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 “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 11 Juin - 0:54

La nuit était froide. Silencieuse. Seul le vent dans contre les fenêtres brisait ce néant sonore. Gabriel était seul, au milieu de ce qu’il semblait être un couloir vide, sans fin. Quelques ouvertures de part et d’autre apportaient un semblant de lumière, surement détourné de la lune et quelques lampadaires à l’extérieur du bâtiment. Cet endroit, il le connaissait trop bien. Beaucoup trop bien. Ces murs gris, abimés, parfois recouverts de trace de sang, il n’était pas prêt à en oublier les moindres détails et recoins. A qui appartenait le sang que l’on pouvait trouver de temps à autre ? Tout dépendait de qui disparaissait la veille, ou qui manquait à l’appel le lendemain, mais il n’était que rarement nettoyé, à moins qu’un vampire affamé passe par là, affamé, à la recherche de la moindre source pour combler son désespoir. Les pas de Gabriel résonnaient contre les murs étroits. Sa respiration était étouffée, essayant de diminuer toute perception de sa présence ici. Il avait l’habitude de traverser ces couloirs sans que personne ne remarque sa présence. Là était la clef de sa survie : passer inaperçu tout en montant une rébellion au sein même de ces murs. Il ne prononça aucun mot, n’appela personne. De toute façon personne ne lui répondrait, c’était sûr. Lorsqu’enfin il atteint la première ouverture sur sa gauche, la respiration du sang-pur se stoppa. Il reconnut l’endroit pour y avoir vécu, mangé, dormi et attendu pendant des mois, voire des années. L’endroit était rustre, ne contenant qu’une couchette misérable. Au moins la fenêtre y était grande, assez pour observer la cour extérieure en toute discrétion. C’était d’ailleurs pour cela qu’il avait choisi, et s’était battu pour cet endroit. Cependant, quelque chose y était différent : les murs étaient recouverts de sang. Le vampire baissa le regard pour vérifier son corps, non : ce n’était pas le sien. Pas cette fois. Pourtant, l’odeur, il la reconnaissait pour l’avait désiré. Oui, il ne pouvait appartenir qu’à Elle…

A cette pensée, son souffle se reteint un peu plus. Lorsqu’il voulut hurler son nom, celle à qui appartenait tout ce sang, aucun son n’échappa de sa gorge serrée. Il était paralysé, terrorisé. Où était-elle ? Morte ? Sous la contrainte d’un autre ? Alors qu’il ne cru pas que cela puisse être possible, Gabriel se tourna lentement vers la porte, comme si chacun de ses muscles refusaient de lui obéir et ne voulaient que se dérober. Alors lorsque derrière lui attendait un homme dans l’ombre, il n’eu aucune chance de s’échapper. En l’espace d’une fraction de seconde, la main de cet homme avait transpercé la cage thoracique de Gabriel  emportant tout son corps à venir heurter le mur derrière lui, et les doigts s’étaient serrés autour de son cœur. Cette douleur était indescriptible, si ce n’était que la mort, purement et simplement. Son corps se figea, incapable du moindre mouvement, de la moindre respiration, de la moindre pensée. Il était déjà mort, ou ce fut tout de moins ce que le sang-pur cru lorsque sous les doigts de son assaillant son coeur se compressait, jusqu’à ce que cette main recule, et qu’il put ressentir son aorte commencer à se déchirer lentement sous la tension, ne déclenchant qu’un hurlement de douleur et de mort…


“Alaïs !!”

Le vampire cria - hurla même - le nom de la jeune fille à travers sa chambre, sa voix résonnant contre les murs de l’appartement. Il lui fallu une seconde de plus - une seconde interminable - avant que finalement il sentit l’emprise le quitter, comme un poids qui se libérait entièrement. Assis dans son lit, tétanisé, il se laissa alors retomber en arrière, reprenant son souffle tant bien que mal tout en fixant le plafond de sa chambre. Bordel.... Dans quoi s’était-il lancé ? Une partie de lui était prêt à éliminer Alaïs sur place, une autre jubilait de comprendre la puissance de son pouvoir, et une dernière ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter pour elle. Comment pouvait-elle canaliser de telles émotions depuis toutes ces années ? Des cauchemars similaires, Gabriel en faisait souvent depuis qu’il avait quitté la prison, mais n’avait jamais autant vécu chaque moment, chaque sentiment de ce cauchemar. D’ailleurs, à ses yeux, ce qu’il venait de vivre n’était pas le fruit de son imagination, mais il venait de vivre un souvenir passé. Tout était trop réel pour avoir été rêvé. L’espace d’un instant Gabriel repensa au choix de Nathanael pour contrôler les pouvoirs de la demoiselle. Était-ce à la suite d’une expérience similaire que le sang-pur avait décidé de détruire la santé mentale d’Alaïs pour en faire une coquille vide ? Oui, Gabriel n’avait pas manqué ce moment. Cela avait fait partie du processus pour modifier la mémoire de la transformée : le sang-pur avait parcouru l’ensemble de ses souvenirs, et celui-ci l’avait particulièrement marqué. S’il n’excusait pas le choix de Nathanael, à cet instant précis il venait presque à le comprendre. Est-ce la seule solution pour aider Alaïs ? La bloquer de tous sentiments afin qu’elle puisse se maitriser ? Non. Jamais il ne pourrait s’y résoudre, il devait y avoir un meilleur moyen.

Un vacarme de l’autre côté de l’appartement vint tirer Gabriel de ses hésitations. Dans un sursaut il se leva du lit, ignorant totalement qu’il était littéralement trempé de sueur.. Avec une violence similaire à sa précipitation, il attrapa et ouvrit en grand la porte de sa chambre, traversa le séjour d’un pas lourd, et poussa la porte de la chambre d’Alaïs qui vint cogner dans la commode placée derrière. Elle n’eut pas la chance de rebondir sur lui que le sang-pur était déjà au milieu de la chambre, cherchant du regard la jeune blonde, qu’il trouva recroquevillée dans un coin de la pièce. La terreur se lisait sur son visage. La même terreur que Gabriel avait lu dans ses yeux le soir où il l’avait transformé. Ce sentiment de rage ressenti précédemment - provoqué par Alaïs - s’était éteint en un claquement de doigt à la vision de la demoiselle. Tout ce qu’il put faire était de lâcher un large soupire et s’appuyer contre le bois du lit, comme s’il lui était enfin possible de respirer.


“Alaïs… Est-ce que ça va ?”
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 11 Juin - 0:59

Ma plus grande angoisse après l’impression de vivre un cauchemar ? C’est de rêver que je me réveille de celui-ci, alors que je suis encore pleinement plongée dedans. A cet instant, toute perception de rêve ou réalité se perd, et il est impossible de faire la différence. Et si j’étais encore en train de rêver ? A moins que cette vision d’horreur est en vérité bien réelle ? Là, maintenant, je ne sais pas où je suis. Dans un lit, perdue au milieu de l’Irlande ? De retour en France auprès d’inconnus ? Ou dans cet endroit glauque et froid dans lequel je ne perçois qu’horreur et damnation ? Je ne vois pas à quoi il ressemble, tout est noir devant moi. Je ne suis que sentiments, peurs, angoisses, horreurs, douleurs… Je les vis, tous accumulés, sans comprendre d’où ils viennent et pourquoi je ne peux pas les arrêter. J’ai peur. Tout est noir autour de moi, et j’ai le sentiment qu’appeler à l’aide sera inutile : personne ne peut m’entendre. Je suis seule. Non. Il est là pour moi. Pour me tuer. Je suis en train de mourir… Pourquoi ? Je ne veux pas mourir. Pas maintenant. Je n’ai rien fait pour mériter de mourir. Je sens mon coeur s’arrêter et se détacher, la peur de mourir, de tout perdre…

“Alaïs !!”

La voix de mon sang-pur résonne à travers l’appartement et me réveille dans un sursaut qui me paralyse. Pourtant, je ne parviens pas à le quitter, tous ses sentiments et angoisses restent là, en suspens, bloqués sur lui et moi. Mon corps est crispé, paralysé comme lors d’une de ces terreurs nocturnes que certains peuvent vivre. J’ai peur que si je lâche toute cette bulle que j’ai créée et amplifiée, tout va me retomber dessus. Que tous ce que je ressens sera encore pire. Alors tout reste en suspens pendant encore une seconde, et finalement j’expire - ne remarquant que maintenant que mon souffle était coupé depuis une durée que je ne pouvais définir. C’est aussi le moment où je remarque que mes yeux sont en larmes, à moins que cela soit le résultat d’avoir relâcher l’emprise que j’avais sur Gabriel. J’ai vécu tout ce qu’il venait de vivre, et ces sentiments ne me quittaient pas. Je me sens prisonnière, menacée par moi-même. Je ne veux plus jamais revivre cela, alors que ce ‘don’ comme l’appelle Gabriel est une part de moi. Je ne comprends pas tout ce qu’il s’est passé, mais je suis sure d’une chose : c’est que je n’ai pas que ressenti le cauchemar du sang-pur, mais je l’ai nourri et animé. Quel genre de monstre suis-je ?

Dans un nouveau sursaut, le souvenir de sentir le cœur de Gabriel être arraché me traverse comme si l’on venait de tenter d’arracher le mien. Un cri étouffé m’échappe alors que je tombe du lit que l’on m’a installé à la hâte la veille, cognant dans la table de chevet, le tout dans un vacarme qui a sûrement dû alarmer la moitié de l’académie (si ce n’était pas déjà le cas par le hurlement de Gabriel), et alors que j’entends la porte de la chambre du sang-pur s’ouvrir et ses pas s’approcher, je me précipite dans un coin de la chambre, cachée par la commode, prostrée, espérant qu’il ne me voit pas. Lorsque la porte de ma chambre bombarde le meuble à côté de moi, je retiens un cri de peur, mais ne retiens pas mes larmes. Je vais mourir, je le sais. Je le sens. Je ressens toute sa colère et son inquiétude, sans savoir vers quoi ou qui ils sont orientés. Mais au vu de la situation, je ne peux qu’estimer que je suis la raison de sa colère. Après tout, personne ne menace ou n’attaque Gabriel Rakel sans en payer le prix, et encore moins une gamine transformée quelques semaines plus tôt…


“Alaïs… Est-ce que ça va ?-”
“-Ne me tue pas, s’il te plait…”

Je ne réfléchis même pas à sa question, mon cerveau ne fait qu’immédiatement sortir les premiers mots qui lui viennent à l’esprit sans même réfléchir. Je ne peux pas m’empêcher de pleurer, surtout que je ne comprends pas ce qu’il se passe. Je peux lire la colère en lui. Voir même de la rage. Je peux l’animer même, mais je ne comprends rien. Je ne suis qu’une blonde, écervelée, qui a découvert le feu sans le vouloir.

“J’ai pas fait exprès, je te jure ! Promis je recommencerais plus !”

Mon état de panique est tel que je ne réfléchis plus au sens logique ou non de ma phrase. En effet, en quelques secondes je lui promets que je ne maitrise rien, mais aussi qu’il n’avait pas à s’inquiéter de moi. Je suis vraiment débile. Il n’y avait rien d’étonnant que mon père me détestait. Je suis détestable. Je ne comprends même pas pourquoi Gabriel m’a transformé. Pourquoi il m’héberge. Pourquoi il me fait confiance… Oui : si j’avais réussi à amplifier les émotions de Gabriel, j’arrivais clairement à amplifier les miennes aussi. Je m’étais noyée moi-même dans ma spirale sans fin. Je poussais avec mes pieds nus sur le parquet pour m’enfoncer encore plus dans le recoin, espérant qu’à un moment le mur viendrait à m’avaler, ou tout simplement que Gabriel décide de mettre fin à mes souffrances.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 11 Juin - 23:19

Lorsque son regard se posa sur Alaïs, Gabriel prit pleinement conscience de l’état - pour le peu déplorable - dans lequel elle était. Sa question avait été stupide – alors il n’en attendait pas moins pour la réponse. Hey, tu pleures, ça va ? … Logique. Pour la défense du vampire, l’ensemble de son cerveau, esprit et corps semblait avoir du mal à redémarrer après l’étrange et effrayante expérience qu’il avait vécu quelques minutes plus tôt.

“Ne me tue pas, s’il te plait. J’ai pas fait exprès, je te jure ! Promis je recommencerais plus !”

Gabriel bloqua entièrement. S’il s’attendait à une réponse aussi stupide que sa question, il ne pensait pas que la réaction d’Alaïs serait AUSSI stupide. Allait-il la tuer ? Evidemment que non, et d’ailleurs une partie de lui savait désormais que, le jour où la mort d’Alaïs viendrait (et si elle était provoquée par Gabriel), il ne serait pas possible pour Alaïs de réagir. La preuve en avait été le soir où il l’avait transformé : elle était restée paralysée, muette, aucun mot ou son ne pouvant lui échapper. Donc non, là, maintenant il ne faisait pas si peur que ça. Cependant, il n’avait aucun doute sur le fait que si elle venait de vivre la même expérience que lui, elle pourrait être traumatisée pour un petit moment. Ce cauchemar, Gabriel les faisait de temps à autre. Les souvenirs de la prison n’étaient pas les plus appréciables, alors ils pouvaient parfois revenir. En l’occurence, ce cauchemar était plus facilement susceptible de ressurgir lorsqu’il était dans une période de stress un peu plus importante. Le directeur était-il spécialement stressé ces derniers temps ? Etonnamment non, pas mental en tout cas. Sa relation avec Lily ne pouvait être au mieux, et il attendait d’ailleurs avec impatience leur prochaine rencontre. Pourquoi ne pas se voir tous les jours ? Gabriel lui avait demandé quelques jours pour régler quelques problèmes de son côté, prétextant des affaires avec le Consei, sans mentionner Alaïs - qui était le fameux problème. Il s’agissait plutôt d’un stress physique, dû au sevrage de l’alcool. Deux semaines sous alcool forts et la folie d’Ellen, le contre-coup était rude même pour le sang-pur. Pas de gueule de bois, ni de mal de tête à avaler une boite d'ibuprofène à chaque repas, juste un organisme en manque depuis 3 jours. C’était d’ailleurs avec encore un peu de whisky dans le sang que Gabriel avait pris la décision d’amener Alaïs et l'avait annoncé à James, lors du retour à l'Académie. Il avait récupéré dans un des appartements vidés par un professeur qui s’était enfuit à l’annonce de la guerre un vieux lit, une table de chevet ainsi qu’une commode. Il équiperait la chambre correctement une fois la demoiselle présente (ce qu’elle avait commencé à faire dès le jour de son arrivée).

Voyant Alaïs tenter de s’enfuir dans le mur – pensait-elle vraiment que cela puisse être efficace ? – Gabriel glissa le long du bois du lit pour s’assoir au sol, face à elle, le tout dans un soupire. Comment allait-il se sortir de cette situation ? Mais surtout, pourquoi avait-il accepté de se mettre dans ces galères ? A croire que le vampire était maso. OK, peut-être un peu, mais a ce niveau là il devait avoir un problème mental. Que ce soit la révolution, l’Académie, la guerre et maintenant Alaïs… Pourquoi ne faisait-il pas comme tous autres vampires : profiter de sa fortune, la faire grandir, et vivre paisiblement en goutant à toutes les saveurs de ce monde ? Non, il avait préféré risquer sa vie, sa réputation, sa fortune et sa santé mentale. Mais pour lui le combat en valait clairement la chandelle.

Observant la jeune blonde, le vampire passa une main le long de sa joue, oubliant qu’il s’était rendu chez le barbier entre-temps pour raser sa barbe de deux semaines, ne laissant qu’une repousse équivalent à quelques jours, et décida alors de remonter la main dans ses cheveux (ayant également profité d’une coupe pour se rafraichir). Ses tempes étaient encore humides, laissant quelques cheveux collés à sa peau. Il enroula quelques mèches autour de ses doigts afin de remettre le tout en place, et tenta de mettre de côté les ressentiments qui l’animaient encore, pour tenter d’esquisser un sourire en s’adressant a la demoiselle.


“Hey… Tout va bien, OK ?” Gabriel hésita un instant, puis lança doucement à Alaïs : “Viens là, ne t’inquiète pas.”

Oui, Gabriel était surement la personne la moins à l’aise avec d’autres êtres vivants, alors on excuserait sa non facilité à rassurer la demoiselle, et sa tendance à avoir l’impression d’approcher un animal sauvage…
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMer 12 Juin - 20:35

Il ne réagit pas à mes promesses. Je suis foutu. Cependant, lorsque je le vois s’assoir face à moi, je suis surprise et ne comprends pas. Ai-je épuisé Gabriel au point qu’il ne puisse plus tenir debout ? Non, il ne fallait pas abuser non plus. Je suis loin d’en avoir les capacités.

“Hey… Tout va bien, OK ? Viens là, ne t’inquiète pas.”

Je ne pouvais m’empêcher d’hésiter et d’être terrorisée par cet homme. Je reconnais en lui la puissance du sang-pur, et on me l’a toujours présenté comme ayant un tempérament sanguin, et qu’il n’hésitera jamais à me tuer. Lui ne me l’a jamais dit, mais je le ressens, comme une crainte qui ne pourra jamais me quitter, comme si cela était déjà arrivé. Ce qui est - techniquement - vrai, mais les circonstances étaient différentes : la nuit de ma transformation il m’avait tué pour me faire renaitre. Je n’avais pas une menace pour lui, juste une gamine blonde. Alors que maintenant, il semble comprendre l’étendu de qui je suis, chose que moi-même je ne connais pas.

Je ne sais pas comment, mais mes larmes commencent à s’arrêter, et je retrouve un brin de raison et observe le visage de Gabriel. Il s’agit peut-être de la première fois que je le vois aussi serein et calme, ce qui dans mon esprit clashe complètement avec ce que je viens de lui faire vivre. Je sais que je ne suis pas celle qui a implanté dans son esprit les images qu’il a vécu, mais il y a une différence entre un simple cauchemar, et confondre entre rêve et réalité. Je sais et sens qu’il n’est pas près d’oublier ce qu’il a vécu, et moi non plus. Comment quelqu’un peut-il ne serait-ce que considérer la sensation que d’avoir son cœur arraché ?  Est-ce que cela lui est déjà arrivé dans le passé ? Je peux encore sentir l’aorte qui se déchire, le craquement des os lorsque la main a transpercé sa cage thoracique… Dans un coup de pied contre le sol, je me bloque encore plus dans le coin, quand quelque chose en moi se change. L’atmosphère a évolué en une fraction de seconde sans que je ne puisse l’expliquer, et je me décide enfin à m’approcher de lui, me penchant en avant pour m’accroupir et m’avancer vers le sang-pur. Lorsqu’enfin je suis à quelques centimètres de lui, j’attends ma sentence et est prête à l’accepter. Après tout, mon sang-pur a droit de vie et de mort sur moi. Il ne me l’a jamais dit, mais je le sens, comme si cela était inscrit en moi. Il a fait de moi un vampire, et a le droit de choisir de mettre fin à cette vie.

En réalité, l’instant devient tout autre. Il n’a pas besoin de me toucher physiquement, seule son aura m’apaise. Je ne veux pas la quitter, car sans un effort elle calme l’ensemble de mes pensées noires, et détend l’ensemble de mes muscles, qui ne me retiennent plus. En un instant, je m’effondre littéralement sur Gabriel, endormie.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMer 12 Juin - 20:39

Gabriel vint à se demander si Alaïs viendrait à lui. Si une partie de lui était inquiet, l’autre n’essaya que de se concentrer sur comment maintenir un semblant de calme. Et puis - comme une évidence - la solution lui traversa l’esprit. Le sang-pur n’utilisait que rarement sa capacité, surtout parce qu’il n’en avait pas forcément besoin. La dernière fois qu’il l’avait utilisé avait été sur Lily, dans l’appartement de Josh alors qu’elle était en pleine crise. Alors il chercha au plus profond de lui le calme et l’apaisement - ce qui lui permit également de se calmer - et chercha à transmettre ce même sentiment à la jeune vampire. Cette dernière, si elle hésita dans un premier temps, (Gabriel en vint à se demander si elle se souvenait de la terreur qu’elle avait vécu la nuit de sa transformation), elle s’approcha enfin de lui. Assez pour que son aura puisse enfin l’envelopper. Alors qu’il était sur le point de lui sourire et lui demander si elle était calmée, il ne put qu’assister à la suite : les yeux d’Alaïs se fermant, et son corps tombant en avant sur lui. Elle s’était endormie, et ne semblait pas prête à se réveiller.

“… Bollocks…”

Gabriel laissa tomber sa tête en arrière, retombant sur le matelas du lit. Il ne put empêcher un soupir long, en se demandant dans quelle galère il s’était mis. Mais également, il comprenait pourquoi Nathanael tenait tant à récupérer Alaïs. Oui, il lui était impossible de concevoir que cet être horrible puisse être capable du moindre sentiment positif. Alors la seule explication qui lui était possible d’accepter était que le plus âgé des sangs-purs n’était intéressé que par le pouvoir aux possibilités destructrices de la demoiselle. D’ailleurs, une question lui traversa l’esprit : était-il possible qu’Alaïs était là, dans cette cabane, ces deux jours de captivité et de torture par Nathanael ? Car le vécu de ces situations était étrangement similaire.

Epuisé par le cauchemar démesuré qu’Alaïs lui avait fait vivre, Gabriel vint à s’endormir dans la position définie par les événements : La tête et les bras d’Alaïs reposaient sur ses jambes, tandis qu’une main du sang-pur était placée sur le dos de la jeune vampire, comme pour maintenir l’efficacité de son aura. Sa tête reposait contre le côté du lit, il serait certain qu’il se réveillerait avec un torticolis. Ce n’est qu’après quelques courtes heures qu’il vint à se réveiller une première fois, principalement tiré de Morphée par ses muscles meurtris par la position absolument pas adaptée à un sommeil réparateur. Alaïs, elle dormait paisiblement. L’aura du sang-pur s’était progressivement éteinte avec son sommeil, donc il était raisonnable de penser qu’elle ne se réveillerait pas aussi facilement s’il venait à bouger. Le vampire se pencha alors en avant, tirant sur ses muscles complètement endoloris, réfrénant un gémissement provoqué par la douleur. La tête blonde lâcha ce qui semblait être un mi-gémissement mi-ronflement, ce qui mit en alerte Gabriel, mais non : elle dormait toujours. Si Gabriel était épuisé par ce qu’il avait vécu plus tôt dans la nuit, il n’osait pas imaginer l’état d’épuisement dans lequel Alaïs devait se trouver. Dans une délicatesse aussi difficile que périlleuse, le sang-pur attrapa le corps léger de l’endormie et se releva pour la déposer dans son lit. Il la recouvra de sa couette lama (au vu de ce qu’avait commandé la demoiselle ces deux derniers jours avait décidé de ne pas commencer à se poser des questions sur ses goûts extravertis) et quitta silencieusement la chambre, laissant la porte grande ouverte. Le programme pour le reste de la nuit ? Gabriel s’affala dans le canapé - endroit confortable le plus proche. Oui, les prochains jours, voire même semaines ou même mois, s’annonceraient difficiles puisque beaucoup de travail serait nécessaire pour que les deux comprennent comment le don d’Alaïs fonctionnait, et qu’ils apprennent à le maitriser. L’avantage ? C’est que visiblement celui du sang-pur semblait efficace pour la contenir. En attendant, Gabriel s’effondra en quelques secondes dans les bras de Morphée, et ne se réveilla qu’au petit matin quand le soleil perça à travers les rideaux du séjour…
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyVen 14 Juin - 0:01

“Hey! T’es toujours en vie ? T’as intérêt, parce qu’on n’a pas envie d’expliquer au patron comment tu es morte sous notre surveillance hein ?”

J’ouvre un oeil, puis un deuxième. Je ne suis pas certaine depuis combien de temps je dors, surtout parce que dans la pièce dans laquelle je vis depuis plusieurs mois est vide, sans horloge, sans TV, sans rien. Juste un lit, une table et deux chaises. Pourquoi deux ? Je n’ai toujours pas compris, surtout que l’on vient rarement me rendre visite. Enfin non, c’est faux. Disons plutôt que le seul qui vient me rendre visite ne s’assoit jamais sur l’une de ces chaises, mais est toujours collé à la fenêtre, comme s’il surveillait l’horizon.

