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 Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily

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James Kane

James Kane




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Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily Vide
MessageSujet: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyJeu 29 Aoû - 16:42

Il s’est passé en tout et pour tout deux jours en comprenant la séance d’entrainement depuis le premier mail de démission à la mission de garde du corps de Lily. James est dans la salle des commandes au village entrain de réfléchir à différentes techniques de défenses autour de l’académie pour toujours assurer la sécurité des élèves et du personnel. C’est deux derniers jours ont été plus fatiguant, Lily avait clairement cesser de récolter des renseignements et de faire ses rondes habituelles, de ce fait même si l’armée de Nathanaël ne progresse pas, James peux constater maintenant de micros-failles que le bras droit du sang pur comblait. Bordel, même si James comprend parfaitement l’inquiétude de son chef, il avait clairement oublié le mauvais tempérament de la blonde. Non Gabriel en avait parfaitement conscience il s’en contre fiche voilà tout. Mais Lily s’écraser c’est aussi idéal qu’une vie sans problème, impossible ! Pendant qu’il est concentré James voit vingt-trois des hommes et femmes qui ont été à la garde de la vampire. Ils riaient ensemble attendant leur réaffectation, pourtant lorsque James avait retrouvé chacun d’entre eux ils étaient à bout, mentalement, physiquement et la seule chose qu’ils répétaient c’étaient qu’ils seraient heureux de reprendre le poste uniquement lorsque le démon et la vampire rousse seront partie ! Impossible, ils n’avaient pas conscience de cette partie, ils n’ont pas compris l’ensemble de la manœuvre de la jeune blonde et c’est diabolique ! James n’y a pas pensé un seul instant qu’elle pouvait élaborer un plan aussi vicieux. La jeune blonde était patiente mais quand quelque chose l’agaçait elle faisait ça toujours de manière rapide et propre. Mais jamais par derrière et fourberie.

Les généraux font leur rapport à James et ensemble ils réfléchissent à ce qu’il faut faire comme mouvement, comment et quand. Après cela il s’enferme dans son bureau et prend le temps de respirer sur les deux derniers jours. Les deux derniers gardes que James a envoyé auprès de la femme sont des durs à cuire, et surtout il n’en a plus en réserve, si Gracia et Alexandre arrivent à les renvoyer la jeune blonde se retrouvera sans personne pour l’accompagner, et ça Gabriel ne le supportera pas. James tape du poing sur son bureau
« Bordel ! » Il se laisse tomber en arrière sur sa chaise la tête tombant dans le vide. De toutes les personnes qu’elle côtoie la blonde avait prit Graica et Alex …. Alex ! Le duo parfait ! Le démon que James déteste de plus en plus à chaque seconde, chaque micro-seconde ! Le savoir en continue avec la jeune rousse le rend intérieurement fou ! James a pour cette vampire au sourire ravageur cette envie folle de l’avoir pour lui ! Mais la jeune femme est joueuse et a l’air de vouloir mordre à pleine dent la vie et ses crocs elle les plantaient dans la chair du démon. James à cette envie rien qu’à cette idée de tout balancer de son bureau ! Non ce n’est pas possible !

« Aller respire James ! »

Oui il se parle à lui-même, mais ces deux jours ont été lourd moralement, cette sensation d’échouer dans sa mission chose qui ne lui arrive jamais, et cette jalousie qui le ronge constamment ! Il a eu seulement dix heures de repos, les deux personnes qu’il a trouver en dernier recours tiennent le coup à son gros soulagement, mais il faudra vite trouver d’autres personnes. Mais plus personne ne se portent volontaire. Prenant sa tasse de café froid le démon commence à boire une première gorgée. Non aujourd’hui est une bonne journée, les deux autres gardes vont prouver leurs valeurs et réussir à prouver à six autres personnes que non ils n’ont rien à craindre d’un conn*rd de démon à la c*n et d’une magnifique rousse ! Enfin … c’est ce qu’il espère, il regarde l’heure seize heure, oui ce soir peut-être qu’il dormira tranquille, non sa boite mail ne sonnera pas pour une énième démission.
Pourtant
Pourtant ! … lorsque son écran d’ordinateur s’allume deux mails apparaissent, deux foutu mails de démission pour la garde rapprocher de mademoiselle Gray ! NON CE N’EST PAS POSSIBLE ! ça en est trop pour le démon il saisit son téléphone et ne passe par quatre chemins. Il sélection le numéro de Gabriel et rédige son message aussi rapidement que sa colère mont « Tu es disponible, il faut qu’on se voie immédiatement je passe à ton bureau ». Par chance la réponse ne se fait pas attendre, « OK » c’est presque libérateur pour le démon qui se lève d’un seul élan en prenant les clés de sa voiture, il n’y a que dix minutes de route de l’académie au pôle de défense, étrangement la conduite de James lui a permit d’arriver en moins de cinq minutes, le démon a eu le pied lourd … très lourd ! Il monte quatre à quatre les marches de l’académie qui mène jusqu’au bureau de Gabriel, Amber le regard surprit


« Monsieur Kane ? »
« Bonjour Amber, Gabriel est dans son bureau il m’attend ! »

Ce n’est pas dans les habitudes du démon de forcer ainsi la main, mais là ce n’est clairement plus possible. Il toque à la porte et se retient de rentrer directement ! Non il ne peut pas mettre toute sa colère sur Gabriel, et pourtant, pourtant il pourrait tellement la mettre sur tout le monde ! Lorsque Gabriel ouvre -enfin- la porte, le démon ne se fait pas prier il entre sans la consigne, il commence à marcher en rond à tout allure dans le bureau il se passe la main dans les cheveux et lorsqu’il entend la porte claquer il n’ose même pas regarder Gabriel, il continue de marcher à vive allure et il se lance enfin.

« Vingt-cinq, je suis à un total de vingt-cinq ! Vingt-cinq putain de démission Gabriel ! »

Il relève la tête et il ne sait pas ce qu’on lit dans son regard, du désespoir, de la colère, de la fatigue ? Il ne sait pas et en a rien à faire.

« Et tu veux savoir le plus drôle ? »
James est pris d’un fou rire il a l’impression d’être fou « Il adore travailler avec elle ! Je te les cite tous ! Les vingt-cinq m’ont dit ces choses-là, nous adorons travailler avec mademoiselle Gray, elle est souriante, intuitive, ses entraînements bien que fatiguant sont intéressant et instructif ! Elle s’est toujours montrée patiente avec eux, ils regrettent juste de ne pas avoir pu apprendre plus sur sa manière de s’approcher des villages de Nathanaël ! Ils accepteraient de refaire n’importe qu’elle missions avec elle ; cependant … »  Le démon se stop pour reprendre son souffle un nouveau fou rire le prenant aux tripes « cependant, ils ne supportent plus mentalement l’environnement qui l’entoure ! Et tu sais qui est son environnement, Gracia et Alex … » un moment de pause « ALEX PUTAIN ! Ce n’est pas la table que tu aurais dû lui faire bouffer c’est ton flingue dans la bouche et appuyer sur la détente que tu aurais dû faire ! »

Il y a une haine incroyable dans les dernières paroles du démon, qui tente comme il peut de calmer son souffle, c’est compliqué mais il essaie mine de rien.

« Plus personne ne veut prendre la place Gabriel, je suis désolé mais je viens de recevoir mes deux dernières démissions il y a dix minutes, ça veut dire qu’elle est seule depuis une bonne heure ! Sans gardes rapproché ! Je te promets d’avoir fait mon maximum mais c’est au-dessus de mes moyens ! »

James se passe la main dans les cheveux, les coudes vers le ciel, il ne sait même plus ce qu’il veut, il baisse les bras et regarde le sang pur qui à l’air d’avoir saisi suffisamment le désespoir du chef de son armée.

« Elle est douée, tu sais ça ! Pas dans le sens de se battre, c’est la première fois qu’elle met une tactique en place pour se défendre et ce plan est digne de n’importe quel sang pur ! Elle a été capable de tous les repousser et pourtant ils l’adorent ! Ils sont prêts à énormément pour elle ! Il ne la déteste pas non il l’adore ! »

Un silence se fait, James sent une nouvelle odeur de l’autre côté du bureau, celle de la jeune femme, elle parle tranquillement et rit avec la secrétaire de Gabriel. Non mais elle se fou de sa tronche ce n’est pas possible.

« Je te laisse gérer ! Désolé là en deux jours je t’avoue j’ai donné beaucoup trop ! Mais prépare-toi, elle n’a pas fait ça sans arrière-pensées !»


Oui pour une fois le démon espère vraiment que le sang pur donne une bonne correction à la jeune femme. Qu’elle comprenne ce qu’elle lui a fait subir, un retour de vengeance !

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 2 Sep - 19:26

« Gabriel, la menace a été éliminée. »

Le sang-pur se contenta d’un
« mh » avant de répondre.

« Combien de pertes ? »
« Une seule. Ils étaient sans contrôle. Comme s’ils n’avaient plus de maitre. »

Gabriel hésita un instant. Cela pouvait signifier qu’une seule chose : que leur sang-pur les avait abandonnés dès la transformation. Surement le résultat d’une petite sauterie qui avait dégénéré. Les vampires récemment transformés avaient surement réussi à se soutenir les uns les autres, mais l’influence négative de Nathanael a travers le monde devenait perceptible de tous, et les vampires rogues en étaient les plus sensibles. Autant tué les humains plutôt que d’en faire des vampires ingérables, sinon c’est inutile.


« Ramenez ses cendres dans son pays. Ou en Ecosse si vous ne pouvez-pas l’identifier. »

La réponse de Gabriel avait été simple mais efficace, et fut à son gout suffisante pour se faire comme une conclusion a la discussion avec son interlocuteur. Qui était-il ? Un autre sang-pur, plus jeune que lui mais aussi ouvert d’esprit et clairement conscient de ce qu’il se passait au Conseil. Ce n’était pourtant pas la personne avec qui il passerait le plus clair de son temps, n’appréciant pas forcément l’ensemble de ses méthodes, et encore moins certaines de ses habitudes, ayant une tendance à transformer des dizaines de vampires et choisir de les éliminer lorsqu’il en avait marre de leur présence. Mais sur certains points, les deux hommes trouvaient un terrain d’entente, notamment sur le fait que le plus jeune des deux acceptait sans condition de mettre à disposition ses hommes pour des cas comme celui-ci. Alors Gabriel n’en demandait pas plus. Il savait qu’il n’était pas apprécié pour sa personne par les autres membres du Conseil ou autres sangs-purs, mais il s’en moquait. Le principal étant que ces personnes adhèrent à ses idéologies. OK. Cela sonnait comme le créateur d’une secte, mais on en était bien loin. Pour lui la clef était la connaissance, la liberté de chacun et l’égalité de tous. Un jour ils y parviendraient, il fallait y croire. En attendant, le vampire en avait clairement marre de sa journée, soyons honnête. En fait cela faisait quelques temps déjà que ce sentiment se répétait, la pression des événements n’aidant pas. Et pourtant il y avait un quelque d’exaltant. Comme si pour la première fois en plus de 200 ans de ‘liberté’ il avait enfin trouvé un projet qui le motivait, qui lui donnait une raison de se battre. En parlant de 200 ans…

Oui, l’anniversaire de la mort de son père arriverait bientôt. Cela expliquait surement pourquoi il ne supportait pas cette journée, ni les prochaines qui se présenteraient. Dans trois jours cela ferait 210 ans que son père avait été tué par Nathanael. C’était triste de garder le compte, n’est-ce pas ? Il ne faisait pas. Sa mère, oui. Depuis le commencement de la journée elle l’avait déjà appelé trois fois, et annonçait qu’elle voulait venir, ce a quoi Gabriel avait répondu qu’elle était plus en sécurité en Ecosse. Il ne pouvait pas la laisser voyager, la situation actuelle était trop tendue, et surtout le vampire avait beaucoup trop à gérer. Alors il avait réussi à s’en sortir avec l’excuse de la sécurité, Ellen ne l’avait pas contesté. « Tu es bien comme ton père Gabriel. Lui aussi avait abandonné facilement. Il me suppliait même de le tuer pour pouvoir t’épargner. » … Non, il était hors de question qu’il repense aujourd’hui à ces mots que Nathanael lui avait prononcé. Une image de Wallace que le fils n’avait jamais vu. Pour lui il n’était qu’un être froid qui n’avait jamais porté le moindre intérêt sur sa vie. Il n’était pas comme son père. Il ne serait jamais comme son père…

Un nouvel appel interrompit ses pensées. Celui-ci fut de tout autre augure : le comptable de l’Académie. Il n’appelait que dans deux circonstances : lorsque les caisses approchaient du fond, ou lorsque l’un des élèves brulait le laboratoire de chimie. Il n’avait pas eu à rencontrer d’élève ‘maladroit’, alors il ne pouvait que se doutait – a juste titre – que la première raison était la bonne. La discussion ne dura pas plus de 10 minutes, puisque la solution apportée par le directeur fut simple : le comptable de l’Académie était le comptable de Gabriel, il n’avait qu’a faire un virement de son compte vers celui de l’Académie. D’autres avaient tenté de proposer de mettre en place des frais d’inscription, mais Gabriel avait toujours refusé pour ne discriminer personne. Les élevés étaient acceptés sur leur potentiel et non leur compte en banque. D’autant que la plupart des jeunes créatures de la nuit sont souvent abandonnés par leurs créateurs, ou exclus de toute forme de société. Alors il refusait que des élèves puissent se sentir supérieurs car plus riches qu’un autre. Ici tout était question de mérite. Alors qu’il était toujours au téléphone, son portable émit une vibration, et le vampire consulta le SMS de James.

« Tu es disponible, il faut qu’on se voie immédiatement je passe à ton bureau »

… Non. Gabriel n’était psychologiquement pas prêt pour des nouvelles en plus. Il voulait juste qu’on le laisse en paix, mais non. Il savait qu’il n’avait pas le choix, et surtout refuserait que – si quelque chose se passait – il n’en soit pas informé. James n’appelait pas souvent le cas ‘urgence’, alors Gabriel pouvait avoir pleinement confiance en son jugement. Il répondit immédiatement d’un simple « OK ». Cela était inutile de tergiverser par message. S’il pensait avoir une vingtaine de minutes, le temps pour organiser un second appel avec l’un des directeurs d’une Académie, le vampire fut surpris d’entendre seulement 10 minutes plus tard James toquer – enfin plutôt tambouriner – a la porte. Il termina alors sa conversation en s’excusant poliment à son interlocuteur, et raccrocha avant de se lever et ouvrir à James. Ce dernier s’élança dans son bureau sans se poser la moindre question et se lança.


« Vingt-cinq, je suis à un total de vingt-cinq ! Vingt-cinq putain de démission Gabriel ! »

… Donc ça y est ? Les déserteurs se faisaient désormais connaitre dans son armée ? La sélection de Gabriel et James avait été jusqu’à présent plutôt bonne, et aucun déserteur ne s’était fait connaitre depuis le début du conflit. Non il devait y avoir autre chose. Le nombre était beaucoup trop haut pour en entendre parler que maintenant.

« Et tu veux savoir le plus drôle ? Il adore travailler avec elle ! Je te les cite tous ! Les vingt-cinq m’ont dit ces choses-là, nous adorons travailler avec mademoiselle Gray, elle est souriante, intuitive, ses entraînements bien que fatiguant sont intéressant et instructif ! »


… Donc non, ils ne désertaient pas son armée. Clairement, Gabriel ne savait pas quoi penser à ce moment précis. Est-ce qu’il préférait cette annonce ? Ou l’éventualité de déserteurs ? Putain… Ce n’était pas possible de travailler avec une sale gosse pareille ?

« Elle s’est toujours montrée patiente avec eux, ils regrettent juste de ne pas avoir pu apprendre plus sur sa manière de s’approcher des villages de Nathanaël ! Ils accepteraient de refaire n’importe qu’elle missions avec elle ; cependant … Cependant, ils ne supportent plus mentalement l’environnement qui l’entoure ! Et tu sais qui est son environnement, Gracia et Alex … ALEX PUTAIN ! Ce n’est pas la table que tu aurais dû lui faire bouffer c’est ton flingue dans la bouche et appuyer sur la détente que tu aurais dû faire ! »



« Plus personne ne veut prendre la place Gabriel, je suis désolé mais je viens de recevoir mes deux dernières démissions il y a dix minutes, ça veut dire qu’elle est seule depuis une bonne heure ! Sans gardes rapproché ! »

. . .

« Je te promets d’avoir fait mon maximum mais c’est au-dessus de mes moyens ! Elle est douée, tu sais ça ! Pas dans le sens de se battre, c’est la première fois qu’elle met une tactique en place pour se défendre et ce plan est digne de n’importe quel sang pur ! »

.  .  .


« Elle a été capable de tous les repousser et pourtant ils l’adorent ! Ils sont prêts à énormément pour elle ! Il ne la déteste pas non il l’adore ! »


. . .
Fuck it.

Si James ne tenait pas en place, faisant les cent pas dans le bureau et perdant clairement tout son sang-froid, Gabriel, lui, était impassible, tenant toujours la poignée de la porte qu’il avait refermé avant même que James ne commence son monologue. Et pourtant, à l’intérieur, il fulminait. Donc c’était ça ? Elle ne lui faisait pas confiance ? Gabriel tenait toujours dans sa main la poignée de cette porte qui avait déjà était changée un trop grand nombre de fois. L’avantage était que les artisans locaux étaient ravis de travailler avec eux, et ils risqueraient de devoir rapidement retravailler avec eux puisque les doigts autour de cette poignée se resserraient. Le vampire se sentait inutile. Comme si Lily avait juste décidé de lui rire au nez. Comme si pour elle tout ceci n’était qu’un jeu. Comme si elle ne voulait même pas chercher à comprendre pourquoi il faisait cela. « Il faut juste qu’on trouve un terrain d’entente. » « Eviter de passer par Amber pour se voir un peu plus. » « Améliorer les communications » … Un craquement dans le métal se fit entendre entre ses doigts alors que le regard du vampire vira au noir, comme seul signe de ce qu’il se passait dans son esprit. Alors c’était cela, faire des compromis dans une relation ? Accepter d’être pris pour un abruti de première ? Accepter que l’autre refuse son aide ? Un nouveau craquement se fit entendre, et cette fois une pièce en métal chuta au sol. Il était bon pour acheter une nouvelle poignée. Ou peut-être qu’il était temps de ne plus avoir de poignée sur cette porte. Elle lui avait demandé d’être adulte ? Que leurs dernières disputes soient désormais derrière eux ? Pourtant on ne pouvait pas dire qu’elle faisait grand-chose pour aider. « Digne d’un sang-pur. » Kss… Tu parles. Digne d’une enfant immature qui ne souhaitait pas comprendre et refusait d’accepter tout élan d’autorité. Sincèrement ? S’il ne connaissait pas l’importance de Ciara et le risque que représentait de la voir tomber entre les mains de Nathanael, le vampire aurait surement abandonné depuis longtemps. Ou tout du moins il n’aurait même pas essayé puisque cela aurait été inutile. Putain… Gabriel était pourtant persuadé que Lily était la première à comprendre et savoir que le vampire n’agissait pas pour rien. Que si il avait mis en place tout cela c’est que cela avait son importance. Mais non. Est-ce que désormais toutes ses décisions seraient remises en cause parce que perçues comme basée sur des sentiments ? Est-ce que tout ceci était une énorme erreur ? Les rires d’Amber et Lily de l’autre côté de la porte tirèrent le vampire de ses pensées.


« Je te laisse gérer ! Désolé là en deux jours je t’avoue j’ai donné beaucoup trop ! Mais prépare-toi, elle n’a pas fait ça sans arrière-pensées »

Son regard se porta sur sa main : heureusement la poignée ne semblait pas trop endommagée. Ou tout du moins pas assez pour compromettre l’utilisation de la porte. OK. Il faudrait reprendre ses esprits. Ne pas terminer dans des hurlements similaires a ceux de ce fameux weekend. Le vampire ferma les yeux une seconde pour contrôler sa respiration, et lorsqu’il les rouvrit ils avaient repris leur bleu glace habituel. Alors dans un ton presque monotone, et un visage totalement impassible, il reporta son regard sur le démon et déclara froidement :

« Tu aurais peut-être dû la surveiller toi-même, il me semblait avoir insisté sur l’importance de cette mission. » Un silence de mort plana quelques secondes, et fut tout aussi violemment brisé par Gabriel.

« Rentre chez toi, sors, va boire un verre, je m’en fous. Prends le reste de ta journée, tu as une mine épouvantable. »

James détesterait surement le vampire pour ses paroles, mais il s’en moquait. Il savait qu’il avait été cruel envers James, mais le fait était là : il avait failli à la mission que le sang-pur lui avait confié. Alors que le démon était sur le point de protester, clairement insatisfait a l’idée de ne pas pouvoir engueuler Lily lui-même et se défouler de ce qu’il semblait avoir été les pire 48 heures de sa vie, Gabriel le stoppa d’un geste de la main lui signifiant clairement qu’il ne souhaitait pas en savoir plus, et ouvrit d’un coup sec la porte. OK – la poignée était partiellement endommagée, et d’ailleurs quelques petites pièces métalliques supplémentaires avaient rejoint le parquet. Une fois la porte ouverte, le regard du vampire se porta sur les deux jeunes femmes qui semblaient s’amuser de leur discussion, ce qui n’était pas pour plaire à Gabriel. Pour autant son visage ne laissa rien transparaitre. Que ce soit le sentiment de déception qui l’habitait clairement, ou la colère grandissante. Ni même ce néant qui vient de s’installer en lui. Non pas que son esprit venait de perdre toute pensée, au contraire. On pouvait même plus parler d’un chaos sans nom. Ses souvenirs se bousculaient, s’entrechoquaient, se détruisaient, se renforçaient. L’effort physique que lui avait demandé ces quelques secondes était énorme, alors qu’il contrôlait la moindre réaction de son visage, contrôlait son envie de claquer cette porte, et surtout l’envie d’envoyer bouler le monde entier. Il ne supportait ce sentiment d’humiliation qu’il venait de vivre, et encore moins d’être replongé dans ses souvenirs de la prison alors qu’il n’avait rien demandé. Et pourtant un détail capturait toute son attention, comme si ce détail pouvait tout pardonner alors qu’en temps normal il serait loin de pardonner ce qu’il pouvait facilement qualifier de trahison. Il la détestait. Il l’adulait. Un nouveau craquement se fit entendre entre ses doigts, seul signe de ce qu’il se passait dans sa tête alors que son corps avait totalement bloqué. Mais se fut finalement ses lèvres qui se défirent, ne lâchant jamais Lily du regard.

« On en reparle demain à l’entrainement. »

La déclaration de Gabriel pour le démon était sans appel. Ce dernier ne tenta même pas de se révolter cette fois. Lorsque le regard du sang-pur se déposa sur lui il du certainement comprendre qu’il était loin d’être en état de négocier quoi que ce soit, et voulait qu’il déguerpisse directement. Non, il devait surement ne plus avoir de force pour se battre, puisque le vampire ne laissait rien transparaitre. Gabriel se déplaça légèrement sur le coté pour laisser passer James, mais ne lâcha jamais la porte, ni Lily du regard, et l’ambiance qui s’installait était lourde. Si lourde qu’Amber déclara de sa voix douce qu’elle devait aller chercher quelque chose, et déserta rapidement cette tension. Cette tension était si intense que des éclairs auraient pu se créer sans le moindre effort. Finalement, le regard de Gabriel se porta sur ses deux gardes qui étaient postés devant le bureau, et déclara un simple « n’ouvrez cette porte sous aucun prétexte. » Puis il se recula de l’encadrement de la porte pour laisser Lily entrer, ce qu’elle fit de sa grâce habituelle. Le regard du sang-pur ne laissa passer aucun détail du mouvement de sa robe, mélangeant deux sensations : celle qu’il venait de retrouver quelque chose qu’il avait perdu, et celle qu’il était forcé de retrouver quelque chose qu’il avait voulu perdre. Lorsqu’elle était enfin entrée, le directeur claqua la porte derrière eux.

