Bal of Merry X-mas

Cette année, Noël va avoir du mordant...

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Walk In The forest _ Misery

Détails

Date d'ouverture des portes

Heure d'ouverture des portes :

Date de fermeture:

Thème:

Décorations

La salle de bal de l'académie est merveilleusement décoré. Elle est donc fin prête pour vous accueillir pour ce bal de fin d'année avec vos robes et costard. Commençons par le côté droit de la salle, en effet, il est longé par des tables revêtirent d'une nappe blanche recouvertes d'un chemin rouge en soie. Sur chacune d'elles des petits plats raffinés accompagnés de verre à divers boissons. Au milieux de cette salle, un sapin gigantesque presque irréel trône de sa décoration rouge et blanc avec une grande étoile blanche trônant au sommet. A ses pieds une crèche bougeant grâce à un système mécanique. En fond de salle, une grande scène sur laquelle un groupe capable de jouer aussi bien de slow que de la pop-rock vous attendent pour vous divertir. Le reste de la salle à de grande et grosse boule blanches et rouge tombant du plafond, sur les murs des guirlandes mélangeant le rouge et blanc décorent finement les murs.

La bal de noël vous attend, et nous vous souhaitons à tous une merveilleuse soirée.

Kentigern Academy

T'chat of bal _ Little réglement

Mon visage devant le miroir de la salle de bain, je viens de me rendre compte d’une chose. J’ai certes la coiffure adéquate pour le bal, je n’ai pas du tout prit le temps de réfléchir à la tenu que je devais porter ! Mes cheveux parfaitement bouclé avec un petit effet mouillé dessus, j’étais très fière d’avoir trouvé le moyen de les faire repousser à leur taille initial. Une mèche traversant mon front et tenant sans aucune épingle pour mon plus grand plaisir, et donnant un effet naturel, qu’on ai envie de les caresser ne serait-se qu’une seule fois. Mais ils gardaient quand même un mouvement assez libre, tel que j’essaye de l’être toujours au fond de moi. Mon rouge à lèvre couleur sang, et le noir entourant mes yeux un petit sourire aux bords de lèvre, de quoi bien caché le stress que je peux avoir à l’idée de l’ouverture du bal. Car mes mains tremble quand même contre le lavabo, et je me répète qu’une chose « Qu’elle sotte, avoir oublié de chercher une robe » enveloppé dans ma serviette, je parcours mon appartement et arrive dans mon armoire que je mets sans dessus dessous sans me soucier de ce que je devrais ranger après le bal. Enfin je trouve ce qu’il me faut, une robe rouge, aussi attirante que toutes les décorations placées dans la salle de bal, il me manque plus qu’une touche, qui relèverait tout ça. Dans un bruit sourd, une ceinture noir revient des oublies, me baissant, un sourire aux lèvres, je la ramasse, heureuse d’avoir trouvé ma touche final à tout ça.

Une fois le tout enfilé dans un parfaite alignement, je me précipite vers mon armoire à chaussure, trouvant mes escarpins, talon aiguille noir vernie, je les enfile en sautillant à cloche pied, cherchant ma veste pour traverser le parc afin d’aller ouvrir la salle. Une fois le tout enfilé, je me dirige à grand pas vers l’académie, où je perçois des élèves de toutes les années enthousiasme, se retenant d’hurler leur impatience. Moi je prie au fond de mon être pour que tout se passe bien entre démon, ange, humain et vampire. Et aussi que notre identité reste secrète, non se serait franchement dommage qu’on soit dévoilé. Ouvrant les grandes portes de chêne de l’académie, mes talons suivent mes pas par un son sourd, raisonnant, transportant avec lui les paroles des élèves me regardant impatient que j’ouvre enfin la salle de bal. Hé bien en voila des impatients, mais à leur place, si je n’avais toutes ces responsabilités sur mes épaules je serais sûrement pire qu’eux. Arrivant devant la salle tant attendu, je regarde ma montre, retirant mon manteau, que je donne à un des serviteurs qui se précipita d’aller le ranger, je regarde ma montre en argent et fine, indiquant 19h59. Soupirant discrètement, je me retourne vers la foule des élèves, apparemment je vais devoir faire seule l’ouverture. Dommage j’aurais aimé être accompagné, de Josh il est l’un de mes points de repère en ce moment.

« Cher élèves, cher professeurs, j’ai l’honneur de vous annoncez, que le bal de noël de la Kentigern académie est ouvert ! »

Ouvrant la grande porte en bois de la salle de bal, resplendissante de toutes ses décorations, j’avance dans la salle, et me déplace sur le côté, permettant à tous les couples et les amis d’entré dans la salle, les observant sous mon regard perspicace, et mon sourire bienveillant. … je prie secrètement pour que tout se passe bien ce soir. Mais j’en suis certaine, après tout ce soir, il n’y aura certainement des vampires tel que William le Sanglant à venir ici. Peut être devrais-je prendre le temps de m’amuser moi aussi…

[1 minute de retard oh la honte ! ]

Un bal ... Quelle meilleure idée qu'un bal pour que tout les élèves se sentent un peu plus comme chez eux, apprendre à connaître les autres élèves que dans le contexte des études, et rencontrer d'autres élèves d'autres années. Je n'étais pas excité à l'idée de devoir y aller mais je devais quand même m'y trouver car c'était mon rôle, je devais être aux côtés de Lily, qui avait besoin de moi en ce moment. En sortant de ma douche, serviette entourant ma taille, je me dirigeais d'un pas rapide vers ma chambre où se trouvait ma garde-robe. Qu'allais-je mettre ? Hé bien vous l'aurez deviné encore un de mes nombreux costumes, mais un seul pour une soirée comme celle-ci, je ne l'avais plus remis depuis ma sortie de cette prison, enfin depuis la dernière soirée qu'ils avaient organisé pour nous anges, démons, vampires, sorciers et loups-garou. Je me demandais comment allait se passer la soirée, rien que d'y penser me donnait l'envie de rester dans mon sofa à lire un bon livre. C'est en soupirant légèrement que j'enfilais ce costume d'un noir corbeau, une chemise blanche et la cravate noire, qui risquerait de disparaître certainement en fin de soirée, et enfin ces chaussures que je n'avais pas ressorties depuis un moment et malgré tout elles avaient gardées leur brillance. C'est devant le miroir de la salle de bain que je nouait rapidement ma cravate, avec l'habitude je devenais de plus en plus rapide pour le faire.

Sortant d'un pas rapide de la salle de bain, je bus une gorgée d'eau du verre qui était posé sur la table de salon et regardais l'heure au pendule ancien, qui avait subit quelques dégâts lors de ma bagarre il y a peu de temps ! Mince ! J'étais en retard et pas qu'un peu ! Je sortais de mon studio en quatrième vitesse, courant dans les escaliers et manquant plus d'une fois de me retrouver sur les fesses ! J'arrivais dans le couloir menant à la salle de bal, un peu essoufflé après cette course que je venais de parcourir, logique me direz-vous. J'arrivais tout juste quand Lily prononça la phrase qui disait que le bal allait commencer :« Cher élèves, cher professeurs, j’ai l’honneur de vous annoncez, que le bal de noël de la Kentigern académie est ouvert ! ». Je ne tentais même pas de passer entre tout ces élèves aussi surexcités les uns que les autres par cet évènement ! Autant les laisser passer eux en premiers et puis j'aurais tout le temps d'arriver jusqu'à Lily. Je la vis au loin avec un sourire se poster sur le côté pour laisser passer elle aussi les élèves ainsi que d'autres professeurs. J'arrivais à mon tour à l'entrée de la salle, je me postais juste à côté de Lily, lui souria.

Josh « Je suis désolé de ne pas être arrivé plus tôt. Stressée ? »

Oui je sentais quand les gens étaient stressés ou quand ils n'allaient pas au top de leur forme. Je regardais patiemment autour de moi pour voir les magnifiques décorations de noël qui trônaient dans toute la salle. Les tables revêtaient une nappe aussi blanche que la neige et recouvertes d'un chemin de table en soie rouge. Sur ces tables se tenaient des petits toasts. Mais ce qui me parrassait le plus irréel dans cette salle ce n'était pas le fait qu'il y ai une scène, ni les décorations mais cet énorme sapine, touchant presque le plafond ! Les décorations dessus devaient être mises depuis une semaine au moins, mais par quel moyen je me le demandais. Ils avaient tout donné pour les décos et ça donnait vraiment du chic à cette salle !

J’observe les sourires sur les lèvres, et les tapes amicales qui viennent main contre épaule, épaule contre épaule. J’écoute les fou rire, et les discutions amical j’entend même parfois quelques smack résonner dans la salle que seul ange, démon & vampire peuvent entendre, et bien entendu les humains qui se font ces smaks. Observant la salle de mes yeux d’experte, je ne ressens pas la présence de Josh s’approchant de moi, ce n’est lorsqu’il apparait face à moi que je me rends compte qu’il est là. Lui souriant, amicalement, je me sens soulagée de le savoir là. Car après tout moi je ne suis franchement pas douée avec les élèves de la day classe, je ne les connais pas, et je pense que cela est bien pour eux d’avoir un point de repère ici. Et reconnaissons le, Josh est mon point de repère aussi. Mettant mes mains sur les hanches, l’observant, je rie gentiment et de mes mains agile, je remets bien sa cravate et son costard, j’aimais prendre soins de lui, tout comme un prison j’ai toujours adoré faire en sorte qu’il soit plus beau que tout les autres. Un désire tellement futile, mais qu’un vampire comme moi ne peut résister de faire. Je ne répond pas tout de suite à sa phrase, en remettant bien droite la cravate, je suis franchement trop pointilleuse ! Mais c’est plus fort que moi, et bien entendu cela se passe en même pas une minute, après tout j’ai eu l’habitude de remettre des cravates et des vestes en place … m’écartant doucement, je souris de nouveau.

« Toi tu t’es préparé vite fait, encore heureux que tu n’es pas une femme, car tu serais drôlement en retard tu sais ! » Je rie de bon cœur, je ne fais que charrié un peu Josh, comme pour lui dire, ne t’inquiète pas je vais bien, mais je suis extrêmement heureuse que tu sois ici avec moi. En même temps il est dur de ne pas se sentir soulagé quand il est ici, après de moi. Faisant une petite grimace, je regarde la salle « Et oui stressé, c’est la première fois que se mélange réellement les élèves de la Day classe, et ceux de la Night classe, je sais que mes élèves peuvent bien se comporter … j’espère juste qu’ils ne seront pas arrogant … mais j’ai confiance en nos élite de la day classe pour calmer tout ça, surtout si ils ont prit exemple sur toi ! »

Mais avouons le, cet événement est de grande ampleur il ma prit un temps fou à organisé, mais je me sentais dans le besoins de faire quelque chose pour marquer les événements de fin d’année … étrange, avant cela ne m’aurait jamais intéressé … mais avec William dans le coin, je crois surtout que c’est cela qui me stress, je ne cesse de me répété, « il ne viendra pas, il ne viendra pas, il ne viendra pas » c’est une boucle sans fin dans mes pensées, que j’essaye de couper à l’aide de la présence Josh et ceux qui m’entoure, mais j’ai tellement peur qu’il débarque, qu’il brise tout mon travail, qu’il blesse mes élèves voir pire, Josh ou Gabriel ! Un souffle s’échappe de mes lèvres comme pour essayer de tout faire évacuer, tentative qui ne fonctionne pas, je le sais parfaitement mais qui ne tente rien n’a rien. Relevant la tête, je vois le sapin et sourit

« Il est magnifique n’est ce pas ? j’ai vraiment eu dut mal à le trouver, je t’avoue que sur ce coup là, je suis très fière de moi. Il a fallut un sacré boulot pour décorer la salle … mais c’est mon devoir de principal adjointe, et je trouvais que ces dernière temps je ne l’ai pas joué comme il faut alors j’ai rattrapé le coup. & j’ai eu raison car le classe and chic te va comme un charme ! »

Un rire s’échappe de mes lèvres et souriant à Josh je lui fais un petit clin d’œil discret. Tout va bien se passer maintenant.

Invité Invité

Ce soir, un grand bal de fin d'année est organisé regroupant tous les élèves de cette académie. Autrement dit, les démons et les vampires vont côtoyer les anges et les humains. De quoi être stressé et anxieuse. En plus qu'en étant gardienne, il faudra que je garde l'œil sur tout le monde. Et pour tout vous dire, c'était surtout pour cette raison que j'allais au bal. D'un côté, c'était mon devoir.
Mais en même temps j'étais super excitée! Aller à un bal, un vrai! Avec une belle robe et un beau cavalier! Le rêve de toute les jeunes filles. Depuis que Mme. Gray nous en avait parlée, je ne pensais plus qu'à ça. J'avais achetée ma robe une semaine à l'avance un mercredi après midi. J'avais fait les magasins jusqu'à leur fermeture pour trouver la robe parfaite. Et je l'avais trouvée! Une splendide robe noire dos ouvert. Elle était longue et fendue sur le côté gauche. Le devant descendait à mes chevilles et le derrière cachait mes chaussures . Elle moulait mes formes à la perfection. pas trop moulante si trop large. Et comme une belle robe n'est rien sans belle chaussures, j'ai opté pour des chaussures noires à talons aiguilles de cinq centimètres. Un système de deux sangles retenait mes chevilles et des lanières parcouraient le dessus de mes pieds. Je n'avais rien laissé au hasard. Depuis ma sortie des cours je me suis enfermée dans ma chambre pour me préparer.

Il était près de 20h et j'étais toujours dans la salle de bain. Je terminais de me maquiller. C'était un maquillage léger qui faisait naturel et sexy en même temps. Mes cheveux était lisse, un peut gonflant et soyeux. J'avais retirer mon collier habituel pour un magnifique collier d'argent et d'ambre. Inutile de vous préciser que tout mon argent et passé dans ce bal. Mais pour moi il fallait vraiment la peine. Je voulais être parfaite pour l'homme de mon cœur. J'attachais mon arme de gardienne à ma cuisse, de façon qu'elle ne se remarque pas et partie pour la salle de bal.

Dans les couloirs c'était la panique totale. Des filles avaient oubliées quelque chose dans leur chambre, d'autres étaient complètement surexcitées. Pires de que des fans pendant un concert de leur chanteur préféré. Elles étaient toutes très belles avec leur robe, du coup je n'étais plus aussi confiante qu'au départ. Et puis les élèves de la Night Classe aussi devaient être très beaux et belles. Les vampires, les démons et les anges étaient réputés pour leur beauté démoniaque ou angélique. Nous humains, nous avons plein de petits défauts physiques qu'il faut cacher.