“Alaïs !?”

Je finis par grogner et me relever, en répondant un “Quoi ?!" aussi sec que le ton que mes gardiens prennent pour me parler. Je sais que je suis insupportable, mais en même temps ils pourraient être sympas avec moi : j’apprends encore à être un vampire ! Puis j’entends deux bruits sourds contre le mur, comme si deux masses avaient rencontrés la cloison dans une certaine violence, puis des pas qui s’éloignent aussi rapidement que possible, lorsque la porte s’ouvre enfin. Elle n’avait jamais été fermée à clef, et pourtant je ne m’étais jamais aventuré à l’ouvrir, trop effrayée par ce qui pouvait m’attendre dehors. Lorsque ma visite entra dans ce qui me servait de chambre, je souris doucement car je sais que je vais enfin avoir un peu de conversation et de divertissement, mais également que mon repas m’attend. Règle numéro 1 ? Ne pas se laisser tenter par ses pulsions, et apprendre à se régulariser. Alors depuis plusieurs semaines, comme une enfant, j’apprends à manger à certaines heures seulement. Les premiers jours furent durs, et pourtant aujourd’hui - si mon estomac criait famine - je ne me jetais pas sur celui qui venait de pénétrer dans ma chambre. Qui était-il ? Personne d’autre que Gabriel Rakel, le sang pur qui m’avait transformé.

“Tu excuseras les deux débiles de l’entrée, les démons n’ont jamais été des plus intelligents de notre monde.”

Je rigole doucement à sa phrase, ignorant totalement son agacement que je peux partager, et le vois poser sur la table un sac vide plutôt large, peut-être même assez grand pour mettre mon cadavre. Je ne suis pas très grande, fine, donc oui : je pourrais facilement entrer dans ce sac. Donc ça y est, Gabriel en avait marre de moi ? Le peu de personnes qui acceptaient de me parler me racontaient tous qu’il était très sanguin et ne comprenaient pas ce qu’il faisait avec moi, et que j’allais certainement rapidement mourir.

“Est-ce que ce sera assez grand pour mettre tes affaires ?” Devant mon hésitation, il complète. “Je pense que tu dois en avoir marre de cette pièce, non ? Tu retournes à l’Académie avec moi, ce sera plus simple ainsi.”

Je souris encore plus de cette nouvelle. Même si son ton n’avait rien d’enthousiaste - l’était-il seulement une fois dans sa vie ? - j’étais ravie de cette annonce. J’attrape alors rapidement mes quelques vêtements, livres, et autres affaires qui trainaient un peu partout, et les jetais sans ménagement dans le sac. Hum… Peut-être qu’en fait le sac deviendrait rapidement trop petit si je ne prenais pas le soin de ranger les choses correctement, mais je suis trop pressée, je veux partir d’ici pour de bon.

“Vous n’avez aucune idée à quel point cette chambre me sort par les yeux Monsieur Rakel !”

Je rigole, mais m’empresse de finir de fourrer mes affaires dans le sac. Il n’y a pas grand-chose, mais assez pour que cela me prenne quelques minutes, vérifiant minutieusement que je n’oublie rien : il est hors de question que je revienne ici. Jamais. Lorsque je ferme le sac, je jette un dernier coup d’œil autour de moi, satisfaite de voir que je n’oublie rien et surtout satisfaite de quitter cette chambre lugubre. Je sais, “on sait ce que l’on quitte mais pas ce que l’on va trouver”. Mais je suis certaine que tout peut être mieux qu’ici. Que ce soit cette chambre dépressive ou ces gardes qui me détestent, je suis ravie de laisser tout cela derrière moi.

“Allez, on y va !”

Visiblement, la patience et Gabriel faisaient au moins deux ! Il attrape mon sac et pars déjà avec. J’hésite un instant, puis le suis en dehors de la chambre. Sur le trajet jusqu’à l’extérieur tous me regardent de travers, mais je m’en fiche : aujourd’hui est le dernier jour où je vois leurs têtes. Ou tout du moins je l’espère. Une fois dehors, je le vois s'approcher d'une décapotable et jeter mon sac dans ce qui semble être un coffre miniature. Du peu que je connaissais jusqu’à présent du directeur je n’étais pas étonné de le voir conduire une telle voiture, mais je ne m’étais jamais posé la question de savoir comment on pouvait stocker quoi que ce soit dans cette petite voiture deux places. Donc lorsque le métal à l’arrière fut ouvert pour y accueillir mon sac, cela semblait presque… Ridicule ! Sans un mot il m’ouvre la portière côté passager, et sans attendre que je m’installe, il s’était déjà assis côté conducteur et avait fait rugir le moteur. Je me dépêche donc de m’installer, boucler ma ceinture, et je jette un coup d’oeil sur ma droite, souriante, comme donner le signal à mon chauffeur que je suis prête, ce qui nous emmena sur les routes jusqu’à l’Académie. Le trajet était silencieux, si ce n’était pour le bruit du moteur et du vent. Pas de musique, pas de mots prononcés. On aurait pu s’ennuyer, clairement, mais étonnamment je ne suis pas celle qui rompt le silence.

“Tu vas vivre chez moi pendant quelques temps. Je ne peux pas te garantir que tu pourras sortir beaucoup plus souvent (un rictus lui échappe à cet instant en repensant surement au fait que je n’étais pas sortie depuis des mois), enfin tu seras quand même plus libre qu'au QG.”

Je ne sais pas si c’est parce qu’il est concentré sur sa conduite quelque peu sportive ou parce qu’il m’évite, mais il ne me regarde pas même une fois. Il laisse planer un silence et va pour reprendre la parole quand je l’interromps d’un simple “Merci !”, lancé de manière naturelle mais totalement inattendue tant pour lui que moi. D’ailleurs il était tellement surpris qu’il me regarda enfin, avant de rapidement se concentrer à nouveau sur la route. Un nouveau rictus lui échappe, et je vois qu’il hésite à sortir ses prochaines paroles. Je ne comprends pas forcément leur signification, d’autant que l’aura de Gabriel se noirci à ce moment et je peux ressentir une certaine culpabilité, mais elles me conviennent tout de même pour aujourd’hui.

“Tu ne méritais pas de mourir ce soir-là, Alaïs.”

Je ne me souviens de cette soirée que ce que l’on m’a raconté, et je n’ai pas envie de le revivre, donc je ne fais que me renfoncer dans mon siège et observer le paysage sur le côté, lorsque je suis une nouvelle fois tirée par les paroles du vampire.

“Ah, et appelle moi Gabriel. Et arrête de me vouvoyer. Sauf dans le cadre de l’Académie évidemment. Mais sinon à la maison ou ailleurs, Gabriel suffira.”

Lorsque je tourne la tête vers lui, je suis surprise de le voir aussi sérieux que d’habitude, et en même temps il est égal à lui-même, donc je n’ai pas à être surprise. Je sens qu’il n’attend pas de réponse de ma part, alors je me contente d’un hochement de la tête accompagné d’un “mh” pour acquiescer.

***

Je me réveille dans mon lit, étonnamment confortablement installée au vu de l’ancienneté du meuble et du matelas. Je n’ai pas envie de quitter cet endroit, cette montagne de plumes qui composent la couette si confortable qui me recouvre, mais je sens que mon esprit demande à en sortir. Quelque chose ne va pas. Quelque chose n’allait pas à propos de cette nuit. D’ailleurs, il ne me faut que quelques secondes pour me remémorer ce qui a dû ne durer que quinze minutes sur l’ensemble de la nuit, mais pourrait avoir des répercussions dramatiques sur mon futur. D’ailleurs, je ne vois qu’une seule option : retour a la case départ, dans la chambre délabrée dont Gabriel m’a libéré quelques jours plus tôt (enfin, il est également celui qui m’y avait enfermé). Je ne veux pas y retourner. Jamais. Je sers un peu plus la couette duveteuse contre moi, profitant de la chaleur et du réconfort qu’elle m’apporte. Mes yeux restant ouverts, ils se portent sur le motif du tissu qui me fait sourire et m’amuse : des lamas. Je ne saurais pas expliquer pourquoi ce simple bout de tissu peut autant me remonter le moral. Que ce soit ses dessin colorés de l’animal, ou les visages de celui-ci souriant et heureux… Cette simple housse de couette me remplit d’une émotion positive, et c’est tout ce qui m’importe.

Lorsque je me redresse, la couette retombe au niveau de ma taille, provoquant un frisson dans le dos, le vent s’engouffrant entre ma peau et le débardeur qui me sert de pyjama. Mon regard se porte automatiquement sur la porte, restée ouverte en grand. Si Gabriel avait instauré une politique de ne jamais fermer aucune porte, à moins qu’il le décide lui-même, je suis surprise de la trouver ainsi, puisqu’il apprécie tout de même un brin d’intimité. Mes oreilles perçoivent au loin, dans le salon qui commence à se baigner de lumière, des bruits de frottement, et reconnais tout de suite qu’il s’agit de Gabriel. A-t-il dormi sur le canapé ? Ou était-il déjà en train de travailler sur ces tâches qui lui incombait en tant que directeur ? Je me décide enfin à repousser entièrement la couette à mes pieds, et descendre du lit qui craque devant la libération de mon poids pourtant léger. Heureusement, je n’aurais plus à vivre longtemps avec ce meuble vétuste : mon nouveau lit devrait être bientôt livré, a moins que le sang-pur ne décide de mettre un terme à ma vie après cette nuit… Particulière !

Arrivée à l’encadrement de la porte, je constate directement que Gabriel est bien endormi. Je ne vois qu’un pied dépasser de l’extrémité du canapé en cuir, mais ne peut qu’imaginer qu’il doit dormir, et cela ne m’étonne guère : si j’ai encore maintenant quelques souvenirs de mon pouvoir en tant qu’humaine, il m’est inconcevable d’imaginer à quel point celui-ci s’est amplifié lorsque je suis devenu vampire. Je traverse le salon, longeant le canapé, en faisant attention à chacun de mes pas pour éviter de réveiller, une nouvelle fois, le sang-pur. Je l’entends respirer un peu plus fortement lorsque je passe à coté de lui, mais rien de plus. Une fois dans la cuisine ouverte sur l’ensemble de la pièce à vivre, mon premier réflex est d’ouvrir le frigo et attraper une des bouteilles de sang, puis deux grands verres dans le placard. Je remplis un premier, que je bois d’une traite. Si cela m’avait pris du temps pour m’adapter au gout riche en fer du breuvage, je pouvais désormais m’en délecter. Cela me semblait presque naturel maintenant. Je sais également que les réserves de Gabriel sont de qualité, garantissant le meilleur gout et apport, donc cela devait aider encore plus. Alors je n’hésite pas et me verse un second verre que je bus tout aussi rapidement. Je sens le breuvage me renforcer, m’aider à me réveiller entièrement. Je sens même ma bonne humeur revenir, ce qui – en soit – ne fait pas grand sens car je sais que le pire est à venir : j’entends le sang-pur qui se réveille. Alors comme pour préparer le terrain, je me verse un troisième verre, et rempli également celui qui était vide, le laissant au coin du plan de travail pour Gabriel. Peut-être que cette attention sera suffisante pour l’amadouer…
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptySam 15 Juin - 17:30

Lorsque le soleil perça à travers les rideaux au matin – il devait être environ 7:30 au vu de la position du soleil - il ne fallut pas longtemps au vampire pour se réveiller, tiré de son sommeil par des bruits de pas dans son dos. La demoiselle n’habitait dans son appartement que depuis deux jours, mais il avait déjà enregistré le bruit de ses pas sur le parquet ancien de l’appartement. Si Gabriel avait enregistré ce bruit, Alaïs, elle, avait enregistré les planches du parquet qui grinçaient, et les avait soigneusement évités. A moins que ce soit son poids plume qui fut si léger que les planches n’avaient pas à grincer ? Ce n’est que lorsqu’il entendu la porte du frigo s’ouvrir et les bouteilles en verre dans la porte tinter entre elle que le vampire s’accorda enfin à tenter de se lever, ce qui se solda par un échec pur et dur, puisqu’il ne parvint qu’a se retourner sur le canapé pour prolonger son sommeil de quelques minutes. Il était physiquement épuisé. Littéralement. La raison était totalement idiote : il était en manque d’alcool, et son corps lui faisait payer ces deux semaines d’abus, et son expérience de la nuit n’avait pas arrangé les choses. Après quelques courtes minutes, Gabriel fut cependant attiré par une odeur familière qui lui fit ouvrir un œil, s’ajustant aux premiers rayons de soleil dans l’appartement, puis un deuxième. Il n’eut pas besoin de relever la tête vers la cuisine pour savoir qu’Alaïs s’y trouvait, le bruit des verres se remplissant étant suffisant. Après une inspiration motivatrice, Gabriel finit enfin par se lever, réveillant l’ensemble de ses muscles engourdis, et d’instinct, il se dirigea vers la cuisine, attrapant silencieusement le verre qui avait versé à son attention, et le but d’une traite. Oui : le premier verre de sang du jour était le meilleur. Il ne fit aucun commentaire quant au fait que la demoiselle s’était servi sans son accord, car cela signifiait qu’elle prenant en autonomie. Le premier jour Alaïs avait cru nécessaire de demander sa permission pour absolument tout, ce qui avait eu pour effet de rapidement exaspérer le sang-pur. Sans un mot, Alaïs rempli a nouveau le verre – finissant par la même occasion la bouteille fraichement entamée – et se contenta de placer le récipient vidé dans l’évier, tout en continuant à siroter son verre. Oui, vu la quantité que pouvait contenir la bouteille, elle pouvait bien siroter ce dernier verre. Elle était peut-être autonome, mais avait encore quelques limites supplémentaires à développer ne serait-ce que sur la quantité ingérée. Le second verre qu’elle lui avait servi, Gabriel ne le but pas directement, se contentant d’observer la demoiselle.

“Ça va mieux ?”

Elle n’osa pas répondre, se contentant de garder son verre proche de ses lèvres, et lancer un regard au sang-pur digne d’un animal battu. Gabriel lâcha un soupire, qui était plus une preuve de sa fatigue plutôt que de son mécontentement, et se pencha pour s’accouder sur le comptoir, et placer son visage dans ses main. Il allait partir dans ses pensées lorsqu’enfin la voix de la demoiselle se fit entendre.

“Est-ce que tu vas te débarrasser de moi ?”

Surpris, Gabriel releva le visage vers la demoiselle qui avait lâché cette phrase comme une bombe. Etait-ce donc ce que sa vie était devenu ? Le supplier au quotidien de ne pas le tuer ? Est-ce que tous sangs-purs vivaient cette relation au quotidien avec leurs engendrés ? Ou peut-être que Gabriel était ce cas exceptionnel de personne asociale où l’on ne s’attend pas à un moindre geste positif de sa part. Après un nouveau soupire, il se redressa et, ne lâchant pas du regard Alaïs, le répondit enfin.

“Non. Par contre il va falloir que tu apprenne à bloquer ton don pendant ton sommeil, les cauchemars sont choses récurrentes ici.”

La demoiselle resta silencieuse, mais elle ne brisa pas le contact de leurs regards. Il n’y avait pas du défi chez l’un ou l’autre, mais il était clair pour Gabriel que les prochains jours seraient complètement incertains. Finalement, le téléphone du sang-pur sonna, brisant le silence qui s’était installé. Il s’agissait d’un SMS de James rappelant au dirigeant de prendre des forces pour leur entrainement du genre. Kss… Le démon y prenait vraiment trop de plaisir. Aujourd’hui ferait le troisième entrainement, mais soyons honnête : il était ressorti complètement courbaturé des deux premières séances et n’attendait pas avec impatience la suivante ! Heureusement le sang aidait à soigner les muscles et les douleurs ne restaient pas, mais tout de même : James ne lui faisait aucun cadeau. Reposant le téléphone sur le comptoir, Gabriel but une gorgée de son verre avant d’annoncer à Alaïs :

“Je vais m’entrainer, je devrais être de retour dans quelques heures. Ne quitte pas l’appartement.”

Puis il finit son verre intégralement et le déposa dans l’évier avant de se diriger vers sa chambre. Son annonce, il l’avait fait exactement la même a veille à la demoiselle. Pour l’instant le risque qu’elle croise un autre élève était trop important, mais également qu’elle s’aventure trop loin des bâtiments et soit repérée par Nathanael. Les sorties de la demoiselle arriveraient au moment voulu. Il n’était juste pas maintenant. Rapidement, Gabriel se changea pour enfiler un survêtement de sport et un t-shirt, et noua ses baskets aux pieds. Allant attraper son sweat noir, il réalisa qu’il n’était plus là, ce qui provoqua un instant d’hésitation avant de se rappeler qu’il était désormais en possession de Lily. Cette idée décrocha un sourire au vampire qui naturellement attrapa un sweat gris anthracite qu’il enfila, mais oui l’idée que Lily avait au quotidien un de ses vêtements n’était absolument pas pour lui déplaire. En quelques minutes, Gabriel sortait de sa chambre, et atteignit la porte d’entrée après avoir enjambé les nombreux cartons qui parsemaient le sol. Il fallait vraiment qu’il prenne le temps de repenser la nouvelle configuration de l’appartement, et trouve une nouvelle place à tous ses livres, dossiers et autres.
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Alaïs S. DeLacour

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyDim 16 Juin - 1:58

C’est en silence que Gabriel se lève du canapé et me rejoint dans la cuisine. Il attrape le verre que je lui ai servi et le boit en une fois, ce qui me fait intérieur sourire. Je ne pense pas avoir gagné de suite son pardon pour cette nuit, mais j’ai bon espoir d’être en bonne voie. Pour continuer sur cette même lancée, je décide alors de vider le reste de la bouteille de sang dans son verre, et da dépose une fois vide dans l’évier. J’attrape ensuite mon verre et m’appuie contre le comptoir pour siroter le reste du sang que je me suis servi tout en observant le sang-pur. Les traits de son visage étaient tirés, et je me rends compte que cela pourrait bien impacter le reste de notre journée, alors je reste silencieuse. Je ne veux pas attirer sa colère.

“Ça va mieux?”

Je ne m’attendais pas à sa question, et je ne sais surtout pas quoi répondre. Oui, je vais mieux car je ne suis plus dans ton rêve bizarre. Par contre j’ai tout de même peur que tu me mette à la porte. Est-ce que ça compte comme réponse ? L’autre question qui me taraude l’esprit est de comprendre comment il a pu avoir de telles pensées. Je ne les ai pas créé, je n’ai pu qu’influencer leur intensité. Mais je ne préfère pas répondre cela non plus. Non. Je préfère rester silencieuse, et boire une nouvelle gorgée de mon breuvage, tout en continuant de le regarder. Je ne crois pas lui envoyer mes craintes, je crois qu’elles sont toujours en moi, alors ça me va. Pourtant, à la réaction de Gabriel face à mon silence, je comprends qu’il aurait préféré une réponse de ma part. Il s’accoude sur le comptoir et place son visage entre ses mains, comme s’il venait d’être pris d’une réflexion insupportable.

“Est-ce que tu vas te débarrasser de moi ?”

Ma question semble le surprendre autant que la sienne m’a surpris, puisqu’il se relève désormais et m’observe, étonné. Je me suis étonnée moi-même, puisque mes mots sont sortis sans même que mon cerveau les analyse avant. Mais la question est lancée, et au moins mes interrogations seront calmées puisque j’aurais une réponse claire et nette.

“Non. Par contre il va falloir que tu apprenne à bloquer ton don pendant ton sommeil, les cauchemars sont choses récurrentes ici.”

Je n’ose pas répondre, par peur de l’énerver. J’ai envie de lui demander si tous ses cauchemars sont liés à ce même moment, ou s’il s’agit plus d’un état d’esprit général. Je  sais les grandes lignes de son passé, qu’il a été enfermé plusieurs années en prison, mais je ne sais pas ce qu’il s’y est passé. Personne n’en parle, alors je ne sais pas ce qu’il a put s’y passer. Quelques minutes de silence passent, sans être lourdes ou gênantes, il me semble plutôt que nous nous sommes tous deux perdus dans nos propres pensées. Mais nous  en sommes tirés lorsque le bruit d’une sonnerie traverse l’appartement. Gabriel va chercher son téléphone et m’annonce.

“Je vais m’entrainer, je devrais être de retour dans quelques heures. Ne quitte pas l’appartement.”

Il s’agit des exacts mêmes mots qu’il m’a énoncé la veille, mais je ne dis rien, ne faisant qu’acquiescer. J’attends qu’il se prépare et quitte l’appartement avant de finir mon verre et placer les deux verres et la bouteille dans le lave-vaisselle, puis me dirige vers ma chambre pour attraper des vêtements, puis me rends à la salle de bain où je fais ma toilette, brosses mes cheveux que j’attache en un chignon complètement désordonné, et me change. Si les jours sont encore frais, cela ne n’empêche pas d’arborer désormais un short en jean et un débardeur jaune moutarde avec quelques frou-frous et motifs de fleurs. Cette tenue, je me souviens l’avoir acheté l’été dernier à Londres. Je l’avais repéré en vitrine, et avait décidé d’acheter l’exact même combinaison. Mon père n’était pas forcément ravi du choix, d’autant plus qu’il m’amenait dans cette nouvelle académie au fin fond de l’Irlande où potentiellement cette tenue serait inutile au vu du climat local, mais il n’avait pas eu le choix. Cet instant, c’est l’un des rares souvenirs positifs que j’ai encore de mon père. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi, mais mon cerveau ne veut pas rester dans cette partie de mes souvenirs. Il veut simplement se concentrer sur le présent et ignorer le reste. Alors je sors de la salle de bain, attrape l’ordinateur de Gabriel, et retourne m’installer sur mon lit qui grince lorsqu’il retrouve mon poids.

De nombreuses longues minutes passent, et rien d’autre. Après avoir regardé une dizaine de vidéos de décoration et autres, j’avais décidé de m’aventurer dans l’appartement. Enfin… il n’y avait pas grand chose à s’aventurer : l’accès à la chambre de Gabriel m’est interdite, alors cela limite aux pièces communes et ma chambre, limitant l’exploration. Pourtant me voilà debout dans le salon, sur la pointe des pieds, lisant les titres de livres empilés à la hâte sur la bibliothèque. Beaucoup semblent être de vieux ouvrages que je ne connais pas, d’autres sont dans une langue que je ne reconnais pas. Je me serais attendu à de nombreux ouvrages parlant de magie, contant l’histoire des vampires, ou juste apportait plus d’informations sur ce monde qui m’est obscure, et pourtant non. Pas de livre nommé “Les vampires pour les nuls” à l’horizon. Romans, recueils de poèmes, fables… Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Finalement, mon attention se porte sur un livre dont je reconnais le titre : Le Portrait de Dorian Gray. Je me souviens l’avoir lu quelques années plus tôt après avoir découvert le film adapté par hasard. Ce roman n’était clairement pas adapté aux plus jeunes, mais je me souviens être restée happée par l’intrigue tout le long. Surtout, je me souviens que quelque part je m’étais reconnu dans ce personnage, comme si moi aussi j’avais enfermé une part de moi ailleurs pour continuer à vivre éternellement. Attrapant le livre, je me rends compte qu’il s’agit d’une édition originale de 1891, la couverture intérieure pour preuve : “Of this Edition only 250 Copies have been printed, of which this is No 12. Oscar Wilde.” Je bug un instant, analysant les informations apportées par la lecture de cette simple phrase. D’abord, j’avais dans mes mains une édition originale signée d’Oscar Wilde lui-même. Puis… J’attrape l’ordinateur portable et me connecte sur ma session, et effectue une rapide recherche sur le moteur de recherche avant de bugger un instant supplémentaire. $30,000… La valeur du livre désormais s’élevait à $30,000… J’observe une nouvelle fois la bibliothèque et me rend compte que de nombreux livres possèdent des couvertures vieillies, ne payant pas de mine au premier abord, mais il me frappe désormais que nombre de ces livres doivent être des premières éditions, ou tout du moins datées de l’année de parution de l’ouvrage… J’hésite un nouvel instant, et décide de refermer le livre et délicatement le reposer dans la bibliothèque. Si Gabriel m’avait laissé sa carte bleue pour commander ce qu’il me fallait pour ma chambre, je ne me voyais pas détruire sa collection de livres car je ne serais pas prête à pouvoir rembourser quoi que ce soit. Mais lorsque je repose ce livre, je ne peux que sourire à l’idée qu’un jour moi aussi ma collection de livre sera aussi impressionnante. Car oui : je suis désormais un vampire et ne vais pas mourir de vieillesse. Je souris, intriguée par cette idée, et décide de continuer à explorer la bibliothèque pour me fair une idée de ce que je pourrais accomplir un jour. D’ailleurs, à cette pensée, je n’ai qu’une vision en tête : la bibliothèque du prince dans La Belle et la Bête.

