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 “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs

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Lily Gray

Lily Gray
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyMer 7 Aoû - 18:57

C’est comme le calme plat après une véritable tornade, je sens son torse contre le mien, mes jambes sont emmêlées dans les siennes et j’ai un bras sous son dos et un qui passe sous ma tête et sa nuque. Je suis maintenant incapable de sortir de l'étreinte de Gabriel tout comme lui. A croire que l’option koala fait maintenant partie de notre quotidien alors que nous avons un grand lit pour nous deux. Prendre le moins de place possible et être toujours plus proche. Ma tête plongée dans sa nuque je prends le temps de mémoriser chacune de ses respiration, d'enregistrer son odeur en plongeant un peu plus ma tête contre sa nuque et le serrant un peu plus contre moi. Je suis déjà entrain de sombrer doucement dans le sommeil, et pourtant je ne peux pas partir dans le monde de Morphé sans pouvoir répondre quelque chose à Gabriel. Cet instant passé avant, ce moment de communication à me perdre dans ses bras, ses regardes, ses caresses, ses baisers, ses répliques et nos soufflent entremêlés a crée le temps d’un moment un nous et non plus un Gabriel et Lily. Mais la mort définitive de ma pauvre dentelle fait que non je ne peux pas m’endormir sans le chercher encore une fois avant de sombrer dans le sommeil. “Gabriel ?” Je le sens bouger doucement contre moi, sa tête se rapprochant doucement de la mienne. J’inspire un peu, humant son parfum contre moi, un frisson me traverse l’échine un sourire naît sur mes lèvres, les yeux toujours clos contre sa peau “Tu es un sale gosse qui est bavard quand il faut pas.” J’entends son rire qui traverse ses lèvres ce qui provoque un autre sourire sur mes lèvres. Il resserre ses bras contre moi, je ne peux m'empêcher de coller ma tête un peu contre sa nuque, de me laisser porter dans ses bras avant d’entendre sa réponse. “Je sais”

Comme si cela me convenait, mon corps décide de lui même de me plonger dans un sommeil à nouveau sans rêve, sans souvenir. Me laissant profiter de l’instant présent. Me laissant sentir le draps remonter sur son corps, me laissant savourer chacune de ses caresses sur mon dos me plongeant un peu plus dans le néant de l'inconscient. Dans la limite du possible pour ma personne, mais ça me permet de profiter de cet moment contrairement aux autres. Là ou une personne lambda n’aura aucun souvenirs, je peux sentir sa main caresser mon dos et l’autre s'emmêler dans mes cheveux. Jusqu’à ce qu’on souffle devient plus lent, régulier et que Gabriel sombre lui aussi dans un sommeil sans intempérie.

J’entends toujours les gardes qui changent, échangeant les informations, c’est à dire aucune nouvelle à l'horizon, ils ne savaient pas si j’avais tuer Gabriel ou Alaïs, mais comme ils n’avaient pas entendu de crie d'alerte ils ne sont pas entrer de peur d’affronter la colère du dirigeant de la rébellion. J’ai entendu la respiration de la jeune vampire qui se modifie au réveille et l'arrivée de Wilhelm qui commence à discuter joyeusement avec la jeune vampire. Malgré mes cheveux qui couvrent mon visage et ce dernier enfouie dans la nuque de Gabriel je ressens la chaleur du soleil sur nos corps et pour finir la respiration lourde de Gabriel changer doucement pour se réveiller je sens qu’il écoute ce qui se passe dans la pièce à côté de nous, ses muscles se détendre un peu et ses bras venir me serrer un peu plus fort mon plongeant un peu plus dans un monde sans réveil. Entre l'étreinte de Gabriel et le rire doux d’Alaïs je crois bien que c’est la première fois que je me rapproche autant de ce que l’on nomme bonheur. Cette situation est totalement improbable dans le registre de ma vie, en règle général mon existence se résume à la violence et les désires de William pendant les cent quatre-vingts première années de ma vie, les autres années de libertés ne sont pas franchement plus glorieuse jusqu’à cette rencontre, notrerecontre. Je n’ai pas spécialement envie que ce moment s’arrête, pour dire vrai je sais que lorsque je quitterai le domicile de Gabriel et d’Alaïs tout ça s’arrêtera jusqu’à la prochaine bulle. Je n’ai aucune idée de quand cela pourra se reproduire et l’idée que cela prenne des mois ou des années me terrifie.

« Mais non, à cette heure-ci il doit être avec James ou dans son bureau. Il n’est jamais chez lui en journée ! »

La porte de la chambre s’ouvre, je sens le sursaut de Gabriel, je pense qu’il comptait se rendormir de mon côté j’ouvre mon oeil droit qui est contre le matela mais je ne réagit pas. Mon organisme à enregistrer que non la gouvernante n’est pas une menace, c’est pour cela que pour le moment mes muscles décident de rester détendu, comme si le repos de ces dernières heures étaient quelque chose qu’ils avaient attendu depuis le jour de mon premier réveil.

« Directeur Rakel ?! »

J’entends la voix d’Alaïs qui résonne un peu plus loin se rapprochant de la chambre, un sourire naît sur mes lèvres je referme mon oeil et ne peux m'empêcher de ressentir de l’amusement. Gabriel par au quart de tour comme toujours et demande à la femme de partir mais cette dernière ne semble pas vouloir démordre de sa position.

“C’était pas trop tôt ! Ça c’est ce que j’appelle de la communication !-"

“-Wilhelm !”

Je me mord la lèvre pour ne pas exploser de rire, entre l’innocence de Alaïs et la provocation de Wilhelm je crois que Gabriel est vraiment servi ! Il ne voudra plus être chez lui et s’enfermer à vie dans son bureau. Quant à la communication j’ai bien envie de répliquer qu’on a encore quelques progrès à faire sauf quand il s’agit de partie de scrabble, bataille navale ou jenga dans ces moments là nous n’avons vraiment pas besoins d’un dictionnaire on s’en sort plutôt pas mal.

“Ne vous inquiétez pas Directeur Rakel, je ne le répèterais à personne !”

Comme si Gabriel doute un instant de la fidélité de la femme, même moi je sens en elle des vibration qui fait qu’elle est capable de beaucoup pour Gabriel.

“Répéter quoi ? Je peux savoir ?”

Je suis sure le point de me dire qu’il faut peut-être que j’agisse, autant Wihlelm sait faire preuve de discrétion autant je suis certaine que Alaïs est pour le moment la reine des gaffes incontrôlé. Je sens l’exaspération de Gabriel qui me donne envie de passer mes doigts à la base de sa nuque pour le calmer mais je ressens déjà le vent créer par le mouvement de la porte qui se referme sur les paroles sages de Wihlelm.


“Rien, des affaires d’adultes. En attendant je vais préparer des crêpes pour le petit déjeuner, certains ont besoin de reprendre des forces !”

Hum, l’innocence d’Alaïs sera peut-être un problème pour plus tard. Je ne pensais jamais devoir aborder un tel sujet avec une enfant de dix-sept ans qui n’y connait vraiment rien. Mais l’avantage c’est qu’étrangement la bouffe l’emporte toujours sur l’innocence, et je commence à cerner peu à peu Alaïs et je pense que entre la faim et la soif, la distraire avec de la nourriture est peut-être bien la meilleure des options. Je sens Gabriel qui se laisse tomber à nouveau contre les oreillers lâchant un
“Bordel !”, cette fois je n’y tiens plus je ris contre sa nuque le serrant un peu plus contre moi. Je crois qu’il est temps de dire adieu à l’innocence de Morphée et je ne peux pas rester là indéfiniment, entre géré l’académie, aller apporter un café à Josh et Amber et faire un tour de garde je ne peux pas rester là toute la journée. Je n’ai pour la première fois aucune idée de l’heure qu’il est. Je plonge à nouveau ma tête contre la nuque de Gabriel fermant les yeux.

“Je crois qu’on aura jamais le droit à un réveil matinal en douceur si tu veux mon avis.”

Je retire doucement ma main qui est sous sa nuque et ma tête pour qu’elle se place sur le haut de ses cheveux et commence à mélanger mes doigts dans ses mèches. Je ne dis pas non à ne serait-ce que cinq minutes de répit en plus. Il faudra même un peu plus de temps que ça à Wihlelm pour faire les crêpes. C’est alors que j’entend une sonnerie, la musique de Mario, la vieille musique de Mario. Je sais que mon téléphone ne doit pas sonner, sauf si une personne suffisamment intelligente le pirate pour le passer en sonnerie. Je sais aussi que normalement quand le soleil se lève ici le deal et que lui dorme. Il ne m’appel donc qu’en cas d'extrême urgence, surtout si il modifie la fonction de mon téléphone.La sonnerie ne dur qu’un temps je sens mes muscles se contracter prête à sauter du lit si elle dur plus longtemps signe que Caleb a besoins de moi, mais la musique s’arrête rapidement. Quelque seconde plus tard, j’entends la sonnerie d’une pièce  du jeux me signalant un message de mon pirate informatique. Je soupire tout en restant blottie dans les bras de Gabriel. Demander cinq minutes de plus apparement c’est trop demandé. En même tant nous passons tellement notre temps à consacrer notre vie à autre chose que nous même que les gens sont incapable de tolérer ne serait-ce que cinq minutes sans Gabriel dans son bureau à régler les soucis du conseil où moi à courir partout dans l’académie. Peut-être que cela devrait-il changer ?

Citation :

“Compte à rebours enclenché 10 ...”

“Hé merde ! Caleb ”

Sans aucun soucis cette fois j’arrive rapidement à m’extraire de l’étreinte de Gabriel et me précipite dans le dressing touchant sur le bouton réveil de l’écran de mon téléphone.

Citation :

“3 …  Compte à rebours désactivé.”

Je ne regarde pas l’heure et finit par écouter le message de mon pirate informatique. Il me parle en hébreu, ce qui signifie qu’il sait que Gabriel est à côté de moi et qu’il ne tient pas à ce que notre discussion soit entendu encore heureux que je suis capable de le comprendre. Le temps qu’il discute je me rends compte que j’ai laissé l’ensemble de mes affaires de l’autre côté et que ma culotte n’a clairement pas survécut à l’ultime attaque de Gabriel. Je me retourne et voit les chemises, un sourire aux lèvres.

“Si tu as besoin de vêtements tu peux te servir chez moi. Mes chemises sont mieux taillées et de meilleure qualité, plus digne de toi que le tissu que tu as laissé en bas.”

C’était un moment assez  tendu mais pourtant je me remémoré ses mots ce qui me fait sourire et sans hésitation je retire d’un cintre de la penderie cette chemise slim d’un bleu uni assez foncé avec des reflet plus claire dedans en fonction de comment la lumière vient se refléter dedans. Pendant que je déboutonne le vêtement j’écoute Caleb qui me parle de son idée merveilleuse pour moi: une montre synchronisé avec des options personalisés.Je soupire en passant les bras dans la chemise le téléphone toujours collée à mon oreille et fini par trouver quelque chose qui me manque. Comme le sang pur décide de détruire ma lingerie je ne vois pas pourquoi je ne piquerai pas dans la sienne. A la base il me parlait de vêtement et je ne pense pas qu’un boxer noir lui manquera. Une fois enfilé c’est alors que j’entends la voix de Caleb un peu tremblé. Il aborde enfin le sujet qui le tracasse, il ne m’aurait pas mit un compte à rebours pour une simple invention. Toujours en hébreu il continue.

“Je … je sais que tu es en silencieux mais tu as pas regardé nos messages hier. Et William aussi … il .. enfin il a surveillé beaucoup plus tes mouvements cette nuit c’est comme si il était obsédé. Et quand il t’a appelé après ton téléphone n’a pas bougé depuis. Alors je m’inquiète … ne part pas s’il te plait. J’espère que tu vas bien.”

Il raccroche. Mon regard s'adoucit malgré moi. La peur de l’abandon, peut-être l’aurais-je ressenti moi aussi si je tenais un tant soit peu à William. Le boxer enfilé, la chemise entre-ouverte je rentre dans la chambre sans regarder Gabriel les yeux fixés sur mon téléphone pour répondre rapidement à Caleb. Il me parlait pas en Hébreu car il me croie avec un sang pur, mais pas la bon. Je rédige rapidement un SMS, lui disant qu’on parlerai de ses idées ce soir au calme avant mon cours. Mais aussi que je vais bien et que j’ai dormit chez Gabriel cette nuit que William ne m’a pas trouvé et que tout allait bien.Je me dirige vers le bureau du sang pur et pose le mobile. Je m’arrête un moment observant la vue, elle est magnifique, un sourire capture mes lèvres devant le tableau qui s’offre à moi.  

“Désolé, Caleb à trouvé une activitée suspect chez William et le faite que mon portable se stoppe après l’appel il a prit peur. Je pense qu’il voulait vérifier de lui même que j’allais bien avant de prévenir Gracia.”

Je me retourne vers le sang pur avec un sourire je l’observe un moment. Si le cadre que j’ai observé à l’instant est sublime je ne peux pas me lasser de l’observer et de m’approcher de lui. Me stoppant au bord du lit je lui offre mon sourire malicieux.

“Au faite, j’ai prit tes mots au pied de la lettre. La destruction de dentelle te vaudra le boxer obligé, la chemise c’est un emprunt le temps que je retrouve mes autres affaires et que je m’habille.”

Je me place à genoux sur le matela à côté de lui plaçant une main sur son torse. Je ne vois que ses yeux et je rapproche doucement mes lèvres des siennes et les captures dans un baiser remplit de cette douceur que Gabriel est le seul à réveiller, passant ma main sur sa joue qui glisse doucement dans ses cheveux. Lorsque je romps le contact  je le regarde avec un sourire

“Bonjour Gabriel”

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyDim 11 Aoû - 0:34

“Bordel !”

Un rire cristallin se déclenche contre la nuque du vampire, ce qui le fit enfin se détendre et lui-même rire de cette situation ridicule. Soyons honnête : aussi discrets qu’ils essayent d’être sur ce rapprochement, il leur était visiblement difficile de se cacher. Mais alors celle-ci, il était clair et net que Gabriel ne l’avait pas prévu dans l’équation.

“Je crois qu’on aura jamais le droit à un réveil matinal en douceur si tu veux mon avis.”

Un nouveau rire échappe à Gabriel qui ferme les yeux pour quelques minutes supplémentaires avec Lily dans ses bras. Sentir les doigts de Lily glisser dans ses cheveux et offrir de délicats massages… Cette scène était sur-réelle. Ces derniers jours étaient hors du temps, comme s’ils avaient enfin été autorisés à faire ‘pause’ dans leur vie de dévotion pour enfin s’accorder un moment rien qu’à eux. Combien de temps cela durerait ? Certainement pas longtemps, peut-être qu’ils auraient encore deux-trois semaines de calme avant le retour de la tempête. Que ce soit William, sa mère, Nathanael, le Conseil, les élèves… Il y avait beaucoup trop de facteurs qui faisaient que les deux vampires ne semblaient pas destinés à une vie calme et simple. Et en même temps, il était certain qu’ils ne l’apprécieraient pas, et seraient même capables de s’ennuyer. Mais à cet instant, le calme semblait une bénédiction, presque une récompense pour tous les sacrifices précédents. Comme si - enfin - ils étaient autorisés à profiter de quelques instants de répit. Et Gabriel avait bien l’intention d’en profiter. Les yeux fermés, il s’imprégnait de l’odeur de Lily qui désormais habitait la pièce. Il savourait ses gestes tendres, alors que sa main dans le dos de la jeune femme lui offrait de douces caresses en réponse. Leurs respirations semblaient s’être enfin accordées, et ils auraient surement pu facilement se rendormir dans cette position. Ou juste rester ainsi pendant des heures, à ne rien faire d’autre que profiter de ce contact peau à peau, ou seule la tendresse et le silence sont maitres. Et pourtant, ils furent à nouveau interrompus. D’abord par de courtes sonneries, puis par un étrange compte à rebours.

