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 I hear your laugh and look up smiling at you | One shot Alaïs / Gabriel

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Alaïs S. DeLacour

Alaïs S. DeLacour




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MessageSujet: I hear your laugh and look up smiling at you | One shot Alaïs / Gabriel   I hear your laugh and look up smiling at you | One shot Alaïs / Gabriel EmptyMar 6 Juil - 12:56

Assise par terre au milieu de l'entrée, je m’affaire à nouer mes bottines qui recouvrent le bas de mon jeans. Après avoir observé la pluie pendant plusieurs jours par la fenêtre, je me doute que les jardins doivent être difficilement praticables en Converse à moins de les ruiner dans la boue, alors mes bottines – bien que neuves – me semblent être un meilleur choix. Les chaussures nouées, je me relève pour me diriger vers le miroir de l’entrée, et commence à ajuster mes cheveux bouclés qui ressemblent plus à une crinière non dressée, pour les emprisonner dans une tentative de chignon bas. Je n’avais pas prévu de sortir aujourd’hui - ni aucun des prochains jours - et n’avait pas voulu demander à Gabriel de patienter le temps que je dompte mes boucles naturelles pour être plus présentable, surtout par crainte que mon sang-pur décide de changer d’avis. Je n’étais pas maquillée – mais cela n’était pas si surprenant – et a peine coiffée, mais j’étais tout de même parvenue à un résultat potable… Autant dire que j’espérais tout de même ne croiser personne aujourd’hui. J’aurai pu refuser l’offre, mais cela faisait trop longtemps que j’attendais cette chance de pouvoir enfin voir autre chose que les murs de cet appartement. Les chances devraient normalement être de notre côté pour ne pas voir grand monde : il est 18 heures et les cours de la Day Class sont largement finis et ceux de la Night Class pas encore commencés. Je sais aussi que cette heure sera plus adaptée pour moi afin d’éviter de subir la fatigue au soleil qui brille enfin après ces jours de pluie. Évidemment les légendes de vampires qui brûlent au soleil sont fausses, mais pour ceux qui comme moi ont été transformés récemment, il nous épuise facilement. Que ce soit la manière qu’ont les rayons de réchauffer notre peau ou de nous éblouir, ils sont encore une inconvenance que j’espère maîtriser bientôt. Alors ce soir, nous avons encore une ou deux heures avant que le soleil ne se couche complètement, ce qui me permettra tout de même de profiter des paysages et d’un semblant de normalité.

Alors que je finis de rajuster ma tentative de coiffure, je ne suis rapidement plus seule dans le reflet du miroir. Derrière moi, je vois et observe Gabriel qui ajuste sa tenue et me rend compte que peu importe l’occasion, il reflétait pour moi une certaine élégance. Je sais que je ne suis sûrement pas objective, car je ressens constamment son aura de sang-pur. Son aura d’être mon sang-pur. Je commençais à me demander si je reflétais pour lui une énergie similaire, celle d’être son engendrée, avant de me rendre compte que c’était idiot : si les sangs-purs devaient s’extasier devant tous leurs engendrés, ils ne seraient pas sortis d’affaire. Surtout, que soyons clairs : lui et moi allions rapidement contraster aujourd’hui. Lui était vêtu d’un jean délavé, des bottines en cuir patiné, et d’un pull beige recouvrant une chemise blanche dont seul le col et les manchettes étaient visibles. Alors que j’ouvre mon don quelques secondes, je comprends que pour lui, il s’agit d’une tenue décontractée, mais tout de même correcte, ce qui réveille un amusement chez moi. Pour moi, il s’agirait d’une tenue qu’il pourrait porter tous les jours à l’Académie, mais je devais reconnaître que cela tranchait de ses habituels costumes. Je continue de l’observer dans le reflet, et deviens un peu plus attentive à ses gestes lorsque je le vois réajuster le col de sa chemise. Je veux m’assurer que les marques de la veille que je lui avais laissées sur sa nuque avaient bien disparu. Ses gestes sont succins, mais lorsqu’il rajuste le col de sa chemise, je peux voir une peau nette, sans la moindre trace, et mon inquiétude qui avait grandi sans que je ne m'en rende compte s’évapore tout aussi rapidement. Je reste plusieurs secondes à l’observer. Il avait encore cet air sérieux, ce même air qu’il a toujours. Et pourtant, il n’y avait plus cette sévérité de ces derniers jours. Puis, pris d’un élan, je retourne à ma chambre pour finir de me préparer après avoir glissé mon téléphone dans ma poche.