Il la détestait. Il l’adulait. Il avait envie d’elle et de la tuer. Et pourtant, enfin, sa main abandonna la poignée, laissant tomber un dernier morceau de métal. Il s’accorda quelques pas pour se placer derrière la jeune femme, et c’est d’une délicatesse rare que les mains de Gabriel glissèrent contre les épaules de Lily, pour se diriger vers le col de sa veste à la naissance de sa gorge, puis attraper le cuir et le retirer avec la même douceur de la jeune femme et le déposer sur le dossier d’un des fauteuils qui faisaient face au bureau. « Prépare-toi, elle n’a pas fait ça sans arrière-pensées ». Tu n’as aucune idée à quel point James. Comment était-il possible qu’un simple détail puisse autant capturer son contrôle sur soi-même ? Et encore, sa maitrise était pour l’instant excellente. Digne d’un sang-pur. Ne rien laisser transparaitre. Et pourtant ce détail… Gabriel n’en revenait pas comment il avait réussi à oublier ce rouge. Cette dentelle. Ces détails. Et pourtant il ne voulait pas s’en souvenir. Ses tripes le refusaient. Comme s’il revivait, éveillé, l’un de ses cauchemars, mais cette fois il voulait se souvenir de cette robe. Il voulait se souvenir de ces mouvements furtifs qui longeaient les murs gris de cette prison, se fondant parfois contre ces murs ensanglantés. Une nausée le pris à l’idée de devoir retourner dans cette prison, mais il la contrôla rapidement pour éviter de montrer toute trace de son impact. Quelque chose d’autre n’allait pas dans cette pièce. Comme si sa propre odeur venait de s’intensifier sans comprendre pourquoi. Rien n’allait dans cette scène…

Enfin, Gabriel s’accorda quelques nouveaux pas, prenant place entre la jeune femme et son bureau, et enfin son regard se portait sur celui de Lily. Il voulait hurler, détruire son bureau, l’embrasser, la mordre, la détester, et pourtant il ne faisait que rester là, face a elle, son regard perdu dans le sien. Il n’avait pas la force de se battre contre elle aujourd’hui. Si même les personnes les plus proches de Ciara ne comprenaient pas l’importance de la protéger, Gabriel ne pouvait plus rien pour eux. Il ne pouvait plus rien pour elle. Finalement, il parvint à faire un nouveau mouvement : naturellement, ses mains attrapèrent ceux de Lily pour que leurs doigts s’emmêlent. Si ce geste lui semblait naturel, son esprit ne voulait que rejeter en bloc tout ce qu’il se passait. Quasiment 300 ans plus tard Gabriel semblait faire ce qui lui semblait être sa plus grosse erreur : s’attacher à quelqu’un. Son esprit ne le supportait pas. D’ailleurs il lui remontrait en condensé les cauchemars de ces dernières semaines : Lily sans vie baignant dans son propre sang, le regard perdu dans le vide, le cœur arraché. Et cette robe, pour autant que la revoir semblait apporter un quelque chose de positif, ne fit que renforcer cette vision. Et si c’était lui qui franchissait le pas de la tuer ? Finalement, son regard se décrocha de celui de Lily pour se poser sur leurs doigts entremêlés, remontant les souvenirs des derniers jours. Il la voulait. Il l’adorait. Il… Il ne voulait pas la perdre. Il ne pouvait pas la perdre. Que ce soit pour lui-même. Que ce soit pour ce combat. Certains étaient remplaçables. D’autres… non. Et cela était vrai de bien des manières, que ce soit personnel ou dans ce combat. Putain… Pourquoi est-ce qu’il fallait que Lily soit aussi insupportable ? Et en même temps, comment était-il possible que peu importe ce qu’il se passait Gabriel soit autant et irrémédiablement attiré par elle ? Comme si il lui était impossible de vivre sans elle ? Sans ses caprices ? Sans leurs disputes ? Gabriel était une contradiction pour lui-même. Leur relation était une contradiction a elle seule. Cette robe était une contradiction pour l’équilibre mental du sang-pur. Si son regard était porté sur leurs mains entremêlées, le rouge en arrière-plan de la robe ne manquait pas à son attention. Elle représentait tant. Un début. Une fin. Le début d’une fin. Elle représentait à la fois l’espoir et le désespoir, forçant son esprit à rester loin de ces souvenirs. Il refusait de revivre encore ces cris, ces douleurs, cette faim, cette torture au quotidien.

Finalement, Gabriel se demanda s’il avait réussi à maintenir ce visage impassible qui l’habitait depuis l’arrivée de James. Il ne savait pas que non, qu’un mélange entre terreur de ces souvenirs et plaisir de les retrouver l’habitait désormais. Mais entre espoir et désespoir, enfin, il parvint à faire un choix. Certains choisissent de se battre, d’autre la facilité. Gabriel choisirait toujours de se battre. Ses doigts toujours emmêlés avec ceux de Lily, il assura quelques pas lents en arrière, entrainant la jeune femme avec lui, jusqu’à ce que ses jambes rencontrent l’un des fauteuils. Il s’assit sur l’accoudoir qui était désormais contre lui, et attira Lily quelques centimètres plus proches encore de lui. Ainsi, son visage était juste au-dessous du niveau de sa poitrine, et semblait pouvoir se fondre s’il le souhaitait dans la dentelle. Il ne pouvait s’empêcher d’être enivré par l’odeur de Lily, et – ne comprenant toujours pas pourquoi ni comment – la sienne également. C’était plus qu’un souvenir de leurs odeurs emmêlées dans sa chambre, c’est comme si – alors que cela semblait totalement illogique – elle était là, gravée sur elle. « Prépare-toi, elle n’a pas fait ça sans arrière-pensées »… Putain. Elle était pire qu’un sang-pur. Il voulait la détester, hurler, mais il n’y parvenait pas. Il n’avait qu’une seule envie : laisser tomber son visage contre son corps et enfin entrer en contact avec cette robe qu’il n’avait jamais eu le loisir de toucher, et encore jusqu’à maintenant ses doigts ne l’avaient même pas effleuré pour retirer sa veste. Il savait qu’a partir du moment ou des paroles seraient prononcées par l’un ou l’autre leur bonheur éphémère disparaitrait.

Enfin, le regard de Gabriel se leva vers celui de Lily. Depuis combien de temps il avait installé un silence de plomb dans la pièce ? Est-ce que les gardes se demandaient si l’un avait fini par tuer l’autre ? Ouais, ça aurait surement simplifié les choses. Elle avait décidé de se payer sa tête. S’il ne cherchait pas à la tuer, il chercherait au moins la faire payer. Une douce vengeance pour qu’elle comprenne enfin ce qu’il se passait dans la tête du sang-pur. Gabriel ne donnait pas d’ordres irréfléchis. Et celui-ci encore plus que les autres. Il détestait d’avoir à se justifier. Il détestait qu’a son prochain ordre son armée le questionnerait. Qu’au prochain ordre de James le démon soit remis en question. Jusqu'au prochain ordre qu'il donnerait a James et que le démon remettrait en question. Great.

Finalement, les doigts de Gabriel quittèrent ceux de Lily pour venir se placer contre l’arrière des cuisses dénudées de la jeune femme, obligeant le sang-pur à se rapprocher un peu plus d’elle. Alors qu’il leva le regard vers le sien, un regard empli de désir pour cette femme, ses doigts entamèrent une lente remontée le long de ses jambes, effleurant cette peau douce et si attirante. Caressant l’arrière de ses cuisses, ses doigts n’attendaient que le moment où ils viendraient se glisser sous la robe et retrouver ses courbes. Il était clairement partagé entre l’envie de lui faire quitter cette robe, et celle de la voir sur elle pendant des heures, des jours même. « Il ne la déteste pas non il l’adore ! » … Les gardes ne la détestaient pas. Gabriel oui. Ou peut-être que non. Il ne savait plus. Une chose était sure : il lui en voulait. Une deuxième chose était sure : il la voulait. Peut-être qu’il chercherait à passer plus de temps avec elle ? Ainsi ses gardes pourraient la surveiller. Et en général la savoir à ses côtés le rassurait. Il lui en voulait. Il la voulait. Il la voulait… Finalement, un sourire sadique se dessina sur ses lèvres. Il se vengerait. Il voulait se venger. Il voulait lui faire comprendre qu’elle ne pouvait pas se moquer de lui. Qu’elle est importante à ses yeux. Qu’elle est importante aux yeux de beaucoup. Qu’ici dans ce monde ses actions avaient des conséquences. Qu’elle n’était plus seule. Qu’il était là pour elle. Qu’il voulait être là pour elle… Il voulait qu’elle croie en sa vision de l’espoir. Elle était son espoir. Sa vision de la haine, mais son espoir…

Alors enfin, comme si le vampire avait retrouvé tout sens de la réalité, ou justement non, il décida enfin d’agir. Cela faisait facilement cinq minutes qu’ils étaient restés ainsi. Pour une fois aucun éclat de voix. Non. Elle avait voulu la jouer à l’envers, il pouvait le faire aussi. Il n’avait encore jamais senti le contact de cette robe, il était temps que cela change. Alors ses doigts se glissèrent enfin sous le tissu de la robe. Le visage de Gabriel reflétait toujours toute l’envie qu’il avait pour elle, mais la colère était là. Il était impossible pour Lily de la louper pour la première fois depuis le début de cette rencontre. Sans s’en rendre compte, sa respiration s’accélérait déjà comme si son corps se préparait pour ce qu’il prévoyait après. Il voulait tout faire. Il en voulait toujours plus. Il voulait reprendre le contrôle. Sa respiration s’interrompit lorsque ses doigts furent surpris d’une nouvelle rencontre. Un sous-vêtement plus long que ce à quoi il s’attendait. Un tissu qu’il semblait presque reconnaitre. Jusqu’à ce qu’il comprenne. Son odeur qui semblait imprégnée sur Lily sans comprendre pourquoi. Cette sensation qu’il reconnaissait. Ce n’était pas n’importe quel sous-vêtement. C’était le sien. Celui de ce matin qui avait entièrement dégénéré. En réponse à cette découverte, ses yeux se transformèrent au noir sous la surprise, mais également sous la colère de ce manège qu’elle avait monté, ne quittant jamais le regard de Lily. « Prépare-toi, elle n’a pas fait ça sans arrière-pensées ». Un rictus mental échappa à Gabriel en repensant a la réflexion du démon. Ha ! OK, elle savait jouer et avait su taper là ou ça aurait le plus d’impact. Cette combinaison entre la robe et le sous-vêtement… Lily avait trouvé de valides poids dans leur future ‘argumentation’. Toujours dans ce sourire de mauvais augure, les mains de Gabriel se glissèrent toutes deux entre la peau de Lily et le sous-vêtement, et ses doigts vinrent s’agripper à ses fesses. Il ne brisait jamais le contact visuel, et ne pouvait que se rappeler de l’impact qu’avait eu ses caresses lorsqu’elle était au téléphone avec William : Gabriel n’avait pas dit son dernier mot et était parfaitement capable de jouer également. Il semblait déjà à bout de souffle de ce conflit intérieur qui s’était défini en lui. A bout de souffle de la réaction de son corps qui s’était fait sans qu’il en ait le moindre contrôle. Elle voulait jouer. Elle voulait le trouver. Parfait. Il serait la. Cependant elle pouvait être certaine que la vengeance de Gabriel serait à la hauteur de ce qu’il ne pouvait s’empêcher d’interpréter comme une trahison. Alors, enfin, dans un murmure qui semblait ne refléter ni colère, tristesse ou amertume, qui ne reflétait aucune émotion, il lui demanda enfin, prononçant ses premières paroles depuis le début de leur rencontre du jour :


« Pourquoi, Lily ? » Le vampire récupéra rapidement sa respiration avant de reprendre, toujours dans le même murmure. « Pourquoi est-ce que tu refuses de me laisser te protéger ? »
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 2 Sep - 23:26

Je sens ma lèvre inférieure être capturée par la sienne, son souffle, son sourire, sa main qui descend de ma hanche gauche à ma fesse et nos corps qui se rapprochent. Un gémissement qui m’échappe sans pouvoir contrôler quoi que ce soit, mes mains s'agrippent un peu plus dans ses cheveux, je colle mon corps plus fort contre le siens.

“Lily …”

J’adore entendre mon prénom se glisser entre ses lèvres. Sentir son souffle se perdre à travers mes lèvres, ses frissons, son odeur. Cette envie d’être à lui encore une fois, ce désir de retirer ses vêtements, de sentir sa peau contre la mienne. De pouvoir glisser mes mains contre son dos, embrasser sa mâchoire, son cou … ou juste le sentir m'étreindre entre ses bras, avoir sa tête contre ma nuque et frissonner aux plus simples mais plus doux de ses baisers.

“Reviens-moi, s’il te plaît.”

“Hey Lily ?”

Je m'extrais de mon souvenir dans un sursaut, j’ouvre les yeux sous ma cape et devant moi se tient un démon blond tout sourire, les cheveux en bataille totalement essoufflé heureux. Quand il s’agit de faire fuir les gens, il n’y a pas meilleur que Gracia et Alexandre réunit. Mon plan n’est pas des plus glorieux, mais je ne peux pas me permettre de rester aux limites du personnel qui m'a été attribué au risque de perdre encore plus d’homme. Mais voilà le souci qui me bloque, je ne tiens pas à ce que notre armée perd foi en moi, qu’ils n’aient plus confiance, ou qu’ils aient peur de moi. Je ne tiens pas non plus à perdre des hommes, des femmes. Mais pour cela il nous faut des renseignements, pour pouvoir mieux préparer nos défenses et ces renseignements je les obtiens en m’approchant toujours plus proches des villages de Nathanaël. Le souci c’est que ces hommes et ces femmes, même s’ils sont dans le panier supérieur de notre armée, par rapport à moi ils ne sont pas prêts. Je ne veux pas de mort sur la conscience, du moins pas comme ça. Alors bien que l’esprit embrouillé par les dernières minutes avec Gabriel j’ai réussi à activer mon cerveau pendant que je conduisais la moto. L’avantage de la moto, c’est que même si vous êtes deux, lorsque l’on roule vite, avec le vent et le casque il est impossible de tenir une discussion quelconque. C'est ce dont j’avais eu besoins pour réfléchir le plus librement possible. Josh ne sera pas pour l’idée mais les deux motos derrières moi, s’il s’agit de mettre la pagaille oui. Ils comprennent mon besoin de pouvoir prédire les attaques du vieux sang pur, si Gracia me suit aveuglément, Alexandre lui impose des limites parfois même plus strictes que Mike. Alors le temps que Josh et Alexandre étaient partie me chercher des exemples de carrelage imitation parquet j’ai pris le temps d’exposer mon idée à Gracia sachant qu'elle saura amadouer le démon. Faire en sorte qu’elle et le démon fasse craquer un à un chacun de mes gardes du corps sans mon aide, tout était permis pour les mettre à bout et mon option sur mes nouveaux gardes du corps. La rouquine c’est montré d’un tel enthousiasme qu’elle a emporté Alexandre par le bras me laissant avec Josh le choix du carrelage. Dans les yeux d’Alex au loin j’ai vu d'abord un regard sceptique puis petit à petit grâce à l'entrain de mon amie une lumière naissant qui confirmait mon idée qu’il fera partie du plan. Au cours de notre session shopping pour l’appartement je m'étais arrêter dans une boutique de chaussure pour acheter des escarpins noirs. Mes trois compagnons m’ont demandé pourquoi cet intérêt si soudain pour les chaussures, je leur ai répondu que pour mes cours je trouvais ça plus professionnel que des baskets. Ils n’avaient pas besoins de savoir que le but est tout autre.

“Je crois qu’on vient de réussir à renvoyer la vampire et le démon vers James avec une lettre de démission incroyable si tu veux mon avis !”

Un rire m’échappe, observant le démon se tenant sur la même branche d’arbre que moi. J’entends Gracia arriver au loin hilare sûrement par le traumatisme qu’elle vient de causer sur les deux pauvres individue. Me voilà sans garde du corps, en trois jours ils ont réussi à faire un totale de vingt-cinq démissions. James est arrivé au bout de sa liste de remplaçant, l’idée d'intégrer Alexandre en plus auprès de Gracia le rend sans aucun doute plus nerveux et à bout de souffle. Je la vois cette attirance pour ces deux personnes, James est juste plus mature sur le sujet que la rouquine. Le passé de Gracia l’empêche d’avancer, de s’attacher de nouveau définitivement à quelqu’un bien qu’elle tente avec James, mais elle ne peut pas s’empêcher de retomber dans les bras du premier ou de la première qui lui propose un soir mouvementer. Mais le démon s’accroche à elle, comme un coup de foudre. Et ça va le rendre fou de savoir Alex, le sexe Friends favori de Gracia à ses côtés.

Le but de mettre James à bout ? Qu’il finisse par se plaindre à Gabriel, il sera fou de rage, vingt-cinq démission en trois jours, une garde rapprochée qu’il veut mettre en place pour me protéger dont je ne veux pas et qui maintenant est réduit à néant. La colère du sang pur sera redoutable, il sera à bout. Nous ne nous sommes pas vus depuis trois jours, c’est long et je me demande comment j’ai fait avant. Mais Gabriel est moins patient que moi, il montera vite dans les tours de sa colère, il sera peut-être aussi à bout de nous, à bout de tout. Prête à me crier dessus, jusqu’à ce que je dévoile la dernière pièce du puzzle. Une robe rouge et des escarpins noir. Je regarde les deux personnes devant moi qui sont assez fier de leurs coups, mettre au désespoir vingt-cinq personnes, leur mission aller suffisamment vite pour que personne ne veuille de la place des anciens à part ceux que j'ai choisi moi-même et ils ne sont pas dans l'armée de Gabriel. Le jeu du sang pur mes règles ! Ça ne va pas plaire entièrement au brun mais j'ai prévu quelques compromis qui lui permettront de garder son égo et le mien en assez bon état.


"C'est quoi la suite ? "

Gracia est impatiente de pouvoir faire encore quelque chose, c'est qu'il s'agit d'une personne remplit de motivation surtout quand il faut ruiner la vie des autres. Mais je vois ses traits fatigués et quelques cernes qui commencent à se faire présentent.

"La suite je m'en charge vous pouvez rentrer au village pour vous reposer et protégez les alentours."

Gracia ne se fait pas prier, trois jours sans dormir à harceler mes pauvres gardiens la jeune rousse est épuisée. Je la vois se laisser tomber de l’arbre et commence à courir vers le village, d’ici trente minute à pleine vitesse elle sera rentrée. Nous ne sommes placés à mi-chemin entre le village et l’académie. Je suis sûre le point de me laisser tomber de ma branche quand je comprends qu’Alex ne compte pas partir de suite. Je lève un sourcil intrigué attendant une réponse et finit par rire en comprenant que sous ma capuche le démon ne voit pas mon visage. Je retire ma capuche et observe le démon avec intérêt, il me fixe des yeux et finit par avoir un de ces sourires salaces typique qu’il lance à Gracia, mais je sais que ce n’est pas pour m’amadouer mais se moquer de moi.

" La suite, c’est que tu comptes le faire manger dans tes mains hein ? "

Je ne prends pas la peine de répondre et l’œil brillant fini par me laisser tomber du haut de ma branche pour me réceptionner les deux pieds au sol faisant plier mes genoux pour ne pas subir de choc. Je commence alors à marcher en direction de l’académie et envoie un e-mail à Caleb tandis que le démon se laisse tomber à côté de moi et me suit. “Me prévenir quand James reçois deux mails de démission et lorsque le portable de James sera à côté de celui de Gabriel et où. Merci, tendre morsure Lily.”

"Tu sauras lui résister ? Non mais tu as un atout dans ta poche ! Les escarpins ce n’est pas pour rien reconnait le ! "

Je soupire et arrive à ma moto, les deux hommes de James arriveront d’ici quarante minutes chez eux, le temps qu’ils osent envoyer le mail et que James arrive en boule aux côtés de Gabriel cela me laisse environ une heure pour me préparer. Parfait, c’est plus qu’il m’en faut.  J’ouvre mon coffre sous ma scelle et récupère mon casque noir mat avec un léger reflet argent formant des fleurs d’Aubépines. Je me souviens pendant un mois avoir pris le temps d’étudier le langage des fleurs avec différents expert afin de comprendre une histoire. J’ai trouvé que le symbole de l’espoir était ce qu’il y avait de mieux pour représenter la suite de ma vie. Avec tout ce que j’ai traversé aux côtés de William, avec tout ce qu’il a tenté de détruire en moi, je me suis dit que la meilleure vengeance dans ma vie n’est d’autre que l’espoir. Me plaçant sur la moto je prends le temps de regarder Alex avec un sourire.

"Le but n’est pas qu’il mange dans ma main comme tu dis si bien, le but est d’arriver à des négociations où on lâche un bout de lard tous les deux ! "

J’entends le démon rire à côté et bon cœur et démarrer sa moto à son tour, enfin la moto qu’il à sélectionner dans mon garage au village.

"Tu crois qu’il acceptera ? "

" Normalement avec l’ajout de Mike … oui "

Le blond démarre l’engin et s’en va dans la direction opposée à la mienne. Je fais rugir le moteur sous moi et enclenche la première vitesse pour gouter l’ivresse de la vitesse. J’arrive à l’académie en un quart d’heure. Je gare mon véhicule proche de la voiture de Josh je monte tranquillement à l’appartement. Je passe vite fait voir le mien. En quatre jours l’électricien et le plombier avaient dessiner l’ensemble des circuits des lieux, étaient présent maintenant sur le chantier les plaquistes qui allaient donner la forme des différentes pièces et rendre mon projet plus réel. Entre le dessin et le concret c’est toujours une autre chose. Comme si on prend conscience que cela peut réellement arriver. Pourtant un soupçon d’impatience me travers à l’idée de retrouver un endroit où je serais chez moi. Faisant demi-tour je me dirige vers la porte de Josh où je glisse les clés dans la serrure et m’ouvre l’appartement. Je ne mets pas longtemps à trouver ma robe qui est toujours protéger de sa housse.

J’ouvre le tissu noir de protection qui me dévoile la dernière pièce de mon puzzle. Une robe rouge qui arrive au-dessus de mes genoux, cintré et remonte jusqu’au haut de mon coup et englobant un peu mes épaules. Recouverte avec des motifs dentelles sur l’ensemble de la pièce et laissant apparaître la peau de mes épaules et de mon cou sous la dentelle. A l’arrière juste une petite feinte de cinq centimètres pour permettre plus de libre mouvement à mes jambes.  Cette robe je me souviens l’avoir porté à un rendez-vous avec un démon de glace, il avait peut-être trouvé ce qu’il me fallait, ce que je cherchais depuis pas mal d’année. Un remède que je m’entête à trouver en guise de remerciement, en guise de venir en aide à quelqu’un que j’apprécie énormément. Alors pour le rendez-vous pour une fois je m’étais trouvé une tenue présentable, pour pouvoir négocier sur un pied d’égalité avec le démon. Malheureusement, ni lui ni moi ne savions qu’il était la cible des humains, en même temps les démons de glace ne court pas les rues, en capturer un est un véritable trophée je n’ai été qu’un lot de consolation. J’ai porté cette robe durant les quinze premiers jours dans ce nouvel enfer, après la rencontre avec Gabriel, en tuant une démone j’ai réussi à trouver quelque chose qui m’allait bien dans les circonstances et j’avais réussi à cacher la robe dans une partie caché de la prison. Je l’ai récupéré avant de partir de là définitivement, faite réparé et mise sous housse. Je ne sais pas pourquoi, mais il fallait que je l’aie avec moi dans ce premier lieu qui allait vraiment me servir de foyer. Ouvrant la fermeture dans le dos discrète cachée dans le tissu je la pose sur le canapé. Vient alors la question des dessous, j’ai un soutient gorge noire qui fait comme une brassière sans bretelle ce qui aidera pour le dos, mais une autre idée me trotte dans la tête et si ? … un petit sourire aux lèvres je vais chercher dans ma valise le boxer noire. Une fois mes affaires prisent je me glisse dans la salle de bain et m’habille.

Je passe un peu de temps dans la salle de bain, après cinq petites minutes de batailles avec la fermeture pour l’empêcher de se bloquer dans le tissu et réussir à la remonter jusqu’en haut je passe un coup de brosse dans mes cheveux. J’hésite un moment devant le miroir, pas de maquillage du naturelle comme toujours, la question est attachée ou non ? Non bien entendu que non. Un sourire se glisse sur mes lèvres et finalement je sors de la pièce. Je bénis le fait que Josh ne soit pas là, c’est dernier temps c’est plus … tendu, compliqué et pesant. Depuis qu’il ma retrouvé chez Gabriel il y a un non-dit que je ne comprends pas et je reconnais que s’il ne veut pas me le dire je ne tiens pas non plus à chercher. J’ai ce caprice qui fait que je n’aime pas tourner autour du pot, mais que si on a quelque chose à me reprocher je préfère qu’on me le dise directement. Surtout venant de Josh, je peux essayer de faire un effort. Arriver dans le salon je prends mes escarpins noirs et me fixe dans le miroir, je pourrai porter cette robe tous les jours. Je pourrai la mettre pour mes cours, pour mes réunions. Mais étrangement je ne suis pas très robe, et celle-ci finalement je ne peux la sortir que pour les grandes occasions. Passant devant le placard d’entrée je prends ma veste en cuir, jamais sans ma veste, et cela permet de rendre le look un peu moins strict ? Peut-être que Gabriel ne reconnaitra pas la robe tout de suite …. Non impossible. Caleb m’envoie un SMS, James est avec Gabriel dans son bureau, le pauvre il doit être entrain de devenir fou mais je dirai pile dans les temps ! Un sourire aux lèvres je fini par fermer la porte à clé et me dirige vers le bureau du directeur de l’académie.

Arrivé sur les lieux je vois la garde rapprochée de Gabriel, je ne peux m’empêcher d’avoir un rictus et plonge mon regard sur Amber qui ne peux s’empêcher de sourire en me voyant.


" Et dire que depuis qu’on travail ensemble tu t’entêtes à porter les mêmes fringues alors que tu as des petites pépites comme ça dans ton placard ! Tu as un rencard ? "

Nous nous regardons toutes les deux finalement nous rigolons toutes les deux, les deux hommes me regardent avec méfiance. En vrai il regarde derrière moi pour être certain qu’une vampire et un démon ne surgissent pas derrière moi. Je me dirige vers la porte et elle semble vouloir me stopper. Pourtant je frappe à la porte pendant qu’elle commence sa phrase

" Lily, Monsieur Kane est avec Gabriel dans le bureau je ne sais pas si c’est vraiment une bonne idée ! "
"Oui je sais Amber, mais ne t’inquiète pas, Monsieur Kane et moi sommes plutôt bon ami ça devrai largement passer ! " Ou pas … je lui montre d’un coin d’œil les gardes du corps de Gabriel un sourire aux lèvres. "J’y penses, tu t’y fait à cette nouvelle compagnie ? En vrai ils sont un peu distants comme ça mais ils sont super sympas !"

Amber me regarde et fini par exploser de rire alors que le sang-pur m’ouvre la porte, en observant la poignée j’ai l’impression que celle-ci est atteinte d’une certaine fragilité, comme si sa siamoise ne tiens qu’à un fil. Très bien il est à bout et un craquement en provenance de la main de Gabriel cachée par la porte me confirme l’idée. Son regard ne me lâche pas depuis qu’il a ouvert la porte. Voilà le moment fatidique, est-ce-que mon coup de culot va vraiment fonctionner, est-ce-que Gabriel sera capable de me laisser parler pour que je puisse lui expliquer pourquoi j’ai fait ça et comment trouver une solution qui nous convient à tous les deux.