“Hé merde ! Caleb”

Gabriel arqua un sourcil en voyant Lily courir vers le dressing pour décrocher. A entendre la voix ne cherchant aucune réponse, il s’agissait clairement d’un message vocal et non d’un appel. Le sang pur ne chercha pas à en savoir plus, et vint s’assoir sur le lit pour attraper son téléphone et consulter les différents emails et messages reçus. Oui : ne supportant plus les appels du Conseil, il avait bloqué les sonneries pour que seules celles de certaines personnes clefs puissent passer. Toutes autres personnes basculaient sur messagerie vocale, et le sang-pur consultait ces informations lorsqu’il en avait le temps. Un nouveau membre du Conseil attaqué mais qui avait survécu. Des attaques de vampires renégats qui cherchaient à se faire bien voir par l’armée de Nathanael. D’autres qui n’avaient juste jamais été éduqués par leurs sangs-purs et profitaient de la situation pour commettre tous les crimes dont ils se croyaient permis. Le vampire se laissa retomber en arrière pour venir s’adosser à la tête de lit. Une bonne journée, huh. Presque. Il savait qu’au moment où il quitterait son appartement, voir cette pièce, il lui serait nécessaire de prendre soin de régler ces situations. Il s’agissait d’ailleurs d’un des emails reçus du Conseil, qui se concluait par un cinglant “puisque Nathanael a décidé d’ouvertement déclarer sa guerre envers votre “empire”, il serait bon que vous régliez ces problèmes.” Tss… Le Conseil lui sortait vraiment par les yeux. Si effectivement son nom était ciblé, le Conseil l’était également. Ils étaient juste trop prétentieux et paniqués pour noter ce détail. Puis - en réponse à cet email - un email d’un autre sang-pur qui l’était adressé en privé, qui lui offrait d’envoyer ses hommes pour aider. Oui, au moins il n’était pas seul, et cela ne pouvait que le rassurer. C’est presqu’en sursaut qu’il entendit les bruits de pas de Lily revenir vers la chambre. Alors Gabriel répondit rapidement à l’email pour remercier le vampire, et lui offrir de l’appeler plus tard pour organiser cela, puis il déposa le téléphone sur la table de chevet à ses côtés. Clairement, Gabriel refusait que Lily découvre ce qu’il vivait avec le Conseil. Elle avait assez à s’occuper entre la sécurité de l’Académie et William, il était hors de question pour lui qu’elle prenne pleinement connaissance de ce qu’il se passait ailleurs. Ces événements n’avaient pour l’instant aucune répercussions sur l’équilibre de Kentigern’s, et il avait bien l’intention que cela reste ainsi.

Alors que Lily allait pour revenir dans la chambre, Gabriel se passa rapidement une main sur le visage comme pour oublier ces nouvelles, et la vue qu’il découvrit lorsque la jeune femme revint dans son champ de vision fut assez pour qu’il bloque entièrement. Son regard ne se décrochait pas d’elle alors qu’elle était concentrée sur son téléphone. Si c’était une Lily nue qui s’était échappé de son étreinte, elle était désormais recouverte de ce qui semblait être un de ses boxers, et cette chemise qu’il avait acheté il y a quelques mois. Juste avant le bal de Noël en fait. Il avait hésité entre deux chemises pour le bal, et avait décidé de conserver celle-ci pour d’autres occasions. Il avait notamment eu l’occasion de la porter pour certaines réunions plus formelles, mais elle faisait clairement partie de ses chemises préférées et qu’il espérait pouvoir porter plus souvent. Pourquoi ?…


“Désolé, Caleb à trouvé une activité suspect chez William et le faite que mon portable se stoppe après l’appel il a prit peur. Je pense qu’il voulait vérifier de lui même que j’allais bien avant de prévenir Gracia.”

La voix de Lily sorti Gabriel de ses pensées. Il n’avait clairement pas envie d’entendre le nom de William à cet instant, alors que devant lui se tenait celle qu’il avait désiré depuis si longtemps. Les rayons du soleil illuminaient sa peau claire et sa chevelure dorée. Elle aurait pu être comparable à un ange si il ne les détestait à ce point. Elle était juste parfaite. Alors lorsqu’elle s’approcha de lui, un sourire sincèrement heureux se dessina sur ses lèvres.

“Au faite, j’ai prit tes mots au pied de la lettre. La destruction de dentelle te vaudra le boxer obligé, la chemise c’est un emprunt le temps que je retrouve mes autres affaires et que je m’habille…”

Son sourire ne se tarit pas lorsque Lily se rapproche de lui pour lui offrir un baiser d’une douceur extraordinaire, mêlée aux caresses de ses doigts dans ses cheveux. Il aimait ces gestes simples, presque banals pour d’autres, mais qui pour Gabriel signifiait beaucoup. Il n’était lui-même capable de ces gestes avec personne. Enfin… Visiblement qu’avec Lily, puisque lorsqu’elle rompit le baiser pour placer son visage devant le sien dans un nouveau sourire, ses doigts caressèrent le visage de la jeune femme afin de replacer une mèche de cheveux derrière son oreille, et glisser ses doigts le long de sa nuque dans de nouvelles caresses. D’ordinaire toutes les actions du vampire étaient contrôlées, mesurées, évaluées, validées par son propre cerveau, ce qui faisait de lui une personne froide et distante, et surtout mal à l’aise lorsqu’il s’agissait de se sociabiliser. Il était loin de la spontanéité sociale que d’autres peuvent exprimer : rire spontanément à des blagues, offrir un compliment, échanger sur un sujet quelconque, ou juste apprécier la compagnie de quelqu’un d’autre. En soit, cela ne l’avait jamais dérangé puisqu’il ne s’était jamais trouvé dans un contexte où il vivait en société bien qu’il n’ait jamais réellement été reclus. Son quotidien était guidé par ses nombreuses obligations, et ses loisirs par des rencontres pour une compagnie d’un soir. Mais l’Académie avait profondément changé la donne. Lily avait changé la donne. Il n’était plus celui qu’il était avant d’entrer dans cette prison. Avant de rencontrer Lily. Avant de se battre ouvertement pour tous ces gosses. S’il était toujours lui, il était désormais plus ouvert.

“Bonjour Gabriel”

Un nouveau sourire se dessine sur les lèvres de Gabriel qui s’approcha pour un nouveau baiser, avant de répondre.

“Aujourd’hui s’annonce comme une bonne journée, en effet…”

Oui, un petit mensonge, principalement pour lui-même afin d’ignorer les nouvelles qu’il avait lu quelques minutes plus tôt. C’était de toute façon ainsi chaque matin : des nouvelles différentes avec toujours le même résultat : des galères à gérer. Alors disons simplement que la journée était meilleure que la veille grâce à cette matinée en compagnie de Lily. Après un petit rire amusé, Gabriel déposa un nouveau baiser avant de reprendre.

“Tu as bien fait de te servir. Et puis… Cette chemise te va beaucoup mieux que la précédente.”

Alors qu’il allait pour laisser échapper un nouveau rire Gabriel remarqua que sa réponse pouvait être interprétée comme n’étant qu’un énième pic dans la direction de Josh. Alors que non, pour une fois, ce n’était pas voulu. Alors dans un sourire, ses lèvres soufflèrent un “Enfin…” alors que sa main gauche glissa de sa nuque au long de la joue de Lily, caressant sur son passage cette peau si douce, puis ses doigts descendirent pour rencontrer les marques de ses crocs, preuves de leurs aventures du matin. Alors qu’un sourire d’une micro seconde se déclara en repensant à cet instant de communion qu’ils semblaient avoir mérité après tant d’interruption, ses doigts revinrent se placer à l’arrière de la nuque de la jeune femme en retenant en même temps une partie de sa chevelure qui avait ondulé un peu plus pendant la nuit. Un sourire sur les lèvres, il approcha le visage de Lily vers le sien pour un baiser de la même tendresse qu’avait offert la jeune femme. Il profitait de la douceur de ses lèvres. De son sourire qui se dessinait contre les siennes. De ce moment simple qui leur était offerts. Puis lorsque leurs visages se séparèrent, Gabriel termina enfin sa phrase.

“Ce bleu te va à ravir. Il te sublime un peu plus.”

Oui, cette couleur qui le représentait lui et sa famille allait à ravir à Lily. Comme si, a cet instant, tout ce dont Gabriel pouvait penser était qu'elle semblait être destinée à porter cette couleur. Et cette pensée - aussi futile qu'elle soit - ne put que déclencher un sourire doux sur les lèvres du vampire. Il entendait au loin les voix d'Alaïs et Wilhelm, mais elles étaient loin d'éclater la bulle qui se recréait autour des deux vampires. Le monde extérieur semblait loin, et l'atmosphère était restée aussi douce qu'elle avait été au réveil du sang-pur. Alors voir Lily dans cette chemise - comme si elle avait été choisie avec soin pour lui - ne pouvait qu'apporter un quelque chose supplémentaire a ce moment. Avait-elle conscience du choix qu'elle avait fait ? C'était idiot, n’est-ce pas ? Apporter autant d'importance a une couleur. Pourtant on ne peut pas dire qu'il s'agit de sa couleur préférée dans le sens ou il ne choisirait pas cette couleur pour des objets ou vêtements du quotidien, mais elle avait une place importante dans sa vie. Oui cette couleur le représentait lui, sa famille, l'histoire des Rakel, l'histoire de son pays... Car oui, il n'était pas difficile de trouver des indices de l'héritage Rakel dans l'histoire d'Ecosse. Anciennement Calédonie. Anciennement peuple Picte... Les Rakel ont toujours été là. A chaque étape de la construction de son histoire. A chaque guerre. A chaque événement. Alors lorsqu'au 14e siècle le peuple Ecossais avait décidé de remplacer le rouge qui accompagnait la croix de St Andrews par le bleu des Rakel, il s'agissait surement de la plus grande des reconnaissances qu'ils purent avoir, bien qu’aucun ne l’ai demandé. D’ailleurs rares étaient ceux au courant de la véritable origine, les ancêtres de Gabriel ayant modestement choisi d’inscrire dans l’histoire que ce changement de couleur était pour refléter l’histoire de St Andrews, dos au ciel, martyrisé sur sa croix diagonale. Une histoire plus adaptée au pays. Le reste de l’histoire de l’Ecosse et de ses armoiries, que ce soit sa licorne ou le fait qu’elle ait un jour pris place sur les armoiries du Royaume Uni, était une autre histoire, bien plus longue…

Le sang-pur ne se rendit pas compte du temps qu'il s'était passé, alors que son regard était resté plongé dans le bleu gris de ses yeux, qui semblaient désormais lui rappeler la même intensité que la couleur des Lochs. Les doigts dans sa nuque s'étaient un peu plus emmêlés dans ses cheveux, et ne souhaitaient que réconcilier leurs lèvres dans un nouveau baiser. Et pourtant il ne bougea pas. Sa respiration était calme, il profitait de ce moment hors du temps, d'écouter la respiration douce de la jeune femme, prendre conscience de l'importance qu'avait pris son odeur dans la pièce, comme si elle s'était incrusté dans chaque particule d'air pour le plus grand bonheur de Gabriel. En réalité, il venait simplement de se rendre compte que… Cela faisait des semaines, voir même des mois, qu’il n’avait pas été aussi calme,. Qu son sommeil également n'avait pas été aussi calme. Pas de cauchemar. Pas de sursaut. Pas d'angoisse... Cette sensation, il ne l'avait rencontré qu'une seule fois en dehors de ce weekend hors du temps. Et pourtant, cette fois là, la situation était loin d'être sereine.

Si Gabriel était parvenu à enfouir au fond de sa mémoire les souvenirs de ces années en prison, restant pour lui un traumatisme suffisant à sa vie d’immortel, il lui revenait tout de même régulièrement des bribes de sensations, sentiments et angoisses. Il prenait cependant toujours soin de rejeter ces moments en journée, les gardant pour ses terreurs nocturnes qui devenaient presque habituelles. Alors il fut surpris de se rappeler en plein jour ce qui lui semblait être hier, de cette nuit où l’odeur de son propre sang s'était répandu dans la prison, alarmant et ameutant la plupart des vampires. Le sang pur était plus attrayant que la normale pour une raison entièrement mystérieuse, et de nombreux mythes entouraient de soit disant capacités développées lorsque  l’on buvait un sang pur. Alors lorsque le bruit avait couru au travers des dédales de couloirs que le seul sang-pur de la prison avait été agressé et affaibli par un groupe de démons, il était devenu un prix doré pour tous ces êtres affamés. Il ne se souvenait pas des visages - pour autant qu’il était conscient - mais il se souvenait des hurlements. Rarement les siens. Souvent ceux de ces êtres qui venait récolter le prix recherché. Ils étaient tous accueillis par une seule et unique personne. Elle avait été là durant ces longues journées et interminables nuits. A ses côtés. S'il avait passé plusieurs heures voir jours dans un coma certain - reprenant conscience par instants dans une hystérie sans mesure - il avait fini par enfin se stabiliser et s'endormir pour enfin tenter de soigner ses blessures. Des jours entiers de sommeil, où l’angoisse d’être attaqué avait enfin disparue alors qu’elle l’avait habité depuis le moment où il avait mis un pied dans ces couleurs froids. Cette fois là, il avait réussi à se reposer. Juste parce qu'elle était là. Elle et personne d'autre. Ce jour là déjà son odeur et sa présence avaient su calmer le sang-pur. Alors revivre cette impression sans l'angoisse de la prison avait un quelque chose qui résonnait presque comme une revanche, et apportait à cet instant un quelque chose de reposant, ne voulant jamais que cela s’arrête.

Finalement, Gabriel fut capable d'un nouveau mouvement. Ses doigts a l'arrière de la nuque de Lily rapprochèrent leurs visages, afin que leurs lèvres se rejoignent toujours dans la même douceur. Une douce passion semblait animer les deux êtres, assez pour que les doigts se resserrent contre la nuque pour renforcer son étreinte. Puis finalement, sa main libre vint se placer sur la cuisse de la jeune femme et remonta lentement jusqu’à rencontrer la bordure du boxer, où ses doigts vinrent se glisser entre le tissu et la peau, décrochant un sourire contre les lèvres de Lily. Si ses pensées avaient été concentrées sur la chemise, Gabriel ne semblait percuter qu’à cet instant que la jeune femme portait un de ses sous-vêtements, réveillant en lui une sensation qu’il n’avait jamais rencontré auparavant. Un désir. Un interdit. Une passion. Une excitation. Un mélange de beaucoup de choses que déclenchait la pensée de ce vêtement contre sa peau. Il était comme envouté par cette idée. Alors lorsque Gabriel détacha enfin ses lèvres de celles de Lily, celles-ci vinrent déposer un baiser au coin de ses lèvres, puis un second sur sa joue, à quelques millimètres de là, avant de placer sa joue contre celle de Lily. Il aimait cette position où il semblait que leurs âmes échangeaient directement. Il ferma les yeux quelques secondes, écoutant les respirations de la jeunes femme, profitant de son odeur, avant de finalement briser le silence dans un murmure.


