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 One more for the road, Two for the sake of it, Three is a wasted crowd, I'll drink to being in the fool (Lily)

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Gabriel Rakel

Gabriel Rakel
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MessageSujet: One more for the road, Two for the sake of it, Three is a wasted crowd, I'll drink to being in the fool (Lily)   One more for the road, Two for the sake of it, Three is a wasted crowd, I'll drink to being in the fool (Lily) EmptyDim 19 Sep - 23:06

The beginning > clik !

Après avoir avalé plus ou moins rapidement les étages séparant l’appartement de Josh et le sien, Gabriel eut enfin atteint sa porte. Bien que ressentant trop souvent des élans de douleurs en provenance de son flanc gauche, il avait sut porter Lily tout au long de la montée sans peine. Pourtant, face à cette porte, une question vint à se présenter d’elle-même : comment ouvrir la porte ? Un coup de pied puisque de toute façon les portes de l’académie n’étaient plus à ça près ? Ou alors poser la jeune femme endormie par terre afin de sortir les clefs de sa poche ? Les deux solutions qui se présentaient semblaient toutes deux plus absurdes l’une que l’autre. Alors lorsque la porte d’entrée s’ouvrit d’elle-même de l’intérieur, la situation fut résolue d’elle-même. Prête à partir, Wilhelm observa un temps d’arrêt à la vue de son patron quelque peu amoché, et de la jeune femme qu’il portait dans ses bras. Mais elle ne dit rien, ne posa aucune question comme elle avait l’habitude de faire. Elle se contenta de laisser entrer le directeur et de refermer la porte derrière elle en partant après que Gabriel lui ait souhaité une bonne soirée. Une fois dans l’appartement, les choses se firent simplement : la jeune femme fut déposée sur le canapé, et le vampire retournerait à ses vacations habituelles. Enfin non. Il ne pourrait pas faire tout ce qu’il ferait habituellement. Alors il commença alors par attraper dans le bar une des bouteilles de scotch et l’un de ses verres à whiskey épais et gravés. Vous pensiez qu’il commencerait par s’alimenter de sang ? Non. Il en avait perdu l’envie et n’en voyait pas l’utilité. Après tout, le manque de sommeil ferait qu’il se soignerait lentement. Et de toute façon, lorsqu’un vampire arrivait à un stade où le sang ne le provoquait en aucun cas de l’envie, c’est qu’il était inutile d’insister.

Gabriel se dirigea vers sa cuisine américaine qui lui permettait une vue sur l’ensemble de la pièce à vivre, et déposa sur le comptoir les objets récupérés. Récupérant un tabouret, il le traina jusqu’au centre de sa cuisine où il s’installa face à la bouteille d’alcool. Ainsi placé, il pouvait vérifier que Lily était bel et bien endormie, et ainsi guetter le moment où elle se réveillerait. Enfin… Il en avait pour plusieurs heures. Donc il avait largement le temps. Mais ce temps, le vampire ne le laissa pas couler inutilement. Alors il ouvrit la bouteille, se servit un premier verre qu’il but d’une seule et même gorgée. Bien sur, ce scotch n’était pas l’un de ceux qu’il gardait précieusement afin de le déguster et de le savourer. Non, cette bouteille-ci était plus banale, plutôt choisi pour son degré d’alcool que pour ses saveurs. D’ailleurs, la réaction de Gabriel ne se fit pas attention. Alors que le liquide se frayait un chemin, il engourdissait également dans une chaleur pratiquement insoutenable l’ensemble de sa gorge, provoquant une crispation de ses doigts contre le verre et un grognement profond et intenable. Mais ce n’était pas cela que le jeune homme recherchait, au contraire. Non, il attendait avec patience ce moment où la chaleur se diffusait et où son esprit commençait à s’embrumer pour retrouver une fraction de seconde plus tard toutes ses capacités. Voilà ce moment tant recherché où ses muscles se détendaient, et où ses pensées ne se portaient que sur la prochaine gorgée qu’il avalerait. Alors n’attendant pas plus longtemps, il s’en resservit un nouveau verre et n’en but cette fois qu’une légère gorgée : il fallait tout de même rester lucide pour les minutes qui allaient suivre.

Dans un pas lourd et trainant, Gabriel quitta sa cuisine pour se diriger vers la salle de bain de laquelle il rapporta une boite en métal qu’il vint également poser sur le comptoir de la cuisine avant de se réinstaller à sa place. Voyant cette boite à pharmacie et cette bouteille côte à côte, le vampire vint à penser que la nuit serait longue. Extrêmement longue même. Pas de sommeil – les événements de la soirée lui ayant enlevé définitivement tout gout au repos – et quelques blessures à soigner. Alors autant essayer de faire passer le tout avec une bouteille pleine. Et puis en y réfléchissant, cette nuit ne serait probablement pas plus longue que les autres, puisque finalement ces derniers temps étaient rares ceux où le vampire venait à dormir. Alors finalement, ce soir tout cela l’occuperait d’une façon ou d’une autre. Assis sur le tabouret qu’il avait donc déplacé, Gabriel retira son T-shirt recouvert de son propre sang et de celui de Josh (encore heureux !). Être poussé contre la vitrine dans l’appartement de l’ange n’avait pas vraiment eu de bons effets, puisqu’un morceau de verre avait eu pour bonne idée de se planter dans sa hanche. Bah… Ce n’était pas bien grave, ce n’était pas comme s’il allait en mourir ! La douleur ? Le vampire avait un assez bon seuil de douleur. Alors vider le reste de son second verre d’une nouvelle traite suffit amplement. Dans la boite en métal qu’il avait apporté, il attrapa compresses, alcool pur et une pince afin d’attraper l’épais morceau de verre. Ce dernier retiré dans un grognement difficilement retenu, Gabriel appliqua la compresse d’une main et se resservit un nouveau verre de l’autre. Après avoir but une nouvelle gorgée – oui oui, il avait bel et bien l’intention de s’enquiller la bouteille dans la soirée – le vampire attrapa dans la boite deux autres pinces et un fil. Et bien… Oui. Lorsque l’on est vampire depuis près de 300 ans, on a appris des techniques médicales afin de pouvoir vivre tranquillement. Alors ce n’était pas la première fois qu’il venait à recoudre une de ses blessures lui-même. Bien sur ce n’était pas agréable, mais au moins ça lui permettrait de ne pas se vider de son sang sur son plancher. Ses gestes étaient précis, minutieux, digne d’un excellent chirurgien. Alors en quelques minutes, l’affaire était réglée. Tout ce qui devait finir dans la poubelle trouva son chemin, un nouveau verre fut vidé et la boite en métal ramenée à la salle de bain. Lorsqu’il était dans cette dernière pièce, Gabriel en profita pour observer son propre reflet dans le miroir durant quelques minutes. L’ange ne l’avait pas loupé. S’il avait vaguement essuyé les traces de sang sur son visage, le fait était qu’il avait réellement une sale tête. Alors comme pour tenter d’effacer au mieux toute trace, il fit couler l’eau froide du lavabo à fond et glissa sa tête en dessous. Le froid réveilla un peu le vampire qui – en réalité – n’était ni endormi ni ailleurs. Ce n’était qu’un vain moyen de se calmer, mais rien n’y faisait. Cette nuit il serait exécrable, et certainement n’importe qui pourrait y passer.

Après quelques minutes, Gabriel passa à nouveau la porte de sa salle de bain, torse nu et la serviette sur ses épaules. Avec cette dernière, il essuya brièvement les dernières goutes d’eau qui coulaient le long de sa mâchoire, puis il la jeta au travers de la pièce pour qu’elle rejoigne le sol de la salle d’eau. Wilhelm viendrait certainement à l’engueuler une nouvelle fois, mais bon. Elle finirait bien par avoir l’habitude. Enfin… Au moins maintenant il avait l’air un peu moins défiguré. Bien sur, il faudrait encore trouver un moyen d’expliquer à Lily la situation actuelle, et surtout pourquoi elle se trouvait désormais dans l’appartement de Gabriel et non pas celui de Josh. Cela ne l’étonnerait d’ailleurs pas si à son réveil elle se précipiterait pour voir l’état de l’ange. A cette pensée, un rictus échappa des lèvres de Gabriel qui ne pouvait s’empêcher d’être de mauvaise humeur. Bien sur la bouteille d’alcool n’arrangerait rien, au contraire certainement. C’était assez rare de le trouver dans cet état de réelle mauvaise humeur. Evidemment en temps normal le vampire était assez grognon, râleur et pouvait facilement envoyer bouler les gens, mais là c’était encore pire. Il serait capable de rire du malheur des autres tout en se moquant royalement de ce que pouvait penser les autres… Ouaip, il ne valait mieux pas être dans le coin quand il était comme ça.