« On en reparle demain à l’entrainement. »

Je vois le démon passer, j’ai envie de lui murmurer un désolé, mais ce serait mentir à moitié. Je me suis bien amusée devant les comportements de Alexandre et Gracia, même s’il est dur de le reconnaitre, leurs présences ne m’est plus aussi insupportable que ça. Le temps de mes réflexions et du départ du démon le brun me fixe, je sens l’ambiance autour de moi s’alourdir et me peser sur les épaules. Pourtant je ne le quitte pas le regard de Gabriel, je me plonge dans ses yeux bleus tandis que les miens gris prennent le temps d’évaluer ses réactions. Il n’y en a aucune. Ce qui veut dire qu’il est en colère, très en colère. Le mot est bien trop faible. Non a cet instant peut-être bien qu’il me haït et veut me tuer. Je ne prends pas la peine de briser l’ambiance, mais elle est suffisamment intense pour faire en sorte qu’Amber s’éclipse de la pièce. Gabriel donne un ordre aux deux créatures encadrant la porte, s’éclipsant légèrement pour me faire rentrer. En temps normal j’aurai fait un clin d’œil, mais là se serait sûrement faire exploser la colère du sang pur immédiatement. Très mauvaise idée !  Je rentre dans la pièce sans la moindre hésitation et pourtant je me dis que j’entre dans la bouche de l’enfer. Au moment ou la porte claque je retiens un souffle de s’échapper de mes lèvres. Non Lily n’oublie pas, tu es ici pour obtenir quelque chose dont tu as absolument besoins ! Mais Gabriel à besoins de me savoir en sécurités, il faut compenser les deux, trouver ce compromit, ne rien lâcher. Mais avant de me lancer dans la bataille j’ai besoins de savoir jusqu’à où la colère, ou le manque de Gabriel va.

J’entend un morceau de métal tomber au sol, ce qui confirme l’état pitoyable de la poignée. Je lui en rachèterai une je lui dois bien ça ! J’attend dans la pièce fixant le bureau, il n’y a pas de verre pour le moment, soit il n’est pas si énervé que ça … soit je suis dans la merde total, bien que je préfère la première option je sais parfaitement que c’est la deuxième qui prime. Lorsque je sens ses doigts dans mon cou je réprime un sursaut. Bordel, je vais mourir ! Pourtant c’est avec une douceur infinie que ses doigts glissent sur mon cuir pour finalement retirer la veste et la poser sur l’un des fauteuils me permettant d’observer le dos du sang pur. Merde, mon souffle est sur le point de se couper à sa vue, il m’a manqué mais là n’est pas la question.  Lorsqu’il se retourne vers moi je ne peux m’empêcher de faire un petit sourire, lorsqu’il prend mes mains, mes doigts se mélangent aux siens sans que je puisse contrôler quoi que se soit. Ce simple touchée me libère d’un poids et pourtant je sais que ce n’est que le calme avant la tempête. Je vois dans son regard ce combat, entre la colère, la peur et la tristesse. Je le retiens de me mordre la lèvre inférieure, cette envie de venir l’embrasser pour le rassurer et lui dire que je ne m’en irai jamais ! Mais pas maintenant, pas tout de suite. Je m’en veux de lui faire revivre ces souvenirs qui sont pour lui sûrement les pires de son existence et pourtant il n’y a pas que du mauvais. Notre rencontre est sûrement la plus belle chose de ma vie et je décide de la voir ainsi plutôt que voir la prison. Non c’était nous deux et rien d’autre.

Gabriel recule de quelques pas et je le suit docilement jusqu’à ce qu’il s’assoit sur l’accoudoir du fauteuil, j’adore l’avoir ainsi pour moi, je pourrais lâcher ses mains, venir capturer son visage et l’embrasser en lui montrant à quel point il m’avait manqué, je pourrais venir m’assoir sur ses genoux et faire glisser une de mes mains dans ses cheveux pour intensifier nos baisers, je pourrais commencer à retirer sa chemise grise de son jean et glisser mon autre main entre le tissus et sa peau. Je pourrais oui mais non, pas tout de suite. Je n’oublie pas ce pourquoi je suis ici, je n’oublie pas qu’au fond de lui une colère sans nom gronde. Il me fixe et ces alors que ses mains lâchent les miennes pour venir se glisser sur l’arrière de mes cuisses, je retiens un souffle, quand je vois ses yeux se remplir de cette chose qui fait qu’à cet instant j’ai l’impression d’être l’unique chose que Gabriel désire. Je retiens un gémissement pendant sa lente remontée de ses doigts le long de chacune de mes jambes, je le sens alors dans son regard, ce désire et cette colère. J’avais obtenu ce que je voulais maintenant il fallait juste que je tienne, mais entendre son souffle qui s’accélère pourrait presque me faire perdre prise et pourtant non. Mais son souffle se stop au moment où ses doigts effleurent le tissu de son boxer. Je vois ses yeux se noircirent et cette fois tout transparait dans son regard, mais je vois ce sourire de sale gosse typique de Gabriel et je sens ses mains se glisser entre son boxer et ma peau, j’inspire un coup comme pour retenir une réaction de me trahir. Je pourrais tellement céder à ce regard intense, mais pas tout de suite. Je sais aussi que ce que je vais faire va créer chez Gabriel une envie de vengeance terrible, mais je l’accepte, c’est une des conséquences de mon plan.


« Pourquoi, Lily ? »
Il y a ce silence qui dure une microseconde mais qui rend ce moment intense « Pourquoi est-ce que tu refuses de me laisser te protéger ? »

Je laisse planée quelques secondes de silence, je sais qu’importe la réponse, aucune ne lui plaira. Je me mords la lèvre cette fois avec un petit sourire et glisse mes mains sur ses bras que j’effleure doucement j’approche mes lèvres doucement des siennes et glissent le long de sa mâchoire jusqu’à son oreille pendant mes doigts continuaient d’effleure doucement ses bras.


"Ce n’est pas que je refuse que tu me protèges Gabriel, c’est juste que je ne tiens pas à mourir et te quitter à jamais à cause d’une erreur de cette protection …"


Je remonte mes mains vers les siennes et le force à me lâcher, il a vraiment le don pour me mettre dans les situations improbables, Gabriel et son besoin de possession ! Lorsque j’arrive à repousser ses mains que je pose sur ses jambes je les lâche et recule du sang pur pour venir m’assoir en croisant les jambes sur son bureau, en faisant attention de ne rien toucher. Bon voilà le début de la négociation va débuter et même si je pense que je fais des compromis, je ne suis pas certaine que Gabriel cède. Mais malgré son air de colère, il s’assoit sur le fauteuil et semble bien vouloir m’écouter.


"Bien, discutons cette fois, pas de garde-du-corp qui arrivent à l’improviste dans mon dos sans que je sois mise au courant, pas de journée shoping avec Gracia et Alex qui ont comme de par hasard fait que j’ai pu côtoyer vingt-cinq personne au lieu de huit. "
je fixe mes yeux gris dans ceux noir du sang pur, je sens son sourire sale gosse, peut-être le contre coup que je lui résiste aussi ‘facilement’ … du moins en apparence. Alors sa main remonte le long de ma jambe, dut moins tente mais je ne me laisse succomber et je repousse sa main avec mon autre main "Je comprends pourquoi tu as fais ça et je le respecte entièrement, mais je t’avoue que j’aurais aimé être prévenue avant et que tu me laisse le choix des gens qui m’accompagnent ! Alors voilà je te propose une négociation."

A cet instant Gabriel fait tomber mon escarpin avec sa main
"Tssssss" Je ne peux m’empêcher de sourire malgré tout. Gabriel dans toute sa splendeur, peut-être qu’il ne m’écoute pas comme à son habitude … non j’ai espoir que non. Pas cette fois "Je vais diminuer mon diamètre de ronde … je ne vais pas aller directement dans les villages de Nathanaël et je serai accompagnée par une voir deux personnes "Le sang pur vient sur mon autre jambe et d’un autre coup de main rapide retirer mon dernier escarpin, un petit rire m’échappe"Gabriel …" mon ton garde son sérieux il y a comme une réprimande et pourtant on y sent de l’amusement. La robe était là pour ça aussi, me permettre de pouvoir exposer ce que j’attendais et peut-être distraire Gabriel, apparemment se sont mes chaussures, mais je sais pourquoi, retirer ma veste, me débarrasser de mes chaussures, comment me rapprocher un peu plus de l’apparence de ce jour où nous nous sommes rencontrés ? " Mais si tu es d’accord, j’ai trois nom à te proposer. Elles devront faire un contre rendu à James, tout ce que tu veux, si tu veux imposer certaines limites, crois-moi elles feront en sorte que je les respecte. Mais des limites dans le domaine du raisonnable, s’il te plait ! "Je prends une inspiration et me mord la lèvre."J’ai été enfermée deux fois Gabriel, j’ai appris à être discrète et à survivre d’une manière particulière, toi-même tu ne peux pas nier ça. Nos soldats sont doués, pour tuer, pour espionner à leur niveau qui est sans aucun doute plus élevé que celui de Nathanaël qui ne prend pas forcément des recrus qui ont inventé l’eau chaude, mais ils ne sont pas à mon niveau. Ils n’ont pas vécu ce que nous avons vécu … ils n’ont pas notre expérience, mais ces personnes-là si ! Et elles éviteront que je me fasse tuer par une erreur stupide. … je ne veux pas d’autre mort d’homme et de femme sur mes mains du moins pas comme ça !" Attaquons la phase la plus légère et pourtant je sens qu’elle ne va pas lui plaire "Cependant … ces personnes m’accompagneront uniquement en dehors de l’académie ! Je ne peux pas vivre avec quelqu’un sur mon dos H vingt-quatre. Et tu aurais vue la tête des élèves quand je suis venue leur donner cours, non ce n’est pas possible. "

Je me stop un moment, je ne peux pas dire toutes mes consignes, j’affinerai peut-être petit à petit mais là ça fait déjà suffisamment de chose à Gabriel pour qu’il décide d’exploser. C’est pour ça que pour le moment je n’ai pas encore cité le nom des trois personnes. J’espère que ma logique pendra le dessus sur la colère, l’esprit de vengeance ou l’amertume de Gabriel. Je veux qu’il comprenne que je suis avec lui et là pour lui. Je coupe ma respiration et j’attend la contrattaque.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyDim 15 Sep - 0:44

“Pourquoi, Lily ? Pourquoi est-ce que tu refuses de me laisser te protéger ?”

Un silence plana durant quelques secondes, comme si la question de Gabriel avait créé une erreur dans l’univers dans lequel les deux êtres vivaient. Et puis finalement, avec cette douceur qui ne semble se créer qu’entre eux Lily se rapprocha de lui. Sentir ses doigts sur se déposer sur ses bras et effleurer sa peau provoqua chez Gabriel une décharge électrique, comme si ce contact était le début de toute une vie, le début de toutes promesses entre les deux êtres. C’était comme s’il ne se rendait compte que maintenant que le contact de leurs deux peaux lui avait manqué ces derniers jours. Comme si chaque nouvelle rencontre était une nouvelle dose de leur propre drogue, et dont toutes nouvelles doses ne seraient jamais assez, et qu’il en faudrait toujours plus pour tenir. Comme s’il lui semblait qu’un jour il ne pourrait plus s’en passer au quotidien. Comme si déjà le quotidien sans elle était un supplice. Et pourtant le quotidien avec elle ressemblait tout autant à un combat sans fin, que ce soit un combat interne pour apprendre à gérer ces émotions nouvelles, ou avec elle pour arriver à les exprimer. Alors lorsque les lèvres de Lily s’approchent des celles de Gabriel, son propre souffle semble s’éteindre dans un sourire comme si celui de Lily était suffisant pour lui. Tout semblait se mettre en place comme l’univers l’en avait décidé, et la suite des événements était claire pour le sang-pur. Aussi claire que pouvait être leur alchimie. Aussi claires qu’avaient été leurs aventures à deux. Gabriel sentait déjà l’électricité naitre entre leurs lèvres à la fraction de seconde avant que celles-ci se capturent pour la première fois de la journée. Il entendait déjà leurs souffles s’accélérer, se mélanger et se perdre au rythme de leurs caresses et étreintes. Il sentait déjà les doigts de Lily s’emmêler et tirer ses cheveux selon ses ardeurs. En une fraction de seconde, il avait pu ressentir tout ce qui faisait qu’il n’y avait qu’elle dans son monde. Elle et personne d’autre. Et pourtant il savait qu’elle, pour autant qu’elle était la seule à combler son monde, était aussi la seule à pouvoir le retourner. Alors lorsque cette fraction de seconde se termina, laissant envoler tous ces souvenirs revécus, et que leurs lèvres ne se rencontrèrent jamais, un grognement sourd résonna en Gabriel alors que la voix de Lily se fit enfin entendre dans le bureau dans un murmure.

“Ce n’est pas que je refuse que tu me protèges Gabriel, c’est juste que je ne tiens pas à mourir et te quitter à jamais à cause d’une erreur de cette protection …”

Je ne veux pas te perdre non plus, reste simplement à mes côtés… L’esprit de Gabriel eu besoin d’une seconde supplémentaire pour revenir à la réalité. Que ce soit ses mains qui quittèrent la peau de la vampire, ou cette dernière qui s’éloignait de lui pour s’assoir sur son bureau. Il la détestait. Et l’aimait. Elle était la seule à pouvoir réveiller en lui une telle rage et qu’il en redemande. Il était complètement fou. Il lui avait demandé de revenir à lui, il ne pensait pas à ce que cela soit dans de telles circonstances. D’abord sa petite échappée. Puis Alaïs. Et maintenant ça. Pourquoi est-ce qu’ils ne pouvaient pas simplement trouver des sujets plus agréables et moins conflictuels pour se retrouver ? Comme s’il répondait lui-même à son propre désespoir, le sang-pur se laissa glisser en arrière pour retomber sur l’assise du fauteuil, et se tourna pour faire désormais face à Lily. Dans un bruit sourd pourtant initié d’un mouvement délicat, il déposa ses talons sur le bureau à quelques centimètres de Lily, jambes croisées. Puis il laissa retomber sa tête sur le côté, retenue par sa main droite dont le bras était accoudé sur le fauteuil. Il avait toute l’allure d’un sale gosse, et le sourire aussi, celui qui serait loin de laisser partir la jeune femme. Elle avait voulu pousser Gabriel dans ses retranchements ? Pas de problème, il serait capable de lui montrer une version amplifiée de ce dont il était capable. Juste pour le plaisir de la démonstration de force. Et qu’à cet instant il en avait besoin.

Pourquoi fallait-il que ce soit elle et pas une autre ? Est-ce que sa vie aurait été plus simple ? Non. Car justement, c’était ce qu’il appréciait chez elle : son indépendance. Et c’était aussi ce qu’il appréciait dans leur relation : cette dépendance de chacun. Pourtant quelque chose n’allait pas, comme si son esprit ne voulait pas se concentrer sur deux événements en même temps. Comme si ce qu’il avait devant lui était déjà trop à gérer. Quelque chose n’allait pas. Cette robe. Cette veste. Ces chaussures. C’est à cet instant que Gabriel se rendit compte qu’il s’était assis sur le même fauteuil où la veste en cuir de Lily était placée. Il avait l’impression de baigner dans son odeur, ce qui semblait à la fois l’apaiser et le remonter. La veste n’était plus sur les épaules de la jeune femme, ce n’était donc pas cela qui n’allait pas. Le regard du vampire quitta celui de la jeune femme pour l’observer à nouveau. Les chaussures. Elle portait quelle paire de chaussures lorsqu’ils se sont rencontré ?


“Bien, discutons cette fois, pas de garde-du-corps qui arrivent à l’improviste dans mon dos sans que je sois mise au courant, pas de journée shopping avec Gracia et Alex qui ont comme de par hasard fait que j’ai pu côtoyer vingt-cinq personne au lieu de huit.”

Un nouveau sourire amusé se dessina sur les lèvres du vampire. C’était donc ça le problème ? Que Gabriel ne l’ai pas consulté avant ? Comme si cela aurait changé quoi que ce soit… Lily ne comprendrait pas. Elle ne comprenait pas la valeur qu’elle avait dans ce combat. Il était hors de question que Nathanael mette la main sur Ciara. Jamais. Mais comme à chaque dispute qu’il pouvait y avoir entre les deux, la promesse se mettait entre les deux. Il détestait cette promesse. Il détestait cette robe. Alors comme pour dévier ce sentiment vers du positif, la main gauche de Gabriel vint effleurer la jambe de Lily, comme pour rappeler à la jeune femme ces souvenirs de leurs moments intimes. Et pourtant ce geste fut rapidement balayé par la main de Lily, ce qui vint agrandir son air de gosse pourri gâté.

"Je comprends pourquoi tu as fais ça et je le respecte entièrement, mais je t’avoue que j’aurais aimé être prévenue avant et que tu me laisse le choix des gens qui m’accompagnent ! Alors voilà je te propose une négociation.”

Au mot ‘négociation’ l’esprit de Gabriel laissa échapper un rictus intérieur. Tout ceci n’avait absolument rien d’une négociation. Loin de là. Ce n’était qu’une prise d’otage, ce qui eu pour effet d’éveiller un sentiment de rage. A nouveau. Pourquoi est-ce qu’il n’était pas déjà parti ? Parce qu’il espérait que la situation pourrait s’arranger ? Ah… Il détestait cette robe. Et ces escarpins. Pourtant elle ne les portait pas le jour de leur rencontre. Quelles chaussures portait-elle ? Ah… Oui… Ses doigts retournèrent vers l’arrière de la jambes de Lily, et avant qu’elle puisse le balayer le sang-pur avait déjà fait tomber un premier escarpins. C’était cela… Elle ne portait pas de chaussures…

“Je vais diminuer mon diamètre de ronde … je ne vais pas aller directement dans les villages de Nathanaël et je serai accompagnée par une voir deux personnes”

Sans hésitation, il retira le second escarpin ce qui valu une réaction à la fois amusée et sérieuse de Lily. Il détestait la voir ainsi. Dans cette robe. Et pourtant il l’adorait. Comme s’il retrouvait ce souvenir de cet espoir. Comme s’il retrouvait la raison pour laquelle il se battait. Mes ses tripes pensaient autrement, et Gabriel ne put qu’être rassuré que jamais la jeune femme ne découvrirait ce qu’il se passait dans son esprit à cet instant. Lui-même ne comprenait pas d’où venait ce conflit intérieur. Cette opposition sans fin, comme si ce faux débat sur les gardes n’était qu’un prétexte.

“Mais si tu es d’accord, j’ai trois nom à te proposer. Elles devront faire un contre rendu à James, tout ce que tu veux, si tu veux imposer certaines limites, crois-moi elles feront en sorte que je les respecte. Mais des limites dans le domaine du raisonnable, s’il te plait ! J’ai été enfermée deux fois Gabriel, j’ai appris à être discrète et à survivre d’une manière particulière, toi-même tu ne peux pas nier ça. Nos soldats sont doués, pour tuer, pour espionner à leur niveau qui est sans aucun doute plus élevé que celui de Nathanaël qui ne prend pas forcément des recrus qui ont inventé l’eau chaude, mais ils ne sont pas à mon niveau. Ils n’ont pas vécu ce que nous avons vécu … ils n’ont pas notre expérience, mais ces personnes-là si ! Et elles éviteront que je me fasse tuer par une erreur stupide. … je ne veux pas d’autre mort d’homme et de femme sur mes mains du moins pas comme ça ! Cependant … ces personnes m’accompagneront uniquement en dehors de l’académie ! Je ne peux pas vivre avec quelqu’un sur mon dos H vingt-quatre. Et tu aurais vue la tête des élèves quand je suis venue leur donner cours, non ce n’est pas possible.”

Cela faisait plusieurs secondes que Lily avait terminé son discours, Gabriel était resté silencieux, sans bouger. Il la fixait sans relâche. La dévorait du regard. Et pourtant détestait ce moment. Son esprit imaginait déjà la scène : il se levait, saisissait dans le tiroir supérieur les clefs de l’Académie et les déposait sur le bureau pour les lui laisser et se barrer. Il n’avait jamais abandonné devant l’adversité, mais il n’était pas prêt à se battre pour des sentiments. Ou alors il déciderait que - très bien - elle pouvait mener la vie qu’elle voulait mais sans lui. Il était ainsi. Il serait toujours ainsi. Il avait vécu des siècles sans réel bonheur, quelques siècles supplémentaires ne le dérangerait pas. Alors pourquoi est-ce qu’il décidait de se torturer ainsi ? De supporter de telles scènes qu’il détestait plus que tout au monde ? Tous les sangs-purs menaient généralement une vie égoïste mais prospère. Gabriel, lui, avait réussi à se mettre à dos en 15 ans la moitié des vampires et une partie des humains, déclencher une guerre ouverte avec l’un des sangs-purs les plus puissants, et ne pouvait désormais plus mettre le nez en dehors de l’Académie sans qu’une dizaine de personnes ne prenne une crise d’angoisse. C’était donc cela, il avait choisi de revenir dans sa prison dorée et y mettre tous ceux qu’il souhaitait protéger : Lily, Alaïs… Alors oui, il aurait voulu partir, laisser les clefs de l’Académie à Lily et se barrer. Et pourtant ce n’était pas lui. Il se battrait toujours, même lorsque son propre sang coulera. Il se battrait jusqu’à la fin…

Finalement, Gabriel reprit une longue inspiration, fermant ses yeux une seconde, et les rouvrant à nouveau bleu glace. Son visage était redevenu froid, laissant l’air de sale gosse sur le fauteuil qu’il quitta pour se diriger vers la bibliothèque. Ses doigts poussèrent un panneau dissimulé dans la structure qui vint s’ouvrir vers lui, laissant apparaitre une bouteille en verre aux angles droits, reposant sur une structure en métal. Elle conservait un liquide ambré dont la couleur était aussi intense que l’odeur qu’il dégagea lorsque Gabriel retira le bouche de la bouteille pour se servir une double dose dans un verre, puis replaça la bouteille dans l’emplacement avant de refermer le panneau. Il savait qu’a partir du moment où il parlerait la tempête exploserait. Que ce soit la sienne ou celle de Lily. Ou les deux. Il savait qu’à partir du moment où il prononcerait le moindre mot la jeune femme se lèverait et partirait. Pourquoi ? Parce qu’il serait exécrable. Parce qu’il ne savait être que cela et rien d’autre. Parce que selon lui il n’y avait aucune négociation. Il n’y avait qu’une prise d’otage et qu’il ne supportait pas cela. Parce que s’il souhaitait que l’orage se passe il n’avait que pour seule option d’accepter sa proposition. Parce qu’il voulait la détester et qu’il n’y arriverait jamais, comme si pouvait entendre au creux de son oreilles sa mère lui murmurer “Je te l’avais bien dit”.

Finalement, le vampire décrocha de l’armoire et vint se placer devant Lily, les jambes croisées de la jeune femme sur sa droite, sa main gauche en appui contre le bureau, et sa main droite qui amena le verre frais à ses lèvres pour boire la première gorgée du liquide. Il ne lâchait jamais son regard, et Gabriel y voyait clairement l’attente de la réaction du sang-pur. Il y avait cependant une différence énorme entre le weekend précédent et ce jour : la folie de sa mère et l’alcool avaient été évacués. Il était désormais maitre de ses pensées. Maitre de ses paroles. Il savait aussi que tout ce qu’il dirait ne pouvait plus être mis sur le compte de ces deux substances. Alors que le liquide ambré descendait dans une légère brulure le long de sa gorge, il quitta une seconde le regard de la jeune femme pour déposer le verre à coté de ses jambes. Sa main gauche se décrocha du bureau pour que désormais sa main droite prenne appui, sur le meuble, le forçant à se pencher légèrement sur le coté et faire face à Lily. Désormais il ne la touchait plus. Et pourtant il le souhaitait. Elle le souhaitait. Ou tout du moins le souhaiterait. Si Lily se comportait de plus en plus comme un sang-pur, Gabriel le pouvait aussi. Il n’approuvait pas sa propre initiative, mais vu qu’il n’avait aucun poids dans cette soi-disant négociation, il déciderait simplement de se venger. Pas maintenant. Plus tard. Mais son aura n’était pas loin. En attendant, sa voix était étrangement calme lorsqu’enfin il déclara.


“Je te connais assez pour savoir que tu n’es pas idiote au point de vouloir proposer Gracia ou Alexandre. Ou tout du moins savoir que jamais je n’accepterais ces deux… Personnes.” Gabriel s’était retenu pour prononcer le mot ‘idiots’ à la place. “Quel est donc ce troisième nom que tu cache si bien dans ta manche et qui te donne toute cette confiance pour débarquer ainsi ?” Gabriel marqua un silence avec ce sourire cynique qui s’était dessiné avec ses paroles précédentes. A cet instant il n’avait pas l’impression d’avoir Lily devant elle, juste un autre de ces pantins qui se croyait au dessus des autres. Cette impression ne resterait cependant pas. “Je ne suis pas né de la dernière pluie. Très bonne technique, mais tout ceci n’a rien d’une négociation. Tu as déjà écrit les règles et n’accepteras pas un non pour réponse.” Il le voyait à son regard que pour elle la situation était gagnée d’avance. Après une nouvelle pause d’une micro-seconde, comme pour contenir l’élan de haine qui semblait avoir grandi en lui, il se dégagea la gorge et porta son regard à son verre qu’il fit tourner contre le bois du bureau, pour faire tourner le breuvage et libérer ses arômes avant de conclure. “Soit. Je ne suis pas non plus idiot au point de ne pas écouter ton offre. Par contre je le suis assez pour moi aussi imposer une règle. Cette personne n’aura pas à faire un compte rendu à James, mais à moi. Directement.”

Elle le détesterait surement pour cette règle. L’intérêt n’était absolument pas que Gabriel souhaitait contrôler l’ensemble de ses faits et gestes, loin de là. C’était d’ailleurs tout l’inverse. Il voulait juste la savoir en sécurité. Il voulait juste savoir que Nathanael était loin de pouvoir découvrir que Ciara était en vie. Il voulait juste savoir qu’il ne risquait pas de la perdre a cause de cette guerre.