Plus je m'approchais de la salle de bal et plus mon cœur battait la chamade. Je ne pouvais pas effacer le sourire bête que j'avais sur le visage. Une boule était coincée dans ma gorge, me donnant envie de crier d'excitation moi aussi. Mais je me contrôler. La salle était déjà remplie, des couples dansaient déjà sur la grande piste de danse, s'enlaçaient, s'embrassaient. La salle avaient des aspects féériques. Comme si elle nous menait dans un autre monde. Je suis resté émerveillée devant la décoration de cette salle comme une petite fille qui reste béas devant un magasins de poupées.

J'ai jeté un coup d'oeil circulaire à la salle pour essayer d'apercevoir des visages familiers. Enfin...Un visage en particulier, mais il n'était pas encore arriver, enfin je pense. J'ai vue Mme. Gray et M. Danes à côté de la porte. Je me suis dirigé vers eux, les ai salué d'une petite révérence maladroite.

"La salle est merveilleuse." Dis-je en souriant à Mme. Gray. Et vous aussi, vous êtes rayonnante. Ainsi que M. Danes.

Étrangement je me sentais bien dans cette ambiance. La musique, les personnes qui s'amusent, qui sourient. Tous les problèmes du quotidiens s'envolent pour laissé place aux sourires. Les cœurs s'envolent, les âmes brilles de toutes leur beauté. Les différences disparaissent.
Après avoir souhaité une bonne soiré à mes professeurs, je me postais dans un coin de la salle en attendant mon cavalier. En ce moment, je n'étais plus l'une des gardienne de la Day Classe, mais Mary Powell. Une lycéenne de 17 ans qui participe à son premier bal.

Un bal. Sérieusement. Un BAL. Non, ce n’était pas une blague. Ce fut tout du moins ce qu’on avait dû lui répéter trois fois après qu’on lui a annoncé qu’il y aurait un BAL dans son académie. Ok, c’était un événement de prestige. Ok, ce serait bien pour la côte de l’académie. Ok, c’était carrément inutile. Comment ne pas rire d’une telle idée alors ? Visiblement, la personne concernée n’eut pas apprécié sa réponse. En contrepartie, elle avait simplement lâché un épais dossier regroupant thèmes, couleurs, échantillon de tissus et autres. Si je vous dis que cette personne était une femme, vous me croyez ? Bien sur. Alors finalement, Gabriel avait cédé. Comment ne pas le faire alors qu’il était à moitié rétabli et ne voulait qu’une chose : en finir avec cette conversation au plus vite ? Malheureusement, ce n’était certainement pas la meilleure des idées. Surtout qu’il n’avait pas encore compris à cet instant que SI, il DEVAIT y participer. AH AH AH. Le bal était déjà entamé, il était toujours allongé dans son lit. Il était hors de question qu’il se rende à quelque chose d’aussi ridicule. D’accord, c’était son rôle de directeur. Mais c’était également son rôle de « Gabriel Rakel » de rester dans l’ombre, inconnu de tous. Enfin… Presque. En fait : il s’en moquait de qui le connaissait ou pas, le principal étant qu’il n’irait pas à ce bal. Oui, c’était totalement idiot. Très enfantin surtout. Depuis que le sang-pur avait vécu ces « souvenirs » d’un passé inconnu, il restait encore plus facilement indifférent. Ou alors était-ce le fait d’avoir frôlé la fin d’aussi prêt… A cet idée, il eut pour simple réaction de tirer l’épaisse couette en plume jusqu’au nez et d’enfouir le visage dans le moelleux oreiller qui semblait vouloir le séquestrer. C’était à cause de cette idée… Ou de son téléphone portable qui ne cessait de vibrer indéfiniment. En temps normal, il aurait juré dans sa langue maternelle. Mais là, il se contenta simplement de lâcher un grognement volontaire, espérant peut-être convaincre l’auteur de ces appels de cesser. Pourtant, rien n’y faisait. Un court instant de quelques secondes – qui étaient en réalité des minutes – et la vibration raisonnait à nouveau dans le bois travaillé de sa table de nuit.

Finalement, Gabriel se décida enfin à ouvrir un œil, l’autre étant resté endolori de sa précédente rencontre. Il fixa le réveil indiquant l’heure – un de ces vieux réveils mécaniques dont la sonnerie était insupportable – puis attrapa son téléphone qu’il se contenta d’éteindre. Mais la réaction ne se fit pas attendre : la personne n’allait pas s’arrêter à un téléphone éteint : elle se mit donc à l’appeler sur son fixe. Celle-ci de sonnerie était moins discrète et tout autant agaçante. Alors finalement, il se redressa afin de s’assoir sur son lit. La couette tomba alors de son torse, dégageant alors un corps torse-nu recouvert de nombreuses cicatrices suturées de façon grossières et inspirant autant de douleurs qu’elles en procuraient réellement. Les pires étaient certainement les plus petites, laissées par les balles d’argent qui avaient étaient envoyées dans son corps. Depuis ce jour, ses canines ne cessaient d’être aiguisées, et il lui était difficile de masquer alors sa nature. Voilà pourquoi il était resté enfermé depuis dans son appartement. Personne ne l’avait vu. Personne ne lui avait parlé, si ce n’était William le Sanglant après ces fameuses « péripéties ». Ce nom… Rien que d’y penser, cela lui refilait une véritable migraine. C’était également pour cela qu’il ne voulait pas aller à ce fichu bal : cela signifiait le voir. Et que Lily le voit. Là, les choses deviendraient plus compliquées. Ses yeux n’étaient plus bleu glace mais d’un noir démoniaque, et elle ne manquerait certainement pas de remarquer ses charmantes canines et sa démarche pour le moins mauvaise. Pour dire, il lui était même difficile de joindre la salle de bain ou la cuisine. Alors lorsqu’il était à un endroit, il y restait longtemps. Surtout la salle de bain qui était à l’extrême opposé de sa chambre. Il avait troqué ses douches contre de longs bains, ou alors il se laissait tout simplement tomber dans sa douche, et passait plusieurs heures sous le jet d’eau, étalé dans la cabine de douche. Désormais, il comprenait que l’on puisse parler de « morts-vivants » pour les vampires. Il en était clairement un. Alors non, il ne se rendrait pas à ce fichu bal. Et qu’on lui foute la paix me*de. Allez savoir comment, mais Gabriel se décida tout compte fait à se lever. Son premier geste ? Débrancher ce maudit téléphone. Son second geste ? Se servir un double verre de scotch. La soirée promettait d’être longue. Très longue…

Gabriel ne mit pas longtemps à boire ce verre d’alcool. Le même temps qu’il lui fallu pour attraper la paire de lunettes qui trainaient sur le comptoir de sa cuisine. Oui, depuis plusieurs jours maintenant il arborait fièrement – enfin… Presque – une paire de lunettes. Etrange pour un vampire, n’est-ce pas ? Pour quelqu’un qui s’était pris une raclée quelques jours plus tôt, nettement moins. Mais ces lunettes, il ne les garda que quelques instants. Le temps de se rendre à sa salle de bain, de quitter les vêtements qu’il avait précieusement porté pour dormir, puis de se glisser sous une douche brulante. Rapidement, sa peau se mit à rougir. Mais ça n’irait pas plus loin. Et puis il ne resta sous le jet d’eau chaude que brièvement, de quoi se laver et rien de plus. Pas de longue douche afin de se vider l’esprit. Il n’en avait pas envie, et n’avait en réalité « envie » de rien ces derniers temps. Et surtout, c’était le seul moyen pour conserver le seul moment de motivation présent pour se rendre au bal. Après avoir terminé à la salle de bain, Gabriel se rendit jusqu’à sa chambre où il ouvrit le dressing. Il avait très certainement un costume quelque part. Seulement, la dernière fois qu’il en avait porté un était il y a… Très longtemps. Un restaurant ? Une invitation pour une soirée ? Quoi que ce soit du genre ? Pfiou. Cela faisait plusieurs décennies. Mais pourtant, sa collection de costumes était assez impressionnante. Mais il ne mit pas tant de temps que ça à choisir sa tenue : le thème serait au noir et gris. Veste, chemise et pantalon noirs, cravate et mouchoir de poche noirs et grisés de rayures ou de points selon l’objet. Et bien sur, chaussures (et chaussettes) et ceinture de cuir noir. Tous deux. De même qu’il fut rapide à choisir tout cela, il le fut également à s’habiller. Puis il se rendit à nouveau à la salle de bain où il contempla son reflet dans le miroir. Le premier bouton attaché de sa veste lui donné une allure fine et droite, masquant complètement ses côtes en cours de guérison. Il paraissait normal. Enfin… Presque. Sur le rebord du lavabo attendait cette fameuse paire de lunettes – à l’armature noire. Comme s’il pensait pouvoir faire oublier ce détail, il attrapa une brosse à cheveux et se coiffa, lui donnant un air plus strict qu’à l’habitude. Et combattre cette main qui démêlait souvent ses coiffures serait dur. Et il y avait ce début de barbe de trois jours… Tant pis. Bien qu’il ait tout passé en revue, le vampire ne sembla pas décidé à quitter du regard ses propres yeux. Ils étaient noirs. Ca, ça ne passerait pas. Alors il se pencha vers le miroir, ses mains saisissant le rebord du lavabo, et tenta de se convaincre qu’il ne pouvait se laisser aller. Qu’il ne pouvait s’afficher ainsi. Et ses efforts ne fut pas vains, puisque canines et regard de vampire s’en allèrent finalement, laissant place à un sourire parfait et regard bleu perçant. Ok. « Perçant ». Quoi qu’il en soit, il pouvait y aller. Un dernier coup d’œil à sa tenue, et il franchi sa porte d’entrée en moins de deux.

Il n’était pas difficile de savoir où le bal se passait, il suffisait de suivre les voix des élèves. Sur le chemin, Gabriel vérifia qu’il avait bien glissé son téléphone portable dans la poche interne de sa veste, détail qui lui servirait certainement s’il voulait chercher une issue de secours. Enfin arrivé à la salle de bal, il ne s’arrêta sur le bas de la porte qu’une fraction de seconde. Assez pour jauger l’endroit, tout en restant « furtif ». Finalement, l’endroit n’avait pas l’air si terrible. L’endroit était décoré avec gout – même si pour lui tout cela était « too much » et futile. Il en profita également pour analyser rapidement les personnes présentes, et son regard s’arrêta sur Lily qu’il aperçu au loin. Ce fut certainement le fait de l’apercevoir qui entraina cet arrêt, et l’obligea à ranger ses lunettes dans la poche au cœur. A ses côtés, il y avait une élève et Josh… Crap. Tant pis. De toute façon, il n’avait pas forcément envie d’aller la voir et qu’elle remarque ce qu’il ne fallait pas remarquer. Enfin… Une chose était sure, son arrivée était passée inaperçue, et c’était ce qui était voulu. Il alla se glisser alors au fond de la pièce, trouvant au passage le buffet réservé aux « adultes » - comprenons « personnel de l’académie » où étaient servis différents vins. Ce fut un rouge que choisi le vampire, qui s’empressa de porter son verre à ses lèvres afin d’en boire une première gorgée, continuant d’observer l’assemblée.

Invité Invité

Il y a une semaine maintenant que je viens de réalise que quelque chose dans notre académie. Oui il y a seulement une semaine que je m’en suis rendu compte. Pourtant d’habitude au mot … « bal » l’homme que je suis réagis très rapidement. Mais en faite c’est que ce fameux mot, je l’ai entendu il n’y a qu’une semaine. Et comment voulez vous, au grand dieu que je trouve un costume à la fois chic & classe & qui me va à merveille. Oh bien entendu beaucoup de costume me vont là n’est pas la question, mais aucun ne sont aussi beau que moi … et je ne tiens pas à être dévalorisé par tout ceci. Et il fallait que je prenne un rendez-vous chez le coiffeur, car mes cheveux sont un véritable champ de mine, trop long, je passe ma main dedans assez régulièrement, il faut absolument couper ce demi centimètre en trop ! Bref une semaine à chercher comment me présenter, savoir quoi dire pour bien me tenir, et rechercher mes futures proie du bal. Car si je viens toujours seul durant une soirée, il est rare que je reparte non accompagné. Problème du bal, c’est que les professeurs sont invités, hors je ne suis allé qu’à un seul cours depuis que je suis ici. Oui pas franchement intelligent, mais je vous y attends vous à écoutez, un vieux démon à la chevelure blanche essayant de nous apprendre à contrôler le feu alors que je sais parfaitement le faire tandis que les vampires on un cours sublime avec une blonde sublime, contrôler ses émotions. Là il y a franchement de l’injustice ! Et à chaque fois que moi j’avais cours avec blondie … bah en faite je dormais fatigué par mes dur journées (ou non !) de labeur.

Mais la question n’est pas là car ce soir est une soirée de noël, tout en beauté ou les jeunes demoiselles dire encore plus que d’habitude de croire à la beauté féerique. Et je serais bien entendu là pour les servir ! En bon gentleman que je suis. Alors tôt ce matin, j’ai bien entendu fait mon footing habituelle, prit une douche, dormit pour être en forme ce soir. Mais je n’avais pas prévu de me réveillé trente fichues minutes en retard ! Autant vous dire que lorsque je me suis réveillé, se fut un peu la cata ! Mais en bon démon que je suis j’arrive tout de même à bien me préparer, enfiler parfaitement mon costard, et lissé ma cravate repassé ce matin même. Coiffant mes cheveux, ajoutant une goutte de gel, pour les maintenir en place, et rajoutant mon parfum Hugo boss, me voila fin prêt pour le bal.

Il n’est pas franchement compliqué, de savoir où est le bal, suivez les belles robes & les voix féminine toutes excité et vous trouverez la salle. Mais je les comprends, un bal mine de rien c’est assez amusant, il faut juste savoir s’y prendre voila tout. Oh bien entendu, si il y a une chose que vous redoutez le plus qui arrive durant cet instant, … se sera sûrement un bal irrécupérable, mais là j’y peux franchement pas grand-chose & comme je ne redoute rien … je ne me fais pas franchement des soucis. Me faufilant à travers les deux portes de chêne, j’observe la salle. Je peux l’avouer … la magie de noël est vraiment au rendez-vous !