Si je contrastais autant avec Gabriel aujourd’hui, c’est parce que je me contentais de mon jean noir déchiré aux genoux, ma marinière à manche longue un peu trop grande pour moi et mes bottines noires. Si j'espérais initialement que personne ne me voit, il était clair que désormais mon espoir se transformait en prières, n’ayant pas envie de ridiculiser le directeur dans son académie. D’ailleurs, alors qu’il finissait d’ajuster ses cheveux - qui me semblaient toujours en bataille peu importe ce qu’il y faisait - il me lance un regard étonné, comme si clairement quelque chose ne va pas. Super… Notre promenade est très certainement annulée pour une question de garde-robe. Je n’ai jamais récupéré mes vêtements de ‘ma vie d’avant’, ayant demandé que tout soit détruit. Sinon j’aurai largement pu être à la hauteur : mon père m’offrait les plus beaux vêtements de designers. Mais depuis que je vivais avec Gabriel, mes goûts semblaient avoir changé. Et cela ne semblait pas être au goût du sang-pur au vu du regard qu’il me lançait.


« Les soirées sont encore fraîches, tu devrais mettre une veste ou un pull. »

Je bloque une seconde sur sa phrase, un « oh » presque silencieux m’échappant, et je réfléchis plusieurs secondes au contenu de ma garde-robe. Je n’avais pas prévu de sortir de sitôt, alors mes vêtements étaient principalement des vêtements agréables pour vivre en intérieur, et il n’y avait certainement pas une veste. Un poncho nounours oui, mais… Non. Il n’était pas envisageable. Il y avait sinon quelques jeans et shorts, quelques tops et le stock de pyjamas et sous-vêtements. Mais aucun pull si ce n’est un cardigan léger. Et définitivement, encore moins une veste. En réalité, le dernier pull que j’ai porté est celui que Lily a emprunté dans le dressing de Gabriel, et entre-temps, Wilhelm l’a remis à sa place. Devant mon hésitation, Gabriel - lui - n’hésite pas et quitte mon regard dans le miroir pour retourner dans sa chambre. OK, donc la balade était désormais annulée. Je commence à m’asseoir sur le banc installé à côté de la porte d’entrée pour retirer mes bottines alors que Gabriel revient, une seconde veste à la main.

« Prends ça. Et quand on rentre commande toi ce qu’il te faut, si tu veux sortir d’ici plus souvent tu vas en avoir besoin. »

Je crois qu’il ne se rend pas compte de l’impact de sa phrase. Si lui y reste impassible, elle me fait sourire et me donne l’énergie de me relever du banc pour attraper la veste. Il s’agissait d’un bomber bleu marine, et à peine, j’ai le vêtement sur les épaules que l’odeur de Gabriel m’enveloppe, ce qui me réconforte presque à l’idée de sortir hors de tout champ de protection. Je ne serais ni seule ni exposée. Mais tout de même, sa veste a le même effet que son aura. Lorsque nous sommes prêts, nous quittons l’appartement et nous promenons dans les jardins de l’académie qui mènent jusqu’aux falaises. Le trajet que nous prenons n’est pas le trajet direct que j’aurais pris, mais je suis les pas de Gabriel qui nous emmène un peu plus au nord de l’académie. On reste dans son enceinte – y reconnaissant cette protection dont nous bénéficions tous ensemble ici – mais rapidement, l’Académie s’efface derrière nous, laissant les formes naturelles de la cote la masquer ne laissant visible au loin que les plus hautes de ses tours. Je reconnais le chemin que nous prenons pour l’avoir emprunté une ou deux fois depuis mon arrivée à l’académie, et pourtant, j’ai l’impression de le redécouvrir. Que ce soient les fleurs qui se sont épanouies avec le printemps, les puffins qui volent au-dessus de nous pour aller se nicher dans les falaises au loin, ou juste les odeurs de la mer et des herbes, je gambade littéralement autour de Gabriel, attirée par chaque chose qui nous entoure.