“Est-ce que tu te rends compte à quel point tu me rends fou ? Je pourrais détruire le monde lors de nos disputes. Je pourrais détruire le monde pour te protéger. Oui, je suis surement le plus débile lorsqu’il s’agit d’agir logiquement pour te garder auprès de moi. Je ne m’excuserais jamais pour cela. Par contre décrédibiliser James devant notre armée, c’est un pas qu’il me semble tu aurais pu éviter.”

Durant quasiment 300 ans Gabriel n’avait eu à s’inquiéter que de sa personne, et apprenait désormais à vivre avec l’intérêt de s’inquiéter pour quelqu’un d’autre. Et c’était pire comme sentiment. Mais le vampire n’eu pas le temps de réfléchir sur ses paroles que la jeune femme poussa sur le côté le sang-pur pour se laisser glisser du bureau. Elle ne prit même pas la peine d’attraper ses chaussures, simplement sa veste, et se dirigea vers la porte ne lâchant qu’un “OK” qui leur était si caractéristique.

“Lily attends !” Gabriel rattrapa Lily par la main pour l’arrêter dans son élan, et lorsqu’il sentit contre ses doigts qu’elle insistait pour partir, il insista d’un “S’il te plait !” qui sembla assez pour convaincre la jeune femme, à la grande surprise du sang-pur.

“Je suis fatigué de devoir me battre contre tout le monde, je n’ai pas envie de me battre contre toi. Je ne veux que te protéger. Je ne supporte pas l’idée que Nathanael puisse te capturer, tu représente tout ce qu’il souhaite détruire. Je refuse que mes cauchemars deviennent réalité. Alors s’il-te-plait. Reste.”

Les tripes de Gabriel semblaient vouloir se retourner, comme si le mélange entre cette scène et la vue de cette robe étaient de trop. Il les détestait tous les deux. Enfin non. Il détestait l’idée de ne plus revoir cette robe. Il détestait le souvenir qu’elle représentait, cet endroit qui désormais hantait le sang-pur. Et pourtant il voulait prendre la jeune femme dans ses bras. Sentir à nouveau cette dentelle. Effacer les souvenirs associés à cette robe. Créer de nouveaux… En attendant, le vampire ne fut pas réellement surpris de ne pas avoir de réponse à la suite de sa déclaration, alors il se contenta de soupirer en lâchant la main de Lily et se tourna vers son bureau pour attraper au sol les deux escarpins, qu’il tendit à sa propriétaire. Gabriel resta ainsi, tenant les escarpins par les talons en les tendant à Lily. Il n’y avait plus rien du sale gosse. Il était juste redevenu sérieux, et se préparait à voir la jeune femme partir en furie.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyDim 15 Sep - 17:29

Le silence se fait lourd dans la pièce, le sang pur ne répond pas tout de suite à mon monologue. Je me mords la lèvre inférieure, suppliant une quelconque chance, karma pour que le sang-pur soit un peu plus ouvert d’esprit qu’en temps normal. Je respire lentement, le pied droit battant dans le vide enregistrant les mouvements d’air autour de mon pied, attendant avec patience. Tout vient à point ceux qui savent attendre. Ouais …. Finalement après une grande inspiration de Gabriel je vois ses yeux reprendre leurs couleurs habituelles, ce bleu froid distant loin de tout et de tous. Celui que je peux voir lors de nos réunions de l’académie, celui qui étaient présent lorsque nous préparions nos tactiques en prison. Ce genre de regard qu’il ne m’accordait pas ces derniers temps, il était plus doux, plus tendre parfois plus sauvage. C’est son regard calculateur qui commence à comprendre où je veux en venir. Cela ne lui plaît pas. Finalement le jeune sang pur décide de réagir en se levant du fauteuil et se dirige vers la bibliothèque où il finit par se servir un verre de Whisky. Ok, la période d’abstinence de Gabriel vis-à-vis de l’alcool est terminée apparemment. Cela aura duré entre trois et six jours, je me demande parfois si on peut accorder le synonyme d’alcoolique au jeune brun, mais je ne préfère pas lui en parler maintenant je ne pense vraiment pas que cela soit bien vue. Il vient me rejoindre et boit une gorgée du liquide ambré à mes côtés. Je sens l’odeur amer et forte du whisky venir me chatouiller les narines, non je n’aime toujours pas cette odeur, cet alcool. Je plisse du nez inconsciemment. Il pose son verre à mes côtés et se place devant moi, une main sur le bureau.

Il est à la fois si proche et pourtant trop loin de moi. J’aimerai poser ma main sur son torse, tirer sur sa chemise pour le ramener à moi, pour plonger dans ce monde qui n’est que le nôtre. Pouvoir passer mon bras le long de sa nuque et glisser dans ses cheveux attirer nos visages l’un contre l’autre et pouvoir aspirer ses souffles à nouveau, pouvoir capturer ses lèvres contre les miennes et sentir sa peau contre la mienne. Je veux pouvoir mordre sa lèvre inférieure, le tenir dans mes bras, poser ma tête contre sa nuque ne jamais partir et lui dire à quel point il m’avait manqué, comme il m’avait obsédé durant ces trois jours. Mais nous sommes loin de cette bulle, loin de cette tendresse. Nous sommes dans cette tempête que j’ai créée pour qu’il puisse lâcher un peu prise, pour me permettre de retrouver un peu de liberté de mouvement à l’extérieur et totalement à l’intérieur de l’académie. Je veux que cette dispute s’arrête, qu’on arrive à un compromis à deux. Que cela puisse nous arranger tout les deux même si cela ne nous va pas entièrement. Je me doute que Gabriel ne voit pas comme ça, ce n’est pas dans ses options le fait qu’on arrive à la contredire, qu’on le met dos au mur.

“Je te connais assez pour savoir que tu n’es pas idiote au point de vouloir proposer Gracia ou Alexandre. Ou tout du moins savoir que jamais je n’accepterais ces deux… Personnes.”
Ouch, il vise là où ça fait mal, pourtant je ne lâche pas sur mon option Alex et Gracia, il ne sait pas à quel point le démon est puissant, à quel point il est plus strict avec moi que Mike. Non Gabriel là vue sur un de ses pires jours, celui que tout le monde voit. Mais le démon est peut-être le seul, non il est l’unique à pouvoir m’arrêter sur les trois. “Quel est donc ce troisième nom que tu cache si bien dans ta manche et qui te donne toute cette confiance pour débarquer ainsi ?” Une pause se fait suite à ses paroles et je vois un sourire de mauvais augure se dessiner sur ses lèvres, ouais il n’aime vraiment pas mon cinéma. Il déteste ça et fait tout son possible pour ne pas me tuer je pense. Je ne suis pas né de la dernière pluie. Très bonne technique, mais tout ceci n’a rien d’une négociation. Tu as déjà écrit les règles et n’accepteras pas un non pour réponse.” Effectivement un non définitif ne passera pas, tout comme si je décide de ne plus avoir de protection tout court ne passera pas du tout aux yeux de Gabriel, je ne pense pas qu’il réalise de la concession que je fais en acceptant d’avoir des personnes sur mon dos H24 lors de mes sorties de l’académie. La colère se lit dans son regard et comme pour maîtriser ça il fait tourner son verre contre le bois de son bureau libérant les arômes de la boisson ce qui me fait plisser du nez à nouveau, non je n’aime vraiment pas cet alcool. “Soit. Je ne suis pas non plus idiot au point de ne pas écouter ton offre. Par contre je le suis assez pour moi aussi imposer une règle. Cette personne n’aura pas à faire un compte rendu à James, mais à moi. Directement.”

Bien ça je peux largement l’accepter. En soit j’ai proposé James car Gabriel n’a pas l’air de vouloir s’occuper des petits détails, mais à ses yeux je ne suis pas un de ces petits détails …. C’est illogique pour moi, irréaliste, improbable. Mais bien, je pense même que cela réjouira Mike d’envoyer ses rapports à Gabriel plutôt qu’à James, il aura l’impression que comme ça je me tiendrai un peu plus à carreau … sans aucun doute. Tout est plus compliqué depuis que je m’attache à Gabriel, avant je serais s’en doute partie sans rien dire, j’aurais disparu entièrement de cette planète, je serais redevenue une ombre, un souvenir, un oubli, un fantôme. Personne ne pourrait reprendre ma trace en dehors de William avec notre lien. Mais s’en comprendre, je n’ai pas pu, j’avais besoins de rester à ses côtés et encore plus depuis ce week-end. Voilà pourquoi j’accepte cette situation, sinon je serais tout simplement partie et aurait continuer cette guerre de mon côté.

“Est-ce que tu te rends compte à quel point tu me rends fou ? Je pourrais détruire le monde lors de nos disputes. Je pourrais détruire le monde pour te protéger. Oui, je suis surement le plus débile lorsqu’il s’agit d’agir logiquement pour te garder auprès de moi. Je ne m’excuserais jamais pour cela. Par contre décrédibiliser James devant notre armée, c’est un pas qu’il me semble tu aurais pu éviter.”

Ça en est de trop ! Je comprends que Gabriel est besoins de s’affirmer face à tout le monde, mais s’il veut que ça fonctionne entre nous il ne faut pas abuser non plus. Je ne suis pas une marionnette qu’on garde précieusement dans son coffret, je ne suis pas cette chose qu’on enferme pour garder bien au chaud. Et non à aucun moment je n’avais décrédibilisé James. Il est gentil mais si j’ai agi ainsi c’est par ce qu’il ne m’a pas laissé le choix, qu’il n’a même pas essayer de discuter avec moi pour trouver un arrangement.  Il n’est pas prêt. Gabriel n’est prêt à aucune concession, blessé dans son orgueil de mâle alpha et ça me gonfle. Je ne suis pas là pour ça alors sans réfléchir je le pousse de moi et me lève au passage je prends ma veste en cuir que je place sur mon épaule et me dirige vers la sortie.

« Ok »

Ma voix est froide, distante en colère. Il n’est pas prêt et je n’ai pas envie de perdre mon temps avec un enfant pourri gâté qui obtient tout ce qu’il veut. Ça m’agace, nous ne sommes clairement pas du même monde. Je suis une engendrée et il attend sans même se rendre compte que j’acquiesce à ses conditions. Comme un bon toutou à qui on donne un bon nonos si il s’assoit à l’ordre sans réfléchir. Mais par contre si je vais contre son sens il n’aime pas ça et balance les pires stupidités. Bordel !

“Lily attend !”
Ah non ! C’est trop facile ! Je suis venue dans l’objectif que tous les deux ont y arrive mais il a l’impression que je fais un caprice alors qu’il s’agit du sien à la base. D’un mouvement de bras je tente de dégager ma main de la sienne “S’il te plait !”

Je m’arrête dans ma lancé. Merde il a ce pouvoir sur moi que personne n’a. Est-ce qu’il s’en rend compte ?

“Je suis fatigué de devoir me battre contre tout le monde, je n’ai pas envie de me battre contre toi. Je ne veux que te protéger. Je ne supporte pas l’idée que Nathanael puisse te capturer, tu représente tout ce qu’il souhaite détruire. Je refuse que mes cauchemars deviennent réalité. Alors s’il-te-plait. Reste.”

Je ferme les yeux, paralysée. Malgré ce week-end ensemble, malgré cette soirée et cette matinée à me perdre dans ses bras je n’arrive toujours pas à accepter que je sois si importante à ses yeux. Qui suis-je pour être celle qui hante ses pires cauchemars ? Qui suis-je pour qu’il me demande de rester à ses côtés. Je prends une inspiration et je sens sa main lâcher la mienne. Je ne bouge pas pour autant, j'essaie de reprendre le contrôle lui faisant toujours dos. Je sens qu'il se rapproche et je passe alors ma main dans mes cheveux. J’attends encore cinq minutes, comme pour faire redescendre la pression malgré le silence et je fini par enfin me retourner et le voit qui tient mes chaussures d'une main j'observe son air sérieux et finalement soupire me retenant de rire face à cette situation improbable. Il faudrait peut-être qu'on essaie de se voir pour autre chose que de se prendre la tête. Est-ce possible au moins ? Je n’ai même pas la réponse à une simple question. Quant à Nathanaël … je n’existe pas pour lui, sa cible est Gabriel c’est à lui qu’il a envoyé la lettre, lui qu’il a capturer avant le bal de noël et je n’accepterai pas que cela arrive à nouveau. Je fini par croiser mes bras sur le torse tenant toujours ma veste de la main  gauche je le fixe de mes yeux gris.

« Mike. »
Je laisse un silence s’installer entre nous deux, peut-être qu’avec ce prénom Gabriel même si il ne la vue qu’une fois comprendra que je ne me moque vraiment pas de lui et que je prends les choses aux sérieux. « Mike sera celui qui dirigera l’équipe, c’est lui qui t’enverra les rapports, je ne vois aucune objection sur ce point.»

Je décroise mes mains rapidement et récupère mes chaussures de la main de Gabriel sans même effleurer sa peau. La partie Alexandre et Gracia va être plus difficile à avaler pour lui mais je ne l’est ai pas choisit car ils sont plus proche de moi. Non ils ont quelque chose de plus. A la base j’avais prévu Mike, Alex et Michael, ancien bras droit de Tomàs, chef du village il est doué et m’aurait même apporter une aide. Mais voilà c’est un engendré Whelan. Et tous les engendrés Whelan appartiennent à un autre sang pur, William.

« Gabriel, si je choisis Mike, Alexandre et Gracia ce n’est pas pour te rebuter où t’énerver. C’est qu’ils ont tous les trois une particularité qui n’est pas à négliger. Mais avant que je te l’explique je tiens à appuyer sur le cas d’Alex. Je sais parfaitement qu’il s’est montré infect avec toi je veux que tu saches que sur les trois, si un jour je … »
Si je reçois l’ordre de William de massacrer tout le monde je ne pourrai pas m’arrêter car je n’ai pas le choix « disons que si je vais à déconner, le seul capable de m’arrêter c’est Alex. Ne le prends pas mal, tu as la force, James aussi mais soyons honnête vous ne pourrez pas m’immobilise … Alexandre si »

Je dis ça avec froideur mais c’est une réalité. Si William m’ordonne de tout détruire je n’ai pas le choix, William n’est pas comme Gabriel à hésiter à glisser ses ordres comme étant ma volonté, non William n’a pas d’état d’âme. Je sais que c’est une éventualité que j’évite d’exposer car je la redoute plus que tout et que parfois je me dis que je ferai mieux de partir  d’ici. Mais à quoi bon, William si il le veux vraiment pourrai me forcer à revenir ici et les massacrer tous. Je ne suis qu’une arme, pas une directrice adjointe, pas une amie, je suis une bombe à retardement. Une épée Damoclès au-dessus de la tête en continue. Alexandre n’hésitera pas une seconde et il est le seul à avoir la force de me contrer et de me tuer si il le faut vraiment. Pas certaine que Gabriel apprécie mes propos, mais pourtant c’est une réalité, William de retour il peut retirer la goupille quand il veut, j’ai besoins d’une sécurité pour l’académie. Je soupire et me passe la main dans les cheveux.

« Voilà l’autre point important pour lequel je les choisit, même si nous nous battons contre Nathanaël, avouons-le nous avons une autre bataille, William. Tu ne le sais pas mais il peut contrôler l’ensemble des engendrés des Whelan et O’Brian sauf Mike et Gracia. Gracia et Mike sont en quelque sorte libéré de tous influences de l’ensemble des sangs-purs»
Je regarde Gabriel, voit-il où je veux en venir. C’est que mes trois gardes du corps ne dépendrons d’aucun ordre de sang pur autre que les siens. Ils ne pourront pas la faire à l’envers et je sais qu’ils donneraient leur vie pour moi-même si je déteste cette idée. « William n’aura aucun contrôle de sang pur sur Alexandre, Gracia ou Mike. Il ne pourra pas me l’a faire à l’envers. Même si je ne pense pas qu’il viendra spécialement m’embêter enfin du moins pas en dehors de l’académie .. » pas tout de suite du moins. « Je serais toujours avec un des deux hommes quand je serai avec Gracia histoire de pas aller trop loin, par contre crois moi avec Alex et Mike je risque de ne pas dépasser grand-chose, on dirait pas comme ça mais ils sont assez dur avec moi. »

J’ai ce petit sourire. Si Alexandre avait apprit pour les villages il m’aurait sûrement donner une bonne correction. Déjà les brûlures, il était venue me voir à part avant que je démarre mon ménage de printemps et il m’avait passer l’un des pires savons possible. J’ai eu l’impression d’être une gamine de treize ans. Me traitant d’insouciante et que si j’étais venue plus tôt il aurait put sans aucun doute les faires partir dans l’aide d’Alyssa. Finalement je pose mes chaussures au sol et renfile rapidement les escarpins. Je fixe à nouveau Gabriel et finalement m’approche de lui sans pour autant le toucher.

« Ecoute je comprends que ce que je te fais ne te plaît pas, mais j’essaie de faire des concessions cela ne se voit peut-être pas, mais je fais des efforts»
Je lui fais un petit sourire et mon regard s’adoucit malgré moi, merde je ne peux pas lui résister plus longtemps que ça. Cet homme aura ma peau. « Et si cette fois c’est moi qui te faisait une promesse ? » Je m’approche de lui à nouveau cette fois juste quelques centimètres nous sépare, je peux sentir son souffle contre ma peau, l’avantage des talons c’est que je n’ai pas besoins de me mettre sur la pointe des pieds pour être un peu plus à son niveau. Ma main droite balance ma veste sur le canapé avec ce sourire joueur qui se dessine sur mes lèvres. « C’’est que qu’importe la situation, qu’importe qui ose me retenir je te promet que je trouverai toujours un moyen de revenir vers toi, revenir pour toi, toi et seulement toi Gabriel »

Je glisse alors ma main le long de sa nuque et je sens mon souffle se couper rien qu’à le toucher. Ma main continue sa course pour retrouver ses cheveux ou mes doigts se mêlent déjà à ses mèches de cheveux et je l’attire vers moi pour ce premier baiser depuis trois jours. Trois longues journée d’attentes insoutenable, mon corps se colle au siens presque sans me donner la permission, mon autre main vient caresser sa joue et mes lèvres capturent ses lèvres avec cette impatience que je ne reconnais pas. Il m’a manqué, être aussi longtemps loin de lui me rend folle, je le veux à mes côtés tous les jours. Je veux pouvoir toucher sa peau au quotidien, sentir son souffle chaque matin au réveil et avoir ses baisers avant de m’endormir dans ses bras. Je veux pouvoir entendre ses rires, ses cris, sa voix tous les jours. Il est cette drogue, cette dépendance dont je commence à avoir du mal à me passer. C’est comme si ma vie avait vraiment débuter à ses côtés, le jour de cette rencontre, de ce vêtement sur moi. De son premier regard froid et pourtant qui peut maintenant m’accorder toute cette tendresse du monde. Je sépare doucement mes lèvres des siennes, le souffle court, bordel, il aura ma peau.

« Tu n’imagines pas à quel point tu m’as manqué et comme j’ai détester partir ce matin-là. »

Non j’aurais voulu finir cette journée à ses côtés, pas spécialement le coller, mais juste pouvoir l’avoir pas loin de moi l’avoir proche de moi. Je sourie et finalement capture rapidement ses lèvres une nouvelle fois pour un baiser plus court cette fois.

« Bien dit-moi ce que tu veux modifier dans ma proposition on verra sur quoi on peut arriver comme accord. »


Je sais que la partie Alexandre et Gracia aura dû mal à passer auprès de Gabriel, comme le fait de n’avoir personne à mes côtés de l’enceinte de l’académie, surtout après avoir mentionner William. Mais l’académie est de ce qu’il y a plus en sécurité, James et moi veillons au grain, je ne risque rien dans l’enceinte des murs de notre bâtiment. Mais il doit sûrement avoir son mot à dire sur tellement de chose. Peut-être qu’on peut y arriver, je veux lui faire comprendre que je ne tiens pas à le placer dans une impasse et que je tiens à lui tout autant qu’il semble tenir à moi.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 16 Sep - 23:05

“S’il-te-plait. Reste.”

Gabriel ne s’attendait vraiment pas à ce que Lily se stoppe dans son élan. Elle ne se retourna pas vers lui, ou tout du moins pas tout de suite, et laissa plusieurs minutes passées avant d’être capable du moindre mouvement, créant une tension supplémentaire. C’était foutu. Elle était sur le point de disparaitre à jamais. Peut-être qu’il aurait simplement dû lui laisser les clefs de l’Académie, au moins elle ne serait jamais parti. Mais non. Lorsqu’elle se tourna vers lui, elle se contenta de croiser les bras et de déclarer fermement :

“Mike.” Gabriel fronça les sourcils, ne comprenant pas où elle venait en venir. S’il avait l’air d’avoir un effet presque paternel sur Lily, il ne semblait pas être le vampire sur qui le sang-pur aurait parié pour suivre Lily partout. Enfin au moins peut-être que comme ça elle se limiterait réellement comme elle avait annoncé ? “Mike sera celui qui dirigera l’équipe, c’est lui qui t’enverra les rapports, je ne vois aucune objection sur ce point.”

Mh… OK. Le point qui semblait le plus critique pour Gabriel passa sans le moindre accroc à sa grande surprise. Ce qui le surprit moins fut de la voir se saisir de ses chaussures, ce à quoi Gabriel glissa les mains dans les poches avant de son jean. Elle n’était pas sur le point de l’attaquer, il n’avait aucune raison d’être paré. Et puis cela prouverait peut-être à Lily que si elle souhaitait partir il ne la retiendrait plus. Il avait déclaré tout ce qu’il pouvait, et à ce niveau là il ne pensait pas qu’il pouvait s’ouvrir encore plus. Mais une chose était clair : si ce point là était passé tout seul, cela devait signifier qu’une des demandes de Gabriel ne serait pas acceptée. Et il n’avait émis que deux demandes : être directement informé et…

“Gabriel, si je choisis Mike, Alexandre et Gracia ce n’est pas pour te rebuter où t’énerver. C’est qu’ils ont tous les trois une particularité qui n’est pas à négliger.”

… Putain. Non. Il en était hors de question. Un débile et son engendrée. Comme s’ils seraient capables de retenir Lily lorsqu’elle cherchera à s’approcher un peu plus des villages alors qu’elle avait promis d’en rester éloignée. Bien sûr. Et il était le roi des débiles. Comme si son corps répondait lui-même à la phrase de Lily, le vampire quitta les mains de ses poches pour croiser les bras : un signe clair que non. Il n’était pas prêt à ce morceau de négociation.

“Mais avant que je te l’explique je tiens à appuyer sur le cas d’Alex. Je sais parfaitement qu’il s’est montré infect avec toi je veux que tu saches que sur les trois, si un jour je … disons que si je vais à déconner, le seul capable de m’arrêter c’est Alex. Ne le prends pas mal, tu as la force, James aussi mais soyons honnête vous ne pourrez pas m’immobilise … Alexandre si"

… L’esprit de Gabriel était désormais vide toutes pensées, alors que son corps bloqua totalement à la déclaration de Lily. Elle eu l’effet d’une bombe, un véritable coup de pelle en plein visage et il lui était difficile d’encaisser le choc. Elle n’était pas une engendrée. Il détestait qu’elle le pense. Qu’elle le croit. Il détestait qu’il devait vivre et jouer cette scène de théâtre ridicule. Il détestait que William avait la possibilité de la contrôler ainsi. Il détestait qu’il ne pourrait jamais être celui qui la ramènerait à la raison. Il refusait de croire que le pouvoir de William était plus fort que ce qu’ils pouvaient vivre. Après plusieurs secondes ainsi à ne pas lâcher du regard Lily, le vampire vint à détourner le regard, surtout parce qu’il s’avait ce qu’il s’était passé dans le sien en une fraction de seconde. La rage lui était monté d’un coup, mais la tristesse des propos de la jeune femme l’avait attaqué au plus fort, et il refusait qu’elle puisse voir ses yeux rougis. D’ailleurs, comme pour masquer cela, il força son corps à les gorger de sang, afin qu’ils passent au noir. C’était plus simple ainsi. Moins discret, mais plus simple. Sa mâchoire se resserrait autant que sa main droite autour de son bras gauche, mais il resta silencieux. Il était clairement blessé. Pas uniquement dans son égo, mais surtout dans la croyance qu’il avait en ce qu’il y avait entre eux. C’était idiot, surtout que c’était récent. Mais il avait cette impression qu’il était lié a elle depuis des siècles, et refusait qu’un sort vienne gâcher cela. Il était inutile à la survie de Lily. C’était donc cela le message que William voulait tant lui faire passer ? Que le bonheur des deux ne durait que jusqu’à ce que le plus vieux des sangs-purs donne l’ordre ultime ? La sensation d’être inutile vint envahir le vampire comme une vague qui se déferlait sur lui. C’était idiot, il le savait. Mais ce n’était pas anodin pour lui. Il voulait pouvoir être celui qui pouvait sauver Lily. C’était égoïste. Mais elle avait été celle qui l’avait sauvé, et voulait pouvoir remplir le même rôle auprès d’elle.

“Voilà l’autre point important pour lequel je les choisis, même si nous nous battons contre Nathanaël, avouons-le nous avons une autre bataille, William. Tu ne le sais pas mais il peut contrôler l’ensemble des engendrés des Whelan et O’Brian sauf Mike et Gracia."