Finalement, mon regard se porte sur un livre, bien plus récent, et complètement différent du reste de la bibliothèque : un livre de recettes. Je suis surprise de trouver un tel livre, ne voyant pas Gabriel comme étant une personne qui cuisine. Mais ce livre a pour effet de déclencher un gargouillis dans mon ventre. Je jette un coup d’oeil à l’horloge accrochée au mur, 11h30. J’essaye d’analyser ma faim et la comprendre, car je sais que désormais je dois comprendre ce dont j’ai besoin. Il ne me semble pas avoir faim de sang. Je ne crois pas. Je n’espère pas, car si c’est le sang qui me manque, je ne vais avoir envie d’attendre. Je prends alors une large inspiration, et me décide à reposer le livre dans la bibliothèque,  me dirige vers le frigo pour observer ce qu’il y a de disponible, et enfin je me jette sur le canapé pour attraper l’ordinateur et me lancer à la recherche d’une recette à cuisiner. J’avoue n’avoir jamais cuisiné de ma vie, mais cela ne doit pas être bien compliqué, non ? Après quelques minutes de recherches je trouve une recette à base de légumes et de viande. Je me lève pour vérifier dans les placards les stocks en termes d’épices et assaisonnements, et trouve tout ce qu’il me faut. Parfait. Je laisse donc l’ordinateur sur le comptoir, et m’attèle à préparer cette recette.

Au bout d’une demi-heure de dur labeur, il est évident que rien ne va : si l’étape de préparation fut simple (éplucher, découper, émincer, assaisonner), l’étape de cuisson fut une catastrophe. Que ce soit la poilée de légumes, ou la cuisson de la viande, je me laisse rapidement dépassée par la situation et brûle le tout. Brûle…


“Et merde !”

Une odeur de brûlé supplémentaire se dégage du four : les tranches d’aubergines destinées à être grillées sont… Carbonisées.  Moi qui avait l’espoir de pouvoir montrer ma gratitude d’être vivante et hébergée transforme la situation en une galère supplémentaire. D’ailleurs, c’est évidemment à ce moment là que j’entends la porte de l’appartement s’ouvrir. SUPER TIMING ! C’était parfait ! J’eu à peine le temps d’ouvrir la fenêtre placée au dessus de l’évier pour tenter d’évacuer l’odeur de brulé que Gabriel était déjà face à moi dans la pièce de vie.

“J’ai voulu cuisiner quelque chose pour ce midi et… Je sais pas je crois que j’ai loupé une étape…” J’hésite un instant, observant son visage et lance un “Ca va ?” étonné, ne pouvant clairement pas ignorer pas l’oeil au beurre noir qui était aussi évident que s’il avait choisi de porter du rouge à lèvres.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyDim 16 Juin - 16:33

Gabriel avait à peine posé la main sur la poignée de la porte d’entrée qu’une odeur le frappa immédiatement : une odeur de brulé. Etait-ce que le fait d’être encore dans le bain de son entrainement, ou juste une paranoïa permanente, mais le sang-pur n’avait qu’une vision en tête : un démon avait attaqué son appartement, et Alaïs avec. C’est donc avec hâte qu’il franchit la porte de son domicile, et il ne put qu’être surpris d’être accueilli par la demoiselle, dans la cuisine, s’affairant dans une panique certaine.

“J’ai voulu cuisiner quelque chose pour ce midi et… Je sais pas je crois que j’ai loupé une étape…”

Le sang-pur bloqua plusieurs longues secondes devant la scène qui aurait put être des plus comiques : Alaïs jonglant entre casseroles et poêles, puis finissant par les abandonner dans l’évier pour remuer un torchon vers la fenêtre pour évacuer l’odeur de brulé. Il était… Dépité, et se surprenait à compter intérieurement jusqu’à 10 pour se calmer et éviter d’hurler de colère, mais fut interrompu par Alaïs qui, elle aussi, bloqua de son côté.

“Ca va ?”

… Le sang-pur était parvenu à éviter toute personne entre la salle d’entrainement et son domicile pour justement éviter ce genre de questions. Pourquoi cette question ? L’entrainement de James avait été musclé. Ayant principalement porté sur le combat rapproché et apprendre à éviter les coups, et il y en avait un que Gabriel n’avait pas évité, entrainant de se prendre le poing du démon dans les côtes, envoyant le vampire quelques mètres en arrière. Les deux hommes étaient restés hébétés une seconde, avant que James n’éclate de rire, et lève les deux bras en signe de victoire. Le démon avait évidemment assez de technique pour mettre Gabriel KO, mais avait choisi cette approche pour détendre l’atmosphère qui était restée quelque part tendue depuis leur discussion dans la voiture quelques jours plus tôt. Evidemment vexé de cette défaite, bien qu’il ne s’agisse que d’un entrainement, le vampire avait choisi d’ignorer toutes les techniques enseignées plus tôt dans leur entrainement et avait foncé dans le tas, pour y gagner une nouvelle rencontre du poing du démon, cette fois en plein visage. Le démon s’était fendu d’un “Tu peux t’énerver comme tu veux, mais avec de la technique ce sera encore mieux !” Dans un sourire amusé et fier, avant de déclarer que c’était la fin de l’entrainement du jour, ce qui avait eu pour effet d’énerver un peu plus le sang-pur. D’ailleurs, à la fin de la séance il était resté pour passer ses nerfs sur les différentes machines de musculations, réalisant plusieurs enchainements d’exercices conseillés par James le premier jour.

Ignorant totalement la question d'Alaïs, Gabriel se contenta d’attraper son téléphone dans sa poche pour appeler les cuisines de l’Académie, et commander deux plats à être livrés chez lui. Le repas du jour ? Pizzas. A cette réponse, le directeur ne put que penser que les élèves devaient être ravis de ce menu. Le corps de l’Académie essayait depuis plusieurs semaines de garder le moral des élèves au meilleur, et surtout les distraire de ce qu’il pouvait se passer autour, et de la guerre qui s’était déclarée. Peu étaient au courant, et ils tentaient de de maintenir cela ainsi. Le personnel des cuisines n’était pas surpris de la requête de Gabriel : il leur arrivait souvent de recevoir un appel du directeur, et bien qu’ils ne proposent pas en temps normal de service de livraison, ils avaient concédé à ce caprice du sang-pur puisque finalement, c’était lui qui signait les chèques à la fin du mois. Il ne fallut qu’une vingtaine de minutes pour que l’un des commis toque à la porte et apporte deux pizzas, temps durant lequel Alaïs et Gabriel s’étaient attelé à tenter de remettre de l’ordre dans la cuisine (ce qui semblait être une sorte de miracle) et se débarrasser du carnage culinaire. Les deux vampires mangèrent silencieusement, jusqu’à ce qu’on frappe une nouvelle fois à la porte. Naturellement le sang-pur se leva pour ouvrir, et découvrit deux livreurs, essoufflés, et accompagnés d’une dizaine de colis. What the…


“Alaïs ?!?!”

La demoiselle, toujours assise au comptoir de de la cuisine, un bout de pizza dans les mains, attrapa une dernière bouchée avant de rejoindre le sang-pur qui était adossé contre l’encadrement de la porte, à signer le bon de réception et le rendre au livreur. Alors que ce dernier repartait sans manquer de lâcher un “bon courage” à Gabriel, Alaïs avait rejoint l’entrée dans une excitation qu’elle contenait tant bien que mal.

“Je sais que j’ai dit qu’il fallait qu’on meuble ta chambre, mais tu ne vas pas me dire qu’un de ces cartons peut réellement contenir un lit ?!”

La demoiselle hésita un instant avant de répondre en pointant l’un des cartons du doigts :

“Ça... C’est mon matelas…”

… No way… Levant une main en l’air dans un signe de désespoir et attrapant le seul carton qui lui était réellement destiné, Gabriel ne put qu’abandonner le débat en lançant un “J’ai du boulot, débrouille-toi !” Avant de se diriger dans sa chambre où il laissa son colis sur le lit, attrapa un verre et une bouteille de sang, et poussa la porte de sa chambre pour la laisser entre-ouverte, mais en même temps montrer un signe clair de “ne pas déranger”.
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Alaïs S. DeLacour

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyDim 16 Juin - 16:57

Je ne sais pas comment Gabriel fait pour ne pas se barrer en courant face à la scène que je lui offre, mais je suis rassurée de voir qu’il prend en charge le repas du midi, commandant notre repas aux cuisines, et qu’il vient même m’aider à rendre à la cuisine un aspect à nouveau convenable. D’ailleurs en moins de temps qu’il ne fallait, nous avons rangé mon bazar, jeté tout ce qui avait brulé, et notre repas était livré. Le déjeuner se passa en silence, comme la plupart des moments que l’on pouvait ensemble, mais je mourrais d’envie d’en savoir plus sur l’histoires de ses livres, et peut-être même que cela pourrait détendre l’atmosphère, et nous engager sur un point commun : j’ai toujours aimé livre et apprendre de nouvelles choses. Etait-ce ou non l’une des conséquences de mon don, mais humaine j’avais un QI plus élevé que la normale, et j’osais espéré avoir maintenu ce niveau après ma transformation. Cela devrait être au plus bas de mes priorités, mais dès que je peux je continue à étudier les matières que je suivais depuis le début de l’année, et ne peux pas m’empêcher de me demander quand je retournerais en classe, ou juste si je retournerais en classe. Cela me fait d’ailleurs penser que…

“Alaïs ?!?!”

Oh… Qu’est-ce que j’ai encore fait ? Cela ne fait que deux jours que je vis chez le sang-pur qui m’a transformé en vampire, et pourtant j’ai déjà l’impression qu’il pourrait décider de me renvoyer chez l’expéditeur, comme un colis commandé dont on n’aurait plus envie. En parlant de colis… J’attrape une dernière bouchée de pizza, et me dirige vers l’entrée pour trouver Gabriel appuyé contre l’encadrement de la porte, une main sur la taille pour se donner un air autoritaire. Et autour de lui… Une dizaine de colis, plus ou moins gros. Oups…

“Je sais que j’ai dit qu’il fallait qu’on meuble ta chambre, mais tu ne vas pas me dire qu’un de ces cartons peut réellement contenir un lit ?!”

Je pointe l'un des plus gros colis du doigt, d'un air des plus innocent - et pourtant totalement sur-joué. J’avais l’espoir que l’élément de surprise suffisse pour désamorcer la colère du sang-pur.

“Ça... C’est mon matelas…”

Oui, cela semblait improbable : le carton était plus petit que moi, rectangulaire, et ressemblait plus à un carton pouvant contenir un lama en peluche géant plutôt qu’un matelas. J’étais moi-même surprise en voyant sur internet le moyen de livraison - l’objet étant sous vide - mais après une journée sur internet à regarder ces filles redécorer leurs chambres en vidéo, j’avais moi aussi eu envie de découvrir le plaisir de littéralement dérouler ce matelas et le voir se gonfler sous mes yeux. Mais je peux constater que ma stratégie fonctionne, puisque c’est en balançant un “J’ai du boulot, débrouille-toi !” que Gabriel repart. Au moins il ne s’attarde pas sur les autres colis. Alors je me précipite vers la cuisine où je termine mon morceau de pizza, et laisse toute la vaisselle dans l’évier, puis retourne dans l’entrée pour trainer les colis dans ma nouvelle chambre.

La pièce pour l’instant n’était pas plus attirante que le taudis dans lequel j’avais vécu au QG. Elle avait été vidée de son contenu à la hâte, ce qui avait créé un certain désordre dans le reste de l’appartement : des cartons jonchaient le sol un peu partout, les larges bibliothèques avaient été déplacées dans le séjour - ce qui (à mon goût) donnait du cachet à la pièce malgré les nombreux livres encore au sol - et le bureau et son siège avaient été déplacés dans la chambre du propriétaire. La pièce était jusqu’à présent rustique, et j’appréciais tout de même les deux grandes fenêtres, et la taille non négligeable de l’endroit. Alors après cette fameuse journée à regarder d’autres décorer leurs chambres, j’avais moi aussi envie de repeindre les murs, créer des fresques, acheter toutes les breloques du monde et faire de cet endroit un véritable cocon. Oui, je sais : je m’enthousiasme pour un rien. Selon les autres, c’est normal : maintenant que je suis un vampire toutes mes émotions sont décuplées. Et puis aussi cela faisait deux nuits que je dormais sur le canapé, donc je suis ravie de trouver un peu plus d’intimité, et un véritable ‘chez-moi’. D’ailleurs, c’est très étrange car je ne sais pas combien de temps je vais rester ici. Peut-être trois mois ? Ou moins ? Je n’ai pas posé la question, et Gabriel n’a pas établi notre temps de colocation. Alors lorsqu’il m’a donné sa carte bleue pour que je puisse meubler (le ‘et décorer’ était pour moi sous-entendu) ma nouvelle chambre, j’avais commandé tout ce qui me semblait nécessaire… Et un peu plus. En vrai ? Gabriel ne le sait pas encore, mais certaines commandes ont été passées pour le reste de l’appartement également, car même si l’endroit a du caractère avec ses meubles rustiques et imposants, il manque de personnalité et bibelots qui en feront un appartement accueillant !

Une fois tous les cartons trainés dans la chambre, je m’attelle à les ouvrir. Je laisse le matelas pour la fin, car - pour être honnête - c’est le seul carton dont je reconnais le contenu. Peut-être que je me suis légèrement lâchée… Peut-être… Je m’assois au sol, et ressent la fraicheur du parquet sur ma peau.

Alors je me m'exécute et commence à ouvrir le premier colis : de la papeterie, stylos, cahiers, post-it et dizaines d’autres accessoires pour mon futur bureau, tous plus mignon les uns que les autres. Panda, lama, chat ou chien… Tout est plus adorable les uns que les autres, et cela me rend heureuse. En réalité je n’ai aucune idée de si je vais retourner en cours ou pas - oui, c’est un des sujets que nous n’avons pas encore abordé - mais l’idée d’avoir toutes ces choses me fait plaisir. Arrivée à la fin du carton, je me rends compte que quelque chose d’inattendu a été ajouté à la commande avec une petite note : “Cher client, merci pour votre commande. En remerciement, voici de la part de toute l’équipe quelques sucreries !” Oui, je trouve au fond du carton un paquet de sucettes, et ne peux m’empêcher d’ouvrir le paquet directement, et gouter à l’une d’entre elles afin de continuer à déballer la dizaine d'autres cartons qui m’attend.

Alors que j’en étais enfin au dernier carton, celui que j’attendais le plus, je décide de pousser tout ce qui traine (tout ce que j’ai déballé ces dernières minutes) pour faire de la place au matelas dont je suis ravie de pouvoir enfin me débarrasser. Je ne comprends même pas comment j’ai pu avoir cette sensation d’être confortable lors de mon réveil, puisque de nombreux ressorts pointent à travers la mousse, et il grince au moindre de mes mouvements. Je n’ai cependant pas le temps d’aller plus loin que j’entends Gabriel derrière moi, à la porte.


“Oh boy…”
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyLun 17 Juin - 7:22

Une fois dans sa chambre, Gabriel tenta d’ignorer le bruit dans le reste de son appartement pour se concentrer sur les dossiers qui s’accumulaient sur son bureau depuis deux semaines. Sa petite escapade éthylique avait été bien sympathique, ou pas, les conséquences étaient bien là : il avait accumulé du retard et avait laissé quelques situation sans être traitées. Par exemple remplacer les professeurs qui avaient disparus de l’Académie pour réapparaitre aux côtés de Nathanael. Le côté sécurité de la chose avait bien évidemment été traité : bien que les professeurs ayant désertés n’avaient pas accès aux informations sensibles de l’Académie, les tours de rondes avaient été modifiés, les codes d’accès également, et on lui avait même remis de nouveaux jeux de clefs pour les entrées principales de l’Académie, les bâtiments, son appartement et son bureau. Comme si changer la serrure aiderait, quand on sait que la dernière fois Nathanael était passé par la fenêtre. Oui : les vampires et les portes ne faisaient visiblement pas bon ménage. En repensant à ce douloureux souvenir, Gabriel attrapa la bouteille de sang récupérée plus tôt dans le frigo et s’en servir un verre. Il avait pour habitude d’avoir toujours à proximité un verre de whisky (qu’il savourait principalement pour son goût), mais avait décidé qu’il serait plus adapté pour son sevrage d’éviter la moindre goute d’alcool pendant quelques temps. Alors… Il compensait. Il était difficile de donner le bon exemple à Alaïs dans ces conditions, mais la demoiselle n’avait pas encore choisi de questionner ses habitudes, et cela était tant mieux.

L’après-midi se passa sans encombre. Le sang que Gabriel sirotait en s’occupant de ses dossiers avait permis de soigner son oeil au beurre noir ainsi que le début de courbatures se présentant, mais lui permettait également de ressentir ses capacités se renforcer. Il avait pleinement conscience que le sang n’était qu’un luxe pour les vampires, mais bien un aliment vital, mais il n’avait mesuré son importance que depuis quelques années. D’abord en prison, lorsqu’il était rare d’en trouver autre qu’en tuant, puis ici - à l’Académie - depuis le début de son différent avec Nathanael. Le breuvage l’aidait à se renforcer, alors il n’était pas prêt à y couper. Cependant, soyons honnête, le sang en bouteille n’avait plus le même goût. Si celui de sa mère était déjà attirant - malgré l’énorme effet secondaire - depuis qu’il avait gouté à celui de Lily, tout était différent. Il se voyait désormais être impatient de la prochaine fois qu’il pourrait y gouter, non pas par dépendance à celle qu’il considéré être sa drogue, mais par envie de partager un nouvel instant avec elle. Tellement de choses s’étaient passé en 24 heures et - à cause de Gabriel - ils n’avaient pas encore eu l’occasion de se revoir et parler. Quelles seraient les conséquences de ces étapes qu’ils avaient franchies ? La première, éviter William, avait été étonnamment facile. Celui-ci n’avait pas chercher à le voir, et Gabriel n’avait pas chercher à voir William. La seconde, elle, était plus délicate. Comment les choses seraient-elles dans le futur avec Lily ? Un sourire se dessina sur les lèvres du vampire à l’idée qu’ils puissent avoir une relation ‘normale’, bien que la normalité n’existe pas pour Gabriel et Lily.

Il ne s’en était pas rendu compte, mais le vampire s’était assoupi assis à son bureau. C’est la notification d’un nouvel email qui l’avait tiré de son sommeil. Ce n’était pas le seul qui était arrivé depuis qu’il s’était assoupi, mais allez savoir pourquoi celui-ci l’avait réveillé. Il vérifia le sujet, “Ta commande a été expédiée”. What ? S’attendant à voir une nouvelle commande de la part d’Alaïs, Gabriel consulta l’email plus en détail, pour se rendre compte que l’email lui avait été envoyé par James. “Ton nouvel équipement devrait arriver dans deux jours. Demain on commence l’entrainement aux armes. PS : j’espère que ton oeil va mieux, je suis presque pas désolé.” … James avait à la fois le don d’exaspérer Gabriel, mais pourtant, d’une certaine manière, il appréciait cela. Surtout lorsqu’il y avait des surprises comme la suivante : les descriptions de l’arme que le démon lui avait commandé, fait sur mesure par un groupe de démons qui s’étaient spécialisés dans la production d’armes pour les créatures de la nuit. Sur les photos, le pistolet ressemblait en tout point à un Beretta 92, dont le corps était en inox. Les modifications apportées étaient sur la capacité de ses balles, remplacées par des balles en argent qui peuvent être fatales aux créatures de la nuit, mais également à l’extérieur : le chien avait été habillé de bronze et gravé, reconnaissant clairement l’emblème des Rakel. James savait clairement comment faire plaisir au sang-pur. Gabriel hésita un instant, puis il répondit un simple “Très bon choix de design. Validé. PS : bien reçu l’autre commande.” Oui, que ce soit par email ou par oral, le vampire était toujours aussi loquace. Mais en parlant de l’autre commande, le vampire s’attela enfin à ouvrir le colis qui lui était destiné. Il s’agissait d’un smartphone et un ordinateur portable pour Alaïs. Pourquoi ? Déjà parce qu’il en avait marre des notifications sur son ordinateur pour les objets de décoration, et autres du genre, mais aussi qu’il se doutait qu’il ne la maintiendrait pas occupée avec rien. Le téléphone, c’était parce que Gabriel n’était pas tout le temps à l’appartement, et qu’il devait maintenir un moyen de contact avec elle. Egalement, ces nouveaux appareils étaient équipés de service de partage de géolocalisation que seul lui et James pouvaient traquer, et dont la fonctionnalité avait été développée pour être impossible à hacker, à part par son développeur. Comment Gabriel, le mec le moins doué en informatique, était parvenu à cela ? Il avait utilisé le même contact que Lily quelques jours plus tôt, par l’intermédiaire de James. Caleb était parvenu à régler les deux appareils selon le souhait du sang-pur, et les avait envoyer en livraison express. Après avoir sorti les deux boites du colis, Gabriel se décida à quitter sa chambre, se rendant compte au passage qu’il était toujours dans ses vêtements de sport… OK, il allait déposer les appareils à Alaïs, et se rendrait après à la douche pour enfin se changer. Gabriel traversa l’appartement, et alla pour toquer sur l’encadrement de la porte lorsqu’il vu le… Bordel.


“… Oh boy…”

Le vampire aperçu sur le sol l’étalage de cahiers, crayons et autres du genre, et ne voulait même pas chercher à comprendre ce que tout était. Il n’était clairement pas inquiet pour le côté financier, mais venait de se rendre compte qu’Alaïs était surement aussi bordélique que lui. Il faudra prévenir Wilhelm, sinon elle partirait en courant dès sa prochaine visite. Après une première visite le premier jour de l’arrivée d’Alaïs, il lui avait accordé quelques jours de vacances le temps qu’il règle la question de la nouvelle organisation de l’appartement, mais il était certain qu’elle aurait beaucoup de mal à supporter deux bordéliques. Hum… Il considérera de l’augmenter, peut-être que cela calmera le tout.

Reprenant finalement ses esprits, Gabriel se dégagea la gorge, puis s’adressa à la demoiselle : “C’est pour toi, ça t’évitera de pourrir mes historiques.” Il tendit deux les deux boites à la jeune vampire, tout en ajoutant : “Et ne t’avise pas d’ignorer mes appels.”

Le ton de Gabriel était autoritaire et sec, espérant faire comprendre à la demoiselle que - s’il cherchait à la contacter - ce ne serait pas pour parler de la pluie et du beau temps. La demoiselle semblait ravie de ses nouveaux cadeaux, et le sang-pur s’attarda un instant pour l’observer déballer les deux boites. Caleb avait fait les choses bien, puisqu’en plus d’avoir  adapté le contrôle des appareils, il avait choisi les versions Rose Gold pour le téléphone et l’ordinateur portable. Non, c’était sans aucun doute James qui avait instruit cette consigne, ou avait tout du moins dû parler avec le génie de l’informatique du caractère de la demoiselle. Dans les deux cas, ce fut assez pour faire sourire Gabriel, qui finalement tourna les talons pour repartir en lançant un “Je vais me doucher. Essaye de ne pas vider mon compte en banque en attendant” puis il quitta la pièce pour enfin prendre la douche qu’il avait laissé trainé depuis son retour de l’entrainement, laissant Alaïs s’amuser avec ses nouveaux jouets.
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Alaïs S. DeLacour

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyLun 17 Juin - 7:23

“… Oh boy…”

Je me retourne pour voir Gabriel à la porte de ma chambre, surpris de tout ce qui traine au sol. OK, j’ai peut-être abusé. Mais en reprenant de zéro, il est normal de devoir accumuler beaucoup au début pour après être tranquille, non ? C’est tout du moins ce que toutes ces filles expliquaient sur ces vidéos… De toute façon, c’était trop tard, et il était hors de question que je renvoie quoi que ce soit. Je reste assise au sol, observant Gabriel en attendant qu’il dise autre chose, quand finalement il me tend deux boites :

“C’est pour toi, ça t’évitera de pourrir mes historiques. Et ne t’avise pas d’ignorer mes appels.”

