AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Bienvenue à la Kentigern Academy, Invité, les portes de l'académie viennent de ré-ouvrir !
De nombreux postes vacants sont disponibles ici : X
Envie de faire un tour chez nos partenaires ? Leurs liens se trouvent ici : X
Parce qu'à la Kentigern Academy, ce ne sont pas que des cours et du travail. Alors viens flooder avec nous ici :X !
« Je suis drôle, je fais la cuisine, le ménage et même la lessive. Ah oui, je mords par contre... »
Toi aussi, viens passer ta petite annonce ici : X
N'hésitez pas à voter pour le forum & à en parler à vos amis !
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 « Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Gabriel Rakel

Gabriel Rakel
living, breathing, biting...
♥ suckin' Admin




Camp : Le mien
Créature : Vampire
Age du personnage : 34
Année : Loisirs ? Râler !
Humeur : ... Concrètement ?
Avatar : Andrew Cooper
Crédit : Billie
Messages : 596
Localisation : partout et nulle part à la fois. Ou dans son bureau, plus probable.
Date d'inscription : 06/04/2010
ID : « Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot] Smalli10


What about me ?
My links:
I'm like this...:


« Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot] Vide
MessageSujet: « Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot]   « Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot] EmptyLun 17 Mai - 22:32

« We’ve been on the run
Driving in the sun
Looking out for number one
California here we come
Right back where we started from »

Quand Millie avait proposé à Gabriel des CDs pour son voyage, ce dernier ne s’attendait pas à écouter une chanteuse, qui lui était inconnu, du nom de Taylor Swift pendant deux semaines. Enfin non. Avouons, c’est exagéré. Il y avait également quelques groupes anglophones au nom difficile à se remémorer, mais rien qui faisait très « adulte ». Et pourtant, le vampire les écoutait quand même. Bien que son autoradio fût conçu pour chercher automatiquement les stations quand il passait d’une antenne relais à une autre, il n’avait pas eu envie de perdre du temps à choisir la station qui serait l’élue pour son voyage. Donc oui, Gabriel Rakel était en train d’écoute des chansons qu’écoutaient normalement des jeunes adolescents en crise et en soif de nouveautés. Mais ce qu’il faut réellement se demander. C’est pourquoi le directeur de la désormais réputée Kentigern Academy s’était-il absenté durant deux semaines complètes de ce lieu qu’il dirigeait d’une main de fer ? Et bien… L’argent. Après tout : dans ce monde tout est question d’argent non ? Et bien la gestion d’une académie en nécessitait également. Alors il était parti à l’extrême sud de l’Irlande, à la rencontre d’un riche notable qui cherchait où dilapider son argent. Evidemment, un tel don n’était pas sans arrière pensée, et Gabriel en était parfaitement conscient. Ce vampire qui cherchait tant à investir de son patrimoine dans l’académie cherchait surtout un moyen de dominer l’ensemble du monde vampirique, et ce en contrôlant la Kentigern’s et ainsi toutes les autres académies et surtout Gabriel Rakel. Ce serait beau, un vampire transformé qui arriverait à soumettre un sang pur, n’est-ce pas ? Ces derniers temps étaient différents d’autrefois. Trop nombreux étaient ceux qui avaient le courage de le remettre en question. Trop nombreux étaient ceux qui étaient persuadés de pouvoir renverser l’héritier des Rakel. Trop nombreux étaient ceux qui ne croyaient plus en la « toute puissance » des sangs purs. Une toute puissance que Gabriel avait toujours rejeté, puisqu’ayant acquis cette supériorité de lui-même. Oui, ces derniers temps étaient durs. Alors le vampire s’était résigné à traverser l’île au bord de sa BMW Z8. Oui oui, la même que James Bond. En grise en plus. Mais ce n’était pas pour cela que le jeune homme l’avait acquise, que l’on se rassure. Non, il s’agissait juste de la voiture qui lui correspondait le plus. Classe, sportive, jeune, qui en impose tout en restant fine et élégante… C’était tout lui. Au bord de sa décapotable, le vampire filait à vive allure sur la route déserte, ne croisant que quelques vaches au bord de la route, ou des touristes perdus qu’il doubla tout aussi vite. Vous craignez qu’il se plante dans le décor ? Ce ne sera pas ça qui tuera ce cher immortel. Un immortel…

« Immortel hein ? J’ai connu un immortel, quand je l’ai recherché il avait été tué par un autre sang pur ! Oui William le sanglant un des plus grands sangs pur s’est fait buté par un autre. Mais je ne crois pas que se soit le premier immortel à s’être fait tué … n’est-ce pas ? »


Oui, Lily. William n’était pas le premier sang pur à avoir été tué par l’un des siens, et ce ne serait pas le dernier. Surtout que… Non. Gabriel n’arrivait pas à se convaincre de la réalité qu’il venait de découvrir. Le passé des autres est traitre. Le notre l’est encore plus….