En même temps qu’il allait attaquer le dernier tiers de la bouteille, largement plus de deux heures étaient passées. Le vampire, lui, s’ennuyait toujours autant. De temps à autres il faisait quelques pas, passant de sa chambre au salon, puis du salon à son bureau. Mais finalement, il avait attrapé son macbook et s’était à nouveau installé dans la cuisine, au même endroit, où pour seul changement l’attendait une seconde bouteille – pour le cas où le plaisir de l’entamer lui prendrait. Trainant sur internet et trouvant les humains de plus en plus ridicules, Gabriel arrivait tout de même à combiner un peu de son temps pour travailler. . Bien sur, avec l’esprit vaguement embrumé de l’alcool, il n’allait pas se lancer dans de grandes études ou objets de réunion pour l’académie. Ce serait un suicide prémédité. Non. Il cherchait plutôt à contacter d’anciennes connaissances, essayait de planifier tout danger futur éventuel. Certains pouvaient parler de psychose, lui aimait dire qu’il était précautionneux et aimait particulièrement avoir le contrôle de toute situation, même une disposition qui serait à son désavantage puisque finalement c’est ce qui lui permettait de retourner une situation à son avantage. Alors oui, Gabriel était très prévoyant. Pourtant, jamais il n’appelait les personnes qu’il contactait. Il ne s’agissait que d’emails envoyés afin de prévenir que plus tard il les contacterait. Au moins les personnes contactées étaient prévenues, et elles ne seraient pas sans information. Après tout, ce n’était qu’un moyen comme un autre de rendre rentables les personnes utilisées non ?

Alors que finalement le silence régnait dans l’appartement – silence que le vampire appréciait en temps normal autant qu’un excellent roman – il se décida finalement à ne pas laisser un de ces silences de mort qui obligerait à écouter le tic-tac de sa montre. Surtout qu’en réalité, ce bruit était inexistant. La pauvre montre devait certainement être l’une des nombreuses victimes de la bagarre précédente. Bah… Tant pis : il s’en rachèterait une nouvelle. D’un pas léger, après avoir bu un énième verre de scotch, Gabriel se dirigea vers sa chaine hifi qui se trouvait dans la pièce à vivre. Au dessus de celle-ci se trouvait une longue étagère sur laquelle s’enchainaient près d’une centaine de CDs audio. Qui aurait crut que notre jeune vampire n’aimait que le silence et la lecture ? Tout le monde ? Ah… Bah… Non. Au court de ses années d’existence, il avait également appris à apprécier et comprendre les différents styles qui s’étaient créés ou développés, et il en était arrivé à aimer certains interprètes aux textes, mélodies et voix qui se conjuguaient bien avec ses gouts. C’est ainsi qu’il en été venu à acheter l’album d’un jeune chanteur français qui avait percé dans le monde artistique peu longtemps avant qu’il soit emprisonné. Gabriel attrapa alors le boitier et glissa le CD dans la chaine hifi qui ne tarda pas à lancer les premières notes de guitare, puis les premiers mots de la chanson.

« Bring me back my castle in the sand
When the stars were my only land
The sun had my respect
The sea had my love. »

Beaucoup de personne sont capables de vous dire qu’elles apprécient réellement une chanson parce que celle-ci leur correspond, parce que les paroles les touchent parce qu’ils se reconnaissent dedans. Pour Gabriel, cela était loin d’être le cas. Il aimait justement le fait que cette chanson était décalée, lui permettant alors de s’évader dans autre chose. Par moment, il se surprenait même à chantonner les paroles de cette chanson qu’il connaissait par cœur depuis bien des années maintenant. Alors lorsque la musique était bien entamée, le vampire se dirigea vers la cuisine où il alla terminer son verre. En passant, il remarqua que Lily était toujours endormie. Depuis combien de temps dormait-elle maintenant ? Tel un mauvais reflex, Gabriel porta le regard sur sa montre au poignet avant de lancer un soupire de mécontentement lorsqu’il se rappela que celle-ci n’avait pas apprécié la confrontation entre l’ange et le vampire. Alors ses pas se dirigèrent vers son téléphone dont il souleva le clapet pour constater l’heure : 3 heures du matin. Bon. Point positif : Lily allait bientôt se réveiller et il serait à nouveau seul dans son appartement. Point négatif : il allait falloir s’expliquer sur ce qu’il s’était passé plus tôt, et dieu seul sait que si cela arrivait, Gabriel ne rêverait que de s’enfermer dans une pièce en invitant la personne concernée à partir loin. Très loin. Et en silence. Et oui. Qui aurait crut que Gabriel Rakel pouvait être aussi peu… « Gabriel » ? C’était rare, mais lorsque c’était là, ça l’était. Quelque part, le jeune homme espérait que Lily ne le verrait pas comme cela. D’un autre, il s’en fichait royalement. Si cela ne touchait pas ses valeurs fondamentales, il aurait même put se mettre à se moquer de l’académie, mais cela serait aller trop loin. Alors en attendant de connaitre la suite de la situation, il fallait patienter, ce que le vampire fit assis sur son tabouret, un coude posé sur le comptoir afin de poser sa tête dans la paume de sa main droite, sa main gauche servant le whiskey de la bouteille neuve qu’il venait de récupérer dans le bar, et acheminant jusqu’à ses lèvres l’alcool. Lèvres qui de temps en temps chantonnaient les paroles de l’album diffusé dans l’appartement.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: One more for the road, Two for the sake of it, Three is a wasted crowd, I'll drink to being in the fool (Lily)   One more for the road, Two for the sake of it, Three is a wasted crowd, I'll drink to being in the fool (Lily) EmptyDim 19 Sep - 23:38

Lily


Où suis-je ? Il fait noir, suis-je encore enfermé dans le monde des souvenirs ? Je ne sais pas, alors disons simplement que pour le moment je suis dans le noir, il s’agit de mon coma ? Non il n’est pas reposant comme j’ai tant l’habitude d’avoir, alors je dors ? Depuis quand mes rêves sont sans souvenir récent, depuis quand cela ne touche pas à mes souvenirs les plus noir, ceux que William ma laisser ? Et cette voix, douce et claire, je la connais j’en suis certaine, à qui appartient-elle ? Je ne sais pas, et pourtant, je suis sure que je l’ai écouté durant tant de temps sans jamais me lasser de l’écouter cette douceur, cela veut dire que c’est une personne importante. Mais cette personne est-elle réellement importante ? Oui qui est important au final pour moi ? Cette voix ? Un homme ? Un enfant ? Un humain ? Un démon ? Un vampire ? Un ange ? Je ne sais plus, pourtant cette voix elle m’intrigue, comme si en percevant son propriétaire alors je serais libéré d’une cage. Alors j’essaye alors de me retourner pour percevoir le visage de cette personne qui m’appelle. Oui il faut que je la voie. Cependant tout nos désires ne se font pas. Sans comprendre, sans aucun avertissement, je ressens comme une oppression sur moi, m’empêchant de me retourner et je n’arrive plus à respirer, je suis oppressé, plus aucun souffle d’air n’arrive à traverser mes poumons, alors que là je sens que si je ne respire pas, je vais mourir ! Non voyons raisonnes-toi, tu es une immortelle, tu n’as pas besoins de respirer, tu peux passer quatre heures sous l’eau sans avoir besoins de respirer ! Reprend toi, aller je peux le faire …

Lily…

Lily, qui est-ce ? C’est moi bien entendu, oui Lily c’est moi j’en suis certaine. Lily je m’appelle Lily. Vraiment ? Et si tout était faux ? Oui & si tout ce monde qui m’entoure était faux ? Et si mon prénom était faux, & si je ne m’étais jamais appelé Lily, et si tout simplement je n’existais pas ? Lily c’est moi ? Vraiment ? Mais tout ceci n’est-il pas un mensonge ? Non bien entendu que tout n’est pas faux, sinon,… sinon tous mes massacres auraient été que purement horrible … mais ne suis-je pas horrible ? Lily, est-ce vraiment mon nom ? Sincèrement c’est ça mon prénom ? Je m’appelle ainsi, réellement ? Alors pourquoi, ai-je un autre prénom en tête. Il faut que je recherche, que je trouve mon prénom, mon vrai prénom. Celui que l’on ma donner à ma naissance, celui que les gens utilise pour me dire qu’il m’aime. Ah ça y ai-je me souviens d’un prénom …

-L’ange noir … jamais je n’aurais pensé que se serait toi, … aussi démoniaque … tu as changé en 200 ans …