Le soleil se couche, et je l’observe à travers ma baie vitré de mon nouvel appartement. Oui depuis des décennies, j’ai un appartement fixe, cela fait bien deux cents ans que je n’avais pas eu un domicile assez stable. Enfin il le restera tant qu’elle me voudra à ses côtés. Le soleil frappant les vitres teinté je ne peux m’empêcher par ma nature de plisser les yeux dût à la lumière encore trop intense du jour. Pourtant c’est une habitude de vampire, car maintenant j’ai tout d’un humain. Enfin non, l’illusion d’être humain. A l’aide de mon sort préféré du moment, j’ai un cœur qui bat, le sang qui circule dans mes veines, une force parfaitement normale, et je peux TOUT manger sans avoir besoins d’un litre de sang à côté. Ah oui et quelqu’un peu saigner dans les parages, vous ne verrez pas canines et yeux noir, simplement un homme se baissant pour mettre un simple pansement Winnie L’ourson. Me retournant j’observe la pièce à la fois claire par sa peinture blanche, et foncé par ses objets en bois de chêne. Dans ma grande bibliothèque, des œuvres d’art que l’homme croyait disparurent, vieux de 800 ans. Après tout j’ai le droit de garder mon héritage non ? Je contemple d’un air satisfait ma nouvelle installation. Car oui il en a fallut du temps pour me mettre à l’aise. Je comprends d’un côté pourquoi Ciara à voulut revenir à la vie, à la lumière. Il est tellement plus agréable de rentrer dans un endroit où l’on sait qu’on a un chez soit, que de errer dans la nature. Mais pour un vampire cet espoir, le faite de le voir en vie, dix ans, quinze ans, ne serait-il pas un leurre ? Avons-nous vraiment un « chez nous » ? Une personne qui nous attend ? Je ne pense pas, et pourtant ce qui est contradictoire en moi … c’est que je l’attends, encore & encore sans me soucier du temps qui passe. Avançant dans mon salon, je tire mon costume parfaitement emballer dans un plastique transparent. Ma veste proche de la matière cuire noir est parfaitement lisse … pour le moment, car soigneux comme je suis elle va finir froissé avant la fin de la soirée. J’entends des pas descendre dans l’escalier du bâtiment. Cette odeur, cette façon de marché, je la reconnaitrais entre mille. Avançant vers la fenêtre, je vois une femme à la chevelure blonde traverser le parc de l’école pour se rendre à l’événement de la soirée.

Le bal de noël, voici le grand moment de ce soir. Pas parce qu’il s’agit du moment festif final de l’année, mais tout simplement parce que se sera la toute première fois que je vais la voir depuis cinquante ans, la première fois que je vais pouvoir lui parler en cinquante ans d’absence, et le tout sous l’apparence d’un humain. Je prévois déjà de lire le doute en elle qu’en elle va m’apercevoir … lorsqu’elle va me reconnaitre, et cela dès que je poserais mon premier pied dans la salle de bal. Tout comme je sais qu’elle ne va pas dire « Le Sanglant » pour la bonne et simple raison qu’avec un cœur qui bat, le sang qui circule en moi elle ne pourra pas prouver que je suis un vampire. Hors jamais dans ma vie j’ai été humain, l’homme que je suis, a toujours vécut comme étant vampire. Voila tout le hic de l’histoire pour elle, la jeune blonde n’aura qu’a bien se comporter ce soir. Je me demande un simple chose, c’est si ce cher directeur aura eu l’audace de la prévenir, de lui dire « Tu sais il y a un nouveau professeur ici … et ne t’inquiète surtout pas c’est le sosie craché de William » ou alors si il n’a pas eu le courage de le faire. Mais avouons le , ce pauvre Gabriel n’est pas franchement en état de la voir, ni de venir. Se ne serait que pur folie de venir à ce bal dans son état, mais les jeunes vampires n’ont-ils pas comme caractère commun la folie ? Cela mérite une grande réflexion, mais la réponse est presque prête, après tout ils sont suffisamment fou pour croire que leurs académies vont résoudre leurs problèmes plutôt que de manger trois quatre humains pour faire comprendre à l’humanité l’erreur qu’elle à fait en s’attaquant à nous. Mais là n’est pas la question pour ce soir. Après tout je dois me préparer, je suis déjà en retard pour le bal. Attrapant le plastique d’un geste assez négligeant, je me dirige vers ma nouvelle salle de bain, afin d’enfiler mon costume et de me coiffer comme il se doit pour l’événement. Le bal de noël risque d’être fortement intéressant cette année.

En traversant le parc, vêtu de mon costume, je sans la fumé du contraste chaud froid sortir de mes lèvres. Comme il est étrange de craindre le froid à ce point, comme ma vue est peu précise à chaque fois que je passe pour un humain. Cela est assez dérangeant même. Comme j’ai l’impression d’être faux, une illusion d’être vivant. Une chose que je n’ai jamais désirer, le fait de vouloir devenir humain au plus profond de moi. Peut être est-ce parce que je n’ai jamais sut ce que cela faisait d’être humain, et aussi par le faite que je suis né à une époque ou les humains étaient totalement négligé, qu’ils n’étaient que pur nourriture, buffet de délice pour nous vampires. Une chose est sure c’est que tant que je serais ici, et qu’elle ne sera pas qui je suis, il est de mon devoir de garder ma couverture. Traversant le grand hall, je vois encore de jeune demoiselle accompagné de leur cavalier piaillé comme des petites filles à l’idée de danser avec le prince charmant. Souriant et soupirant gentiment, je les suit pour arriver à la salle de bal. Une fois dedans, je reconnais là tout les efforts de Lily, à la fois voyant et discret, le clou du spectacle placé au milieu par le sapin gigantesque cela à dût lui demander des efforts pour organiser tout cela malgré sa force vampirique ça à dût lui prendre du temps. Surtout dans son état, les somnifères qu’elle à eu durant un mois ont dût bien la ralentir. Mais ça apparemment personne n’est au courant. Je ne la cherche pas des yeux. Je sais bien qu’un moment ou un autre elle viendra à moi. Alors je me contente simplement d’observer ce qui m’entoure. Après tout c’est la première fois que j’observe une salle décoré par ses soins, ou ses ordres au choix ….

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Depuis un certain temps, je n'arrivais plus à dormir, qu'il soit question d'une simple sieste ou d'une nuit, mon esprit n'était jamais tranquille. Je revoyais sans arrêt les mêmes scènes, la même maison, le même massacre. Des rêves ensanglantés et meurtriers, j'avais passé près de 20 années sans que ces souvenirs me hantent, pourquoi se manifestaient-ils ici et maintenant ? Mon cauchemar continuait son déroulement, à présent les humains s'en prenaient à moi, puis les flammes, les voitures, l'explosion, la portière, le choc...D'un seul coup j'ouvris les yeux, les sens en alerte, le corps transpirant, les doigts crispés agrippés au simple drap me servant habituellement de couverture. Malgré le fait que je me trouvais dans une chambre à l'abri de tout danger, je ne pouvais regagner un rythme cardiaque correct, les images encore trop présentes dans ma tête. J'avalai difficilement ma salive en refermant les yeux, essayant de vider mon esprit, chose difficile qui me prie environ dix bonnes minutes. D'un geste lasse, j'attrapai le réveille qui était posé sur la table de nuit, le bal avait déjà commencé et ça, depuis déjà un bon bout de temps. Mais je n'avais pas spécialement envie de m'y rendre, toutefois, je ne me voyais pas rester ici seul à me remémorer des souvenirs.
Ce fut donc avec douleur que je me levais de mon lit, massant doucement mon épaule droite en me dirigeant vers la salle de bain. Après avoir réveillé ce membre douloureux et engourdit, j'entamai les préparatifs du bal. Même si je ne tenais pas plus que ça à y aller, je n'allais pas pour autant négliger mon apparence...Quoi que...! Une fois la douche prise je passai directement à l'habillage, cherchant parmi tous mes vêtements noirs celui qui correspondait le mieux au thème de la soirée : classe & chic. Autant vous le dire toute suite, il fallait avoir une bonne vue pour distinguer les vêtements entre eux ! Mon choix se porta sur quelque chose de simple, basique et...de noir. Habillé d'une chemise blanche, d'une cravate noire et armé d'un peigne, je m'attaquais silencieusement à la partie la plus délicate : les cheveux. Chez moi, c'était sans doute la chose la plus dure...Ayant une coiffure peu commune, rappelant vaguement celle de la coupe au bol arrangé, certaines mèches me donnaient toujours du fils à retordre en partant dans le mauvais sens ! Mais j'avais pris le coup de main depuis et l'histoire était réglée en moins de dix minutes ! Encore quelques petites retouches par-ci par -là et j'étais fin prêts à affronter ce bal, rassemblant tous les élèves, que ce soit Night Class ou Day class...Voilà qui promettait d'être intéressant...À regarder bien sûr !

Les couloirs étaient quasiment vide, les rares élèves que je croisais était des filles, pour la plupart, qui courait dans tous les sens en agitant les bras tel des poulpes hors de l'eau. Sans doutes avaient-elles oublié quelque chose de vital pour : « être la plus resplendissante du Bal ! ♥ ». A cette pensée, un léger sourire vint habiller mon visage si neutre. Du mépris ? Allons, allons, je ne suis pas méchant à ce point...! C'est alors que j'arrivais enfin devant cette porte, large, grande, je pouvais déjà constater l'excitation provoquée par ce rassemblement et entendre la musique. Finalement, j'aurais mieux fait de rester dans ma chambre...C'est vrai, qu'est-ce que j'allais faire ici exactement ? Après avoir longuement réfléchis je m'élançai tout de même dans la salle. La première chose qui frappa mon esprit fut sans doute...Cette pousse géante au milieu de la salle : un sapin ? Il était tout simplement énorme...En fait, toute la salle était énorme ! Tout avait été préparé avec soin, l'on pouvait poser l'hypothèse que s'était une femme qui avait entrepris la décoration. La gent féminine avait toujours été très perfectionniste, du moins pour la plupart...Dans un petit soupire je détachai finalement mon regard du sapin et des décorations pour me diriger vers le buffet, ha...Vin, whisky et toutes sortes de boissons reposantes et...Mais, qu'est-ce que c'est que ce petit truc là ? Comment ça « pour le personnel » ? Je regardais discrètement l'homme qui se chargeait de distribuer les boissons, lui aussi m'avait repéré et ne me lâchais plus des yeux depuis que ma main était passée lentement sur le buffet pour finalement se poser sur un verre de champagne. L'homme en question me claqua la main et me tendis un verre d'eau que je saisis d'un geste dur en renversant la moitié sur le buffet [sans faire exprès]. D'un pas raide je m'écartais du bar et me mie dans un petit coin tranquille avec mon malheureux verre d'eau à moitié vide. Je ne prêtais pas attention aux gens qui pouvaient être à côté de moi. Je me contentais d'observer jusqu'à apercevoir, les professeurs et la principale adjointe. Je ne détachais pas mon regard de cette femme, observant ses moindres faits et gestes, essayant d'entendre ce qu'elle pouvait bien dire.

Josh n’a pas le temps de répondre à toutes mes phrases que Mary arrive dans la scène vêtu d’une robe noir lui allant à merveille je souris en la voyant aussi épanouie, heureuse de me rendre compte qu’elle va profiter de la soirée. Mais en même temps c’est pour ça que j’ai travaillé, pour que les gardiens comme elle puisse s’amuser tranquillement. Oui c’est vraiment pour ça que je suis fière d’avoir autant travaillé sur ce projet. Peu de temps après j’ai de quoi écarquiller les yeux de surprise, quand enfin je me rend compte que Gabriel Rakel est ici. Un verre à la main , (à force je me demande si il n’est pas alcoolique !) dans un costard lui seyant à merveille. Une envie irrésistible d’aller le voir, mais lui dire quoi pour mon absence ? La vérité un mensonge encore un ? Je n’ai pas envie de lui mentir, tout comme je ne veux pas lui parler de William le Sanglant pour ce soir. Aurais-je la force d’arrêter une nouvelle tempête entre nous ? je ne suis pas sure. J’ai envie d’aller le voir, mais je ne fais rien, apparemment il veut être seul, et le fait parfaitement comprendre.

Pourtant quand la porte s’ouvrit à nouveau, quand une nouvelle fois je perçois son grincement, la démarche qui la traverse … cette foutu façon de marcher me paralyse, retournant rapidement le regard de Josh à l’homme venant d’entré mon corps est parcouru d’un spasme suffisamment puissant pour me faire exécuté un pas en arrière. Un recule fatale dans ma domination, mes bras tremblant rapidement, je me retiens de me donner un poing dans le ventre, l’odeur de cet homme aux cheveux bouclé me parvient, un frisson à nouveau me parcours, de la peur ou alors une habitude ? De la colère ou alors de la crainte ? Un mélange de tout ça ? Je ne sais pas franchement, car une chose en moi me murmurait quelque chose, même si il avait la même démarche, même si il avait cette odeur si spécifique qui faisait qu’il ne pouvait être que LUI … son cœur battait, je voyais dans ses veines circulé du sang … il était humain ! Voila tout le hic, voila tout le problème, William le Sanglant n’était pas humain, il ne l’a jamais été, il s’agit d’un vampire pur sang. Un de ces si vieux vampire qu’en ce moment je devrais me prosterner à lui si je restais dans la logique que j’étais une engendrée, et même si je suis une sang pur … cela ne change pas le problème à mon infériorité, car je le suis dans tout les cas. Me reprenant dans un seul souffle, je souris à Josh, reprenant mon air enjoué habituel, comme en prisons. Je rentre dans de la pur comédie, dans de la pur folie.

Oui je suis folle ça j’en suis certaine, il est impossible que William est décider de m’enlever de Kentigern il y a un mois non ? Ce n’est tout simplement pas vrai, il est impossible aussi qu’il soit ici, et que Gabriel ne fasse rien … quoi qu’en faite j’en sais strictement rien sur les réactions de Gabriel à propos de William vu qu’il m’a interdit de le tuer, il l’aime peut être bien … il a des gouts étrange si c’est le cas ! Franchement ! Mais le simple fait d’imaginé qu’il soit là n’est pur que folie … car pour lui un projet tel que la Kentigern académie n’est que pur folie, jamais il ne mettrait les pieds ici. Est-ce une raison de ma présence ici, non bien sur que non, tout simplement parce qu’au début je le croyais mort. Je suis tout simplement heureuse ici, de vivre ma vie autre qu’en étant un fantôme des bois, cela fait tellement de bien au fond de pouvoir accueillir et de guider les jeunes. Je ne veux pas de nouveau mourir d’une certaine manière, je ne veux plus franchement errer dans les bois comme il me l’a apprit. Le temps c’est-il arrêté ? Je réalise que non lorsqu’un couple danse devant moi me le cachant durant trente petites secondes. Que suis-je censé faire vraiment ? Aller le voir ? Non bien sur que non c’est que pur folie, c’est que pur suicide. Et je sais que si je me tiens face à lui, je vais le tuer, se sera plus fort que moi, se sera que par simple punition. Parce que oui je suis pas si bonne que ça dans le fond.