J’hésite une seconde et me lève vers lui pour attraper les deux boites. Je ne peux pas m’empêcher de sourire en voyant qu’il s’agit d’un ordinateur portable et d’un téléphone. Très clairement, je suis comme une enfant qui vient de recevoir les meilleurs cadeaux de noël, et pourtant je prends tout de même le temps d’acquiescer à la condition du sang-pur sans résistance, surtout parce que j’ai bien compris que tout avait une condition. Je ne le prend pas mal, car j’ai bien vu comment son armée me traitait, et je préfère tout de même sa façon. Elle est brute, maladroite, mais je perçois que - malgré tout - il essaye de faire des efforts et pour l’instant cela me va. Déposant les deux boites sur le lit et n’attendant pas une seconde de plus, je les ouvre et découvre que les deux appareils sont rose gold, comme s’ils avaient été tous les deux choisis pour moi. Je me tourne vers Gabriel, prête à le remercier, quand lui même tourne les talons et lance :

“Je vais me doucher. Essaye de ne pas vider mon compte en banque en attendant.”

Je souris, comme si j’étais désormais habituée à ce comportement, et s’assois sur le lit pour allumer les deux appareils. Je suis surprise de voir qu’ils ont été déjà été configurés pour moi, mais cela me plait : il ne me reste plus qu’à jouer avec. Je suis cependant interrompue lorsque j’entends toquer à la porte d’entrée de l’appartement. Je tends l’oreille un instant pour voir si Gabriel réagit, mais non. A la deuxième série de coups plus forte contre la porte, je me décide à me lever pour aller ouvrir : on m’a interdit de sortir, mais pas d’ouvrir la porte. Lorsque j’ouvre la porte, je suis surprise de voir la directrice adjointe, et elle-même semble surprise de me voir, à moins que ce soit de voir le bordel derrière moi, qui donne plutôt l’impression que quelqu’un a retourné l’appartement ?

“Mademoiselle Gray ? Directeur Rakel n’est pas disponible maintenant est-ce que vous pouvez repasser dans…” Je regarde derrière moi, comme si j’essayais de jauger depuis combien de temps Gabriel était sous la douche. “Dans 15 minutes ?” Je conclus par un sourire, ne sachant pas ce qu’il s’était passé ces dernières heures en dehors de cet appartement…
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyLun 17 Juin - 19:40

J’observe un long moment la porte d’entrée se trouvant devant moi, à mes côtés Josh mon fidèle colocataire toujours aussi dévoué et Gracia car apparemment je cite son SMS suite à l’annonce de rénover mon appartement « meuf ça va être fun ! ». Je crois qu’elle m’a vraiment pardonné le faite de l’avoir brisé en mille morceau il y a deux jours. Elle a joué le jeux et elle a perdu en beauté mais au moins elle a compris la leçon… je crois. J’inspire un grand coup et glisse les clés dans ma serrure pour réussir à les tourner. Au moins le système n’est pas grippé c'est pas mal j’ai gagné une porte d’entrée. Je tourne la poignée et tente d’ouvrir la porte mais quelque chose de lourd bloque le bois de la porte. Bordel le karma a décidé de ne pas être avec moi sur ce coup-là et j’ai parlé beaucoup trop vite !Lorsque nous sommes partie de là il y a quelque mois un ensemble d’objets a dû s’effondrer derrière la porte sûrement mon placard d’entrée qui me servait de rangement rapide. Je force à peine une minute et décide que comme ça ne bouge pas d’un centimètre je ne suis franchement pas à une porte d’entrée en plus dans mon budget.

« Je peux le faire !!S'il te plaît ! Ça fait une éternité que je n’ai pas défoncé une porte ! »


J’observe l’air enjouée de Gracia à l’idée de pouvoir fracasser le panneau de bois devant nous, Josh qu’en a lui se trouve plus sceptique en expliquant qu’en brisant une fenêtre et ouvrant la porte par l’intérieur cela reviendrait probablement à moins cher cependant il ne se souvenait pas de l’ensemble des obstacles dans mon domicile et il faudra monter à l’arbre proche de mon appartement. Gracia s’exclame que cela sera d’un ennui mortel que dans la vie il faut un peu d’excitation et de plaisir… à ces deux mots je sens mon esprit dériver vers de toutes autres parties de plaisir, celle d’une partie de scrabble et de bataille naval, j’entends sa voix murmurer mon prénom ... NON,  non et encore non  ce n’est vraiment pas le moment de divaguer sur mon week-end, vraiment pas! Laisser mon esprit s’enfuir en présence de Gracia et Josh n’est pas la meilleure des idées, surtout que je trouve l’ange plus … contrarié depuis mon retour. Je tente de me concentrer à nouveau et fixe le pack de bière aux pieds de Gracia, selon elle on en aura besoins pour se donner de la force. Je pense qu’elle exagère comme d’habitude, bon d’accord pour la première fois de ma vie j’ai un black-out totale de l’état des lieux mais je fixe plus ça au surplus d’émotions ressenti ce soir-là plutôt que l’état de l’appartement. Leurs voix continues sans arrêt se coupant la parole l’une l’autre tel un jeux: porte, fenêtre, porte, fenêtre bla bla bla bla ! Ça m’agace je ne réfléchit pas plus longtemps et lève ma jambe nue pour pouvoir frapper la porte en son milieu sans attendre l’avis de qui que soit ! Un Crac assourdissant résonne dans le couloir et dans la pièce de l'autre côté. J’ai peut-être mit un peu trop de force, le bois récupère l’énergie de mon pied et il se sépare en deux parties bien  distincte : la partie haute saute des gonds et va s’écraser entre Josh et Gracia stoppant leur dispute, la seconde partie s’effondre contre le sol de l’appartement mais restant légèrement en hauteur grâce aux débris qui bloquent la porte enfin qui là bloquait. La poussière de plâtre vole autour de nous recouvrant mon short en jean et mon t-shirt noir, une fois le nuage dissipé je peux enfin contempler l'ensemble des dégâts.

« Putain de bordel de merde … »

Gracia me rejoint observant le désastre devant nous. Je me suis très clairement lâchée après bal ; comme jamais, à tel point que la rousse ne trouve même pas de commentaire à faire, pas un sifflement pour détendre l’atmosphère où se moquer littéralement de moi. Josh me rejoint et touche mes épaules la seule question que je me pose c’est… comment a-t-il fait pour me rejoindre dans ce chaos ? Ah et aussi … comment a-t-il fait pour nous sortir de là en me portant dans ses bras ? Comme pour se moquer de chacune de mes questions je vois un bout de placo au plafond situé juste après la porte s’écrouler sous nos yeux et les câbles électrique se déroulant tranquillement sous nos yeux comme dans un dessin animé … je ne suis franchement plus à un dégât prêt ! Je me met à genoux et récupère finalement une bière que j’ouvre avec l’encadrement de la porte -je ne suis vraiment mais vraiment plus à une réparation en plus dans ma facture – et la boit d’une traite. Des pas martèlent les escaliers du couloir et je vois mes deux nouveaux super copains que Gabriel m’a attribué depuis lundi ou dimanche soir, deux gardes du corps arrivent totalement essoufflés et paniqués par le bruit. Ah ah ah tu m’étonnes! Ils se seraient fait rôtir si ils m’était arrivée quelque chose au seins même de notre bâtiment. Déjà qu’ils arrivaient pas à me maintenir dans l’enceinte de l’académie comme le voudrait notre cher Directeur.

« On se calme les gars … ménage de printemps ! »

Je déteste le faite que Gabriel est décidé de me faire suivre depuis qu’il a découvert mes marques, hier j’ai voulu faire mon tour de garde dans l’ensemble de la forêt afin d’observer le déplacement et les différentes attaques des troupes de Nathanaël le temps de notre absence au village. Qu’elle fût la joie de tomber sur deux jeunes hommes qui me suivaient. Ils ne sont pas mauvais mais pas suffisamment doués pour me suivre ou être discret. Leurs limites s’arrêtent en général dans un diamètre de trente kilomètres de l’académie, celle de Gracia et moi flirte dans celle de Nathanaël très clairement. Avec eux dans mes pattes je ne peux pas prendre le risque de m’approcher. Je pense que je leur laisse en tout et pour tout encore douze heures après ça va très vite me gonfler et je suis persuadée que Gabriel le sais parfaitement, je pourrai en parler avec lui mais au vue de son tempérament sur protecteur -ou possessif au choix -et de ce qui s’est passé ce week-end ensemble je ne suis pas certaine d’obtenir quoi que soit. Il faut donc que je trouve une combine pour faire en sorte qu’il lâche l’affaire. Ce qui le rendra stressé mais me soulagera d’une charge, je ne tiens pas à ce que ces gars se fasse tuer, ils ont des amis, de la famille des gens qui tiennent à eux. Je me baisse ramasse deux bières pour me diriger vers eux et leur tend les bouteilles sous leurs regards qui s’ouvrent avec la surprise.

« Ça va très clairement nous prendre la journée pour débarrasser tout ça… alors repos soldats ! Après si vous voulez aider… on n’est pas contre deux paires de bras en plus ! »

Je leur fais mon plus beau des sourire avec un clin d’œil. Personne ne peut résister au charme de la blonde que je suis, les gens baissent facilement leurs gardes avec mon visage d’ange. Si ils me font suffisamment confiance demain je pourrai sûrement faire en sorte qu’ils me lâchent sans s’en rendre compte. J’ai besoins de vérifier quelque chose dans un des camps de Nathanaël,  les attaques que nous subissons ne sont pas celle typique de celle d’exploration. Les actions se mélangent à quelque chose de plus agressif et qui s’intensifie surtout depuis sa déclaration, comme si il cherche à prendre quelque chose/ quelqu’un au seins de notre académie mais la question est qui ou quoi. Je n’aime pas ne pas avoir de réponse à l’ensemble de mes questions et j’ai pourchassé le sang pur suffisamment d’années pour connaître ses différentes techniques d’approche selon les situations. Lorsque je vois le démon et le vampire retrousser leurs manches j’entends le rire de soulagement de Gracia. Tu m’étonnes à nous trois malgré nos forces surhumaines ça nous aurait pris douze heures pour tout débarrasser de ce chaos. Grâce à eux nous venons clairement de réduire le travail à  six heures de boulot et trois voir cinq packs de bière en plus. Finalement pour une fois Gracia n’a pas prévu assez, une première depuis le jour de sa création si vous voulez mon avis. Je fais les premiers pas dans l’appartement tout est vraiment horrible, pourtant au milieu de cet enfer, un bouquet aux fleurs fané se tient au milieu, un mot signé par un ange “Le prochaine fois je verrai ton visage”, Gracia est à mes côtés, elle connaît cette écriture,, elle me tend un sac poubelle que je saisi avec un sourire triste sur les lèvres en me disant que non il ne fallait vraiment pas qu’il me vois et voici donc la première chose que je jet de manière définitive.

Le reste de la journée se déroule sans trop d’encombre les tours des gardes ont changés à des heures irrégulières j’y reconnais là la patte de James. Celui-ci débarque même à partir du milieu de journée, lui non plus n’a plus rien de prévu et ce  pour la plus grande joie de Gracia qui déborde à nouveau d’énergie à ce moment-là comme de par hasard. Je nous faire livrer à manger, du sang à volonté pour Gracia, les gardes vampires et moi ainsi que pizza pour tout le monde, après l’effort le réconfort. La journée n’a pas été si terrible en soit même si Gracia crié au crime lorsqu’elle est rentrée dans le dressing. Il ne reste qu’une seule et unique robe rouge bien emballée dans sa housse de protection. Le reste est très clairement devenu confettis de tissus qui ont succombé sous la poussière des murs qui ont été massacrés avec mon parquet le tout par mes soins. Dire que je ne me suis même pas casser un ongle c’est impressionnant… je ne suis pas certaine que c’est la réflexion à avoir mais lorsque James me ramène discrètement un paquet cadeau rectangulaire, du poids d’une bouteille je me rend compte qu'il n'y a que  deux  trésors qui ont survécu à mon massacre, en y réfléchissant je sens que l’un d’eux me sera utile bientôt. Je prends le temps de poser la robe et la bouteille dans l’appartement de Josh de peur que Gracia vide la bouteille. L’activité en elle-même ne demande pas de réflexion mais elle nous donnes l’occasion à tous d’oublier la guerre et de nous connaître un peu plus. Je vois un rapprochement entre le chef de l’armée et mon amie, Josh et moi échangeons des sourires entendu pendant que nous remplissons les sacs poubelles du chaos, la pièce -car maintenant il n’y en a plus qu’une immense pièce- n’a maintenant plus ni sol, ni mur et il y a des câbles électriques qui pendent du plafond et les conduits d’eaux sont bouchés. Heureusement que Josh avait penser à couper l’eau et l’électricité avant de venir de me chercher dans les débris. Avec l’ange nous accompagnons Gracia et James dans la  voiture et y déposons l’ensemble des déchets pour qu’ils puissent les déposer à la décharge, la jeune rousse me fait une bise me chuchotant de ne pas l’attendre pour ce soir car elle aura clairement des occupations et de ne pas faire de bêtises angélique …. Pauvre James pourtant je ris de bon cœur, peut être que finalement mon amie va se calmer et savoir ce qu’elle veut réellement même si j'avoue ne pas comprendre son sous-entendu final. Je leur fait signe de la main et remonte les marches avec le brun à mes côtés, les nouveaux gardes de corps sont là devant la porte de l’appartement de Josh, pourtant je me dirige à l’opposé et me stoppe devant l’appartement , au cours de la journée, James a eu l’amabilité d’aller me chercher une nouvelle porte d’entrée et avait réussi à la mettre en place. Elle comportait quatre nouvelles clés, je me demande bien ce que je vais en faire. Je m’appuie contre l’encadrement de la porte et laisse Josh rentrer chez lui. C’est un vide absolue et pourtant je vois les murs se dessiner au fur et à mesure sous mes yeux jusqu’à ce que Josh me touche doucement l’épaule. Je me retourne et le voit avec un vieux drap, deux verre de vin, une bouteille et une demie pastèque le tout accompagné de son plus beau sourire.

“On fête ça comme il se doit colocataire ?”

Je ris de à nouveau et entre dans la pièce, suivit de Josh qui finit par installer le draps sur le ragréage gris déposer la pastèque entre nous deux et remplir nos verres, nous nous installons  assis en tailleur au milieu de ce grand vide. Nous trinquons et il sort des feuilles blanches de l’arrière de son jean avec un stylo qu’il me tend avec un sourire en buvant une gorgée de vin.

“Prête à tout refaire comme il se doit ?”

Je ris et prend le crayon nous passons une bonne heure voir deux à tout redessiner, tout mettre en place, l'électricité, les arrivés d’eau et les murs des nouvelles pièces. Faire en sorte que l’appartement soit plus lumineux et un peu mieux organisé. Une cuisine avec une verrière prend place dans les dessins avec les meubles et des éclats de joies entre nous deux. Un moment Josh à des fourmis dans les jambes et se lève pour observer le parc de l’académie, je ne fais pas attention toujours concentrée sur les feuilles et les rendez-vous que je fixe avec les ouvriers sur mon téléphone. En trois semaines voir peut-être deux je pourrai de nouveau aménager ici. Ma concentration s’en va lorsque je sens comme une tension qui s’installe entre l’ange et moi, comme si il à vue quelque chose qui le contrarie, cette même chose dont il n’ose pas me parler depuis mon retour depuis le village. Mais là il semble vouloir enfin cracher le morceau, je me retourne et observe son dos et ses mains qui sont sur le bord de la fenêtre. Je ne me lève pas pour autant et attend qu’il prenne la parole pour qu’il s’exprime enfin.

“Lily … qu’est-ce qui s’est passé ce week-end ?”

Je suis surprise par la question, je ne m’y attendais vraiment pas. En général Josh et moi évitons d’aborder la relation que nous entretenons chacun avec Gabriel. La sienne catastrophique et la mienne … à prit une tournure inattendu et pourtant si on regardait bien pas tant que ça. Je ne sais pas quoi répondre, je reste assise sur la couverture et attend comme une suite, je sens un terrain miné devant nous et l’appartement n’ayant pas de porte je sais que n’importe qui passant et les deux gardes du corps en plus peuvent tout entendre. Josh n’aurait pas pu choisir pire moment et endroit.  Mais il tient le coup il se retourne vers moi les yeux rempli de défi et croise les bras.

“Il s’est passé que je suis s allée au bar avec un ami ce week-end et que nous avons pu discuter”

Un ami est un mot vite dis, hier j’ai passé mon après-midi sur la table basse du salon avec le sweat de Gabriel sur moi, me concentrant sur les papiers du week-end et les demande d’Amber. Je me suis demandée plus d’une fois comment tout ça allait évoluer, mais au final je pense que viendra ce qu’il viendra, entre nous deux ça ne sert à rien de programmer, le volcanique c’est peut-être ça la clé. Je ne pense pas mentir à Josh en étant évasive pourtant cette version n’a pas l’air de contenter l’ange, cela semble même plus l’agacé qu’autre chose, je me lève et me place à côté de Josh. Je vois d’où vient son déclic la Z8 est à vue de ma fenêtre. Je me met face à lui avec un petit sourire mais il n’y répond pas, je le vois arpenter le vide et finalement se diriger vers son appartement et claquer la porte. WHAT ? Je ferme la porte de mon appartement passe entre mes deux nouveaux soldats et ouvre la porte que je referme en regardant Josh tourner en rond comme un lion dans sa cage c’est la première fois qu’il fait ça. Je n’ai jamais vue l’ange … en colère ? ça me surprend et je ne comprends pas.

“Josh qu’est-ce qu’il se passe ?”

“Ce qui se passe Lily ? C’est qu’il t’envoie balader au bal, c’est qu’il n’a pas vue comment tu étais toi dans ces décombres ! Il a pas vue comment durant tous ces mois tu ne dormais pas, tu t'active pour l’académie et ses alentours. Il n’a pas vue la douleur qui passait dans tes yeux à chacun de tes mouvements où le faite de te prendre dans les bras.”
Il s’arrête et me regarde, non je ne l’ai pas totalement berné sur la blessure dans mon dos, c’est juste qu’il a eu la politesse de ne pas faire de commentaire “Et il abandonne l’académie pendant deux semaines, il se barre de là comme un malpropre et la première chose que tu fais c’est que tu accours après de lui ! “

Il crie presque ses muscles dans sa gorge sont tendu, je vois chacune de ses veines qui grossissent et sa circulation sanguine qui s'accélère et j’entends  les battements de son cœur qui sont plus rapide plus lourds. C’est la première fois que j’assiste à une colère de Josh je ne m’y attendais pas. Comme si à travers tous ces mots je devais comprendre quelque chose mais j’en suis incapable. Je prend une grande inspiration, réfléchit à mes paroles pouvant calmer la personne en face de moi.

“Josh, les relations c’est compliqué, tu le sais bien ! Et je ne suis pas parfaite loin de là ! Gabriel est venu vers moi un nombre incalculable de fois et j’ai été pire qu’une peau de vache. Regarde nous, on gère la Day class, la night class et quelques petits soucis à deux , mais lui il a toute l’académie, les vampires engendrés car il est l’unique sang pur et le Conseil ! Dit-moi comment on tiendrai nous ? Alors qu’on gère nos petites partie en se soutenant ? Alors oui il a le droit de lâcher prise et nous sommes là pour ça toi et moi pour le soutenir ! Je sais que tu n'apprécies pas Gabriel mais ce projet c’est notre idée à tous les trois accroches toi à ça lorsque tu le verras. Et Gabriel n’était pas la réel raison de ma colère le soir du bal de noël, crois moi. ”

Un ange passe, je déteste utiliser cette expression en sa présence mais pourtant vue le silence pesant qu’il y a je ne peux pas décrire ça autrement. Il semble vouloir réfléchir à chacune de mes paroles, mais la réponse n’a pas l’air de convaincre. Comme si quelque chose reste au travers de sa gorge sans pour autant autoriser les mots à sortir de là, mais il crie quelque chose comme quoi j’étais aveugle et je n’écoute pas la suite, je me dirige vers la valise, prend le sweat noir ce qui l'énerve encore plus, le faisant crier plus fort, je décide de sortir de là.  Une fois sur le pas de la porte je me retourne vers lui vite fait un sourire aux lèvres.

“Ecoute je vais me balader avec mes deux nouveaux copains. Quand tu seras calmé et que tu auras réfléchit un tant soit peu au faite que non les relations c’est ni tout noir tout blanc vient. Mais pas avant. “

“Tu vas pas dormir dehors ?”

Il semble totalement abasourdi par la situation, parfois j’ai tendance à oublier que non dormir dehors n’est pas une normalité. Que j’ai été élevé un peu trop à la dur, mais ça à ses avantages de manière régulière comme à cet instant. J’ai beau ne pas avoir domicile je peux dormir partout. Avoir un lit ou un canapé est à mes yeux un luxe dont je peux me passer. Bon je ne vais pas dormir dans l’eau, mes deux nouveaux compagnons vont très certainement me prendre pour une folle mais sur la plage à écouter le remu de l’eau les jambes replié contre moi et mes bras reposant sur mes genoux. Mais peut-être que je peux aussi entraîner Marcela et Marcel avant qu’ils puissent eux aussi progresser ! Autant rentabiliser la nuit et la matinée . Je ne prends pas le temps de répondre à l’ange qui est en colère ferme la porte tout en commençant ma descente des marches de l’établissement. Peut-être que Josh  à ses règles ?  Un changement hormonale qui explique ce changement d'attitude depuis mon retour. Je sens le démon et la vampire qui me suivent en silence, arrivé sur les premières marches extérieurs je sens l’air frais de l’Irlande me caresser la joue. La nuit est déjà bien avancée et les étoiles sont cachés par des nuages. Je prends la direction de la plage qui entoure une partie du périmètre de l’académie et une fois au contact avec le sable retire mes chaussures. Le sable est froid il faut dire que l’Irlande n’est pas le pays le plus chaud, mais pas le plus froid non plus. Je marche cinq minutes jusqu’à voir l’eau proche de nous j’y plonge les doigts de pieds dedans un moment elle est glacé, je sens l’odeur d’iode et plonge ma tête un peu plus dans le sweat trop grand de Gabriel, elle m’enveloppe me permettant de calmer ma colère. Un sourire née sur mes lèvres et mes deux copains me laisse suffisamment de distance pour me faire croire que je suis seule, que c’est gentil. Je me retourne vers eux finalement et avec mon pied commence à dessiner un carré de sept mètre par sept mètre. Je retire le sweat que je pose un peu plus loin sur mes chaussures faisant de sorte qu’il ne touche pas le sable et me retourne vers mes futurs victimes un sourire aux lèvres.

“Vous avez accepté la mission de me surveiller, en voici une des conséquences, qui est le premier à entrer sur le ring ?”