Cette voix est différente de l’autre, masculine et coupé dans son souffle, elle est grave est loin d’être douce, aucune surprise n’est dedans cependant, non juste la constatation, un faite. Le noir s’en va laissant place à une pièce spacieuse, et illuminé par la pleine lune, rouge, remplie de sang, le gout de fer est dans chaque recoins de mon esprit, mes yeux croisent les tâche de sang recouvrant une tapisserie à la fois ancienne et plein de gout, un sourire est sur mes lèvres, ce n’est pas mon vrai sourire, c’est celui que j’accorde quand je suis dans un plan qui fonctionne à la perfection ou la torture est au comble de ce plan. Non corrigeons, c’est le sourire que je donne à tout le monde depuis que William est mort. Il n’a rien de rassurant, mais en même temps à cette époque rien n’est rassurant, je ne recherche que le sang, la haine, la chaire, la peur. Tout est marqué avec précision dans mon esprit, je suis capable de vous dire exactement le nombre de tâche de sang qu’il y a dans cette pièce, commençons pas la fenêtre, une grande giclé de sang car d’un coup direct dans le torse l’homme c’est affalé dans le siège blessé par mon coup presque mortel, même pour un immortel. Je me poste devant lui, cet homme est dans la quarantaine, les yeux rouges ses crocs ressorties, ils à dut mal à respirer normal vu la plaie qu’il à tout au long de son torse. Il m’observe, tandis que moi j’examine la lame que je tiens fermement dans ma main gauche, un grognement s’échappe de ma gorge. L’arme que je tiens est une épée, à la lame fine parfaitement aiguisé, recouverte de sang. De la victime ? Non pas uniquement, il y aussi le sang des cinquante vampires que j’ai torturé au part avant dans ce village plus une centaine d’autre aussi qui ne sont pas de ce village. Mais là j’avoue c’est mon point final. Le chef d’œuvre de mon plan. Quand à sa phrase je ne peux m’empêcher de sourire. Oui c’est franchement sublime comme moment. Il sait qu’il va mourir et que je ne serais pas sincèrement gentille. Mais sait-il jusqu’à quel point mon sadisme peut-il être élevé? Non bien entendu que non, personne ne sait franchement de quoi je suis capable car je n’en ai jamais montré la totalité. Ceux qui l’ont observé dans sa totalité , ne sont plus que des tas de cendre. Quand je deviens aussi dangereuse que Satan, il ne reste alors plus que des tas de cendre et plus aucune preuve, pas de témoin, juste la mort riant aux abois.
-Dois-je répondre surprise ? Répliquais-je d’un ton sarcastique. Bon faisons simple, je sais que vous êtes en relation avec Nathanael hors je recherche cette homme et je suis sure que tu sais où il est. De plus vous avez une vampire prisonnière, du nom de Gracia et je tiens à l’avoir à mes côtés. Alors dis moi, vas-tu cracher le morceau ?
-Comment as-tu eu … ces renseignements ? Pesta-t-il en crachant du sang.
-Crois-tu être en position pour poser des questions ? Vraiment là je trouve que tu n’es pas dans la meilleure posture. Non ? Bon recommençons messire, où sont Nathanael et Gracia ?
-Je n’en sais rien ! Répondit-il d’un ton ferme prêt à mourir pour ne pas cracher le morceau de la vérité, mais ne t’inquiète pas gentil vampire tu le cracheras face à la torture que je t’ai prévue, oui tu n’aura pas le choix. Car je sais tes points faible mais ça toi tu ne le sais pas.
Je souris tranquillement, tenant ma victime de mon pied sur son siège en appuyant sur sa blessure à l’aide de mon pied cassant les côtes une à une, je glisse ma main dans ma sacoche, sourire aux lèvres annonçant rien de bon mais l’homme devant moi n’en sais rien. Pourtant il observe avec une petite peur dans les yeux ! Ah qu’ils sont beau ces poltrons que Nathanael a engendré, mais sera-t-il aussi fidèle que tous les autres que j’ai tué ! Doucement je sors mon fidèle poignard, courbé et fin il est pratique et aussi tranchant qu’un scalpel, mais il est unique en son genre. Je les rechercher durant dix longue année afin de pouvoir exercé ma vengeance. Alors doucement on entend la chair qui se déchire, brutalement on saisit un hurlement de torture suivit d’un
« mon doigts comment as-tu osé ? » le tout suivit d’un bruit sourd au niveau du sol, celui d’un index tombant sur un parquet déjà recouvert de sang. Je souris tranquillement chantonnant car je sais que ce n’est que le début. Le début d’une grande torture et d’une nouvelle légende à ajouter aux vampires « l’ange noir ».
-On recommence, où est Gracia ? Je me fais insistante, & à ma question, il ne répond pas, il se contente de secouer la tête de gauche à droite, me regardant fixement bravant soit disant le mien. Il est têtu, bien je comptais là-dessus pour faire en sorte que je puisse continuer à le torturer. Mais son insolence me déplait alors je compte faire durer les choses un peu plus longtemps, histoire qu’il comprenne qu’il n’aurait pas du faire ça avant de mourir.

Quoi il va mourir si il ne bois pas de sang bientôt ? Et je n’aurais pas mes réponses. Ne vous inquiétez pas, j’ai pensé à tout ! Alors on entend encore et encore le bruit de la chair qui se déchire, qui se coupe, le sang qui coule à flot s’écrasant sur le bois, l’hurlement de douleur, le bruit sourd du membre découpé tombant au sol suivit d’une même question, « On recommence où est Gracia ? » Alors j’ai toujours le droit au même mouvement de tête celui du refus, celui de ne pas vouloir cracher le morceau au prix même de la douleur et surtout la fierté dans ses yeux. C’est un refrain que j’aime jouer, surtout que plus je découpe les membres plus je fais mal, plus je prends mon temps pour qu’il comprenne ce qui se passe, qu’elle partie de lui il perd, et qu’il ne retrouvera jamais. Mais plus on avance plus le mouvement de tête faiblit alors un sourire apparait sur ses lèvres, il se croit vainqueur, comme je l’avais calculé.

-Vous n’aurez pas votre réponse vu comment je perds du sang, je vais bientôt partir en cendre. Même si il va mourir il jubile d’avoir tenu le coup avant de mourir… mais il devrait savoir pourtant … que ce n’est que le début.
-Ah vraiment ? Si je me souviens bien pour qu’un vampire puisse se régénéré au mieux il lui suffit de boire du sang hein ? Surtout dans votre état, si je vous plante un cou sous vos crocs vous serez obliger de boire car même à ce stade la morale ne fonctionne pas, seul l’instinct de survie prime… n’est ce pas ?
-Vous comptez me donner votre sang ? Réplique-t-il ironiquement d’une voix faible, c’est bien il peut encore faire dans l’humour mais durant combien de temps ?
-Moi ? Non pas franchement mais j’avoue avoir trouvé deux volontaires.

Je le regarde un long moment en souriant toute heureuse, dans son regard une peur apparait, en même temps il a raison d’avoir peur car je suis très loin d’être tendre j’ai beau avoir une apparence angélique quand je suis dans une colère incontrôlable alors je suis pire que diabolique. Surtout quand ce village vient de m’enlever mon espion Gracia. Mais ce n’est pas uniquement mon espion, c’est aussi mon amie, celle avec qui j’ai voyagé longtemps aux côtés de William et en qui sans comprendre pourquoi j’ai toujours eu une confiance sans aucune faille elle ma permit d’approcher les choses d’une façon totalement différente & pour cela je lui dois déjà beaucoup. J’attache tranquillement à son siège ma proie afin qu’il ne bouge pas, quoi qu’en faite cela n’est pas franchement nécessaire, manquant de sang et épuiser, il ne risque pas de bouger et puis j’ai une sécurité par derrière mais ça pas la peine de l’évoquer maintenant. Je lui fais dos et on entend le bruit de mes talons sur le sol, ils ne glissent même pas sur les flaques de sang, parfois ils marchent dans des tas de poussières, ce n’était rien d’autre que les soit disant garde du corps de ma proie principal. La porte qui couine quand je l’ouvre et là ce trouve deux femmes vampires, évanouies à l’aide d’une potion que j’ai acheté. Elles sont le point crucial de mon plan, la faille de mon ennemie, son cœur malgré le faite qu’il soit vampire. Car cet homme quand il fut engendré supplia Nathanael d’engendrer à son tour sa femme et sa fille de 18 ans. Nathanael lui accorda ce souhait sans vraiment réfléchir je pense, car il m’a permit de trouver le point faible de cet homme si facilement. C’est dommage pour lui tant mieux pour moi, je ne suis pas du genre à me plaindre de tels opportunités. Je me retourne vers lui toute souriante, et traine au sol les femmes de sa vie. Oui une femme qu’il a toujours aimé en étant aussi bien vampire qu’humain et cette fille qu’il chérissant, pourrissais durant toute son immortalité et mortalité. Afin que jamais elles ne soient les cibles de ses ennemis, tel que moi, il avait crée un manoir de luxe à environ 5oo km de chez lui, il prenait des nouvelles que par courrier et aller les voir une fois par ans. Ce qui est dommage c’est que moi je l’observais depuis deux ans ! Autant dire que son plan pour protéger celles qu’il aime est un véritable échec. Ou alors il n’avait jamais pensé tout simplement que quelqu’un soit aussi persistant l’attaquant directement, il est vrai qu’en le regardant ainsi jamais on n’aurait put croire qu’il fut attaché à quoi que se soit … si on approfondit pas nos recherches bien entendu. Mais moi je ne suis pas une débute là dedans ! Non je m’entraine depuis que je suis née alors oui je sais être patiente pour tout calculer et savourer ma victoire parfaite. Je les traine par le col et les pause contre le mur en face de leur mari, leur père. Elles ne réagissent pas, elles sont dans leurs sommeils, profondément endormie … pour le moment. Mais leurs réveils seront loin d’être un doux rêve si vous voulez mon avis.