"Savoir qu’une part de moi est là, contre toi... savoir que tu le porteras aujourd’hui et que seuls toi et moi sommes au courant…"

Il perdit un instant son souffle, avant de reprendre avec une voix presque plus silencieuse, qui se voulait intime.

“Tu n’as pas idée de l’effet que ça me fait.”

Il marqua une nouvelle pause, reculant enfin son visage pour plonger son regard dans le sien. Il semblait presque perdu. Définitivement happé par elle. Absolument envouté. Puis, il vint déposer un nouveau baiser aux coins des lèvres de la blonde puis reprit.

“Tu me rends fou Lily…”

Dans un sourire presque soulagé d'avoir relâché ces mots, ses lèvres se déposèrent contre la nuque de la jeune femme, à l’endroit même où il l’avait mordu quelques heures plus tôt, alors que les doigts de sa main gauche glissèrent de ses cheveux à son épaule, avant de glisser le long de son bras. Sa main droite, elle, ne changeait pas de place. Seuls ses doigts restaient animés, à effleurer la peau sous le tissu. Ils ne remontèrent pas, restant à un niveau presque respectable, mais tout de même. Oui, elle le rendait fou. Assez fou pour vouloir tout plaquer et élever des lamas au fin fond du Pérou avec elle. Assez fou pour vouloir lui offrir le monde et plus. Assez fou pour savoir qu’il serait capable de passer sa journée à ne penser qu’à ce tissu caché sous ses vêtements. D’ailleurs, à cette idée, Gabriel ne souhaitait qu’une seule chose : qu’à la fin de cette journée les deux amants puissent se retrouver pour retirer ensemble ce tissu. Des relations, Gabriel en avait connu un certain nombre, presque toutes étant restées purement physique. Oui, il avait été physiquement intime avec ces personnes, et pourtant en l’espace de même pas 48 heures mises bout à bout, il ne s’était jamais senti aussi intime et à nu avec quelqu’un d’autre qu’avec Lily. Comme s’il lui était possible de tout, sans jugement, sans compromis. En 48 heures, Lily avait découvert plus sur lui que n’importe qui. Et lui-même pouvait désormais se rendre compte qu’elle était celle qui le connaissait le mieux, alors qu’ils ne se connaissaient que depuis quinze années. D’autres personnes le connaissait depuis des siècles, et pourtant il n’avait jamais dévoilé l’ensemble de sa personnalité. Il avait toujours été ainsi : à ne présenter que des facettes de lui-même à certaines personnes. Vous pourriez alors mettre James et Wilhelm dans la même pièce : tous deux seraient capables de brosser un portrait entièrement différent du jeune homme. Et cela lui convenait parfaitement. Mais pourtant, désormais savoir qu’il pouvait être lui et entier face à Lily semblait le libérer d’un poids, et en même temps conserver une certaine angoisse. Oui… elle le rendait fou…
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyMar 13 Aoû - 19:31

Les gestes de Gabriel sont simples doux, je ne suis pas surprise, mais je me doute que pour lui comme pour moi c’est nouveau et pourtant totalement naturel. Je n’ai jamais accepté les gestes familiers envers ma personne, ni de la part Alyssa, ni de celle de Mike, ou encore d’Alex et de Gracia. William n’a jamais eu le droit de toucher à nouveau ses marques, en dehors de mon enfermement personne n’a pu vraiment les approcher sans se faire trancher la trachée. Moi-même j’ai parfois du mal à approcher mes mains de ma nuque pour nettoyer l’immondice du vieux sang pur. Quand il voit ces marques il ne cesse de me répéter qu’elles sont le départ du jour où il a tout perdu et je déteste cette impression de n’être née que pour compenser quelque chose que je n’arriverai jamais à remplacer. Pourtant une personne peu toucher les marques du vieux fou, Gabriel, la première fois dans mon appartement et maintenant à chaque fois que nous nous voyons, et mon corps et mon esprit sont d’accords avec le fait que le jeune brun puisse camoufler les marques de mon immortalité sans même prendre le temps de reculer ou de me laisser grogner en signe d’avertissement.

“Aujourd’hui s’annonce comme une bonne journée, en effet…

Je souris rapidement mais même si sa phrase à l’air sincère je le côtoie depuis suffisamment longtemps pour savoir que quelque chose tourne en fond de son esprit pour la suite de sa journée. Je ne préfère pas poser de question, je sais parfaitement qu’en dehors de l’académie Gabriel a aussi son travail de sang pur qui lui prend énormément de temps. J’ai pris le temps de sauver pas mal de personne du conseil pendant que Nathanaël créait ses villages, il prenait le temps de capturer pas mal de sang pur et de vieux engendrés péteux haut placé dans le conseil. Parfois je regrette d’avoir sauvé les engendrés, pour ne pas dire tout le temps. Alyssa m’a pris le temps de m’expliquer qu’avant il y avait plus de sang pur et que le pouvoir était mieux réparti car beaucoup d’entre eux tenait à leurs engendrés. Mais lorsque les engendrés ont commencé à s’imposer et se croire surpuissant cela a générer un déséquilibre dans la vie des vampires, ils ne prennent pas part à la guerre mais cela ne les empêche pas d’envoyer au casse-pipe les sangs purs. Totalement absurde, parfois je me demande ce que Gabriel attend pour me donner l’ordre de les exterminer, mais chaque guerre en son temps, d’abords Nathanaêl, le conseil par la suite.

“Tu as bien fait de te servir. Et puis… Cette chemise te va beaucoup mieux que la précédente.”

J’arque un sourcil attendant la réplique du sang pur, non je n’ai pas envie de me fâcher sur ma relation à l'égard de Josh avec Gabriel. Pas un soir et un matin de suite, messieurs vous seriez gentils de m’épargner un moment. Mais j’attends la suite en règle générale Gabriel n’aborde pas le sujet entre l’ange et moi. Même s’ils se détestent cordialement Gabriel à la galanterie de ne pas me faire de remarque sauf lorsqu’il est sous LSD et Whisky et là encore c’était subtile et m’a permis de rire. Un rire s’échappe de ses lèvres ce qui provoque un sourire sur mon visage.
 “Enfin…” Sa main descend de ma joue à mes marques, mon souffle se coupe rapidement, comme un souvenir de ce moment partagé ensemble, ce plaisir partager et ses canines dans ma chair intensifiant l’instant présent. Ses doigts attrapent quelques mèches de mes cheveux blond pour finalement attirer mon visage contre le siens et répondre à mon baiser précédent, avec cette douceur dont je ne peux plus me passer maintenant. Je place ma main à mon tour dans ses cheveux caressant doucement le bas de sa nuque et répond à son baiser.

“Ce bleu te va à ravir. Il te sublime un peu plus.”

J’écarquille les yeux sous l’étonnement. Je ne dis pas que je n’ai jamais reçu de compliment. De ces hommes et de ces quelques rares femmes avec qui j’avais partagé une expérience dite intime mais plus pour contenter un besoin. Mais cela ne m’a jamais fait réagir. Pour dire vrai ça me passait au-dessus de la tête. Les compliments sur le physique, mes tenues, mes connaissances, les flatteries, les lèches bottes tout cela glisse sur ma peau sans que je n’y porte une réelle attention. Alors pourquoi là quand il s’agit de Gabriel je sens mes joues rougir un peu sous la surprise du compliment ? Depuis quand je reste dans le lit avec quelqu’un ? Depuis quand je dors dans un lit tout court ? Depuis cette prison, j’ai été tellement suspendu en l’air par les chaînes que je n’ai jamais pu retourner dans un lit sauf pour des plaisirs nocturnes. J’ai besoins d’un contact avec les surfaces qui m’entourent. Que mon dos soit contre un mur, que mes pieds sentent les vibrations du sol afin de prévenir toutes personnes s’approchant de moi durant mon sommeil. Avec mon don je peux toujours analyser les mouvements savoir si les gens sont à ma recherche ou non et aussi il me permet de savoir s’ils sont sur le point de me trouver. Dans ces moments-là ma capacité force un réveil et me permet d’échapper tranquillement à ces gens qui veulent ma peau. Mais avec Gabriel je n’ai pas le temps de penser à une certaine insécurité que je sombre dans ses bras sans même réfléchir. Il faudra que je prenne le temps de réfléchir à ce que cette relation change pour moi, … ou pas.

Gabriel est le premier à nous ramener à la réalité. D’un autre côté je préfère éviter de repenser au pourquoi dormir dans un lit n’est pas quelque chose de faisable pour moi. Je sens à nouveau sa main serrer ma nuque et ses lèvres qui capturent à nouveau les miennes dans cette tendresse matinale. Un frisson me parcourt le dos et je sens la chair de poule le long de mes bras, je réponds à ce baiser avec cette douceur qu’il me donne profitant de ce moment. Oubliant totalement Alaïs ou bien encore Wihelm dans la pièce d’à côté, me concentrant que sur ses lèvres et ses mains. Je ne veux pas partir et reprendre mes responsabilités au sein de l’académie. Je veux passer ma journée dans les bras de Gabriel à profiter de ces moments de douceur. D’un coup une idée émerge tout au fond de mon esprit, quand les choses évolueront un week-end loin de tout et de tout le monde. Comme pour essayer de mettre les choses à plat … enfin essayer. Disons de communiquer à notre manière.

Sa main qui se place sur ma cuisse ma ramène à la réalité, ses doigts se glissent entre le tissu et ma peau ce qui provoque en moins un frisson et le sourire de ses lèvres contre les miennes fait que je ressers ma main dans ses cheveux. Lorsque ses lèvres quittent les miennes pour leur déposer un baiser sur le coin de ces dernières je retiens un grognement silencieux comme si le fait qu’il s’éloigne de moi me déplaît. Sentir sa joue contre la mienne pourtant stoppe ce sentiment et je ferme les yeux, respirant son odeur, serrant un peu plus ses cheveux de ma main et posant mon autre main sur son épaule.

"Savoir qu’une part de moi est là, contre toi... savoir que tu le porteras aujourd’hui et que seuls toi et moi sommes au courant…"

Son murmure me fait frissonner et je réalise alors la conséquence de son boxer sur moi. Le fait de sentir son odeur en continue sur moi tout au long de la journée, sans que ce soit son sweat rend la situation totalement différente.

“Tu n’as pas idée de l’effet que ça me fait.”

Son visage recule et il plonge ses yeux dans les miens. J’ai cette envie de capturer son visage entre mes mains et de me mettre à nouveau sur lui. Son regard me fait rougir de plus belle j’ai besoins d’être à lui à nouveau. J’ai besoins de le sentir contre moi une nouvelle fois, sa peau contre la mienne. Ses lèvres capturent le coin des miennes et un soupire s’échappent d’elles sans aucun contrôle. Je suis incapable de résister à Gabriel, disons plutôt que je n’en ai aucune envie. Depuis notre rencontre c’est comme si le monde devient plus beau, plus doux et moins meurtrier. Ses bras sont un nouvel univers où je veux rester sans même me poser des questions respirant son odeur écoutant ses respirations.

Tu me rends fou Lily…”

Mon souffle se coupe tandis que sa tête vient se poser contre ma nuque et sa main descend le long de mon bras. Un sourire se glisse sur mes lèvres et je plonge ma tête contre son épaule écoutant juste sa respiration. Un souvenir flottant dans la tête, dans cette maison lorsque l’ensemble de nos barrières ont décidés de s’abattent loin de tout et de tous. Qu’est-ce-que j’avais dit déjà ? Qu’il était et entrain de me rendre folle.  Comme si ce n’est pas le cas actuellement, chacun de ses gestes, chacun de ses souffles contre ma peau me donne cette envie de l’avoir contre moi en continue. Même sa voix est capable de me donner un frisson qui me parcours l’ensemble de mon corps. Je m’estime heureuse qu’on ait réussi à créer à nouveau notre bulle sans aucun problème, cela se montrera peut-être plus facile que je ne le supposais. Je sourie un peu plus contre son épaule et finalement ma main remonte de son bras à ses cheveux et profite juste de ces quelques minutes avant ma propre tempête. Je profite de ce moment juste pour respirer son odeur fermer les yeux et passer ma main dans ses cheveux. Mais je sais aussi qu’on n’a pas spécialement avant que Alaïs vienne frapper à la porte comme une folle pour nous dire que les crêpes sont prêtes et qu’il faut manger.

Je relève la tête et finalement vient embrasser doucement son épaule dans un sourire et je fini par mordiller un peu la peau de son épaule et me souviens de cet instant ou Gabriel était venue mordre la mienne pour étouffer un grognement. Je l’ai vraiment mis à bout lors de notre premier réveil matinal et aux souvenirs de cette petite victoire je ne peux m’empêcher de sourire un peu plus. Finalement je me lève un peu m’écarte de lui et décide de m’assoir à nouveau sur lui, tout en faisant de sorte que sa main reste en place contre ma cuisse. Se serait pur mensonge de dire que je n’appréciais pas ce toucher. Je place à nouveau ma tête contre sa nuque et embrasse à nouveau le long de son cou, ma main descendent de long de sa nuque mon autre main vient s’installer contre son torse avec un autre sourire. Je glisse mes lèvres jusqu’à son oreille et fini par murmurer

« Comme tu l’as dit toi-même, pour le meilleur et pour le pire »

Je ne peux m’empêcher de rire doucement et reculer mon visage pour plonger mes yeux dans les siens. Finalement ma main glisse de ses cheveux à sa nuque et je l’attire doucement à moi pour lui déposer un baiser tendre, je lâche seulement ses lèvres pour mieux les capturer à nouveau, rapprochant nos corps peu à peu. Je sais que c’est la troisième fois qu’on fini ainsi, mais je veux juste être là pour lui, dans notre bulle. Non cette fois je ne compte pas faire de détours, je le veux pour moi et être à lui alors que nous sommes enveloppées dans la tendresse matinal. Mon souffle s’accélère malgré moi, je fini par rompre nos baiser et glisse mes lèvres le long de ses mâchoires et de son cou. J’ajoute quelques tendres morsures avec mes canines contre sa peau, je ne le marque pas comme j’ai pu le faire sur son ventre je veux juste laisser une emprunte de quelques secondes contre sa peau. Il va falloir que je boive du sang bientôt, mais je n’accorderai pas une morsure à Gabriel. Je désire vraiment planter mes canines dans sa chair, non j’en meurt d’envie, mais je n’imposerai jamais une de mes morsures au sang pur pour la bonne et simple raison que je ne contrôle pas les souvenirs que je partage. Et ceux que je partage sont rarement les plus tendre de ma vie, et surtout je ne tiens pas à ce qu’il comprenne l’ensemble de ma capacité, quelque part au fond de moi il y a cette voix qui me dit que je ne dois pas partager ce secret sauf avec mes futurs morts. Finalement je reprends dans un murmure un sourire aux lèvres.

« Et crois-moi, cette folie est loin d’être le meilleur si tu veux mon avis »

Je me recule de lui et décide finalement de retirer la chemise de Gabriel que je plie et dépose sur le lit dans le but de ne pas la froisser mais je ne lâche à aucun moment son regard. Finalement je plonge dans ses bras à nouveau accompagner de multiples baisers. Je me perds à nouveau dans ses yeux, ses baisers, ses caresses, cette tendresse. Je débute cette nouvelle danse avec cette douceur qui nous est nouvelle à tous les deux et m’égares à nouveau avec Gabriel dans nos plaisirs partagés. Dans notre folie et dans cette envie d’être à nouveau un nous, d’être à nouveau sienne.