Après une longue heure à gambader autour de Gabriel, je finis par marcher à ses côtés dans un calme tout relatif, l’observant de temps en temps. Si je ne peux m’empêcher sourire, lui a le visage impassible comme à son habitude. À force de le côtoyer, j’en suis arrivée à conclure que cela signifie qu’il apprécie le moment. Je l’ai rarement - très rarement - vu sourire, alors j’ai fini par comprendre que s’il n’a pas cette ride du lion de sang-pur inquiet, cela signifie qu’il est bien. Et cela se confirme par ce que je capte de lui : une sensation paisible et sans tourment. Il ne parle pas, et j’en ai l’habitude, mais nous profitons tous les deux de cette balade qui nous amènera au plus proche des falaises. Ce n’est d’ailleurs que lorsque nous y arrivons, après cette longue heure de marche, que le visage de Gabriel s’ouvre enfin, sans que je comprenne réellement pourquoi : le froid était plus prenant, le vent plus fort, et le bruit des vagues se fracassant à plusieurs mètres en contrebas n’est pas des plus rassurants. Et pourtant, alors que nous approchons des falaises, je ressens quelque chose de familier m’envelopper et devant moi ma vision change. Mon attention n’est plus portée sur le froid ou les vagues, mais sur un banc en métal forgé et bois, comme ceux que l’on trouve dans de nombreux parcs, et à la fois si différent. Il fait face a la mer, seul, mais je ne suis pas surprise de ne le voir que maintenant, comme si tout cela était normal, et tout aussi naturellement, je ne m’interroge pas plus sur sa présence. Je me laisse apaiser par cette enveloppe qui m’entoure, nous entoure même puisque Gabriel semble aussi apaisé que moi. Il s’installe d’ailleurs sur le banc, ne quittant pas l’horizon des yeux. L’horizon est dégagé bien que le ciel se couvre de nuages gris, mais il est clairement visible des côtes au loin, pas bien larges, qui semblent former une île. Non. En observant plus attentivement les terres semblent s’étendre de part et d’autre. Oui, la mer est fermée, et je viens à m’interroger sur ce que je vois au loin. Ce n’est que lorsqu’enfin, il tourne son regard vers moi, remarquant certainement mon étonnement en son égard, qu’il déclare enfin dans un rire amusé.


« C’est l'Ecosse que l’on voit au loin. Elle n’est pas bien loin de l’Académie, à peine plus de 20 kilomètres. »