« Monsieur Rakel, Sir Coke va vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre dans son bureau. »

La plupart des vampires vivant dans les îles britanniques s’étaient fait anoblir par la royauté anglaise. C’était tellement idiot. Mais nous sommes en Irlande, non ? Alors comment avait-il était anobli ? Tout s’explique du fait que Sir Gerald Coke avait vécu plus de 100 ans à Londres, près de sa chère royauté. C’était réellement idiot : comme si un titre donné par un simple mortel pouvait conférer un quelconque pouvoir dans le monde vampirique. Pourtant, Gabriel esquissa un sourire au domestique et suivit ses pas jusqu’au dit bureau, dans lequel l’hôte attendait déjà son invité.


« Gabriel Rakel. Voilà bien des années que nous ne nous sommes plus vu. Comment se porte ta chère et tendre mère ? »

Un rictus cynique échappa des lèvres du jeune homme qui fut déconcerté par les paroles et le ton pris de son hôte. Oui, les sangs purs avaient réellement perdus en dignité si chèrement acquise. Mais que l’on se rassure, en ce qui concerne ce cher « Sir » Coke, son sort serait rapidement réglé. La mort ? Non. Ce serait inutile, et Gabriel avait besoin de son argent. Brûler son manoir ? Futilités. Non. Ce serait un jeu qu’il mènerait à sa façon, et qu’il gagnerait, comme à son habitude.

« Elle se porte comme un charme, Gerald. Un air faux se dessina sur le visage du vampire. Et votre géniteur ? »

Et oui. Si Gabriel avait accepté de rencontrer cet homme, c’était pour une seule raison : il devait le respect à sa famille, respect qu’il avait écrasé en ses quelques mots. Quel est donc ce fameux « géniteur » ? Wallace Rakel, bien évidemment. Vous pensiez que c’était son fils ? Gabriel n’avait engendré personne, et n’en avait aucune envie : trop de travail inutile et surtout des ennuis et quelqu’un constamment sur votre dos. En cette simple question, l’ambiance fut plantée. Le sang pur ne tolèrerait aucune familiarité, et encore moins concernant sa mère. Dans un silence glacial, il se rendit jusqu’au sofa posé au milieu du bureau, et s’y assit. Les jambes croisées, le coude posé sur l’accoudoir, ses doigts caressant ses lèvres arborant toujours le même sourire, il attendit que Gerald annonce enfin le sujet pour lequel il était là. Après tout, ce n’était pas pour jouer la comédie ni faire du tricot qu’il avait traversé l’Irlande.

« Veuillez m’excuser Gabriel. Après s’être dégagé brièvement la gorge, le vampire alla s’installer sur son fauteuil, et poursuivit. Comme je vous l’ai fait parvenir, je souhaite offrir une « donation » à votre établissement. Bien évidemment, ayant acquis cet argent de dur labeur (un léger rire échappa à Gabriel), je souhaiterais poser une simple condition : faire partie du conseil d’administration de l’académie. »

Être membre du conseil d’administration de la Kentigern Academy ? Quelle blague. En réalité, il n’y avait pas de conseil d’administration : seul Gabriel était apte à prendre les décisions. Evidemment, il demandait l’avis de ses collègues, mais rien ne l’obligeait à suivre ce qu’ils pouvaient dire. Alors... Créer un conseil d’administration spécialement pour Gerald Coke, transformé par son père ? La blague. Dans un mouvement souple, le jeune homme se rendit jusqu’à la commode qui se trouvait en face de lui, et alla se servir un verre de scotch quand l’hôte l’interpella :

« J’ai quelque chose de meilleur à vous proposer Gabriel. Quelque chose qui va mieux avec votre… Importance ! »

Un claquement de doigt, et une jeune femme traversa la porte et s’approcha de Gabriel. Une… Divine et délicieuse jeune femme, d’une vingtaine d’années tout au plus. Cette odeur, il la connaissait. AB-. Une si appétissante odeur, qui mettait à l’épreuve ses sens. Si au moins cela s’arrêtait à une simple odeur, mais non. Une chevelure noire descendrait jusqu’à ses épaules, et sa robe légère épousait parfaitement les formes de son corps. N’importe quel homme serait attiré, n’importe quel vampire cèderait. Mais non. Il fallait rester conscient, maitre de ses mouvements. Alors Gabriel se servit le verre de scotch, duquel il en but une gorgée. Il lança un sourire agréable à la jeune femme et retourna s’assoir sur son sofa. Gerald renvoya alors d’un ton sec la jeune femme, puis se tourna vers le sang pur, impatient et agacé. Ce dernier prit alors la parole.

