It is not a goodbye.. |Josh & Gabriel |

Je crois que les humains on retenus peu de chose de leurs vies d’avant, ainsi que celles de leurs ancêtres, même si ils souffrent, ils sont capable de répété sans ce lasser les même erreurs, je trouve cela ironique pour ceux qui parle d’humanité, ils se détruisent entre eux, alors que nous vampires savons nous respecter …enfin tout dépend de nos humeurs mais il n’y a pas de sélection de vampire à tuer, sauf ceux qui relève notre secret. Et pourtant ils ont apprit à retenir quand même l’une des leçons de la vie, l’une des leçons de leurs erreurs, c’elle qu’il y a un début à tout & donc une fin à tout et entre les deux ? Des étapes plus ou moins nombreuse leurs apportant, bonheur désespoir, satisfaction et tant d’autre chose. Et l’un de ces débuts, et fin qui est importants c’est la vie, la survie et la mort. Bien entendu ils ont du mal à l’accepter pour certain, mais qu’importe qu’ils se battent au final le résultat est le même pour tous. Mais pour nous immortel est-il-le même ? Oui il est vrai que nous pouvons mourir, difficilement certes mais on peut quitter ce monde à jamais. Alors on peut considérer que l’on a une fin, qui vient tard, pour ne pas dire beaucoup plus tard. Et moi ma fin quand viendra-t-elle ? Une chose est sure elle n’est pas pour tout de suite ! Non j’ai encore tant de chose à faire, et l’une d’elles est de prouver que le projet de l’académie est largement réalisable, j’y crois et veut y faire y croire aussi bien aux humains qu’aux démons, vampires et anges. C’est pour cela que j’ai décidé malgré les paroles de Gabriel de rester ici, je ne m’engagerai pas dans les histoires je resterais en dehors de tout ça du moins jusqu'à ce que je me maitrise … un siècle ou deux sûrement. Mais se projet est-ce que je peux le faire uniquement avec eux … Gracia ? Non j’ai besoins de toi, alors je brise se contrat que je me suis mise en tête, et vais me mêler à une seule et histoire de sang pur … Nathanael. Je ne compte pas le tuer, je n’en suis pas capable, mais je suis certaine de pouvoir faire en sorte que tu lui échappe sinon alors je serais une maitresse bien peu honorable, n’est ce pas ?

Alors que mes pensées tourbillonnent dans ma tête, ma main gauche s’applique à l’aide d’un maquillage à refaire les anciennes marques disparues de William sur mon coup, jusqu’à maintenant cela à toujours été efficace, aucun élèves n’à remarquer pas même les professeurs. En même temps il s’agit d’ingrédients qu’ils ne sont pas détectable à l’odeur pas même pour les vampires et qui me coutent une véritable fortune ! Mais je joue dans le cours des grands ici, et je ne peux accorder à personne le doute que je sois un sang … je me mords la lèvre même dans mes pensées je ne peux pas me l’avouer, c’est terrifiant. Alors disons simplement que tout le monde doit savoir que Lily Gray est un vampire engendré et rien d’autre. Inspirant un bon coup je donne la touche finale à l’aide de mon pinceau fin. Je me regarde dans le miroir un long moment, mes yeux sont maintenant vert à l’aide de lentille humaine, mes cheveux au part avant long son court, et de couleur châtain clair. Je soupire lève mes mains tenant mes cheveux soulevant la perruque permettant d’apercevoir mes véritables cheveux lissés, dans une sorte de bonnet de coiffure vert que je retire aussi. Mes cheveux glissent telle une rivière le long de mes épaules mon dos, recouvrant ma « cicatrice » au cou. Je prends mon parfum de Nina Ricci et m’en asperge un peu. Je sors finalement de ma salle de bain et me dirige vers le salon, là m’attende sagement un magnifique blouson en cuire, ainsi que des gants de la même matière et un casque gris. J’ai vendu ma Mini Cooper S en moins de douze heures et ai acheté une nouvelle moto pour pouvoir me déplacer plus facilement pour ma mission. Paris n’est pas une ville pour les voitures mais belle et bien une ville pour les engins à deux roues. Manque plus qu’une chose à réglé, dire au revoir à Josh car il serait capable de se faire du souci pour moi. Et Gabriel vous me dites ? Oh et bien au moment ou je vous parles je penses que d’ici cinq minutes il va recevoir un message de ma part porté par une domestique expliquant que la principale adjointe s’en va à Cuba pour des vacances bien mérité pour une durée indéterminé! Après tout lui il c’est bien prit deux semaines l’autre fois … bon ok c’était pour des affaires, mais bon ai-je réellement besoins de me justifier ? Non je ne dois plus me justifier devant Gabriel, et quand il me reverra à nouveau, je ne serais plus faible et je pourrais à nouveau boire du sang et me concentré sur mon objectif premier l’académie. Mais je ne peux pas me concentrer dessus si Gracia est en danger !

Je prends une grande inspiration me chausse de bottes résistante, mon blouson sur les épaules le casque posé sur mon pallier mes gants fourrée de la poche de mon blouson a perruque caché dans mon sac de voyage je ferme mon appartement pour une dernière fois, détruit mon portable le jetant dans une poubelle du couloir et me dirige vers l’appartement de Josh … j’espère que tu m’en voudras pas et que tu me comprendras, tu es sûrement le seul qui en est capable. Son appartement n’est pas loin du mien, et je sais parfaitement qu’au total avant que Gabriel ai mon mot et décide de venir il me reste dix minutes top chrono minimum. Ce n’est pas le moment de flancher, ma décision est prise & tout est calculer fin prêt. Alors je frappe à la porte de Josh et espère du fond du cœur qu’il soit chez lui.

Josh … c’est Lily ! Dit est-ce que tu peux m’ouvrir s’il te plait … j’ai quelque chose d’important à te dire…

Je suis dans le salon, je reconnais ces murs avec le papier peint ancien, la cheminé avec son feu chaud et doux à la fois. Je me lève et me regarde dans un miroir, mon visage je ne le reconnais pas, enfin si mais ce n'est pas celui que j'ai maintenant ... c'est moi mais quand je n'avais que dix-huit ans. L'horloge sonnait les coups de 17h00, l'heure du thé effectivement. Mon père était dans la salle à manger entrain de lire le journal, comme à son habitude, et ma mère comme je m'en doutais dans la cuisine. Elle arriva dans la salle à manger avec les tasse de thé prêtes sur le plateau, avec le sucre, les lait et les petits accompagnements.

"Josh appelle ta sœur, c'est l'heure du thé, me dit la douce voix de ma mère."

Je m'exécutais, et allait chercher ma sœur dans sa chambre. Oui nous étions une parfaite petite famille anglaise. La chambre de ma cadette était rose, pas un rose fushia mais un rose pale presque blanc. On aurait dit qu'elle était parfumée de vanille, une odeur douce malgré tout. Ma jeune sœur se tournait vers moi avec son sourire de petite fille. Oui nous avions douze ans d'écart. Elle courut dans mes bras et nous descendîmes à la salle à manger ensemble. On prit le thé ensemble comme à nos habitudes, mon frère aîné était marié donc il ne partageait plus ce moment avec nous. Nous discutions de tout et de rien, nous rigolions ensemble comme une vrai famille.
Il était vingt heures passé quand l'incendie se déclencha, mes parents me réveillèrent rapidement et se dirigèrent vers la chambre de ma cadette, ils me la confièrent. Ma mère coinça son pied dans le plancher, et mon père resta pour tenter de l'aider. La maison commençait à prendre feu de plus belle et aucun de mes parents ne sortit. Pas un signe de vie .... rien. Les "pompiers" arrivèrent sur place et tentèrent d'éteindre le plus rapidement l'incendie. Mes parents étaient tout deux décédés dans l'incendie.

J'avais chaud, je me retournais dans mon lit. Jusqu'à ce que je me réveille en sursaut. Je m'assis sur mon lit le temps d'essayer d'oublier cet affreux cauchemar. La sueur dégoulinait sur mon front ainsi que sur mon torse, je n'avais plus fait ce rêve depuis l'année du décès de mes parents. Je me levais d'un bond pour aller prendre une douche bien fraîche. J'en ressortis quinze minutes plus tard dans une serviette de bain, me dirigeant vers l'évier et le miroir. Je ne pus m'empêcher de fixer mon reflet. Quelle tête horrible tu as Josh ! Je me dirigeais vers ma chambre pour m'habiller et mis pour simple vêtement un bas de jogging. Je ne pu avoir le temps d'aller dans la cuisine et me prendre un verre d'eau qu'on frappait à ma porte. J'hésitais, et si c'était encore un élève qui venait me voir juste pour me demander un conseil pour le prochain contrôle ?! J'attendais encore qu'on frappe une deuxième fois. Rien bon tant pis, ce n'était pas important.