« Je reviens Josh … j’arrive ! » détournant enfin mes yeux de cet homme pour sourire à mon ami, j’en profite rapidement pour lui faire un petit baisé sur la joue, « ne défais surtout pas ta cravate … car tu me devras une dance, et je tiens à ce que tu sois nickel … après tout on m’a chuchoté à l’oreille que tu étais un véritable ange avant que je fasse partie de cette académie ! » riant de bon cœur, je me permet un clin d’œil mesquin et me retourne cachant mon expression à Josh.

Car malgré ma réflexion d’avant, malgré le faite que je sais que tout ceci est totalement idi*t totalement déplacé, je me dirige vers lui. Je ne jeté même plus un regard à Gabriel, je suis obsédée par lui … il fait toute la différence en ce monde, il ma modelé à son gout, et a échoué. Il a fait une chose qu’il n’aurait jamais dût, me kidnapper, m’emmener loin de cette académie que je protège. De la peur dans mes membres disparait pour faire place à la colère & la détermination. Mes pas dans sa direction son pausé, calme, je me cale au battement de son cœur. Est-il vraiment devenu humain ? Est-se vraiment lui ? Quand j’arrive en face de lui, souriante et parfaitement charmante, j’en suis certaine en croisant son regard que c’est lui … cependant … oui cependant …

« Bonjour je suis Lily Gray principal adjointe de la Kentigern académie … j’ai entendu parler d’un nouveau professeur pour la Day classe … mais je ne pensais pas que vous seriez aussi jeune. En tout cas ravie de vous rencontrez monsieur …. ? »

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Depuis le début de la soirée, je suis postée tel une poupée de décoration au même endroit, dans la même position depuis je suis entré dans ces lieux. Appuyais contre un mur, tout mon poids sur la jambe droite histoire d'avoir une pause un peu élégante, mon bras droit le long de mon corps et ma main gauche sur l'avant bras. Je regardais la salle, les personnes qui y étaient, les couples qui dansaient, les filles qui parlaient, les garçons qui hésitaient à aller voir une fille. Pour tout vous dire, j'avais l'impression de faire un peu tache dans toute cette ambiance. J'étais toute seule. Je regardais l'heure sur la montre, des messages qui n'arrivaient pas sur mon portable. Mon petit vampire en porte clé se balançant de droite à gauche. Depuis mon arrivé je n'avais vue aucun gardien. Pourquoi ne sont-ils pas là ? Sont-ils dans la salle des gardiens ? C'est-il passé quelque chose ? Ce soir, tout le monde était surexcité, les vampires, les démons, les anges et les humains. On était tous réunis dans la même pièce. Est-ce que c'est un avant gout du monde que cette académie essayait de construire ? Que les quatre races cohabitent ensemble dans la paix ? J'observais les couples présents, les groupes formaient. Les élèves de la Night Classe se mélangeait difficilement aux humains et aux anges ainsi que les démons. Cependant, j'ai pu apercevoir des élèves de la Night Classe danser avec ceux de la Day Classe. C'était un bon commencement.
Je sais à quel point les humains ont peur de la différence et aime poser des étiquettes sur les personnes qu'ils ne connaissent pas. Ils se forment des préjugés pour se consoler, se valoriser. Ils sont impressionnés par les Vampires et les Démons parce qu'ils dégagent une certaine assurance, une certaine aura qui peuvent déstabiliser. Mais moi je sais qu'ils ne sont pas dangereux, en tout cas pas tous. Peut être finalement que je suis attirée par les êtres qu'on qualifie plus facilement de monstres, d'êtres impurs et malfaisants que les beautés du ciel qui n'aspire qu'au bonheur des autres.
Mais ça, c'est parce que mon bonheur a été détruit et je ne crois pas aux anges. Je sais qu'ils existent parce que j'en fréquente, mais je ne crois pas en leur magie. En tout cas s'il en ont, les histoires qui disent qu'ils nous aident quand on est sage et gentil ne sont que des idioties et des comptes d'enfants. Avant ma chute après que mon frère soit plongé dans le coma, je me suis toujours bien comportée et pourtant, ma vie bascula entièrement en quelques minutes. Alors oui c'est vrai, mon frère avait guéri, il pouvait sortir comme quelqu'un de normal, mais ça n'a pas durée longtemps.
Et puis, la joie de vivre que j'ai retrouvée en venant ici, ce n'est pas un ange qui me l'a redonné, mais bel et bien un vampire, des vampires. Je me suis toujours mieux entendu avec des Vampires et des Démons qui venaient me rendre visite pendant mes tours de garde (même si il y a eu quelques accidents) qu'avec mes camarades de classe de la Day Classe. Comme quoi, à chacun ses "anges".

J'avais aperçu le directeur près du buffet pour adulte, il n'était pas allé salué les autres professeurs. Mais après tout, il n'était pas obligé. Il n'avait aucune obligation envers eux. Raphaël aussi est arrivé, toujours aussi élégant dans sa démarche et mit en valeur par sa tenue de soiré. Un nouveau professeur que je n'avais jamais vue. Mme. Gray est allé le voir, cependant je l'ai trouvé...étrange. Dans l'ensemble, elle était comme d'habitude, sa démarche était la même. Mais je sentais comme une gêne, une peur. Et pour tout vous dire, ce n'est pas le genre de chose qui me mettait à l'aise. Peut être qu'ils se connaissaient et qu'elle ne s'attendait pas à le voir ici. Je jetais un coup d'oeil au professeur Danes. Il était totalement serein. Ce qui était une bonne chose pour moi, ça veux dire que le comportement de Mme. Gray était une réaction personnelle qui ne mettait en danger personne ici.

Je détournais mon regard de la salle d'entrer pour admirer le merveilleux spectacle que m'offraient sans le savoir les élèves qui étaient sur la piste. Il avait mit une chanson romantique et tous les couples dansaient. Pendant un moment je me croyais au bal de casse noisette. Cependant; mon casse noisette n'était pas ici. Un soupire m'échappa. Je n'allais quand même pas passer toute ma soirée à l'attendre en ne sachant même pas s'il allait venir. Après tout on n'en a pas parlé, il ne m'a pas invité et je ne l'ai pas invité. Pour moi ça tombait sous le sens, étant en couple, c'était logique qu'on se retrouve ensemble à un bal. J'ai donc décidé d'aller discuter avec Raphaël. Il m'avait parut sympa la première fois que je l'ai vue sur le terrain de sport.

Pendant que je m'avançais vers lui, un homme attira mon regard. Dans un coin de la salle avec un verre à la main, il regardais Mme. Gray. Je ne sais pas pourquoi mais j'avais l'impression de l'avoir déjà vue. Son regard noir tellement froid, sa peau pale, ses cheveux chatain clair et sa classe naturelle. Cette silhouette, cette présence, je l'avais déjà vue c'était sure. Une personne comme elle ne s'oublie pas. Mais j'avais oublié où je l'avais rencontré, cependant je savais que c'était important. Important je me souvienne de lui. Mais pour le moment j'allais voir Raphaël. Peut être que son nom allé me revenir au cours de la soirée.

J'ai réussi à me frayer un passage vers Raphaël sans faire la moindre gaffe. Il me tournait le dos et observait surement les belles demoiselles seules. Je lui tapotais l'épaule et fit mon plus beau sourire.

"Salut tu vas bien ? En tout cas tu es très élégant ce soir."

J'avais envie de rajouter "comme toujours" mais je ne l'ai pas fait. Pourquoi ? Bonne question. En tout cas , j'étais de bonne humeur ce soir, un peu déçue et contrarié mais heureuse. J'avais une belle robe et l'ambiance qui régnait dans la salle ne pouvait que me mettre en joie. De là où j'étais, je pouvais aussi voir le jeune homme qui était seul avec son verre d'eau. Mais je me concentrais plus sur Raphaël pour ne pas paraitre distraite, c'était la moindre des choses. Cependant, dans un coin de ma tête je cherchais où est-ce que j'avais vue ce visage.

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En entrant dans la salle, je suis vite bousculer par des invités à droite à gauche. Soupirant par cette impolitesse que je trouve ma foie insultante, je ne dis rien pour autant. Me poussant dans un coin tranquille de la salle, je vois un serveur passant par là avec sur un plateau avec des verres de … jus d’orange d’un souffle désespéré sur le faite que les élèves n’avaient pas le droit de boire de l’alcool alors que ceux de la Night classe, on largement dépassé la majorité. Pourquoi ces petits de la Day Classe nous pénalise hein ? Je prend un verre pourtant d’un geste simple et gracieux. Le portant à mes lèvres je ne bois qu’une faible gorgé le gout sucré travers mes lèvres et vient chatouiller ma trachée. Je préfère largement la viande sanglante ! Mais là se sont mes gouts de démon qui parle non ?! Baissant le verre au niveau de ma hanche, je passe mon autre index dessus le laissant faire le tour. Un grincement aigue me fait signalé qu’il est présent en quelque sorte, et couvre un peu la musique de la salle.

Un Slow, voila une musique bien étrange qui passe, à mon époque c’était plus courant qu’à l’heure d’aujourd’hui ou les gens sont partie dans deux extrêmes, entre le RAP & RNB se battant avec les Rock & métaleux, qui se battaient entre eux aussi. Bref un sacré bazar je vous dis. Mais je le reconnais que j’ai une tendance à vouloir penché pour la pop-Rock, rien ne vaut un bon vieux Queen, Muse, Eagles et tout le blabla. Mais bon je dois reconnaitre que ce slow là n’est pas si mal, à croire que l’être humain n’a pas tout perdu en gout musical. Etrange étrange ! Enfin vous me direz je n’ai rien contre les humains spécialement. Après tout moi, du moment que se soit une femme je l’aime déjà … si elle est magnifique, je l’idole même … jusqu’à ce que je me lasse. Enfin en parlant ainsi que pourrait passer pour un sacré sal*pard, mais bon non sincèrement c’est pas le cas. Je sais juste reconnaitre les belles femmes, et j’adore la beauté voila tout.

En parlant de beauté, voila une belle blonde qui va en ma direction. Je relève la tête détachant mon regard de tous ces duos dansant. La jeune blonde que j’avais déjà rencontré sur un terrain de sport me sermonnant que je n’avais pas franchement le droit d’être là à l’heure ci, étant une heure creuse aussi bien pour la Night Classe que la Day Classe. Oh se ne fut pas un moment désagréable, si je me souviens bien, elle n’avait pas autant le moral qu’en ce moment même. D’un côté il était toujours plus agréable de voir une femme avec plus de joie de vivre. Souriant de bon cœur à Mary, après tout contrairement aux gardiens de la Night classe, elle, elle sait me faire la paix … bon elle doit pas être autant au courant que les autres que je sèches les cours … ou alors elle s’en fou royale. Mais à vrai dire en cet instant je m’en fiche aussi pas mal !

-Oh Mary ! Je vais bien et toi ? Merci pour le compliment sache que toi cette robe à été faite pour toi, sincèrement elle te va à ravie !

Ce n’était pas simplement de la pure flatterie, je le pensais vraiment, que cette robe lui allait très bien, à quoi bon mentir sur la beauté ? Il faut savoir la reconnaitre quand elle est là, et Mary représentait une partie de la beauté, ce n’est pas donné à tous le monde non ?

Messages : 35 Date d'inscription : 04/06/2010

Dans mon appartement, mes allers-retours se faisaient incessants. Une robe puis une autre, je les essayais toutes les unes après les autres. Pourtant, cela n’était pas mon premier bal. Au contraire. Mon premier bal, je le vécu l’année de mes 21 ans. Vêtue d’une longue et lourde robe bleue ciel, j’attirais toutes les convoitises. Il fallait dire que malgré ces « froufrous » omniprésents et les tissus monstrueusement lourds et irritants, ces robes savaient magnifiquement mettre en valeur n’importe quelle silhouette, même les plus disgracieuses. Par chance, je n’ai jamais connu ce problème. Et il m’était désormais possible de montrer au monde entier mes longues jambes, les rendant encore plus fines lorsqu’à mes pieds se trouvaient de vertigineux talons. Oui, ce fut le choix que j’opterais pour ce soir : une robe noire simple et des talons d’une dizaine de centimètres. Cependant j’avais décidé de mettre mes escarpins à la dernière minute, ne souhaitant en aucun cas faire un remue-ménage infernal dans l’immeuble. Parce que si ma tenue était choisie, je n’en étais pas pour le moins prête. Heureusement, j’avais prévu l’événement en me rendant chez un coiffeur qui réalisa ce que je préférais : de larges boucles dans mes cheveux qui semblaient faits pour une telle coiffure. Longs et noirs, je ne les aimais que détachés. J’en profitais alors pour être entièrement bichonnée par des professionnels, m’offrant une manucure et un maquillage de soirée, bien que voulu léger. Vous me trouvez organisée ? Et pourtant…

Cela faisait à peine 24 heures que j’avais connaissance de l’organisation de ce bal. Rendue sur ma chère île britannique pour affaires – majestueusement expédiée par mon fils il y a quelques temps – c’est par ce dernier même que j’en appris l’existence. Une invitation digne d’un tel événement ? Non. Plutôt une parole fortuite du genre « quoi de beau ? » « Oh, rien de particulier. La galère habituelle avec l’organisation du bal en prime ». J’aurais bien répondu que je serais bien intéressée de m’y rendre, mais rapidement il me coupa en prétextant du travail à faire et que de toute façon il n’aurait pas le temps pour de telles absurdités. Gabriel quoi. Vous vous demandez donc ce que je faisais là, courant dans mon appartement afin de donner la dernière touche de rouge sur mes lèvres ? A cet instant, j’avais décidé de m’y rendre. Et maintenant encore mon envie ne faisait aucun doute. Je me trouverais certainement en décalé par rapport aux personnes présentes, mais je m’en moquais. Dans l’entrée de mon appartement, je vérifiais une dernière fois que tout était parfait : ma robe n’avait aucune imperfection, mes cheveux retombaient tranquillement sur mes épaules et dans mon dos nus, et mes jambes étaient plus soyeuses que jamais. Il était désormais temps d’enfiler mes escarpins et me rendre à ce fameux bal.