Si Gabriel fut surpris de la déclaration de Lily, ce fut en réalité logique dans l’esprit du vampire. Nathanael avait été accusé d’avoir tué Tomas Whelan, et pourtant ils avaient installé l’Académie en terres Irlandaises car justement les suiveurs et engendrés des Whelan étaient tous en faveurs de son combat. Pourtant, il ne pouvait pas s’en empêcher, de penser que William avait tué le père de Lily…

“Gracia et Mike sont en quelque sorte libéré de tous influences de l’ensemble des sangs-purs. William n’aura aucun contrôle de sang pur sur Alexandre, Gracia ou Mike. Il ne pourra pas me la faire à l’envers. Même si je ne pense pas qu’il viendra spécialement m’embêter enfin du moins pas en dehors de l’académie… Je serais toujours avec un des deux hommes quand je serai avec Gracia histoire de pas aller trop loin, par contre crois moi avec Alex et Mike je risque de ne pas dépasser grand-chose, on dirait pas comme ça mais ils sont assez dur avec moi.“

Gabriel ne répondit rien et restait stoïque, le regard toujours sur le côte, perdu dans le vide. Ou tout du moins fixé sur un détail de la peinture au dessus du canapé. Il percevait dans sans champ de vision périphérique qu’elle remit ses chaussures, et lorsqu’elle s’approcha de lui, ses bras restèrent croisés bien s’étant détendus un peu.

“Ecoute je comprends que ce que je te fais ne te plaît pas, mais j’essaie de faire des concessions cela ne se voit peut-être pas, mais je fais des efforts.”

Finalement, le regard de Gabriel rencontra à nouveau celui de Lily, et pourtant il ne réagissait pas à son sourire.

“Et si cette fois c’est moi qui te faisais une promesse ?”

Sentir Lily se rapprocher de lui, cette fois à quelques centimètres de lui, semblait être ce qu’il désirait depuis trois jours. Depuis une éternité. Ses bras se décroisèrent enfin pour retomber le long de son corps, laissant à Lily la possibilité de venir encore plus prêt de lui. Ses yeux assombris se plongeaient dans son regard alors que leurs souffles étaient assez proches l’un de l’autre pour se mélanger, avant que Gabriel vienne placer son front contre le sien. Elle était une torture. Pourquoi ne pouvait-elle pas comprendre qu’il ne pouvait pas la perdre ?

“C’est que qu’importe la situation, qu’importe qui ose me retenir je te promets que je trouverai toujours un moyen de revenir vers toi, revenir pour toi, toi et seulement toi Gabriel”

Sentir les doigts de Lily glisser le long de sa nuque arracha à Gabriel une décharge électrique qui traversa l’ensemble de sa colonne vertébrale. Comme si cela était une conséquence de cette décharge, il ferma les yeux pour profiter de ces instants avec elle. De ce contact simple. Mais surtout pour cacher la tristesse qui avait fait place dans son regard depuis plusieurs minutes. Est-ce que Lily se rendait compte qu’elle était la seule personne qui pourrait le briser, mais qui pour autant le maintenait en un seul morceau ? En réalité, il lui semblait surtout important que Lily ne s’en rende pas compte. C’était idiot. Lui-même ne comprenait pas pourquoi il pensait cela. Mais cela lui semblait vital. Il ne voulait pas qu’elle revienne : il voulait simplement qu’elle reste. Lorsqu’enfin Gabriel sentit les doigts de Lily remonter le long de sa nuque pour s’emmêler dans ses cheveux, il rouvrit à peine les yeux dans un soupire pour voir qu’enfin leurs lèvres étaient sur le point de se retrouver. Leurs fronts se détachèrent alors, pour que leurs lèvres se rencontrent enfin, comme si elles étaient happées par un besoin vital. Gabriel eu l’impression qu’il retrouvait enfin une pièce qui lui manquait. Alors la réponse du vampire ne se fit pas attendre : si d’elle-même Lily avait rapproché leurs corps, les mains de Gabriel enveloppèrent son dos dans une étreinte pour la maintenir au plus proche, contre lui. C’était cela : il ne voulait pas qu’elle revienne, seulement qu’elle reste.

“Tu n’imagines pas à quel point tu m’as manqué et comme j’ai détesté partir ce matin-là.”

Un rictus silencieux échappa au vampire qui après un court baiser de Lily déposa à nouveau son front contre le sien. Lui aussi avait détesté qu'elle parte ce matin là. Mais entendre Lily le dire fut un soulagement. Comme si les gestes de Josh envers elle ne prenaient plus aucune mesure. Comme s'il s'agissait d'une nouvelle promesse de moments futurs à deux.

“Bien dit-moi ce que tu veux modifier dans ma proposition on verra sur quoi on peut arriver comme accord”

Gabriel ne bougea pas, analysant la situation. Il l’avait déjà reconnu : Lily n’était pas là pour négocier. Elle était là pour obtenir ce qu’elle voulait. Alors après un soupire, il répondit.

“Je veux Mike, Gracia et Alexandre dans mon bureau. Juste eux et moi. Je veux juger de moi-même si je peux leur faire confiance. Ma première rencontre avec eux était pitoyable. En attendant ils sont à l’essai. Cependant au moindre faux pas de leur part ils dégagent.”

La voix du sang-pur avait été froide mais étrangement douce. Lily ne se rendrait surement pas compte du pas qu’il venait de lui concéder. Il avait toujours cru à la loyauté des membres de la meute Whelan, mais pour la sécurité de Lily, pour ce qu’il avait de plus cher au monde, il lui était difficile d’accorder sa confiance entière et aveugle en dehors des membres de son empire.

“Mais en attendant… Ne part pas. S’il te plait. Reste avec moi.”

Sa main gauche quitta le dos de Lily pour venir se placer dans sa nuque et l’attirer pour un nouveau baiser qui semblait nécessaire, vital. Comme si Lily avait déclenché une bombe qu’ils ne parviendraient pas a désamorcer, alors que sa main gauche recouvrait le dos de la jeune femme de caresses. S’il semblait retrouver vie avec ce baiser, quelque chose le gênait. Un éléphant dans cette pièce qui lui était impossible d’ignorer. Un détail qui pour lui avait beaucoup trop d’importance, et dont il ne parvenait pas à décider si cela était bien ou non. Alors qu’il rompit le contact de leurs lèvres, mettant fin à cet appel de vie à travers leur baiser, le vampire déposa son visage contre l’épaule de Lily et laissa échapper un rictus avant de déclarer.

“Je déteste cette robe. Et pourtant je l’adore…” Le vampire resserra l’étreinte autour de Lily. “Tu m’as sauvé tellement de fois dans cette prison. Ne serait-ce que par cette rencontre… Mais repenser à ces moments…”

L’étreinte autour de Lily se resserra en conclusion de sa phrase, alors que Gabriel tentait d’effacer de sa mémoire les souvenirs de ces allées grises, de ces cris sans fin, de ces tortures au quotidien… Retenant toujours Lily contre lui, le visage du vampire quitta enfin l’épaule de Lily pour enfin refaire face à elle. OK. Il savait qu’elle ne manquerait pas de voir les yeux rougis du sang-pur alors qu’ils avaient repris leur bleu glace. Il ne supportait pas de se souvenir de la prison. C’était à la fois physique et psychologique. Et pourtant son corps et son esprit se battaient aujourd’hui pour revenir sur les moindres détails de leur rencontre. Il ne le supportait pas. Il lui était nécessaire d’orienter son esprit sur autre chose, sinon la bouteille de whisky y passerait dans le prochain quart d’heure. Alors finalement, lorsque le reste du corps du vampire fut enfin capable de mouvements, ce fut pour emmener les deux corps contre son bureau. Comme une danse entre les deux êtres, Lily se retrouva adossée au bureau du sang-pur, ce dernier resserrant le contact entre leurs deux corps, créant une tension supplémentaire. Sa main gauche quitta la nuque de la jeune femme glisser le long de sa mâchoire et effleurer ses lèvres, avant de retenir son menton pour relever son visage pour un nouveau baiser. Son souffle se perdait dans le sien. Il ne voulait qu’elle à tout jamais. Il la voulait maintenant. Alors que sa main droite avait glissé du dos à la cuisse de la jeune femme, et s’agrippait désormais à la dentelle de la robe qu’il attendait de pouvoir relever pour retrouver le sous-vêtement qui avait créé le plus gros bug qu’il puisse avoir. Il ne pourrait pas rester plus longtemps ainsi. Il avait envie d’elle. Il avait besoin d’elle. Il avait besoin de savoir que les souvenirs de la prison étaient loin. Alors comme pour être certain que la négociation se terminerait ici, le sang-pur enveloppa les deux êtres de son aura, intensifiant chez chacun l’envie de l’autre. Il ne voulait pas que sa sécurité devienne un sujet de dispute. Il ne voulait pas que cette robe augmente ses angoisses. Il voulait effacer le passé pour recréer de nouveaux souvenirs. Il la voulait simplement elle.

“Est-ce que la négociation est terminée ? Tu as tout ce que tu voulais ?”

La voix de Gabriel était aussi saccadée que l’était son souffle, se déposant contre la nuque de la jeune femme, juste à la bordure de sa mâchoire. Sa voix était grave mais attirante, comme si elle les enveloppait désormais. Il ne bougea pas, attendant la réponse de Lily.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMar 17 Sep - 20:06

Ressentir à nouveau ses bras autour de moi c’est comme si je peux respirer à nouveau. Avoir sa réponse à chacun de mes baisers me réconforte, me fait oublier ce vide depuis que je suis partie ce matin-là. Tout avait été si magique, cette soirée, cette nuit, la matinée il n’y avait que nous, cette tendresse, cette union. Ce nous qui rendait toute la force à nos moments dans nos bulles, loin de tout et de tous. Je sens son front contre le mien, je ferme les yeux, j’emmêle un peu plus mes doigts dans ses cheveux et passe mon autre main de sa joue à son dos. Je l’entends soupirer et ne peux m’empêcher de sourire.

“Je veux Mike, Gracia et Alexandre dans mon bureau. Juste eux et moi. Je veux juger de moi-même si je peux leur faire confiance. Ma première rencontre avec eux était pitoyable. En attendant ils sont à l’essai. Cependant au moindre faux pas de leur part ils dégagent.”

Un autre petit sourire se glisse sur mes lèvres, oui je me doute que céder sur Gracia et Alexandre est compliqué pour le jeune sang-pur. Alexandre avait prévu cette réaction de la part du directeur de l’académie, il m’a dit qu’il c’est tellement comporter comme un sale gosse et connaissant la méfiance légendaire des Rakel il m’a prévenu que Mike, Gracia et lui se tiennent prêt n’importe quand pour le rendez-vous avec Gabriel. Il m’a précisé au passage que le sang-pur avait eu une bonne idée, et qu’il n’acceptait mon plan qu’à condition qu’il fasse partie de mes gardes du corps et que ma sécurité soit encore plus renforcée. Ah et aussi que ma chambre d’amie est pour Gracia. Ainsi même si je ne tiens pas plus que ça à avoir de la compagnie dans l’académie, Alex à trouver une mini parade. Sale démon ! Franchement si il s’associe avec Gabriel je suis cuite.

“Mais en attendant… Ne part pas. S’il te plait. Reste avec moi.”

Je ne compte franchement pas partir. Pour dire vrai même si j’ai eu l’intention de m’en aller au début, là, dans ses bras, sentir sa main contre ma nuque me créant un frisson qui me travers la colonne vertébrale rien qu’à son toucher. Je me perdrai dans ses étreintes toute la journée. Avoir ses lèvres à nouveau contre les miennes, les capturer et répondre profitant de ses caresses dans mon dos. Il sépare nos lèvres et vient poser sa tête contre mon épaule. Je cale ma tête contre la sienne, ma main caresse doucement ses cheveux, je m’imprègne de son odeur.

“Je déteste cette robe. Et pourtant je l’adore…”
Je me mords la lèvre inférieure, je sais que Gabriel a beaucoup de mal à se remettre de la prison, pourtant notre rencontre, ce moment, il était beau, peut-être froid mais unique comme nous. “Tu m’as sauvé tellement de fois dans cette prison. Ne serait-ce que par cette rencontre… Mais repenser à ces moments…”

Il me sert encore un peu plus fort contre lui, je ferme les yeux et ma main dans son dos sert sa chemise un peu plus. Celle-ci sera froisser contrairement à la dernière. Mais le gris lui va bien aussi. Je les vois alors ces yeux bleu glace qui sont rougies. J’ai blessé Gabriel et ça me brûle au fer blanc. Je descends ma main de ses cheveux à sa nuque puis à sa joue. Je déteste cette idée de lui avoir fait mal. Ça n’a jamais été mon but, le mettre en colère oui, le provoquer totalement. Mais lui faire ressentir de la douleur ce n’est pas du tout dans mes options. Je veux le voir sourire, voir ses yeux s’adoucir. Je caresse doucement sa joue, comme pour le ramener dans le présent, loin de cette prison, loin des cris et de le terreur, proche de moi, dans ce bureau le tenant dans mes bras. Puis tout s’enclenche sans que je puisse voir venir quoi que se soit. Comme à chaque fois avec Gabriel. Je me retrouve bloquer entre lui et son bureau, mon souffle se perdant un peu contre lui. Sa main quitte ma nuque et vient se glisser contre ma mâchoire pour finir d’effleurer mes lèvres. Des frissons me parcours l’ensemble du corps, je sens un gémissement monter tout doucement du fond de ma poitrine j’ai cette envie de mordiller ses doigts juste pour qu’il ressente ces frissons que me parcours à chacun de ses touchés. Lorsqu’il monte mon menton pour un nouveau baiser je sens son souffle traversant le mien et ma main remonte dans ses cheveux pour l’attirer un peu plus que moi. Lorsque sa main droite descend de mon dos à ma cuisse pour attraper le tissu de ma robe cette fois un gémissement s’échappe de mes lèvres à travers les siennes. Sans comprendre pourquoi, mon don me rappel a cet instant combien j’ai eu envie de lui avant de partir de son appartement et combien je le veux plus encore maintenant. Combinant mes deux désirs pour lui en un seul plus intense, plus grand. Merde sans même comprendre pourquoi mon don s’enclenche comme pour provoquer cette réaction en moi. Lorsque ses lèvres se séparent des miennes je retiens un grognement de contestation et attend.

“Est-ce que la négociation est terminée ? Tu as tout ce que tu voulais ?”

Je sens son souffle contre ma nuque, un sourire se dessine sur mes lèvres. Ma main dans ses cheveux s’emmêle un peu plus dans ses mèches, je colle mon front contre le sien et ma main dans son dos viens caresser doucement sa joue. Je ferme les yeux, respire son odeur et tire un peu plus dans ses cheveux un sourire aux lèvres.

« Négociation terminée oui, cependant… »
Je tire un peu sur ses cheveux capture ses lèvres de nouveau dans un baiser un peu plus brusque, j’ai besoins de cet homme. Je désire cet homme, je le veux contre moi, sa peau contre la mienne, je veux sentir ses baisers, ses caresses et ses souffles, je veux l’entendre souffler mon prénom et même me supplier comme lors de notre dernière matinée. « …je n’ai pas encore tout ce que je veux ! »

Je souris un peu plus et commence à me coller un peu plus contre lui. Je sépare mon front du sien et vient capturer doucement mes lèvres, remontant ma main de son dos à sa joue, la caressant avec cette tendresse que je lui réserve et qu’il sait faire naître en moi. Je sépare mon front du sien doucement avec ce sourire sincère et heureux, je descends mon autre main de ses cheveux vers sa nuque rapprochant mon corps du siens.

« Mais avant d’obtenir la dernière chose que je veux vraiment j’aimerai te dire quelque chose. »
Je me mords la lèvre, avec un sourire je le fixe de mes yeux bleus. « Nous avons été tout les deux sauver ce jour-là, je crois que tu ne te rends pas compte que depuis la première fois de ma vie tu m’as donné une raison de vivre. »  Je caresse à nouveau sa joue, ce petit sourire du bout des lèvres. « Je sais que c’est traumatisant, mais il y à là-bas de beau moment. Notre rencontre était un bon moment. Cette robe c’est pour moi le signe d’espoir mais aussi le début de ma vie, c’est grâce à toi Gabriel. » Ma main passe de sa joue à sa mâchoire et mes lèvres embrassent chaque centimètre de peau le long de sa mâchoire jusqu’à mordiller le lobe de son oreille. « Mais crois que je peux faire en sorte que tu ne détestes plus cette robe. »

Dans un sourire je descends mes lèvres le long de sa nuque, embrassant sa peau et mordillant tout doucement, ma main descend de sa joue jusqu’à son premier bouton de chemise et commence à le défaire doucement. Je viens capturer ses lèvres à nouveau dans un baiser plus intense cette fois perdant mon souffle contre sa peau. Ma main dans ses cheveux vient aider sa jumelle à défaire chacun des boutons présents sur cette chemise. J’intensifie chacun de mes baisers a chacune de ses caresses. Mon souffle s’accélère à l’idée de pouvoir l’avoir à nouveau contre moi, mais je sais aussi une chose. Gabriel n’a pas apprécié que je l’ai mis dos au mur, il va vouloir se venger, et même si je sais que je vais devoir la subir un jour ou l’autre, je ne préfère pas tout de suite, ou peut-être que ci, mais je sais qu’une fois qu’il reprendra le contrôle se sera fini. Alors je profite de la situation, sa chemise défaite, mes mains écartent le vêtement un peu plus de sa peau et commence à caresser son torse tandis que mes lèvres ne quittent les siennes que pour reprendre un semblant de respiration. Un sourire se dessine contre ses lèvres à l’idée de la suite que je destiné au sang-pur. De mes deux mains je pousse le sang-pur dans un petit rire jusqu’à ce qu’il soit assis sur le fauteuil sa chemise entre-ouverte. Il m’emporte avec lui en me tenant fermement. Je place mes jambes de part et d’autre de celles de Gabriel ce qui remonte légèrement ma robe, un sourire aux lèvres reprenant l’échange de nos baisers. C’est alors que le sang-pur retire mes escarpins d’un coup rapide de sa main tombant au sol dans un bruit sourd. Je recule mes lèvres des siennes et ne peut empêcher un rire cristallin s’échapper de mes lèvres, si autant il se perd dans la confusion que lui apporte la robe je crois bien comprendre que non il n’aime vraiment pas ces chaussures. Dommage je les avais achetés pour l’occasion, peut-être passeront-elles mieux avec une autre tenue ….

Mon rire finie, mon regard remplit de malice, une de mes mains vient caresser la joue du vampire pour attirer son visage à moi, nos lèvres se rencontrant à nouveau, un sourire se dessinant sur les mienne pendant que ma main vient rejoindre sa jumelle qui descendait le long de son torse jusqu’à atteindre la bordure de son pantalon. J’intensifie mes baisers prenant un peu plus de la hauteur pendant que mes mains libèrent le bas du vampire, une fois l’action terminer, ma main droite remonte jusqu’à sa nuque finissant sa course dans ses cheveux, tirant dessus. Mon autre main elle dépasse à nouveau cette limite, prenant à nouveau son intimité doucement. Mes lèvres se séparent à nouveau de ses lèvres sans prendre en compte ses protestations j’embrasse le long de sa mâchoire dans une douce progression comparable aux caresses que je lui fournis, arriver à sa nuque je commence à mordiller sa peau, mes canines sont proches mais j’arrive à les retenir, me permettant de pouvoir serrer un peu plus sa peau entre mes dents, intensifiant un peu plus mes mouvements, savourant ses respirations, ses râles, profitant de son envie qui monte et qui fait que mon désire augmente de plus en plus. Une fois la partie droite de sa nuque et de ses épaules embrasser, mordu tendrement je viens récupérer ses lèvres et ralentit le rythme, aspirant ses souffles, embrassant un peu plus cet homme. J’aime cette idée de l’avoir là, pour moi. Il est à moi et je le veux. Alors je quitte à nouveau mon manège, mais du côté gauche, quittant ses lèvres, faisant glisser les miennes le long de sa mâchoire gauche et intensifiant à nouveau le rythme de mes caresses de mon autre main tandis que l’autre tire doucement sur ses cheveux. Mes lèvres viennent rencontre la peau de son épaule que je mordille tout du long avec ce même plaisir, intensifiant parfois la morsure jusqu’à presque laisser une marque. Finalement je retire ma main comme pour le laisser respirer et vient capturer sa mâchoire en même temps que mes lèvres rencontrent les siennes avec tout ce désire que j’aie pour lui. La respiration saccadée, je sépare mes lèvres des siennes mordillant sa lèvre inférieur un sourire de malice se dessinant sur mon visage.

« Tu a comprit ce que je veux absolument … où je continue la démonstration ? »
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMer 18 Sep - 21:23

« Négociation terminée oui, cependant… »

Sentir les doigts de Lily tirer dans ses cheveux pour amener son visage au plus prêt du sien pour un baiser à la fois brusque est passionné sembla représenter tout ce que Gabriel espérait pour ces prochains instants. C’est avec un sourire qu’il se laissa capturer, alors que ses mains s’accrochaient un peu plus au bas de la robe pour remonter le tissus.

« …je n’ai pas encore tout ce que je veux ! »

Le sourire que Lily lui offre est ravageur. Il le voulait, il le voudrait tous les jours. Il s’agissait d’un de ces sourires dont il était le seul à pouvoir bénéficier, comme de cette tendresse dont elle faisait preuve. Ce baiser, ces caresses. Rien ne pourrait les arrêter, comme si seule leur passion existerait à jamais.

« Mais avant d’obtenir la dernière chose que je veux vraiment j’aimerai te dire quelque chose. Nous avons été tout les deux sauver ce jour-là, je crois que tu ne te rends pas compte que depuis la première fois de ma vie tu m’as donné une raison de vivre. Je sais que c’est traumatisant, mais il y à là-bas de beau moment. Notre rencontre était un bon moment. Cette robe c’est pour moi le signe d’espoir mais aussi le début de ma vie, c’est grâce à toi Gabriel. Mais crois que je peux faire en sorte que tu ne détestes plus cette robe. »

Est-ce que leur rencontre était un beau moment ? Après-coup, peut-être. Il s’agissait tout au moins du moins traumatisant de son expérience. Durant les nombreux mois que comptaient les négociations, chaque vol pour les Etats-Unis avaient été une source de stress, d’angoisse d’être de nouveau enfermé là-bas. Mais oui, il devait le reconnaitre : ce moment marquait le premier jour de sa vie. Celle où il apprenait à se soucier des sentiments d’autrui. Celle où il apprenait à se soucier de ses propres sentiments… En réponse à ses paroles, Gabriel voulait embrasser Lily, mais sa tentative fut avortée lorsque les lèvres de la vampire embrassèrent et mordirent sa nuque, dans un soupire non retenu du vampire. Sa main droite quitta le bas de la robe pour remonter en une langoureuse caresse jusqu’à l’arrière de la nuque de la jeune femme, s’emmêlant dans sa chevelure. Lorsqu’il sentit les doigts de Lily s’activer à défaire les boutons de sa chemise, Gabriel baissa le regard vers elle, et déposa sa tête contre la sienne en fermant les yeux alors que les baisers de Lily s’intensifient en même temps que les caresses qu’il lui offrait à la base de sa nuque et sa cuisse. Ce n’est que lorsque le vêtement fut ouvert, offrant plus d’accès à Lily pour de nouvelles caresses, que leurs lèvres se rejoignaient enfin pour une passion sans fin, leurs souffles se mêlant, comme leur envie. La main dans sa nuque retenait le visage de Lily au plus prêt du sien. Ses mains dans sa nuque et sur sa cuisse permirent à Gabriel d’entrainer la jeune femme avec lui lorsqu’elle l’envoya dans le même fauteuil où, quelques minutes plus tôt, il réalisait sa meilleure démonstration du sale gosse qu’il pouvait être. C’est d’un sourire étendu que leurs lèvres se rejoignent à nouveau. Finalement, les mains de Gabriel quittèrent leurs endroits respectifs pour offrir de nouvelles caresses le long des jambes dénudées de Lily, avant d’offrir un nouveau coup de maitre en faisait tomber au sol les escarpins. Lorsque Lily s’éloigna de lui dans son rire cristallin si parfait, un sourire amusé s’affichait sur le visage du sang-pur. C’était donc cela, le bonheur ? Profiter d’un instant d’innocence ensemble ? Puis, de cette même vitesse, la passion avait reprit le dessus, alors que leurs baisers s’intensifiaient.

Alors que les mains de Lily s’activait à défaire son jean, celles de Gabriel remontaient la robe contre ses cuisses, prêtes à se saisir du boxer pour s’en débarasser. Son effet avait été apprécié et loué, mais il était désormais temps pour le tissu de laisser le reste des événements suivre leur cours. Ce fut cependant sans compter sur la vision de Lily sur l’instant suivant : avant qu’il ne puisse dire quoi que ce soit la main de Lily s’était glissé là où tout était interdit, offrant de douces et langoureuses caresses là où tout semblait interdit. En réponse à cette action, un râle de plaisir lui échappa, évadé des baisers de Lily qui avaient désormais pris place dans sa nuque, et ses mains - plutôt agrippèrent les fesses de la jeune femme plutôt que le tissu seul. Putain… Il était foutu. Ces caresses… Ces baisers… Ces morsures…


« Lily, s’il-te-plait… » Ses mots parvenaient à peine à sortir, alors que ses caresses ne se stoppaient pas. « Pas comme ça… »

Un nouveau râle plus fort que les autres s’échappa alors qu’il bascula sa tête en arrière contre le dossier du fauteuil, et que ses doigts se resserraient contre ses fesses. Un bruit à l’extérieur du bureau attira son attention un instant, les escarpins d’Amber qui revenaient à son bureau. Putain… Il y avait un détail auquel tous deux n’avaient pas pensé : à cet instant, le bureau n’était pas insonorisé…

«  Lily… »

Un nouveau râle lui échappa alors qu'il prononça son nom, à la limite d’un cri de plaisir, alors que les caresses et morsures de Lily s’intensifiaient toujours plus, et qu’elle tira dans ses cheveux. C’est aussi à cet instant qu’il entendit les talons d’Amber s’éloigner après une parole obscure, mais également que la présence des deux gardes s’éloigna du bureau. Putain… Ils venaient de s’obtenir une augmentation bien méritée. Vraiment. Alors que les mouvements de Lily vint à ralentir pour devenir encore plus intense, le souvenir de la jeune femme faisant rencontrer ses lèvres avec son intimité revint à la surface, arrachant un cri de plaisir qu’il retenait difficilement depuis plusieurs minutes, et virant ses yeux au noir. Il s’était pris lui-même à son propre jeu, oubliant à quel point son don pouvait être efficace tant sur autrui que sur lui-même. Il ne tiendrait pas longtemps, et refusait de basculer seul. Et en même temps il n’avait qu’une envie, reprendre le contrôle sur la situation. Elle l’avait mis au pied du mur. Elle avait décidé de le pousser à bout… Elle ne s’en sortirait pas aussi facilement. Plus qu’une revanche, il voulait surtout tout lui offrir. Le monde, les richesses, et tous les plaisirs de la vie. Retenant un dernier râle, ce fut également le même moment que Lily stoppa enfin cette délicieuse torture, laissant le vampire reprendre son souffle et se remettre. S’il avait un cœur qui battait il aurait surement fait une crise cardiaque depuis.