Je vois de l’hésitation dans leurs regards à croire que ma réputation me précède. Ils ont peut-être raison d’avoir peur mais je ne suis pas fâchée après eux plutôt après un ange immature. Je ne compte pas leur faire mal mais faire en sorte qu’ils progresse car non je ne peux pas avoir le « j’m’en foutiste » de Gabriel qu’à avec ses gardes du corps, ne pas leur parler ou les laisser rien faire. Le démon est le premier à faire un pas dans le carrée, je l’attends les mains dans le dos et lorsqu’il fonce sur moi je sais déjà que je vais le mettre au sol rapidement. Le jour se lève et j’ai déjà eu trois relève de binôme dont certains que j’ai déjà vue au début de ma journée précédente. Chacun d’entre eux et d’entre elles ont le plaisir de venir m’affronter et de profiter de mes conseils, ils repartent souvent en sueurs et courbaturé de partout. J’arrive à faire en sorte qu’ils n’aient pas trop de bleus ou de bosses, bref je limite la casse. Je n’ai pas sommeil, en même temps depuis que je n’ai plus mes marques il n’y a plus grand chose qui mange mon énergie, j’ai déjà vue être trois jours sans dormir sous les ordres de William et péter le feu de dieu quand même. Le soleil se lève continuant sa course vers le zénith  et malgré le fait que j’enchaine sans même avoir l’impression de m’échauffer un peu. L’ambiance autour de moi est plutôt chaleureuse, ils moquent des uns des autres et j’ai un sourire aux lèvres parfois certains reste plutôt que de se reposer. Au bout d’un moment je relève la tête et je le vois ce brun qui a tenté de me prendre la tête, j’en déduis qu’il n’est pas loin de quinze heures et que l’ensemble de ses cours son terminé. Mes cheveux attachés dans un chignon presque défait sont recouvert de sable à force de faire voler mes victimes en l'air, mon t-shirt noir est recouvert de poussière de sable et  mes jambes ont quelques éraflures légères dû aux débris de l’appartement et les combats à mains nues. Il me regarde un long moment avant de pouvoir prendre la parole.

“Lily je...”

“Rentre dans le carrée !”

‘Pardon ?”

“Tu rentres c’est tout !”

La vampire qui est avec moi s’en va et s’éloigne avec les autres collèges, au final il ne reste qu’elle vampire et un vampire qui prennent une distance suffisamment raisonnable pour que je puisse “discuter” avec Josh. Même si je sais parfaitement qu’ils vont entendre et voir ce que je vais dire à Josh. Il hésite un instant mais je reste au milieu le fixant de mes yeux bleu, j’attends sans rien dire. Je  croise les bras sur ma poitrine ma respiration en attente de voir l’ange oser passer une limite. Finalement il entre dans le carrée qui ne ressemble presque plus à rien après douze heures d'entraînement, ses deux pieds pénètrent enfin dans la zone et j’arrive derrière lance ma jambe en arrière pour lui donner de l’élan et donne un coup de pied dans ses tibias laissant le sable frapper le visage de l’ange qui est surpris par ma réaction. Je n’ai jamais eu de gestes violent vis-à-vis de Josh, mais cette fois c’est différent, je ne supporte pas que Gabriel ou Josh me fasse une réflexion sur l’un ou sur l’autre, mais qu’on me crie dessus en me disant que je suis aveugle ou irréfléchi sur une de ces deux relations ça me fait l’effet du mot “blondy” ça peut me rendre assez méchante.

“Relève toi !”

Il est un peu abasourdi par sa chute mais comprends que si il veut avoir une discussion avec moi il faudra passer par là, je le laisse se relever et répète l’étape durant trente bonne minutes, je n’ai rien, pas une goutte de sueur, je ne suis pas essoufflée.  Josh n’est vraiment pas un combattant, il a de la force mais n’a vraiment aucune technique, pire que notre cher sang pur ce qui rend l'exercice amusant pour moi laborieux pour lui. Finalement après avoir encore une fois la tête contre le sable il ne se relève pas se met sur dos et lève son bras droit qui est recouvert de bleu.

“J’ai compris !”

“Qu’est-ce que tu as compris ?”

“Je ne jugerai plus !”

“Relève toi”

Il semble se croire en sécurité comme si il pense avoir dit ce que je voulais entendre hors non je n’ai pas entendu ce que je voulais. Il n’a pas compris ce que je veux, il est tellement dans son monde de bisounours qu’il a oublié une de mes paroles de la nuit. Tout n’est pas blanc ou noir. Je ne suis pas satisfaite. Loin de là ! Quand il commence à se relever, l’effet des courbatures se fait ressentir sur son corps, il peine à se relever, il est plié en deux ses mains sur ses genoux il est à bout de souffle. Je sourie et décide de donner une dernière leçon, je marche vers lui prendre un de ses bras et le retourne pour qu’il arrive derrière son dos, dans cette position un faux mouvement et son épaule se déboite. Je sais remettre ça en place mais autant l’avouer ce n’est pas une partie de plaisir. Il gémit sous la douleur mais n’ose pas bouger, oui le corps sait dire à son propriétaire “Ne bouge pas là ! ça sent le caca !” et effectivement pour Josh ça ne sent pas bon du tout. Je lâche son bras et finalement lui donne un coup de pied sur le haut de son fessier avec suffisamment d’élan pour qu’il sorte pour la première fois des lignes du ring de sable il tombe à genoux et je sors à mon tour pour le placer face à lui.

“Je te l’ai dit, une relation c’est compliquée, y a des moments de douceur et des moments où on s'en mange pleins la figure ! La où on sait qu’il s’agit d’une amitié plus ou moins forte c’est de savoir si tu es capable de recevoir et accepter les attaques de l’autre et qu'il est capable de l'inverse aussi! Nous deux ça n'a jamais été violent, on ne s’est jamais pris la tête, on ne s’est jamais disputé. Ce n'est pas pour autant que ça ne peut pas le devenir. Alors ma question est la suivante es-tu capable d'accepter mes coups Josh ?”
je tends la main en le regardant avec intensité "parce que moi je suis parée à recevoir les tiens "

L’ange n’attend pas longtemps avant de saisir ma main, se relevant avec difficulté il arrive quand même à me prendre dans ses bras, des frissons de douleurs le traversant. Le pauvre je n’ai vraiment pas été de main morte. Mais j’avais besoins qu’il comprenne que je peux frapper mais lui aussi, il peut juger mais avec un minimum de réflexion. Je l’aide en le tenant par l’épaule me dirigeant vers mes deux gardiens, j’ai noté pour le moment cinq personnes différentes, mais je pense que James à visé une cercle plus large.

“Tu sais, il fait des trucs bien par exemple cette mise en place de garde du corps!”

J’ai envie de le lâcher tout d’un coup et de le laisser trainer dans le sable à l'agonie vraiment. Je réponds par un grognement et il explose de rire ce qui finit par m’arracher un sourire malgré tout, finalement ces hommes et ces femmes peuvent être utiles … ou pas ! Je récupère ma veste et mes converses dans le sable et nous rentrons en direction de l’académie tous les quatre. Les deux vampires sentant l’ambiance plus légères ont décidés de nous rejoindre et de parler avec nous. Oui j’ai vraiment du mal à faire en sorte que le protocole soit respecté, je préfère parler. Pourtant dans mon angle mort, à travers les arbres je vois un mouvement, il est furtif et discret mais je l’ai vue. Je sais qui dans l’armée de Nathanaël est capable de venir aussi prêt de notre limite de cette manière. Un vampire, son chasseur de prime préféré. Je vois l’homme et la femme se tendre aussi pendant que je continue de parler avec Josh comme si de rien n’était, il n’a rien vue. Finalement l’homme et la femme se précipitent vers la forêt à mon feu vert d’un simplement mouvement de tête. Peut-être qu’avec un effet de surprise nous pourrons déstabiliser cet homme, il n’a pas l’habitude d’être repéré. Je lâche doucement Josh dans l'herbe et rejoint les deux hommes. Ils ont reçu des coups , l’homme est inconscient et ma vampire est entre un arbre et l’homme de Nathanaël qui est sur le point de l’achever. Ni une ni deux, mon bracelet attrape rêve devient une lame noire dans ma main et se place sous la gorge de l’homme pendant que de l’autre main je tords son bras le craquement de l’épaule est sinistre il se penche en avant sous la douleur et sa gorge rencontre ma lame éclaboussant de sang la vampire en face de moi. Oui trancher la carotide n’est pas franchement la chose la plus propre que j’ai faite. Mais cette homme est dangereux et sur le point de tuer deux hommes à nous et surtout il a les renseignements que je cherches depuis quelques temps. L’homme se vide de son sang, grand dieu même quand je coupe une pastèque il n’y a pas autant de jus. Le râle de ma victime me fait limite rire et je le mets sur le dos. J’ouvre sa veste et trouve finalement un papier avec un portrait. Le visage de la personne que Nathanaël recherche depuis le début de la guerre. Je l’observe un moment mais je ne doute pas un instant en voyant l’image. Il s’agit d’une humaine de la Day classe, plutôt renfermée, Alaïs Elle a disparu en même temps que beaucoup d’élèves et professeur à l’annonce de la guerre. . Au-dessus de sa photo une remarque “retenue par le clan adverse”. LA BLAGUE ! Je ne suis pas au courant de ça par contre, mais James ou Gabriel oui. J’achève l’homme de lame en l'enfonçant dans le cœur, à la suite elle reprend sa place initial en forme de bracelet.

Je regarde la vampire en lui demandant comment elle va, lui propose de se nourrir sur le cadavre si besoins et de porter ensuite son camarade. Je la vois acquiescer et porter directement son collègue. Nous retournons auprès de Josh qui se tient à côté de mes affaires totalement abasourdi en nous voyant arriver avec le vampire et mon t-shirt noir qui comprend quelque traces de sang. Nous remontons silencieusement à l’appartement et sans demander l’accord à qui que ce soit je me dirige vers la douche. Je profite des jets d’eau chaude, je sens le plâtre et la poussière de sable descendre le long de chaque goutte d’eau qui est au contact de mon corps. Je réfléchis à ce que j’ai vue, à cette affiche et cette photo, un nombre incroyable de questions me tournant dans la tête. Retenue mais où ? Au moins je comprends mieux les attaques de Nathanaël il veut cette jeune demoiselle qui était un espion entre ces murs sans aucun doute. Et il tient suffisamment à elle pour changer sa tactique d’approche pour récupérer la jeune fille. La question est où est-elle ? Qui est-elle vraiment ? Qu’a-t-elle apprit ? Pourquoi ne suis-je au courant de rien ?  Je coupe l’eau et me sèche rapidement. J’attrape mon shorty et le recouvre de mon dernier jean kaki et soutif noir et un débardeur noir. Je recouvre le tout du sweat de Gabriel. Quelque chose cloche c’est pas possible. On ne m’aurait pas caché ça quand même ? Je sors rapidement de ma salle de bain, je sais que je ne dois pas le contacter, qu’il est avec le Conseil mais pourtant un doute me creuse l’estomac. Je récupère mon portable et active mon application “spécial embrouille couillon” le forçant à me laisser dans l’appartement de Josh. Depuis que William nous avait surpris je n’avais pas un jour sans appel sans nouvelles de lui. Il se faisait tellement insistant que Caleb a décidé de lui même de changer sa sonnerie sur mon téléphone par “Ne m’appelle pas” de cœur de pirate. Il m’a dit que comme c’était français et que l’ensemble des paroles lui plaisait et correspond entièrement au vieux crouton.  L’ange me regarde mais ne me dit rien, il doit voir l’ensemble de mes muscles tendus malgré le sweat de Gabriel. je vois la vampire envoyer un sms sur son téléphone je ne réagis pas plus que ça et ouvre la porte elle me suit mais je lui claque la porte au nez.  Rien à faire sur ce coup-là, j’ai respecté les consignes de Gabriel, même si j’en ai pas eu mais disons qu’ils sont tous vivant et qu’ils ne m’ont pas lâché d’une semelle pour le moment. Par contre lui me cache un truc aussi important autant avant cela ne m’aurait pas étonné, mais quand il me parlait de carte il me parlait de ça ? Mais c’est même plus de cartes qui manque c’est tout un jeux. Montant les marches j’arrive au dernier étage et frappe une première fois à la porte. Pas de réponse, pourtant j’entends l’eau couler, il n’a peut-être pas entendu la première fois. Je tape une seconde fois un peu plus fort, franchement en vingt-quatre heures je ne suis pas à deux portes prêt. Mais elle s’ouvre et je s’en l’odeur de brûlé arriver à mes narines,  quoi avec le conseil ils font des feux de joies maintenant ? Et une blonde m'ouvre la porte, derrière elle un bordel monstre mais je reste sur le pas de la porte totalement paralysé mon esprit vidé par ce que je vois.

Mademoiselle Gray ? Directeur Rakel n’est pas disponible maintenant est-ce que vous pouvez repasser dans…Dans 15 minutes ?”

Devant moi se tient Alaïs Delacrous et cela, je ne m’y attendais pas, mais vraiment pas. Et je suis incapable de dire, faire quoi que ce soit.

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyLun 17 Juin - 22:11

Après avoir quitté Alaïs avec ses nouveaux gadgets, Gabriel ne mis pas longtemps avant de rejoindre la douche et rencontrer les jets d’eau bouillants. Il lui semblait que la chaleur permettait enfin à ses muscles de se détendre, mais à son esprit aussi, lui permettant enfin d’avoir un moment de répit après les dernières agitations. Il avait clairement du mal à s’habituer à avoir en permanence quelqu’un dans son appartement, mais en même temps il l’avait cherché : il avait décidé de rester principalement à la maison pour surveiller Alaïs, et évaluer son comportement au quotidien.

C’était un miracle, mais la douche de Gabriel fut pour une fois rapide. Alors qu’il allait pour couper l’eau, il lui semblait avoir entendu toquer. Il avait alors entrepris de se sécher rapidement et enfiler sous vêtement et jean, mais fut interrompu par la sonnerie de son téléphone qui était amplifiée contre la porcelaine du lavabo. Un coup d’oeil à l’écran lui permis de voir le nom de James - le sang-pur n’hésita pas un instant et décrocha. Il n’avait pas eu le temps de dire quoi que ce soit que la voix de James lui fit l’effet d’une pelle en pleine figure.


“Lily est au courant pour Alaïs…”

Le démon n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase que le sang-pur avait déjà raccroché, était sorti de la salle de bain traversant par la chambre, jeté son portable sur le lit, et s’était précipité en dehors de sa chambre. Il avait entendu en parallèle de son appel la voix d’Alaïs. “Mademoiselle Gray”. Putain… Cela ne devait pas se passer comme ça. En un battement de cil, Gabriel avait traversé l’appartement et avait saisit la demoiselle par le bras, la reculant de la porte d’entrée, l’éloignant de Lily, et s’était interposé entre les deux blondes. Si le visage de Gabriel était marqué par la surprise, il était impossible de manquer son regard, gorgé de se sang, qui ne lâchait pas celui de Lily, ainsi que ses canines qui étaient de sortie, prêtes à attaquer si besoin. Même lui ne s’était pas attendu à une telle réaction de sa part. C’était comme si son être entier avait réagit au quart de tour, ne réfléchissant pas un instant aux conséquences. A cet instant il n’était animé que par un seul objectif : protéger son engendrée telle une lionne qui protège ses petits. Oui… Bon. L’image de la lionne était assez particulière, mais il était difficile de trouver dans la nature un comportement similaire aux vampires. Alors, face à Lily, son corps était entièrement tendu, prêt au combat, découvrant un nouvel aspect animal en lui qu’il n’avait jamais connu jusqu’à présent. Après ce qui pouvait paraitre une éternité, Gabriel brisa enfin le silence qui s’était instauré, ne lâchant jamais la jeune femme du regard, afin de ne manquer aucun de ses mouvements.

“Alaïs, va dans ta chambre. Maintenant.”

Son ton était restait calme mais avait été autoritaire envers son engendrée dont il lâcha enfin le bras pour qu’elle puisse s’éclipser. C’est d’ailleurs en quelques secondes que la demoiselle disparu en silence dans sa chambre, ne faisant que pousser la porte contre l’encadrement, sans qu’elle ne clenche. A peine son ouïe avait analysé que la demoiselle n’était plus dans la pièce, le sang-pur décida qu’elle était désormais à un niveau de satisfaisant de sécurité, ce qui provoqua à l’ensemble de ses muscles de se détendre et son souffle se relâcher. Tout aussi rapidement, son regard était revenu au bleu habituel, et ses canines s’étaient d’elles-mêmes masquer. La menace imminente de perdre Alaïs s’était, pour lui, effacée, bien que son esprit reste aux aguets. Il connaissait la puissance de Lily, et n’était pas prêt à parier sur le résultat si la jeune femme décidait de s’attaquer à lui pour atteindre Alaïs. D’ailleurs, Gabriel ne laissa pas le temps à Lily de dire quoi que ce soit. Il jeta un coup d’oeil derrière Lily, voyant les deux gardes qui l’accompagnait (et fut ravi de les voir), et attrapa la main de la jeune femme pour l’attirer dans son appartement tout en lâchant un :

“Pas ici. Suis moi.”

Il claqua la porte de l’appartement, et traversa l’appartement - enjambant cartons et bordel en tout genre (mais ne les mentionna pas) - avant d’enfin atteindre sa chambre. Une fois les vampires dans la pièce, Gabriel poussa la porte pour qu’elle clenche. Ils pouvaient désormais parler sans risque d’être entendu d’Alaïs, le sort faisant désormais effet. Car oui : Gabriel n’était pas devenu un maniaque des portes du jour au lendemain, mais il avait fait installer dans son appartement les mêmes sorts qui entouraient sa chambre d’enfant. Ainsi personne ne pouvait entendre ce qu’il se passait où disait. C’était risqué, cela cela signifiait également que Lily pourrait tuer le sang-pur sans que personne ne le sache, mais… Il ne valait mieux pas penser à cette éventualité. Il lâcha enfin la main de Lily lorsque son téléphone sonna - il s’agissait à nouveau de James. Gabriel soupira avant décrocher pour se débarrasser du démon.


“Elle est avec moi.” Il allait pour raccrocher lorsque James ne put s’empêcher de demander s’il devait les rejoindre. Le sang-pur répondit un simple “Non, tout va bien James.” Avant de raccrocher.

Gabriel jeta à nouveau le téléphone sur son lit, et se retourna enfin vers Lily. Il était étonné qu’elle n’ait rien dis jusqu’à présent. Il marchait clairement sur des oeufs, et n’était pas sûr de savoir par quel bout il devait prendre le problème. Devait-il rappeler son propre laïus sur la communication ? S’excuser ? Expliquer la situation ? Dans tous les cas, il savait qu’une bombe était sur le point d’exploser, et la désamorcer serait quasi impossible. Il se contenta d’observer Lily une seconde supplémentaire, avant de briser une nouvelle fois le silence.

“J’imagine que tu as des questions. Et aussi que tu m’en veux de t'avoir cacher cette situation. Sache juste qu’Alaïs n’est plus celle que Nathanael pense qu’elle est. Alors laisse-moi t’expliquer la situation s’il-te-plait.”

Le ton de Gabriel n’avait - pour une fois - pas été sec ou cassant, mais… Normal. Il était prêt à ouvrir la discussion, maintenant il restait à savoir quelle serait la réaction de Lily. D'ailleurs, il ne la quittait pas du regard, à la recherche de toute réaction, ou élément qu'elle puisse lui donner. De toute façon, il savait que peu importe la manière dont les choses seraient abordées, cette discussion serait explosive. Alors autant entrer directement dans le vif du sujet.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyLun 17 Juin - 23:12

Je n’ai pas le temps de dire un seul mot que la scène passe du tout au tout. La jeune demoiselle se retrouve éloignée de moi mais je temps de calculer quelques petites choses le temps qu’elle était à mes côtés. La première son cœur ne bat pas, depuis qu’elle m’a ouvert la porte Alaïs n’a eu aucun battement de cœur, j’ai eu le temps d’observer rapidement deux petites marques dans sa nuque et de sentir l’odeur de Gabriel sur elle. Tout comme je peux sentir l’odeur des autres maîtres sur leurs jeunes engendrés. Comme j’ai senti William pendant les cinq premières année de ma vie. J’ai l’impression d’être dans une autre dimension. Son regard à totalement changé aussi il est différent plus .. vivant ? Mais je n’ai pas le temps d’analyser la situation plus en profondeur qu’elle est tirée en arrière par le sang pur qui lui à un tout autre comportement. J’entends mes deux gardes du corps qui me rejoignent en vitesse mais qui prenne du recule rapidement en voyant la scène.

C’est la première fois que je vois Gabriel passer en mode attaque sur moi, ses canines, sa posture et ses yeux, tout les marqueurs indiquant une attaque proche. J’ouvre les yeux surprise par une telle réaction sachant que je n’ai eu aucun geste agressif envers la jeune vampire Gabriel me considère ainsi comme une menace ? PUTAIN ! Je ne fais pas un seul pas en arrière il ne m’impressionne pas, non je sens plutôt quelque chose monter au fond de moi, comme un tremblement de terre. J’ai déjà vue des sangs pur réagir ainsi devant leurs nouveaux engendrés c’est plus fort qu’eux. Même William a mit un temps fou à le contrôler sur moi, mais il agissait ainsi quand il sentait une menace. Gabriel me considère comme une menace de manière instinctive.

“Alaïs, va dans ta chambre. Maintenant.”

Je ferme les yeux finalement venir ici était la pire des idées que je puise avoir, je pense que Gabriel est loin de la communication et plutôt dans le mensonge dans ce cas-là. Je sens mes yeux passé au gris, je ne sais pas si je dois foutre le sang pur à terre aussi. L’idée m’effleure un moment et je me mords la joue pour éviter de déraper là tout de suite. J’ai envie de faire demie tours non finalement je vais me casser de l’académie j’en ai assez de toutes ses conneries où clairement on me dit « Faites ce que je dis pas ce que je fais ! » Mais surtout quelque chose dans le comportement de Alaïs me perturbe, me donne la nausée et je sens que pour mon équilibre mentale il faut que je partes. Là c’est mon sixième sens qui me dit « ça sent le caca ! » Son regard redevient bleu mais j’en ai rien à faire je fais un pas en arrière prête à partir mais il saisit ma main.

“Pas ici. Suis moi.”

La blague, tu as pas compris c’est nulle part ici, mais Gabriel me tient avec force et me fait traverse une partie de montagne russe avec des cartons. J’observe rapidement certains contiennent des livres et autres bibelots. A croire qu’il y a eu un déménagement au seins même de l’appartement. Lorsque la porte clac derrière nous j’arrache rapidement ma main de celle de Gabriel et recule de manière la plus brutale qui soit, je me colle à la porte et l’observe, je sens mes yeux passer du bleu au gris voir au noir. Tout en moi crie au meurtres sans aucun doute. C’est une putain de blague ! Un putain de cauchemar. Il reprend son téléphone et je reconnais la voix de James. Ah le voilà le fameux SMS de mon garde du corps. Très bien jusqu’à présent j’avais prévue d’être sympa avec eux. Les pauvres si il savaient que j’ai deux partenaires parfait pour les faire démissionner aucun d’eux n’auraient dû accepté cette mission à la con. De toute façon Gabriel n’a pas joué le jeux je ne vois pas pourquoi je la jouerai réglo. C’est comme ça avec moi, sort d’une règle et tu verras à qu’elle point je peux sortir des clous.

“J’imagine que tu as des questions. Et aussi que tu m’en veux de t'avoir cacher cette situation. Sache juste qu’Alaïs n’est plus celle que Nathanael pense qu’elle est. Alors laisse-moi t’expliquer la situation s’il-te-plait.”

Je ne dis rien, pour dire vrai j’ai qu’une envie me barrer de là. J’ai la main sur la poignée de la porte prête à partir. Je sens mes membres trembler et finalement un rire m’échappe. Il est loin de celui qui est cristallin mais plutôt de quand je chasse. Là effectivement Gabriel peu avoir peur. J’ai mit Josh au tapis pour tellement moins que ça ! J’inspire un cou sur le point de partir mais me rappel mes propres paroles, suis-je prête à encaisser les coups de Gabriel encore une fois ? J’inspire une fois, lâche la poignée. Je me masse les tempe un moment. Je relève le regard de Gabriel.

« Tu as cinq putain de minutes Gabriel, ! Cinq putain de minutes pour m’expliquer comment ça se fait que effectivement je n’avais pas toutes les putains de cartes ! Mais tu te rends compte un instant que c’est limite un jeu entier qu’il manque dans l’équation ! A croire que me prendre pour une conne est dans le résultat de tout ça ! »

Je ne crie pas, ma voix n’est pas élevé et pourtant quelque chose est différent en elle. Je n’ai jamais parler à Gabriel ainsi, parfois Gracia ou Alex quand ils ne m’obéissaient pas mais c’était tellement rare et surtout quand j’étais à bout mentalement. Je croise les bras sur ma poitrine m’adosse à la porte et lève un pied pour qu’il entre en contact avec le bois. Je le fixe sans ciller des cils. Il est vraiment temps de communiquer.