Je ne mis pas bien longtemps pour me rendre à cette immense salle de bal qui fut ouverte pour l’occasion. Je dois avouer que je restai admirative devant les travaux fourni pour décorer cette pièce, et regrettais encore moins mon choix de venir ici. D’autant plus lorsque dans un coin de la pièce je remarquais celui qui serait très certainement mon cavalier d’un soir : Gabriel. Et bien quoi, vous pensez réellement que je chercherais à être draguée par l’un des professeurs de l’académie ? Non merci. Quoi qu’il en soit, d’une démarche élégante je traversai la salle, observant autour de moi les personnes présentes. Ah ah ah. Vous pensez peut-être qu’une certaine chose échappa à mon regard ? Du genre « réunion de sangs-purs à Kentigern » ? Non. Bien sur que ces deux visages que je n’avais encore jamais vu dans cette académie je les connaissais. Gabriel les connaissait-il ? Bien sur. Il était dur d’agir sous son nez sans qu’il ne s’aperçoive de rien. Alors d’un pas naturel, je continuais mon chemin jusqu’à arriver à hauteur de mon fils. Ah oui. Il ne fallait pas que j’oublie que personne ne connaissais mon lien avec lui. J’éviterais alors tout élan d’amour public ! Mais cela ne signifiait pourtant pas que je me comporterais différemment. Après tout : sa directrice adjointe dont il refusait expressément de me parler devrait bien être là, non ? Alors ce serait l’instant où je marquerais mon territoire. Lorsque je fus sure que Gabriel m’avait enfin vu, je lui adressais un sourire délicat. Pourtant l’envie de l’estomper fut imminent voyant l’état dans lequel il était. S’il parvenait à le cacher aux yeux de tous, je restais tout de même sa mère. Et je pouvais donc voir si quoi que ce soit clochait. Mais je n’en parlerais pas de suite. Je le connaissais, savais qu’aborder ce sujet maintenant provoquerait un renfermement immédiat sur lui-même et la mort de tout commencement de conversation. Je me contentai de poser délicatement ma main sur son épaule et de m’arrêter à ses côtés et de me tourner dans la même direction que lui, afin que nous voyions la même chose. Ne rompant jamais ce simple contact physique. Puis, ne quittant pas du regard l’assemblée, je lui lançai :

« Et moi qui pensais que notre race était en voie d’extinction… Nos informateurs ne sont pas si fiables que ça tout compte fait… »

Mon regard se posa à nouveau sur le visage de Gabriel, cherchant la moindre réaction. Mais comme si je semblais m’en moquer, je me contentai d’attraper de ses mains le verre de vin qu’il était en train de boire, et d’en boire moi-même une gorgée.

Maintenant qu’il était là, Gabriel se demandait ce qu’il ferait réellement. Resterait-il ici à attendre patiemment, observant simplement son projet prendre une existence concrète ? Inviterait-il Lily à danser ? Ou enverrait-il Josh voler en haut de l’immense sapin décoré ? Ah, oui. C’est vrai. Depuis qu’il était entré dans la pièce, le directeur ne s’était pas encore attardé sur les décorations de la salle, alors qu’il était difficile de passer à côté. Pourtant il l’avait fait. Il ne s’intéressait que rarement à ce genre de détails alors qu’il était pourtant des plus observateurs et minutieux. Peut-être que tout cela était inutile ? Hum… Essayons de ne pas penser une telle chose alors que la décoratrice se trouve dans ces lieux. En parcourant du regard la pièce, Gabriel vu William ; puis Lily s’élancer vers William. Il tenta d’écouter ce qui se disait, lorsque quelque chose l’interrompu. Une personne, plus précisément.

A cette odeur qui imprégna la pièce, Gabriel ne put s’empêcher de susurrer un « crap » entre ses lèvres. Réveillant en lui une irrésistible envie de… Partir. Que faisait-elle là ? N’avait-il pas été assez clair en ne lui en parlant p… . . . Crap. Il avait lâché le morceau. Et elle lui ferait certainement remarquer l’invitation qui ne lui était jamais parvenu. Boon. Voilà que la soirée – qui ne s’annonçait pas forcément prometteuse – semblait mal partie. Mais ce ne serait certainement pas Gabriel qui ferait un petit scandale au sein du bal. Il se contenterait de rester lui-même. Comme d’habitude. Pourtant, lorsqu’il vit réellement le visage de sa mère, ses lèvres lui sourire comme si toute la situation était normale, le directeur ne pouvait s’empêcher de trouver qu’il y avait quelque chose de louche. N’avait-elle jamais rencontré Ciara ni William ? Pourquoi ne put-il pas s’empêcher de répondre à son sourire alors qu’elle avait tenté de le tuer dans son enfance ? Non. Non, ça n’avait pas été la réalité. C’était autre chose. Une invention de Nathanael. Cherchant à oublier ce dernier souvenir, Gabriel porta le verre à ses lèvres et but une longue gorgée de vin. Surtout, c’était le moyen qu’il avait trouvé pour ne pas avoir quelque chose à dire lorsque sa mère était enfin arrivée à ses côtés. Il la reconnaissait bien là, dans ses gestes, sa présence, ses paroles.

« Et moi qui pensais que notre race était en voie d’extinction… Nos informateurs ne sont pas si fiables que ça tout compte fait… »

Donc… Si. Ellen avait déjà rencontré William, et très certainement Ciara. Sinon elle n’aurait pas lancé une telle remarque. D’un autre côté, 4 sangs-purs dans une académie, v’là le bordel. En simple guise de réponse, Gabriel se contenta simplement de tourner le regard vers sa mère avec toute l’impassibilité dont il était capable. Sur son visage tiré, il était dur d’y lire quoi que ce soit. C’était peut-être d’ailleurs pour cela qu’elle ne se priva pas de boire dans son verre. Il ne fallait pas oublier : Ellen était possessive. Et elle devait certainement avoir des doutes sur le fait que Gabriel soit intéressé par son bras droit. Mais de là à mettre en place un tel jeu, une telle mise en scène juste dans l’espoir qu’un message soit passé, cela frisait le ridicule. Mais il ne pouvait s’empêcher qu’après tant d’années, sa mère sache toujours aussi bien mener son jeu.

« Ne devriez-vous pas être en Écosse ? »

Le cynisme dans l’intonation de la voix du vampire n’était pas caché. Loin de là d’ailleurs. Mais à vrai dire, il n’avait pas envie de jouer à cela ce soir. Il devait déjà se battre avec ses propres blessures qu’il combattait depuis quelques temps à coup d’alcool. Hum… Mais non. Gabriel n’est pas alcoolique, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Enfin… Disons simplement que dans tout homme obligé de montrer une façade parfaite, il pouvait parfois y avoir quelques petites fissures visibles uniquement par l’homme en question. Ou les personnes qui lui sont proches. Donc… Oui, bon. Dans le cas de Gabriel, ce serait certainement dur à dire. En attendant de penser à une telle question, le vampire tourna le dos à sa mère afin de s’assoir sur l’un des sofas qui se trouvaient à deux mètres en arrière, aux abris du remue-ménage et pourtant toujours dans cette même salle. De là, il pourrait laisser libre cours à ses pensées, et surtout on le laisserait certainement en paix. Ok, en paix avec sa mère. Comme tranquillité, il peut y avoir mieux.

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Depuis quelques temps, un seul et unique mot ne quittait plus les lèvres des élèves de l’académie : bal. Evénement incontournable de l’année, il s’agissait surtout d’un test sur l’équilibre de l’académie. J’en avais parfaitement conscience, mais cela ne signifiait pas que je n’allais tout de même pas profiter de la soirée. Au fond de mon armoire, je savais que je trouverais la robe parfaite bien que je me doutais que je serais très certainement décalée par rapport aux autres élèves. D’un rouge pâle, pleine de tulles et de froufrous, je chérissais autant cette robe que la personne qui me l’avait offerte. Accompagnée d’une paire d’escarpins rouges laqués au talon léger, ce serait parfait. Il me restait pourtant quelques détails à régler. Le thème de la soirée étant tout de même « chic et classe », m’était-il possible de laisser mes cheveux détachés dans une bataille sans fin ? Je craignais que non. Si la robe en elle-même était belle, ma coiffure devait être parfaite pour être « chic ». Disons le honnêtement, il s’agissait de quelque chose que j’ignorais totalement. Je n’aimais pas les robes strictes qui inspirent sévérité et platitude. J’aimais les choses plus frivoles et enthousiastes. Et cela se lisait sans peine dans mon comportement quotidien. En tout cas, je me résolu tout de même à attacher mes cheveux dans un chignon épinglé bien que laissant sans peine quelques mèches s’échapper, notamment autour de mon visage. Pour le maquillage, je restais dans la simplicité, n’ajoutant qu’une touche de gloss transparent sur mes lèvres, du mascara sur mes cils et un peu de fard sombre sur mes paupières. Afin de compléter ma tenue, j’accrochai à mes oreilles de boucles bleues ciel, et à mon poignet un bracelet rigide de la même teinte. Une touche de parfum légèrement fruitée et oui, après ces détails j’étais fin prête à partir au bal. Je sais qu’en temps normal on espère également avoir un cavalier, mais je crois qu’il faudra que je m’en passe pour ce soir. Ou au pire, je le rencontrerais au bal. Je quittais donc ma chambre, de laquelle Mary était partie depuis quelques temps déjà, et m’avançais dans les couloirs. Bien qu’ils soient déserts, il était tout de même possible d’entendre des voix lointaines mais enthousiastes qui me rassuraient. J’avais beau connaitre ces couloirs par cœur, il m’était impossible de calmer ces frissons qui me prenaient dès que je m’y trouvais seule. D’autant plus qu’il me fallu faire demi-tour, puisque j’avais oublié de prendre avec moi ce poignard qui ne devait jamais me quitter. Alors ceci fait, je traversais d’un pas rapide les couloirs afin de me rendre à la salle de bal. A chaque pas, je sentais les tissus de ma robe onduler, s’entrechoquer, se froisser plus qu’ils ne l’étaient déjà. C’était cela, la magie de cette robe. Tout en étant plus lourde qu’une robe simple, elle était fluide et agréable à porter. D’autant plus que plus je m’avançais, et plus je sentais les courants d’air me chatouiller mes épaules dénudées, me rappelant que même ma nuque était exposée.

Lorsque je posai le premier pied dans la salle de bal, tous doutes subsistants s’étaient définitivement dissipés. Je voyais mes camarades avec des costumes sobres ou des robes simples. Mais quelque part, cela m’amusait. Ce n’était pas que je voulais être remarquée – d’autant plus à cause de mon retard – mais j’aimais juste laisser libre cours à mon caractère. Les vêtements stricts n’étaient pas pour moi. Lorsque les notes de musiques du groupe placé au fond de la pièce parvinrent à mes oreilles, je ne pus empêcher un sourire franc de se dessiner sur mes lèvres. De la musique, de la danse, j’étais dans mon élément et songeais bien en profiter. Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de remarquer que la plupart de mes camarades étaient déjà par groupes. Si je m’entendais avec la plupart des élèves, je n’avais pas pour autant envie de me « taper l’incruste ». Je préférais d’abord m’imprégner de l’ambiance, puis je me rendrais certainement sur la piste de danse alors que mon corps criait de m’y rendre dès maintenant. Mes épaules ne cessant de remuer légèrement au rythme de la musique. Oui : vous pouvez le dire. J’étais complètement envoutée par cet endroit, par cette ambiance. La décoration était à ravir, et rares étaient ceux qui semblaient s’ennuyer. Mais je revins tout de même à la réalité lorsque j’entends une voix m’appeler, il s’agissait d’une de mes camarades de classe qui m’invitait à danser avec eux sur la piste de danse. Voilà une invitation que je ne saurais certainement pas refuser ! Réfrénant un « whouu ! » interne, je m’approchais de mes camarades et me lançais dans une danse avec eux. Mais bien rapidement, la fin de la chanson appela à une nouvelle, s’agissant cette fois d’un slow. Voilà qui me permettrait de retourner à mon envie première de rester posée un moment. Après tout, il était également de mon devoir ce soir de surveiller l’assemblée ! Alors je m’installai à une des tables couvertes d’une nappe blanche immaculée, attrapant au passage un verre de limonade et quelques petits fours afin de couvrir une faim imminente.

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Le bal commençait à prendre de l'ampleur, les élèves et les professeurs arrivaient de plus en plus nombreux, la piste de danse devenait de plus en plus chaude. Bien qu'on soit en hiver et qu'il ne fait pas très chaud dehors, je peux vous confirmer qu'on ne risquait pas d'avoir froid dans cet endroit devenu pour une soirée, magique.
Pendant un moment, j'ai même oubliée ce que j'étais venu ici, enfin la raison première de ma présence. Ce petit détail me revint à l'esprit quand je vis entrer Harley vêtue d'une robe peut commune mais que je trouvais amusante. Je ne me moquais pas d'elle, mais ce n'était le genre de robe qu'on mettait à notre époque. Cela soulignait encore le fait qu'elle n'était pas de notre époque, mais personne ne ferrait le rapprochement, en tout cas pas les humains. Ils étaient tous trop absorbés par l'ambiance de la fête.

En tout cas une chose était sure, je n'étais plus la seule gardienne et ça me soulagée quelque peut -même si j'aurais aimée voir une autre personne qu'elle- car cela signifié que je pouvais me lâcher un peut.
Ma très chère colocataire fut invité à danser par des élèves de notre classe. Elle s'intégrait bien mieux dans la classe que moi, il fallait l'avouer. Elle aimait aller vers les autres et se faisait très vite apprécier de tout le monde. Souriante, énergique, belle, intelligente, un ange quoi!

Je souris chaleureusement à Raphaël qui venait de me faire un compliment sur ma robe, j'étais contente qu'on la remarque, surtout quand on sait que j'ai du courir partout pour la trouver. Mon porte feuille allait avoir du mal à s'en remettre. Mais ça en valait la peine. Je regardais discrètement à la fois la porte d'entré, Harley danser et le jeune homme dans le coin de la salle. Mon portable était dans ma main au niveau de ma cuisse. Je le regardais discrètement, rien. Je soupirais et le rangeais à côté de mon poignard qui était dissimulait sous ma robe. J'avais confectionner une petite sacoche pour le mettre. Je remis bien ma robe et regardai autour de moi. Tout avait l'air de bien se passer.