***

Je me retrouve cette fois allongée contre le matelas Gabriel allongé sur moi. Ma main droite caressant son dos et l’autre placé dans ses cheveux. Il va falloir que je réfléchisse à ajouter Gabriel dans l’option drogue pour ma personne. Fermant les yeux je me concentre à nouveau sur sa respiration et comptant chacune de ses inspirations. Finalement un sourire vient sur mes lèvres.


Finalement Wihlem à raison, on se débrouille mieux en communication.


Je ne peux m’empêcher de rire à ma propre remarque et finalement soupire

Tu crois qu’on à combien de temps avant qu’Alaïs toque à la porte pour nous dire à table et qu’on doit se rhabiller en vitesse ?
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyLun 19 Aoû - 21:42

Si Gabriel s’attendait à ce que ses journées puissent un jour débuter ainsi ? Non. En réalité, il s’était rarement trouvé à rester allongé avec une personne contre soi. Ou à profiter de moments de tendresse comme Lily et lui partageaient à cet instant. Non, les partenaires de Gabriel étaient le plus souvent évacuées au cours de la nuit car n’ayant pas supporté ses morsures, ou étaient juste inanimées à l’autre bout du lit. Et lorsque cela était le cas, il était certain que le sang-pur ne restait dans ce même lit, et choisissait plutôt de travailler, ou juste trouver une quelconque activité qui le tienne éloigné de cette personne. Clairement, il ne comprenait pas comment il pouvait arriver à être aussi détendu, aussi calme juste par le simple fait de la présence de la jeune femme contre lui. Allongé sur Lily, il avait sa tête placée sur sa poitrine, se laissant bercé par les respirations et caresses de la jeune femme. Que ce soit sentir ses doigts se mêler à ses cheveux, ou ses mains balayer sa peau, ce contact était bien trop précieux et était une découverte totale pour lui. Et pourtant tout semblait naturel, comme si tous deux avaient vécus pour ces moments. Comme si désormais ces instants de tendresse pouvait être leur quotidien. A l’idée de partager ces moments simples encore et encore avec elle, Gabriel resserra son étreinte contre Lily et plaça son visage contre sa peau à la manière d’un chat qui s’étend et cherche à se perdre un peu plus dans la douceur du moment. Les yeux refermés, comme si son corps et son esprit n’avaient aucun problème avec le fait de rester ainsi jusqu’au lendemain, il pouvait clairement se rendormir sur Lily. ‘Pour le meilleur et pour le pire.’ Ils étaient étrangement capables de vivre les deux aux mêmes moments : leur première dispute accompagnée de leur premier baiser ; le sauvetage de Lily perdue dans ses souvenirs et cette déclaration de haine ; ces marques et leur première communion… Ils étaient clairement le feu et la glace que tout opposait, mais aussi le feu et l’essence qui s’alimentent.

“Finalement Wilhelm a raison, on se débrouille mieux en communication.”

Un rire échappe au sang-pur contre la peau de la jeune femme qui ne put répondre qu’un “on dirait” de confirmation. Ils avaient réussi à communiquer ces derniers jours, en effet, au risque de briser le mobilier des différents endroits. Peut-être qu’ils avaient enfin fini de démonter des portes à la moindre dispute ? Hum… Surement que non. Leur dernière dispute dans le village s’était soldé en un massacre de vampires ; et celle de la veille… Disons qu’il semblait que Gabriel et Lily avaient trouvé un nouveau moyen d’évacuer leurs frustrations et colères, mais surtout que cette nouvelle alchimie nouvellement trouvée semblait ouvrir une nouvelle porte sur leurs âmes afin de se comprendre à un tout autre niveau.

“Tu crois qu’on a combien de temps avant qu’Alaïs toque à la porte pour nous dire à table et qu’on doit se rhabiller en vitesse ?”

Un rire échappe au vampire qui avait réussi à ignorer les complaintes de la demoiselle qui se demandait quand la pâte était prête parce qu’elle avait faim. Il était clair que Wilhelm disposait d’une patience sans égale pour supporter le côté ‘enfant impatient’ de la demoiselle. Gabriel savait pertinemment qu’ils n’auraient pas le temps pour une troisième partie de réjouissance, mais ne pouvait pas s’empêcher de profiter de ces quelques minutes de répit supplémentaires que la gouvernante leur offrait. Alors son visage quitta enfin la peau de Lily, et ses avants bras vinrent se placer contre le matelas de part et d’autre de la tête de Lily et ses jambes vinrent s’emmêler avec celles de la jeune femme ; ainsi le corps de Gabriel se plaça en suspens au dessus d’elle, son visage à plusieurs centimètres du sien. Alors que ses doigts caressaient délicatement les tempes de la jeune femme tout en jouant avec quelques mèches de cheveux placées à la naissance de sa chevelure, il ne lâchait pas son regard comme s’il cherchait à se noyer dedans. Puis un sourire finit par se dessiner sur ses lèvres avant que s’en échappe en gaélique, simplement mais avec douceur :

“Tu es magnifique”

Gabriel rapprocha leurs lèvres pour un baiser de la même douceur et tendresse que ces moments partagés jusqu’à présent. Il avait parfaitement conscience que ce contact de leurs lèvres et de leurs peaux nues pourraient (et d’une certaine manière le faisaient déjà) réveiller une nouvelle envie d’en vouloir plus. Mais il était clair que rien de plus ne se passerait désormais et les deux amants en avaient parfaitement conscience. Cela n’empêchait pourtant pas le sang-pur d’intensifier son baiser avant qu’un bruit dans le salon déclencha un sourire amusé et que contre les lèvres de Lily il débuta:

“3… 2… 1…”

Contre la porte trois bruits sourds se fit entendre : Alaïs venait de toquer, doucement, accompagné d’un “le petit déjeuner est prêt” étonnamment plus discret qu’enthousiaste. Gabriel laissa éclater un rire qui brisa le silence dans la pièce, puis après un dernier baiser qu’il écourta avant d’en vouloir plus, il se releva en lançant :

“Je crois que désormais notre nuit est officiellement terminée…”

Le vampire hésita un instant, il était sur le point de déclarer qu’il attendait la prochaine avec impatience, mais se retint comme si la limite était là : que rien ne pourrait être planifié. Comme pour effacer les traces de cette réflexion qui lui traversa l’esprit, le vampire se dégagea la gorge et se rendit dans le dressing pour attraper un sous-vêtement et un pantalon noir qu’il enfila directement, et s’approcha de la porte pour simplement la déclencher - ne l’ouvrant pourtant pas, mais ce fut assez pour briser le sort - afin de répondre à Alaïs qu’ils arrivaient et de commencer sans eux, puis repoussa la porte jusqu’à entendre la clenche se refermer. Puis il se dirigea vers le lit, où il attrapa la chemise soigneusement pliée sur le coin.

“C’est gentil d’avoir pris soin de plier la chemise…” Gabriel observa le vêtement un instant avant de reprendre avant que Lily puisse dire quoi que ce soit. “Elle sera parfaite pour aujourd’hui” le vampire porta rapidement la chemise à son visage pour la sentir, avant de conclure avec un sourire tout en enfilant et commençant à la boutonner “et puis elle a ton odeur…”

Le sourire de Gabriel pouvait s’apparenter à celui d’un enfant content de son nouveau cadeau. Oui, bien qu’elle ne l’avait porté que quelques minutes, ce fut assez pour que l’odeur de Lily se dépose sur le tissu, et l’idée de ce réconfort pour affronter la journée n’était pas de trop. Alors c’est dans un rire qu’il lâcha un “merci !” amusé alors qu’il prit soin de finir de boutonner la chemise et l’ajuster pour qu’elle soit parfaitement retenue par son pantalon. Dans la commode à côté du lit, le vampire attrapa une ceinture noire pour maintenir le tout. C’était totalement idiot, mais cette chemise faisait clairement partie de ses préférées du fait de sa coupe ajustée qui le mettait en valeur, de sa couleur, mais encore plus maintenant qu’elle était imprégnée de l’odeur de Lily. Il ne manquait plus qu’à ce qu’il replie les manches au trois-quart - ce qu’il fit en une fraction de minute, ayant l’habitude de faire cela avec l’ensemble de ses chemises - et qu’il ouvre le premier tiroir de la commode où trônaient l’ensemble de ses montres, et qu’il choisisse parmi les nombreuses une qui était relativement simple : un bracelet en cuir noir et une structure en acier dont seul le fond de la montre était noir également. S’il ne lui restait plus qu’à passer à la salle de bain pour un brin de toilette, mais il était désormais présentable face aux deux autres femmes dans l’appartement. En effet, les bleus provoqués par les ‘tendres morsures’ de Lily étaient masqués, ainsi que les griffures dans son dos. Tout se soignerait rapidement mais garder ces souvenirs encore un peu était comme une manière de prolonger le plaisir vécu avec la jeune femme.

En parallèle, Lily s’était également habillée, et c’est lorsque tous deux furent prêts que Gabriel s’arrêta un instant pour se retourner vers elle. Il avait comme une hésitation qui venait de le traverser. Celle qu’une fois la porte passée, il redeviendrait Gabriel Rakel, sang-pur et directeur de Kentigern’s. Et qu’il deviendrait alors - à nouveau - incapable du moindre geste tendre envers la jeune femme. Alors il profita de cette dernière seconde pour lui offrir un nouveau baiser.


“Tu sais que que ce qu’il s’est passé cette nuit, ce matin, ce weekend… Tu sais que ce n’est pas rien ?” Le vampire hésita une seconde supplémentaire avant de continuer. “Tu sais aussi qu’à partir du moment où je vais passer cette porte… Tout ce qu’il se passe ici ne peut pas me suivre… Ne m’en veut pas de redevenir le Gabriel froid habituel…”

Après un dernier sourire et baiser déposé au coin des lèvres de la jeune femme, le vampire se dirigea vers la porte qu’il ouvrit enfin, comme si - désormais - leur bulle avait officiellement éclaté. Alaïs s’enjailla d’enfin voir les deux vampires, s’exclamant que les crêpes de Wilhelm étaient certainement les meilleures qu’elle avait jamais mangé (et qu’elle savait de quoi elle parlait puisqu’elle était française), ce qui amusa fortement Wilhelm qui s’affairait à terminer de nettoyer la cuisine afin de poursuivre avec le ménage du jour et repartir à ses autres occupations. Pourtant, lorsque le sang-pur s’approcha de la table et remarqua que celle-ci fut dressée pour trois personnes, cela semblait ne pas lui plaire. Comme si après le diner qu’ils avaient partagé ensemble quelques jours plus tôt, le vampire ne se voyait pas laisser Wilhelm à ses corvées alors que eux profitaient. Enfin cela avait, en soit, toujours été le cas, ce qui expliquait pourquoi elle passait aussi tard dans la matinée, afin d’être sure que Gabriel n’était pas là. Alors, pendant que Lily s’installa avec Alaïs, Gabriel profita de l’attention détournée des deux blondes pour rejoindre Wilhelm et lui prendre des mains ce qu’elle faisait. Alors qu’elle allait pour répliquer, le vampire se contenta de désigner la table d’un signe de la tête, avant d’attraper dans le placard assiette, verre, et couverts supplémentaires qu’il déposa à la place vide, qui fut rapidement occupée par l’ancienne sorcière. Le petit déjeuner se passa alors sans encombre, rythmé par les histoires d’Alaïs qui - étonnamment après une nuit de sommeil avait tout de même beaucoup à raconter - jusqu’à ce que…

“Gabriel ça a l’air de te réussir de dormir avec quelqu’un ! Tu as pas fait de cauchemars de la nuit !” Gabriel bloqua une seconde, la fourchette en suspens, alors qu’il entendit sur sa droite un petit rire de la part de Lily, qui fut rapidement stoppé lorsqu’Alaïs reprit “Ouais enfin toi tu as pas dormi de la nuit, ton cerveau a pas arrêté de cogité toute la nuit…” Gabriel fronça les sourcils, clairement incapable de comprendre les paroles de la jeune blonde, d’autant plus qu’à sa droite, Lily - elle - semblait totalement comprendre et s’était tendue à la phrase de la demoiselle.
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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyMar 20 Aoû - 13:06

Je ferme les yeux un instant le temps de sentir sa peau contre la mienne. Je ressens sa respiration sur ma peau un sourire aux lèvres tandis que ma main restes dans ses cheveux et mon autre continue ses caresses contre son dos. Cette tranquillité je ne sais pas pourquoi mais au fond de moi j’avais l’impression que cela faisait une éternité que j’attends ce moment. Comme si il était peut-être normal que je sois là à cet instant T. Mais c’est improbable, déjà la rencontre avec Gabriel est un pur hasard. Son emprisonnement et le miens ne sont entièrement lié à un lancé de dés qui à cet instant précis à décidé de s’accordé. J’entends son rire et les vibrations contre ma peau, ça me fait sourire et je n’ai qu’une envie l’entendre à nouveau, ou encore avoir ses sourires encore une fois contre moi. C’est à ce moment que je réalise l’impatience de la jeune blonde et que la gouvernante sait parfaitement géré la situation. Je l’admire parfois j’ai un peu de mal avec Caleb je ne m’en sors pas aussi bien mais il ne m’en tient pas rigueur, ou ne sent pas compte tout simplement parce qu’il est trop dans son monde. Je sens Gabriel bouger j’ouvre les yeux et le regarde avec un sourire. Ma main glisse de ses cheveux à son épaule et finalement se glisse dans son dos. Mes jambes s’emmêlent aux siennes un peu plus provoquant un sourire sur ma peau et son visage se place au-dessus du mien. Je l’observe un long moment plongeant mes yeux dans les siens, profitant de ses caresses dans mes cheveux.

“Tu es magnifique”

C’est d’une extrême douceur murmuré en gaëlique et je ne sais pas pourquoi mais cela me touche encore plus et me fait totalement planter, je suis incapable de répondre. C’est la première fois de ma vie que je me rend compte que ce dialecte est plus important que tous ceux que je connais. J’ai déjà parlé gaëlique, dans le village car ils sont plus à l’aise comme ça, où avec Gabriel quand j’essaie de le rassurer où communiquer sans que personne comprenne car peu de monde connait cette langue. Je savais déjà parler une dizaine de langues quand je me suis réveillée depuis ce premier jour, par la suite j’en ai apprit beaucoup plus avec une facilité déconcertante aidé par ma capacité. Mais jusqu’à présent aucune n’avaient primé sur une autres. Peut-être est-ce que le faite que se soit Gabriel et que cela à plus d’importance. La réalité revient lorsque je sens ses lèvres contre les miennes dans cette tendresse qui est la notre depuis ce matin, je réponds à son baiser resserrant mes bras contre son dos me perdant à nouveau dans son contact, perdant mon souffle dans le siens. Notre baiser devient plus intense j’essaie de modérer cet envie au fond de moi car je sais parfaitement que nous n’avons plus le temps pour pouvoir nous perdre l’un dans l’autre. Puis un bruit dans le salon, un baiser devient sourire contre mes lèvres et sa voix me murmure.