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 18 Juin - 10:06

“Tu as cinq putain de minutes Gabriel, ! Cinq putain de minutes pour m’expliquer comment ça se fait que effectivement je n’avais pas toutes les putains de cartes ! Mais tu te rends compte un instant que c’est limite un jeu entier qu’il manque dans l’équation ! A croire que me prendre pour une conne est dans le résultat de tout ça !”

Le visage de Gabriel se figea dans ce qui semblait être un sourire. Non pas un sourire de plaisir ou de joie, mais plus un cynisme complet qui s’était installé entièrement en lui. Yep, la bombe avait explosé, c’était officiel. Et la sienne était sur le point également, et pourtant il la contenait au fond de lui. Qu’est-ce qu’il avait dit à James quelques jours plus tôt ? Ah oui : il n’avait pas à se justifier. A James. A Lily. Au Conseil. A personne. Il n’aurait jamais à se justifier. Gabriel avait informé les personnes qu’il jugeait bon d’informer dans le contexte qui les entouraient. Lily qui le fuyait. Les relations avec le Conseil qui se tendait. Nathanael passant clairement à l’offensive. Elle pensait mieux faire ? Parfait : Gabriel laisserait volontiers les clefs à l’enfant prodige. Ah, non. Exact : la sang-pur refusait de retrouver ses souvenirs et sa place, alors qu’elle en adoptait effrontément tous les comportements. Elle ne dirigeait pas l’Académie. Elle n’était pas celle dont le nom était associé à cette guerre. Non. Gabriel était celui qui avait besoin d’avoir connaissance du jeu entier, pas Lily. Surtout qu’elle même s’était mis hors jeu le jour où elle lui avait fait promettre de ne jamais lui mentionner son passé. Alors oui, Gabriel était prêt à mettre en cendres toutes les étapes qu’ils avaient réussi à franchir en 24 heures, dans l’unique but de sauver son égo. D’ailleurs au fond de lui il pouvait sentir sa colère grandir, sa rage s’intensifier : elle voulait l’affronter ? Parfait. Il était prêt.

Et puis l’image de Ciara, enfant, lui traversa l’esprit, ainsi que les sentiments de jalousie qu’il avait éprouvé à son égard. Ce souvenir aurait mieux fait d’être resté enfermé là où il était, car désormais il semblait être le premier à ressurgir lors des disputes avec Lily. Puis il repensa à ces 24 heures passées avec Lily, ces passions échangées, mais également ces aveux. Il ne pourrait pas être sans elle. Oui : ces dernières semaines étaient bien la preuve que sans Lily dans sa vie, Gabriel était détruit. Enfin ce fut l’image d’Alaïs qui traversa son esprit. Il l’avait protégé pendant ces trois mois, et il n’était pas prêt à l’abandonner. Tout comme il n’était pas prêt à abandonner Lily. Une nouvelle fois, le secret le rongeait, et il se mordait les doigts d’avoir fait cette promesse. OK. Très bien. Gabriel laisserait passer pour cette fois la tentative d’intimidation de la blonde. C’était une fois. La seule et unique fois. Et si la situation se représenterait, le sang-pur lui léguerait peut-être une bonne fois pour toutes les clefs de l’Académie pour qu’elle puisse enfin ouvrir les yeux sur ce que lui vivait au quotidien. Tiens… Voilà une première : Gabriel était prêt à faire des concessions et ne pas rentrer en conflit de suite ? S’il était suivi par un psychiatre, celui-ci serait surement ravi de ses efforts, ravisant surement son jugement après avoir entendu les premières pensées du sang-pur. Gabriel n’avait pas quitté le milieu de la pièce, faisant toujours face à Lily. Il encaissa une inspiration longue destinée à retenir la série d’insultes, cris et autres qui le hantaient, pour finalement rompre le contact visuel avec Lily et lui passer devant pour rejoindre le dressing qui était sur la gauche de la jeune femme . Il lâcha sur son passage :


“Je ne prends pas les gens pour des cons. Les choses sont simples pour moi : ils sont soit mes alliés, soit mes ennemis. Le reste, je m’en fous. Ça ne m’intéresse pas de jouer avec les gens et tu le sais. Donc non : mon but n’est pas de te prendre pour une conne mais te protéger que tu le veuilles ou non. Et ne me dis pas que tu n’as pas besoin d’être protégée, j’ai déjà entendu ça auparavant.”

Il attrapa dans son dressing une chemise grise qui était suspendue sur l’un des cintres, et l’enfila tout en retournant dans la chambre pour poursuivre ce qui était censé être une conversation. Alors que son regard se portait sur sa poitrine pour s’assurer que ses boutons soient alignés, il se prépara à commencer ses explications sans laisser à Lily le temps de réagir sur ses phrases précédentes. Il avait sûrement déclencher une seconde bombe, mais il pensait le moindre de ses mots et n’était pas prêt de les retirer. Ce n’était que la vérité pure, peut-être qu’il aurait dû l’enrober ? Gabriel était surement la seule personne à être incapable d’une telle chose.

“J’ai tué Alaïs il y a trois mois.” La phrase était larguée comme une bombe. Il marqua une brève pause avant de compléter : “Dans un excès de colère.”

La voix de Gabriel était posée, et pourtant c’était la première fois qu’il assumait devant une autre personne qu’il avait dérapé. Même James n’était pas au courant de l’intégralité des faits s’étant déroulés cette nuit là. Pour le démon, l’explication avait été simple : Gabriel avait surpris la demoiselle en possession de secrets importants, et sa ‘mort’ était le résultat de la défense et de l’utilisation de ses pouvoirs. Il n’assumait pas ces réactions qui faisaient de lui une personne faible, ne vivant que par des pulsions animales. Alors prononcer ces mots devant Lily était selon lui une preuve qu’il lui faisait confiance. Il se doutait cependant que Lily ignorerait complètement cet aveu, qui devait surement n’avoir aucune valeur pour elle.

“Elle s’était introduit dans mon bureau, laissé sans surveillance durant sa rénovation, et a découvert que…” il hésita un instant, se remémorant la promesse qu’il avait fait à Lily de ne jamais lui parler de qui elle était, avant de se reprendre. “Elle avait découvert l’un des plus grands secret que le Conseil garde et était déjà en route pour l’apporter à Nathanael. D’ailleurs jusqu’à il y a deux semaines j’étais persuadé qu’elle était parvenu à lui transmettre l’information…”

Une fois sa chemise fermée, Gabriel replia les manches jusqu’au coude, comme il en avait pris l’habitude. A force d’expérience il savait à quel endroit plier le tissu pour que l’ourlet soit le même aux deux bras. Puis il fit quelques pas dans la chambre pour s’approcher de son bureau installé à la hâte dans le coin de la pièce, et s’appuya contre le meuble, faisant pleinement face à Lily. Elle pouvait tenter de l’impressionner autant qu’elle voulait, ça ne fonctionnerait pas. Il aurait très bien pu se contenter de refermer la porte et la laisser en dehors de l’appartement sans explications s’il avait voulu. Mais non. Il avait désormais décidé que ‘communiquer’ pouvait être une bonne chose, surtout après avoir fait la morale à Lily. Il avait évidemment prévu de lui parler de la jeune blonde, mais… Après des mois sans se parler pour conclure sur un weekend à beaucoup parler, il aurait été très clairement été difficile de balancer un “au fait ! J’ai tué une de nos élèves et l’ai transformé en vampire. Tu m’en veux pas trop ? Ah oui ! Aussi c’était un espion de Nathanael. Bisous bisous !” Non. Clairement ça n’aurait pas été une option. Il voulait avoir la main sur la situation avant de la lui présenter. Après avoir laissé quelques secondes de silence, Gabriel reprit.

“Alaïs n’est pas la seule carte manquante dans l’équation, Lily. Crois moi. Tu sais que mes mains sont liées et que je ne peux pas t’en dire plus, mais il y a en effet un jeu complet qui manque, mais ce n’est pas elle.” A cet instant, il aurait pu ajouter le ‘c’est toi’ qui le rongeait, mais non. Il poursuivit simplement. “Alaïs ne représente pas tant dans le bordel de cette guerre. Oui, sa transformation a sûrement été le déclencheur de l’annonce, mais si ça n’avait pas été ça, ça aurait été autre chose. Ce n’était qu’une question de temps et on le savait tous.”

Gabriel laissa peser ses mots un instant. Pour lui, il n’y avait aucun doute que son raisonnement était logique. Nathanael n’attendait qu’un prétexte pour officialiser son conflit, et le plus jeune des deux sangs-purs le lui avait offert sur un plateau d’argent. Après le secret n’avait pas été entièrement masqué, puisque le chef de son armée était informé de la situation. Devant le silence constant de Lily, Gabriel reprit de faire les cent pas dans la pièce qui n’en offrait pas tant la possibilité. Si jusqu’à présent sa voix avait été posée et calme, tentant de maintenir ses émotions calmées, à la phrase suivante toute la décontenance que cette scène lui apportait s’exprimait.

“Ecoute, j’ai merdé Lily.” Sans s’en rendre compte Gabriel avait repris la même formulation que Lily. “Quand c’est arrivé on ne pouvait même plus se parler. Tu voulais que je fasse quoi ? Que je re-débarque dans ta vie après des mois de silence avec le cadavre d’une gamine sur les bras ?” Un rictus lui échappa, à cet instant il se moquait de lui-même. “Tu m’aurais pris pour un fou qui n’est plus en mesure de tenir ses élèves. Tu as bien vu comment j’ai réagis dans la forêt Lily. J’ai fait un carnage. C’est ce que je fais de mieux ! Alors quand j’ai vu qu’une gamine avait réussi à infiltrer mon Académie…”

Gabriel laissa la fin de sa phrase en suspens, n’ayant pas envie d’admettre une nouvelle fois que la meilleure expression pour qualifier le moment était qu’il avait pété un câble. Ce que la jeune femme ne découvrirait surement pas de si tôt, cependant, c’était la véritable raison du craquage de Gabriel. Bien sûr son égo avait pris un coup de voir que Nathanael était parvenu à infiltrer ses rangs, et qu’il n’ait pas repéré Alaïs plus tôt. Mais la véritable raison de la boucherie de ce soir là, c’était qu’il refusait que la véritable identité de Lily ne parvienne jusqu’à son ennemi, craignant de la perdre. Bon sang, que ce n’était pas évident. Certainement personne ne voudrait être à la place du cerveau de Gabriel. Même lui ne le voulait pas. D’ailleurs, les deux minutes précédentes de colère s’était envolé en un éclat en se rappelant pourquoi il faisait tous ces efforts. Pourquoi il avait assumé pendant toutes ces années ce ‘suis moi je te fuis’. Pourquoi il était toujours revenu vers elle après qu’elle l’ai trainé dans des disputes dont il ignorait l’origine. Et pourquoi il s’en était voulu de s’être laissé dépassé par la situation avec l’Académie, Nathanael et le Conseil, et n’avoir pas pris le temps d’être revenu vers elle alors qu’elle avait coupé les ponts… Sans s’en rendre compte, Gabriel s’était arrêté au milieu de la pièce, dos à Lily. Ses pensées étaient devenu un tel bordel que son corps avait arrêté de fonctionner, laissant toute son énergie à son cerveau. Il se retourna finalement pour s’assoir sur le banc faisant office de bout de lit, ne regardant pas Lily. La phrase suivante n’aurai pas de suite logique avec le fil de ses pensées imminentes, mais quelque part, malgré tout le bordel, son esprit avait sût garder le fil de ses paroles.

“Je n’ai jamais tué d’enfant Lily. Je pouvais pas tuer l’une de nos élèves. Ils sont la raison de ce putain de combat, la raison pour laquelle je me lève tous jours en sachant que Nathanael peut me tuer, qu’il peut arriver à renverser les Académies et mettre tous nos efforts au feu. Alors non, je ne vais pas commencer à massacrer des enfants maintenant.”

Oui, Gabriel semblait avoir retrouvé un certain calme, pourtant il savait que le pire dans ses explications arrivait, car finalement, sans cette information, ses dernières paroles n’avaient pas de sens. En effet, une question existentielle subsistait : comment Alaïs pouvait-elle être libre ? Le vampire avait toujours entendu que l’attraction et la loyauté d’un engendré à son sang-pur était forte, et que les engendrés devenant ennemis de leurs sangs-purs vivaient le pire combat psychologique. Certains y arrivaient, mais non sans une once de folie. Alors il savait que le pire restait à venir dans cette discussion. Il savait aussi que ce serait le sujet le plus délicat à aborder.

“Tu ne vas pas aimer la suite, tout comme tu n’as surement pas apprécié le début, mais j’ai supprimé tous les souvenirs de Nathanael de la mémoire d’Alaïs. Avec ces souvenirs elle était une menace pour nous. C’était soit ça soit la tuer. Je n’avais pas le choix.”

Gabriel releva le regard vers Lily, attendant insultes et autres du genre. Il y avait encore tellement qu’il voulait lui raconter sur Alaïs : son don, son passé, comment elle était désormais une demoiselle pleine de vie, comment Nathanael était un monstre avec elle… Mais il se doutait que la conversation pouvait se terminer à cet instant.[/i]
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 18 Juin - 17:37

Un silence de plomb s’installe entre nous deux. Je vois bien que Gabriel est en colère mais il garde tout au fond de lui, en même temps je crois bien que c’est la première fois que quelqu’un ose lui parler ainsi. Je coupe ma respiration restant toujours collée à cette porte comme si c’était un pied à terre, comme si c’était l’unique moyen de ne pas exploser un peu plus. J’ai l’impression d’être une louve en cage, de ne plus savoir où devoir me mettre. Je sens que la situation peut encore se dégrader un peu plus voir totalement, que nos dernières vingt-quatre heures peuvent se terminer définitivement ici et maintenant. Je n’en ai pas la moindre envie, mais nos tempéraments sont parfois trop volcanique pour pouvoir contenir une explosion. Comme je ne cesse de le répéter nous sommes capable du meilleur mais aussi du pire. J’espère vraiment être à un de ces tournants, d’être au pire du pire pour aller vers le meilleur. Je l’observe sans rien voir vraiment et je tente d’écouter les alentours j’entend la respiration de la jeune blonde dans l’appartement, le cœur paniqué du démon qui me surveillait comme si le faite de ne pas avoir put contrôler la situation était de sa faute.

“Je ne prends pas les gens pour des cons. Les choses sont simples pour moi : ils sont soit mes alliés, soit mes ennemis. Le reste, je m’en fous. Ça ne m’intéresse pas de jouer avec les gens et tu le sais. Donc non : mon but n’est pas de te prendre pour une conne mais te protéger que tu le veuilles ou non. Et ne me dis pas que tu n’as pas besoin d’être protégée, j’ai déjà entendu ça auparavant.”

Je ne dis rien, j’attends j’ai dit cinq minutes je tiens paroles. Se sera peut-être plus, peut-être moins selon son discours.  Je ne réagit pas à la moindre de ses paroles, mais je sais qu’il ne supporte pas de jouer avec les gens, c’est pour ça qu’il est le premier et l’unique sang pur que je suit sans me poser autant de question. Me protéger de quoi ? Je me souviens quand je lui avais dit que je n’ai besoins d’aucune aide, dans son bureau quand la folie des souvenirs me frappaient sans que je ne puisse rien contrôler. Se serait mentir que parfois je ne me doute pas de ce que j’étais au part avant, souvent quand j’ai bue je me rends compte de cette réalité elle est trop effrayante et surtout il y a cette petite voix qui me murmure « pas tout de suite » comme si il était encore trop tôt pour pouvoir retrouver ce qui était perdu.

“J’ai tué Alaïs il y a trois mois. Dans un excès de colère.”

Je relève la tête, décide enfin à le regarde pour une fois, il n’y a plus de colère dans mes yeux, juste de l’attention. Plus de sentiment, un unique grand vide qui enregistre chaque information que me donne Gabriel. Je verrai dans l’ensemble une fois que j’aurais toutes les données pour pouvoir juger à ma manière. Prendre du recule avec ce qu’il me dit, ce qui c’est passé.

“Elle s’était introduit dans mon bureau, laissé sans surveillance durant sa rénovation, et a découvert que…”  
Gabriel se stop un moment dans ses paroles, je sais ce que cela peut-être mais la réponse me fait plus peur qu’autre chose, sur ce coup là je préfère un mensonge. Où il peu être évasif cela me va. Je ne demande pas à Gabriel de me révéler le moindre de ses petits secrets, c’est juste que Alaïs change toute la donne dans notre guerre.  “Elle avait découvert l’un des plus grands secret que le Conseil garde et était déjà en route pour l’apporter à Nathanael. D’ailleurs jusqu’à il y a deux semaines j’étais persuadé qu’elle était parvenu à lui transmettre l’information…”

Il y a deux semaines ? Il y a deux semaines c’était la première fois qu’on se voyait, mais surtout c’était le jour de sa réunion avec deux autres sang-pur dans son bureau. L’un d’eux a donc put démentir ses croyances et je me doute de savoir qui c’est. Pas qu’Ellen ne soit pas suffisamment douée, c’est juste que le réseau de William au niveau de Nathanaël est bien plus développé que celui de la vampire.  Parfois je me demande ce que le vieux croutons à put dire à Gabriel pour que ce dernier décide de boire sans limite. Ce n’est pas la déclaration de guerre de Nathanaël qui l’a fait sombrer, non c’est quelque chose de plus personnel.

“Alaïs n’est pas la seule carte manquante dans l’équation, Lily. Crois moi. Tu sais que mes mains sont liées et que je ne peux pas t’en dire plus, mais il y a en effet un jeu complet qui manque, mais ce n’est pas elle. Alaïs ne représente pas tant dans le bordel de cette guerre. Oui, sa transformation a sûrement été le déclencheur de l’annonce, mais si ça n’avait pas été ça, ça aurait été autre chose. Ce n’était qu’une question de temps et on le savait tous.”

Je ferme les yeux, je me passe la main sur le visage. Je sais parfaitement que je ne voulais pas réagir laisser à Gabriel le temps de s’expliquer et c’est ce que je fais, mais je sais très bien que l’option Ciara est tellement proche de cette guerre. Pourtant je ne suis pas prête à faire ce qu’on me demande, comme si il manquait encore une étape. Cette situation est compliquée, avais-je prévue que tout serais tout aussi tendu ? Avais-je prévue tout ça ? Parfois je me demande si je n’avais pas fait exprès de perdre la mémoire. Non c’est impossible, je ne me serais pas imposé ça.

Ecoute, j’ai merdé Lily. Quand c’est arrivé on ne pouvait même plus se parler. Tu voulais que je fasse quoi ? Que je re-débarque dans ta vie après des mois de silence avec le cadavre d’une gamine sur les bras ? Tu m’aurais pris pour un fou qui n’est plus en mesure de tenir ses élèves. Tu as bien vu comment j’ai réagis dans la forêt Lily. J’ai fait un carnage. C’est ce que je fais de mieux ! Alors quand j’ai vu qu’une gamine avait réussi à infiltrer mon Académie…”

Ça aurait rendu fou n’importe lequel d’entre nous. Cette académie c’est notre vie, notre projet pour les générations futurs ne subissent pas ce que nous avons vécu, pour que chacun de nous soit libre dans le respect de chaque espèce. Humain, ange, démon ou vampire qu’importe ce que nous sommes l’important est de resté soit et libre tout en respectant celle des autres, tout en aidant les autres à réaliser leur rêve et ouvrir un peu plus les yeux à ce monde où les gens sont renfermés sur eux même. Oui j’ai vue le carnage de Gabriel dans la forêt, il est incapable de se contrôler, ce qui explique la mort d’Alaïs et sans aucun doute sa transformation, c’est un simple coup de tête. Une envie, une folie passagère. Mais ce n’est pas ce qu’il fait de mieux il est donc incapable de voir que malgré les efforts de Nathanaël notre projet fonctionne ? Que ces êtres croient en nous ? Et il croit que je l’aurai abandonné, il n’a donc pas comprit que qu’importe la situation je reste à ses côtés ? Que je suis capable d’accepter ses coups de gueule même si parfois ça fait mal à la fierté ? Je pense la tête en arrière contre la porte, j’ai envie de me laisser tomber au sol mais je tiens. Je sens la fatigue mentale et physique d’hier commencer à s’installer petit à petit. Mais je la chasse, pour une fois il me parle alors il y a vraiment un effort, je ne suis pas certaine que James connaisse l’ensemble des détails de cette histoire.

“Je n’ai jamais tué d’enfant Lily. Je pouvais pas tuer l’une de nos élèves. Ils sont la raison de ce putain de combat, la raison pour laquelle je me lève tous jours en sachant que Nathanael peut me tuer, qu’il peut arriver à renverser les Académies et mettre tous nos efforts au feu. Alors non, je ne vais pas commencer à massacrer des enfants maintenant.”

Non c’est vrai, nous ne pouvons pas briser cet espoir, pas maintenant, ils en ont tous trop besoins. Et au fond de moi je ne tiens pas à ce que Gabriel tue un enfant, c’est une expérience qui n’est pas saine. La première fois que William me la demandé j’étais tétanisée, je voulais le supplier de ne pas le faire, mais j’en était incapable, j’ai crut que c’était une blague. Mais avec le sang pur rien n’était une blague, alors j’ai tué des enfants. Je me souviens de chacun de leurs visages, de leurs peurs, leurs pleures et au fond de moi je me suis toujours demandée ce qu’ils seraient devenue si j’avais sut lutté contre William, mais j’en était incapable, je ne pouvais et ne peux toujours pas.

“Tu ne vas pas aimer la suite, tout comme tu n’as surement pas apprécié le début, mais j’ai supprimé tous les souvenirs de Nathanael de la mémoire d’Alaïs. Avec ces souvenirs elle était une menace pour nous. C’était soit ça soit la tuer. Je n’avais pas le choix.”

Aux premiers mots je me crispe un peu plus, comme si le pire n’est pas arriver. J’attend la fin et je n’ose même pas reprendre une inspiration. Je sens la terre tournée autour de moi. Non ce n’est pas possible, Gabriel n’a pas put faire ça.  Je sens malgré moi mes yeux se remplir de peur et place cette fois mes deux mains sur mon visage penchant à nouveau la tête en arrière. Je ne me cache pas c’est juste qu’il était improbable pour moi qu’il puisse faire ça. Il a vue comme cela m’a rendu malade, instable. Je comprends mieux cette sensation de nausée lorsque j’ai vue Alaïs, ses gestes, ils sont presque continue mais ils sont ce millième de seconde d’hésitation qu’on tous ses personnes que j’ai vue perdre la mémoire, que j’ai pu observer sur moi. C’est léger mais je l’ai observé tellement de voir que je sais le reconnaître maintenant. Ça part au bout de cinq, sis mois. Elle était dans le camp de Nathanaël et maintenant la voilà avec Gabriel, sommes nous si manipulable, sommes-nous donc des marionnette à qui il est si facile de retirer la mémoire, de nous mentir.  Est-il si facile de nous faire changer d’avis ? Est-il si facile de nous faire changer de camps ? Et si j’allais à l’encontre de mes principes de ma naissance ? Et quand Alaïs ou moi retrouverons un tant soit peut notre mémoire comment devrons-nous réagir ? Sera-t-elle déchirée en deux ? Ne sachant plus qui choisir entre Nathanaël ou Gabriel ? A travers mes mains je prends une grande inspiration, un tremblement traverse mes lèvres et je passe mes mains dans mes cheveux. Je suis incapable de dire quoi que ce soit. Incapable de bouger. Je sais que mon jugement de la situation est faussée par ma propre histoire. Je vois bien que Gabriel à essayer à sa manière. Je n’ai pas de colère je comprends la situation et pourtant. Je ferme les yeux, expire doucement contre la porte tenant toujours mes cheveux . Je suis incapable de dire ou faire quoi que se soit. Alaïs était dans le camp de Nathanaël, elle à découvert quelque chose et fuie. Gabriel sur un coup de colère la tué puis transformé car c’était trop dur. Il lui à effacé la mémoire pour qu’elle évite sûrement le mal-être entre son ancienne nature et celle de maintenant. Je le dis toujours rien n’est noir rien n’est blanc. Je reprends une inspiration et relâche mes muscles mes mains tombant contre mes flans, je regarde Gabriel, ma voix n’est ni dur ni en colère.  