« Tu as comprit ce que je veux absolument… Ou je continue la démonstration ? »

Gabriel tenta de reprendre son souffle alors que des râles lui échappait encore, et également de contrôler chaque nerf qui était sur le point de flancher dans son corps et pouvant tout faire basculer. Son regard ne quittait pas celui de Lily, et il ne bougea pas pendant quelques secondes, avant de finalement laisser échapper un rire et enfin pouvoir s’exprimer.

« Relève-toi s’il-te-plait. »

C’est tant bien que mal que Gabriel reprit son souffle et se releva, entrainant Lily de se lever également. Ses paroles avaient été sèches, ce qui dû surement surprendre Lily, mais elles le furent uniquement car il tentait de récupérer tant bien que mal son souffle, sa voix, le contrôle sur lui-même, tout. Laissant Lily sur place, il fit le tour du bureau pour atteindre la bibliothèque, et sorti d’une boite en bois une coupelle en métal et un large bouquet de sauge séchée qu’il déposa sur la boite refermée. Après avoir allumé la première mèche dans le bouquet séché, la flamme se rependit rapidement, et ce fut au même instant que Gabriel souffla dessus pour que le bouquet se consume doucement. L’odeur était légère dans la pièce, mais son efficacité était redoutable : ils étaient désormais seuls dans leur bulle, personne ne pourrait entendre quoi que ce soit. Un sort temporaire qu’il pouvait activer n’importe quand il le souhaitait. Lorsque ceci fut mis en place, Gabriel se tourna à nouveau vers Lily, un sourire joueur et le regard toujours noir alors qu’il se rapprocha. Tout semblait parfait a cet instant. Si sa dégaine n’avait rien de glamour entre la chemise ouverte et son jean défait, il savait qu’il n’y avait qu’eux et personne d’autre, et surtout ne pouvait que penser qu’aujourd’hui personne ne les dérangerait. Alors qu’il s’approcha d’elle, Lily commença à vouloir entourer ses bras autour de son cou alors que les lèvres de Gabriel s’approchèrent des siennes. Il stoppa cependant la jeune femme en attrapant ses poignets et éloignant ses mains, et déroba sa tentative de baiser à la dernière seconde alors que ses mains lâchèrent ses poignets, et vinrent saisir ses hanches pour la retourner afin qu’elle lui fasse désormais dos. Il profita de quelques secondes pour observer son dos et ses courbes, alors que ses mains remontèrent langoureusement des hanches jusqu’à ses épaules. Le souffle du vampire était saccadé et irrégulier. Elle le rendait fou. Il voulait tout lui faire. Mais surtout tout lui donner. Alors d’un geste délicat, sa main droite déplaça sa chevelure blonde sur son épaule droite, alors qu’il embrassa son épaule gauche contre la dentelle. Puis sa main droite trouva à la base de sa nuque le début de la fermeture éclair, et l’ouvrit lentement, aussi lentement que ses baisers étaient intenses dans le cou de Lily, profitant de l’échancrure du tissu qui désormais lui laissait plus de place. Il embrassait sa peau, la mordait, l’aspirait pour profiter de chaque odeur de son parfum naturel, mais également de son sang qui se réveillait sous sa peau. Elle serait marquée, clairement. Mais il s’en moquait. Il la voulait pour lui, et rien que pour lui.

Lorsque sa main droite atteignit la fin du zip, pile à la naissance de ses fesses, le vampire se recula pour glisser ses deux mains par l’ouverture au niveau de ses reins, et débuta de lentes caresses jusqu’à ses épaules, ne manquant d’effleurer du bout des doigts chaque centimètre de peau, ni la naissance de sa poitrine avant de quitter ses flancs. Puis, d’un geste délicat, il força la robe à quitter ses épaules, et il ne fallut qu’une seconde supplémentaire pour qu’elle vienne s’échouer au sol, entourant les pieds nus de Lily. Un sourire de satisfaction et de bonheur se dessina contre ses lèvres à la vue de son corps si parfait. Si Lily lui avait permis de garder ses vêtements, se contentant d’ouvrir un accès à plus de plaisir, ce n’était clairement pas le choix qu’il décidé. Alors qu’il l’observait, ne manquant pas de ressentir un peu plus de désir à la vue de son boxer sur elle, ses mains continuaient leurs caresses le long des bras de la jeune femme. Cependant lorsque cette dernière initia un mouvement pour lui faire à nouveau face, il stoppa ce mouvement en se saisissant a nouveau de ses hanches. Il la bloqua fermement contre le bureau, et plaqua son corps contre le sien dans un grognement, alors que tout le désir qu’elle avait éveillé en lui quelque minute plus tôt entra en contact avec la chute de ses reins. Ses lèvres se placèrent contre la base de sa nuque pour de nouveaux baisers. De nouvelles morsures. Il ne tiendrait pas longtemps avant de vouloir partager plus avec elle, mais profiter de chaque réaction, chaque souffle coupé qu’il pouvait provoquer chez elle était juste un plaisir qu’il ne voulait pas se retirer a soi-même. Dans un rire, il souffla contre sa nuque.


« J’espère être en bonne voie pour satisfaire ‘tout ce que tu veux absolument’ ? »

C’est avec le même sourire que ses baisers s’intensifient contre la nuque de la jeune femme, descendant également à l’occasion contre son épaule, ou à d’autres instants rejoignaient la ligne de sa mâchoire. Ses mains, elles, semblaient désormais connaitre leurs chemins par cœur. Si la gauche quitta la hanche de Lily pour effleurer la peau de son ventre dans des caresses légères, sa main droite, elle, prit une direction plus basse, et ne mît que quelques secondes de caresses pour se retrouver à la bordure du sous-vêtement. À ce même instant, Gabriel se demandait si Lily avait compris son manège de l’avoir bloquée ainsi entre le meuble et lui : cette fois même si ses jambes la lâcheraient, elle ne pourrait pas lui échapper. Elle était totalement à la merci du sang pur, pour son plus grand plaisir. Tellement qu’il put même s’offrir le luxe d’écarter les jambes de la jeune femme à l’aide de son genou qui se glissa entre ses jambes, se laissant faire à ses gestes. Alors qu’enfin sa main droite se glissa entre le vêtement et sa peau pour rejoindre son intimité, arrachant un nouveau gémissement à Lily, Gabriel déclara contre sa nuque, dans un souffle intime.

« Pour le meilleur et pour le pire... »

Gabriel débuta ses caresses de manière lente, intense et profonde, ne manquant pas de profiter de chaque spasme, souffle coupé, gémissement de Lily. Il la voulait, il voulait ce contrôle sur elle, il voulait qu’elle se perde ici, contre lui, à cause de lui. Alors il continuait ses caresses, les intensifiant, les accélérant, les ralentissant, il ne laissait rien au hasard, et n’oubliait aucun endroit. Ses lèvres contre sa nuque offraient au même rythme des baisers plus intenses, plus légers, et lorsque ses caresses se faisaient plus profondes, arrachant des réactions plus intenses à Lily, il ne manqua pas de les accompagner de ses canines qui vinrent se planter dans sa chair pour ne libérer qu’une goutte de sang à deux ou trois reprises. C’était assez pour réveiller un désir intense de morsure tant pour l’un que pour l’autre, mais surtout assez pour transmettre ce sentiment de frustration intense qu’il avait ressenti ce jour-là dans la forêt. Elle devait comprendre ce que cela avait impliqué chez lui. Alors ces morsures accompagnèrent chacun de ses cris, jusqu’à ce qu’il sentît contre lui le corps de Lily flancher, ses jambes lâcher prise. S’il stoppa ses morsures, il n’arrêta pas pour autant pas ses caresses. Au contraire. Son corps se plaqua encore plus contre le sien, retenant Lily contre le bureau, et sa main gauche retenait leurs corps ensemble. Elle avait su s’arrêter avant qu’il ne bascule, il n’aurait pas cette délicatesse. Il voulait garder le contrôle. Il voulait lui offrir ce plaisir, cette intensité. Alors désormais ses caresses n’avaient plus rien d’une danse, mais n’avaient que pour mission de satisfaire la jeune femme, jusqu’à ce qu’elle atteigne ce point de non-retour, et même plus. Contre son épaule, le vampire n’était pas en reste pour s’exprimer à travers des grognements et râles incontrôlés. Elle le rendait fou, et elle était celle qui comptait le plus pour lui. Plus que sa propre vie. Plus que son propre désir. Elle était celle qui méritait toute l’attention. Ce n’est que lorsque la jeune femme bascula complètement en avant contre son bureau, dans un cri qui résonna contre les murs du bureau, que Gabriel ralentit enfin ses caresses avant de les arrêter. Il le ressentait désormais contre elle, que le moindre touché provoquait en elle une série de spasmes incontrôlés.

À bout de souffle, il l’invita tout de même à se retourner face à lui pour pouvoir la prendre dans ses bras pour une étreinte qui lui semblait nécessaire et vitale. Le vampire captura ses lèvres pour un nouveau baiser aussi intense que l’instant, puis il guida ses mains dans son dos pour retirer son soutien-gorge. Une fois le tissu au sol, il dirigea à nouveau ses mains vers la bordure du boxer, cette fois pour le retirer et rejoindre le reste des vêtements. Avec la même énergie, il se débarrassa de ses propres vêtements et chaussures, puis il la saisit sous les fesses pour la porter contre elle, et l’emporta vers le canapé, dans lequel il se laissa tomber en arrière. Désormais allongé sur le dos avec la jeune femme dans ses bras, peaux contre peaux. Comme si l’équilibre des choses avait été rétabli entre les deux êtres. Tous deux reprenaient leurs souffles, alors qu’il sentait celui de Lily contre sa nuque. Il rêvait d’une morsure de sa part. Ce depuis leur première fois au village. Et encore plus après avoir eu cet avant-goût de ses canines dans sa chair. Il n’avait jamais autant éprouvé ce désir. Il était prêt à être entièrement à sa merci. Ses mains offrirent de nombreuses mais délicates caresses le long de son dos, de ses flancs, de ses courbes. Il aimait l’avoir contre lui, peau contre peau. Comme s’ils ne faisaient qu’un. Il voulait encore plus n’être qu’un avec elle. Alors délicatement, Gabriel remonta sa main jusqu’à la nuque de la jeune femme en murmurant son nom.


« Lily... »

Lorsque le visage de la jeune femme se releva vers le sien, Gabriel n’eut pas la patience d’attendre une seconde supplémentaire et déposa un baiser d’une même tendresse sur ses lèvres. Ses mains redescendirent contre les hanches de Lily pour l’emmener dans la suite de ses idées, et que leurs deux corps entament une danse qui les emmèneraient ensemble jusqu’à ce point de non-retour. Il la voulait pour elle. Il l’avait pour elle. Il voudrait toujours plus. Encore. Elle avait éveillé chez lui cette envie de morsure plus que jamais. Alors au rythme de leur danse, l’aura de Gabriel orientait les envies de Lily pour réveiller cette envie de le mordre, espérant que cela aurait le même effet que sa première tentative...
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyJeu 19 Sep - 22:31

Le sang pur est à bout de souffle un sourire se dessine sur mes lèvres, comme une mini victoire, son regard noir ne me quitte pas un instant des yeux je me demande si je ne vais pas devoir débuter à nouveau me démonstration pour obtenir réellement ce que je veux. Je suis entrain de faire redescendre ma main sur son torse profitant des réactions de son corps à mon toucher lorsqu’il rit enfin. Un sourire sur les lèvres je suis sur le point de l’attirer à nouveau vers moi lorsque…

« Relève-toi s’il-te-plait. »

Son ton est un peu sec, ce qui me fait arquer un sourcil mais je suit son mouvement et me soulève de lui. Est-ce-que j’ai été trop loin ? Ou la vengeance du sang-pur s’enclenche ? En tout cas il a quelque chose en tête, car il se dirige vers la bibliothèque derrière son bureau. Je me fais la réflexion que je n’ai jamais prit le temps de regarder les livres qu’il y avait derrière, je pense qu’il y a sûrement des petites pépites d’œuvres original là-dedans. Je le vois alors sortir une coupelles en métal et un bouquet de sauge séchée. Je connais ce sortilège, j’ai vue Alyssa le faire plus d’une fois. Dans le bar par exemple lorsque nous avions des discussions sur ma non sensibilité ou sur ce que je découvrais dans les villages massacrés de Nathanaël. Je l’ai vue le lancer la première fois lorsqu’elle a voulu me soigner. Sur le coup j’avais prit peur, je ne sais pas pourquoi, et elle m’a calmée, elle m’a expliqué le sort et ses effets, une bulle créant le silence pour les autres, quand je lui ai demandé pourquoi elle avait fait ça, elle m’avait simplement dit que si je voulais parler, ou crier lors des soins qu’elle me procurait. J’ai eu envie de lui rire au nez et les premiers mots que je lui ai prononcer n’ont pas été les plus glorieux de ma vie, mais la sorcière à pleurer sans retenue devant moi. L’odeur du bouquet garnis me ramène à moi, ce présent, proche de Gabriel, de ses yeux remplis de désirs, de son sourire malicieux auquel je réponds. Il faut vraiment que je retire sa chemise pour pouvoir le tenir dans mes bras, sentir sa peau contre la mienne. Lorsqu’il se rapproche de moi je commence à lever les bras pour le serrer autour de sa nuque avec un sourire.

« Tu sais tu as l’air vachement occuper, je devrais peut-être y all… »

Ses lèvres s’approchent de mon visage et je suis sûre le point de le serrer contre moi avec mon regard remplit de malice que ses mains attrapent mes poignets éloignant mes bras de lui, un grognement de mécontentement s’échappe de ma gorge tandis que ses lèvres se rapprochent encore un peu plus des miennes et se dérobe lors des dernières secondes, mon grognement monte en volume et je ne peux m’empêcher de l’insulter mentalement de sale gosse mais n’est pas le temps de le dire à voix haute qu’il me saisit par les hanches et me retourne afin que je lui fasse dos.  Mon souffle s’accélère, se saccade, mon désire pour cet homme monte un peu plus et ressentir sa respiration sur mon dos à travers la dentelle contracte chacun de mes muscles. Bien je crois que je commence à être mal barrée. Mes cheveux viennent se placer du côté droite de mon épaule, recouvrant entièrement les marques de William, descendant tel une cascade d’or le long du tissus rouge lorsqu’il embrasse mon épaule à travers la dentelle un souffle s’échappe de moi plus brusque. La fermeture de ma robe commence à se défaire tout doucement, ses baisers contre ma peau eux commencent à se faire plus intenses plus mordant, je ne peux empêcher un premier gémissement s’échapper de ma gorge, posant mes mains sur le bureau pour ne pas flancher de suite. Lorsque la fermeture est entièrement ouverte, ses mains se glissent contre ma peau et mon souffle s’accélère chacune de ses caresses, mes muscles se contractent à chaque effleurement et je me retiens de me coller à lui, je veux sa peau contre la mienne, je le veux lui, le tenir dans mes bras, pouvoir lui caresser le torse, la joue, l’attirer à moi, l’embrasser, étouffer mes début de gémissement dans un baiser.

La robe glisse le long de mes bras et tombe au sol j’en ai assez d’être dos à lui. Je veux me perdre dans ses yeux, aspirer ses souffles, voir ses muscles se contracter à chacun de mes touchers, retirer sa chemise. Un vêtement enlever chez moi un retirer chez lui. Alors je commence à me retourner mais Gabriel en a clairement décidé autrement, me prenant par les hanche il plaque son corps contre le mien me permettant de sentir son désire contre mes reins, cela m’arrache un autre gémissement et je penche ma tête en arrière contre son torse, mes mains se placent sur ses avant-bras, il me faut un endroit où me tenir avant que le tournis par mon désire me fasse perdre pieds avec la réalité. Je sens alors le bois du bureau plus pressant alors contre moi mon cerveau commence à vouloir crier une alerte en moi, comme si j’avais oublié un détail, une broutille mais il se perd tout de suite dans les nouveau baisers et les morsures de cet homme que je veux. Chaque touchés de ses lèvres et de ses dents bloquent ma respiration, elle se fait plus forte, plus dense, mon regard se gorge de sang et le désire de le vouloir pour moi plus fort. Puis il rit et vient souffler dans ma nuque ce qui provoque une chair de poule le long de mes bras.

« J’espère être en bonne voie pour satisfaire ‘tout ce que tu veux absolument’ ? »

Je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour, j’ai bien envie de lui dire que c’est pour la bonne voie mais que je sens comme une frustration en moi. Mais ses baisers contre ma nuque descendant contre mon épaule ou ma mâchoire arrêtent la réponse à mi-chemin et je sens ses mains se diriger vers mon ventre et une autre vers la ligne du boxer, c’est alors que au moment ou son genoux se glisse entre mes jambes mon cerveau me fait repenser à la vengeance de Gabriel, putain de merde, je me suis faite avoir comme une bleue, je me retrouve à la merci du jeune brun tandis que sa main glissante entre le vêtement et mon intimité m’arrache un gémissement non contrôler.

« Pour le meilleur et pour le pire... »

La seule chose que je peux faire est de plaquer ma tête un peu plus contre lui, relevant mon torse comme pour essayer d’avoir un peu plus d’air. Ma bras gauche remonte et s’arque pour pouvoir avoir mes doigts qui se glissent dans ses cheveux, je sens son désire gonfler contre mes reins à chacun de mes gémissement, je ferme les yeux et mon bras droit s’accroche sur le haut du bras droit de Gabriel suivant chacune de ses caresses qui rentre en moi. Je me suis complètement fait avoir, obnubiler par son regard, son sourire. Ses baiser suivent le rythmes de chacune de ses caressent qui m’arrachent toutes des râles, des gémissements et quand ça va plus loin, plus intense, m’arrachant des cris non contrôle, ses canines viennent se planter dans ma chair mais pas totalement, il me mord mais pas entièrement. Créant à la fois du plaisir et un sentiment immense de frustration. Merde, il se venge avec la plus grande de satisfaction.

« Gabriel stop … »

Ma voix n’est qu’un murmure, qui a du mal à s’arracher entre mes râles et mes gémissements.Je sens mes jambes me lâcher et je me dis que mon supplice va s’arrêter, tremblante commençant  à ne plus savoir où donner de la tête sur le point de tomber. Ma main gauche tire sur ses cheveux doucement,  tandis que la main droite elle plante ses ongles dans son avant-bras. Il me retient avec son bras gauche pendant qu’un autre crie s’échappe de mes lèvres. Les baiser et les morsures ont cessé de pleuvoir mais pas ses caresses qui elles semblent plus que déterminé à me faire bousculer dans le vide.

« Gabriel … »

Je n’ai même pas le force de lui dire pas comme ça, je voulais qu’il bascule avec moi, mes mains le serre un peu plus, mon corps se contracte et se remplit de spasme. Ma voix n’a même pas la force de dépasser le souffle. Une supplication qui n’a pas le temps de se finir que mon corps commence tout doucement à céder à chacune de ses attaques. Le salaud ! Il me fait alors plonger de l’autre côté du gouffre et mon cri résonne dans son bureau, mon corps se penche vers le bureau je suis bloquée entre lui, le bois, prisonnière de mon corps remplit de spasmes qui s’intensifie à chacune de ses caresses supplémentaires qu’il finit par arrêter. Mais avoir sa peau contre la mienne contrôle toujours des contractions de chacun de mes muscles.

A bout de souffle je me retrouve dans ses bras, dans une étreinte où je sers le sang-pur contre moi un peu plus fort, ma tête contre son torse, la respiration saccadé. Mes mains se plantant dans le haut de son dos, comme si c’était le seul moyen de garder pied. Mais on n’arrête pas Gabriel ainsi, il relève ma tête et capture mes lèvres d’où un gémissement s’échappe à nouveau, un écho d’avoir sauter dans le gouffre. J’avais envie de lui dire que je le détestais mais c’est faux, je l’adorais je le voulais encore et toujours. J’avais plonger grâce à ses caresses, qui se répercutent encore dans chacun de mes muscles. Je répond avec une grande intensité à ses baisers, pendant que le reste de vêtement que j’ai tombant au sol. Les siens aussi et lorsqu’il me porte jusqu’au canapé, chaque touché contracte encore chacun de mes muscles, mon souffle se bloquant. Allongée contre lui, sentir sa peau contre la mienne, ma tête se plongeant contre sa nuque, je respire son odeur, un frisson me parcours le long de la colonne vertébrale, mon souffle se calme à peine, ses caresses font que je me colle un peu plus contre lui, plongeant un peu plus mon nez contre sa nuque, respirant son odeur. Il murmure mon prénom, je relève la tête et il capture mes lèvres avec cette tendresse que j’aime tant, ma main remonte jusqu’à sa nuque, glissant dans ses cheveux. Et je sens alors ses mains descendre le long de mon dos jusqu’à mes hanches un soupire s’échappe de mes lèvres et c’est alors que le début d’une danse enflammée débute. J’embrasse Gabriel tirant sur ses cheveux, étouffant un gémissement dans ses lèvres. Une envie soudaine vient en moi, cette même envie que dans le forêt. Celle de pouvoir mordre Gabriel. De plonger juste mes canines dans sa chair et de pouvoir ne serait-ce que voler une gorgée de sang. Le faire entièrement à moi.

Non hors de question, je retire mes lèvres des siennes et m’assoie sur Gabriel continuant notre danse dans des soupires de plaisir. Ma main poser sur son torse pour garder un équilibre, une autre en contact avec sa hanche, maintenant un rythme entre nous deux. Le but étant de plonger à deux mais aussi de prendre le plus de distance entre sa nuque et mes canines. Mordre un sang-pur n’est pas franchement bien vue mais lui imposer mes souvenirs sans contrôler lequel me terrifie encore plus. Notre danse continue jusqu’à ce que nous arrivions au bord du gouffre à deux, un crie s’échappant de mes lèvres, je ne peux m'empêcher de venir capturer à nouveau ses lèvres en murmurant son prénom. Des spasmes me parcourant encore plus. Et cette envie de mordre encore et toujours plus. Que je retiens malgré tout bien qu’elle se fait de plus en plus omniprésente en moi. Pourtant mon don part encore chercher quelque chose au fond de moi, un souvenir, un arbre, son souffle, son odeur et son sang s’échappant de sa lèvre. Cette envie de le mordre, le désire de l’avoir pour moi, de faire mien de cette manière si intime propre à notre race. C’est alors que mes craintes s’évanouissent, s’échappent de cette barrière qui sombre dans l’oublie, embrassant le long de sa mâchoire, descendant jusqu’à sa nuque et effleurant la naissance entre sa nuque et son épaule. J’embrasse sa peau, mes canines sortent de leur cachette. Et sans aucun contrôle dans l’oublie total, je pense alors à cet homme qui m’a permit de débuter ma vie, qui m’a permit de survivre de cette solitude. Mes canines plongeant dans sa chair, je nous emmène là où tout a commencé, entre des murs gris, une salle, une pomme et une robe rouge.

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyVen 18 Oct - 14:08

C’est dans ce qui ressembla à un mouvement de recul – ne permettant à son corps que de s’enfoncer un peu plus dans le cuir du canapé – que Gabriel revint à la réalité. Ou tout du moins c’est ce qu’il crut. A moins que la seconde d’avant était la réalité ? Clairement il n’en savait rien, comme si souvenirs, rêves et réalités se confondaient en un gigantesque bordel. Ce retour en prison semblait beaucoup trop réel, que ce soit l’odeur de poussière, la sensation de ressentir le froid de la neige contre ses pieds, ou le gout sucré de la pomme. Il lui semblait être retourné des années en arrière. Des années qu’il avait tenté d’oublier. Non. Ce n’était pas logique. Quelque chose n’allait pas. Il n’avait jamais connu le gout de cette pomme rouge que Lily avait croqué ce jour-là. Ni la sensation de la neige contre sa peau. Il n’avait pas non plus rencontré Josh avant de nombreuses semaines. Et cela lui avait pris plusieurs semaines également pour se rendre compte que le démon de glace était également captif. Enfin il n’avait jamais eu la possibilité de s’enfuir de cet enfer avant les derniers jours. Et surtout il n’avait jamais senti dans cette prison cette odeur de décomposition et cette sensation d’horreur…

C’est cette fois dans un sursaut que Gabriel se redressa pour tenter d’éviter un haut le cœur qui vint tordre son estomac. Putain… Il s’était passé quoi ?! Il n’y avait désormais qu’une réponse logique dans l’esprit du sang-pur : il ne pouvait que s’agir d’une des nouvelles tortures de gardiennes. Leur faire croire à la liberté après l’enfer pour mieux resombrer derrière. Non. Elles étaient douées, mais pas assez pour créer un faux avenir sur plusieurs années. Et puis… Cette rencontre il l’avait déjà vécu. Tout était différent, certes, mais il se souvient désormais comme si cela venait de se passer de ces échanges, de cette pomme, de cette neige… Alors peut-être qu’il s’agissait de leur nouveau plan de vengeance contre le sang-pur… Non. Il parvenait à limiter l’ensemble de leurs coups lorsqu’il était éveillé, ce n’était pas logique qu’elle parvenir à l’atteindre dans un tel moment. Tout ceci ne pouvait être qu’un souvenir. Un souvenir qu’il tentait de rejeter, comme s’il ne lui appartenait pas. Non il ne lui appartenait pas. Tout semblait pareil, et pourtant différent : Gabriel ne se souvenait pas de cet homme affaibli, et encore moins d’avoir éprouvé un tel rejet contre soi-même.