"Josh … c’est Lily ! Dit est-ce que tu peux m’ouvrir s’il te plait … j’ai quelque chose d’important à te dire… "

Lily ?! Que lui était-il arrivé ?! Je me précipitais vers la porte et lui ouvrit. Je lui fis signe d'entrer.

"Ca ne va pas Lily ? Qu'est-ce qui se passe ?"

[H-J : Hey mais c'est pas vrai j'ai réussi à poster quelque chose de potable en très peu de temps. Mais c'est que je m'améliore It is not a goodbye.. |Josh & Gabriel | 2561557008

It is not a goodbye.. |Josh & Gabriel | 2561557008

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[HJ Gaby : Tu gère *-*]

J’attends peu de temps après ma phrase, ai-je déjà commencé à faire paniquer Josh ? Je repense à ma phrase, aie, il est vrai qu’elle peut annoncer rien de beau et d’un côté ces le cas. Je le regarde un long moment, souriant en apercevant l’ange. J’aime tellement le voir, cette tête qui fait que je peux rire sans me soucier de quoi que se soit, rien n’est compliqué avec Josh, tout est tellement plus simple plus joyeux. C’est à ce demander pourquoi Gabriel & pas plutôt Josh ? Le cœur a ses raisons que la raison n’explique pas. Ouais alors disons que nos cœurs sont en général de grand mais alors très grand sadomasochiste ! Non sincèrement mon cœur est l’un des plus capricieux. Quoi vous trouvez ça ironique qu’un vampire parle de cœur alors qu’il ne bat pas ? Mais voyons, nous avons des sentiments, ils sont même décuplé par rapport aux humains, ce qui est parfois très très dur à maitriser. Surtout la colère, un sentiment tellement puissant et envoutant quand il est en route il est presque impossible pour un humain de l’arrêter alors vous imaginez pour les vampires ? Non ? & bien tant mieux pour vous, sincèrement ! Une petite colère chez vous peut valoir un énorme ouragan chez nous ! Mais je ne suis pas en face de Josh pour penser à des choses pareil en ce moment. Je dois juste lui dire que je pars, et qu’il faut qu’il fasse attention à deux élèves que j’ai pris sous mon aile. Mais comment expliquer mon départ ? Dira-t-il quelque chose à Gabriel ? Non pas si je lui fais promettre, je l’espère. Quand il me propose de rentré, je lui souris gentiment et fait un simple geste de non avec ma net, avec une expression désolé, le temps presse, en se moment Gabriel à reçut le mot, il me reste plus que cinq minutes, et encore je pense avoir un doute sur mes cinq minutes … faite que j’ai pas si mal calculer que ça avec mon manque d’énergie ! Dire qu’avant un plan comme ça aussi bénin, facile, je ne doutais jamais j’étais sure d’y arriver ! Maintenant avec mes idées embrouiller, mon passé qui tente de remonter à la surface, c’est beaucoup plus dure d’être claire dans mon esprit. Je prends une grande inspiration et sourit à Josh

Je m’en vais, je pars d’ici cinq minutes ! Je suis venu te passer les clés de mon appartement, car je ne tiens pas à ce que mes pauvres plantes meurent ! Pour tout le monde, y comprit le directeur, je suis partie à Cuba pour des vacances bien mérité, à dois je te dis la vérité, je ne te fais pas promettre que tu ne diras rien car je le sais que tu ne le feras pas, je te fais confiance. Une personne auquel je tiens beaucoup est en danger, menacer par l’un des nôtres aussi puissant que Gabriel voir plus ! Je ne compte pas l’affronter, mais arriver à temps pour pouvoir faire prendre la fuite à mon amie avant qu’il ne la tue … celons mes calcules j’en ai pour une semaine ! Le temps de semer ce vampire et trouver le moyen de guérir mon amie. On ne pourra pas me contacter, ni par portable, ni par e-mail, j’ai tout effacé afin qu’on ne puisse pas trouver un trace électronique sur moi. Alors disons que tu seras mon point de confort Josh … Je relève la tête lentement et fait un triste sourire, tu ne pourras pas me joindre mais moi, je t’appellerai, c’est promis ! Si ma mission dure plus d’une semaine alors tu auras de mes nouvelles, quand j’aurais libéré mon amie je t’appellerai aussi dans les 24h pour pouvoir te dire avec précision quand je reviendrai selon la situation. Et si je flanche mentalement, je suis certaine que toi seul peut me permettre de continuer ma mission … mais surtout ne t’inquiète pas pour moi !

Je souris à Josh, je sais qu’il va comprendre qu’il ne vaut pas trop poster de question, c’est pour son bien, je ne peut pas le mettre en danger, surtout quand dans ma mission il y a Nathanael … celui qui à tuer le père de Gabriel, qui à essayer de tuer William, et qui à exterminer ma famille … qui à faire que je suis passé de Ciara Whelan à Lily Gray … Un mal de tête me prend soudain, violement, puissant faisant que je me replie un peu sur moi et titube en arrière. La potion que j’avale depuis un mois essaye de faire effet, elle bloque tant bien que mal mes souvenirs pouvant remonter à la surface, et moi aussi j’essaye de les enfermer dans une boite à souvenir bloqué par William ! Non pas maintenant, je ne peux pas ! Pas maintenant arrêter la machine en route, il le faut, aller fichu potion tu me coute si chère et tu as toujours sut fonctionner ne rate pas maintenant ! Ta mission n’est pas encore achever, il faut encore résister, William n’est pas là, et si il n’est pas là, alors je peux … mourir ! Non je ne peux pas ma fin ne doit pas être maintenant pas tout de suite ! Et pourtant le vide se fait, je ne vois plus Josh devant moi, je ne sens plus le chaud de l’été, ni le froid du vent pouvant venir. Je suis ailleurs dans un passé remontant à plus de 253 ans, la potion se brise en moi, le mal de tête se fait encore plus intense, la machine est en route, l’enfer continue ses flammes léchant chacun de mes muscles. Je crois qu’il est trop tard pour mes cinq minutes, alors malgré le mal de tête immense qui me torture, avant que la réalité me quitte totalement j’arrive à murmurer un merd* … ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais te duper Gabriel Rakel avec un sourire crispé aux lèvres

Je reste stupéfaite au fond de moi, mais malgré ça les souvenirs continue à s’enchainer et je comprends que je ne peux rien arrêter contrairement à d’habitude. Et si cela continue comme ça, alors je vais mourir, sans avoir eu le temps de sauver Gracia … William je t’en supplie arrêtes cette machine en route, c’est une véritable souffrance, et surtout je ne veux pas que l’on signe ma fin maintenant. Non pas alors que je n’ai pas réalisé le projet de Gabriel, ni même le mien et celui de Josh.

Elle ne voulait même pas rentrer pour discuter. Elle me regardait de cet air triste, que je ne connaissais que très peu. Elle respire un bon coup et commence à parler.

"Je m’en vais, je pars d’ici cinq minutes ! Je suis venu te passer les clés de mon appartement, car je ne tiens pas à ce que mes pauvres plantes meurent ! Pour tout le monde, y comprit le directeur, je suis partie à Cuba pour des vacances bien mérité, à toi je te dis la vérité, je ne te fais pas promettre que tu ne diras rien car je le sais que tu ne le feras pas, je te fais confiance. Une personne auquel je tiens beaucoup est en danger, menacer par l’un des nôtres aussi puissant que Gabriel voir plus ! Je ne compte pas l’affronter, mais arriver à temps pour pouvoir faire prendre la fuite à mon amie avant qu’il ne la tue … selon mes calcules j’en ai pour une semaine ! Le temps de semer ce vampire et trouver le moyen de guérir mon amie. On ne pourra pas me contacter, ni par portable, ni par e-mail, j’ai tout effacé afin qu’on ne puisse pas trouver un trace électronique sur moi. Alors disons que tu seras mon point de confort Josh … Tu ne pourras pas me joindre mais moi, je t’appellerai, c’est promis ! Si ma mission dure plus d’une semaine alors tu auras de mes nouvelles, quand j’aurais libéré mon amie je t’appellerai aussi dans les 24h pour pouvoir te dire avec précision quand je reviendrai selon la situation. Et si je flanche mentalement, je suis certaine que toi seul peut me permettre de continuer ma mission … mais surtout ne t’inquiète pas pour moi ! "

Je ne savais quoi dire, elle venait de me lâcher de but en blanc qu'elle s'en allait pour un temps déterminé mais sans compter le temps qu'elle risquerais de perdre si cela se passait mal. Je n'étais pas du tout d'accord à ce qu'elle risque sa vie comme ça. Lily est tout pour moi, elle a une aussi grand place dans ma vie que ma soeur, c'est pour dire ! J'ai tout fait pour la protéger quand elle en avait besoin, même parfois à son insu, quand elle me disait que tout allait bien alors que c'était tout à fait le contraire. Si elle partait maintenant j'étais sûr de perdre mon plus grand point de repère dans cet établissement. Même si ce n'était que pour une semaine, ça me dérangeait fortement, tout un tas de question me traversait l'esprit. Surtout : et si il lui arrivait quelque chose de grave ? Je ne serais pas là pour l'aider au cas où. Est-ce qu'elle allait vraiment revenir ou bien rester près de son amie, chose que je conçois être normal après tout. Et après tout ça elle veut que je ne m'inquiètes pas ! Facile à dire !