-Comment … sa voix tremble, comment tu les as retrouvé … c’était impossible, ma fille …ma fille … elle m’a appelé il y a même pas cinq minutes avant que tu attaques … Il s’arrête de parler à mon rire, je le regarde et sourit. Tousse un peu et sourit, ma voix se déforme elle est plus aigue, plus niaise aussi
-Allo allo papa? Tu vas bien? Dis quand reviens-tu ? J’aimerais tant qu’on puisse se revoir, et cette fois si plus d’une journée hein !

Je me retourne vers le vampire toute heureuse alors que lui reste pétrifier. De nouveau je plonge ma main dans mon sac sortant une petite fiole bleu l’ouvrant une odeur sucrée s’échappe d’elle je regarde les deux femmes au sol, je sais que bientôt la peur prendra leurs yeux, la haine remplira ceux de ma cible principal et le sang coulera, pas le mien mais celui des femmes. Car oui, le sang que je vais donner à cet homme est celui de sa femme et sa fille. Mais mieux encore, je vais les réveiller toutes les deux, et elles ne pourront pas se défendre, uniquement supplier, éveillées et paralysées. Bienvenu face à ma torture mentale. Je glisse alors doucement la solution dans les lèvres des femmes, elles se réveillent la peur au ventre, perdu. Puis elles sentent l’odeur du sang de cet homme qui à donner sa vie pour elles, ses membres découpés au sol, et son sang qui coule à flot, la mort planant dans ses yeux … pour un court moment car je compte bien faire en sorte qu’il vive ! Elles crient à l’unisson le nom de ma cible, je prend la jeune fille par le col et l’emmène vers son père, puis d’un sourire sadique je regarde ma proie souriante heureuse de mon coup, penchant la nuque de sa fille sous ses crocs, découpant un peu le coup l’odeur du sang amplifiant la pièce. La mère suppliant son mari de résister, la fille criant de la pitié de ma part et le père se mordant sa lèvre afin de résister, alors je m’amuse encore un peu. De nouveau on entend le bruit de la chair qui se découpe, le hurlement de l’homme, qui inspire en criant, le membre qui tombe, le déchirement de la chair d’un cou par deux crocs, les larmes qui coulent sur la joue, les supplications d’une fille demandant à son père d’arrêter, et moi observant avec jubilation la douleur moral de ces personnes. Je retire la fille des crocs du père et sourit tranquillement, dans ma main le corps d’une femme de 18 ans, disparait pour ne devenir que poussière, la mère hurle le père est muet par l’impuissance et enfin la sale gosse se tais ! Je sais qu’il répondra à ma question, peut être même les deux. Mais ne vous inquiétez pas, je m’arrangerai pour qu’il tue ça femme et qu’au final, moi je le tue. J’inspire doucement la pièce et sourit à nouveau le fixant droit dans les yeux je relance une seule des questions.
-Où est Gracia ?

Le noir se reforme totalement, j’essaye de me réveiller en vain je n’y arrive pas. Car à l’instant même je sais parfaitement que je rêve en ce moment. Pourquoi j’en suis persuadé ? Pour la bonne & simple raison que lorsque je rêve il y a toujours dans ma tête les massacres que j’ai fais autour de moi pouvoir retrouver Nathanael, j’étais loin d’être gentille et douce, j’étais une vampire qui en trente ans à détruit dix villages de ma race, la particularité de ces dix villages est que chacun d’eux furent crée par Nathanael et à la tête de chacun d’eux il avait placé des vampires qu’il avait engendré, sauf que ça j’étais la seule à le savoir et qu’a chacun de mes passages j’ai fais un véritable désastre. Personne ne survivait alors j’ai eu un surnom craint de tous les vampires surtout ceux engendré par Nathanael car ils ont comprit très vite que c’était ces personnes là que je recherchais. On me surnomma alors l’ange noir. Pourquoi l’ange noir ? Car en faite personne ne savait à quoi il faisait face, il n’y avait jamais de feu, ils avaient donc exclu le faite que cette personne soit un démon, il ne restait plus que des coups de griffe, et surtout les traces d’une armes angélique. Mon poignard avec quoi je coupais chacun des membres de mes victimes. Une arme d’un ange déchu, ayant un venin dedans, paralysant la victime et amplifiant la douleur par dix. J’ai passé deux ans à le recherche, et passé plus de trente années à le maitriser totalement. A l’heure d’aujourd’hui il est encore un fidèle compagnon et ma meilleur défense pour sauver Gracia … Je suis devenu une légende et personne en prison ni même Gabriel sait comment j’étais surnommé. Je fais en sorte que jamais on ne sache que je suis l’ange noir, celle craints par les vampires durant cinquante longues années. Je ne suis pas fière de cette image de moi. En même temps dois-je en être fière je ne suis pas sure, non j’en suis certaine, tous ces meurtres, cette soif de sang n’étais pas franchement justifier, ces massacres m’ont permit uniquement de faire en sorte que la douleur crée par l’abandon de William se fasse oublier juste un instant, une heure, que cette épine dans le cœur soit moins loin qu’elle se retire un peu. Oui la mort pour oublier ma peine. Mais le soulagement dans tout ça c’est que dans ce massacre j’ai toujours soutenu Gracia et j’ai sauvé Lucas. C’est une maigre consolation mais j’avance avec ça. Que puis-je faire d’autre ? Lucas, Gracia deux noms qui restent graver dans mon cœur durant ces longues années, Lucas me sauvant de justesse à la folie meurtrière durant un mois. C’est court un mois, mais tellement apaisant tout au long de ces années. Bien entendu j’ai tué de sang froid ces démons, mais j’ai sauvé cet enfant, au regard si doux et guérisseur pour moi. Est-ce un don ? Non disons qu’il c’est emparé de mon cœur brisé à ce moment par son innocence, et son désire de vivre … vivre un mot que je ne connaissais plus à cette époque. Mais je sais que ce n’est pas à Lucas que je dois penser maintenant, bientôt il va me rejoindre non ? Alors pourquoi je me bas déjà ? Quel est le point principal de mon passé avec ma mission réelle ? Alors ma voix sombre apparait, en face de moi, j’apparais aussi, vêtu de ma tenu noir de combat, le poignard de l’ange déchu dans ma main gauche, recouverte de sang, les yeux noirs de Satan sur mon visage elle pointe le doigt vers moi et déclare d’une voix grave « Où est Gracia ? » A cette question j’écarquille les yeux un peu plus. Gracia, c’est elle que je recherche pourquoi ? Oui il faut que je te recherche Gracia où es-u ?