« Ce sera un plaisir de recevoir cet argent, Gerald. Ne serait-ce que pour ce lien qui soit disant nous uni. Mais ne comptez pas sur moi pour placer les décisions de mon académie entre les mains du premier incapable venu. »

Vous pensiez vraiment Gabriel capable de tact et de diplomatie ? Allons. Il s’agit de Gabriel Rakel, qui dit toujours ce qu’il pense. En faisant quelques pas, il se rendit jusque dans le hall de l’entrée, tout en parlant.

« Vous saviez pertinemment que je refuserais. Alors pourquoi le demander quand même ? Parce que mon père vous a engendré ? Parce que les Whelan vous ont hébergé et vous ont aidé à créer votre fortune ? Vous n’avez rien acquis de vous-même et ce n’est pas aujourd’hui que cela arrivera. Alors occupez vous plutôt de… »

Un bruit de verre brisé se fit entendre dans l’ensemble du manoir. Rapidement, le scotch vint s’étendre autour des débris, désormais libre mais menacé. Comment Gabriel était-il passé à côté de cela ? Comment n’avait-il pas vu ce portrait en entrant ? Pourquoi son père l’avait-il condamné à une vie d’enfermement, le privant de connaitre tous les sangs purs ? Il le haïssait. Il haïssait son père encore plus qu’il avait déjà put le haïr plus tôt.

« Gabriel, est-ce que tout va bien ? »

Le vampire fut rattrapé par la réalité. Il fallait se ressaisir. Il attrapa alors sa veste, et quitta le manoir au plus vite juste après avoir lancé un « vous enverrez le chèque directement à l’académie ». Pied au plancher, Gabriel fut rapidement rendu en dehors du village. Enfin, ce n’était pas compliqué d’en sortir assez vite. Mais là, il devait s’en éloigner. Il devait être loin de tout, être seul, réellement.

« Hustlers grab your guns
Your shadow weighs a ton
Driving down the 101 »

Sur une route déserte entourée de champs à perte de vue, Gabriel pilla. Passer de plus de 100km/h à l’arrêt complet n’était vraiment pas bon pour sa voiture, mais il devait s’arrêter. Il n’était plus conscient de ce qu’il faisait, la nausée le reprenant à nouveau. Après avoir garé sa voiture sur le bas côté, il en sorti et s’appuya contre la portière – côté champ. Il était pâle. Enfin… Plus que d’habitude. Une main sur le visage essayait de le raisonner. Mais non. Il haïssait son père de ne jamais avoir autorisé à rencontrer la famille Whelan, bien qu’ils se soient déjà rendus chez lui. Mais non, il avait ordre de rester dans sa tour d’ivoire, et de n’en sortir sous aucun prétexte. Personne ne connaissait son existence, pour sa sécurité parait-il. Mais en fait… Cela était certainement vrai. Il était en danger, et il avait laissé échapper le danger, celui qui s’attaqua plus tard à l’unique famille qui était réellement appréciée. Il avait provoqué la mort de William le Sanglait et des Whelan. Il ? Gabriel. Il aurait put le tuer, mais sa soif de liberté et son envie de voir son père mort avaient été plus forts. S’il l’avait éliminé, Ciara Whelan n’aurait pas perdu la mémoire. Et surtout…


« M*RDE ! »

Le poing de Gabriel rencontra la taule de la portière, la déformant au passage. Le passé est traitre, ce n’est qu’un enfo*ré qui se mêle de ce qui ne faut pas. Mais là, non. Non… Une nouvelle nausée se fit sentir, forçant le vampire à rendre l’unique repas de la journée. Lui qui se croyait intelligent, seul capable de pouvoir diriger un empire ; mais en réalité il était stupide, comme tous ces autres vampires. Ignorant, arrogant, et stupide. Un second coup déforma définitivement la portière de sa décapotable.