Je n'eus pas le temps de dire un mot qu'elle fut prise de violent maux de tête. Mais qu'est-ce qu'elle a donc ?!! Tout de suite après elle s'effondra sur le seuil de ma porte.

"Merd* … ce n’est pas encore aujourd’hui que je vais te duper Gabriel Rakel, murmura-t-elle"

La seule chose à faire qui me vint à l'esprit c'est de l'allonger sur mon sofa, et d'apposer sur son front une serviette humide. Je la regardais, ne pouvant rien faire d'autre de plus pour elle. Elle ne s'était jamais plainte de maux de tête violents ou de quelconque maladie. Et c'était bien la première fois que je la vit s'effondrer ainsi, surtout devant moi. Devant la personne avec qui elle n'ose jamais se plaindre de quoique ce soit sachant que je m'inquiètes très vite. Et que se passait-il donc avec Gabriel ?! Essayait-elle de le fuir, que lui avait donc fait cette brute !? Qu'il passe seulement le seuil de ma porte il verra comment j'vais l'accueillir.

A croire qu'il m'avait entendu cet idiot ! Il défonça ma porte et rentra en faisant comme si de rien était. Je sentis la colère monter en moi.

"Rooooh toi, tu vas me faire le plaisir de dégager d'ici tout de suite ! Sinon je te jure que c'est par la fenêtre que je te fais voler ! Et je te jure que je me ferais un plaisir de t'envoyer balader d'un coup de pied là où je pense. ( nda: violent Josh quand il s'y met :twisted:, ça va je sors ->[] )

Oui je savais que je risquais de recevoir les foudres de cher vampire ainsi qu'un renvoi de l'école, mais voyez-vous je ne supporte pas la façon dont il traite Lily, et la façon dont il me parle. On dirait que si Lily ne s'était pas prise d'affection pour moi, et si Gabriel n'appréciait pas ma soeur comme c'est le cas je suis sûr et certain que ma place dans cette école aurait été occupée par un autre ange.

[HJ : Hop-là je fais encore des records *fier :D* ]

[hum... Concrètement, je pense que vous allez me tuer U_U°]

Dans les couloirs de l’académie, les bruits de pas se font lourds, étouffants, seuls. Pour cet établissement peu ordinaire, il était à la fois tard – la day class ayant fini ses cours – et très tôt – la night class n’ayant pas encore commencé. Alors traverser ces couloirs leurs rendaient une longueur à la fois pesante et interminable. Mais pourtant, ces instants de répits étaient tellement agréables… Oui : un jour il faudrait que Gabriel apprenne à être un peu plus sociable. Bien sur on pourrait rejeter la faute sur son père – pour des raisons évidentes – ou sur sa mère – pour des raisons pas moins malsaines – mais le fait était surtout qu’il n’avait jamais cherché à être réellement sociable. Bien sur, il était capable des meilleurs sourires plus faux les uns que les autres, mais cela ne l’empêchait pas de le penser bien fort qu’il serait mieux dans son bureau seul.

Finalement, au détour d’un croisement entre deux couloirs, Gabriel croisa deux jeunes filles qui trainèrent encore dans les couloirs. Bien sur, il aurait put leur faire remarquer l’heure mais il n’en avait pas spécialement la motivation. Décidément, le directeur ne donnait pas réellement le bon exemple. D’abord il commençait par discuter avec une gardienne qui sèche, puis une démone qui fait le mur toujours dans le même but… Cette académie ne tenait réellement pas à grand-chose, et c’était bien cela qui l’effrayait. Une banale tempête serait capable d’effondrer les fondements précaires de ce projet. Il n’était pas défaitiste, au contraire, mais bel et bien conscient de la réalité. Finalement, dans les « non-humains » présents ici, rares étaient ceux qui croyaient vraiment à son projet pacifique, plus nombreux étaient ceux qui se trouvaient ici par obligation. Finalement, Gabriel ne leur en voulait pas. Il les comprenait même. Être enfermé dans un lieu contre sa volonté… Oui. Il connaissait ça. Mais finalement, ces jeunes n’avaient pas à se plaindre. Ils étaient nourris, bien logés, éduqués et bénéficiaient d’un des meilleurs conforts. Ce n’était pas par vantardise que le directeur pensait cela, mais bien parce qu’il avait fait de cette académie l’une des meilleures ! Bien sur, cela était un peu pour flatter son égo : Gabriel ne prend que le meilleur, l’élite. C’est cruel à dire, mais soit. Enfin. « Elite », entendons-nous bien sur ce point. Si l’académie possède des résultats scolaires plus que supérieurs à la normale, cela n’empêche pas d’avoir ses mauvaises têtes ou ses élèves en difficultés. Pourquoi étaient-ils présents ici ? Pour leur potentiel, leur rôle, leur place dans cet immense engrenage que le vampire avait mis en route dans ce monde. Être l’auteur d’un tel phénomène… Cela fait quoi à son égo ? Cela vous le flatte non ? Allez savoir pourquoi, mais pour notre vampire cela ressemblait plus à une corvée supplémentaire plutôt qu’au grand projet de sa vie qui vous rendra célèbre à travers le monde. Bien sur qu’il était fier d’avoir put organiser un tel plan et le mener à bout. Mais là n’était pas sa réelle récompense. C’était idiot à dire, mais la récompense qu’il pouvait en tirer était de voir ces jeunes « vivants », et non plus semblables à de vagues morts vivants enfermés dans un endroit des plus lugubres. Oui, bon. Après de telles pensées, il est difficile de voir Gabriel comme un asocial complet. Et pourtant…

Brisant le silence foulé par ses pas, une sonnerie émana de la poche du jeans du vampire. Un soupire lâché, et il plongea la main dans le vêtement afin de récupérer l’appareil qui tintait toujours. « +49… ». Encore un appel qui allait ruiner son compte en banque. Il devait réellement songer à un forfait international. Enfin. Dans un geste rapide et élégant, il décrocha, et dans un allemand presque parfait, il commença à converser avec son interlocuteur. Pour autant, il ne s’était pas arrêter de marcher. Il était désormais rendu dans les jardins entourant les bâtiments de l’académie. Où se rendait-il ? A son appartement, en toute logique. Son point de départ ? Son bureau, en toute logique. Et oui, les trajets de notre directeur n’étaient pas réellement variés. Mais bon, on ne se refait pas. N’ayant qu’une fine chemise sur les épaules, une brise vint arracher un frisson qui débuta dans le bas du dos du vampire, déchirant le moindre muscle entourant sa colonne vertébrale. Etait-ce réellement cette légère brise qui causa une telle réaction ou plutôt les paroles de son interlocuteur ? Ca, seul lui pourrait répondre à cette question. Mais il ne se laissa pourtant pas perturber. Ce qui pouvait plutôt le troubler, c’était son allemand qui s’était perdu depuis quelques temps. Il n’avait donc plus l’habitude de le prononcer ? Il est vrai que cela faisait longtemps qu’il n’avait plus conversé avec ce comte du 17e. En fait, lorsque les deux se contactaient, c’est qu’il y avait généralement un souci quelque part. Le souci actuel ? Notre cher comte qui avait quelque peu du mal avec sa propre académie. Tss... Voilà ce qu’il se passe lorsque l’on confie une telle responsabilité à un incapable. Son interlocuteur avait beau compter parmi ceux que l’on peut considérer comme « proches » de Gabriel, mais il n’en restait pas moins un incapable. Enfin. Gabriel conclut alors la conversation en précisant qu’il enverrait rapidement quelqu’un de confiance pour vérifier les problèmes en question, puis après quelques banalités échangées il raccrocha enfin, laissant échapper un « imbécile » quand il replaça son téléphone à sa place précédente. « Envoyer quelqu’un de confiance ». Pourquoi avait-il répondu cela ? En réalité, il ne voyait personne à envoyer à part lui. Bah, il trouverait un moyen. Au pire il formerait quelqu’un rapidement et l’expédierait pour un mois de congés payés dans les Alpes allemands. Oui, c’est probablement ce qu’il ferait. Mais considérant le fait que cette personne se sentirait alors obligé de l’appeler régulièrement, il fallait réellement qu’il songe à un forfait international qui lui couterait toujours moins cher que ses communications actuelles. Enfin… Il était temps de songer à autre chose. Gabriel était désormais en train de monter deux à deux les marches menant à son appartement, situé au sommet du bâtiment des professeurs. Bien sur, il aurait put les monter en un claquement de doigts, mais il préféra prendre son temps. Allez savoir pourquoi. Rendu à son logement, il se dirigea instinctivement vers la douche. En toute logique, il aurait put se rendre à sa chambre et prendre de grosses heures de sommeil bien méritées, mais la réalité était que cela faisait trois jours qu’il n’avait pas dormis, et qu’il n’en ressentait toujours pas le besoin ni même l’envie. Bien sur il avait tenté de se reposer, que ce soit allongé sur le sofa de son bureau ou calé dans les draps de soie de son lit, mais non. Rien à faire, le sommeil ne venait pas. Bah… Finalement ce n’était pas si dérangeant que ça. C’était juste ennuyant. Non pas « ennuyeux », mais bel et bien « ennuyant ». Aux heures où il prenait d’habitude le temps de dormir, il n’avait alors rien à faire et trainait alors dans son appartement ou dans les jardins de l’académie. Mais là, ce serait la facture d’eau qui en prendrait pour son grade.