A cette pensé, ce désire de recherche de mon amie, devant moi s’allume comme une télé une dizaine d’écran, reflétant divers souvenirs. Il faut que je retrouve Gracia ! Elle met crucial je le sais depuis notre rencontre, notre rencontre, notre point de départ. Gracia, Gracia. Le premier écran s’agrandit se postant face à moi, elle se trouve face à moi, des cheveux noir avec deux grande mèches argent devant moi, elle me tant la main en souriant « Hé tu vas bien ? Tu es tombé ? Tu ne t’es pas fais mal au moins j’espère ? Mais dit moi où est ton maître ? Tu es une vampire engendré au moins ? Il t’a abandonné ? Si oui j’y pense, qui est ton maître ? Peut être que je connais car après tout le nombre de sang pur diminue tout les jours. Oh Désolé je suis curieuse et très bavarde. Au faite j’oubliais, je suis Gracia, Gracia Bourin, une vampire engendré sans maître ni loi, étonnant n’est ce pas ? Oh et ne t’inquiète pas pour mes mèches argents hein, c’est un colorant, je suis en mission en secrète alors je me suis coloré les cheveux ! Pour te dire vrai, à force je ne sais plus franchement qu’elle est ma couleur naturelle pour mes cheveux, peut être qu’un jour j’arrêterai l’espionnage, et je n’aurais plus qu’a redevenir moi-même ! Tiens & si je commençais maintenant ! Oui c’est décider, je vais t’accompagner et redevenir naturelle avec toi & ton maître, qu’en penses-tu ? », Je souris face à ce souvenir, Gracia, ce petit bout de femme qui vous surprends et vous donne une chaleur dans le cœur. Je la désire tout prêt de moi, il faut que je la recherche encore. L’écran s’éloigne, un peu plus et un autre prend sa place, William me tourne le dos, Gracia est à ma gauche, en face de nous douze démons. Nous savons nous battre, mais les démons comprennent rapidement nos mouvements, alors tandis que je protégeais William, Gracia reçut un coup violent, trop puissant même pour une vampire. Je crie son prénom je n’ai aucune réponse, alors la peur de la perdre me prend au ventre, le démon qui l’avait blessé n’a pas eu le temps de m’atteindre c’est moi qui le tue, William se charge des derniers tandis que je me penche doucement mon amie sur mes genoux. Je n’avais jamais perdu qui que se soit à ce moment là & je ne voulais pas que cela débute en même temps, cette douleur c’est la première fois que je la ressens, elle fait mal mais il n’y a pas de sang, c’est étrange, terrifiant. « Ne pleure pas Lily, moi j’ai trouvé ce combat fantastique, tu fais d’énorme progrès en quelques temps tu ne trouve pas. Dis tu crois qu’un jour tu pourras visiter la France pour moi ? Car j’aimerai tant voir la grandeur de la Tour Effel ! On m’a dit que même pour un immortel elle est surprenante, je voudrais la voir, juste de mes propres yeux … » sa main qu’elle avait levé pour caresser mon visage tombe sa tête tombe sur le côté, ses cheveux recouvrant son visage. Je tremble crie son prénom, encore et encore tandis que William se tient derrière moi silencieux détournant la tête. Un bruit sourd se fait entendre, il provient du ventre de Gracia, je relève sa tête vers moi alors ses lèvres tremblante murmurent « [color=indigo]j’ai faim ! »[/color] Alors sans comprendre pourquoi j’explose de rire, un rire de soulagement. Chacun de mes souvenirs vécut avec mon amie défilent sous mes yeux, cependant je sais parfaitement que ce n’est pas là que je vais la retrouver alors je continue à recherche encore et toujours dans chacun d’eux, mais elle n’est pa0s là jusqu'à ce que … je me retrouve dans ma cuisine, un homme vient de sortir de mon appartement … qui je n’en sais rien, je me souviens juste que nous venons d’avoir une dispute violente & qu’il me propose « gentiment » de me tuer … accroché au téléphone j’ai l’air à la fois sérieuse, inquiète et j’entend alors ceci « Je crois que je vais mourir Lily, car jamais je ne l’amènerai à toi ! Je t’appelle juste pour te prévenir que je ne pourrais pas venir dans notre fameux bar en Irlande, pourtant c’est dommage, car après tout j’aurais aimé entendre ta voix pleine de joie, cela fait 254 ans que je veux te voir sourire comme avant…. Si un jour tu rencontre Ciara, dit lui merci pour tout ! » Elle est là juste là, tout prêt de moi je le sais, je me penche en avant comme pour l’attraper la sauver juste encore un peu, un effort, je ne suis pas loin, j’en suis certaine.

CIARA ! Gracia n’est pas là, tu le sais pourtant non ?

Les dix écrans disparaissent devant moi, le noir lui s’évanouie comme si un ange passait par ici. Et en face de moi la personne qui à crier mon véritable prénom ce tiens devant moi. Cette personne est identique à un ange en apparence, les yeux brillant, ayant une peau rosé et des cheveux de blé ou d’or long lui arrivant à mis dos, elle fait la même taille que moi j’en suis certaine, ses yeux sont déstabilisant et magnifique, ils sont captivant, dans un ton bleu gris tel un ciel sur le point de se remplir de neige. D’un charisme incroyable, elle est vêtu d’une robe blanche et longue, recouvrant son corps et fin et svelte. En face de moi se trouve mon sosie sauf que la différence c’est qu’elle porte des vêtements riches datant d’il y a plus de 250 ans, et moi je suis dans un jean plus ou moins miteux. J’ai déjà fais ce rêve bien entendu, sauf qu’a ce moment là je dis « tu es moi ? … » Et le visage me sourit et rigole doucement, mais là je le sais ce n’est pas moi, j’en suis certaine. Cependant, malgré le faite que je vais passer pour une pur sotte je ne peux pas m’empêcher de le dire, alors d’une voix hésitante, contrairement au part avant, je la regarde doucement
-Tu es moi ? C’est totalement sans intérêt de poser une tel question mais je n’y peux rien.
-Non Je ne suis pas toi, mais sais-tu qui je suis réellement Ciara ? Bien entendu que tu le sais, j’ai toujours été là au fond de ton cœur depuis que je t’ai quitté physiquement, mais même avant j’étais là avec toi, la seule différence par rapport à ces 253 longue années, c’est que tu t’es enfin souvenu de moi.
-Impossible …, me viens alors l’image d’un souvenir que j’ai récupéré il y a peu, cette jeune vampire malade mes lèvres tremblent pour murmurer son prénoms… Ailis ? Elle sourit à ma réponse et s’approche de moi, doucement elle me sert contre elle.
-Ciara, tu dois sauver Gracia, elle est la seule qui t’importe tant surtout dans le monde des sangs pur ! Mais ce n’est pas ici que tu la trouveras tu le sais bien ! Il faut que tu te réveille Ciara, moi je t’attendrai là avec patience, que tu retrouves entièrement ta mémoire. Alors s’il te plait … réveil toi Ciara, et sauve Gracia, car elle est la clé d’un de tes plans remontant à 253 ans.
-Comment ça ? Questionnais-je par surprise
-Tu le savais, que William allait t’effacer la mémoire, alors tu as organisé un plan, afin que jamais en dehors de toi et Gracia personne ne puisse les connaitre moi-même je n’en sais rien. Tu caches toujours tes plans au fond de toi. Mais Ciara, si tu ne te réveille pas alors …
Je me retrouve à Paris, je dois être plus précise, je suis sous la Tour Effel, en face de moi plein de monde, une foule de touriste de tout les pays qui sont venu voir la grande dame de fer, et au loin Gracia, et Lucas aussi, je reste pétrifier, Ailis me tient par la main et murmure « Si tu ne réagis pas Ciara, Lily, alors Lucas et Gracia … » Une ombre noir apparait, deux lames dans chacune de ses mains, elles transpercent le corps de ces deux personnes que je protèges depuis tant d’année, Gracia part en cendre, Lucas tombe au sol le regard vide, sans vie, mort « … vont mourir par les mains de Nathanael »


L’oppression se soulève rapidement, la lumière devient plus réel, dois-je comprendre que je sors du monde des rêves ? Mais une image me reviens en tête, Lucas tombant, les cendre de Gracia volant par le vent, alors je me soulève brutalement un grognement de colère s’échappant de mes lèvres aussi puissant que ma période destructrice levant la main je crie un seul nom dans la rage, dans la mort« Nathanael ! » Mon souffle est court, et lourd, je ferme les yeux aveuglé par la lumière de l’endroit, je ne sens plus rien, au niveau de l’odorat, je suis totalement perdu, puis sans comprendre un violent mal de tête me prendre l’envie de jurer me vient à l’esprit, mes les mots restent bloqué au niveau des lèvres, le mal s’amplifie ma main qui était en l’air vient s’accrocher à mes cheveux tandis que l’autre se place devant mes lèvres, le mal augmente mais pas uniquement à la tête la gorge est en feu, tel milles et une aiguilles enfoncées dans ma trachée ,tout se calme lorsque je tousse, le gout de fer apparait, du liquide chaud atterrie dans ma main. Et le silence s’installe
« Cette fois, je ne suis vraiment pas passé loin … » Oui cette fois, s’il n’y avait pas eu une voix à m’appeler au loin, je me demande si je serais encore là…
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Gabriel Rakel

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« Six o'clock time to weep, I'll drink to being in… »

Dans les paroles qu’il chantonnait calmement, Gabriel se stoppa lorsque du mouvement se fit entendre dans son appartement. Il détacha les yeux de son écran, les dirigea instinctivement vers son canapé. Rapidement, un cri se fit entendre : le nom de cet ennemi que tous deux cherchaient à éliminer. Puis il ne put s’empêcher de voir la jeune femme relevée dans un état de panique. Cela ne l’étonna pas plus que ça. Après tout, Lily était dans un état mauvais ces derniers temps. Alors cette réaction aurait put être qualifiée « d’habituelle ». Simplement, le vampire arqua un sourcil à ses paroles suivantes. « Cette fois, je ne suis vraiment pas passée loin ». Maintenant ses hypnoses – si on pouvait appeler cela comme ça – avaient des effets aussi néfastes ? Non. Loin de là même. Alors oui, Gabriel venait à s’interroger sur ce qu’avait bien put penser Lily durant son inconscience. Mais au fond de lui, il se disait simplement qu’après tout, cela n’était pas ses affaires. Alors il se contenta de se lever d’un pas lent et de se diriger vers la salle de bain de laquelle il apporta une serviette. Lorsqu’il la tendit à la jeune femme, il prononça un simple « bon retour parmi nous ! » avant de tourner les talons pour se rendre à nouveau vers la cuisine où il avala la fin de son verre.