Il me faut quelques secondes pour comprendre la signification de ses paroles, quelques secondes où je m’assois sur le banc à ses côtés, pour me rappeler que Gabriel n’est pas Irlandais mais Écossais, et que ce banc qui est installé là et nulle part ailleurs ne peut être que son idée. Alors je ressens désormais une pointe de nostalgie grandir et comprends que cela doit lui manquer de ne pas être là-bas. Je ne parviens pas à comprendre ce sentiment, car bien que j’aie vécu mes 10 premières années en France, nous avons beaucoup voyagé mon père et moi, ne nous installant quelque part que pour quelques mois. Alors j’ai appris à ne plus être attachée à un endroit. Enfin, c’est ce que je croyais, puisque désormais, je considère l’appartement de Gabriel être mon endroit d’attachement. J’observe ces cotes qui se sont dessiné devant moi, me laissant happer par la lumière du phare qui venait d’être allumé, avant d’observer autour de moi. Le banc sur lequel nous sommes assis me semble ancien, et pourtant parfaitement entretenu. Le fer était forgé dans des arabesques à la fois belles sans être tape à l’œil, entourant la forge d’une plante que je reconnaissais être le symbole des Rakel, et une licorne que je reconnais être le symbole de l’Ecosse. Je n’avais désormais plus aucun doute sur l’origine de ce banc, confirmant mes suppositions qu’il avait été placé ici pour admirer la vue et profiter du calme en dehors de l’académie. D’ailleurs, je ne remarque que maintenant le calme complet dans lequel nous sommes plongés. Enfin… C’était une façon de penser. Les vagues étaient bruyantes, le vent qui soufflait aussi, mais nous n’étions que tous les deux. Pas de gardes, pas d’autres habitants ou élèves, pour une fois je ne ressentais que la pression des sentiments de Gabriel, et rien de plus, et cela était un soulagement. Je pouvais pour la première fois baisser mes barrières, ne pas m’obliger à me concentrer en permanence pour rester seule. J’aurais pu en profiter pour me reposer, mais à nouveau mon excitation grandissait, et mon regard continuait de se porter sur tout ce qui nous entourait pour tout admirer. Mes barrières étaient baissées, les sentiments de Gabriel ne m’envahissaient pas – seuls les miens, j’étais bien. Finalement, mon regard se porte sur l’herbe qui nous entoure. Étonnamment la terre n’est pas si impraticable, et je remarque que mes bottines sont certes salies, mais qu’elles se laveraient facilement, et c’est tant mieux, on ne devrait pas ruiner l’appartement en rentrant. Mais je me surprends aussi à trouver le paysage étonnamment vert, avant de me souvenir de la quantité de pluie tombée ces derniers jours. Et puis à 3 - 4 mètres de là mon regard est attiré par quelque chose dans l’herbe, et sans prévenir, je quitte les côtés de Gabriel pour aller chercher ce trésor fraîchement trouvé en m’exclamant :

« Il en a quatre !! »

Derrière moi, le sang-pur n’a pas le temps de réagir que je cueille mon trésor trouvé et me retourne vers lui tout sourire, le tendant vers lui.

« Regarde ! C’est la première fois que je trouve un trèfle à quatre feuilles ! Il parait que ça porte bonheur, tu y crois toi ?! »

Gabriel semble bloquer totalement face à la situation, avant de laisser un rire éclater. Oui, je sais qu’il ne s’attendait certainement pas à cela. Je retourne m’asseoir à ses côtés, continuant d’observer mon trésor, avant de relever le regard vers le sang-pur qui ne m’avait pas quitté des yeux, puis déclare dans un grand sourire :

« Tiens, c’est pour toi ! Peut-être qu’il t’apportera un meilleur sommeil ? Et moins de galères avec l’académie ce serait cool aussi ! »

Voyant qu’il hésite à prendre la minuscule plante, je me décide à la glisser dans le passant le plus haut de sa veste, proche du col. A ma grande surprise – et pour mon plus grand plaisir – il se laisse faire, bien que je me doute que ce soit uniquement par surprise, ou juste pas désespoir. Et lorsque la plante est suffisamment stable et que je juge qu’elle ne sera pas prête à tomber, je me rassois correctement en déclarant un « Voilà ! » satisfait, et observant son visage surpris avant qu’un nouveau rire le prenne qu’il me lance un sourire que je qualifie d’heureux. Je n’ai jamais l’occasion de les avoir ces sourires, alors je le savoure. Nous resterons sur le banc une demi-heure supplémentaire, lui me parlant de l’Ecosse et moi m’indignant contre certains de ses plats, et il m’autorisera même à prendre une photo de nous et les côtes écossaises au loin – ne manquant pas d’inclure le trèfle dans la photo. Puis nous repartons vers l’académie alors que le soleil commence à disparaître dans les terres. Lorsque nous nous dirigeons vers le chemin du retour, cette enveloppe me quitte et mon instinct me pousse à me retourner : le banc sur lequel nous étions a désormais disparu. À nouveau, rien en moi ne s’alarme de cette disparition, comme si tout cela était normal.