Un slow vint doucement embellir mon coeur. J'aimais entendre ce genre de musique, c'était apaisant et romantique. En quelques secondes tous les couples de la salle étaient sur la piste de danse et moi je rêvais d'y aller aussi. Mais comment faire pour danser un slow sans cavalier ?
Et puis sut! S'il avait décidé de ne pas venir je n'allais pas l'attendre éternellement. Je rêvais de participer à un bal depuis que je suis rentré au collège alors il était hors de question que je m'en prive parce que mon copain ne faisait pas apparition. Et puis s'il venait entre temps il s'en prendrait qu'à lui même.

D'un geste gracieux de la main je remis une mèche de cheveux derrière mon oreille et regarda Raphaël.

"Une petite danse ça te dit ?"

Quelle délicatesse! Alors déjà que je demandais un slow à un homme qui n'était pas le mien je n'étais pas capable de le demander avec élégance. "M'accorderais-tu cette danse ?" serrait déjà mieux je vous l'accorde. Mais je ne pouvais m'empêcher d'imaginer un homme le demander à une femme et pas l'inverse. Je ne pue me retenir de rougir et de porter ma main à mon visage en baissant la tête. Et oui! Je n'étais pas doué pour inviter quelqu'un à danser alors déjà qu'il m'a fallut un gros effort pour combattre ma timidité, s'il refusait j'irais tout de suite me pendre. Non quand même pas, je ne suis pas aussi désespérée. Je le regardais entre mes doigts en espérant qu'il ne se moque pas de moi et qu'il ne refuse pas.

Mais que de surprise pour ce bal, sincèrement tout va de rebondissement en rebondissement. Je n’ai pas un instant ou je peux me lasser de la situation. Il y a tant de chose à observer et écouter, je regrettes sincèrement de ne pas être vampire pour mieux ressentir les choses. Le monde de Kentigern va de surprise en surprise, mais c’est ainsi que se déroule les choses quand je suis en sa présence. Cependant quand je dis de surprise en surprise, je ne suis incertain que l’expression soit exacte. Exprimons plutôt que le destin nous prend par les pieds et nous fait tourner en l’air dans tous les sens qu’il le désire, secouant encore plus fort dans le sens qu’on lui supplie d’éviter. Un esprit de contradiction rendant tout ceci comme étant un pur délice, je ne regrette en aucun cas d’être venu. Surtout à l’instant où je croise le regard de Gabriel assise là dans un coin un verre à la main. Il a l’air d’avoir mal. Je le reconnais, que mon subconscient sait parfaitement que ce jeune sang pur n’ai pas au meilleur de sa forme, ce qui m’aide à savoir qu’il va mal. Reconnaissons que autrement en apparence on pourrait croire que le jeune directeur c’est simplement fait un lumbago, ou alors qu’il est devenu naturellement bossus... c’est un spectacle bien dommage à voir tout ceci. Nathanael à fait un son travail à merveille, pour une fois que nous nous entendons bien. Mais si il se doutait que j’ai de telles pensés il serait capable de regretter ses actions le bougre. Que dieu me pardonne ce comportement d’enfant, mais il faut admettre que je n’aime pas qu’il soit devenu proche d’elle. Comment suis-je au courant ? Pour que Gracia me le dise au téléphone sur son journal de mort il ne peut s’agir là que d’une très bonne information, surtout que je sais à quel point Gracia et Ciara sont liées. J’ignore purement comme elles le sont, mais on pourrait croire qu’elles sont toujours connectées, sortant les mêmes phrases au même instants. On pourrait croire en de fausse jumelle … sauf que pour Ciara c’est impossible, elle avait déjà une jumelle et elle nous à quitté depuis longtemps.

Des pas se font entendre dans ma direction, je les décrirais comment sur d’eux, sans la moindre hésitation à chaque fois que le talon repose au sol. Sans aucun doute une femme, au bruit de la démarche légère, et puis avouons le que se son provient de talon haut d’environ cinq centimètre et surtout se sont des talons aiguilles. Hors je ne crois pas avoir vu encore un seul travesti dans cette académie. Il est vrai que je suis ici depuis peu, mais je suis certain que c’est elle aussi, voici ce qui me permet de justifier aussi bien mon choix. En effet malgré le faite que je l’ai perdu de vue durant cinquante années, elle avait toujours cette démarche légère, ses pas se déplaçant toujours sur le rythme cardiaque de la personne qu’elle avait en cible, sur mon rythme cardiaque pour être plus précis. Je comprend maintenant pourquoi certaine de ses proies la craignaient rien qu’aux son de ses pas … c’est terrifiant de voir qu’ils sont parfaitement synchronisé à de simple battement de coeur ! Effrayant si vous êtes un simple humain, moi je ne ressens qu’un peu d’amusement. Elle se place devant moi mine de rien, un sourire aux lèvres. Je l’observe retenant de laisser mon regard se balader. Je concentre ma vue sur ses mèches blondes qui retombent doucement sur son épaule. Une seule chose me parvient alors, cette envie irrésistible de toucher ses cheveux, de la prendre dans mes bras, lui murmurer qu’elle est merveilleuse.

Ma main droite commençait à se lever pour toucher cet océan couleur or, quand par chance Ellen arrive sur ses grands chevaux, traversant la salle de son air impérial. Pour une fois dans ma vie je suis plus qu’heureux de la voir ici, non vraiment elle m’a permit de reprendre mes esprits mine à mon plus grand soulagement. Reportant mon regard dans les yeux de Lily, je souris tranquillement . Je suis fière de moi, dans son regard je perçois qu’elle est sure qu’il s’agit de moi, mais qu’elle ne sait pas comment le prouver, c’est frustrant pour elle. C’est une sorte de punition que je lui donne pour s’être entiché d’un autre homme. Même si elle ne le sait pas, elle reste ma fiancée malgré tout, jamais je n’accepterai qu’elle tombe dans les bras d’un homme aussi rustre que Gabriel Rakel.

Enchanté, je me nomme William De Chabon, je suis effectivement le nouveau professeur de français de la Day classe. Je fais une pause dans ma réponse, écoutant les notes qui s’enchainent pour former un slow, je la regard tendrement, m’accorderez vous cette danse pour faire plus ample connaissance

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Je regarde gentiment Mary, je sais qu’elle est avec quelqu’un, c’est pour cela sûrement que je ne veux pas passer mon temps à vouloir la draguer. Après tout, je ne suis pas le genre d’homme à prendre une femme qui est avec un autre homme. Sauf si celle-ci est malheureuse, je serais enchanté de l’arracher au bras de cet homme la faisant pleurer. Quoi je rends malheureux les jeunes demoiselles ? Uniquement lorsque je décide que tout est fini entre nous, cependant quand elles sont avec moi, je leurs offre une chose inestimable, le bonheur. Je suis souvent à leurs écoutes cherchant à comprendre comment je peux faire pour les rendre plus heureux. C’est un travail assez fastidieux pas uniquement avec les femmes humains, mais aussi avec les démones et les vampires. Parce que se sont des femmes ? Voyons je suis certain que même les hommes sont dur à rendre heureux, c’est juste que je me suis jamais prit la peine de rendre heureux un homme. En même temps si c’était le cas, je commencerai à m’inquiété pour mon penchant pour les hommes. Non sincèrement les hommes très peu pour moi. Pas que j’ai quelque chose pour les homosexuels … non je l’ai aime bien ils sont sympa sauf quand ils décident de toucher mes fesses, là c’est les leurs qui ont des ampoules … étrange étrange ! Mais suis-je réellement là pour parler de ceci maintenant ? Hum non pas franchement. Par contre ce que je remarque c’est que Mary observe une jeune demoiselle rentrant avec une robe pour le moins original, ainsi qu’Ulysse mon colocataire dans un coin de la soirée fixant blondie la prof sexy ! Hugh, la soirée promet. Pourtant un événement surprenant et agréable arrive. Le faite que Mary me propose de danser avec elle.

Soulevant un sourcil je la vois rougir, elle est mignon quand ses joues s’empourprent. Je comprend qu’elle a fait beaucoup d’effort contre elle-même pour me demander ainsi de danser. Après tout même si elle est magnifique et serait capable de faire tomber plein d’homme ce soir, ce n’est pas pour autant qu’elle est sure d’elle. Souriant gentiment, je baisse doucement la tête, prend la main droite de Mary et lui fait un baise main. Ok c’est vieux, ça date même, mais l’homme que je suis sais resté galant. La prenant par le bras et l’emmenant vers la piste, je réplique d’un ton enchanté

-C’est un honneur de me voir accorder une danse par toi Mary !

Les gens se poussent, bougent au rythme doux de la musique, passant ma main dans le dos de Mary, et prenant l’autre, je commence à bouger doucement comme la musique, et faisant tourner un peu Mary. Je suis sincèrement heureux que ma mère m’ai apprit à danser, car autrement se serait beaucoup plus dur de donner un avis favorable durant ce genre de soirée. Toussant un peu je continue de danser et mine de rien entame la discutions.

-Ce démon que tu fixe … c’est mon colocataire. Oui je ne passe pas par quatre chemins, mais bon si elle est intrigué je veux faire mon possible pour répondre à ses questions.

Contre toute attente, une autre personne inconnue entra dans la salle. Une vampire, mon monde s’arrête un peu plus de tourner. Mon bal de noël se transformerait-il doucement en pur enfer ? Tout doucement les flammes viennent me lécher les joues, tout doucement, les brûlures de démons ouvrant chaque cicatrice me restant. Relevant la tête doucement je croise un millième de seconde le regard de cette vampire posté là près de Gabriel, son regard venimeux, et envoutant à la fois. Un air familier sort d’elle, et surtout une odeur. Cette odeur qui nous fait comprendre à nous vampire qu’en fasse de nous se tient un vampire pur sang vieux de plus de trois ans ! Oui les trois cents ans sont là, implantés dans le décor. Comment j’arrive à le savoir ? Car William avait quatre cents ans quand je l’avais rencontré, les vampires ont une odeur bien spécifique à eux, en fonction de leurs caractères, mais aussi de leurs âges. Une réunion de sang pur durant un bal ? Impossible Kentigern n’est pas là pour ça, surtout pas ! S’il y a bien une chose que je sais c’est qu’ils sont incapables de vivre un groupe. Surtout quand EUX ils sont trop nombreux ? N’est ce pas une des raisons de leurs pertes ? A la fois convoité ils convoitant les autres, exterminant leur propre race ?

La salle de bal disparait peu à peu, William de Chabon en face de moi se fait floue, un mal de crâne sourd s’empare de ce qui me reste de lucidité. Oh non pas encore ce fichue cercle vicieux des souvenirs de Ciara j’en avais du tout besoins pour ce soir. Et pourtant en face de moi, le paysage de l’Ecosse, un manoir immense s’étend devant moi. L’odeur d’un jeune vampire en hauteur je lève les yeux vers un endroit si haut que je perçois uniquement cette même femme … son regard noir sur l’homme à qui je tiens la main et moi-même. Pourquoi ? Pourquoi ce regard noir ? A quoi bon se pauser la question, il faut sortir d’ici. Au prix d’un grand effort, pourtant j’y arrive à couper à court à tout cela. Ce qui me « réveille » ? Le bruit de verres qui s’entrechoquent, le son d’un liquide attiré par la chute de la pesanteur. Mon unique pensé ? « Oh non pas de casse durant cet événement que j’ai mit tant d’énergie à proposer ! » Rouvrant rapidement mes yeux bleu clair comme jamais et baissant ma main rapidement rattrapant l’unique verre tombant à côté de moi, aucune goute de liquide n’a le temps de s’échapper qu’avec un geste rapide sur la gauche, je rattrape le liquide dans son précieux contenu. Levant la main vers le plateau que le serveur tenait de son regard ébahis je prends un deuxième verre et le donne à ce nouveau professeur, souriant et charmant. Une unique phrase me reste au travers de la gorge « m’accorderez vous cette danse pour faire plus ample connaissance »

« Hé bien … portons un toast à votre entré dans notre académie … en espérant que les élèves de la Day classe sauront bien se tenir en votre présence ! »

Soulevant mon verre comme pour trinquer, je renverse sans faire exprès (non mais vraiment qu’elle maladroite !)Mon verre, manque de chance pour ce cher William de Chabon, celui-ci contient un vin rouge fortement concentré, et vous savez tout comme moi que le vin rouge est sûrement le meilleur ami des tâches qui sont impossible à enlever, avouer que vous avez déjà fait l’expérience sur une nappe à votre maman, et que vous vous en souvenez qu’il ne fallait pas faire ça à cause de la fessée qui venait derrière ! Et aussi étrange que cela puisse être aucune goutte ne toucha le sol, elles restèrent toutes sur les vêtements de ce cher détestable William le Sanglant. Un sourire désolé cacher derrière lui un autre sourire tout aussi sadique, mes sourcils froncé par l’inquiétude masque la colère noir de mes yeux. Non William il y a des jeux auquel tu ne peux certainement plus te permettre de jouer avec moi. Je suis furieuse contre toi, je te le ferais comprendre même si cela vaudra ta mort en humain. Mais se ne sera pas ma faute si tu meurs, tu ne seras tout simplement pas assez résistant. Sortant un mouchoir venant du serveur je tente d’essuyer … ou d’étaler le vin sur le costard de William. Une approche lui permettant de chuchoter des paroles qu’il méritait et que lui seul en humain pouvait entendre, ainsi que les personnes fortement concentré.

« Ce fut une grande erreur que tu as fais là … William, ne me prend pas pour une cruche surtout pas ! Je ne suis pas le zombie que tu as laissé dans la forêt, alors je te jure … ne t’avise surtout pas de venir mettre le bazar ici ! Ne me dis pas que tu ne comprends pas de quoi je parle, même si ton cœur bats, je sais pertinemment que tu es un pro tout comme moi en sortilège de seconde zone ! Et avise toi de lever un seul doigt, un seul souffle menaçant sur notre école … et tu finiras comme toutes mes victimes … et ne croit pas que c’est parce que tu es vieux de six cents piges que je te crains …Après tout j'ai bien réussi à m'échapper de ton enfermement ! Tes fidèles serviteurs ne sont que des moins que rien »

Reculant doucement un sourire diabolique caché par mes mèches blondes j’arrive en un dixième de seconde à prendre un air désolé

« Oh que je suis maladroite sincèrement … il faut absolument que vous alliez vous changez. Vous ne pouvez pas rester ainsi. Envoyez moi la facture, mon regard lança un clair ose et tu verras, du pressing ! J’espère que vous avez un autre costume pour le bal en tout cas ! Veuillez m’excuser, je suis vraiment confuse ! »

Me retournant vers le serveur, je lui propose mon aide, qu’il accepte volontiers. Je me dirige ainsi vers le buffet à boisson essuyant le verre que je venais de renverser …accidentellement bien entendu.