Le vampire ne mit pas longtemps avant de se débarrasser du moindre bout de tissu qui lui servait de vêtement, et de les laisser trainer au sol. La cabine de douche refermée, il alluma le jet d’eau qui vint directement se jeter sur lui. Un fort grognement put se faire entendre lorsque la première seconde ne fut que d’eau froide, mais rapidement l’eau prenait un peu plus de température, avant de finalement atteindre les 40°C. Les mains placées de part et d’autre du robinet, le jet d’eau arrivant directement sur sa nuque, Gabriel savourait ce moment et se laissait complètement aller. Ces moments étaient les rares où il savait réellement qu’il serait seul, tranquille, et où il pouvait réellement se permettre de ne penser à rien, en dehors de ses cheveux qui devenaient définitivement trop longs : il faudrait les couper. Avec le jet d’eau, ils recouvraient une partie de son visage, c’était à se demander comment il arrivait encore à les faire tenir comme à l’accoutumée, alors il irait certainement voir un coiffeur le lendemain. Le visage relevé face au jet d’eau chaude lui permis de placer ce qui pouvait désormais être comparé à une crinière en arrière, mais également à se rappeler que non, il n’avait pas besoin d’être pour vivre, et que garder le jet d’eau directement sur le visage ne risquerait pas de le faire mourir de noyade. C’était idiot comment parfois il pouvait remarquer des détails aussi insignifiants, et se rendre compte en réalité de leur importance dans ce qui faisait de lui ce qu’il était. Enfin… Le vampire passa plus d’une heure sous cette si relaxante douche, avant de finalement la quitter. Une serviette enroulée autour de la taille, une plus courte utilisée pour essuyer la condensation sur le miroir puis les gouttes d’eau qui perlaient sur son corps, il resta dans cette salle de bain encore de nombreuses minutes, observant son reflet brumé dans le miroir. Malgré le manque de sommeil, il n’avait pas spécialement mauvaise mine. D’ailleurs, il ne ressentait pas ce manque, il se demandait juste combien de temps son corps tiendrait le coup. Une semaine ? Deux ? Un mois ? Il n’en avait encore jamais fait l’expérience. Il fallait juste espérer que cela n’ait pas réellement de conséquence sur sa concentration. Bah… Pour l’instant tout avait l’air d’aller. Alors pourquoi s’en faire ? Vous trouvez qu’il se pose beaucoup de questions ? D’un autre côté, on parle de Gabriel. Alors ce serait idiot de croire qu’il arrête un jour de penser.

Finalement, le jeune homme se décida enfin à quitter sa salle de bain, afin de se rendre jusqu’à sa chambre qu’il traversa pour accéder à sa penderie. Pour la plupart des vêtements, il s’agissait de costumes et chemises, et pourtant quelques vêtements plus décontractés avaient tout de même leur place. D’ailleurs, aujourd’hui il enfila un simple jeans légèrement accroché au niveau de la cuisse gauche, et un T-shirt gris-kaki avec quelques motifs futiles mais qui finalement donnaient l’intérêt de ce T-shirt. Vous trouvez que ce n’est pas très classe ? Pas très habituel pour notre cher vampire ? Attendez de voir comment ce jeans arrive à le mettre en valeur… Après s’être habillé, il finit alors de se sécher les cheveux, qui prirent tout « naturellement » leur effet habituel. Les deux serviettes lancées au hasard dans la salle de bain rejoignirent alors les vêtements qui étaient déjà présents sur le sol, et Gabriel vint s’affaler sur son divan. Les pieds nus sur posés sur la table basse, il tenta une nouvelle fois de trouver le sommeil, mais rien à y faire : il restait bel et bien conscient. On ne saurait dire combien de temps il resta ainsi, s’efforçant à dormir sans y parvenir, réfléchissant aux milles et un problème qu’il pouvait rencontrer, mais ce que l’on sait c’est qu’il put voir le soleil se lever afin de prendre place dans le ciel clair. Seize heures ? Dix-sept? Un coup d’œil lancé au micro onde lui permis de conclure qu’il était bien dix-sept heures. Si ce n’était pas son corps qui craquerait en premier, ce serait certainement son esprit. Il ne supportait plus de rester allonger à ne rien faire, alors il lui faudrait trouver une nouvelle occupation. Parties d’échecs nocturnes ? Une idée plutôt bonne, mais trouver un adversaire à sa taille n’était pas une mince affaire. De l’administration à faire ? Pitié… On ne veut pas que ce chef vampire se jette au feu ! Des activités plus volatiles et moins orthodoxes ? Hum… L’idée était loin de déplaire au jeune homme. Mais bon. Pour cela il lui faudrait trouver une personne consentante pour offrir son sang… Allons. Cela doit bien se trouver, non ? Au pire, il restait toujours la demoiselle rencontrée durant ses dernières semaines de voyage ! Cessons là de telles futilités, et concentrons-nous. Pendant qu’il buvait sa tasse de café quotidienne, un bruit se fit entendre dans la serrure de sa porte. Un bruit dont Gabriel ne portait pas attention, ayant l’habitude qu’à cette heure ci, quelqu’un rentre dans son appartement. Sa mère ? Non. Il s’agissait de Wilhelm, sa femme de ménage. Une jeune femme toujours aussi délicieuse. C’était donc sans peine de Gabriel parvenait à la saluer avec l’un de ses sourires les plus francs. Troublée par le fait que le directeur se trouvait toujours dans l’appartement, elle outrepassa rapidement ce fait avant de s’atteler à sa tache. D’ailleurs, lorsqu’elle arriva dans la salle de bain, elle ne put s’empêcher de faire sa remarque habituelle sur les vêtements et serviettes que laissait trainer le vampire. C’était idiot ce rituel – surtout pour lui qui aimait l’ordre – mais allez savoir pourquoi il faisait toujours cela. Il lui adressa alors un sourire innocent, s’excusant brièvement, puis il attrapa ses clefs de voiture, ses papiers, se chaussa et quitta l’appartement. Non, elle ne l’avait pas vexé. Elle avait d’ailleurs l’habitude que l’homme s’éclipse ainsi, comme pris d’un coup d’éclair. Il dévala rapidement les escaliers afin de se rendre sur le parking où il ouvrit le véhicule. Cependant, alors qu’il s’apprêtait à monter dans sa voiture, une voix féminine vint l’interpeller.

« Directeur Rakel ? Mademoiselle Gray m’a demandé de vous remettre ceci… »