« Je ne souhaiterai même pas ça à mon pire ennemi, tu aurais dû la tuer »

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 18 Juin - 20:00

“Je ne souhaiterai même pas ça à mon pire ennemi, tu aurais dû la tuer”

Devant la réaction de Lily, Gabriel comprit que non, il n’arriverait à rien. Alors après un court silence, il lâcha un simple :

“… OK.”

Gabriel ne répondit rien de plus. S’ils continuaient dans cette lancée, les deux vampires allaient finir par détester ce mot, qui ces derniers temps étaient annonceur de mauvais présage. Sans plus de parole ou regard vers Lily, il se leva pour se diriger vers le bureau.  Ses gestes n’étaient pas précipité, comme s’il cherchait à charger encore plus l’atmosphère de tension. Tournant le dos à la jeune femme, il ouvrit le premier tiroir, et se saisit du coupe papier en acier dont la lame était longue, fine et particulièrement aiguisée. L’objet, dont l’utilisation était totalement inoffensive, pouvait cependant être fatal s’il était utilisé comme une arme. Puis, il se retourna vers Lily, l’objet empoigné. Non, il n’allait pas l’attaquer, bien que son regard était dur et froid. Il n’avait pas non plus l’intention de tuer Alaïs. Lily ne voulait pas entendre raison lorsque Gabriel la lui présenter ? Parfait : elle allait la découvrir d’elle-même. S’il avait transformé la demoiselle sur un coup de tête, il avait eu des milliers de chances de la tuer après qu’elle soit devenu un vampire. Alors il était temps que Lily voit ce que lui-même avait vu chez Alaïs, qu’elle n’était plus un simple objet au service de Nathanael, mais une demoiselle pleine de vie qui ne demandait qu’à vivre. Alors qu’il s’approcha de Lily, cette dernière s’éloigna de la porte, probablement de surprise, mais il s’en moquait. Il voulait juste qu’elle quitte enfin la porte. Il saisit la poignée, ouvre la porte et s’appuie contre le bois pour laisser sa main tenant l’arme improvisée cachée, hors de la vue de la demoiselle.

“Alaïs !”

Gabriel avait appelé son engendrée de sa voix de sang-pur, ne laissant aucun choix que de venir. Cela n’avait pas été nécessaire, ne faisait qu’en rajouter à la scène qu’il offrait, mais il s’était lancé bien trop loin pour reculer. Alors lorsque Alaïs les rejoint, il se contenta de se tourner vers Lily, toujours appuyé contre la porte. Il savait que peu importe ce qu’Alaïs ferait ou non, Lily finirait par voir ce qu’il avait vu. Alors c’était sa réaction à elle qui l’intéressait.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 18 Juin - 20:52

Je n’ai pas le temps de réagir de quoi que ce soit, que Gabriel m’a attrapé par le bras et tiré en arrière, derrière lui. Je ne vois plus rien, que le dos nu du sang-pur, et pourtant je ne bouge pas. L’atmosphère est horrible, et je ressens de la part de Gabriel une angoisse forte qui me déchire. Je ne comprends pas, pourtant, car dans mes souvenirs Mademoiselle Gray n’est pas une menace. Mais en même temps dans mes souvenirs elle et Gabriel sont des humains tout à fait normaux. Alors je me dis que j’ai encore beaucoup à apprendre. En attendant, je n’ose pas dire au sang-pur que l’étreinte de ses doigts contre mon bras est beaucoup trop forte, et qu’une douleur sourde mais présente et là. Je sais que si je parle cela risque d’aggraver la situation. Mais fort heureusement il fini par lâcher mon bras, que j’attrape rapidement avec ma main opposée pour frotter la peau et soulager la douleur, puis sa voix autoritaire se fit enfin entendre.

“Alaïs, va dans ta chambre. Maintenant.”

J’avoue, je ne me fais pas prier. Je ne veux pas rester là, et c’est d’ailleurs pour cela que je m’éclipse rapidement, laissant les deux vampires ensemble. Je ne tiens absolument pas à rester au milieu de ce bordel. Alors une fois dans ma chambre, je pousse la porte et hésite une seconde : suis-je censée la fermer ? Dans le doute, je la pousse simplement contre, je sais que s’il souhaite qu’elle soit fermée Gabriel ne manquera pas de le faire au passage. J’attends alors quelques secondes derrière la porte, et entend que les deux traversent l’appartement et s’enferment dans la chambre du sang-pur. Lorsque leur porte se ferme, j’ai l’impression qu’un poids se libère. Je ne ressens plus cette atmosphère chargée, cette rage qui s’était développée, cette déception que je percevais. J’étais enfin à nouveau seule avec moi-même pour mon plus grand plaisir. Alors comme si j’avais été interdite de respirer jusqu’à maintenant, expire enfin pour libérer toute cette tension qui s’était accumulée en moi. Bordel : je ne sais pas comment est le quotidien entre eux deux, mais je n’étais pas prête à revivre ça une nouvelle fois. Quelque part, j’ai l’impression que la tension ne me quitte pas. Elle m’épuise. Me hante. Me consume. Non. Je ne pouvais pas laisser ce sentiment m’envahir. Il me fallait quelque chose pour me changer les idées. Quelque chose de positif. Quelque chose de sucré… Mon attention se porte sur le paquet de sucettes qui est encore posé par terre à côté des autres affaires que j’ai commandé. J’attrape le premier parfum : coca. Parfait ! J’aimais le gout du coca, mais détestais en boire car je ne supporte pas les bulles. Un comble, n’est-ce pas ? Alors trouver ce parfum me réjouit. Je sais : il me faut peu. Mais cela me motive également pour enfin mettre un peu d’ordre dans mes achats, alors j’ouvre les tiroirs de la commodes et commence à ranger cahiers, crayons, plaid et autres.

Seules quelques minutes passent avant que je ressente à nouveau toute la tension m’envahir. J’entends à nouveau leurs respirations, je sais que la porte de leur côté est à nouveau ouverte. Je ne suis pas prête à revivre la scène précédente. Je veux juste rester ici. Dans ma main gauche, j’ai des sucettes que j’étais en train de ranger dans une boite, proprement. Ma main droite, elle attrape celle que j’ai en bouche, comme pour me permettre d’être plus silencieuse, et écouter les choses se passer. Je me demande ce qu’il se passe de leur côté. Je ne comprends pas pourquoi j’ai eu le sentiment d’être menacée, alors que rien dans la situation ne l’expliquait. La seule explication qui me semble logique, c’est que j’ai fais une énorme erreur. Plus grave que d’avoir essayer de mettre fin à mes jours ce soir là…


“Alaïs !”

Donc j’ai vraiment fait quelque chose qu’il ne fallait pas. Je sais que je n’ai pas été en cours depuis plusieurs mois, mais on ne peut pas vraiment m’en vouloir. J’avais d’ailleurs une autorisation spéciale du directeur lui-même. Non, j’ai dû faire autre chose. Quelque chose dont je ne me souviens pas. Pourtant je n’ai pas l’impression qu’un souvenir me manque. Enfin… Je crois. A l’appel de Gabriel, je n’hésite pas et rejoint les deux vampires. Arrivés devant eux, tout me frappe : la tension, la colère, la surprise, la haine, et un quelque chose de plus chaleureux, caché tout au fond, que tous deux essayent d’ignorer, et que moi-moi-même je ne comprends pas. Je me rends également compte que Mademoiselle Gray n’est pas au courant de ce que Gabriel appelle mon ‘don’, car elle ne cherche pas a cacher ses émotions. Lui oui. Il n’y arrive pas, mais je sens qu’il essaye. Est-ce pour cela qu’il ne me regarde pas ? Non, visiblement il attend quelque chose de la vampire, alors naturellement je me tourne vers elle aussi, sans trop savoir quoi dire. Déjà parce que j’ai l’impression de remarquer pour la première fois ces marques dans son cou, elles me glacent le sang, et c’est tout aussi rapidement que mon regard remonte vers le sien, comme pour fuir ce qui me semblait être une vision d’horreur. Alors que mon regard ne quitte pas le sien, je me souviens d’une réflexion que je m’étais toujours en grandissant : je ne suis pas parfaite, car je ne suis pas une blonde aux yeux bleu. Les miens sont marrons. J’ai toujours aimé leur couleur noisette intense, mais j’ai grandit dans une culture où les blondes aux yeux bleu peuvent tout avoir. Alors lorsque je rencontre les yeux bleu de la vampire, elle me paru parfaite. Je ne sais pas combien de temps s’est passé depuis que Gabriel m’a appelé, j’ai l’impression d’avoir été happée la vampire, et par ce moment. Pourtant la tension me fait froid dans le dos, je ne la supporte plus, alors je la brise de la manière dont je sais mieux faire. Sans un mot supplémentaire, mais avec un léger sourire pour Mademoiselle Gray, je soulève ma main gauche, ouverte, présentant les deux sucettes que je tenais depuis tout à l'heure - une à la fraise et une à la pastèque - . Ma main droite, quant à elle, remet celle que j’avais entamé dans ma bouche, mais ne lâchait pas le bâton, car en réalité je ne sais pas ce que je fais ici, et attend toujours que l’on me dise quelque chose pour que je réponde. Je vois dans mon champ de vision que Gabriel se saisit de l’une d’entre elles - je me doute la fraise - mais pour autant je ne quitte pas le regard la blonde face à moi car je n’y arrive pas. Je suis intriguée. Happée.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyMar 18 Juin - 21:58

Mes paroles résonnent dans la pièce, je sais qu’elles sont cruelles et intenses. J’avoue que moi aussi j’ai du mal à réaliser que j’ai dit de tel paroles. Mais il y a une part de vrai dans ce que je dis, personne ne mérite une perte de mémoire et personne ne mérite de voler vos souvenirs les plus intimes. Le silence se fait court mais intense et tout d’un coup Gabriel lâche un simple

“… OK.”

Je relève la tête surprise. Je vois très mal Gabriel tuer sa toute première engendrée, ce n’est pas rien. Et bon dieu … il faut vraiment qu’on stop avec ce OK ! Bon très bien c’est moi qui ai commencé je le reconnais mais j’étais totalement dépassé par le manque de communication de Gabriel à cet instant. Et maintenant il me relance à tout va. C’est pas possible. Je commence à me détacher de la porte et l’observe se diriger vers son bureau pour prendre un coupe papier avec une lame fine et longue. De quoi me permettre de tuer au moins cinq vampires avant que la lame se casse sans aucun soucis. Je ne m’y attends pas un instant, lorsqu’il s’approche je m’éloigne de la porte surprise par son action. Non après le foin qu’il m’a fait tout à l’heure il va la tuer maintenant ? C’est totalement improbable. Il ouvre la porte et tiens dans le pas de celle-ci en appelant la jeune femme. Lorsque la jeune vampire arrive il se tourne vers moi en patientant comme si il espère une réaction de ma part.

J’observe la jeune blonde qui s’avance vers nous mais pas totalement. J’ai l’impression qu’elle m’examine pour la première fois et je vois bien son regard qui bloque un moment sur mes morsures, oui je comprends moi-même après tant d’années j’ai toujours autant de mal avec. Elle croise mes yeux et en plongeant dans ses pupilles marron je vois quelque chose que je n’avais jamais vue chez elle avant lorsqu’elle était humaine. La vie, l’espoir. Un sourire se dessine sur ses lèvres et au moment ou elle tend la main gauche vers nous je tends ma main discrètement vers Gabriel là où il tenait l’arme serrant la lame et sa main comme pour stopper tout mouvement et surtout pour faire comprendre que oui j’ai compris. Je vois deux sucettes devant nous, une pastèque et une fraise quand je vois Gabriel saisir celle à la fraise un sourire se glisse malgré moi sur mes lèvres. Il a vraiment détesté la liqueur au bar. Je lâche la main de Gabriel et saisit la dernière sucette avec un sourire pour Alaïs .

« Merci Alaïs»

Ma voix est douce et tendre. Pourtant quelque chose tourne au fond de mon être. Je superpose toutes les images que j’ai d’elle humaine, elle était vide. Les yeux sombres sans une ombre de malice, comme si elle était malheureuse en continue et qu’elle portait son corps sans pour autant vivre sa vie. Et je la vois là, avec cette tendresse et ses yeux brillant quelque chose que je n’avais encore jamais vue. Je comprends alors que Nathanaël à été tout sauf tendre avec elle. Pourquoi ? Parce qu’elle était humaine ? Je sens cette tristesse qui me recouvre et je sais pourquoi. Parce que personne ne mérite d’être torturer et elle était trop jeune pour subir quoi que se soit. Pourquoi le sang pur l’avait-il gardé ? Pourquoi l’avait-il brisé pour qu’elle n’ai même plus une once de vie en elle ? Pourquoi lorsqu’on lui enlève Nathanaël de sa mémoire c’est comme si elle avait un cœur alors qu’elle était vivante. ? Qu’a-t-il fait ?  Je me retourne vers Gabriel, je sais de quoi est capable notre ennemi, mais voir le résultat en face est totalement différent. Je ne peux empêcher de sentir des larmes me monter aux yeux, car subir la torture je sais faire mais voir les autres la subir c’est une autre chose.

« Cad a rinne sé leis? »

Je sais que Alaïs est française et que le gaélique ne fait pas partir de sa langue. ça me fait trop mal de réaliser que Nathanaël puisse faire ça à une jeune femme aussi formidable. Peut-être que Gabriel n’a pas fait une bêtise, j’ai peut-être là l’exemple où perdre la mémoire à son avantage.

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyJeu 20 Juin - 7:20

“Merci Alaïs.”

Mon esprit ne pense qu’à une chose : même sa voix est parfaite. Je la connaissais depuis quelques temps désormais mais non, j’ai l’impression de découvrir cette personne pour la première fois, comme si être vampire change ma perception. L’atmosphère autour de moi se détend enfin, ce qui me décroche un nouveau sourire malgré la surprise générale que je peux lire chez la vampire Alors lorsqu’elle me remercie pour la sucette, après avoir pris la dernière, je décide d’interpréter les mots de Mademoiselle Gray comme un signe que je pouvais désormais partir. Je lui décroche cette fois un sourire plus franc, quitte enfin ses yeux pour regarder Gabriel qui était resté silencieux afin d’avoir son approbation que je n’étais plus nécessaire. Alors lorsqu’il me fait un signe pour me renvoyer à mes activités, je ne me fais pas prier, et c’est dans un rire enfantin que je fais demi tour. Et bien… Je n’aurai pas cru que des sucreries puissent avoir un tel effet, mais cela me va. Bon. Je suis peut-être blonde, mais je ne suis pas idiote non plus : je sais que j’ignore tout de ce qu’il s’est passé,  qu’il me manque l’ensemble du contexte de cette scène, et que j’ai plus l’impression d’avoir été appelé pour montrer le brave animal de compagnie que je suis plutôt que réellement m’assurer que le niveau de sucre des deux soit maintenu. Alors en fredonnant un air que j’ai entendu plus tôt dans la journée, gardant toujours le bonbon dans ma bouche, je me dirige vers la bibliothèque. Cette fois, je suis bien décidée à prendre un des livres, et saisit sans hésiter celui que j’ai repéré plus tôt : Le Portrait de Dorian Gray. J’y ferais attention, je ne suis pas si maladroite.

Enfin… C’est ce que j’ai cru. Lorsque je me laisse tomber sur le canapé pour m’installer, le livre manque de m’échapper des mains. Je ne l’avais pas senti venir, et elle me frappe dans mon moi entier. Sans prévenir, je me fige, suis frappée d’une vague de tristesse. Je n’entends même pas les mots que les deux vampires s’échangent, j’ai juste envie de pleurer. D’ailleurs je sens que mes yeux se rougissent, que les larmes montant sans que je puisse contrôler quoi que ce soit, et pourtant j’essaye de le retenir. Je sais que je ne suis pas triste pour quelque chose que je ressens, mais pour quelqu’un. C’est pire. Je veux venir en aide à cette personne mais me sens impuissante. C’est ça. Je me sens triste et impuissant. C’est beaucoup trop pour moi. Je ne peux pas le garder pour moi. Parce que j’ai toujours été impuissante, et que j’ai l’impression que la tristesse fait partie de qui je suis. D’ailleurs je ne comprends même pas comment deux minutes plus tôt je pouvais fredonner et avoir l’impression d’être heureuse ? Je ne suis même pas sûre de le mériter. Non. C’est trop. Trop pour moi. Je ne peux pas le contenir. Il faut que je l’évacue. Alors instinctivement, je renvoie le tout à son expéditeur. Ou peut-être aux deux autres vampires, je ne sais pas.

Et puis... Plus rien. J’entends derrière moi la porte se fermer, et la vague qui me noyait disparaît instantanément. Je reste cependant bloquée pendant quelques secondes, reniflant l’effet des larmes qui m’avaient submergé et fini par baisser les yeux sur le livre que j’ai dans les mains. Ouf, je ne l’ai pas abîmé. Du creux de ma main je me frotte les yeux, essuyant les larmes qui étaient sur le point de déborder, et prend une inspiration comme s’il s’agissait de la première fois que je pouvais enfin respirer.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyJeu 20 Juin - 7:22

Gabriel savait qu’au petit manège qu’il venait de mettre en place, il ne pouvait que gagner. Il arrivait assez à comprendre les réactions de Lily pour savoir qu’il gagnerait facilement sur ce coup, mais en même temps il lui semble qu’il s’agit du seul moyen pour qu’elle comprenne ce que lui a vu. Et puis… Il ne pouvait qu’admettre qu’il serait difficile de résister à Alaïs, à moins d’être un véritable sans coeur. Tiens… Est-ce que c’était elle qu’il fallait envoyer à William pour tester à quel point il était sans coeur ? … Non. D’ailleurs, il ne s’en était pas rendu compte mais ne serait-ce qu’à l’éventualité de cette rencontre la main du sang-pur s’était resserrée sur la lame. C’était de personnes comme lui que le vampire essayait de la protéger, alors le jour où les chemins d’Alaïs et William se croiseraient, la réaction primaire de Gabriel serait pire. Il attaquerait surement en premier pour s’assurer que rien n’arrive à la demoiselle. Oui, la réaction peut sembler excessive, mais il connaissait désormais l’étendu de la folie du vieux sang-pur. Preuve en est sa ‘marque d’amour’ laissée pendant des mois dans le dos de Lily…

“Cad a rinne sé leis?”
“An rud as miosa.”

Gabriel bloqua un instant, et remarqua qu’il avait immédiatement répondu et naturellement, sans réfléchir. Oui, à ses yeux, il n’y avait aucun doute. Nathanael avait fait ce qu’il y avait de pire pour une enfant : Il avait détruit Alaïs, en avait fait un être sans vie. Sans émotion. Intérieurement, le souvenir d’Alaïs revenait à la surface. Gabriel tentait au maximum de réfréner la possibilité de revivre les souvenirs qu’il avait accumulé de la demoiselle, par respect pour sa vie privée. Mais à cet instant, il avait l’impression de vivre ce qu’elle-même avait vécu ce jour là. Un mélange de tristesse, peur, déception, dépression, avant se terminer sur le vide absolu. Puis, le vampire remarqua enfin. La voix de Lily. Ce qu’il venait d’entendre : la tristesse. Il commença lui-même à la ressentir, comme une impression venue de nulle part.

“Non.”

Le mot lui avait échappé sans prévenir, alors qu’il plaça une main sur le bras de Lily pour  s’assurer qu’elle n’était pas dans le champ de la porte, et il repoussa la porte du pied et la refermer sans claquer. Si lui avait perçu dans la voix la jeune femme le sentiment, il était certain qu’Alaïs l’avait ressenti également, et il n’avait pas du tout envie de gérer cela maintenant. Bollocks. Une fois la porte refermée, cette vague qui l’avait atteint disparut en un éclair. Il ferma les yeux, se concentrant sur les bruits dans la pièce d’à côté, n’entendant qu’un bruit de reniflement mais rien de plus. Ouf. La catastrophe avait été évitée. Il rouvrit enfin les yeux pour regarder Lily qui devait certainement se demander ce qu’il venait de se passer. S’était-elle rendu compte, et surtout avait-elle compris qu’Alaïs avait utilisé son don sur elle ? Dans un soupire, Gabriel déposa enfin le coupe papier sur la commode, et s’adossa contre la porte. Les montagnes russes émotionnelles des dernières minutes avaient fini d’achever son physique affaibli.

“Alaïs n’était pas une simple humaine. Elle est né avec un don, celui de pouvoir manipuler les émotions des autres, mais surtout de pouvoir les ressentir. Tous.” Gabriel commença à déballer la sucrerie de la demoiselle avant de reprendre. “Ça va prendre quelques secondes avant que tu te rende compte que tu es désormais toi, c’est normal.”

Il savait qu’après une telle déclaration, en plus énoncée avec un calme sans pareil, Lily aurait des milliers de questions. Alors comme pour reprendre des forces, il décida de gouter le bonbon afin de savourer ce premier gout toujours plus sucré que le reste, puis le garda entre ses doigts, pour pouvoir continuer de parler.

“La solution de Nathanael pour qu’elle puisse vivre sans être dérangée par toutes ces émotions a été de la briser mentalement. Pour qu’elle ne puisse plus rien ressentir. Jamais.”

Le vampire marqua une brève pause avant de reprendre.

“Le soir où elle s’est réveillée vampire… C’est la première fois depuis le jour où elle est entrée dans l’Académie que je l’ai vu ressentir quelque chose…” Il hésita une seconde fois. Non, le reste de leurs premiers instants en tant que sang-pur et engendrée, Gabriel les garderait pour lui. “Dès qu’on ouvrira à nouveau cette porte, elle le saura directement sans même avoir à nous entendre.”

Gabriel repensa à l’expérience des plus déplaisantes de la nuit précédente, qui fut assez pour lui arracher un frisson dans le dos. Nope. Il était hors de question qu’il repense à cette expérience, pas maintenant. Il savait qu’après de telles déclarations Lily aurait des milliers de questions, et qu’il allait devoir se préparer à devoir y répondre.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyJeu 20 Juin - 16:40

“An rud as miosa.”

La réponse est simple et rapide, mais en même temps quand il s’agit de Nathanaël il n’y a pas besoins de s’étaler sur le sujet. Non le sang pur n’est pas connu pour sa tendresse envers les humains et même ses ennemis, sinon nous n’en serions pas là. Je reprends mes esprits à ces mots et pourtant une nouvelle vague de tristesse se met en place sur moi sans que je puisse comprends d’où elle provient. Je sais que je suis lunatique mais à ce point c’est une première.

“Non.”

Gabriel me recule de son bras et ferme la porte alors je sens le sentiment diminuer se calmer. Je reprend mon souffle sur le coup. J’entends la jeune femme de l’autre côté de la porte renifler comme si elle avait ressentit ce que j’ai vécu il y a quelque secondes alors qu’elle s’était éloigné de nous et je l’entends reprendre son souffle. Bordel ! C’est quoi ce délire ? Je sais que je suis lunatique, ce qui fait que je vie mes émotions à trois cent pour cent pas pour dire quatre cent pour cent. Mais je sais aussi l’intensité de mes propres sentiments en fonction du moment. A force de stocker mes souvenirs sans relâche dans le moindre détail je sais dans quel situation je ressens chacun d’eux et on va dire la concentration de chacun d’eux. Hors aux mots de Gabriel je sais que la colère aurait dû prendre le dessus sur la tristesse.  J’observe Gabriel qui se dirige vers sa commode et dépose le coupe papier

“Alaïs n’était pas une simple humaine. Elle est né avec un don, celui de pouvoir manipuler les émotions des autres, mais surtout de pouvoir les ressentir. Tous. Ça va prendre quelques secondes avant que tu te rende compte que tu es désormais toi, c’est normal.”