“3… 2… 1…”

Je ne peux m’empêcher de sourire à mon tours, ne répondant rien pour le moment en entendant les mains d’Alaïs toquer doucement contre la porte. Elle doit modérée son enthousiasme, est-ce parce la gouvernante à sût faire des miracle ?
“le petit déjeuner est prêt” Le rire de Gabriel brise le silence de la pièce ce qui me fait rire à mon tour. Je laisse retombée mes bras du dos du sang pur et profite de son dernier baiser dans un sourire en essayant de maîtriser ce désir pour lui.

“Je crois que désormais notre nuit est officiellement terminée…”

Je ne peux m’empêcher de rire à cette réflexion, oui clairement la nuit ce termine et la journée débute. Enfin assez tard vue la position du soleil je me demande qu’elle heure il est, mais je ne veux pas connaître la réponse. Je sais par avance que oui je suis très en retard pour Josh, il faudra que je me fasse pardonné, la question est comment ? Je trouverai bien, l’avantage de Josh c’est qu’il n’est pas spécialement rancunier encore heureux. Gabriel s’en va pour aller dans son dressing pendant que je récupère mes vêtements qui sont éparpiller dans la chambre. Rattrapant le boxer et le soutiens gorge avec j’avais bien plié contre le lie je regarde la pièce. Nos vêtements sont clairement éparpiller dans toute la pièce et je retrouve de la dentelle noir  de mon shorty avec un soupire et un sourire il va vraiment falloir que j’achète de nouveau vêtement, car entre mon body recouvert de sang et le peu de sous-vêtement que j’ai qui part en charpie je vais vite me retrouver nue dans l’académie ! Pas que cela me dérange mais je ne suis pas certaine que cela aide à l’image de l’établissement si la directrice adjointe se promène nue comme un vers. Ou alors ça ramènerait de gros pervers instable ! Bref ! Je tombe sur le t-shirt et le pantalon de Gabriel que je plie rapidement les posant sur le fauteuil à ce moment là je vois le sang pur rentrer dans la pièce.

Je ne bouge pas un moment observant la scène devant moi, Gabriel torse nue avec son pantalon noir, se serait mentir de dire que je ne me délecte pas de la scène, un sourire aux lèvres mémorisant ses moindres mouvement. Je le vois ouvrir et refermer la porte, comme pour prévenir Alaïs que nous arrivons mais nous laissant un minimum d’intimité. Il vient alors récupéré la chemise que j’ai eu le temps de porter ne serait-ce que dix minutes.

“C’est gentil d’avoir pris soin de plier la chemise…”
Je me mords la lèvre et ne préfère ne rien dire de toute façon je n’en ai pas le temps “Elle sera parfaite pour aujourd’hui” Il place sa chemise contre son visage et respire un moment le vêtement ce qui me fait sourire pour finalement commencer à l’enfiler et la boutonner. “et puis elle a ton odeur…”

Je me retiens de m’avancer à nouveau et venir retirer cette chemise, bordel il me rend folle mais ce n’est clairement pas le bon moment de me laisser emporter à nouveau. Je me demande un jour si cette attirance n’est que passagère ou si elle sera toujours aussi intense. Je ne préfère pas y réfléchir me contentant de l’instant présent comme toujours. Réfléchir à un futur possible en dehors de scène de combat ne m’a jamais fait partie de mes options, me laissant toujours porter par le vent du temps présent. Son rire travers la pièce
“merci !”. Il finit de s’habiller et je décide d’en faire autant en allant chercher le reste de mes vêtements. J’enfile rapidement mon jean que je retrouve au sol et trouve enfin mon t-shirt qui à volé au loin dans la chambre, un sourire aux lèvres. Je passe alors mes mains dans ma nuque et sens alors deux marques, une dont j’ai l’habitude recouvrant l’ensemble de mon côté droit et deux autres petites traces plus discrète. Je sais qu’elles vont mettre un peu de temps à disparaitre tant que je ne bois pas de sang mais je ne tiens pas à ce que cela se voit. Pas que j’ai honte juste que je tiens à ce que ces moments ne soient que pour nous et que les autres n’ont pas besoins de savoir. Je retrouve alors mon -de manière facultative son – sweat. Je referme la veste et finalement le vêtement vient recouvrir une partie des marques de William et entièrement celles de Gabriel, je passe ma main dans mes cheveux. C’est de pire en pire là-dedans, je tente temps bien que mal d’y remettre de l’ordre et fini par les attacher dans une queue de cheval rapide.

Je me retrouve assez proche du sang pur qui lui aussi est prêt, ses cheveux sont aussi en bataille je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire quant à la raison du pourquoi ce désordre dans le cuir chevelu du sang pur. Je perçois alors une hésitation dans les yeux de Gabriel, j’attend un instant le laissant à sa réflexion et il vient alors capture mes lèvres à nouveau.

“Tu sais que que ce qu’il s’est passé cette nuit, ce matin, ce weekend… Tu sais que ce n’est pas rien ? Tu sais aussi qu’à partir du moment où je vais passer cette porte… Tout ce qu’il se passe ici ne peut pas me suivre… Ne m’en veut pas de redevenir le Gabriel froid habituel…”

Je ne peux m’empêcher de sourire face à l’approche maladroite de Gabriel pour s’excuser d’être lui. C’est mignon de vouloir m’avertir alors que je sais parfaitement à quoi m’en tenir. Le sang pur est comme moi dans la vie de tous les jours en dehors de l’intimité il n’y a pas de gestes de douceur ou de baisers. De toute façon je ne suis pas certaine d’apprécier le faite de me montrer à tous, pas pour le moment et sûrement pas plus tard. J’ai bien envie de lui répondre que dans tous les cas que se soit dans cette chambre ou en dehors je serais toujours aussi chiante. Un dernier baiser et la porte s’ouvre éclatant la bulle à nouveau.

Alaïs nous saute dessus gentiment et je m’installe à côté d’elle avec un sourire. J’observe Gabriel aller chercher Wilhelm ce qui me fait sourire, peut-être que la communication entre nous deux lui permet aussi d’évoluer vers les autres. La jeune engendrée à mes côtés à encore une tonne de chose à exprimer dont le faite que la gouvernante à réaliser d’excellente crêpe aussi bonne qu’en France, ce que je confirme d’un clin d’œil avec la jeune fille. Je me souviens de la première fois que j’ai goutter ce met.

***



C’était au village, je me souviens de revenir de mes missions un sac remplit sur mon dos, lorsque je tuais des gens souvent ils avaient d’autre petits trésors, comme des livres originaux ou encore des bijoux je les rapportaient toujours et les déposaient sur le comptoir d’Alyssa. Ce fois là n’échappait pas à mes habitudes j’étais rentrée dans le bar et j’avais déposé un sac qui contenait différents trésors sans un regard pour la sorcière j’avais sorti ces même thermes.

« Fait ce que tu veux avec ça ! »

En règle général je faisais demi-tour et pourtant cette fois deux mains m’avaient retenues en arrière, je me retournais et vois alors un démon blond du nom d’Alexandre et une vampire rousse qui est Graica me retenant, j’arquais un sourcil. Je savais qui était ces gens, depuis ma remise en forme il y a deux mois, ils avaient tenté tous les deux de m’approcher mais en vain, Alyssa et Mike m’ont dit qu’ils essayaient de devenir mes amis et je leur avait répliqué que je n’avais pas été créer pour ça et que je n’en voyait pas l’intérêt et surtout je ne m’en sentais pas capable.

« Quoi ? »

Ma voix était monocorde comme toujours en temps normal je ne parlais pas, même avec ceux qui m’engageait pour exterminer leur cible, ils savaient que si je prenais une partie de l’argent c’est que j’acceptais la mission sinon je partais tout simplement sans un mot. Mes cordes vocales étaient comme ripé et ça me faisait mal quand je parlais, je n’ai pas reparlé depuis qu’il m’avait déposé mon piano. J’observais la rousse qui commençait à me parler

« Alyssa nous a fait des crêpes ! Et voilà Alex et moi avons un très gros problème ! »

J’arquais un sourcil, ils n’allaient pas me demander de tuer la Tzigane quand même ? Je savais que j’avais une certaine force même si je n’avais pas encore tout reprit mais même entièrement soignée je savais que je ne ferais jamais le poids contre la femme de Mike. Je m’apprêtais à partir quand le démon me retenait.

« Voilà Gracia est de la team crêpe roulée et moi de la team crêpe pliée ! Avoue que ce que fais la rousse est un crime regarde !!! »

Et alors chacun d’eux me montrait leurs assiette j’hallucinais totalement face à la scène. J’ai sentit la tension de la sorcière qui attendait ma réaction. Et effectivement je m’apprêtais presque à partir en leur mettant mon poings dans leur estomac pour avoir la paix quand chacun d’eux me rapproche leurs assiettes sur leurs yeux.. Une des crêpes était parfaitement plié en triangle et une autre roulé, chacune avait du sucre et du beurre dessus et je sentais la chaleur des plats Alyssa devait tout juste les avoir terminé. Ils me lâchaient les mains attendant ma réaction et finalement j’avais prit les crêpes et fourré les deux dans la bouche et avalaient les deux. Un silence s’installait entre nous quatre et à cet instant j’allais vivre mon premier fou rire.
***


Je ris au différente histoire d’ Alaïs et prends le temps d’échanger avec Wihlelm sur tout et rien, un sourire aux lèvres face à souvenir qui m’est revenue en mémoire, c’est là que j’ai commencé à me lié aux autres et me rendre compte que finalement j’étais capable de communiquer facilement avec les autres, sauf Gabriel. Mais Alaïs n’a l’air de vouloir resté innocente longtemps, comme si elle prépare sa bombe depuis longtemps.

“Gabriel ça a l’air de te réussir de dormir avec quelqu’un ! Tu as pas fait de cauchemars de la nuit !”
Je ne peux m’empêcher d’avoir un petit rire discret pendant que je porte un verre d’eau à mes lèvres face à la réflexion de la jeune fille. C’est mignon, mais je comprends les cauchemars du sang pur j’ai mit une certaine période à ne plus en faire après mon premier enfermement, mais la jeune blonde continue son attaque. “Ouais enfin toi tu as pas dormi de la nuit, ton cerveau a pas arrêté de cogité toute la nuit…”

Cette fois mes muscles se tendent dix secondes, PUTAIN DE MERDE ! Je reste en suspens un instant, pour finalement continuer à boire mon verre tranquillement et sourire à Alaïs comme si de rien n’était un autre petit rire s’échappant de mes lèvres comme si de rien n’était. Mentant comme une arracheuse de dent, je remercie William pour ses entrainements permettant de garder mon image.  Mais autant dire que dans mon esprit c’était une véritable bombe, à aucun moment je n’ai calculer que mon don peux se faire détecter par celui d’Alaïs, j’inspire mentalement dans ma tête et observe la fille avec un sourire.

« Tu as partiellement raison ! Disons que mon entraînement me permet de profiter d’un demi-sommeil … ce qui fait que je ne dors jamais vraiment  Je garde ça comme une habitude ! Désolé de t’avoir dérangé ! »

Je lui fais un clin d’œil avec mon plus beau sourire comme si tout ceci est normal. Cela ne sortira pas plus de l’ordinaire, Gabriel sait à quel point William m’a formée en machine de guerre et le demi-sommeil fait clairement partie des choses qu’il m’aurait put m’apprendre. Mais soyons honnête, ma capacité est tout le temps active et je ne sais pas du tout comment stopper ça pour que la jeune fille ne le sente pas. Je respire normalement mais dans ma tête il ne tourne qu’une phrase en continue « putain de merde, putain de merde », je porte un morceau de crêpe à mes lèvres quant j’entends des pas se rapprocher. Le changement de garde c’est fait il y a peu, cela m’étonnerai que cela se fait maintenant, mais c’est alors que je reconnais l’odeur. Je n’ose pas regarder Gabriel car lui comme moi connaissons cette odeur et je ne suis pas certaine qu’elle plaise au sang pur. Mais cela signifie une chose je suis très très en retard pour mon café avec Josh qui toque à l’appartement de Gabriel.
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Alaïs S. DeLacour

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyMer 21 Aoû - 12:55

Lorsque je me réveille dans la nuit, l’appartement est étonnamment calme. Cela ne fait pas s’y longtemps que j’y vis, mais je m’étais déjà habitué aux bruits de pas et nuits sans sommeil (ou sommeil troublé) de mon logeur, et surtout ces terreurs qu’il venait nous renvoyer vers tous les deux. Non. Cette nuit tout semble paisible. Alors lorsque je me redresse dans mon lit, remarquant que je porte toujours mon short et mon débardeur de la veille, j’ai presque peur de réveiller les deux autres vampires ne serait-ce qu’avec le bruit de la couette qui retombe sur mes jambes. Pourtant je ne m’arrête pas là, puisque je décide de me lever, et finalement enfiler mon pyjama qui sera plus agréable pour terminer la nuit. Une fois le vêtement enfilé, je ne peux pas m’empêcher de m’avancer dans la pièce à vivre, jusqu’à me trouver à quelques mètres de la porte de Gabriel. Je ne suis pas certaine de comprendre ce qu’il s’y passe, ou d’apprécier le fait que si clairement mon sang-pur dort profondément, Lily - elle - non. Je peux sentir son cerveau s’agiter et s’animer, et j’ai même l’impression que ma présence n’est pas passé inaperçue. Je n’ai cependant pas l’impression d’être capable de pouvoir faire plus en l’état. Et puis… Je ne perçois aucun mouvement du côté de la chambre, alors je ne peux que supposer qu’il n’y a aucune menace. Et puis soyons honnête : bien que l’on m’ait promis force et vitesse surhumaine, pour l’instant ma condition encore nouvelle m’épuise plus qu’autre chose. Alors je finis par revenir sur mes pas et retourner me coucher. D’ailleurs il ne me faut que quelques minutes pour retomber dans les bras de Morphée.

Le soleil venait seulement de se lever lorsqu’un bruit de l’autre côté de l’appartement me réveilla et que j’eu à nouveau l’impression d’être seule. En réalité, depuis ces quelques jours je m’étais habituée à ces portes constamment laissées ouvertes et à ne jamais être seule. Evidemment que ce n’était pas facile - pas facile du tout même - car cela impliquait de devoir gérer mes propres émotions et gérer celles de mon sang-pur, mais tout de même. Je m’étais rapidement habituée à cette présence constante et au fait que je sais pertinemment que quoi qu’il arrive à ces instants je ne suis pas seule. Et pourtant, je sais qu’à partir de maintenant l’appartement aura un silence de mort. Alors je décide de lutter contre ce sentiment de solitude en me glissant entièrement sous la couette, recouvrant également ma tête, et tenter de me rendormir. Finalement, quelques heures plus tard, un bruit de poignée me fait sursauter. La porte d’entrée n’était jamais fermée à clef surement à cause de la sécurité omniprésente devant celle-ci, mais je ne m’attendais pas à ce que quelqu’un entre. Alors rapidement je me lève de mon lit, et me retrouve nez à nez avec la gouvernante que j’avais rencontré le jour de mon arrivée ici.


“Mademoiselle Alaïs, je ne vous ai pas fait peur j’espère ?”