La femme tendit alors à l’intéresser une enveloppe avant d’attendre de pouvoir prendre congé. Se demandant ce que pouvait bien trafiquer Lily, Gabriel attrapa ladite enveloppe et l’ouvrit. En une fraction de seconde, le questionnement se transforma en un cynisme bien connu, et surtout en de l’exaspération des plus complètes. Bien sur il avait conseillé à Lily de régler ses affaires loin de l’académie, mais de là à le prendre pour le plus parfait des abrutis, il y avait des limites. Et puis ce mot porté par une des domestiques de l’académie. Une nouvelle fois du foutage complet non ? N’assumait-elle pas le choix qu’elle faisait ? Voilà des situations grâce auxquelles Gabriel était si asocial. Il n’aimait pas les manières de faire des autres, et parfois même les siennes. Sauf que les siennes, il les comprenait. La manière de faire de Lily, non. C’était aussi exaspérant que si un de ses élèves avait fait porter un mot par un de ses camarades au professeur dont il sèche le cours pour expliquer qu’il ne pouvait pas venir pour une durée indéterminée. Oui, du foutage complet. Après avoir relut deux ou trois fois la seule ligne présente sur le papier, Gabriel le froissa en une boule parfaite afin de l’expédier dans sa voiture dont il referma aussi vivement la portière. La femme présente ne traina pas plus pour comprendre qu’il était temps pour elle de s’éclipser, les foudres du directeur n’étant jamais agréables. Il était grognon ? Pas plus que d’habitude. Vous auriez put reporter cela sur son manque de sommeil, qu’il soit « grognon-dodo », mais non. Il n’aimait juste pas ce comportement. Une fois le véhicule verrouillé, le vampire vint s’adosser contre lui afin d’observer autour de lui. C’était calme, désert. Mais si on l’observe un peu mieux, on se rend compte que c’est effectivement le vampire qui est là : des yeux noirs, des canines aiguisées, Gabriel était en traque si l’on peut dire. Poser là contre son coupé cabriolet, il écoutait les voix présentes dans l’académie, sentait les odeurs de ses occupants, afin de finalement trouver celle qu’il cherchait patiemment. Qu’allait-il lui dire ? Il l’ignorait. Même maintenant, il ne savait même pas s’il devait aller la voir ou non. Après tout, elle s’était foutu de lui, lui-même pouvait en faire de même. Mais non, Gabriel ne laissait pas les choses en suspens. Il glissa alors ses clefs de voiture dans la poche de son jeans et se dirigea d’un pas rapide vers le bâtiment des professeurs, l’endroit où il avait localisé Lily. Pourquoi Gabriel se dépêchait-il d’aller la voir ? C’était une bonne question. Peut-être pour tenter de l’en dissuader ? Non. Dans l’immédiat, il préfèrerait l’enterrer vivante dans le cimetière le plus proche. Et oui, les sentiments et ressentiments de Gabriel étaient des éléments difficiles à cerner. Enfin… Non. Il n’appréciait juste pas être traité comme un vampire ordinaire alors que ce n’est normalement pas le cas dans une relation. En y réfléchissant, le vampire venait de comprendre les raisons de ses insomnies : Lily. Ce n’était pas ce sentiment si mielleux et répugnant que peuvent avoir de jeunes amoureux, ne pouvant s’endormir parce qu’ils pensent à leur bien aimé. Non, c’était plus traitre que ça. En réalité, la jeune femme était une torture à elle seule, une drogue dont il était difficile de se sevrer. Mais là, avouons, c’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Gabriel n’aimait pas être pris pour un imbécile. C’était finalement pour cela qu’il montait les marches quatre par quatre, se rapprochant réellement de l’odeur de la jeune femme. Elle était là, à quelques mètres de là. Elle était… avec « lui ». Ok, cela n’étonna pas plus que cela le vampire qui se demandait encore quelle était la nature de leur relation, et surtout parfois il venait à se demander pourquoi c’était lui qu’elle avait embrassé et non pas Josh. Mais finalement, dans l’immédiat, il se moquait bien de cette question – ou pas. Le temps de parcourir le couloir menant finalement à l’appartement voulu, il put entendre quelques mots prononcés par Lily, puis une porte se claquée. Damn it… Bah… Ce n’était qu’une porte après tout. Et allez savoir pourquoi, mais pour une fois le vampire se décida à être… Normal. En effet, il frappa à la porte, mais sans réponse. Bien sur, vous connaissez la patience de notre cher ami, il ne récidiva pas dans son geste. Il se contenta de prononcer un « okaay », d’attraper la poignée et « d’ouvrir » la porte. Bon… Ok : une partie de l’encadrement vint avec. Pas grave, il paierait. Il traversa alors l’appartement, sauf qu’un certain ange voulu l’en empêcher.

« Rooooh toi, tu vas me faire le plaisir de dégager d'ici tout de suite ! Sinon je te jure que c'est par la fenêtre que je te fais voler ! Et je te jure que je me ferais un plaisir de t'envoyer balader d'un coup de pied là où je pense. »

Tss… Cet ange avait réellement le don pour taper sur le système de Gabriel. Mais vraiment. Alors à sa magnifique remarque, il aurait voulu éclater de rire, le lancer effectivement par la fenêtre ou tout simplement lui expliquer « calmement » que sa place ici était plutôt précaire. Mais non, il se contenta d’un bref rictus, sourcil arqué, accompagné d’un « please… » qui signifiait un très clair « maiiiis biiiien suuuuur ! ». Rapidement, il s’intéressa à Lily. Allongée sur le divan, elle n’avait pas l’air en forme. Et bien, en voilà une qui allait passer de mauvaises vacances à Cuba. Ahahaha… Joke. Gabriel passa alors en face dudit divan, ne manquant bien évidemment pas de bousculer l’ange. Oui, cet ange en question aura peut-être un nom un jour *grand sourire… Oui, je sors xD*. Il attrapa la serviette humide en lâchant un soupire, et la lança à celui qui avait été l’auteur de cette… Chose.

« Que vous êtes efficace M. l’ange. »

Bien sur, sa phrase connaissait un cynisme à profusion. Une serviette humide… Même lui pouvait en éclater de rire intérieurement. Pourquoi cela ? Hum… On se la refait. Une serviette humide… Sur un vampire ! Bref. Laissons de côté toute rancune et mal-affection pour une certaine personne présente dans la pièce pour se concentrer sur la deuxième, qui dans l’idée était plus importante.

Une main vint s’appuyer sur le dossier du divan afin de se pencher au dessus de la jeune femme, tandis que l’autre main laissa glisser ses doigts sous le menton de l’intéressée. D’une voix étrangement douce – étrange au vu de tout ce que vous avez put lire jusque là – Gabriel l’appela, tenta de la ramener à lui – non non, pas à « eux » *grand sourire numéro 2*. Mais rien à faire, c’était presque à se demander si elle entendait sa voix ou non. Il aurait put tenter de se mordre afin de faire couler un peu de sang et de la faire réagir, mais il savait que cette option serait également inutile : la seule fois où il avait tenté cette idée, elle avait faillir rendre son repas sur lui. Plus il y réfléchissait, plus il comprenait qu’il ne la ramènerait pas, alors autant tenter de l’envoyer là où lui voulait. Ses doigts quittèrent la peau de la jeune femme afin que son corps change complètement de position. Il regarda brièvement l’ange avec un regard signifiant clairement « t’as pas autre chose à faire ? », puis après avoir poussé légèrement les jambes de la jeune femme, il posa un genou sur le divan, garda sa main sur le dossier et sa seconde main reprit son visage. Ainsi placé, il ne pouvait y avoir que lui et personne d’autre. Il fallait juste que l’ange se taise et que si elle pouvait, qu’elle ouvre les yeux. Ce qui se passa par la suite fut certainement l’une des choses que vous ne saurez pas expliquer à d’autres. Déjà, il s’agissait d’un miracle qu’il accepte de faire cela devant quelqu’un. Sa voix, même si elle semblait toujours la même, changea. Elle prenait plus de place dans la pièce et se faisait unique, la seule dont on était capable d’entendre. Déjà grave à la base, elle pouvait se faire résonnante alors que les mots qu’il prononçait étaient à niveau de sonorité normal. Il ne criait pas, il ne murmurait pas non plus. Quels étaient ces mots prononcés ? Il l’appelait, la guidait, l’endormait. Plusieurs fois il c’était demandé quel nom aurait plus d’impact, Cyara ou Lily, mais bien sur il appelait celle dont il connaissait le gout et la douceur de ses lèvres, celle avec qui il lui était impossible de connaitre une relation normale, celle avec qui toute discussion se finissait forcément mal. A cet instant, tout ce qui bouillonnait en entrant dans cette pièce s’était éteint. Il était calme, serein, et il en avait de toute façon besoin pour pouvoir utiliser ce « don » qu’il avait hérité à sa naissance. Après quelques secondes à peine, il ne sentit plus sous ses doigts de résistance, et lorsqu’il se redressa la tête de la jeune femme vint basculer sur le côté : elle était désormais inconsciente, et si les choses étaient bien faites, elle dormait désormais. Pardon, enlevons le « si », Gabriel faisait toujours cela bien. Donc les choses étaient bien faites : elle dormait désormais.

« On ne va pas te déranger plus longtemps, M. l’ange. »

Toute l’ironie du monde était présente dans cette appellation « M. l’ange », et ce à chaque fois qu’il l’utilisait, mais allez savoir pourquoi : il ne pouvait pas s’en empêcher. Alors après un dernier sourire fourbe, il glissa un bras sous la nuque de la jeune femme, un autre sous ses genoux et la porta ainsi afin de se diriger vers la porte. Enfin… Ce qu’il en restait.

« N’hésite pas à m’envoyer la facture pour la porte, je me ferais une joie de payer les réparations ».

[oui... 3921 mots, 6 pages word.... Vous allez vraiment me tuer U_____________________U°]

Il me regarda, de son air hautain, air que je détestais en particulier venant de sa part. Et passa devant moi avec une petit "please" tout aussi hautain que sa personne. Je n'eu pas le temps d'en placer une qu'il se dirigea instantanément vers Lily, n'hésitant pas à me bousculer au passage. Colère, colère quand tu nous tient. La colère me monta de plus en plus. Déjà qu'il se permettait de s'incruster chez moi, qu'il se permettait encore plus de se foutre de moi, mais que là il se permette de me bousculer... ça n'allais pas durer bien longtemps sans que je le tape.