A ce moment de la nuit, l’esprit de Gabriel devenait embrumé. Il n’avait pas envie de comprendre, et ne chercherait pas. Il prononcerait certainement à un moment où à un autre des paroles qui feraient que Lily partirait en claquant la porte et il pourrait enfin reprendre une vie normale. Oui, l’alcool pouvait faire des ravages. Pourtant, il ne s’en séparait pas. Au contraire. Telle une attirance, Gabriel se dirigea vers le bar et servit un second verre d’alcool qu’il emporta avec lui au travers de l’appartement, avant de finalement arriver devant la jeune femme qu’il observa un instant en silence. Elle avait une mine… Affreuse. Il fallait le dire comme c’était. Mais sur le visage du vampire aucune réaction ne se faisait. Il restait impassible. Il se contenta de prendre à nouveau la parole.


« Mes tours ne passe-passe ne seront pas efficaces bien longtemps. Alors tu ferais bien d’aller consulter la personne qui a mit tout cela en place. »

En même temps qu’il prononça ces mots, le vampire déposa sur la table basse le second verre de scotch à l’attention de Lily. Oui, il était dans l’état d’esprit de « boire : ça aide ! ». Ceci fait, il se dirigea vers la fenêtre où le noir était quasi-total, puis il y fit dos pour pouvoir s’y appuyer et regarder la jeune femme.

« Alors, quand est-ce que tu vas arrêter de me fuir comme une gamine ? »
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Lily Gray

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L’odeur qui règne ici n’est pas la mienne, ni même celle de Josh, mais une autre qui à tendance à me rendre totalement irréfléchi dans mes acte. Cette odeur à mes yeux est tellement rassurante, mais aussi tellement obsédante par moment que j’avais évité à tout prix de la croisé avant mon départ. Pourquoi ? Pas parce que cet homme allait pouvoir me retenir oh non ma décision était déjà prise, mais parce que ça fait toujours plus mal de voir cet homme avant de partir et de ne pas savoir quand j’allais le revoir. Au bon retour parmi nous, je me contente d’un ronchonnement typiquement irlandais. Un tic que j’avais toujours à mes réveilles sans … repos, soit dire très souvent ces derniers temps, sauf que là j’avoue ça sort de l’ordinaire. Ailis …. Mon bras qui avait récupéré la serviette restait tendu en l’air, mes yeux perdu dans le vague, mon cerveau branché sur une seule image, Ailis … Elle est comme moi, si ce n’est qu’elle à le regard plus doux et ses yeux tendent vers le gris et non le bleu comme moi. Ma main est toujours en l’air, ce n’est que lorsque je revois l’ombre sous la vieille dame de France que je sens une odeur. Celle du fer, celle du sang. Je relève la tête doucement, et regarde Gabriel un instant, torse nu mon regard se penche directement sur sa hanche. Je vois là quelques points de suture parfaitement réalisé, et une cicatrice faite sans aucun doute –vu qu’elle est bien linéaire et lisse- par un bout de verre. Bordel mais il c’est passé quoi pendant que je dormais moi ?

Je tente de me lever, mais ma main qui était censé m’aider à me relever vacille. Ce n’est pas le moment, pas du tout, il faut que je me reprenne Gracia a besoins de moi. Je soupire et repense à ce qui c’est passé il y a peu de temps. Mémorisant les phrase suivante
, « Mes tours ne passe-passe ne seront pas efficaces bien longtemps. Alors tu ferais bien d’aller consulter la personne qui a mit tout cela en place.» Ces tours de passe-passe … c’est de ça dont il parlait lors de notre discussion dans le bureau ? Qu’est ce que c’est, une … je ne trouve pas le mot. Je relève la tête vers lui, détachant mes yeux de sa hanche, observant son visage, une chose est sur, son adversaire ne l’a pas loupé. On aurait dit moi après une bonne bagarre contre William … Rien qu’a pensé à son nom je me mord la lèvre inférieur avec ma canine gauche. J’observe le verre posé à coté de moi, grimace à nouveau,le seul alcool que je supporte c’est le Malibu coco … sûrement parce que je suis aussi accro autant à la noix de coco qu’à la fraise. Ah j’oubliais aussi mon bon kire breton, mais là je m’égare. « Alors, quand est-ce que tu vas arrêter de me fuir comme une gamine ? » Je grimace au souvenir de cette phrase, ne peut m’empêcher de sourire même, il dit vrai, je le fuie comme une gamine, car je suis lasse de nos disputes, épuisée de me montrer faible à lui, je voulais simplement redevenir moi comme dans cette prison. Mais ce n’est plus possible, je ne peux plus supporter ça, son regard de pitié sur moi. Quoi que là, c’est loin .. très loin d’être de la pitié, je dirais un regard embué par le bon groupe hydroxyde que forme l’alcool. Ah ah ah OH et son effet dévastateur … oui j’arrive à parler de chimie en se moment même, ça me permet de me concentrer … ou pas !

Je passe la serviette sur mon visage, essuyant doucement mes yeux, faisant attention à ce que mes lentilles vertes ne s’enlève pas. Au passage je passe ma main sur mon coup, vérifiant que le maquillage de la morsure soit belle et bien présente sur mon coup. Je ne ressens aucun relief, je grimace elle est partie, c’est l’inconvénient de cette peinture indétectable pour les mortels et immortels, elle disparait dès qu’on sombre dans les bras de Morphée. Je replace mes cheveux blond et lisse dessus. Une bonne au moins, mes cheveux sont encore parfaitement lisse et encore heureux sinon je ne peux pas les mettre sous ma perruque.


« Je ne peux pas aller voir cette personne … » répliquais-je d’un ton doux fermant un peu les yeux, « mais je suis sure d’une chose, c’est qu’il doit être en route pour l’Irlande afin de me retrouver. Surtout après ce qui vient de se passer. Je ferai simplement tout pour me contrôler … si c’est possible ! »

Pourquoi je ne pouvais pas aller à la rencontre de William, simple parce que Gabriel m’a fait comprendre qu’il me tuerai si je tente de tuer William … et il est sur que si je le recherche alors je tenterai de le tuer. Bien entendu Gabriel ne sait pas cela, que je n’irai pas chercher ni William ni Nathanael, c’est une promesse que j’ai juré au fond de mon cœur, dans le silence de nos dispute et qu’il ne sera pas. Alors que vais-je chercher à Paris, Gracia, je n’affronterai pas Nathanael, je le fuirai voila la différence de la situation et pourquoi je suis sure de revenir. Je n’ai pas le choix de toute façon, pour Josh, Lucas …. Gabriel.

« Je te fuie Gabriel, mais reconnais que c’est dernier temps c’est plus facile comme ça non ? Tant que je n’aurais pas récupéré, je ne serais jamais apte à mettre du vin dans mon verre et à arrêter toutes nos disputes. »Oui je suis sincère mais en même temps je penses que sur nous deux nous pensons la même chose, « je n’ai pas le temps de jouer à chat et chien aujourd’hui … »

Je prendre une inspiration, une grande bouffé d’air, me permettant de me rendre compte que le cauchemar était fini, je ne suis plus oppressée, et je souris rien qu’a cette sensation de liberté. Son odeur torturante, douce travers chacune de mes bronches, je sais que cela me fera mal … plus tard. Il va falloir que je parte, je suis bien en retard, mais il me fallait encore cinq minutes, pour reprendre un peu de force, ne plus voir les images de sang qui défilent dans ma tête, cesser de trembler.

« ... en tout cas merci ... »
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Gabriel Rakel

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« Je ne peux pas aller voir cette personne. Mais je suis sure d’une chose, c’est qu’il doit être en route pour l’Irlande afin de me retrouver. Surtout après ce qui vient de se passer. Je ferai simplement tout pour me contrôler … si c’est possible ! »

Les paroles de Lily ne surprirent pas Gabriel qui aurait crut que William le Sanglant aurait débarqué à l’académie bien plus tôt, surtout vu la situation actuelle. Oui, si William arrivait à Kentigern’s cela provoquerait certainement quelque chose de pas forcément bon chez Lily, mais pourtant le directeur ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour son académie : autant de sangs-purs (surtout pour le projet de cohabitation entre humains et non-humains) réunis au même endroit serait-il une bonne chose ? Cela attirerait sans aucun doute Nathanael et ses sbires. Pourtant, ce ne serait pas lui qui empêcherait Gabriel de continuer. Oui, il était ce genre d’homme prêt à se battre, à mourir même plutôt que son projet s’écroule. Mais il ne dirait rien. Au contraire même, parce que de toute façon Nathanael allait certainement débarquer un jour. Alors si William pouvait être là, ce serait un réel avantage et tout simplement la carte de survie de l’académie. Le vampire n’aimait pas reconnaitre son échec, au contraire. Cependant il savait qu’il y avait des détails avec lesquels il ne fallait pas lutter.

Dans la pièce, un court silence se fit entendre, le temps que la chanson suivante se lance. Bien que totalement différente de la précédente, Gabriel ne put s’empêcher de penser que finalement tout rester dans la continuité, on restait un folk entrainant, tout en restant dans un passif relaxant… La musique était difficile à expliquer, puisque chacun y voyait sa propre interprétation. Chacun pouvait y créer ses propres mots pour l’exprimer d’ailleurs, alors personne n’arrive réellement à se comprendre. Quoi qu’il en soit, Gabriel ne put continuer plus longtemps ses pensées.