Il se passa de nombreuses secondes après le moment ou Gabriel s’était redressé et que Lily en avait profité pour se reculer plus loin sur le canapé, aussi loin qu’elle put s’enfuir alors que la main gauche du sang-pur s’était placée sur la cuisse de Lily pour la retenir. Son corps avait en effet agi sans réfléchir, cherchant à garder la jeune femme auprès de lui comme si son instinct avait repris le dessus : après tout ce qu’ils avaient traversé, il était hors de question qu’il la perde dans l’enfer de la prison. Et pourtant ils n’y étaient pas : ils étaient dans son bureau, un silence lourd régnait alors qu’ils tentaient tous deux de reprendre leurs souffles. Le corps de Gabriel était encore sous le coup de micro-spasmes du fait d’avoir plongé avec Lily par-dessus cette barrière qui était leur. Et surtout, devant lui, il ne pouvait pas s’empêcher d’être happé et bloqué par la panique dans le regard de Lily. C’est d’ailleurs ce qui eu fini de le ramener à la réalité de l’instant, car jamais il n’avait vu cette expression sur le visage de la jeune femme, ce qui sembla assez pour à nouveau resserrer l’estomac du sang-pur a défaut de pouvoir ressentir un jour son cœur se resserrer.


« Lily… »

La voix du sang-pur était presque brisée, tentant de garder ses émotions en place et éliminer la peur de ce retour en prison, mais aussi celle de la jeune femme qu’il tenta de déchiffrer. Il ne la lâchait jamais du regard, cherchant à conserver ce lien entre les deux. Sa propre aura s’était transformée pour apaiser l’atmosphère, mais Gabriel savait également que s’il lui fallait en faire usage maintenant sur elle cela ne serait pas sans ménagement, et certainement pas en douceur. Alors il se contenta d’influencer l’atmosphère qui entourait les deux êtres, se calmant également au passage. Pourtant, la panique de Lily se faisait sentir face a la situation, et envahissait presque la pièce. Ce n’était clairement pas ce que Gabriel avait souhaité provoquer, au contraire. Il voulait aider Lily a débloquer ce qui semblait la retenir lors de leurs rencontres, ne s’attendant clairement pas a ça. Alors il tenta de la calmer, sa voix se faisant aussi posée que possible. Il l’avait enfin lâché, sentant qu’elle cherchait à se débattre, et gardait simplement les mains ouvertes, tendant les paumes vers elle comme une offre de s’y accrocher si elle le souhaitait.

« Lily, tout va bien. Je suis désolé, je ne pensais pas que… » Gabriel hésita une micro seconde à continuer sa phrase, puisqu’il était prêt à lui dire qu’il ne pensait qu’il puisse y avoir un tel don chez les sangs-purs, puis il se rattrapa. « Je ne savais pas que tu avais cette capacité. Et encore moins que ça te mettrait dans un tel état. » Gabriel hésita une seconde supplémentaire avant de reprendre. « S’il te plait, reste. Tout va bien aller je te promets. »

Ne quittant jamais du regard Lily ne serait-ce que pour une fraction de seconde, Gabriel se recula de quelques centimètres sur le canapé pour se pencher derrière l’accoudoir et attraper dans le panier un plaid, puis se rapprocha à nouveau d’elle pour lui déposer le plaid sur les épaules, espérant apporter ainsi un semblant de mieux-être a la jeune femme. Il lui semblait enfin prendre possession de ses propres moyens, et enfin réaliser ce qu’il s’était passé. Ce qu’il venait de vivre n’était pas ce que lui avait vécu en prison. Mais bel et bien ce que Lily avait vécu. Comme si les points semblaient se relier (ou la logique le retrouver), Gabriel semblait enfin prendre conscience de tout ce que cette découverte apportait, et tout ce que cette découverte impliquait. Lily était capable de se souvenir du moindre détail de la moindre seconde. OK. Elle était également capable de transmettre ses souvenirs aux autres… OK. Et elle était également capable de transformer la réalité en plongeant les autres dans de faux souvenirs….. OK… Et surtout elle aurait pu partir de cette prison dès le début…….. OK…

… What…

Clairement il s’agissait là d’un sujet auquel Gabriel n’avait jamais pensé : quelle était la capacité de Ciara avant que William n’en face une engendrée, et surtout est-ce que la capacité de Ciara était conservée en Lily en tant ‘qu’engendrée’. Il ne s’était jamais posé la question, et étonnamment Alais conservant son don après sa transformation ne semblait pas avoir éveillé cette réflexion chez le sang-pur. Non, c’était logique : le cas était entièrement différent, il serait tordu de faire le lien. Et pourtant… Pourtant il lui aurait été possible de faire ce lien, et il ne comprenait pas comment il avait pu passer à côté. Finalement, le vampire tenta une nouvelle approche vers Lily qui lui faisait toujours face. Il était même surpris qu’elle ne se soit pas enfuit, et l’idée que Lily elle-même soit surprise de ne pas s’être enfuit lui traversa l’esprit.

« Lily, s’il te plait, parle-moi… »

Le sang-pur s’approcha de quelques centimètres à peine, essayant de briser un peu la distance qui les sépare, et approcha sa main de son visage pour déposer une caresse le long de sa joue. L’ensemble de ses gestes lui semblaient futiles, et pourtant créait en lui l’espoir de créer un ensemble plus apaisant pour Lily.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptySam 19 Oct - 18:02

Il m’a fallu à peine cinq minutes pour revivre cette journée entière et la partagée, deux ou trois gorgées prélevées à la gorge de Gabriel et lorsque je me rends compte de ce qui se passe de ce que j’ai fais et n’aurais surtout pas du faire. Je retire mes canines de la gorge du jeune sang pur doucement afin de ne pas laisser trop de marques et recule le plus loin possible dans le canapé. Je ressens à nouveau cette petite faim dans la prison, le froid de la neige sur mes pieds, les flocons tombant dans mes cheveux, le jus du fruit glissant dans ma gorge ? Et pourtant il y a pire.  Comme si malgré le fait de l’avoir senti que deux secondes c’est ça qui prend le dessus sur l’ensemble du souvenir. Un souvenir dans un autre souvenir. Je sens la peur qui monte et qui tétanise chacun de mes muscles. Je sens à peine la main de Gabriel sur ma cuisse, cela semble juste stopper l’ensemble de mes mouvements, je suis incapable de respirer de peur de respirer à nouveau cette odeur. Le problème de la boite de Pandore ce n’est pas de l’ouvrir, c’est de savoir la garder close, de faire en sorte qu’elle reste hermétique à tout ce qui nous entour et de ne jamais regarder dedans et que jamais les maux n’en sortent. C’est ça mon grand problème, c’est de savoir garder ces souvenirs loin de tout, au plus profond de mon être car s’ils reviennent je ne sais pas si je suis capable d’y faire face à nouveau. Le pire dans tout ça c’est que Gabriel aurait put voir ça, et si autant je contrôle les trois quarts des aspects de mon don, je sais parfaitement qu’il y a deux particularités que je ne contrôle pas, le souvenir que je procure quand je mords et le souvenir des marques. J’aurai pu blesser Gabriel, putain de merde ! Rien que cette idée me terrifie. Qu’est ce qui m’a pris de le mordre ? Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ? Depuis quand je ne résiste plus à cette pulsion ? C’est improbable totalement irresponsable ! Puérile, Bordel Lily tu déconnes totalement !

J’entends la voix de Gabriel comme s’il est à une vingtaine de kilomètre de moi, sa voix est réduite et je n’arrive pas du tout à assimilé ses paroles. Les maux s’échappent un peu plus, l’odeur de putréfaction se fait plus présente, les bruits plus brutaux, plus strident, la langue change. Ses cris face à la douleur et le désespoir qui m’enveloppe à chacun d’eux. Je sens ma peau qui se brûle à chaque extrémité et le poids de mon corps qui tend les différents muscles de mes bras. C’est alors que de manière illogique et improbable je ressens un poids léger et doux se mettre sur mes épaules et entourant mon dos et le reste de mon corps, ce qui est totalement contradictoire avec cette odeur qui reste dans le fond de mes narines et les cris et pleure qui commençaient à remonter à la surface de mes oreilles. Cette douceur est hors du temps et totalement impossible dans l’univers dans lequel je suis sur le point de plonger.


« Lily, s’il te plait, parle-moi… »

Je cligne des yeux rapidement, je reprends mon souffle alors avec une seule idée en tête, de l’air il me faut de l’air frais pour retirer cette odeur. Je sens alors sa main contre ma joue et inconsciemment j’appuie un peu plus ma tête contre sa paume et prend le temps de respirer l’odeur de Gabriel ce qui referme la boite aux souvenirs laissant la peur s’échapper doucement. Je ferme les yeux appuyant un peu plus mon visage contre la main du vampire, comme si la réalité prend place un peu plus. Mais pendant encore quelque seconde l’odeur reste présente au fond de mon être et cette sensation de prendre l’air frais me prends un peu plus, j’ouvre les yeux et je tente de me lever comme pour dégourdir mes jambes, mais à peine je penche mon corps en avant que je sente ma tête tourner, un des bras de Gabriel se met devant moi pour me rattraper et mes mains se posent dessus comme pour m’empêcher de tomber. Je me laisse tomber en arrière contre le canapé, un soupire s’échappant de mes lèvres et l’odeur finie par disparaitre totalement. Le présent s’impose à moi, le bureau réapparait sous mes yeux et je vois alors pour la première fois je réalise qu’un plaide m’entoure et fermant les yeux je respire à nouveau et la tête me tourne à nouveau. Je réfléchis rapidement c’est la première fois que j’arrive à montrer le souvenir auquel je pense vraiment au moment de mordre une personne. En général lorsque je mords quelqu’un c’est la boite de pandore qui s’ouvre plongeant mes proies dans l’enfer sans aucuns scrupules. C’est pour ça que je préfère me nourrir de bouteille de sang, pas d’ouverture de boite, pas de passer dans le présent, pas d’absence, pas d’odeur. Et dans la prison je me contentais de cadavre aux moins eux n’hurlent pas sous la peur ou la douleur, et ils se trouvaient très facilement, entre les hommes de main de Nathanaël et la folie des gardiennes j’avais largement de quoi manger. Mais pour la première fois que je bois du sang de quelqu’un mon corps me cris quelque chose, comme s’il y avait un morceau du puzzle qui se complète en mois et que pour la première fois de mon existence j’ai pu contrôler l’une des bases de ma capacité. Improbable.

Je sens aussi le sang de Gabriel couler dans chacune de mes veines, qui me monte à la tête et qui agit sur chacun de mes muscles là où il passe. Je ressers le plaide autour de mes épaules comme pour sentir à nouveau cette douceur autour de moi, je me concentre sur l’odeur de sauge, celle de Gabriel. Je me laisse alors glisser de l’assise du canapé contre Gabriel, juste pour me rassurer qu’il soit bien là, être sûre que la boite se fermer définitivement pour le moment, faire en sorte de ne jamais l’emmener là-bas, plongeant entièrement dans son odeur, ma tête contre son épaule les yeux toujours fermés. C’est la première fois que je sens mon odeur se mélanger aussi bien à celle de quelqu’un d’autre. Le sang de Gabriel continue de battre dans mes veines, et sentir mes muscles réagir différemment, en même temps après deux plongeons dans le vide dur pour eux de ne pas réagir. Je n’ouvre toujours pas les yeux et je me dis que le pauvre doit être en panique total. Ok, si je n’avais pas la tête qui tourne et la fatigue qui grandit je serais sûrement en panique total et j’aurais sûrement tenté de m’enfuir d’ici.

« Gabriel, tu as conscience que ton sang pour moi …. C’est pire que dix shooter de bourbons à jeun ? »

Je ne peux m’empêcher de sourire à ma bêtise, il m’a demandé de parler, le pauvre il est servit mais pas forcément comme il l’espérait. J’essaie de ne pas faire monter la panique en moi. C’est la première fois que quelqu’un prend conscience de ma particularité, en temps normal ils meurent tout simplement. Non tuer Gabriel ne fait pas partie de mes options. C’est de ma faute, c’est moi qui ai prit l’initiative de mordre le sang-pur. C’est la première fois que je ne contrôle pas cette pulsion, la première fois que je désire quelqu’un à ce point. Cet homme me rend totalement dingue au point d’en perdre tous mes moyens. C’est aussi la première fois que je peux contrôler ma capacité, et bien entendu Gabriel à pût voir de quoi j’étais capable en grande globalité. Je ne pouvais pas prendre un souvenir à la noix ou je regarde un écureuil sauter dans un arbre ? Non il faut que je choisisse notre rencontre, là où j’utilise le plus ma capacité. Car dans cette prison il m’était primordiale de survivre pour chacun retrouve la liberté et que les gardiennes puissent faire le moins de mal possible.

« L’avantage, c’est que ton sang à meilleur goût que le bourbon, en même temps bourbon, whiskey pour moi ça revient au même … c’est infect ! »

Je réalise que je suis bien là, je m’appuie complètement contre le sang pur, ma respiration se calmant enfin doucement, bordel j’ai mordu un sang-pur, si le conseil apprend ça je suis limite morte ! Si William apprend ça … si Ellen en prend connaissance …
….
Merde ! Si sa mère le sait un jour je e ne donne pas cher de ma peau ! Gabriel, pour le moment il n’a pas l’air de mal le prendre, une engendrée vient de le mordre mais tout va bien. Je ne suis pas certaine que n’importe qui peut plonger ses canines dans sa chair. En même temps s’il est aussi fou que je le suis au final il ne devait attendre que ça, avoir ses canines dans ma chair est un de ces moment qui est loin de désire et proche de la communion entre nos deux corps. C’est une toute autre manière de ne faire qu’un particulière à notre race. Cette soif de l’un et de l’autre. Je pensais pouvoir la contrôler mieux que ça, je me suis plantée en beauté !

« Désolé Gabriel … Je »
Je quoi ? Je suis capable de garder chaque souvenir de ma vie depuis la première seconde que j’ai ouvert les yeux dans cette marre de sang ? J’ai appris à pouvoir sélectionner les souvenirs à un moment précis et me rendre compte que chaque détail restait bien en place ? J’ai mis énormément de temps à comprendre que non tout le monde n’était pas comme ça et que c’était tout sauf normal ? « En temps normal je ne mords pas car je sais que je ne contrôle pas cette partie-là. »

Comment rester encore un peu plus dans le flou, ce que je dis dois être totalement incohérent pour lui. Il n’a pas tout en tête. En tête …. OH merde ! Il a eu mes derniers souvenirs, mes dernières impressions, le moment ou je l’insulte de con dans ma tête … prétentieux, gonflant et con. Super ! C’est là que je me dis que jamais il ne doit avoir accès à mes autres souvenirs, il s’étranglerai de rire probablement et je serais entièrement décrédibilisé ! En même temps qui contrôle vraiment ses pensées ? Si on ne peut pas exploser mentalement c’est compliquer. Surtout que je ne me pose jamais, pas même la nuit. Contrairement aux autres qui eux peuvent plonger dans les rêves et les cauchemars moi je reste présente dans le présent et l’abstrait. Au moins Gabriel n’a pas e un moment où je dormais. Rare sont les dons qui sont actif pendant le sommeil des gens de manière naturel.

« C’est la première fois que j’arrive à montrer ce que je veux vraiment. Sûrement un hasard estime toi heureux ! Il y a pire ! Si je te jure imagine que je te montre une image de toi sérieux ? Non tu verrais tes rides et te rendrais compte de ton âge ! Tu ne veux pas voir ça ! »

Je me mords la lèvre pour ne pas rire. Je me moque un peu, je me dis que peut-être cela aidera à ce que Gabriel passe outre ce qu’il vient voir. Que la situation va devenir moins compliqué malgré cette bizarrerie totale en moi. Je n’ai jamais su si cette particularité était une bonne ou une mauvaise chose, je sais juste que ce n’est pas normal. Qu’il faille éviter que cela se sache. Par chance le pauvre Gabriel est une véritable tombe.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyDim 20 Oct - 1:28

Gabriel sembla rassuré de sentir le visage de Lily appuyer contre sa main, plutôt que de chercher à la fuir. Si le temps semblait avoir ralenti chaque geste, chaque respiration des deux êtres, à peine quelques secondes passèrent avant que Lily tente enfin de s’enfuir. Cette fois, Gabriel ne l’en empêcha pas, laissant retomber sa main sur ses jambes, observant la jeune femme. Elle ne parvint cependant bien loin, puisqu’à peine elle tenta de quitter le cuir de l’assise qu’elle retomba en avant telle une masse alourdie par le poids des dernières minutes. Un sifflement échappa entre les dents de Gabriel qui n’hésita pas une seconde : cette même main qui caressait la joue de Lily quelques secondes avant désormais barrait le chemin entre elle et le sol. D’ailleurs, avec un tel mouvement, il était certain qu’elle se serait éclaté le crâne contre la bordure aiguë de la table basse. Gabriel lui-même était surpris d’être parvenu à avoir un tel reflex alors que son corps et son esprit semblaient encore loin - très loin. Et pourtant au plus proche de Lily, puisqu’il sentit ses mains se poser contre sa peau avant de voir son corps retomber en arrière pour retrouver le canapé. Alors qu’elle ferma les yeux un instant, comme si elle cherchait à chasser un vertige évident, Gabriel se saisit de l’instant pour se rapprocher de la jeune femme, plaçant son bras droit sur le dossier au dessus d’elle, et de la main gauche replacer le plaid qui avait commencé à glisser de ses épaules pour l’entourer un peu plus. Si l’angoisse de ce retour en prison était toujours là en lui, il lui était clair qu’il se devait de mettre de côté ce ressentiment pour se concentrer sur Lily qui - face à lui - semblait mener un combat intérieur des moins plaisant. Et lorsque quelques secondes plus tard le corps de Lily se laisse glisser contre lui, le bras droit du sang-pur quitta le dossier du canapé pour entourer les épaules et la nuque de la jeune femme, rapidement rejoint par sa main gauche qui se glissa pour une nouvelle caresse le long de sa joue, avant de terminer sa course contre sa nuque. Dans un soupire de soulagement qu’elle ne chercherait pas à s’enfuir, Gabriel déposa finalement sa joue contre les cheveux de Lily et ferma les yeux pour tenter de se calmer des dernières émotions. Les deux êtres étaient ainsi emmêlés l’un dans l’autre dans une étreinte qui sembla nécessaire.

“Gabriel, tu as conscience que ton sang pour moi …. C’est pire que dix shooter de bourbons à jeun ?”

Après un court silence, surpris par les propos de Lily, Gabriel laissa échapper un rire doux mais sincèrement rassuré d’entendre sa voix. Il était clair qu’il ne s’attendait pas à de tels propos, mais ne put s’empêcher de penser que cela était bon signe : il avait entre ses bras la véritable Lily, celle qu’il côtoyait au quotidien. Et surtout elle n’avait pas demander à partir et rejeter le sang-pur.

“L’avantage, c’est que ton sang à meilleur goût que le bourbon, en même temps bourbon, whiskey pour moi ça revient au même … c’est infect !”

Un nouveau rire échappa au sang-pur, qui ne put s’empêcher de répondre tout aussi rapidement.

“Tant mieux, seul le whisky - le vrai - vaut le coup !”

Cependant le trait d’humour ne sembla pas avoir fait mouche, puisque dans ses bras le corps de Lily se raidit à nouveau, comme si une pensée funeste lui traversa l’esprit. Gabriel releva alors un instant le visage pour regarder la jeune femme, essayant à nouveau de l’interpeller par son prénom.

“Désolé Gabriel … Je… En temps normal je ne mords pas car je sais que je ne contrôle pas cette partie-là.”

Sans savoir pourquoi, le sang-pur repensa aux premières nuits d’Alaïs dans l’appartement, et les cauchemars qu’elle avait amplifiée. Elle-même s’était excusée d’avoir utilisé son don contre lui. Toutes deux partageant un même problème : le manque de contrôle. Elles n’avaient pas à s’excuser : certains dons étaient plus difficiles à maitriser que d’autres. Surtout lorsque ceux-ci sont constamment actifs comme celui d’Alaïs. Et puis - comme si l’évidence le frappa - Gabriel connecta les points entre eux, et un “oh…” mental se dessina. Son cerveau ne s’était pas arrêté de la nuit… Oukay… A ce rappel des paroles d’Alaïs, l’étreinte contre Lily se resserrait Si l’aura du sang-pur était constamment avec lui, il avait appris à grandir et vivre avec comme une part de lui-même qu’il pouvait éteindre au fin fond de lui si besoin, mais cela n’avait pas été sans ménagement. En réalité les débuts de l’enfant furent catastrophiques, puisque Gabriel avait sut malgré lui disparaitre de sa vie nombreux servants, à défaut d’autres visiteurs. Il n’avait jamais tenté d’utiliser son aura sur son père, comme s’il avait toujours su que cela serait inutile, mais avait rapidement compris qu’elle serait utile pour apaisée les tourments de sa mère. D’une certaine manière c’était presque là qu’il excellait : apaiser les âmes tourmentées. Et pourtant elle était tout autant létale, puisqu’un moindre mot de travers et le résultat en était fatal pour le destinataire. Mais dans les deux contextes Gabriel n’utilisait que rarement son don et cela lui convenait bien : son aura pouvait se faire si discrète que rares sont ceux qui ont connaissance de la capacité du sang-pur, ou simplement la connaissance qu’il en possédait une. Mais une chose était certaine : si Gabriel était parvenu à faire de son aura une part de lui qu’il pouvait ignorer dans un coin, pour Lily cela semblait être l’opposé total. Sa mémoire et les extensions de ce que sa mémoire engendrait la possédait entièrement.

“C’est la première fois que j’arrive à montrer ce que je veux vraiment. Sûrement un hasard estime toi heureux ! Il y a pire ! Si je te jure imagine que je te montre une image de toi sérieux ? Non tu verrais tes rides et te rendrais compte de ton âge ! Tu ne veux pas voir ça !”

Gabriel laissa couler un rire doux avant de resserrer son étreinte contre Lily. Oui, la prison lui avait clairement fait prendre un ‘coup de vieux’ comme diraient les humains. Et l’après n’aidait pas forcément. A porter encore aujourd’hui le poids de la liberté des êtres de leur prison, son corps se fatiguait sans le moindre doute, et il lui semblait commencer à vieillir. C’était ainsi pour l’ensemble des sangs-purs : si tous se figeaient dans le temps une fois ce qui semblait ressembler à ‘la trentaine’, les épreuves de la vie les marquaient et les faisaient vieillir plus ou moins rapidement. Certains le supportaient plus ou moins bien, et c’est surement pour cela que Wallace il y a plus d’un siècle semblait plus âgé que William aujourd’hui alors que tous deux étaient de la même génération. Mais il ne laisserait pas cette pensée l’envahir aujourd’hui.

“Je suis à peu prés certain de m’être améliorer depuis la prison. Et puis il parait que certains trouvent que les rides attirantes !”

Dans un nouveau rire le sang-pur glissa sa main droite de la nuque de Lily jusqu’à la ligne de son menton pour la forcer à lever son visage vers le sien, et enfin croiser à nouveau son regard. Si de l’inquiétude était clairement toujours présente, la panique qu’il y avait précédemment lut l’avait désormais quitté et ce fut un soulagement pour Gabriel qui, dans un sourire doux déposa un baiser sur les lèvres de Lily dans une délicatesse qu’il semblait ne garder que pour cet instant. Puis sa main glissa à nouveau jusqu’à sa nuque pour guider Lily dans sa position initiale, retrouvant le contact de la joue de la jeune femme contre son épaule. Et puis comme si l’étreinte ne semblait plus suffisante, le sang-pur quitta sa main droite de la nuque de Lily pour se glisser sous ses genoux, la forçant à replier ses jambes, alors que son bras gauche descendit plus bas sur ses épaules. Et en un mouvement qui fut aussi délicat qu’assuré, le vampire se rallongea sur le canapé, entrainant Lily avec lui. Cependant il ne l’allongea pas sur lui, préférant la placer sur son flanc, dos contre le dossier du canapé. Gabriel put ainsi lui faire face : lui-même allongé sur son flanc, il vint emmêler leurs jambes comme ils savaient tant le faire, et ses bras vinrent entourer à nouveau le corps de la jeune femme alors que son visage se plaça à nouveau contre la tête de Lily qui reposait sur le bras droit du sang-pur. Installés ainsi, il semblait à Gabriel qu’il pourrait protéger Lily de tout ce qui pourrait leur tomber dessus les instants suivants. Il l’entourait entièrement. La protégeait. S’accrochait à cette étreinte presque vitale pour eux. Alors il ferma les yeux quelques secondes, profitant de ces quelques secondes de calme, profitant de sentir son propre souffle se mélanger à l’odeur de ses cheveux, et revenir à lui dans un mélange parfait alors que les doigts de sa main gauche s’emmêlaient dans quelques mèches pour offrir quelques caresses.

“Tu es unique Lily. Tu n’as pas à en être désolée. Ne t’en excuse jamais. Et je te l’ai dis tout va bien aller. Tu n’es pas seule.” Un léger rire qui tenta de détendre l’atmosphère accompagna la suite de ses paroles. “Et puis il me faut bien plus qu’une rencontre avec un vieux pédant arrogant et sang-pur typique pour me faire faire fuir !”