« Que vous êtes efficace M. l’ange. »

Ironie de sa part, logique, après tout c'est comme ça qu'il me parle d'habitude. Mais je ne suis pas un grand soigneur de vampire. Je ne sais pas ce que j'aurais pu faire pour aider Lily dans son état. Mais étais-ce surtout parce que Gabriel était comme ça avec elle qu'elle tombait malade ? Il prit la serviette que j'avais posé sur son front et me la lança négligemment. Je la relançais aussi vite dans la cuisine avec une violence telle que je fis tomber un verre traînant sur le bar. Il ne fût pas perturbé par cet incident et continua d'observer Lily, de tenter de la ramener, de la réveiller.

Il tenta quelque chose qui me perturba aussi vite. Que lui faisait-il exactement ?! Si jamais il arrivait quelque chose à Lily je ne lui pardonnerait jamais. C'est là qu'il me regarda hautainement, cela n'allait pas durer longtemps. S'il continuait ainsi le coup partirait rapidement.

« On ne va pas te déranger plus longtemps, M. l’ange. »

Lui me dérangeait mais Lily pas du tout. Il se dirigea vers les reste de ma porte. Oui je n'avais pas du tout apprécié qu'il défonce ma porte et qu'il me laisse ces tous petits bouts de bois à la place. Je savais que malgré tout ce que j'aurais pu dire il ne m'aurais jamais répondu, je savais que si je le laissais partir sans avoir une explication je ne verrais pas Lily pendant un moment.

« N’hésite pas à m’envoyer la facture pour la porte, je me ferais une joie de payer les réparations »

Hop là le coup parti tout seul. Un coup de poing en plein milieu du visage. Il vacilla quelque peu. Je fis tout de même attention à ce que Lily ne tombe pas. Je n'aurais pas voulu qu'elle se fasse mal à cause de moi. Et s'il fallait que cela se termine en combat à mort cela ne m'aurait pas dérangé.

Okaay… Non, Gabriel ne s’attendait pas à cela. Encore moins de l’ange qui était resté parfaitement silencieux jusque là. Oui, à cet instant le directeur se souvenait pourquoi il ne souhaitait pas avoir Josh dans son académie, et encore moins proche de Lily. Il ne comprenait rien et ne faisait rien pour comprendre. Alors lorsque le poing de l’ange entra dans un contact violent avec son visage, ce fut d’abord la stupéfaction qui se fit maitre, puis une colère rangée loin. Bien loin. Pour autant qu’il se souvienne, Gabriel n’avait put être dans une telle colère uniquement contre son père. Et encore, il s’agissait d’une colère qui n’avait jamais atteint le stade physique. Alors là, cela risquait certainement d’envoyer le vampire dans ses retranchements, au plus profond de ses limites. Lorsque le poing de l’ange le frappa, cela libéra un sentiment qui ne devrait certainement jamais exister.

Il n’avait vacillé qu’une fraction de seconde, assez pour resserrer ses mains sur le corps de Lily afin qu’elle ne finisse pas dans une chute contre le sol. Il ne se serait certainement pas pardonné qu’à cet instant elle soit blessée à cause de la stupidité d’un homme. Durant les secondes suivant le geste de l’ange, Gabriel ne bougea pas. Le regard glissé sur la jeune femme, debout au milieu de l’entrée, il tentait une nouvelle fois de trouver un repère dans celle qu’il tentait d’aider, avant de se rappeler ce qui s’était passé plus tôt, ce qui l’avait amené à trouver Lily. Ce mot dans lequel elle le prenait clairement pour un imbécile. Alors non, ce n’était pas maintenant que Gabriel parviendrait à se stopper. Pourtant ses gestes restèrent calmes, fluides. Il se dirigea vers le canapé sur lequel il déposa le corps endormi de la demoiselle, vérifia qu’elle était effectivement inconsciente, puis retourna vers Josh qui dégageait une de ces expressions de haine assez moche.

Le regard que posa Gabriel sur le jeune ange pourrait certainement faire frémir plus d’un. Quand le contact entre les deux hommes devint physique, les sens de vampires s’étaient réveillés. Regard noir, canines aiguisées, sourire difficilement explicable au coin des lèvres, une chose était sure : Josh l’avait cherché ? Josh l’avait trouvé. Debout au milieu de l’entrée, il ne lâchait pas du regard l’ange se demandant encore si oui ou non il allait le tuer. Après tout : il n’était pas indispensable à l’académie, loin de là. S’il n’était pas là les choses se passeraient beaucoup mieux pour le directeur. Preuve en est la situation actuelle. Dans un geste bien plus rapide que tout être normal, l’ange se retrouva plaqué contre le mur derrière lui, le choc faisant tomber au sol un cadre accroché au mur. Gabriel le tenait au col, l’empêchant ainsi de s’enfuir. Un instant, le vampire se demanda si Josh avait peur de lui, de ce qu’il pourrait lui faire.

« Tu as quel âge, l’ange. Moins de 150 ans, non ? Ah oui. Un rictus s’échappa des lèvres du vampire. Et tu es un ange, bien sûr. Et tu pense réellement avoir le dessus sur moi ? Juste pour les… Dix centimètres à peine que tu dois avoir en plus ? Un nouveau rictus s’échappa. Je vais te le dire une seule et unique fois. Ne me cherche pas. Veux-tu ? »

Voilà qu’il reprenait les paroles de sa mère. Était-ce parce qu’il était un sang pur qu’il agissait ainsi ? Sans aucun doute. Bien sur, sa condition de vampire plus âgé que lui donnait à coup sur une puissance supérieure. Mais il était un sang pur, alors il était encore plus puissant. Renvoyer l’ange dans ce ciel si soi-disant parfait ne serait pas bien difficile. Mais pour l’instant, il avait besoin de se défouler. Alors il ne lui arracherait pas la tête en une fraction de seconde. Non. Plutôt que de choisir cette solution simple, Gabriel choisit simplement d’imiter Josh, et ce fut ainsi que le poing gauche du vampire vint s’écraser contre les côtes de l’ange, lui en brisant certainement une ou deux au passage. Ceci fait, il le laissa simplement tomber au sol lorsqu’il le lâcha, puis tourna les talons afin de se diriger vers Lily pour l’amener dehors. Oui, Gabriel pensait que cela suffirait à arrêter l’esprit échauffé de l’ange…

Durant un moment qui dut lui paraître une éternité le vampire face à moi ne daigna bouger d'un millimètre. C'est à ce moment qu'il me regarda d'un air effrayant pour certainement plusieurs personnes, ce qui n'était pas mon cas. Je n'avais plus peur de qui que ce soit ou de ce qui pouvait bien m'arriver. Tout d'un coup je pensais à Millie et Lily, je ne pouvait pas m'en ficher tant que ça de ce qui pouvait m'arriver. J'attendais, patiemment à ce qu'il se déchaîne sur moi, tôt ou tard il comprendrait bien que malgré le fait que je sois un ange ne signifie pas pour autant que je suis quelqu'un de gentil. Surtout avec lui. Je voulais aussi qu'il comprenne que cette chère Lily n'était pas une poupée qu'on pouvait blesser sans qu'elle n'ai mal. Nos regards se soutenaient, ne se lâchaient pas. L'un et l'autre attendions un geste de la part de celui d'en face.

Mais rapidement, sans que je m'y attende je me trouvais collé au mur derrière moi, le cadre qui contenait la photo de famille que je gardais depuis des années avec moi tomba dans un bruit sourd au sol. Je n'étais pas content mais pas du tout. Bon j'avais peut-être cherché un peu cette bagarre mais bon depuis le temps que je rêve de le taper je n'allais pas m'en priver. Mais retournement de situation puisque c'est moi qui me trouvait plaqué contre un mur. Me tenant fermement par le col il soutenait une fois de plus mon regard. Peur de lui ? Jamais de la vie ! Je ne vois pas en quoi un vampire aurait le dessus sur un ange ... et vice versa. Il me glissa dès lors une phrase que je ne pouvais ne pas entendre.

« Tu as quel âge, l’ange. Moins de 150 ans, non ? Ah oui. Et tu es un ange, bien sûr. Et tu pense réellement avoir le dessus sur moi ? Juste pour les… Dix centimètres à peine que tu dois avoir en plus ? Je vais te le dire une seule et unique fois. Ne me cherche pas. Veux-tu ? »

Hum bon dix centimètres c'est vrai que ce n'est pas énorme, mais c'est déjà ça en plus. Je ris intérieurement, il croyait vraiment me faire peur ? C'était mal me connaître. C'est alors que je sentis un coup porté de sa part en plein dans mes côtes. Je croyais bien même qu'il m'en avait briser quelques unes. Il me relâcha et me laissa tomber à terre comme une pauvre chaussette sale. Il se tourna dès l'instant d'après vers Lily, encore endormie, pour la prendre. Je n'allais pas lui laisser le temps de la prendre, je n'en avais pas fini avec ce maudit vampire qui commençait sérieusement à me casser les oreilles. Je sentis un instant mes côtes se remettre toutes seules, bien pratiques ces pouvoirs d'ange.