« Je te fuie Gabriel, mais reconnais que c’est dernier temps c’est plus facile comme ça non ? Tant que je n’aurais pas récupéré, je ne serais jamais apte à mettre du vin dans mon verre et à arrêter toutes nos disputes. Je n’ai pas le temps de jouer à chat et chien aujourd’hui... en tout cas merci ... »

Merci ? A ce mot qui quelque part horripilait pour celui qui détestait le prononçait, le vampire détourna simplement le regard vers sa cuisine où la bouteille de whiskey l’attendait. Enfin… Il faudrait déjà avoir fini le verre en cours. Oui, cela était étonnant, mais Gabriel détestait ce nom. « Merci ». Cela signifiait reconnaitre le concours de quelqu’un dans quelque chose que nous avons-nous même entreprit, et bien évidemment il s’agit de quelque chose que le vampire ne pouvait concevoir autrement que comme un échec. Alors oui, il ne supportait pas le dire, et finalement il n’aimait pas plus l’entendre. Alors lorsqu’il détournait le regard ainsi il pouvait y avoir un quelque chose de dédain ou de sentiment de supériorité, mais en réalité il s’agissait juste de Gabriel Rakel. Mais le vampire n’allait pas rester sur de telles paroles : les deux jeunes gens connaissaient des rencontres explosives à cause de l’état de santé de la jeune femme ? Quelque part il n’y croyait pas. Après tout, cela était le cas depuis leur première rencontre : ils ne savaient pas s’apprécier autrement que par un jeu du chat et de la souris. Ou tout du moins, ils ne savaient pas l’exprimer autrement. Alors les paroles de la jeune femme surprenaient quand même Gabriel qui ne pensait pas qu’elle pouvait espérer que leur relation soit autrement. Enfin… En y réfléchissant, il ne s’était jamais attardé sur l’idée.

Dans une ligne directrice aussi fluide qu’un fleuve, Gabriel déposa son verre sur la table basse afin de se diriger vers le canapé. Face à Lily, sans la moindre hésitation, il plaça sa main gauche sur le dossier du siège et se pencha afin d’amener son visage au niveau du sien. Dans les yeux du jeune homme, il y avait quelque chose. Une pointe de frustration accumulée depuis bien longtemps, et surtout de la colère. Alors à cet instant, il aurait tout aussi bien put l’embrasser comme lui murmurer des mots plus douloureux qu’un poignard. Ah… Qu’il était bon de profiter des effets de l’alcool, de se sentir plus libre de ses paroles, de ses gestes, de ses pensées même, puisque tout allait sur le compte de son précieux alcool. Et pourtant, ce n’était que l’évidence, uniquement ce que le vampire ressentait réellement. Il fallait juste qu’une barrière tombe afin de libérer tout cela. Dommage que le whiskey ne libérait que ses pensées et pas bien plus encore ! … Oui, vous n’avez pas à avoir de doutes. Gabriel était resté de longues secondes dans la même position, ne décrochant pas son regard des yeux de chat qui lui faisaient face. L’alcool ralentissait ses pensées ? Non. En réalité, il ne savait même pas pourquoi il avait engagé un tel mouvement qui était propice à tout doute. Puis finalement, sans aucune annonce ni aucune prévention, un sourire quelque peu mutin se dessina sur les lèvres du vampire.

« Parce que tu crois réellement que notre relation peut se passer autrement que par des disputes ? Tu nous imagine toi et moi gambadant main dans la main au milieu des fleurs, vivant dans un bonheur parfait et s’attendrissant sur la petite tête blonde qu’on élèvera en parfaite harmonie ? Tss… Un rictus de dédain vint conclure cette image idyllique pour n’importe qui. Réveille-toi Lily. On vit dans un autre monde. »

Oui, cela était plutôt contraire à ce qu’avait put penser Gabriel quelques semaines plus tôt. Quelque part, il poursuivait ce bonheur où il n’y aurait aucune histoire anarchique de vampire sang pur cherchant à dominer le monde pour son égo personnel, ni de persécution des siens par les humains. Mais cela relevait plus du domaine de l’utopie, tout comme les caractères forts et montant des deux vampires.
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Lily Gray

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La nuit est bien calme, trop calme même. Et je suis bien en retard, dans la poche arrière de mon jean je sens mon portable vibré, sûrement un de mes alliés qui s’énerve car je ne suis pas à l’heure. Ou bien qui s’inquiète car je suis toujours à l’heure d’habitude, même en avance. Oui surtout quand cela concerne Gracia, mais William me retarde dans mon avancé, la vibration cesse, un instant de repos. Il faut réfléchir, encore et toujours pouvoir trouver le coup d’avance, encore un peu plus. Je pause ma tête en arrière sur le dossier du canapé, je suis épuisée et je ne peux pas me permettre de prendre maintenant mon atout se serait du gâchis. Il faut simplement attendre cinq minutes, pour pouvoir au moins la force de conduire ma moto en direction de Paris, prendre le bateau. Et contrôler aussi mes souvenirs passé, effacés. Ça par contre c’est loin d’être une tache facile, mais je dois le faire. J’essayais de me concentré, sincèrement j’étais fière de moi car je ne tremble plus, je respire encore plus calmement, oui comme je le disais avant son odeur était et est apaisante pour moi. Les images de sang disparaissent en moi, je sens même comme un relâchement dans mes muscles … je passe ma main sur mes yeux retenant une larme de couler et essayant de calmer les paroles qui sortent d’habitude quand je suis face à un miroir seule … « je suis un monstre déchainé par la vengeance ». Quoi vous trouvez cela débile que je pense ça ? Je pense qu’à ma place vous ne seriez pas fière, tel assassiner une femme et sa fille par leur mari, leur père. Jouer sur le désespoir n’est pas une bonne chose car à la fin il crée votre propre désarroi. Une fois reprise un peu, je rouvre les yeux, contente que je me sois parfaitement contrôlé. Attiré par un bruit, le murmure des pas d’un vampire.

Gabriel Rakel se déplace dans son appartement, je le regarde un moment et lève un sourcil lorsqu’il vient se placer face à moi sur ce canapé. Je sens étrangement le roussie pour moi, et à savoir qui pourrait gagner la bataille je suppose que Gabriel pourrait –j’insiste sur le pourrait- en sortir gagnant. Je coupe mon souffle, doucement observant la scène voila ce qui se passe depuis que l’on est sortie de prison tout est devenu trop ambigu, trop … compliqué car plus rien n’est question de survie. Mais de quoi est-il question alors ? Je n’en sais rien … je ne veux pas le savoir non plus cela me parait terrifiant comme réponse. Alors que je suis totalement perdu dans mes pensées, je me rends compte que son visage est là, tout prêt du mien, j’ai un petit geste de recule dût à la surprise et aussi à la noirceur de ses yeux …. J’vais me faire déchirer ! Adieu Jinette, ma fesse préférée ! Je reconnais que je ne suis pas apte à affronter Gabriel, surtout après mon fameux petit mot « je te prends pour un c*n mais bon fallait bien que tu t’en rends compte hein ! » oui là je savais parfaitement que j’allais me faire tué … j’avais tout prévu pour le paré car cette scène devait se passer après mon retour de Paris & non pas AVANT non de dieu ! Je ne respire toujours pas, je sais que si je prends ne serait-ce qu’une bouffé d’air maintenant je vais devenir une véritable droguée et il me sera plus difficile de ne pas avoir mal au cœur quand je vais partir d’ici. Déjà que la tâche est bien difficile cet imbéc*l de directeur en rajoute une couche. Id*ot, Idi*t, Idi*t !