« Je ne sais pas si je vais m’en sortir seule Gabriel, pour le moment je suis simplement ravager, et tout me tombe dessus, mais je ne peux pas accepter ton aide, pas aux risques de te perdre … »

C’était désormais définitif, Lily, tu ne te débarrasserais pas aussi facilement de Gabriel. Il se devait de rattraper le passé, que tu le veuille ou non. Mais qu’est-ce que cela changerait qu’elle soit un sang pur ? Le jeune homme se doutait pertinemment que tout changerait. Elle partirait, reprendrait les affaires familiales comme il se doit, et chercherait à fuir celui qui avait permis la mort de sa mère, de William le Sanglant… Parce que c’était désormais sur : ils se connaissaient depuis bien plus tôt que ce que Lily avait put dire…



Dans un village, non loin de là où se trouvait le manoir des Coke, l’arrivée de Gabriel Rakel étonna grand nombre des habitants qui n’avaient plus vu de sang pur depuis de nombreuses décennies. Oui, il s’agissait d’un village uniquement habité par des vampires qui accueillirent l’arrivant comme un roi. Il fut logé dans une immense suite de leur meilleur hôtel, dans laquelle il s’enferma pendant trois jours. Il ne décrocha pas au téléphone, ne répondit pas aux nombreux appels à travers la porte, ni même aux tentatives de le faire sortir. Non. Il resta là durant ces trois jours, n’ayant uniquement envoyé un message à Lily pour l’avertir du retard de son retour. Il ne savait pas quand il rentrerait, et en réalité… Il n’en avait pas envie. Pas sans comprendre, et même en comprenant, il ne pourrait pas assumer ce passé face à « Elle », celle à qui il avait simplement envoyé un sms avertissant uniquement de son retard. En fait, depuis leur dernier face à face dans son bureau, leurs rapports ne se limitaient qu’à cela : un sms ou un bonjour en se croisant dans les couloirs, ce qui était rare. Le directeur quittait rarement son bureau, ou alors c’était pour se rendre dans son studio. Ils ne se voyaient plus, et c’était volontaire : Lily l’évitait. Elle l’évitait maintenant, mais qu’est-ce que ce serait après ? Devait-il lui dire la vérité ? Elle était « comme lui ». Enfin… Gabriel ne l’avait jamais considéré comme inférieure à elle. Au contraire. Elle était certainement celle qui pouvait être le plus son égal, voir même supérieur à lui, et il comprenait désormais pourquoi.

« Seigneur Rakel, est-ce que vous allez bien ? »

« Gabriel, est-ce que tout va bien ? » Cette question stupide. Ce tableau. Comment avait-il fait pour ne pas voir ce tableau en entrant ? Mais pourquoi Lily était-elle sur ce tableau ? Qui était-elle dans la famille Whelan ? Il fallait se renseigner, et c’était pour cela qu’il se trouvait dans ce village. C’était là où se trouvaient les archives, là où toutes informations concernant les vampires se trouvaient. Les réponses à ses questions ne pouvaient être qu’ici. Il passa alors une semaine complète à étudier tout ce qui concernait la famille Whelan, mais également sa propre famille. Il ne pouvait plus se faire avoir par le passé, il devait être maitre de son avenir. Rapidement, il comprit que Lily était en réalité Ciara Whelan, morte en même temps que ses parents et sa sœur jumelle par un vampire du nom de NATHANAEL COHEN. Un sang pur rejeté par les siens du fait de son envie de faire des vampires la « race majeure » et de soumettre tous les humains comme esclaves. Il avait donc commencé à s’en prendre à ceux qui s’étaient expressément opposés à lui, à ceux qui avaient demandé son bannissement. Soit Wallace Rakel, Tomás Whelan et d’autres sangs purs éliminés il y avait peu de temps.

« Seigneur Rakel… »

Encore cette même voix frappait à sa porte. Elle n’avait définitivement pas compris la signification de « ne pas déranger ». Mais cette odeur, il l’a connaissait. Il l’avait déjà senti et apprécié quelques jours plus tôt. Une humaine avait put entrer dans ce village sans mourir ? Son « maitre » ne devait pas être loin. Dans un soupire, le vampire alla lui ouvrir et l’invita à entrer. Cela faisait une semaine qu’il ne s’était pas nourrit. Cela ne lui manquait pas, mais se trouver face à cette jeune femme réveillait sa faim.

« Sir Coke m’a envoyé à vous pour s’excuser de son comportement, et pour vous donner ceci. »

De son sac, elle en sortit un bout de papier qu’il attrapa avant de le ranger parmi ses papiers. Il ne l’étudia pas, sachant qu’il s’agissait de la fameuse donation. Le chèque rangé, Gabriel retourna vers la jeune fille qui avait quitté son manteau, et arborait une robe aussi légère que la dernière fois. Cette fois, il ne pourrait pas résister. Il ne la tuerait pas, ne la transformerait pas, mais il la désirait. Enfin… Disons plutôt qu’il reporta son désir pour une autre sur elle.