"Tu crois sérieusement que je vais te laisser partir sans plus me battre ? Tu crois que je te laisserais partir avec Lily ? Tu vois bien qu'elle n'a pas besoin de toi, sinon ce ne serait pas chez moi qu'elle serait venue se réfugier..."

Je me dirigeais vers presque instantanément le prit par le T-shirt et l'envoya bouler. J'avais plus ou moins bien calculé mon coup. Je l'avais envoyer d'une force dans la vitrine où était rangés précieusement les objets de famille. Bon je croyais bien qu'il n'allait pas s'en sortir sans quelques égratignures et bouts de verres un peu partout, c'était bien le but recherché. Sadique ? Peut-être envers mes ennemis. J'espérais bien que Gabriel allait contre attaquer dans les plus brefs délais. Je n'avais pas envie de rester planter là à l'attendre longtemps.

[ :twisted: héhé j'suis devenue un vrai miracle, en plus vu l'heure j'ai eu beaucoup d'inspiration, je devrais faire mes rp's plus souvent à cette heure-ci xD]

Gabriel ne s’attendait pas à avoir une réponse de l’ange. Pas après ce qu’il lui avait dit. Pourtant, celui qui avait moins de la moitié de son âge s’était bien vite remis de ses blessures, et voilà le vampire propulsé dans la vitrine qu’il avait put voir lorsqu’il avait pénétré dans l’appartement. Mais pourquoi faut-il que toutes les vitrines aient des portes vitrées ? Ah, ça s’appelle une armoire. Bon. Bah alors contentons-nous de finir au milieu de débris de verres et de bois. Oui, il en avait de la force cet ange. Mais on ne refait pas un vampire. Il avait beau être épuisé de ces manques de sommeil, il avait beau n’avoir but que peu de sang ces derniers temps, cela ne l’empêcherait pas de réunir à néant celui qui lui pourrissait la vie. Enfin… Non. Il ferait juste en sorte que soit il décide de partir de son plein grès – enfin… Façon de parler – soit il décide de laisser Gabriel enfin tranquille. Alors il était allongé là, dans ces débris, ne laissant échappé qu’un « crap » murmuré lorsqu’il commença à sentir l’odeur de son propre sang. Bien sur, Josh ne remarquerait certainement pas l’odeur, mais il finirait certainement par voir ces goutes de sang se transformer progressivement en flaques plus ou moins grandes. Le fait était là : le verre n’était pas le meilleur ami de tout être plus ou moins vivant. Ainsi, se retrouver propulser contre un meuble en vitré n’avait également pas de très bon côtés. Ainsi, c’était ses côtés à lui qui en avait pâtis, puisqu’il pouvait sentir dans son flanc un morceau de verre d’une taille non négligeable – sans être impressionnante – qui s’était logé.

"Tu crois sérieusement que je vais te laisser partir sans plus me battre ? Tu crois que je te laisserais partir avec Lily ? Tu vois bien qu'elle n'a pas besoin de toi, sinon ce ne serait pas chez moi qu'elle serait venue se réfugier..."

Okay… Si tu veux mon gars. Bon. Le vampire n’allait pas passer sa nuit ici. Alors en prenant appui contre le mur d’une main et l’autre placée dans les débris de verre, Gabriel s’était enfin relevé, repensant aux paroles de Josh. Lily s’était réfugiée chez Josh hein ? Adossé au mur, essuyant du revers de la main droite quelques traces de son propre sang sur son visage, le vampire se mit à rire. Un rire tout aussi cynique qu’amusé en réalité : Josh ne comprenait rien, vraiment rien. On pouvait le dire, la situation de Gabriel pouvait faire pitié. Il avait toujours le visage baissé et les yeux fermés, contrôlant le débit de ses blessures plus ou moins superficielles. Il ne les soignerait pas maintenant. Plus tard, peut-être. En attendant, il se concentra sur ce qu’il allait répondre à Josh. Non, en fait c’était tout réfléchi.

« Elle s’est réfugiée chez toi, hein ? Genre, elle est venue te demander des conseils, de l’aide ou toute autre forme de soutien direct ? Ou est-ce qu’elle est simplement venue te dire au revoir en face, ne craignant pas que tu la retiennes ? Elle a surement dû te dire que tout se passerait bien et que tu ne devrais pas t’inquiéter, n’est-ce pas ? »

A cet instant, Gabriel laissa planer un court silence, le temps de se redresser complètement, et d’enfin relever le regard sur l’ange qui – en fait – à cet instant le dégoutait. En fait il s’en moquait que Lily vienne voir Josh et non pas lui. Disons le clairement : elle menait sa vie comme elle l’entendait, Gabriel s’en moquait royalement. Non. Ce qui pouvait provoquer un tel ressentiment chez le vampire, c’était qu’il ne cherche par à comprendre ce qui pouvait se passer, et qu’il allait la laisser partir ainsi dans un suicide probablement programmé depuis des années. Néanmoins, il ne laissa pas le temps à Josh de répondre. De toute façon, ses questions étaient rhétoriques.

« Est-ce qu’elle t’a parlé du vampire qu’elle songeait affronter ? Est-ce qu’elle t’a précisé que ce fameux vampire était un sang-pur de presque 700 ans ? Je ne te ferais pas le cours sur force d’un vampire = âge + sang pur ou non, je pense que tu as déjà compris. »

Gabriel s’arrêta une nouvelle fois afin d’observer Josh. A cet instant, le regard qu’il posait sur lui n’était pas l’un de ceux menaçants, disant « fait gaffe, tu vas bientôt te prendre une beigne ! ». Non, il cherchait à savoir si chez l’ange, ça avait enfin fait tilt ou s’il allait devoir lui expliquer clairement la situation. Bon, ok. Le vampire ne se priverait pas de le faire. D’ailleurs, il n’attendit pas plus longtemps.

« Lily n’est jamais venu « se réfugier chez toi » - comme tu le dis si bien, l’ange. Est-ce que tu t’es réellement demandé pourquoi elle était venue te voir ? Peut-être parce que moi j’aurai tout fait pour la décourager d’y aller. Je ne l’aurai pas laisser risquer sa vie de façon aussi stupide si je tenais un tant soi peu à elle. Mais non, monsieur l’ange se pense bien trop perspicace pour s’inquiéter que sa grande amie la vampire a en tête d’affronter un vampire de 700 ans seule ! Bien sure Lily. Fait toi plaisir ! Oh et si tu veux l’ange, on fera une cotisation pour payer la pierre commémorative ! »

A cet instant, Gabriel aurait put effacer le sourire totalement faux signifiant clairement qu’il se moquait de Josh, afin de conclure son discours par un « abruti » qui aurait bien trouvé sa place. Mais en même temps, il repensait à ses paroles. Malgré les délires dans lesquels il était parti – certainement dû au choc reçu plus tôt – il se rendit compte qu’il avait plus ou moins sous entendu qu’il se moquait de Lily. Si cela était plus ou moins vrai à cet instant, vous auriez vraiment crut qu’il aurait déballé l’attirance qu’il pouvait éprouver pour Lily à Josh ? Soyons serieux…

Le jeune vampire face à l'ange se releva durement, s'essuyant au passage les traces de sang sur son visage, il se mit un rire, un rire qui aurait pu en énerver plus d'un.

« Elle s’est réfugiée chez toi, hein ? Genre, elle est venue te demander des conseils, de l’aide ou toute autre forme de soutien direct ? Ou est-ce qu’elle est simplement venue te dire au revoir en face, ne craignant pas que tu la retiennes ? Elle a surement dû te dire que tout se passerait bien et que tu ne devrais pas t’inquiéter, n’est-ce pas ? »

Josh du se résoudre à admettre que Gabriel avait raison, Lily n'était venue juste pour ça, lui faire un adieu. C'est vrai qu'il ne l'aurait pas retenue, puisqu'elle ne lui aurait jamais dit ce qu'elle comptait vraiment faire. Qu'allait-elle donc faire là-bas ? Il ne l'aurait jamais su. Il savait que c'était pour ça que Gabriel ne l'appréciait pas lui et que Lily n'allait jamais le voir quand elle allait faire une bêtise.