Bien cela explique mon tempérament lunatique qui a été augmentée en même pas quelques millième de seconde. Je relève la tête un instant fixant le plafond comme pour enregistrer l’information et me rendre compte des conséquence que cela enclenche. Oui pas étonnant que Nathanaël est voulu garder une tel capacité alors pourquoi ne là t-il pas transformé ? La réponse est simple elle aurait dû perdre sa capacité. Au cours de ma longue vie la seule engendrée que j’ai vue avoir une capacité c’est moi. L’ensemble des autres êtres humains ont perdu leurs pouvoirs, leurs don et parfois même leurs sixième sens en devenant immortel. Comme si on ne pouvait pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Les seuls qui ont des capacités sont les sangs pur. Je réalise alors qu’en gardant sa capacité celle d’Alaïs à du se renforcer en même temps que sa transformation à amélioré ses capacités physiques.

“La solution de Nathanael pour qu’elle puisse vivre sans être dérangée par toutes ces émotions a été de la briser mentalement. Pour qu’elle ne puisse plus rien ressentir. Jamais.”

Je baisse la tête observant Gabriel un moment. Je comprends alors qu’elle ne contrôle rien tout comme moi. Son don la domine entièrement. Ce n’est pas quelque chose comme William qui peut activer sa capacité comme bon lui semble, non les notre sont indépendant de notre volonté. Je mémorise tout même en dormant sans pouvoir stopper la machine. Il m’arrivait même parfois d’être totalement étourdit quand je replongeais dans des souvenirs sans même prévenir. Ça m’a valu énormément de contre coup de la part de William qui ne comprenait pas. Comme lorsque je mords, je suis incapable de ne pas faire passer mes souvenirs à la personne. Et si je perds totalement pieds si la personne me touche elle peut revivre les souvenirs qui défilent en moi, mais ça c’est plutôt dans les cas extrêmes, cela ne m’est arrivé qu’une fois. Alyssa à eu énormément de mal à me soigner. Alaïs est incapable de bloquer ses sentiments et ceux qui l’entoure, voilà pourquoi ce retour, c’était trop intense pour elle. La solution de Nathanaël à été simple et radicale et je la déteste. Ce n’est pas parce que c’est dur de contrôler son don que cela est impossible. Il faut juste trouver la bonne méthode.

“Le soir où elle s’est réveillée vampire… C’est la première fois depuis le jour où elle est entrée dans l’Académie que je l’ai vu ressentir quelque chose…Dès qu’on ouvrira à nouveau cette porte, elle le saura directement sans même avoir à nous entendre.”

J’observe la porte, ainsi Gabriel c’était garder quand même une sécurité où cas où .Un sort d’isolement j’aurai dût m’en douter, les sang pur l’utilise régulièrement pour protéger leurs enfants. Avoir un enfant pour eux est déjà compliqué alors quand ils en ont un cela devient un trésors qu’il faut protéger coûte que coûte je pense que Gabriel n’a pas fait exception à la règle. Voilà pourquoi il nous a emmener jusqu’ici, c’est alors que je réalise que je suis dans la chambre du sang pur … merde ! Maintenant que je sais que je peux sortir comme je peux et que non la porte n’est pas bloquée par un quelconque sort autre que celui-là je m’éloigne un peu d’elle et me place sur le mur à côté. Pas que je ne veux pas m’approcher de Gabriel mais j’ai conscience d’être dans sa chambre et que cela reste quand même son intimité donc je ne tiens pas à m’imposer plus que ça. Je penche la tête en avant laissant mes cheveux recouvrir le visage réfléchissant à l’ensemble de ce que je viens d’apprendre. Nathanaël avait la possibilité de modifier les émotions des gens et si … non il est doué en parole il n’était pas difficile de convaincre quelqu’un avec mon passé que les humains sont le mal incarné. Je passe ma main dans mes cheveux, ce n’est pas que je ne veux pas répondre mais j’accumule l’ensemble des informations de Gabriel.

« Ok … »
Un silence plane mince j’ai utilisé ce mot par habitude comme lorsque William me donne une donne une tonne de donner à enregistrer et que oui je mesure toutes les conséquences que cela implique sauf que entre Gabriel est moi c’est digne d’une véritable bombe je me reprend très vite relève la tête et le regarde avec un petit sourire « Il faut qu’on stop avec ce mot ! Vraiment même si on ne pense pas à mal et même si d’accord c’est moi qui l’ai utilisé en premier, j’ai l’impression qu’on va s’entre tuer après ! Hors que 1à c’était pas du tout le cas ! »

Je prends conscience que je m’emballe un peu et me rend compte de que cela implique. En moins d’une seconde j’étais passé de la réflexion intense, a un peu de panique à l’idée de provoquer une autre tempête puis à l’amusement. Et Gabriel n’est pas mieux que moi, aucun de nous deux maîtrises réellement nos sentiments. Le seul moment où je fais le vide c’est lorsque je tue des gens. Où alors que je sature de ma capacité et m’immerge totalement. Gabriel est parfois même plus sanguin que moi, je réalise alors que nos tempéraments ne sont clairement pas compatible avec le don de Alaïs, un petit rire m’échappe et je plonge mon regard dans celui de Gabriel.


« Tu as conscience que entre ton tempérament et son don tu es mal barré ? Enfin je veux dire, c’est ton engendré déjà de base nous sommes plus sensible à ce que ressente nos maîtres. »

Bon je me moque un peu, mais ce n’est pas pour être méchante c’est juste un fait. Gabriel la reconnu devant moi il a des moments de folies qu’il ne contrôle pas, si elle avait été là pendant sa boucherie et qu’elle avait augmenter son sentiment il n’y a aucun doute qu’il aurait allé plus loin encore. Je place la sucette dans la poche arrière de mon jean et place mes deux mains le dos toujours collé au mur. Un sourire aux lèvres en pensant à l’ironie de la situation, William m’a transformé alors que nos dons sont incompatibles et Gabriel à transformé Alaïs qui pourrait se révélé comme étant sa kryptonite.  

« Merci de m’avoir parlé Gabriel, je n’ai pas besoins de plus. Je prends conscience de ce que cela implique et pourquoi tu ne m’en a pas parler avant. »

Je vais être honnête avec moi-même, je sais que tout ce qui touche à la mémoire je suis plutôt du genre mauvaise. Tu m’étonnes qu’il est redouté ma réaction et soyons honnête si elle n’étais pas aussi simple, aussi pleine de vie j’aurais put la tuer moi-même. Je prends alors connaissance d’une chose. Je fixe le bureau de Gabriel est dans sa chambre, il lui a demandé tout à l’heure d’aller dans sa chambre ce qui veut dire que la jeune fille vie ici. En soit rien d’illogique à tout ça, les premiers instant maître/engendré sont assez intense en règle général mais connaissant Gabriel c’est totalement opposé à son tempérament de solitaire. Ce n’est que la deuxième fois que je viens ici, la première fois c’est lui qui m’a emmener ici et c’est la première fois que je toc chez lui. Alors que Josh et moi allons toujours chez l’un et chez l’autre, c’est dit le tempérament solitaire de Gabriel. Et le voilà avec une jeune engendrée qui vie chez lui et qui à l’air d’être en harmonie avec l’opposé de Gabriel. Un nouveau sourire amusée se dessine sur mes lèvres fixant le jeune brun.


« Dis moi … comment s’en sort le loup solitaire avec une ado survoltée dans sa tanière ? Je commence à me poser de sérieuse question sur ton instinct de survie tu le sais ça ! »


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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyJeu 20 Juin - 22:41

« OK... »

Gabriel ne bougea pas, retenant son souffle. Après tous les efforts qu’il avait fait il était récompensé ainsi ? Il en vint à se dire que l’annonce d’avoir effacé la mémoire d’Alaïs était de trop, et qu’il avait désormais perdu la jeune femme pour toujours. Il n’était pas difficile de comparer avec d’autres : les sangs-purs pouvant avoir un pouvoir de vie et de mort sur quelqu’un, il leur est parfois difficile de ne pas être tenté d’en abuser. Après tout, la première initiative avait été de tuer Alaïs, puis de la transformer pour le simple fait d’enrager Nathanael. Enfin non, ce n’était pas entièrement vrai. La tuer était pour se venger qu’elle ait découvert le secret que Gabriel cachait si précieusement. La transformer était parce qu’il ne comprenait pas comment elle pouvait être attirée par ce monstre. La garder auprès de lui, … en réalité même lui-même ne comprenait pas pourquoi il ne l’avait pas éliminé. « Je ne vais pas commencer à massacrer des enfants... », était-ce réellement la raison ? Le sang-pur savait que parmi les déserteurs se trouvaient quelques rares élèves. Il savait aussi qu’un jour, il lui faudra les affronter. En attendant il préférait ignorer la situation et attendre la manière dont elle se présente. Rapidement, il fut tiré de sa spirale de pensées par la voix de Lily qui chercha à se corriger.

« Il faut qu’on stop avec ce mot ! Vraiment même si on ne pense pas à mal et même si d’accord c’est moi qui l’ai utilisé en premier, j’ai l’impression qu’on va s’entre tuer après ! Hors que là c’était pas du tout le cas ! »

Après un moment de bug face à la passion dont Lily avait fait preuve pour s’expliquer sur ce mot, Gabriel laissa échapper un rire. Le message était peu subtile, mais il était passé. Il était vrai que Lily avait lancé ce mot la première fois, et lui s’en était emparé comme une arme. C’est ce qu’il faisait de mieux : prendre ce qu’on lui envoyait pour se défendre et attaquer. Toujours être sur ses gardes. Toujours se méfier. Alors qu’en parallèle il avait le sentiment de pouvoir enfin être plus libre de ses actions et pensées. Cela ne faisait aucun doute, Gabriel était une contradiction ambulante...

« Tu as conscience que entre ton tempérament et son don tu es mal barré ? »

Comment ça, ‘un tempérament’ ? Gabriel n’avait pas un ‘tempérament’. Il savait ce qu’il voulait, quand il le voulait, et ferait tout le nécessaire pour avoir satisfaction. Donc non. ‘Tempérament’ n’était pas le mot. ‘Déterminé’ plutôt. Ou prêt à agir. Oui, le mot était plus adapté au goût du sang-pur. Il n’eut cependant pas le temps de réagir, d’autant plus que cela aurait sûrement autorisé Lily à se moquer, puisque lui-même avait avoué plus tôt qu’il pouvait avoir du mal à se contrôler.

« Enfin je veux dire, c’est ton engendré déjà de base nous sommes plus sensible à ce que ressente nos maîtres. »

Le silence donne l’impression qu’un ange passe. Toujours adossé à la porte, Gabriel ne tourna que la tête vers Lily, observant la douceur de son visage. Le sourire qu’elle affiche n’est pas celui qu’il préfère. Il n’y reconnait pas celui qu’il a pu alimenté durant le weekend.  Mais également il ne supportait pas ses paroles. “Nos maitres”. Il détestait ce mot, et il était hors de question qu’Alaïs tente de lui dire un jour. Malheureusement il avait beau se battre pour plus d’égalité et un monde où les vieux schnocs ne gouvernent pas, il ne pouvait pas combattre leur nature. Il avait conscience de la supériorité qu’il avait sur Alaïs dans le sens où les sangs-purs avaient un pouvoir de contrôle sur les engendrés. Ils pouvaient faire et dire les pires atrocités, les engendrés pourraient dire “Amen” et suivre aveuglément. Alors à la pensée que Lily se sentait inférieure, inférieure à William, inférieure à lui-même, ça l’horripilait, et il détestait ce secret. Il le haïssait profondément, parce qu’elle ne voyait pas son potentiel. Elle ne voyait pas qu’elle avait été berné par cet homme depuis toujours. Elle ne voyait pas que non, il n’a pas droit de vie ou de mort sur elle, qu’elle soit sang-pur ou non. Les actions de William étaient déjà en soit des plus misérables, mais que ce soit sur une sang-pur ne provoquait chez Gabriel que du dégout.

« Merci de m’avoir parlé Gabriel, je n’ai pas besoins de plus. Je prends conscience de ce que cela implique et pourquoi tu ne m’en a pas parler avant. »

… Le vampire bloqua, ne quittant pas son visage du regard. Il ne s’attendait pas à ça. Il ne voulait pas forcément de remerciements, ne vivant pas pour cela. Mais… Ils étaient égaux, en phase, et se comprenaient. Ce qui n’était… Jamais arrivé. Jamais. Que ce soit ce weekend dernier, des mois plus tôt, des années auparavant, il y avait toujours eu un rapport de force même s’il n’était pas forcément voulu. Là… Ce fut assez pour décrocher à Gabriel un sourire apaisé.

« Dis moi … comment s’en sort le loup solitaire avec une ado survoltée dans sa tanière ? Je commence à me poser de sérieuse question sur ton instinct de survie tu le sais ça ! »

Le vampire tenta de contrôler un rire, mais n’y parvint pas. Il s’attendait à tout sauf à cela. Surtout… Parce que lui-même n’arrêtait pas de se poser la question, et ne voulait pas savoir à quel point il aurait des difficultés à supporter cela. Trop de choses avaient changé dans sa vie. En bien, évidemment, et il le ressentait. Il savait que ce changement était également à l’origine de ce qu’il se passa ensuite.

Gabriel se tourna vers Lily, quittant enfin le bois de la porte et sans prévenir vint déposer un baiser sur les lèvres de la jeune femme, rempli d’une tendresse qu’il avait l’impression de ne garder que pour ce moment, alors que sa main gauche caressait doucement sa joue. Il y avait un quelque chose de sucré, doux, et surtout il était loin de la violence. Il était juste dans l’instant présent, ne recherchant que ce contact qu’il voulait naturel. Ses canines étaient loin. Sa faim aussi. C’était juste lui, Lily, et cette tendresse. Ce baiser ne dura que quelques secondes, assez pour se remémorer la douceur de ses lèvres, mais sans sombrer dans l’envie.


« Il va donc falloir que j’apprenne à éviter ces sentiments là ? »

Ses doigts toujours en contact avec la joue de Lily et son visage à quelques centimètres du sien, Gabriel arqua un sourcil et arbora un sourire amusé. Il y avait quelque chose de différent en lui, comme s’il pouvait désormais s’ouvrir à quelqu’un, comme s’il était désormais libre d’être celui qu’il voulait. Elle était là, elle portait son vêtement, son odeur, elle ne partait pas. Il ne laissa cependant de chance ni à Lily ni à lui-même de poursuivre plus loin, voulant garder cette sensation de douceur et de légèreté, mais se contenta de reprendre en bouche un instant la sucette d’un air mutin et de repartir vers la commode pour replacer le coupe-papier dans son bureau, tout en reprenant dans un mélange entre sérieux et amusement :

« Je sais, je suis mal barré. En même pas 72 heures ‘l’ado survoltée’ a déjà allègrement tapé dans ma fortune, ruiné mon sommeil et manqué de bruler l’appartement… »

Le vampire s’arrêta un instant pour vérifier qu’il n’avait rien oublié, mais aussi il venait de se rendre compte que malgré ces jours catastrophiques, aujourd’hui étant le paroxysme, il n’était pas prêt à se débarrasser de la demoiselle. Puis il repris, un rire l’accompagnant :[i]

« Si cela s’apprend dans notre monde... Je n’ose même pas imaginer ce que l’on pourrait commencer à me demander ! »

[i]Ressemblait-il toujours à son père avec ses dernières actions ? Wallace était de son vivant l’un des vampires les plus secrets dans leur monde. Rares étaient même ceux qui le rencontraient. Rencontrer ‘Mr Rakel’ ne pouvait dire que deux choses : soit il vous portait une confiance inestimable, soit que vous aviez justement trahi cette confiance et que votre mort sous une certaine violence était imminente. Alors que Gabriel soit dans ce monde, étant à en première ligne, à la tête de leur mouvement, au sein d’une Académie où n’importe qui pouvait le rencontrer, et désormais vivant avec son engendrée… Le vampire se rendit compte à cet instant qu’il n’avait toujours pas mentionné Alaïs à sa mère et que certainement elle le prendrait mal… Très mal.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs EmptyVen 21 Juin - 16:55

Je ne peux empêcher un sourire de naître sur mes lèvres lorsque que l'entends rire à ma dernière phrase. J'apprécie l'idée que oui de temps en temps j'arrive à lui décrocher un rire ce qui me décroche toujours un sourire de joie. Le regardant je croise son regard et ne le lâche pas un instant quand il se détache du bois de la porte, il vient alors à la rencontre de mes lèvres dans une tendresse infinie. Un baiser doux et sucré tel une friandise au goût fraise. Je sens ses doigts contre la joue gauche et ne peut que savourer le présent que m'offre le sang pur. Un moment d'un bonheur simple, doux et tendre auquel je ne peux que répondre par ce baiser de quelques secondes. J'ai envie de retirer mes mains placées derrière mon dos pour juste me blottir dans ses bras pour pouvoir savourer l'instant mais il a le don de me couper dans mon élan.

« Il va donc falloir que j’apprenne à éviter ces sentiments-là ? »

Un frisson me traverse. Je suis incapable de répondre quoi que ce soit car c'est trop intense pour moi. Seul mon esprit ne cesse de crier "non jamais". Je savoure son regard et son sourire, la seule pensée un tant soit peu intelligente qui me travers est que cet homme est à moi. Avant que sa main s'éloigne de ma joue j'appuie une dernière fois mon visage contre et y glisse un baiser dans la paume de sa main. Je veux rester là dans cet instant de bonheur simple et doux. Gabriel a vraiment ce don pour me déstabiliser, me lancer des bombes qui fait que qu'importe la tempête qui vient de passer je suis capable de passer outre. Il s’éloigne de moi la sucette à la bouche, déjà là je me retiens de rire. Non sincèrement si on m’avait dit que un jour je pourrai voir Gabriel Rakel une sucette à la bouche je n’aurais pas crut la personne. Un verre de Whisky oui, manger un truc oui mais une sucette nope ! Il récupère sa lame de fortune et la range dans son bureau. En y repensant monsieur à fait une sacrée scène pour que je comprenne le pourquoi de la vie d’Alaïs. Je ne retiens pas mon sourire et me dis que je me suis fait avoir comme une parfaite apprentie. Qu’importe je ne peux pas tout prévoir non plus, je ne suis pas Alyssa qui a la possibilité de prédire différents avenirs.  

« Je sais, je suis mal barré. En même pas 72 heures ‘l’ado survoltée’ a déjà allègrement tapé dans ma fortune, ruiné mon sommeil et manqué de bruler l’appartement… »

Je le regarde surprise, un sourire aux lèvres, j’ai envie d’exploser de rire mais je me retiens tant bien que mal. Je n’ose imaginer la dose de sang froid que la jeune vampire à utiliser dans la réserve de Gabriel, elle fait plus fort que moi. Au moins l’état général de l’appartement s’explique. Gabriel à du faire de la place pour l’arriver de Alaïs et n’a rien ranger, tout est en cartons et répartie à droite à gauche. Pauvre Wihelm je n’ose imaginer la tonne de travail que cela va lui donner. Déjà que Gabriel n’est pas toujours la personne la plus ordonnée si on rajoute une couche avec une autre personne ça va être un sacré foin dans cet appartement. … je suis contente d’être loin de tout ça, non franchement mon cerveau ne tiendrait pas !

« Si cela s’apprend dans notre monde... Je n’ose même pas imaginer ce que l’on pourrait commencer à me demander ! »

Cette fois je ris pour de bon, comme si les gens oseraient. Oh si ils tenteraient peut-être leurs chances et ferait demi-tour droite avec une poutre dans l’arrière train. Se serait assez comique à voir malgré tout. Par contre je voudrai vraiment voir les demande faite, qu’est-ce qu’on pourrait demander à Gabriel ? Moi-même je suis incapable de savoir ce que je pourrai demander, mais ça c’est parce que j’ai un caractère trop autonome. AH si je sais, qu’il me retire les Marcels et Marcelas qui me suivent toute la journée, ça me ferait des vacances, vraiment. Déjà trois jours que je les aient et j’ai fini par créer un ring improviser sur la plage pour les tester. Mais il est visible qu’ils sont loin de pouvoir m’accompagner où que se soit. Je pense peut-être vraiment rajouter Gracia et Alex à notre bande de joyeux petits lutin … peut-être qu’ils partirons d’eux même.

« J’aurais aimer être là … pour voir ta tête franchement ! Quelqu’un qui arrive à t’exaspéré plus que moi je n’aurais jamais cru ça possible ! Rien que pour ça j’adore cette petite ! Mais au moins ça m’explique l’odeur quand je suis arrivée. Ça devait être un véritable champs de bataille !  »

Je le regarde avec malice, mon tempérament joueur ne met jamais longtemps à remonter à la surface lorsque je suis en présence de Gabriel, je n’y peux rien je ne peux.

« Par contre, cela montre une chose, c’est que dans sa vie d’avant elle ne savait pas cuisiner de base ! Je veux dire on efface les souvenirs mais pas le savoir ! J’ai perdu la mémoire mais j’ai appris par pur hasard que je savais jouer du piano ou du violon ou que je parlai déjà une dizaines de langues couramment . Donc il va falloir lui apprendre  …. Bon courage hein ! Non mais t’inquiète ça passe … bon pour ta survie par contre j’en suis pas certaine »

Je lui fais mon plus beau des sourires oui je me moques un peu, un choullia. Mais j’avoue que je m’amuse bien à cet instant présent. Voir Gabriel avec une adolescente alors qu’il n’est pas plus au contact que ça avec les élèves est une image intéressante. Et pourtant je sens qu’elle saura apporter de très bonne chose aux vampires. Bon pas l’ordre ça c’est certain, peut-être de la communication, ce qui fera qu’au moins l’un de nous deux progressera là-dessus. Mais même à presque trois cent ans tout s’apprend.

« Bon si tu as besoins d’aide je suis chez Josh ou tu m’envoie un sms se sera plus simple ! »

J’hausse les épaules et fait un sourire charitable pour le pauvre vampire. Un peu de pitié quand même … ou pas. Mais je pense que par la suite il serait bien qu’Alaïs côtoie d’autres personne que Gabriel. Je sais ce que cela fait de ne voir et parler qu’à une seule et même personne pendant plus d’un siècle et se fut clairement la partie la plus longue de ma vie. Mais je sais aussi que Gabriel est loin de tout ça, pour moment ce qui est plus gênant c’est sûrement la soif et surtout le don de la jeune fille. Il faudra apprendre à trouver un moyen de l’aider à contrôler les deux. Autant dire qu’il ne s’agit pas d’une tâche facile, peut-être que la cuisine se révèlera être plus facile finalement … peut-être. Je m’écarte du mur et passe ma main dans mes cheveux un nouveau sourire aux lèvres.

« Et puis que les gens apprennent .. qu’est ce que cela changera vraiment Gabriel ? Soyons honnête je crois qu’en globalité on s’en contre fou !»

Simple, directe et pourtant tellement vrai ! Qu’importe ce que fait Gabriel au final c’est aussi sa  vie. Je sais que le conseil peut mettre son grain de sel je ne dirai pas le contraire, mais il sait parfaitement que si il me le demande j’irai éliminer toute cette bande de vieux chnoc. Parfois je me demande si le Conseil ne créer pas plus un déséquilibre dans la vie des vampires plutôt qu’un bien être entre nous. J’inspire un coup, la pièce est remplit de l’odeur de Gabriel ce qui me fait frémir un instant et soupire comme pour faire sortir mes derniers restes de pression de la journée. Une dispute avec Josh, un entrainement avec des garde du corps, un mort, une dispute avec Gabriel et la découverte avec Alaïs. Je pense que mes dernières presque vingt-quatre heures sont assez complètent comme ça. Je m’approche de Gabriel un sourire au lèvre, je décide d’être un peu plus clémente avec lui et lui prit sa main avec la mienne avec un sourire et lui dépose alors une bise sur la joue me recule avec un sourire taquin et lui réplique.


« Au faite, le barbier à fait un bon boulot si jamais mon avis t’intéresse ! »


Et cette fois tout en serrant un peu plus sa main, de mon autre main je viens caresser sa joue droite et dépose mes lèvres sur les siennes. Comme pour pouvoir savourer à nouveau une friandise. Une nouvelle tendresse auquel je pourrai prendre goût sans même m'en rendre compte. Je recule et lui sourit. J'aime l'idée que nous puissions arriver à nous entendre. Il nous en aura fallu du temps.

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