Le chemin du retour est plus calme, et alors que je ne quitte pas les côtés de Gabriel, je finis par passer mon bras contre le sien, me donnant l’impression de pouvoir me reposer. Enfin, non, ce n’est pas qu’une impression, puisque quelques secondes plus tard je pose ma tête contre son bras. Je ne sais pas si c’est le froid ou le vent, mais la fatigue me prend sans prévenir. Enfin, non, cela faisait déjà plusieurs longues minutes que je l’avais ressenti, mais j’avais décidé de l’ignorer.


« Ça va ? »
« Mh mh… »

Guidée par ses pas, je finis par fermer les yeux quelques secondes, profitant de cette courte pause dans l’espoir qu’elle me requinque. Mais lorsque j’ouvre les yeux, la fatigue se fait encore plus lourde et ressent le besoin de les refermer immédiatement.

« Alaïs ? »

Je me force enfin à rouvrir les yeux pour lever le regard, et voit Gabriel, un air semblable à de l’inquiétude sur le visage. Je lui souris doucement avant de déclarer doucement :

« Je ne fais pas grand-chose dans l’appartement, alors je crois que mon corps n’est plus habitué aux longues sorties… »

Désormais je lis de la surprise chez lui. Nous n’avions tous deux pas considéré la chose, comme si mon statut de vampire aurait dû prendre le relais et me donner de l’énergie à tout moment de la journée. Finalement, il s’arrête, et je me repose un peu plus contre lui.

« Tu vas tenir jusqu’à l’appartement ? »

Je ressens le doute dans la voix de Gabriel, surtout que nous avons marché facilement plus d’une heure pour arriver à la falaise.

« Je pense… »

Non. Je ne pense pas. Je sens mon corps me dire que clairement non, ça n’est pas possible, et il semble que Gabriel l’a entendu. Il dégage mon bras du sien et je sens ses bras m’envelopper le dos et les genoux pour finalement me basculer en arrière et désormais me retrouver dans ses bras. J’entoure les miens autour de son cou pour l’aider à supporter le poids, et en profite pour déposer mon visage contre son épaule. Je ressens l’agacement grandir chez le sang-pur, mais je décide de l’ignorer. Même si ce n’était pas intentionnel de me retrouver dans cette position, j’apprécie pouvoir être au plus proche de lui, comme si ainsi notre lien est au plus fort. Je crois qu’il ne se rend pas compte, mais je n’ai que lui : mon père me croit morte, je n’ai pas été en contact avec d’autres élèves depuis six mois, et mes seuls visites régulières sont celles de Wilhelm, ou épisodiquement Lily. Alors oui, je n’ai que lui a qui m'accrocher.

« Je vais t’organiser des séances de sport, je n'ai pas l’intention de te porter à chaque sortie. »

Un rire éteint m’échappe alors que je murmure :

« Ça veut dire que je peux t’accompagner à tes entraînements avec James ? »

Je sens son corps s’arrêter comme s’il ne s’attendait pas à ma question (s’attend-il seulement à la moindre de mes questions ?), avant de reprendre sa marche.

« Non, je vais te trouver quelqu’un de confiance. En attendant pour les falaises on va patienter un peu. »
« C’est dommage… » Je sens son visage se tourner vers moi sans pour autant qu’il s’arrête dans sa marche. « J’avais bien envie de revoir l’Ecosse. »

Un rire doux lui échappe, avant qu’il me réponde un simple « Moi aussi » auquel je réponds avec un léger rire similaire. Je pense que je m’endormirais avant que l’on arrive à son appartement, mais je lutte encore quelques instants avant de finalement sombrer.
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