« Est-ce qu’elle t’a parlé du vampire qu’elle songeait affronter ? Est-ce qu’elle t’a précisé que ce fameux vampire était un sang-pur de presque 700 ans ? Je ne te ferais pas le cours sur force d’un vampire = âge + sang pur ou non, je pense que tu as déjà compris. »

Non Lily ne lui a vraiment pas expliqué quel était son but en partant. Josh se rendait compte qu'en effet Gabriel connaissait bien mieux Lily que lui et que malgré tout c'était dur à admettre, il était bien plus protecteur qu'il ne le sera jamais. Josh faisait juste office de bon copain qui laisse faire les gens et qui tente de protéger malgré tout. Il n'eut pas le temps d'en placer une que Gabriel repris son discours.

« Lily n’est jamais venu « se réfugier chez toi » - comme tu le dis si bien, l’ange. Est-ce que tu t’es réellement demandé pourquoi elle était venue te voir ? Peut-être parce que moi j’aurai tout fait pour la décourager d’y aller. Je ne l’aurai pas laisser risquer sa vie de façon aussi stupide si je tenais un tant soi peu à elle. Mais non, monsieur l’ange se pense bien trop perspicace pour s’inquiéter que sa grande amie la vampire a en tête d’affronter un vampire de 700 ans seule ! Bien sure Lily. Fait toi plaisir ! Oh et si tu veux l’ange, on fera une cotisation pour payer la pierre commémorative ! »

Ca fait mal ça, prends-toi une claque dans la figue Josh. Comme le disait si bien son interlocuteur il n'aurait pas pu la décourager. La raison, elle n'aurais jamais dit qu'elle partait se battre. Elle pensait peut-être protéger l'ange en ne disant rien, pensait peut-être aussi qu'ainsi il ne la découragerait pas et qu'il la laisserait partir sans rien dire.
Josh tenait vraiment à Lily, c'était la première personne à s'être intéressé à lui dans la prison. S'il avait été au courant des projets de la jeune vampire c'est sûr qu'il ne l'aurait pas laisser faire. Il devait pourtant se dire que Lily comptait beaucoup pour Gabriel mais ce n'était pas l'impression que lui montrait le vampire en face de lui. Il entendit le fin "abrutit" que lui sortit ce dernier.

« Abruti ? Ecoute tu t'es déjà bien regarder ? Le plus idiots des deux c'est certainement toi en ce moment même. Tu parle que je ne tiens pas à elle c'est une chose, mais crois-tu qu'elle oserait me dire ses projets ?! Non parce qu'évidement je serais aussi prêt que toi à la dissuader de partir. Et puis tu dis ceci mais crois-tu que tu tiens vraiment à elle toi aussi ? Ce n'est pas vraiment ce que tu montre. »

Oui Josh arriva à en placer une. Il regardait le vampire d'un oeil mauvais. Il était évidement en colère contre lui parce qu'il osait prétendre au bien de Lily.

« Le pire c'est que tu ose prétendre que tu tiens à elle. Mais en déballant ton petit discours, et sachant que tu ne la traite pas comme il faudrait je vois bien tout le contraire ! Alors le pire des abrutis c'est bien celui qui se tient en face de moi ... »

L'ange se tût un instant et se dirigea vers le vampire, encore blessé. Il le prit fermement par le col et se retint de le frapper au visage comme au début de leur bagarre. Il se contenta de lui souffler ces quelques mots avec une rage s'entendant quelque peu.

« Maintenant tu me fera le plaisir de dégager d'ici, et si tu veux prendre Lily je t'en prie. Mais que je n'apprenne surtout pas qu'elle soit traité d'une mauvaise façon. »

Il lâcha le vampire, le regarda quelque instants et le laissa là, trainer dans l'entrée de son appartement. Il se dirigea d'un pas rapide vers le bar où se trouvait quelques alcools. Josh porté vers la bouteille ? Non il ne buvait que pour certaines occasions, et là il lui fallait un petit remontant. Se contentant de prendre un verre, et la bouteille de Whisky il ne tourna cependant pas le dos au vampire. Il regarda la bouteille et le verre, réfléchit quelques instants avant de mettre le liquide dans le verre qu'il bu cul-sec.

(je m'excuse, petit problème d'inspiration. A venir la suite dans un autre topic !)

La situation était-elle devenue l’une de ces blagues qui faisaient croire à un cauchemar d’assez mauvais gout ? A croire que oui. En un rien de temps, Gabriel était donc devenu celui qui ne tenait pas à Lily, qui voudrait presque la voir morte dans ce qu’elle allait entreprendre ? Si ce n’était pas les mots prononcés par Josh, c’était ce que le vampire avait compris. Alors une nouvelle fois la situation de l’ange l’agaçait au plus au point, et si cela avait été dans son caractère, il lui aurait hurlé à s’en détruire les cordes vocales qu’il se mettait les doigts dans les yeux et qu’il arrête enfin cette politique de l’autruche plus inutile qu’autre chose. Puis rapidement, l’ange attrapa fermement le vampire par le col, essayant certainement de le dissuader de toute autre chose.

« Maintenant tu me fera le plaisir de dégager d'ici, et si tu veux prendre Lily je t'en prie. Mais que je n'apprenne surtout pas qu'elle soit traitée d'une mauvaise façon. »

A cet instant, Gabriel aurait put répondre un « … Pardon ? » s’il n’avait pas simplement entamé un geste pour se dégager de l’emprise de son ennemi. Sérieusement, la situation actuelle était devenu une telle grosse blague que le vampire ne put s’empêcher un nouveau rire tout aussi déplacé que le précédent. Il n’aimait pas être traité ainsi, mais après tout il l’avait cherché. Enfin… Non. Mais vraiment pas non. Le premier à avoir forcé le combat était Josh et non pas lui. Enfin. Si jamais cette « discussion » - ou pas – venait à se répercuter sur leurs relations de travail et surtout sur l’autorité de Gabriel sur le professeur, le vampire saurait certainement tout remettre à sa place. D’ailleurs, il n’attendrait pas que la situation se présente dans le futur, puisque quelque part elle était déjà là. Il n’aimait pas être accusé à tord, surtout lorsque c’était lui qui avait raison. Alors lorsque l’ange tourna les talons afin de pouvoir s’offrir un petit rafraichissement, cela agaça une nouvelle fois Gabriel. Il était inhabituel de trouver chez Josh autant de dédain, comportement qui ferait certainement exploser la situation. Pourtant, ce n’était pas faute de se retenir. Plusieurs fois le vampire aurait voulu simplement chercher Lily et la ramener, mais il ne pouvait pas : c’était plus fort que lui. Il ne pouvait pas laisser les choses ainsi.

« L’ange ? » L’interpellé n’eut rien le temps de répondre, que déjà il se trouvait envoyé à travers la pièce à cause d’un poing lancé en plein visage. Non, Gabriel n’allait réellement pas en rester là, et Josh allait sans aucun doute le sentir passer. D’ailleurs, il n’attendit pas que ce dernier se relève avant de l’attraper par le col pour le lancer de l’autre côté de son appartement, brisant au passage quelques nouveaux objets. Tant de colère, de stress et de frustration s’étaient accumulés ces derniers jours, trop pour le jeune homme qui ne tenait plus le rythme. Alors pour l’instant, ce serait Josh qui en pâtirait. Alors que les coups contre celui-ci s’enchainaient, le vampire prononça de nouvelles paroles :

« Sérieusement Josh. Tu devrais réellement essayer d’être aussi innocent, c’est réellement agaçant. Tu veux te barrer de l’académie ? Ce sera avec un plaisir immense. Tu veux que je te tue de mes propres mains ? A cet instant, Gabriel approcha ses lèvres de l’oreille de sa victime afin de lui murmurer : je n’attends que ça. Alors laisse-moi enfin ce plaisir. »

A ces mots, l’ange reçut un ultime coup qui le plongea dans une demi-conscience. Ne voyant plus aucun mouvement de sa part, un sourire satisfait s’afficha enfin sur le visage du vampire qui se releva, et déclara à l’intéressé :

« La différence entre nous deux, l’ange, c’est que moi je n’ai pas attendu des mots de Lily qu’elle ne dirait jamais. Il y a déjà bien longtemps que ses paroles sont inutiles pour la comprendre. Alors quand tu comprendras réellement ce qui se passera, j’espère que tu sauras te montrer assez digne pour l’aider à traverser tout ce qu’elle endure parce que je pense que tu ne seras certainement pas le seul à ne pas comprendre mes façons d’agir. »

A ces mots, Gabriel sut garder un calme à l’extrême, alors qu’en lui il bouillonnait de rage sans savoir contre qui la rediriger. Mais il saurait certainement trouver rapidement un moyen d’y remédier, de faire en sorte de l’enfouir en lui pour ne plus l’écouter. Après tout, il avait toujours fait ainsi et ce ne serait pas aujourd’hui que ça changerait. Alors après un « ciao » prononcé plus comme un « je me casse avant de faire en sorte que tu meurs définitivement », le vampire se dirigea vers la jeune fille qu’il porta comme précédemment, puis quitta cet appartement qui lui donnait plus des nausées qu’autre chose.

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