Je bloque un instant, et secoue la tête d’un ‘non’ en essuyant difficilement le sommeil de mes yeux, et retourne dans la chambre pour enfiler un pull en grosse maille visiblement trop grand, et des chaussettes courtes pour résister à la fraicheur du parquet, et m’aventure à nouveau dans le séjour où Wilhelm s’attelle déjà à la tâche. Elle semble surprise de trouver la cuisine rangée, alors - en même temps qu’elle me questionne sur ma nuit - elle s’attelle à la lessive. Ce remue-ménage ne me surprend guère, car nous avons toujours vécu avec des domestiques, que ce soit à la maison en France, ou dans nos demeures et hôtels autour du monde. Mon père avait toujours été fortuné et n’avait jamais cherché à s’occuper des tâches ménagères. Et comme ma mère était… Etait… Mon cerveau semble bloquer pour terminer cette phrase. Je sais qu’elle est décédée lorsque j’étais enfant, mais mon esprit ne semble pas vouloir sortir cette information rapidement.

“Mademoiselle ?” Je relève la tête vers la gouvernante qui semble attendre une réponse de ma part, sauf que je ne me souviens même pas de sa question. Je ne crois même pas l’avoir entendu. Alors à mon visage déconfit, elle reprend : “Je vais lancer une machine de linge, est-ce que vous avez des affaires que vous souhaitez laver ?” Je lui répond un rapide oui, et lui ramène ma panière de linge qui n’était pas des plus remplis après quelques jours, mais soit. Puis, naturellement, Wilhelm se dirige vers la chambre de Gabriel, où je l’interromps avant qu’elle ne pose la main sur la poignée.

“Attendez ! Quand la porte est fermée ça veut dire qu’il ne faut pas le déranger ! Enfin… Je crois qu’il est encore là ?”

Un rire surpris et doux échappe à la gouvernante qui - sans hésitation - me répond en ouvrant la porte.

“Mais non, à cette heure-ci il doit être avec James ou dans son bureau. Il n’est jamais chez lui en journée !” Alors que j’étais sur le point de lui répondre que visiblement ses habitudes avaient changé ces derniers jours, Wilhelm s’exclama. “Directeur Rakel ?!”

Si Wilhelm semble surprise, et presque déconfite de trouver Gabriel ici, j’en suis plutôt ravie et mon visage se transforme pour refléter mon bonheur. Les instants de fatigue et de doutes disparaissent d’un coup, et c’est d’ailleurs c’est tout aussi rapidement que je m’exclame d’un “Il est encore à la maison ?!” Prête à les rejoindre dans la chambre, mais je fus retenu en arrière par la gouvernante alors que la voix de mon sang-pur - passablement énervé - résonne contre les murs de l’appartement.

“Ne vous inquiétez pas Directeur Rakel, je ne le répèterais à personne !”

J’arque un sourcil, et ne peux m’empêcher de demander de quoi il s’agit, mais je suis rapidement détournée du sujet par une proposition de crêpes pour le petit déjeuner. Offre qui est des plus alléchante, mais je suis tout de même intriguée par ce qu’il se passe de l’autre côté de la porte, et mets d’ailleurs plusieurs secondes avant de la quitter des yeux et revenir en cuisine avec Wilhelm. Rapidement, elle me demande mes ‘conseils d’experte” en matière de crêpes, et ne semble réaliser que maintenant que cela fait des années que je n’en ai pas mangé. La dernière que j’ai mangé, je venais d’avoir 7 ans, et c’est à l’occasion de mon anniversaire que nous nous étions rendu, mes parents et moi, au Zoo de Vincennes. Assise sur l’un des bancs qui surplombait l’un des enclos, une crêpes au chocolat dans les mains, je profitais du spectacle que m’offraient les animaux dans l’enclos : quelques lamas - tous plus aux allures de peluches que les autres - se promenaient, alors que l’un d’entre eux bondissait à travers l’enclos, comme s’il était ravi de sa journée et souhaitait juste profiter d’un moment d’amusement. Cette scène m’arracha un rire rare et si précieux, et il me semble qu’il s’agit du dernier souvenir heureux avec mes deux parents. J’ai pourtant l’impression qu’il y a plus à ce souvenir, comme si quelqu’un manquait, tout comme les visages semblent brouillés. Je sais qui sont ces personnes, mais je ne saurais décrire leurs visages. Mais je ne peux m’empêcher de repenser au sentiment de bonheur qui m’avait empli ce jour là, et mon esprit semble vouloir se focaliser là dessus ce qui me convient entièrement.

“Mademoiselle Alaïs ?”

Je relève la tête vers Wilhelm qui semblait à nouveau attendre quelque chose de moi, et repense à la dernière question qu’elle m’a posé. Mon parfum préféré de crêpes… Chocolat ? J’hésite une seconde supplémentaire, et me rappelle que non : ce jour là je n’avais pas eu le choix que de prendre chocolat car le stand n’avait pas de caramel au beurre salé. Voilà mon parfum préféré, et la réponse que j’apporta. D’ailleurs, rapidement je m’emballe sur le fait qu’il s’agit certainement de la meilleure manière de manger des crêpes, et que sans aucun doute cela devrait être obligatoire à chaque session crêpes. Wilhelm s’excusa du fait qu’il n’y en avait pas dans les placards, mais qu’aux prochaines courses elle ne manquerait pas d’en acheter, cela étant accompagné par un nouveau petit-déjeuner avec des crêpes. La demi-heure suivante sembla à la fois trop longue pour mon estomac et mon impatience, mais également passa en un éclair puisque malgré mes nombreuses complaintes la gouvernante chercha à discuter de tout et de rien. Et puis finalement, lorsqu’enfin le repas était prêt, Wilhelm m’envoya chercher les deux autres vampires, ce que je fis sans trop de conviction, de peur de me faire envoyer promener. Alors après avoir toqué doucement à la porte, je déclare un simple “le petit déjeuner est prêt”, et attend quelques longues secondes devant la porte. Je ne suis pas sure de savoir ce à quoi je dois m’attendre, surtout parce que Gabriel ne m’a jamais expliqué l’ensemble des tenants et aboutissants de sa porte. Est-ce que lui peut m’entendre ? S’il veut me répondre, est-ce que je peux l’entendre, j’hésite quelques secondes supplémentaires et me prépare même à toquer à nouveau, quand je vois devant moi la porte s’entrouvrir sans rien laisser paraitre de l’intérieur, seule la voix de mon sang-pur qui s’élève.

“On vous rejoint, commencez sans nous.”

Je me stoppe un instant supplémentaire, et accepte finalement cette phrase comme réponse. Me dirigeant joyeusement vers la table pour commencer à déguster les premières crêpes encore chaudes. Sucre, chocolat, confiture… Je ne savais clairement pas par où commencer, et décida d’en gouter une nature. Elle était excellente, meilleure que dans mes souvenirs, et je ne pu m’empêcher d’en informer Wilhelm, mais également Gabriel et Lily lorsqu’enfin ils nous rejoignirent pour un moment plaisant. Quelques rires, blagues et discussions qui semblaient annoncer une bonne journée accompagnaient ce moment de vie. Et pourtant, quelque chose ne me plaisait pas. Un plaisir sincère à chaque fois que la voix de Lily s’élevait, ou lorsqu’un rire lui échappait. Cela ne venait cependant pas de moi, mais de mon sang-pur, qui ne semblait même pas s’en rendre compte lui-même. Alors, sans trop savoir pourquoi et d’où venait ce besoin, je décide de m’interposer dans la discussion.

“Gabriel ça a l’air de te réussir de dormir avec quelqu’un ! Tu as pas fait de cauchemars de la nuit !” Oui, c’était idiot, mais cela était pour moi un moyen de rappeler que j’en avais surement appris sur lui durant ces derniers jours plus que d’autres peuvent savoir, mais également montrer que - moi - je n’ai pas besoin d’invitation pour rester dormir aussi. Un rire se fit entendre du côté de Lily, auquel je décide de mettre fin rapidement. “Ouais enfin toi tu as pas dormi de la nuit, ton cerveau a pas arrêté de cogité toute la nuit…”

Est-ce que mon manège fut des plus évident ? Peut-être, mais je m’en moque. Je suis juste ravie de mon petit effet puisque je perçois quelques secondes de panique chez la blonde qui me satisfait. J’ai clairement mis le doigt sur quelque chose de croustillant, mais je ne peux cependant qu’admirer la vitesse avec laquelle elle reprend ses esprits et me répond.

“Tu as parfaitement raison ! Disons que mon entrainement me permet de profiter d’un demi-sommeil… ce qui fait que je ne dors jamais vraiment. Je garde ça comme une habitude à Désolée de t’avoir dérangé !”

Elle me fait un clin d’oeil et un sourire, et pourtant quelque chose ne me plait pas. Comme si quelque chose de ma vie d’humaine revenait au galop, que j’étais la reine pour mimer ces sourires et faire croire que j’étais heureuse. Est-ce simplement parce que cela entoure Gabriel ? Je n’oublie pas sa première réaction lorsque j’ai ouvert la porte à Lily, et cela n’a pour moi rien d’anodin. Enfin je crois. Je ne suis même pas sûre de savoir s’il y a réellement quelque chose qui cloche, mais je comprends parfaitement qu’elle ne souhaitait pas que j’en sache plus. Je décide de garder cela pour moi, mais clairement ce sujet reviendra dans la conversation plus tard.

“C’est une blague…”

Je suis clairement cueillie dans mes pensées de plan machiavélique inutile quand Gabriel se lève en lançant cette phrase, sans que je puisse comprendre quoi que ce soit. Il eu à peine le temps d’atteindre la porte d’entrée que quelqu’un frappa et qu’il ouvrit la porte.

“Bonjour l'ange, oui Lily est encore ici. Je t’en prie, ne rentre pas.”

Je me retourne, et constate que mon professeur d’histoire était là. Ou plutôt devrais-je dire ‘ancien’ professeur puisque mes chances de retourner dans la Day Class sont proches de zéro ? Je ne suis pas sure de comprendre de quoi il s’agit, mais je perçois désormais quelque chose de différent qui s’émane de lui. Rien de similaire à un vampire, plutôt une sorte de lumière, d’aura lumineuse, qui s’émanait de lui, qui me surprit totalement. Je n’avais jamais perçu cela de qui que ce soit, et encore moins de lui avant aujourd’hui. Est-ce qu’il y avait plus dans ce monde que les vampires et démons ? "L'ange"... Est-il possible qu'il y ait des anges dans ce monde également ?

“Professeur Danes ?”
“C’est une blague ?!”

Oh. OK. Je ne m’attendais pas à une telle réaction de surprise à ma présence. Le professeur bouscula Gabriel et entra dans l’appartement sans en être invité, et sembla bloquer un instant sur moi, avant de se retourner vers mon sang-pur, énervé.

“Tu recrute ton armée parmi nos élèves maintenant ?!”
“Ce ne sont pas tes affaires l'ange.”
“Et tu avais l’intention d’en informer le responsable de la Day Class ? C’est à dire : Moi ?!”

J’étais sure le point de répondre que ce n’était pas ce qu’il croyait, mais une main se déposa sur mon bras :  celle de Wilhelm qui me fit un ‘non’ de la tête pour comprendre qu’il ne valait mieux pas que je me mêle de cette histoire. D’ailleurs, après un rapide “Non.” en réponse à la question du professeur Danes, Gabriel - qui arborait un air presque amusé - vint se placer à côté de moi, de sorte qu’il soit parfaitement dans la trajectoire entre l’homme et moi, ce qui me rappela presque ma première rencontre avec Lily.

“Et c’est pas important ça ?! Tu gères vraiment !!”

Il y avait cependant quelque chose de différent avec ma première rencontre avec Lily. Cette fois la haine pour cette personne était clairement présente dans la pièce, et me monta rapidement à l’esprit. Je ne sais pas pourquoi, mais je détestais cet homme. Je le haïssais. Pourtant il ne me semblait pas être le pire de nos professeurs, mais clairement… Tout me rebutait chez lui et je n’avais qu’une envie : qu’il parte d’ici. Je suis tellement dans mon monde que je ne perçois même pas les prochaines minutes, que ce soit les paroles de Lily envers cet homme, ou ses réponses. Je ne souhaite qu’une chose, qu’il reste éloigné de nous, qu’il disparaisse de cette pièce et nous laisse en paix dans ce moment de bonheur. Alors que j’étais au milieu de mes pensées, je sens la main de Gabriel se poser sur mon épaule et revient à la réalité, comprenant que ces sentiments ne venaient pas de moi mais bien de lui.

“Je t’ai apporté du café et… Des réserves.” L’homme désigna un thermos qu’il tenait dans la main. “Ce sera assez pour tenir avec tes cours ce soir ?”

Toute cette haine qui venait se s’accumuler en moi, et tous ces ressentiments que j’avais construit envers Lily retombèrent comme un soufflé pour laisser place à la surprise, et reporte mon attention sur la femme qui me faisait face à table.

“Quoi ? Tu reviens pas dormir avec nous ce soir ? Je voulais que cette fois tu dorme avec moi et pas avec Gabriel…”

Mon visage se transforme en une moue similaire à celle d’un chat dont les pupilles dont entièrement dilatées pour supplier de l’attention. Je sais, je suis une contradiction entière : je crois en réalité que je souhaite que Lily reste, mais qu’elle reste pour moi et non pas pour lui. Je la veux pour moi, et je le veux pour moi…
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyMer 21 Aoû - 21:00

« C’est une blague »

J’aimerais répondre que non à Gabriel qu’il se lève déjà. Je me passe rapidement les mains sur mon visage sentant la suite dégénérer à grand pas. La dernière fois -à ma connaissance- que les deux hommes se sont retrouvés ça n’a pas très bien fini. Bon je n’étais pas au meilleure de ma forme mais le mobilier de Josh en a pris un sacré coup et les garçons aussi, le visage de Josh avec un cocard et un morceau de verre planté dans la hanche de Gabriel. Non cette rencontre était loin de passer pour un merveilleux monde de bisounours, de licorne et de lama. Je me souviens maintenant que c’est la première fois aussi que mon don m’a complètement lâché. Chose qui me paraît improbable car lors de mon enfermement je suis tombée plus d’une fois dans le coma suite à la douleur mais jamais ma mémoire n’a cessé de fonctionner. Je ne réfléchis pas plus à ce petit détail voyant le sang pur à la porte au moment même où Josh toque sur cette dernière. Je compte mentalement jusqu’à trois attendant le début de la tornade est suis sur le point de me lever posant doucement mon verre sur la table.

Josh est là avec la chemise que je portais il y a trois jours. En même temps rien de surprenant c’était cella qui était sur le haut du tas de linge propre avant que je parte mais je ne suis pas certaine que Gabriel digère bien cette information à moins qu’avec un peu de chance il était suffisamment sous LSD et sous whisky pour ne plus de souvenir de la chemise en question. Non c’est trop demandé au karma vraiment trop ! Personne n’a de chance à ce point, surtout si on prend compte le côté possessif de Gabriel ainsi que son animosité envers l’ange. Nous sommes trois filles avec deux garçons en pleine bataille de testostérone pour s’affirmer à propos de quelque chose que je ne comprends pas et qui me paraît entièrement futile.

“Bonjour l'ange, oui Lily est encore ici. Je t’en prie, ne rentre pas.”

Et la guerre de celui qui aura la plus grosse commence. Enfin je dis ça pour rester polie. Je suis un peu exaspérer par la situation et par moi-même j’aurais dû partir une fois habillée ça aurait évité des histoires inutiles je m’en doutais en plus c’est ça le pire mais c’est juste que je suis bien là avant que la bulle éclate entièrement et jamais je n’aurais pensé que Josh viendrai jusqu’ici.


“Professeur Danes ?”

 “C’est une blague ?!