« On the stereo
Listen as we go
Nothing’s gonna stop me now »

Gabriel était derrière elle, lui demandant son prénom. Sarah. Cette fois-ci, il s’en souviendrait. Pas comme la première vampire qui l’avait nourrit dans cette prison, dans cet endroit où il avait rencontré Lily… Non. Il fallait arrêter de réfléchir. Ses doigts fins firent glisser les longs cheveux noirs sur son épaule afin de dégager sa nuque. Il pouvait sentir les battements de son cœur, voir sa carotide l’appeler, l’envouter… Ses yeux devinrent sombres, et ses canines s’aiguisèrent pour venir trancher cette peau si douce, qui formait la dernière barrière entre le vampire et son repas. Sa main droite tenait sa proie par la gorge, tandis que sa gauche la maintenait à la taille afin de l’empêcher de s’enfuir, ou de s’effondrer à terre. Il lui était désormais impossible de faire marche arrière, le sang de la jeune femme coulant déjà dans sa gorge.


Gabriel avait repris la route, après être resté près d’une demi heure sur le bas côté. Il n’aimait pas avoir cette réaction, ce qui peut paraitre logique. Il avait l’impression de réagir comme un humain, et une telle idée le mettait hors de lui. Il n’était pas humain, et ne l’avait jamais été. Il ne savait pas ce que cela signifiait, bien qu’aillant longtemps étudié leur comportement. Il lui restait encore quatre heures de route afin de se ressaisir. Il y arriverait facilement, surtout si Lily continuait à l’éviter. D’ailleurs, il se demandait toujours s’il devrait lui dire tout ce qu’il a découvert. Elle lui en voudrait certainement d’avoir fait de nouvelles recherches sur son passé. D’autant plus que cette fois ci, il lui mentirait s’il lui disait n’avoir pas cherché son passé. Au contraire, il avait passé deux semaines à réunir toutes les informations possibles, à chercher dans les moindres recoins. D’ailleurs, dans son coffre se trouvaient de nombreux livres, fruits de ses recherches. Dans l’un d’entre eux, Sarah avait même glissé son numéro, espérant que le sang pur la fasse sortir de ce manoir. Les humains restaient trop romanesques. Pourtant, repenser à elle permit au vampire de s’autoriser un sourire. Alors qu’il remit en place ses ray ban, son pouce vint caresser ses lèvres. Elle avait un gout si… Délicieux… Oui. Le sang avait meilleur gout quand il provenait directement des veines de la personne et non pas d’une carafe conservée au frigo. Et pourtant, ces mêmes lèvres avaient connu une autre douceur. Une douceur qu’elles ne pourraient pas oublier si facilement. Il était pourtant embarrassé d’avoir apprécié un tel geste. Stupide, non ? De toute façon c’était ce qu’il était : stupide. Depuis plus d’un siècle il l’était. Depuis qu’il avait laissé partir cet homme. Gabriel avait tenté de retrouvé sa trace durant ces deux semaines, cherchant informations sur son nouvel emplacement, mais non. Il était introuvable depuis le meurtre des Whelan. Il n’était peut être pas au courant qu’il n’avait pas éliminé tout le monde, qu’il restait Ciara. Enfin… Lily. Voilà une autre question : comment devait-il l’appelé ? Lily ? Ciara ? Non. Vraiment, ça devenait agaçant.


« Pedal to the floor
Thinkin’ of the roar
Gotta get us to the show
California here we come
Right back where we started from »


Il devait être dans les environs de 17 heures quand la voiture du directeur passa enfin le portail de la Kentigern Academy. La night class commençait à peine les cours, et la day class devait normalement être dans ses dortoirs. A partir de maintenant, il lui fallait prendre pleinement son rôle de directeur, infaillible et sans problème. Ce ne serait certainement pas évident, mais il n’avait pas le choix. Il ne serait pas Gabriel Rakel, le sang pur ayant permis la mort d’autres sangs purs, mais Gabriel Rakel, directeur de la Kentigern Academy, et accessoirement sang pur.


Suite : CLICK CLICK
Revenir en haut Aller en bas
https://kentigern-academy.forum-actif.net
 

« Pedal to the floor Thinkin’ of the roar Gotta get us to the show » [oneshot]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Kentigern Academy  :: 
Village
 :: 
Streets
-