« Parce que tu crois réellement que notre relation peut se passer autrement que par des disputes ? Tu nous imagine toi et moi gambadant main dans la main au milieu des fleurs, vivant dans un bonheur parfait et s’attendrissant sur la petite tête blonde qu’on élèvera en parfaite harmonie ? Tss… On vit dans un autre monde. »

Ah cette phrase je reste pétrifiée, paralysé une seconde. Pour finalement reculé pas violement mais juste assez pour mettre de la distance, et me mettre la main au ventre et me torde de rire. Qu’elle mauvaise blague sincèrement ! Rire me fait mal au ventre me donne le tournis au niveau du crâne, c’est un rire jaune, salace, et sadique. Je recule encore un peu et rapidement arrive à me lever en trente seconde et me trouver derrière le canapé. Rien qu’a cet effort je suis essoufflée et la douleur dans mes membres se fait intense. Mais … c’est la seule chose que je peux faire pour réfléchir encore un peu, toujours un peu plus. Je relève la tête vers Gabriel, je ne souris pas, je ne ris plus. Mon regard est simplement perdu, perdu par mon premier passé, mon deuxième et mon futur. L’avenir, le présent et le futur qui se mélangent ça ne fait jamais bon signe. Mon portable vibre encore un peu, je ne décroche pas pour autant, je vais vraiment me faire tuer ce soir moi …

« Dans notre monde cela n’existe pas Gabriel, les oiseaux, les fleurs cela c’est franchement trop vivant … pour nous les sangs pur tu ne crois pas ? » Je suis tétanisée mais en allant aider Gracia je n’ai pas le choix que de reprendre mon rang, celui d’un sang pur, d’un sang craint par beaucoup, craint par moi-même. « Mais reconnais le avant nos dispute en prison tournais gentiment, là on vient à se déclarer la mort … nous sommes tombés bien bas !Alors effectivement je ne crois pas en tout cela Gabriel, je suis bien réveillée, et effectivement je ne compte pas sur Lily/Gabriel main dans la main, ça, ça ne peut pas exister tout simplement. » l'utopie, le bonheur avec deux caractères volcanique c'est tout simplement impossible, je n'y pense pas, je ne me permet pas d'y rêver car mes ailes se brûleront et le chute sera dure, très dure.« Après tout je n'arrive même plus à percevoir l'image de Lily bras droit de Gabriel ... »
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« Dans notre monde cela n’existe pas Gabriel, les oiseaux, les fleurs cela c’est franchement trop vivant … pour nous les sangs pur tu ne crois pas ? Mais reconnais le avant nos dispute en prison tournais gentiment, là on vient à se déclarer la mort … nous sommes tombés bien bas !Alors effectivement je ne crois pas en tout cela Gabriel, je suis bien réveillée, et effectivement je ne compte pas sur Lily/Gabriel main dans la main, ça, ça ne peut pas exister tout simplement. Après tout je n'arrive même plus à percevoir l'image de Lily bras droit de Gabriel ... »

A ces mots suivit un silence de mort, alors que quelque part la voix de Lily continuait de résonner dans son esprit. Même la musique, toujours bel et bien présente, ne parvenait plus jusqu’à ses oreilles. Le vampire était du genre à chercher la petite bête, à être attaqué, mais jamais à être rarement blessé. Il n’avait aucune attache, et c’était bien cela qui le sauvait. Il était dur de trouver sa faille parce que généralement elles étaient toutes assez recouvertes pour résister aux intempéries. Mais là, il y en avait une qu’il avait laissée béante, à la vue de n’importe qui. Une faille plus proche du gouffre que de la fissure d’ailleurs. Les choses avaient été trop évidentes, trop exposées depuis bien trop longtemps. Il était temps de faire en sorte que tout cela cesse. L’impassibilité habituelle de Gabriel s’était transformée en tétanie alors que son regard ne lâchait pas la jeune femme qui n’avait pas mâché ses mots. Il n’avait pas sut quoi répondre et ne savait même pas s’il avait réellement eu l’envie de le faire. En fait, il aurait voulu lui dire que si elle souhaitait partir, la porte était grande ouverte, et que ce serait avec plaisir qu’il la laisserait s’en aller. Mais il ne savait pas comment mettre en place ses paroles ni même s’il arriverait à les formuler de sorte à ce qu’il se fasse bien comprendre, et surtout qu’il reste toujours lui-même. Mais pour l’instant il fallait ce ressaisir, et cela vint à se traduire par une reprise du verre entre ses doigts afin de vider son contenu. Ce serait le dernier verre pour ce soir : il avait perdu le gout de son intérêt. Alors il se contenta de poser le verre vide à côté de celui versé quelques secondes plus tôt à Lily, et de se diriger vers cette dernière. Dans ses gestes, il n’y avait que le nécessaire. Rien de superficiel, d’inutile. Pas de main glissée dans ses cheveux, ni de pouce cherchant encore ses cicatrices sur son visage. Il était las, vidé, alors qu’il venait enfin de trouver les paroles qu’il prononcerait à la jeune femme.

« En y réfléchissant, peut-être que "Lily" était un rôle trop bien conçu pour pouvoir réellement exister… »

Ceci dit dans une voix aussi monotone que serait celle d’un professeur enseignant un cours des moins passionnants, Gabriel détourna enfin le regard de celle qui venait de lui mettre l’équivalent d’un coup de batte de baseball, puis il se dirigea vers une pièce au fond de l’appartement : la salle de bain. Durant sa marche, il n’oublia pas de préciser : « Au fait, c’est moi qui l’ait frappé en premier. ».Bien sur, Gabriel parlait de l’altercation entre l’ange et le vampire. Pourquoi s’accusait-il alors qu’en réalité ce n’était pas le cas ? Parce qu’il n’était plus à ça prêt certainement. Et aussi parce que de toute façon elle ne l’aurait pas crut s’il avait dit l’inverse. Après tout, Josh était celui qui avait son regard innocent à chaque instant de la journée, celui qui était tout mielleux et gentil. Donc forcément, il était dur de l’imaginer dans la violence qu’elle soit physique ou mentale. Même Gabriel, s’il n’avait pas eu la preuve du coup reçu, n’y aurait jamais crut. Enfin. Il y avait d’autres choses qui l’avaient surpris ce soir, et ce ne fut malheureusement pas une bonne surprise. Alors qu’il était sur bas de la porte de la salle de bain, il se stoppa et tourna à nouveau le regard vers Lily. Il venait de réaliser quelque chose.


« Ah. Et tu as enfin eu ce que tu voulais. Félicitation de t’être enfin débarrassé de moi. »


Un rire jaune échappa au vampire qui ne put s’empêcher de penser à ce jour où Lily lui avait hurlé que Gabriel n’avait pas à intervenir dans toute cette histoire, qu’il ferait mieux de rester loin d’elle. N’était-ce pas ce même jour où Lily l’avait embrassé pour la première fois ? Comme s’il ne voulait plus y penser, le vampire referma la porte derrière lui laissant la jeune femme à elle-même dans son appartement. Qu’elle y fasse ce qu’elle voulait, la porte de la salle de bain fut rapidement fermée à clef. D’accord, cela ne l’arrêterait pas, mais ce geste offrait tout de même une pointe de réconfort. Puis il ne mit pas longtemps avant de quitter les vêtements qu’il portait et d’entrer dans sa douche. Oui, il en avait déjà pris une, mais là elle semblait indispensable, comme pour laver les événements passés. Rapidement, l’eau brulante coula, et Gabriel se sentit enfin en sécurité. C’était stupide, mais cette simple situation lui faisait dire que tant qu’il serait sous ce jet d’eau, il ne serait en aucun cas dérangé. Alors laissa enfin partir la crispation dans sa nuque et posa son front contre le carrelage encore frais de la salle de bain. Dans son esprit, la même phrase n’arrêtait pas de résonner. « Après tout je n'arrive même plus à percevoir l'image de Lily bras droit de Gabriel... ». Rares étaient les personnes auxquelles Gabriel s’accrochaient. Elles se comptaient au nombre de trois, et l’une de ces trois personnes venait de provoquer cette réaction. Cette nuit, le jeune homme réalisait enfin à quel point il comptait trop sur Lily. Elle avait été là au moment du soulèvement de la rébellion. Lorsque Gabriel avait traversé l’épreuve du feu en affrontant les gouvernements. Quand il était sur le point de tout plaquer parce qu’il ne trouvait du soutien nulle part ailleurs que chez elle. Oui, elle était celle qui avait crut en lui, et certainement la seule qui avait sut le soutenir. Et là… Il ne pouvait s’empêcher de se rappeler des mots de son père lui rappelant de ne compter que sur soi-même. Son père… Le voilà qui revenait dans ses pensées. Il avait beau le haïr, Gabriel aurait voulu savoir comment lui aurait gérer une telle situation. Ah… Non. C’est vrai. Wallace Rakel ne serait jamais arrivé à un tel niveau. Cela était enfin la preuve qu’il n’était pas comme lui. Quoi qu’en fait… Il s’y serait bien vu, là. Être aussi froid que lui. Non. En fait, non.

Sur son visage coulaient des trombes d’eau. Sur ses lèvres, un gout particulier se fit sentir. Une goutte un peu plus épaisse que de l’eau perdue parmi les trombes éjectées du pommeau de douche. Alors c’était cela « pleurer » ? Sentir son cœur mort se serrer dans une douleur incompréhensible ? Sentir sa respiration – aussi artificielle qu’elle soit – se comprimer et se bloquer, étouffant sa victime dans sa propre existence insipide ? Pourtant, le gout salé ne revint pas. Les yeux fermés, la bouche entre-ouverte à la recherche d’air, Gabriel ne comprenait pas. Ou plutôt : il ne cherchait plus à comprendre, et ne chercherait pas plus tard. A cet instant où les derniers mots de Lily furent prononcés, le Gabriel qui s’était créé depuis la rencontre avec la jeune femme était désormais perdu, loin. Il redeviendrait Gabriel Rakel, fils de Wallace et Ellen, dirigeant d’un monde libre. Et dans une telle configuration, il n’y avait de place pour rien d’autre. Aucune fioriture, aucune parole inutiles : il serait celui que l’on a toujours connu jusque là, n’ayant pour seule attache que l’académie et son projet.
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