Ah oui ajoutons encore un peu plus de matière à créer une véritable bombe nucléaire. Alais. Chouette ! Je retiens ma tête de tomber en arrière. Je soupire intérieurement et je me tâte à mettre tout le monde contre un mur que les gens se taise. Je me souviens maintenant aussi pourquoi je veux mon appartement je veux des matins tranquilles. Enfin j’exagère quand je suis avec Josh tout se passe bien, pas d’histoire pas de conflit jusqu’à hier et au vue d’aujourd’hui je ne suis pas certaine que cela aille en s’améliorant. Un sourire nait sur mes lèvres…. Comme le dis si bien Gabriel et Josh qui utilisent les mêmes propos sans même s’en rendre compte tout ceci n’est qu’une fichue blague.

“Tu recrute ton armée parmi nos élèves maintenant ?!”
“Ce ne sont pas tes affaires l'ange.”

“Et tu avais l’intention d’en informer le responsable de la Day Class ? C’est à dire : Moi ?!”


Hum, mes propos sur Alaïs étaient dur je le reconnais mais Josh tape encore plus fort en se disant que Gabriel recrute pour notre armée parmi nos élèves. J’ai envie de rire tellement c’est aberrant et peu réfléchit mais tellement spontané. Gabriel parler à Josh, Josh parler à Gabriel bienvenue dans un autre univers où même la pastèque est infâme…. IMPOSSIBLE. Bref je ne préfère ne pas m’arrêter à ce détail tout ceci n’est qu’une broutille qui s’envenime car il s’agit des pires personnes pour parler. Finalement il y a plus mauvais que Gabriel et moi en communication… il y a Josh et Gabriel. A noter que Gabriel fait partie des deux équations à chaque fois.

“Et c’est pas important ça ?! Tu gères vraiment !!’

Ah je crois que j’ai le droit de rentrer en action. Je me lève de la table et marche vers Josh histoire de me mettre dans le champ de visions entre Gabriel et lui. Je veux que l’ange se concentre sur moi et non sur son hostilité envers le sang pur. Ça fonctionne plutôt bien Josh à l’air de se détendre le faite que je m’approche de lui a une dizaine de centimètre comme à notre habitude. Je place mes mains dans les poches arrière de mon jean et le regarde avec un petit sourire d’excuse.

« Si c’est important tu as raison mais ce n’était pas à moi de te le dire. Quant à ce qu’il se passe ne fait pas la même erreur que moi qui est de juger avant d’avoir l’ensemble des éléments en mains. C’est pour ça que je suis restée là cette nuit. Pour discuter de la situation en tant que directrice adjointe avec le directeur. Il nous manquait le passage de la Day à la Night Classe par la suite on t'aurait contacté à ce moment-là. Mais on avait d’autres choses à mettre au propre.» 

Ok je ne suis pas fière de mentir à Josh mais je ne tiens pas rester en situation de conflit et ma démarche semble logique. Mes paroles dites comme ça n’insinue pas qu’il se soit passé autre chose avec le sang pur. Pas que j’en ai honte juste que nous sommes pas prêt tout simplement à affronter le regard des autres ou tout simplement à partager ce petit bonheur comme si on pouvait nous le voler.

« Génial ! Vraiment super ! Et vous avez d’autres des élèves comme ça caché sur l’ensemble de ceux qui sont partie où ça se passe comment ? »
« Josh suis-je obligée de te rappeler ce que je fais en dehors de l’académie ? Vraiment ? Tu es le premier qui peut constater la légèreté de mon emploi du temps ! Quant aux autres élèves se sera la dernière fois que j’accepte ne serait-ce qu’un doute sur le travail que nous fournissons tous les trois.»

L’ange me fixe un long moment. Il comprend l’ironie de mon message il n’y a pas de légèreté dans mon emploi du temps je passe tellement mon temps à courir après tout et tous mon unique pause étant ce week-end et cette nuit. Quant à mon travail sur la fuite de nos élèves j’accepte difficilement les critiques. Il à une semaine j’ai retrouvé le corps d’un de mes élèves Dylan. Un démon qui avait une famille, des parents qui comptaient sur nous. Il a voulu suivre je pense des fidèles de Nathanaël et c’est fait démasqué. J’avais pris le temps de prévenir Josh et Gabriel leur expliquant que comme il s’agissait d’un élève de la Night Classe j’en prenais la responsabilité même si je me doute que Gabriel a ajouter son grain de sel quelque part. J’ai ramené les ossements aux prés de sa famille. Sa mère et moi nous nous connaissions, dans cette prison nous avions appris à nous lier et nous faire confiance. Ils n’ont jamais mis en doute notre système mais ramener un élève mort à sa famille est une des choses que je veux éviter de faire.


«Bien discussion close ! Personnellement je n’ai pas envie de me prendre la tête ce matin"

« Ce midi »


Un ange passe je regarde Josh un instant les yeux rond qui commence à sourire.

 
« Lily, il est midi je viens te chercher après mon cours, Gracia et Alex t’attends en bas pour qu’on parte tous les quatre en journée shopping par rapport à ton ménage de printemps. C’est pour ça que je suis venu je me suis dit qu’il valait mieux moi que les deux fou. D'ailleurs c’est moi derrière toi sur la moto.»

Je tapote rapidement le bras de Josh pour le remercier. Supporter l’énergie de Gracia et Alex je l’ai déjà fait si les deux sont parfaitement réveillé c’est infecte je préfère éviter ça à Gabriel et Alaïs sinon je ne donnais pas cher de notre peaux. Entre Gabriel qui aura envie de tuer tout le monde et Alaïs qui pourra soit augmenter la folie de mes deux amis ou la colère de Gabriel je ne suis pas certaine que cela soit un bon plan. Enfin correction la folie d’Alexandre, Gracia étant je pense intouchable à vérifier.

« Bien donc dit moi ce que tu caches dans ton dos ? »

La situation redescend tout calmement en pression même si je ne suis pas fière de mon mensonge j’avoue que je bénis des dieux Josh qui me ramène un café au caramel et du sang qui ne sera pas de trop. Enfin vue la quantité qu’il me ramène cela fera une demie journée pour un vampire lambda et deux jours pour moi. Donc beaucoup trop. Mais après la morsure de Gabriel je ne dis pas non. Je me dirige vers la table et commence à ramasser mon assiette et mon verre lorsqu’Alaïs s’exprime à nouveau.

“Quoi ? Tu reviens pas dormir avec nous ce soir ? Je voulais que cette fois tu dormes avec moi et pas avec Gabriel…”

Ok je suis dans la merde

« Pardon ?! »

Je débarrasse mon assiette rapidement et me retourne vers Josh sans un regard pour les trois autres sentant son regard brûler mon dos. Je sens la colère gonfler ses veines au niveau du cou et comme toujours quand il s’agit de Gabriel c’est plus tendu et depuis ce week-end c’est pire.

« Alors tu veux uniquement dormir sur le canapé depuis huit mois mais la première nuit qui passe tu dors avec Gabriel ? Mais il s’est passé quoi ce week-end à la fin bordel ?Non mais … »
« Josh … la plage ! »


Cela suffit à faire taire l’ange. Non je ne retournerai pas sur ce qui s’est passé ce week-end certainement pas. Dans un soupire je me place à mi-chemin entre tout le monde et passe rapidement ma main dans mes cheveux et regarde Alaïs avec un petit sourire.

« La joie d’être professeur dans la Night class c’est que oui je donne cours la nuit ! Et cette nuit j’ai deux classes donc quatre heure de cours, désolé pas le temps pour dormir avec toi et avant un peu de temps j’ai pas mal de chose à faire, mais une prochaine fois. » J’inspire un coup et décide qu’il est temps de partir avant qu’une autre bombe soit lancé dans l’appartement je fixe rapidement Gabriel « Je crois qu’on va y aller, tu ne tiens pas à avoir plus de monde que ça dans ton appartement … crois-moi ! »

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs   “Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs - Page 3 EmptyJeu 22 Aoû - 11:05


“Ouais enfin toi tu as pas dormi de la nuit, ton cerveau a pas arrêté de cogité toute la nuit…”
“Tu as parfaitement raison ! Disons que mon entrainement me permet de profiter d’un demi-sommeil… ce qui fait que je ne dors jamais vraiment. Je garde ça comme une habitude à Désolée de t’avoir dérangé !”

Gabriel bloqua sur la réponse de Lily, comme si quelque chose ne tournait pas rond. Lorsqu’il s’était réveillé ce matin, on ne pouvait pas parler d’un demi-sommeil, à moins qu’elle ne soit capable de dormir encore plus profondément, et à ce niveau là ce serait certainement un coma. Il tenta cependant d’ignorer ces informations pour le moment, se contentant d’observer Lily. Et puis, rapidement, une nouvelle information fit son entrée dans l’équation. Une odeur que le vampire n’avait absolument pas envie de sentir, et encore moins voir son propriétaire ce matin. Putain, pourquoi fallait-il que cet abruti d’ange décide de toujours ruiner les instants de bonheur qu’ils pouvaient vivre ?

“C’est une blague…”

L’odeur de Josh se fit nette dans le couloir qui menait à son appartement, et sitôt l’avait-il senti que Gabriel se leva avant même que l’ange eu le temps de toquer à la porte, et à peine avait-il eu le temps de frapper une fois qu’il ouvrit la porte. Sur son visage un sourire des plus cyniques se dessina pour ‘accueillir’ l’homme, ou plutôt lui faire clairement comprendre qu’il n’était pas le bienvenu, ni ici, ni ailleurs, et surtout jamais.

“Bonjour l’ange, oui Lily est encore ici. Je t’en prie, ne rentre pas.”

Son sourire cynique s’agrandissait alors qu’il se tenait contre la porte, en barrage pour montrer clairement à l’ange que sa présence n’était pas souhaitée. Pourtant, de toute évidence, un élément de l’équation avait entièrement été ignorée : Alaïs.

“Professeur Danes ?”
“C’est une blague ?!”

Et merde… L’ange bouscula le vampire et entra dans l’appartement où il eu le loisir de voir pleinement Alaïs, Lily et Wilhelm à table. C’est également à ce moment là que Gabriel la reconnu, la chemise qu’il portait, et qu’il bloqua. Complètement. Un flot de haine remonta à une vitesse faramineuse, si bien qu’il était sur le point d’attraper l’ange par le col de cette chemise et le jeter en dehors de l’appartement. Cela ne pouvait pas être une coïncidence, lui qui se trouvait ici, dans son appartement, en arborant ce vêtement. La main retenant toujours la poignée de la porte d’entrée, le métal commençait à craquer sous l’élan de colère du vampire. Son regard vira au noir, se gorgeant de sang, alors qu’une voix sur sa gauche, dans le couloir, l’interpella.

“Directeur Rakel, est-ce que vous souhaitez que l’on s’en charge ?”

Gabriel tourna le regard vers le garde qui s’était approché, et hésita un instant car l’option était réellement tentante. Mais non, c’était bien évidemment inutile. Et de toute façon s’il était question de tabasser Josh, il était certain que Gabriel ne céderait pas sa place. Mais au moins la voix du garde lui permis de reprendre pied sur la réalité et se sortir de la spirale de ses pensées, et ses yeux reprirent leur bleu glace habituel. Alors il répondit simplement d’un geste de la main pour que ses gardes tiennent leurs positions, et il s’avança dans l’appartement.

“Maintenant tu recrute ton armée parmi nos élèves ?!”

… Pourquoi avait-il lâché la poignée déjà ? Les poings du vampire se resserraient. Clairement l’ange n’avait pas idée à quel point Gabriel faisait des efforts pour se retenir.

“Ce ne sont pas tes affaires l’ange.”
“Et tu avais l’intention d’en informer le responsable de la Day Class ? C’est à dire : Moi ?!”

Gabriel soupira. A quel moment les autres allaient comprendre qu’il n’avait de compte à ne rendre à personne ? Et encore moins à un ange qu’il méprisait plus que tout ? Alors qu’il lâcha un simple “Non” en réponse, le sang-pur vint se placer vers Alaïs afin d’être certain que Josh ne serait pas dans sa ligne. Il ne considérait pas l’ange comme une menace, loin de là. Il savait qu’il pouvait le battre à plate couture et que - si besoin de le virer encore plus rapidement - un charmant groupe posté à l’extérieur de son appartement était prêt à intervenir si il en donnait l’ordre. Non. Il ne s’agissait que d’un emmerdeur de première. D’ailleurs, l’emmerdeur décida de porter son attention sur Lily, qu’il était de toute évidence venu chercher.

“Et c’est pas important ça ?! Tu gères vraiment !!’

… Pardon ? Comment ça, ‘elle gérait’ ? Gabriel monta dans les tours sans trop savoir pourquoi. Josh avait un doute sur les capacités de Lily ? Ce serait assez pour énerver le sang-pur. Ou est-ce que Josh insinuait que Lily devait gérer le sang-pur ? Cette option l’énervait encore plus, et connaissant la stupidité de l’homme, cela n’étonnait même pas Gabriel. Il n’avait pas besoin d’être ‘géré’. C’était plutôt le contraire : lui qui devait gérer tous les débiles qui composaient son Académie, et il avait clairement envie de ‘gérer’ un débile en particulier. En tout cas, soyons honnête, il n’était que possible d’admirer la facilité avec laquelle Lily débita son mensonge, et avec un tel aplomb qu’il serait difficile de remettre en question ses propos. Oui, ils avaient parlé de la situation d’Alaïs, ce qui n’était donc pas un mensonge. Mais il était clair et net qu’ils n’allaient pas aborder le passage de la demoiselle dans la Night cette nuit, d’autant plus que même Gabriel n’était pas décidé sur l’ensemble de ce processus.

“Génial ! Vraiment super ! Et vous avez d’autres des élèves comme ça caché sur l’ensemble de ceux qui sont partie où ça se passe comment ?”

Le regard de Gabriel vira à nouveau au noir, il ne supportait pas que l’on remette en question leur travail.  Leurs capacités. Le traitement qu’ils apportaient à leurs élèves. Très clairement Josh avait simplement décidé d’être un con et balancer n’importe quoi juste pour le plaisir de montrer qu’il était énervé. D’ailleurs, Lily devait en penser pas moins, puisqu’elle envoya purement et simplement sur les roses l’ange. Oui, il était bien que le sang-pur se taise purement et simplement, parce qu’il n’aurait jamais réussi à être aussi diplomatique. Non. En réalité sa réponse aurait été beaucoup plus brève, si situant quelque part entre un simple mais rapide poing dans son visage, ou juste de lui dire que s’il n’était pas content il n’avait qu’à partir, qu’il ne manquerait à personne.

“Lily, il est midi je viens te chercher après mon cours, Gracia et Alex t’attends en bas pour qu’on parte tous les quatre en journée shopping par rapport à ton ménage de printemps. C’est pour ça que je suis venu je me suis dit qu’il valait mieux moi que les deux fou. D’ailleurs c’est moi derrière toi sur la moto.”