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C'est stupéfiant à quel point le temps s'écoule lentement quand on s'ennuie ! Mais qu'est-ce que l'ennuie ? Pour moi, rien que du négatif ! Posté tel une statue dans un coin de la grande salle, j'observais en silence les diverses races présentes. Heureusement, certaines choses me faisaient oublier cette ennuie durant une ou deux minutes, jamais plus ! Prenons par exemple...Mary, la fille que j'avais rencontrée dans la petite ruelle, je voyais qu'elle me jetait des regards. Mais cela se voyait bien, il s'agissait de regard quelque peu interrogateur, elle ne devait pas se souvenir de moi, en même temps, nous n'avions pas passé beaucoup de temps ensemble. Notre rencontre pourrait se résumer en maximum dix minutes...Et puis elle n'était pas vraiment en état de faire attention à moi, c'était plutôt l'inverse. C'est sans doute pourquoi je me souviens parfaitement d'elle et de son odeur, quelle étrange coïncidence de se retrouver là...Tient, tient...Ne serait-ce pas ce très cher Raphaël que voici ? A côté de Mary justement ? Mon regard si vagabondant se posta sur eux. Alors que je commençais à me poser toute sorte de questions sur la relation qu'ils pouvaient bien avoir, mon regard fut attiré par quelque chose de plus intriguant : une fille. Il était véritablement impossible de la louper ! Que ce soit à cause de sa robe ou de sa beauté, l'union des deux était un véritable régale pour les yeux, du moins pour mes yeux.
Voilà longtemps que j'avais brûlé mes vêtements, dit « de coloré ». Je n'aimais pas en porter, je trouvais les excès de couleur répugnant sur moi. Mais voir les autres en porter me faisait toujours du bien, il n'était pas rare de me voir sourire par la suite. De ce fait, elle sortait du lot avec une certaine élégance que je ne pus m'empêcher d'envier, je la regardais passer, un léger rire s'échappa d'entre mes lèvres qui finirent par venir se poser sur mon verre d'eau. Je bus une légère gorgé pour finalement regarder autour de moi. Une scène des plus étranges se déroulait sous nos yeux innocent, je citerais : Madame Gray avec un mouchoir essayant d'enlever de tâches de vin sur...Sur qui d'ailleurs ? Un nouveau professeur ? C'était un humain pas de doute...Il n'avait donc aucune importance pour moi. Toutes les personnes qui ne pouvaient rien m'apporter comme renseignement sur les documents, que j'avais trouvés dans le bureau de mon père, étaient classés de « non important ». C'est peut-être cruel, mais la vie est ainsi faite, autant vous y habituer maintenant, avant d'être pris en traître par celle-ci ! Vous pensez, sans doute, que c'est fini ? Et bien non ! A l'autre bout de la salle, notre charmant directeur, en mode pilote automatique, était venu au Bal, je dis bien en mode automatique, car il avait tout de même un air fantomatique sur le coup...Une femme était avec lui, habillé d'une robe courte et noire, autant vous dire toute suite, la première chose que l'on observe chez elle, sont ses jambes. A la fois fine est musclées, donnant une impression de douceur infini, mais ! Je n'allais pas observer plus longtemps une personne buvant dans le même verre que Monsieur Rakel, je trouvais ça presque malsain ! Qui pouvait-elle bien être...? Très bonne question...

La musique changea pour laisser place à une mélodie douce, ce que les humains appellent couramment et joyeusement : un slow. J'observais les différents couples danser, dans ces couples, un en particulier m'interpella, Mary et Raphael. Elle s'était bien remis du choc qu'elle avait enduré et mon colocataire ne devait pas se plaindre de cette petite danse. Quand à moi, j'avais décidé de me trouver un endroit pour m'assoir, je n'avais rien contre le fait de rester debout, mais tout de même, quitte à s'ennuyer, autant le faire assit ! C'est une compétence qui ne demande que très peu de choses ! Alors que je parcourais la salle pour trouver un endroit ou m'asseoir, j'aperçus la fille à la robe colorée assise en train de manger, il y avait bien évidemment plein d'autre endroit de libre. Évitons les coïncidences à deux ronds comme dans les séries à l'eau de rose où le garçon prend place à côté de la ravissante demoiselle sous prétexte « qu'il n'y avait pas d'autres place », comme s'il s'agissait d'un supplice ! Au contraire, j'en étais presque ravi ! D'un pas tout aussi calme je m'avançais vers la table, pour en saisir une chaise. Je changeai délicatement et intelligemment l'orientation de la chaise pour avoir une meilleure vue sur l'ensemble de la salle et m'y installa confortablement avant de poser mon verre sur la table. D'un geste lasse je desserrai ma cravate avant de laisser échapper un long soupire évoquant parfaitement ma lassitude. Certes, j'avais pris place à la même table que cette fille, mais je ne comptais pas pour autant lui adresser la parole, du moins pas pour le moment. J'ignorais si elle avait remarqué ma présence ou non, il faut dire que je n'avais pas été spécialement discret, toutefois je n'étais pas mal élevé au point de rester silencieux après m'être inviter à sa table. Dans l'hypothèse bien sûr, qu'un jour j'ai reçu une éducation !

« Ce n'est pas courant comme robe. Et...Il faut bien l'avouer, ça ne va pas à tout le monde. Seulement, je pense que...Tu peux te sentir privilégiée. »

Dis-je calmement sans vraiment la regarder, ce fut simplement à la fin de ma phrase que je détaillai enfin ouvertement son visage. Bien sûr, je détournai rapidement le regard après lui avoir chaleureusement souri. A force de siroter mon misérable verre d'eau j'en avais enfin fini, je pouvais dès maintenant me servir autre chose, ayant un peu vu tout ce qui se trouvait dans cette salle. Un peu de nourriture ne serais pas non plus de refus. Le fait d'avoir approché d'aussi près, les pâtisseries de cette fille, cela m'avait ouvert inconsciemment l'appétit.

Messages : 35 Date d'inscription : 04/06/2010

Décidément, Gabriel était de plus en plus le portrait craché de son père. Lorsque son regard bleu perçant vint rencontrer le mien, je ne pus m’empêcher de sourire en repensant à cet homme que j’avais toujours aimé. On me trouvait peut-être sotte d’avoir chéri une telle personne, mais croyez le ou non, il s’agit certainement de celui qui aura apporté le plus de choses dans ma vie. C’était désormais le rôle de mon cher et tendre Gabriel, bien que ces derniers temps ce n’était plus vraiment le cas. Si j’avais toujours put connaitre une certaine angoisse comme peut avoir une mère pour son fils, je devais avouer que l’époque actuelle travaillait un peu plus cette peur. Etait-ce parce que j’avais perçu cette rigidité de mouvement ? Ou parce qu’il me semblait mort ? Je sais, nous autres – vampires – sommes tous des morts-vivants par définition. Mais là, c’était encore plus visible. Sa mâchoire ne semblait pas vouloir se défaire, et son cynisme était moins perçant qu’à l’habitude.

« Ne devriez-vous pas être en Écosse ? »

Ah tiens, pas de « Máthair » à la fin de sa phrase ? Ceux qui parlaient le gaélique devaient être un peu trop nombreux ici. Mais si : je m’étais déjà faite à l’idée que personne ne saurait que je suis la mère de Gabriel. Ce serait trop « honteux » pour lui. Vous aimeriez dire à tout le monde, vous, que votre mère vit encore à quelques pas de chez vous ? Lorsque celui-ci se tourna pour s’assoir dans l’un des sofas présents derrière nous, je ne détournai qu’un court instant mon regard vers lui. Mais bien rapidement, il fut à nouveau captivé par une scène des plus intéressantes. Je percevais parfaitement chaque parole prononcée par William et Ciara. Pour le premier, il avait beau avoir l’odeur d’un humain, il n’en restait pas moins celui que je connaissais depuis de longues années. Nous n’étions pas proches, mais il était bien là, à mes côtés, durant neufs mois. Il était également là à chaque fois que je rencontrais les Whelan. Mais il était également censé être mort. A cette pensée, un bref rictus m’échappa et je balançai mon poids sur ma jambe gauche, plaçant ma main gauche sur ma taille. Les doigts de ma main droite tenaient toujours le verre de vin par son ballon, faisant tourner le liquide dans celui-ci. Toujours en observant les faits se dérouler devant mes yeux, je venais à me demander si Gabriel savait dans quoi il s’était engrangé. Connaissait-il l’identité réelle de celle qu’il nommait « Lily Gray » ? Etait-il tombé dans le piège de William le sanglant ? Non. Ce n’était pas son genre. Et connaitre l’identité de cette Lily expliquerait ses derniers agissements pour le moins étrange. Mais même… Ciara n’était pas censé être en vie. Tout comme Wallace n’était pas censé être mort. Pourquoi William l’avait sauvé elle et pas mon époux ? Il avait beau prétendre être celui qui apportait son soutien et protection aux autres sangs-purs, il avait tout de même laissé mourir Wallace. Alors pour cela, je le détestais. Tout comme je haïssais Ciara d’être en vie alors qu’elle ne faisait que rester dans l’ombre de Gabriel. Plus tard, elle profiterait certainement de ce dernier, se riant d’avoir été aussi maligne. Elle n’était que vipère et poison. Elle ne devait pas rester ici. Pas avec Gabriel.

Sans m’en rendre compte, mon regard était devenu plus noir que jamais, alors que je n’espérais que voir ces deux personnes partir – à défaut de périr. Il m’était dur de contrôler la pression de mes doigts contre le cristal du verre, se reportant sur mon autre main qui serrait inéluctablement ma hanche. Quitte à risquer de me planter les ongles dans ma propre chair. Cela faisait bien longtemps que je n’avais plus connu une telle haine à l’encontre de quelqu’un. Et Gabriel s’était éprit de cette… Fille ? Il me devenait difficile de me contenir, ne souhaitant qu’une chose : laisser déborder ma colère et hurler que tout était de sa faute. Mais je sais que si je commencerais à crier de telles choses, je finirais également par accuser Gabriel de l’avoir laisser mourir. Il aurait été de son devoir de crier vengeance et de tuer Nathanael. Alors oui, lui aussi je le haïssais. Mais quelque part, cette haine je la conservais depuis plusieurs décennies. Je la gardais, et la cultivais paisiblement. De la haine à l’amour, il n’y a qu’un seul pas à franchir, n’est-ce pas ? C’est ce pas je cultivais, ce pas je suivais. Et encore maintenant, il me faudrait le suivre. Alors je pris une longue inspiration et m’efforçai à détendre les muscles de ma nuque. Après l’épisode de la « Dame Noire », je parvenais plus facilement à me contrôler. Et aujourd’hui était encore un exemple.

Mes dents serrées se transformèrent finalement en sourire prompt, alors que mes talons se tournèrent afin de rejoindre Gabriel. Au passage, j’attrapai un second verre de vin que je lui tendis, puis m’assit à ses côtés. Je croisai d’un geste rapide mais élégant mes jambes, et tira légèrement sur le bas de ma robe afin de la remettre en place. J’étais élégante, non pas vulgaire. Ceci fait, je tournai le haut du buste vers mon fils, appuyant au passage mes coudes sur mes genoux. Un sourire satisfait sur les lèvres, je lui lâchai :

« Tu me surprendra toujours Gabriel. »

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Je n’aimais pas spécialement les slows. Tout du moins lorsque j’étais seule. C’était ce moment où l’on pouvait se trouver à envier certains et certaines de nos camarades, mais également ce moment où – seul – on s’ennuyait. Et autant le dire : je n’aimais pas l’ennui. Mais pour cette fois, quelque chose – ou plutôt quelqu’un – vint interpeller mon attention et me fit changer de pensées. Un jeune homme – que je n’avais encore jamais croisé – vint s’assoir à ma table, tout en tournant le dos à celle-ci. Bien sur, cela n’avait rien d’inhabituel. Et malgré ses traits fins (et plutôt séduisants), je ne pouvais m’empêcher de penser que quelque chose en lui m’effrayait. J’avais cette sensation à chaque fois que j’étais en présence d’un vampire ou d’un démon. Alors cela plus le fait que je ne l’avais encore jamais rencontré, je pus venir à la conclusion évidente qu’il s’agissait d’un élève de la Night Class. Je me demandais s’il allait m’adresser un mot, si j’allais connaitre le son de sa voix avant la fin de la soirée. Avait-il une voix grave et sérieuse ou plutôt angélique et musicale ? Je ne savais pas trop de quoi lui parler. Lui proposer un des petits fours que j’étais en train d’avaler ? Lui demander s’il passait une bonne soirée ? Non. En fait, il avait plutôt l’impression de s’ennuyer. Alors je m’étais décidé à ce qu’il n’ait pas l’impression que ce bal soit totalement pourri. J’avalai donc une gorgée de ma limonade afin de laisser glisser la dernière bouchée, puis me préparai à lui adresser la parole lorsque sa voix s’éleva :

« Ce n'est pas courant comme robe. Et...Il faut bien l'avouer, ça ne va pas à tout le monde. Seulement, je pense que...Tu peux te sentir privilégiée. »

Je ne pus m’empêcher d’arquer un sourcil et de sourire à son compliment. C’en était bien un… N’est-ce pas ? Oui. Il n’était pas courant d’en entendre des formulés ainsi. Alors je restais surprise bien que flattée en même temps. C’était le but, non ? Bien qu’ayant enfin entendu le son de sa voix, je restais quelque part effrayé par ce garçon. Pourtant ce n’était pas mon rôle de craindre les élèves de la Night Class. Fort heureusement, un peu d’animation de l’autre côté de la salle me permit d’oublier cette crainte. La directrice adjointe venait de renverser du vin sur celui que je supposais être un nouveau professeur ? Cela faisait beaucoup d’animation pour événement aussi banal. Mais cela me permit de me reprendre discrètement, et d’assurer un sourire qui se voulait sincère afin de lui répondre :

« Merci à toi. »

Oui. Bon. Vous vouliez que je réponde quoi ? Merci Ô grand inconnu qui me flattez de vos compliments ? Restons logiques. Surtout que, comme lui, je ne posais à nouveau mon regard sur les autres élèves qui dansaient en couple. Ah, tiens ? Mary ? Elle dansait avec un des élèves de la Night Class, mais il ne s’agissait pas du gardien. D’ailleurs… Ils étaient où ceux de la Night ? Depuis le début de la soirée, je ne les avais pas encore aperçus. Il faut dire, il y avait du monde. Enfin. Comme si mon esprit cherchait à changer de sujet, j’attrapais la petite assiette sur laquelle se trouvaient des petits fours que j’avais pris, afin de la tendre vers l’élève inconnu.