… . . . I’m sorry… WHAT ?! Allo Houston ? Nous avons un problème ! C’était une blague ? !Bordel… Ils pouvaient pas prendre une voiture comme tout le monde ?! Les paroles d’Alyssa pour James lorsqu’il avait offert à Lily de les rejoindre résonna à nouveau dans son esprit. “N’essaie même pas petit ! Ne retente même pas” … Ce qu’il avait décidé d’ignorer jusqu’à présent sembla reprendre une nouvelle dimension. Comme s’il venait seulement de comprendre qu’il y avait clairement un problème entre Lily et les voitures. Bordel… Ils ne pouvaient pas mettre le sale gosse d’ange dans un side-car tout simplement ? Non, en fait, il était vraiment obligé de monter avec Lily ? Ils ne pouvaient pas juste le laisser en plan à l’académie ? Il était sûr et certain qu’il devait avoir des copies à corriger, ou des cours à préparer… Peu importe, tout semblait une meilleur option que le savoir en virée moto avec Lily… Sans s’en rendre compte, la main posée sur l’épaule d’Alaïs se serra pour contrôler un élan de véhémence pour Josh. Bordel, Alaïs… OK. Il serait nécessaire qu’ils aient une discussion pour calmer tout sentiment de haine chez la demoiselle, car au vu du manque de contrôle évident de Gabriel - quoi qu’il se trouvait pas si mal puisqu’il n’avait pas encore mis à la porte l’individu - il était clair et net qu’elle soit en train de tout percevoir. Fort heureusement, il ne lui semblait pas qu’elle soit en train d’amplifier quoi que ce soit, et c’était déjà une victoire en soit.

“Je t’ai apporté du café et… Des réserves. Ce sera assez pour tenir avec tes cours ce soir ?”
“Quoi ? Tu reviens pas dormir avec nous ce soir ? Je voulais que cette fois tu dormes avec moi et pas avec Gabriel…"

… . . . Alaïs… Il serait nécessaire de lui apprendre à penser avant de parler et être un peu moins spontanée. Et à la vue du visage de Lily qui se figea complètement, elle devait certainement penser la même chose. C’était dommage, le mensonges avait été parfaitement exécuté… Mais à la réaction de Josh, Gabriel fut - étonnamment - pas dérangé qu’il découvre cette partie là.

“Pardon ?! Alors tu veux uniquement dormir sur le canapé depuis huit mois mais la première nuit qui passe tu dors avec Gabriel ? Mais il s’est passé quoi ce week-end à la fin bordel ? Non mais …”
“Josh… la plage !”

Depuis le moment où l’ange était entré dans son appartement, pour une fois un sourire se dessina sur les lèvres de Gabriel qui, comme un reflex, fit dos au reste de l’assemblée pour masquer cette réaction. Il dû même s’éloigner de la table, faisant mine de déposer un plat vide sur le comptoir. Alors que Lily expliqua à Alaïs que - non - elle ne pourrait pas venir, le vampire prit le temps de revenir sur les conséquences de ne pas la voir le soir. Pire, ne pas la voir pendant plusieurs jours… Le besoin d’être avec elle. Celui de ravoir sa peau contre la sienne. L’envie intarissable d’être là pour retirer ce sous-vêtement… Le vampire cru perdre son souffle à ce plaisir qu’on lui volait. Alors il reprit une longue inspiration, pour reprendre ses esprits, et décida enfin de se retourner vers le reste de l’action, et ce fut le moment où Lily s’approcha pour déposer des affaires dans la cuisine et lui annoncer.

“Je crois qu’on va y aller, tu ne tiens pas à avoir plus de monde que ça dans ton appartement … crois-moi !”

Gabriel laissa planer un silence, se contentant d’un “mh” d’approbation, alors qu’il quitta la pièce pour retourner dans sa chambre. Non, il ne boudait pas. Il avait une autre idée en tête. Alors qu’il venait de passer la porte, il se retourna pour interpeller Lily.

“Lily ?” Lorsqu’elle se retourna il continua : “Tu as oublié quelque chose dans la chambre.”

Après une hésitation et un sourcil arqué, la jeune femme se dirigea vers la chambre, suivie de près par Josh. Alors, dans une voix qui se voulu sombre pour décourager Josh de faire un pas de plus, Gabriel le stoppa :

“Et tu as besoin de la suivre ?”

Ce fut, fort heureusement, assez pour que l’ange s’arrête, et que seule Lily le rejoigne. Lorsqu’elle passa le seuil de la porte, Gabriel referma la porte derrière elle. À peine la porte claquée, il n’y eu aucune hésitation : le sang-pur plaça ses deux mains sur les hanches de la jeune femme et plaqua entièrement son corps contre son dos. Ce contact ainsi entre le dos de Lily et son torse il ne le connu qu’avant d’être dérangé par Alyssa, et lui-même ne comprenait pas pourquoi il avait envie de retrouver cette sensation. Enfin… Si. Cette sensation qu’elle était à lui. Pour lui. Pour lui et lui seul. Il avait envie d’elle. Y aurait-il seulement un moment où il n’aurait pas envie ? Ses lèvres étaient contre l’arrière de sa nuque, remerciant certainement pour la première fois qu’elle se soit attachée les cheveux, et ses canines n’étaient pas loin, au plus proche de la mordre. Ses mains, elles, ne quittèrent jamais ses hanches et s’y ancrèrent pour se retenir et ainsi éviter de rejoindre l’intimité de Lily, et la jeune femme sembla vouloir confirmer ce choix puisque ses mains s’ancrèrent sur ses bras.

“Je retire ce que j’ai dit sur cette putain de chemise : je ne pensais pas qu’elle pouvait encore moins bien aller qu’à toi…”

Finalement, les lèvres du vampires marquèrent leur chemin de l’arrière de la nuque jusqu’à la ligne de sa mâchoire, et ce n’est que lorsque ses lèvres furent à mi chemin pour rejoindre celles de Lily qu’il éloigna son corps quelque peu pour retourner celui de Lily afin qu’elle lui fasse désormais face, et le plaquer contre le mur, et presser son corps contre le sien. Il étouffa un grognement dans un baiser aussi passionné qu’animal, évacuant tout ce qu’il venait de se passer, et ne put qu’apprécier la réponse de Lily, qui une nouvelle fois sombra dans sa folie avec lui. Que ce soit la réponse à son baiser, ses mains qui perdaient dans ses cheveux : elle était là avec lui. Le corps de Gabriel se plaqua contre le sien alors que leurs baisers se poursuivaient dans un rythme effréné, leurs souffles se mélangeant, se perdant, s’étouffant. Il savait qu’il s’agissait des dernières minutes avec Lily, et surtout il avait pris conscience qu’il n’était pas certain de la date de leur prochaine ‘rencontre’. “Désolé pas le temps pour dormir avec toi et avant un peu de temps j’ai pas mal de chose à faire”. Il s’agissait des mots exacts qu’elle avait répondu à Alaïs, et ils résonnaient dans l’esprit du sang-pur, comme si la vampire lui avait prononcé ces mots à lui, et non à Alaïs. À cette pensée de ne pas savoir quand serait leur prochaine rencontre, une nouvelle impulsion de déchargea dans l’ensemble de ses muscles. Leurs baisers s’intensifiaient, pour que finalement Gabriel reprit un geste de Lily, et vint à mordre la lèvre inférieure de la jeune femme dans un sourire. Sa main droite glissa de sa hanche où ses doigts s’étaient littéralement ancrés, et glissa sur les fesses de la jeune femme qu’il pressa afin de rapprocher encore plus leurs corps. En réalité, le sang pur était parfaitement capable d’envoyer bouler l’ensemble de l’audience de l’autre côté de cette porte, et mener ses gestes jusqu’au bout. Ce ne serait pas une première pour lui de dire “merde” aux autres et faire ce que lui voulait. Mais non. Alors, une nouvelle fois, cette main était un moyen pour Gabriel de détourner son attention et ne pas la glisser ailleurs.

“Lily…"

Contre les lèvres de la jeune femme, son prénom fut mélangé à un grognement. Il ne voulait vraiment pas qu’elle parte. Il ne voulait pas retourner à cette réalité où tous deux allaient devoir rester impassible. Finalement, alors que sa main droite remonta pour venir entourer le corps de la jeune femme pour créer une nouvelle étreinte, ses lèvres quittèrent celles de Lily pour venir se porter à son cou. Son visage repoussant le haut du sweat, se noyant presque dans le tissu épais, ses lèvres parvinrent à se frayer un passage jusqu’à ses marques de morsures qu’il embrassa à nouveau. Cette fois, ses canines n’étaient plus là, il ne voulait pas la mordre. Il voulait juste retrouver ce contact. Retrouver cette trace de ces événements. Se rassurer que tout ceci était bien réel. Soulager son esprit pour laisser Lily repartir. La laisser repartir... Gabriel ne s’attendait pas à ce que ce soit aussi difficile pour lui. Cela faisait clairement plusieurs longues secondes qu’il était resté dans cette position : le visage enfoui dans la nuque de Lily, ses bras autour de son corps dans une étreinte. S’était-il rendu compte que toute impulsion animale avait disparu lorsqu’il avait senti contre sa nuque leurs deux odeurs mélangées ? S’était-elle rendu compte qu’il avait entièrement bloqué dans une position bien trop similaire à celle qui avait débuté leur nuit, alors qu’il venait d’apprendre pour William ? Gabriel était prêt à lutter contre le sang-pur, mais pas contre Josh. Il savait que c’était une cause perdue, mais surtout savait qu’il tenait une place importante dans la vie de Lily pour autant que cela lui déplaise. Il savait qu’il ne pouvait pas lui donner tout ce dont elle avait besoin, et - soyons honnête - il s’agissait de la raison principale pour laquelle Josh était dans l’Académie. Sans l’enthousiasme de Lily lorsqu’elle s’était proposé de prendre en charge la Night Class, et son naturel à avoir proposé Josh pour la Day Class, l’ange n’aurait jamais intégré l’Académie. En réalité, comme pour tout ce qui était lié à Josh, Gabriel ne contredisait jamais Lily, et cela avait été le cas ce jour là. Il n’avait même pas questionné la proposition de Lily parce qu’il savait qu’elle avait besoin de lui. Et pourtant, il détestait cela. Et il le détestait lui. Alors savoir qu’elle allait le quitter pour passer la journée avec lui l’horripilait. Quelques secondes supplémentaires se passèrent dans cette même position, où Gabriel, les yeux fermés, profita de ce qui marquait la fin de ce bonheur éphémère. Puis, enfin, il se décida à relever le visage vers celui de Lily, et la main dans son dos se leva également vers son visage pour replacer derrière son oreille une de ces mèches plus courtes qui entourait son visage, le tout dans un sourire qu’il ne réservait que pour elle, son regard plongé - noyé - dans le sien.

“Reviens-moi, s’il te plaît.”

Ces quelques mots furent soufflés comme une supplication pour que Lily ne parte pas à jamais. Ce weekend Gabriel avait annoncé qu’il n’était pas certain de quand il pourrait revoir la jeune femme. Aujourd’hui le discours de Lily envers Alaïs était beaucoup trop similaire à son gout. Alors il déposa un dernier baiser d’une tendresse retrouvé, puis offrit un de ces sourires qu’il ne gardait que pour elle alors - qu’enfin - il se détacha d’elle. Lorsqu’il dégagea son corps du sien, le il ouvrit enfin la porte, et observa la jeune femme s’éloigner de lui pour rejoindre Josh qui trépignait d’impatience et ne manqua pas de lancer un regard noir au vampire. Pour une fois - Alaïs était parfaitement silencieuse, et n’avait donc certainement pas aidé à détendre l’atmosphère et occupé l’ange le temps de leur courte absence. Puis il ne leur fallu que quelques secondes pour finalement quitter l’appartement, et laisser Gabriel, Alaïs et Wilhelm dans un silence seulement brisé par le bruit des couverts contre les assiettes.

“Vous n’avez pas beaucoup mangé, revenez donc vous installer.”

La voix de Wilhelm était douce, et ce fut assez pour que Gabriel revienne enfin à la réalité. Il était en effet resté debout derrière l’encadrement de la porte, sans bouger, le regard perdu vers la porte d’entrée.

“Gabriel ?”

Le sang-pur détourna le regard de la porte pour le porter vers les deux femmes assises, qui semblaient ne pas savoir quoi faire, et au visage inquiet d’Alaïs, il était évident qu’elle avait clairement ressenti ses propres inquiétudes. Alors il tenta d’effacer cela d’un sourire pour la demoiselle, et lança un bref et (involontairement) sec “tout va bien”. Il quitta enfin le seuil de la porte et se dirigea vers la bibliothèque et après un rapide coup d’oeil aux étagères, baissa son attention vers l’un des cartons qu’il commença à ouvrir les uns après les autres. Bordel. Le reste des étagères du bureau avaient été placés à la hâte à l’étage qu’il n’utilisait que comme débarras, et il lui serait très clairement nécessaire de trouver une nouvelle organisation pour le restant de ses livres. Peut-être qu’il installerait son bureau à l’étage. En attendant, il continua à fouiller dans les cartons sous les regards surpris d’Alaïs et Wilhelm qui décidèrent d’ignorer le remue-ménage.

“Mademoiselle Gray semble très efficace dans ses discours et pour dénouer les tensions…” Gabriel tenta d’ignorer Wilhelm alors qu’il attrapa un nouveau carton. “Elle vous serait d’un bon soutien au Conseil, et pourrait éviter qu’ils continuent à vous traiter comme ils le font. Vous avez déjà songé à la faire intégrer le Conseil ?”

… Nope. Le cerveau de Gabriel abandonna le navire, et n’avait clairement pas envie de s’engager dans cette discussion. Heureusement, il trouva dans le dernier carton ce qu’il cherchait : la dernière bouteille de whisky de l’appartement. Après avoir vidé ses réserves le weekend dernier, Wilhelm n’en n’avait pas racheté sous les ordres du vampire et… Il le regrettait amèrement. Alors cette bouteille qu’un des directeurs d’Académie lui avait envoyé en remerciement pour l’aide et la confiance accordées, était la dernière trace d’alcool dans l’appartement. S’il avait initialement promis d’ouvrir cette bouteille lorsque le directeur passerait dans les prochains mois, il était temps et surtout nécessaire de briser cette promesse. “Aujourd’hui s’annonce comme une bonne journée”… Kss… Bollocks… Alors qu’il retourna dans la cuisine pour attraper un verre, il déclara.

“Les obligations de Mademoiselle Gray liées à l’Académie lui prennent déjà la majorité de son temps. L’autre part est d’assurer la sécurité de nos élèves. A moins que vous ne soyez capable de rajouter des heures dans une journée, je ne pense pas qu’il soit possible de rajouter l’option ‘Conseil’ dans son emploi du temps.”

Le vampire avait débité ses paroles - plus sèches qu’il n’aurait voulu - sans un seul regard pour Wilhelm ou Alaïs. Wilhelm avait l’habitude des sauts d’humeur de Gabriel, et lui pardonnerait facilement comme elle l’avait toujours fait jusqu’à présent. Il se dirigeait vers la cuisine où il attrapa un verre, puis se dirigea vers sa chambre où il déclara : “J’ai du travail, ne me dérangez pas.” avant de claquer la porte derrière lui et abandonner les deux femmes sur place. Alors que la porte claqua derrière lui, il entendit qu’un bref “Gabriel… ?” de la part d’Alaïs, et ce fut assez pour qu’il décide qu’il ne voulait pas en entendre plus. Il brisa alors le scellé en cire de la bouteille, et se versa un verre. Si la première odeur perçue provoqua un haut le coeur accompagné d’un faible tremblement de la main, ce ne fut pas assez pour décourager le vampire qui décida de boire directement ce verre.
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“Voilà ça c’est le vrai moi ! Pas ça, ça !” _ Gabriel . Lily . Alaïs

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