« Sers-toi si tu le souhaite ! Oh ! Et je m’appelle Harley ! »

Mon sourire habituel s’agrandit, accompagné d’un léger rire. J’étais toujours aussi spontanée, bien que l’on puisse parfois me le reprocher. Mais c’était comme cela que j’étais après tout.

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Après ma demande peu délicate et une attente de quelques secondes qui ma paraissait interminable, Raphaël accepta ma proposition en m'embrassant sur le dos de la main. Je fus surprise de son geste et je ne pus m'empêcher de rougir d'avantage. Nous nous avançâmes ensuite sur la piste de danse. Le bruit de mes talons sur le carrelage ne s'entendait même plus.
Je me suis mise face à Raphaël, posa l'une de mes mains sur son épaule et l'autre dans la sienne. Au début j'étais un peu mal à l'aise, je ne savais pas tellement danser, heureusement que le slow n'est pas une danse compliqué. Personnellement j'adorais les slows, c'était un moyen de se rapprocher d'une personne, de partager des moments forts juste avec le regard. En l'occurrence c'était une musique pour les couples. Mais ça ne me dérangé pas de danser avec Raphaël. C'était un excellent danseur.

Je sentais sa main chaude et rassurante sur mon dos, l'autre me tenait la main avec douceur et délicatesse. En ce moment, je ne voyais que lui, pas Brad ni les autres couples qui étaient autour de nous. Seulement lui, sa présence, son odeur, sa chaleur, sa douceur. J'étais transportée par cette danse, par mon cavalier. Tout était parfait. Je le regardais dans les yeux, un petit sourire étirait les lèvres, laissant apparaitre la blancheur de mes dents.

Au milieu de notre danse, Raphaël m'adressa la parole pour m'annoncer que le démon qui était au fond de la salle était son colocataire. Mon regard transporté le regarda un peu surprise. Il avait donc remarqué que je le regardais, je me sentais un peu honteuse. Pendant que nous tournions délicatement j'aperçus le colocataire de Raphaël assit à la même table que Harley. Il nous fixait, me fixait. Je sentais son regard sur moi. Quand nos regards se croisèrent, je ne pus tenir quelques secondes avant de dévier mon intention sur Raphaël. Ma main se resserra sur le tissu de sa veste et je baissais légèrement la tête, essayant de contrôler la drôle d'impression que je venais d'avoir.

"Je crois que je le connais...Que je l'ai déjà vue dans mon passé...Mais j'ai du mal à me souvenir quand. (Je fis un petite pause en cherchant avec toujours plus d'intensité dans ma mémoire) C'était un moment très important de ma vie j'en suis sur. Mais j'ai peur de me tromper."

A vrai dire, il n'y avait pas tellement de souvenirs importants dans ma petite vie. Juste un seul, un terrifiant, humiliant et cruel. Se pourrait-il que...?! Non c'était impossible! Et pourtant... Dieu sait que je n'étais pas dans mon état normal ce soir là, dans cette ruelle remplis de sang où la pluie tombait à flot, où les éclairs zébraient le ciel. Tout ce dont je me souviens c'était cette chaleur, cette odeur, cette voix qui me permirent de me calmer. Cependant je me rappelais très peu des traits de son visage. Je secouais lentement la tête pour faire partir ce souvenir qui me faisait encore froid dans le dos. Cependant, il faudra que j'en ai le coeur net avant que ce bal se termine. Cependant je ne pouvais pas laisser Raphaël en plan au beau milieu d'un slow surtout qu'il ne me donnait aucune envie de le faire.

"Et...Comment s'appelle-t-il ?"

Je regardais de nouveau Raphaël dans les yeux, espérant qu'il ne remarquerait pas mon malaise.

« Ce fut une grande erreur que tu as fais là … William, ne me prend pas pour une cruche surtout pas ! Je ne suis pas le zombie que tu as laissé dans la forêt, alors je te jure … ne t’avise surtout pas de venir mettre le bazar ici ! Ne me dis pas que tu ne comprends pas de quoi je parle, même si ton cœur bats, je sais pertinemment que tu es un pro tout comme moi en sortilège de seconde zone ! Et avise toi de lever un seul doigt, un seul souffle menaçant sur notre école … et tu finiras comme toutes mes victimes … et ne croit pas que c’est parce que tu es vieux de six cents piges que je te crains …Après tout j'ai bien réussi à m'échapper de ton enfermement ! Tes fidèles serviteurs ne sont que des moins que rien »

Et bien quoi ? Vous pensiez VRAIMENT que Gabriel avait loupé cette magnifique scène qui venait de s’offrir à ses yeux ? Non. Pour rien au monde. D’ailleurs à cet instant il appréciait déjà mieux sa soirée. Quoi que… Attendez… HEIN ?! SON enfermement ? … Quel… Enfermement ? Le sourire qu’avait alimenté cette scène s’était brusquement éteint. Etait-ce pour cela qu’elle était absente durant un mois complet ? Que cela soit un piège de Nathanael, Gabriel pouvait le comprendre. Mais William ? Il ne voyait pas du tout clair dans son jeu, et cela l’agaçait plus qu’autre chose. Il parviendrait un jour à trouver pourquoi William se servait de Lily ainsi. Enfin… Il fallait espérer. Mais il fut interrompu dans ses pensées au bruit des talons d’Ellen qui venait vers lui. Au verre que sa mère lui tendit, Gabriel ne put s’empêcher de l’attraper et d’en boire une gorgée. Pour apprécier un peu plus la saveur de ce vin probablement hors de prix mais d’un excellent millésime ? Ou pour espérer que cela fasse passer le temps plus vite. Au choix. D’ailleurs, si c’était la seconde option à choisir, on verrait bien rapidement le directeur se saisir de son téléphone afin de voir s’il n’y avait pas un appel manqué. Ou un message texte. Ou un mail. Au choix. Mais pitié, qu’il y ait quelque chose. De toute façon, il n’eut pas le temps de vérifier aucun des trois puisque sa mère vint s’installer à sa gauche. Dans un geste presque automatique, le bras gauche du vampire vint se déposer sur le dossier du sofa alors que son regard se posait sur cette sang-pur que – jour après jour – il perdait l’impression de la perdre. Mais ces simples gestes lui criaient plutôt douleur, tiraillant la moindre parcelle blessée. Décidemment, il avait réellement hâte de rentrer chez lui.

« Tu me surprendras toujours Gabriel ».

Cette phrase arracha au jeune homme un rictus. Ce soir, il pourrait peut-être bien se lâcher finalement. Ou pas. Il y avait les élèves tout de même. Alors Gabriel ne finirait pas en strip-tease sur une des tables sur un air de « Sex Bomb ». Ou VRAIMENT pas. De toute façon, il n’avait jamais terminé ainsi. Mais en vrai, cette phrase le rassurait. Il n’était pas si prévisible, même pour celle qui le connaissait par cœur. Il pouvait conserver des atouts dans sa manche. Quelques petites surprises qu’il savait faire intervenir comme cela se devait. Comme à cet instant, où sa main gauche prit finalement appui sur le dossier du sofa pour aider le vampire à se relever, retenant un soupire d’effort. Regardant l’assemblée – et particulièrement une personne – un sourire étrange vint se dessiner sur ses lèvres.

« Et vous n’en avez pas fini, Máthair ! »

Etait-ce… De l’amusement ? Non. Plutôt… De la… Joie ?! Oui. D’une idée qui venait de lui traverser l’esprit. Il remit en place ses manches, sa cravate et sa veste, déposa le verre de vin sur une table et quitta ce coin en retrait. Il devait le faire. Pour pouvoir lui poser des questions. Non. Parce que ce serait certainement la seule occasion qu’il avait pour faire ça. Alors ses pas étaient assurés tandis qu’à travers ses lèvres se marmonnaient des paroles en gaélique. Il cherchait une nouvelle fois à se faire oublier que les blessures étaient inexistantes. Ce qui – étonnamment – fonctionnait plutôt bien. Alors lorsqu’il était enfin arrivé à sa hauteur, il était aussi en forme qu’il pouvait l’être à l’habitude. Enfin… Presque. Il ne fallait juste pas lui demander une rumba ni un rock, mais pour le slow qui venait de se lancer, ce serait parfait. Afin d’annoncer sa présence, il se dégagea brièvement la gorge. Après tout, la déranger par un « heeey ! Vient meuf ! On va danser ! » n’était pas franchement approprié. Il ne restait plus qu’à espérer qu’elle accepte. Elle ? Lily, qui d’autre…

« Me feriez-vous l’honneur de cette danse ? »

Un sourire doux et charmeur vint embellir le visage de Gabriel qui, finalement, espérait réellement cette danse. D’accord. Il avait juré qu’il ne poserait pas un pied sur la piste de danse et qu’il resterait éloigné au plus de Lily. Mais… N’avait-il pas envie d’un tel moment avec elle ? Attendant réponse de sa part, il jeta tout de même un rapide regard à William.

Essuyant tranquillement mon verre tournant dos à toutes la scène, je reprend mon calme tant que bien. Ma main gauche sert suffisamment fort le verre pour que l’envie de le briser me vient à l’esprit. Une chose me trottine cependant dans la tête, n’avais-je pas fait une promesse personnelle de ne faire aucune casse ? Se serait franchement le comble qu’après le sermon polie que j’ai fais aux serveurs se soit moi qui casse quelque chose ! Oui un véritable comble. C’est pourquoi je repause délicatement le verre sur la table parfaitement essuyer. Celui là on ne pourra pas dire qu’il n’a pas été frotté ! Inspirant doucement un gout, respirant l’air de la salle cela me calme rapidement. Après tout j’entends de voix enjoué, des rires, et de l’amusement. C’est l’effet que j’ai rechercher. Pas le faite que la soirée parfaitement concordé, non ça c’est franchement pas une soirée si vous voulez mon avis (vous le vouliez pas ? Trop tard maintenant !), le principal d’une soirée pareil c’est d’avoir des bonnes surprises, des rires, de l’amusement.

Autant l’avouer directement je suis fière de moi. Mais je peux l’être, vu dans l’état où je me suis ramener, organiser un bal ma demander un terrible effort. Mais j’y tenais, les vampires, anges, démons ainsi que les humains doivent savoir cohabiter, et c’est sûrement un bal qui peut prouver que notre projet fonctionne bien. Et puis il faut l’avouer, dans une si grande académie avoir un noël sans bal, se serait pire qu’une honte non ? Surtout que nous en avons les moyens, et l’entente dans notre académie se passe plutôt bien. Frottant la nappe de la table pour enlever un faux plie, je me retourne pour contempler la scène. Il n’y a là que des jeunes gens, hommes et femmes, dansant et riant de bon cœur à l’ambiance de noël. Bien entendu William est encore là, mais ça c’est qu’une question de temps, je sais parfaitement qu’il ne restera pas là avec une telle tenu maintenant. Si je me souviens bien en plus … ce costume vient d’Allemagne c’était un de ses préférés … c’était !

Quand je dis bal, il y a bien entendu surprise. Mais que de surprise mes amis quand j’entend des pas bien familier se diriger dans ma direction. Relevant la tête et dégageant une ou deux mèches blondes un peu gênantes, je l’observe venir dans ma direction. Vue à la surface si on ne le connaissait pas, on ne se douterai de rien. Mais moi j’ai passé du temps à l’observer l’écouter. Et même si il me surprend toujours, je sais quand même savoir quand il a mal ou non ! Derrière lui, bien entendu que je perçois le regard de cette femme, il me glace le dos même, pourtant, si il est là je me sens bien. Je me sens cependant fautive … Il avait des reçut des blessures, alors qu’en étant bras droit je me devais de le protéger. Je ne sais donc pas si il est en colère où non contre moi … m’en veut-il ? Se serait fortement possible et je le comprend d’un côté n’ai-je pas échoué à mon devoir ? Mon dieu qu’elle incapable je suis. Je savais que j’aurais dût aller le voir genre deux jours après avoir parlé à Josh ! Arrivant à ma hauteur, je ne perçois ni colère ni amertume. Il y a même une chose qui fait tout . Un sourire … ce sourire qu’il m’avait accordé sous l’eau, qui me fait tomber à la renverse quand je suis incapable de me tenir !

« Me feriez-vous l’honneur de cette danse ? »

Allo Lily nous avons un problème ! Les connexions aux cerveaux sont totalement coupé, arraché même !! Je me retiens d’aspirer un coup, je me ferais directement remarquer, et je tiens à faire preuve de bonne manière quand même. Pourtant serait-se une bonne chose d’accepter ? Sincèrement Gabriel ne voulait-il pas rester discret ? Ne pas se faire remarquer dans cette académie ? Si il danse avec moi c’est fiche d’avance. Et avouons le, si j’accepte cette danse, je sens que je vais avoir encore plus de colère de cette femme. D’ailleurs qui est-elle ? Pourquoi m’en veut-elle ? Sincèrement j’ai l’impression qu’elle ne demande qu’une seule chose, ma mort. Un frisson me parcours nouveau, apparemment je suis encore loin de vouloir mourir ! Je ne sais pas quoi répondre. Le plus raisonnable ? Oh je la connais la réponse la plus raisonnable, c’est de refuser une telle proposition. Voyons, William est encore là, si j’accepte il tuera sûrement Gabriel au court de la nuit …

Tendant une main vers Gabriel un sourire aux lèvres, pas la peine de faire patienté plus. Si je dois mourir autant profiter d’un peu de bonheur non ? Cette fille même si elle est puissante, elle ne m’empêchera pas de vivre encore un peu, dut moins de profiter de ma soirée. Qu’en à la vie de Gabriel, et bien j’improviserai. Après tout, William est beaucoup plus prévisible que Gabriel, ce qui me permet de pouvoir protéger Gabriel cette fois sans aucunes erreurs !

Volontiers ! Un sourire chaleureux aux bords de lèvres, je me dis que nous aussi on a le droit de profiter de la soirée non ? Dois-je t'avouer que je suis étonnée de te voir ici ?

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