Oui, Gabriel tentait le tout pour le tout pour dédramatiser la situation, et il savait que citer les pensées de Lily qu’il avait perçu de ce souvenir pouvait soit passer, soit casser. Mais surtout il savait ce que le ‘pire’ que Lily évoquait pouvait renfermer. Le passé de Gabriel n’était pas si mal. Il n’était des plus heureux, mais il n’était pas des plus horribles. Et s’ils n’en avaient jamais ouvertement parlé, il savait que celui de Lily était bien pire. Assez pour rendre n’importe qui assez fou pour chercher à mettre fin à ces souvenirs.

“Lily… Ton don est exceptionnel. S’il-te-plait ne le laisse pas te consumer.”
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyDim 20 Oct - 16:57

L’idée de le faire rire me soulage et diminue un peu plus le poids sur mon estomac. Au moins il ne prend pas mal mes petites taquineries sur son âge, je ne veux pas le vexer, juste le faire sourire au mieux rire. J’enfonce un peu plus ma tête contre son épaule fermant les yeux, inspirant son odeur. Ça détend mes muscles sans même que j’ai le temps de dire quoi que ce soit. Il a cet effet sur moi constamment de me ramener dans l’instant présent. Je sens le poids de son bras contre mes épaules qui m’enlace et j’embrasse doucement son épaule.  J’inspire son odeur et réfléchit à la situation, je n’ai aucune idée de comment réagir à ça. Il est la première personne avec qui je partage cette particularité bien qu’il n’a pas eu franchement le choix pour ce partage. Pour dire vrai il a l’air bien plus à l’aise que moi. Ou plutôt il contrôle mieux la situation que moi. En même temps les capacités chez les sang-pur sont assez régulières, je pense que Gabriel en à côtoyer plus d’une. Mais chez les engendrés, Alaïs est la première que je rencontre. William lui m’a préparé à beaucoup de chose, mais pas à ça, comme j’ai pour ordre de m’éloigner des sang-purs nous n’avons jamais discuter des particularités de chacun d’eux. Je suppose seulement depuis son arrivé à l’académie qu’il sait que j’ai ce don car autrement il aurait effacé de ma mémoire Gabriel et Josh, mais nos capacités sont tout sauf accordés, elles sont même une kryptonite respective. Cela doit le rendre fou de me voir côtoyer d’autre personne que lui, je l’ai vue effacer la mémoire de tellement de personne d’un claquement de doigts pour moins que ça. Je sais que s’il le pouvait il n’aurait pas de pitié pour moi là-dessus. Combien de temps a-t-il mit à se remettre de ces cinq pauvres petites minutes qu’il m’a supprimé ? Plus qu’il ne voudra l’admettre. Et s’il avait pu, il aurait retiré plus que cinq pauvres petites minutes, il aurait aussi pris le temps de me supprimer la brûlure. Ce qui veut dire qu’il redoute l’évolution de ma capacité, et que par rapport à avant il ne prendrait pas le risque d’enlever plus que ça. Cinq pauvres petites minutes.

Je viens de réaliser que c’est la première fois pour Gabriel qu’il est à faire à ça, de vivre en cinq minutes presque une journée entière dans lequel surgissent une tonne d’autres informations que j’avais pris le temps d’enregistrer et qui surgissent au bon moment. Je suis habituée à ce que les souvenirs ressurgissent dans l’instant présent pour justement m’aider à coller les morceaux au moment T. Il se passe souvent des évènements passer qui permette de compléter les morceaux du puzzle dans le présent voire le futur. Je peux au moins permettre au passer et au présent de s’accorder. Je ne dis pas qu’au début cela n’était pas fatiguant, mais avec du temps, du travail et de la concentration c’est devenu instinctif. Au début il me faisait revenir des moments totalement improbables qui n’avait rien à voir avec la situation à une période qui ne correspondait pas, maintenant j’arrive sans réfléchir à le déclencher quand il faut et de manière automatique sans que cela prenne trop de force ou me fatigue. En réalité mordre n’est pas fatiguant non plus, du moins pas physiquement, c’est la première fois que cela me vide à ce point. Bon deux sauts dans le gouffre n’aident pas spécialement non plus, mais j’ai bu du sang, et pas n’importe lequel celui d’un sang-pur. D’ailleurs j’ai l’impression que mon corps semble bien et mal réagir à la fois totalement improbable.  

“Je suis à peu prés certain de m’être améliorer depuis la prison. Et puis il parait que certains trouvent que les rides attirantes !”

Je ne peux de m’empêcher de rire à mon tour, oui il ne le prend vraiment pas mal. Je sais que certain jour ça ne serait pas passer du tout ! Peut-être qu’il est plus lunatique que moi ? Je sens sa main glisser de ma nuque vers ma mâchoire j’ouvre les yeux et finalement sa main remonte ma tête jusqu’à ce que je puisse plonger mon regard dans le siens. J’adore pouvoir regarder ses yeux, ce bleu. Je le connais par cœur et pourtant un frisson me parcours et il s’intensifie avec le baiser qu’il me donne, cette douceur, ce moment qu’il me réserve. Je ne peux m’empêcher de glisser ma main dans ses cheveux. Lorsque ma tête se retrouve contre son épaule, Gabriel remonte mes jambes et fini par nous allonger contre ce canapé. Je me retrouve envelopper dans la couverture, sur le flanc face à Gabriel, nos jambes se mêlant les unes aux autres avec un sourire. Je ferme les yeux, ma tête sur son avant-bras, je sens son odeur qui m’entoure. Son souffle se mélange au mien ce qui provoque un petit sourire, je sens sa main qui joue avec mes cheveux et je ne peux m’empêcher d’avoir un petit rire. Gabriel et mes cheveux, un jour je vais devoir les couper car je n’arriverai put à les démêler.

“Tu es unique Lily. Tu n’as pas à en être désolée. Ne t’en excuse jamais. Et je te l’ai dis tout va bien aller. Tu n’es pas seule. Et puis il me faut bien plus qu’une rencontre avec un vieux pédant arrogant et sang-pur typique pour me faire faire fuir !”

Je ne peux m’empêcher de rire sur la fin, oui comme je le pensais mes propos vis-à-vis de notre rencontre, enfin sur la fin de notre rencontre ne sont pas passé inaperçu. Je sais que parfois je suis radicale dans mes propos, et il n’a pas prit les pires propos que j’ai utilisé sur lui, il a même eu la gentillesse de savoir les rendre moins vulgaire. Ou la délicatesse ? Qu’importe cela me fait sourire de plus belle. Je sers dans ma main le plaide contre moi.

“Lily… Ton don est exceptionnel. S’il-te-plait ne le laisse pas te consumer.”

Je ne peux m’empêcher d’avoir ce petit sourire du coin des lèvres. Je soulève la main qui était contre mon torse, pour la glisser contre sa nuque et caresser sa joue. Je colle mon front contre le siens et ferme les yeux. Ce n’est pas mon don qui me consume, enfin si, mais ce qu’il y a c’est que là où un cerveau lambda aurait tout fait pour effacer les souvenirs néfastes pour pouvoir mieux passer la suite je n’en suis pas capable. S’il n’y avait pas eux, alors se serait largement supportable. Je ne dirais pas que ma particularité est exceptionnelle et encore moins un don. Lorsque je suis en saturation c’est parfois compliquer à gérer. Et j’ai au fond de moi cette petite voix qui me dis de ne pas en parler, de le cacher. C’est la première fois d’ailleurs qu’elle ne se manifeste pas, comme si lui a le droit de savoir. Je rapproche mes lèvres des siennes dans un moment de nouvelle tendresse, de nouvelle douceur. Comme si être loin de lui est maintenant chose improbable. Mon autre main bloquer entre le canapé et mon corps vient toucher son torse, comme si j’avais besoins de sentir un peu plus sa peau contre la mienne. Je recule doucement ma tête pour replacer sur son avant-bras et ma main droite vient glisser de sa joue a l’arrière de sa nuque pour mêler mes doigts à ses cheveux. Qu’est-ce que je disais de Gabriel par rapport à mes cheveux. Ouais l’hôpital qui se fou de la charité ! On est doué pour ça. Mon autre main caresse doucement la peau sur son torse et j’ai ce petit sourire qui naît sur mes lèvres.

« Le vieux pédant à sût se montrer un peu plus agréable par la suite, ça à facilité les approches par suite, mais bon il a cet aspect sale gosse parfois compliqué à gérer ! »

Je ne peux bloquer ce sourire de malice quand je croise son regard et ne peux m’empêcher de me demander comment il a fait pour trouver cette autre pomme dans la prison. Je veux dire j’ai cette facilitée à pouvoir me glisser un peu partout, Gabriel aussi mais pas autant que moi et je ne pense pas qu’il prenait le risque de s’approcher aussi proche des gardiennes que moi. Non si elles vous attrapaient elles étaient bien trop capricieuses pour vous laisser en vie. D’ailleurs là fois où elles l’ont attrapées ….


« Je contrôle une bonne partie pour ne pas dire l’ensemble. J’ai essayé plus d’une fois de faire en sorte de ne pas transmettre cette partie de moi, mais on dirait que c’est la base de tout et que je ne peux pas faire autrement. Pour ça les bouteilles de sang c’est bien ! »

Je le regarde un moment, plongeant mes yeux dans les siens, son odeur qui m’enveloppe et qui me laisse ce sentiment de sécurité. Me rappelant que tout ça est loin. L’académie est notre refuge, mais à vrai dire tant que j’ai Gabriel à mes côtés tout endroit peut servir d’abris. J’emmêle un peu plus mes doigts dans ses cheveux. Je ne préfère pas revenir sur ce qui est unique en moi ou non. Non Gabriel est important, moi au final je ne suis qu’une arme formée par les mains strictes de William. Il peut en refaire une autre, ce n’est pas si compliqué que ça après tout. Je ne sais juste toujours pas pourquoi moi. Et étrangement je sens qu’il a eu une patience avec moi qu’il n’aurait avec personne d’autre.

« J’ai mis du temps à comprendre que ce n’était pas normal de me souvenir de tout à la seconde prêt. »

Je me stop et réfléchit un moment. Comment décrire quelque chose qu’une personne ne peut connaitre et à eu seulement un petit aperçut. Et encore à ce moment-là je maîtrisais parfaitement la situation, excepter ce moment où mon don à provoquer une saturation. Ça arrive environ une fois par mois. Le fait de ne pas dormir complètement ne m’aide pas non plus à pouvoir relâcher la pression. C’est comme si je ne peux lâcher une corde.

« Je me suis réveillée, je savais marcher, parler, lire, écrire bref tout ce que quelqu’un d’une vingtaine d’année doit savoir faire, je savais tout et pourtant rien. Du coup c’était pour moi naturelle que tout le monde est ça. »


Je me mords la lèvre du bas cinq secondes avec ce petit sourire. C’était de l’innocence mais finalement je ne connaissais rien. En comparaison j’étais pire que Alaïs, un nouveau-né dans un corps d’adulte devant réapprendre la base de la vie. Même si Alaïs a de faux souvenir elle a conscience de beaucoup plus de chose que moi au réveil.

« Quand j’entendais les gens décrire un souvenir, je ne comprenais pas qu’il manquait toujours un détail, l’odeur, les couleurs, la sensation de froid ou de chaud, le goût d’un plat ou une boisson. Plus ils remontaient loin dans leurs souvenirs plus c’était flou et moi non, tout est toujours intact. »

Ma main sur son torse je repense à cette journée dans le froid des état unis du nord. J’observe un moment Gabriel plissant un peu les sourcils cherchant des signes de fatigue chez lui. Si son sang bat encore dans mes veines, son esprit vient pour la première fois de vivre une journée entière en cinq minutes. Les sang-pur sont plus résistant que nous mais je ne pense pas que Gabriel se sortira totalement idem de cette première expérience. Et encore je n’ai pas usé dans son énergie pour pouvoir partager. Au début je n’avais pas le choix, je buvais le sang de mes victimes mais aussi leurs forces. Comme pour avoir une compensation dans ce partage.

« Au fait, ça va ? Vivre une journée en cinq minutes ce n’est pas trop usant ? J’avoue que ce n’étais pas exactement ça que j’avais prévu pour la fin !»

Non honnêtement j’avais prévu des plongeons dans le gouffre avec lui, sa vengeance même si clairement je me suis fait avoir comme une bleue, ses baisers, sa colère au début. Mais pas un retour du passé dans le futur.

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 21 Oct - 22:04

Alors que les doigts de Lily se perdaient à nouveau dans ses cheveux, Gabriel ferma un instant les yeux pour apprécier ce moment de douceur. Un courant électrique le traversa de la base de sa nuque où les doigts de Lily rencontrait sa peau jusqu’au long de sa colonne vertébrale, lui arrachant un frisson non maîtrisé. Il aimait ces moments simples où ils n’étaient que tous les deux. Que ce soit comme la veille ou maintenant. Non. Comme quelques minutes auparavant et maintenant. Bordel… il fallait être honnête à cet instant le cerveau de Gabriel s’embrouillait sur le cours des choses. Il avait l’impression d’avoir vécu beaucoup de choses sans avoir quitté ce bureau.
« Le vieux pédant à sut se montrer un peu plus agréable par la suite, ça a facilité les approches par suite, mais bon il a cet aspect sale gosse parfois compliqué à gérer ! »

Un rire amusé échappa aux vampire qui rouvrit les yeux pour observer Lily et s’approcha pour lui voler un baiser. Oui, il savait pertinemment qu’il était un sale gosse, et pouvait parfois en jouer. OK, il fallait être honnête, il ne l’était qu’avec elle.

« Je contrôle une bonne partie pour ne pas dire l’ensemble. J’ai essayé plus d’une fois de faire en sorte de ne pas transmettre cette partie de moi, mais on dirait que c’est la base de tout et que je ne peux pas faire autrement. Pour ça les bouteilles de sang c’est bien ! »

Pour beaucoup la possibilité de se nourrir sur des poches ou bouteilles de sang n’était pas inné, d’autres en développait une véritable aversion. Ce fut notamment une des premières craintes lors des premières semaines en tant que vampire d’Alaïs. Celle-ci refusait catégoriquement de se nourrir sur poches ou bouteilles, ne parvenant qu’à ingérer et conserver le sang directement ponctionné. Gabriel en avait fait les frais jusqu’à être parvenu à un état de ‘seuvrage’. Pour Lily les choses étaient différentes, et Gabriel se demandait comment elle était parvenue à tenir en prison. Et en même temps… les cadavres n’étaient pas rares.

« J’ai mis du temps à comprendre que ce n’était pas normal de me souvenir de tout à la seconde prêt.  Je me suis réveillée, je savais marcher, parler, lire, écrire bref tout ce que quelqu’un d’une vingtaine d’année doit savoir faire, je savais tout et pourtant rien. Du coup c’était pour moi naturelle que tout le monde est ça.  Quand j’entendais les gens décrire un souvenir, je ne comprenais pas qu’il manquait toujours un détail, l’odeur, les couleurs, la sensation de froid ou de chaud, le goût d’un plat ou une boisson. Plus ils remontaient loin dans leurs souvenirs plus c’était flou et moi non, tout est toujours intact. »

Gabriel resta attentif aux paroles de la jeune femme. S’il ne pouvait comprendre ce qu’elle avait vécu, il pouvait comparer avec sa propre expérience, à l’exception que l’entourage de l’enfant sang-pur était parfaitement informé de son don pour éviter tout malentendu. Pour Gabriel il avait toujours naturel de percevoir l’aura des autres et de pouvoir l’influencer. Beaucoup de servants avaient été déboussolés de voir qu’un enfant les jugeait en une fraction de seconde et décrétait si oui ou non il les accepterait. Si certaines étaient distinctes par leur couleur, d’autres l’étaient simplement par leur perception. En grandissant le sang-pur s’était imposé une limite : ne passer dans cet autre monde que lorsque cela était nécessaire, au risque d’être complètement hors phase avec le reste du monde.

Pour sa mémoire, elle avait toujours été un élément particulier de lui même, surtout depuis la prison. Il avait été parfaitement capable de bloquer de celle-ci des souvenirs, voir même des mois entiers de cette prison. Et puis il fallait être honnête : en soit, il ne se souvenait plus grand chose de son enfance ou même de ses premières années de libéré. Il avait appris la ne pas vivre dans le passé, bien que celui-ci puisse facilement le hanter.


« Au fait, ça va ? Vivre une journée en cinq minutes ce n’est pas trop usant ? J’avoue que ce n’étais pas exactement ça que j’avais prévu pour la fin ! »

Tiré de ses pensées, Gabriel arqua un sourcil face à la question de Lily. Il était certain que  lui non plus n’avait pas prévu, mais fut tout de même surpris de la vitesse à laquelle les événements avaient tournés en l’espace de 24 heures. Non. Quelques minutes.... wait. Son cerveau ne sembla désormais plus en accord avec son corps : si le premier avait l’impression d’avoir vécu 24 heures, le second savait n’avoir vécu que ces dernières minutes. La confusion était particulière, car les seuls moments où son esprit et son corps n’étaient plus en accord étaient lors de ses nuits agités. Alors une nouvelle fois, l’éventualité d’être une nouvelle torture de ces anciennes gardiennes le marqua. Mais non. Bien qu’il pouvait les sentir pressantes à l'arrière de son esprit, seule Lily avait occupé son esprit durant des heures. Minutes… crap.

« Ne t’inquiète pas pour moi. »

Le vampire arbora un sourire qu’il voulu adouci, perdant son regard dans celui de la jeune femme. Il irait bien. Il lui était clair et net qu’il ne passerait pas la nuit sans elle - sachant pertinemment l’issue d’une nuit sans Lily - mais il irait bien. En attendant, sa main gauche libre quitta la chevelure blonde de la jeune femme pour se glisser dans son dos pour rapprocher leurs deux corps. Ils étaient comme deux aimants qu’il était impossible de se faire repousser, au contraire. Alors Gabriel tenta de mettre fin aux questionnements de Lily de la façon qui lui semblait la plus simple : le corps de Gabriel se plaça un peu plus contre et sur Lily alors que ses bras se resserraient autour de ses épaules et son dos, et dans une douceur sans garde le vampire déposa un nouveau baiser sur les lèvres de la jeune femme. Alors leurs jambes s’emmêlaient un peu plus, leur étreinte se resserrait tout autant, tandis que les baisers qu’offrait Gabriel s’intensifiaient, se faisant plus pressant contre les lèvres de Lily. Le sentiment qu’il ressentait à cet instant était étrange : un mélange de dégoût pour lui-même et d’attirance pour Lily. Ouais... elle n’avait vraiment pas eu la meilleure image du sang-pur lors de leur première rencontre. Et pourtant c’est cette image qui les avait amené à ce moment. Lorsqu’enfin leurs lèvres se séparèrent, le vampire déposa un nouveau baiser sur le front de la jeune femme alors que son corps revint dans sa position initial et l'enlaçait un peu plus. Puis il remplaça le contact de ses lèvres par celui de sa joue, déposant son visage contre le front de Lily alors qu’il referma ses yeux.

« La normalité n’existe pas dans notre monde Lily. Tu te souviendras à jamais de ces touchers (Gabriel accompagna ses paroles d’une caresse douce contre le dos de la jeune femme), Alaïs peut nous faire revivre nos pires et meilleures émotions... il n’y a aucune normalité. » Le vampire hésita un instant avant de poursuivre, sachant que ses prochains seraient une torture à prononcer. « Les engendrés... » après une inspiration il se ressaisit enfin pour reprendre. « Les engendrés qui possèdent un don existent, cela signifie qu’ils possédaient leur don avant leur transformation et que celui-ci était puissant. »

Gabriel avait commencé à se renseigner sur le cas d’Alaïs. Rares étaient les écrits sur sa condition, mais il avait trouvé deux-trois cas similaires des siècles et des siècles plus tôt, mais ces ‘vampires extraordinaires’ n’étaient désormais plus, et ne pourrait donc pas apporter de lumière sur leur condition.

« Cependant il est souvent nécessaire de le garder secret. Parfois même des personnes auxquelles tu as le plus confiance. » le vampire pris une inspiration avant de reprendre. « Je ne peux que supposer que Josh et James ne sont pas au courant, et c’est mieux ainsi. Pour eux. Qu’en est-il d’Alexandre et Gracia ? »

Sans savoir pourquoi, il semblait instinctif à Gabriel qu’Alyssa et Mike soient au courant. Il avait perçu un quelque chose dans leurs comportement qui semblait lui évoquer qu’ils portaient un secret bien plus lourd que ce qu’ils pourraient imaginer.

« Je suis là pour toi Lily. »

Gabriel ne s’en était pas rendu compte, mais sa voix avait commencé à s'éteindre avant la fin de sa phrase qu’il avait prononcé en Gaélique - comme si son esprit était passé en pilote automatique. Pourtant il était encore là, à entendre la voix de Lily qui lui répondait. Il n’en percevait pas les mots, seules la musicalité de ses paroles. Il aurait voulu lui expliquer qu’il pourrait sûrement l’aider comme il aider Alaïs, mais aucun son supplémentaire ne sortirait de ses lèvres. Finalement, c’est sans prévenir que Gabriel sombra dans un sommeil profond. Il ne s’en était pas rendu compte mais son corps semblait avoir rattrapé son esprit. Le visage contre le front de Lily, son souffle s'était intensifié mais ralenti, et le vampire n’était clairement plus la, n’entendant pas la fin de la réponse de la jeune femme. Décidément, il n’y avait qu’avec elle qu’il était capable de s’endormir aussi rapidement et dans un sommeil aussi lourd. Son corps entier s’était entièrement détendu, que ce soit ses bras qui entouraient la jeune femme, ou son visage qui arborait une certaine sérénité, ce qui était étonnant vue les événements qui avaient précédé son sommeil.

***

Une sonnerie sourde se fait entendre contre le bureau de Gabriel, tirant le sang-pur de ce sommeil lourd dans lequel il était tombé. Malgré l’esprit embrumé, il reconnu aisément la sonnerie associée aux SMS de James. S’il ne rappelait pas dans cinq minutes, c’est que ce n'était pas urgent. Gabriel laisserait donc cette étape prendre le relais afin de définir s’il lui était nécessaire de se lever. En attendant, il lui fallut quelques secondes supplémentaires avant d'être capable du moindre mouvement. Son corps était entièrement enfoncé dans le cuir du canapé, et il en fut le premier surpris, puisqu’il lui avait semblé s'être endormi contre Lily. Ce ne fut que lorsqu’il remonta son bras gauche qui était tombé sur le côté du canapé, ses doigts touchant le parquet, qu’il remarqua le plaid qui désormais recouvrait en partie les deux êtres, et que Lily était désormais couchée sur lui. De son point de vue il ne voyait que la chevelure blonde de la jeune femme qui s’animait au rythme des inspirations du vampire alors que sa tête reposait sur sa poitrine.

Alors qu’un léger grognement accompagna Gabriel lorsqu’il reposa sa main gauche contre Lily - ses muscles n’ayant pas apprécié la position dans laquelle le bras avait dormi - il ne put s'empêcher de resserrer l’étreinte autour du corps de la jeune femme, comme pour s’assurer que - oui - elle était la avec lui. Ce qu’il n’avait cependant pas prévu, ce fut que cela tira également Lily de son sommeil, puisque contre lui elle commença à s’animer doucement. Désormais le plaid ne les séparait plus, et ils étaient à nouveau peau à peau, comme si cela était un besoin vital qui les habitait.

Et pourtant, cette fois, ce contact déclencha plus chez Gabriel. Leur dernier saut fut animé, alors un sourire amusé se dessina sur ses lèvres, alors qu’enfin son corps sembla entièrement réveillé bien que son esprit était encore loin. Ses bras entourèrent plus fermement le corps de Lily, avant que Gabriel inverse leurs positions pour que la jeune femme se retrouve allongée sur le dos, et désormais le sang-pur soit allongé sur elle, son bras droit était toujours placé sous la nuque de Lily pour l’entourer et forcer ce rapprochement - bien que rien n’était nécessaire d'être forcé. Gabriel plaça son visage dans la nuque de la jeune femme alors que son corps reposa un peu plus contre le sien. Elle était vraiment comme une drogue. Une drogue si forte que, au fond de sa poitrine, un grognement sourd se créa. Lily ne lui avait pas ponctionné beaucoup de sang, mais ce fut assez pour réveiller cette faim en lui, d’autant plus maintenant qu’il pouvait sentir l’odeur de leurs sangs parfaitement mélangés à travers sa peau. Bordel - voilà un détail auquel il n’avait jamais pensé, et qu’il n’avait surtout jamais rencontré. Le vampire n’avait jamais compris ce besoin que certains pouvaient éprouver de mordre en retour. L’odeur de leurs deux sangs mélangés était parfaite, lui faisant oublié les déboires qui avaient conduit à ce résultat. Alors désormais sentir cette odeur qui semblait si parfaite réveilla cette même envie qui semblait impossible à stopper. Et pourtant il parvint à ne pas laisser ses canines percer la peau de Lily qui - comme à son habitude - était si parfaite. Si l’on ne tenait pas rigueur du bleu qui s’étendait de sa nuque jusqu'à son épaule et les marques de crocs qu’il avait laissé… OK, Gabriel avait peut-être abusé plus tôt, et pourtant ce fut dans un sourire franc que ses lèvres se posèrent contre la peau marquée. Il lui avait déjà dit, et même répété : elle le rendait fou. Toute logique le quittait lorsqu’il s’agissait d’elle, que ce soit sa sécurité, son bonheur, son plaisir…

Alors que contre sa peau les baisers de Gabriel s'intensifirent, certains baisers devenant un peu plus mordant, il put sentir dans son dos les doigts de Lily se resserrer, et dans ses cheveux les doigts de la jeune femme s'emmêler. Et lorsqu’il entendit son nom être prononcé doucement, il ne put empêcher son bras gauche de se glisser sous le dos de la Lily pour coller leurs peaux un peu plus ensemble. Il savait également que si Lily reprenait le contrôle sur la situation, elle prendrait un malin plaisir à ‘rendre la pareil’ au plaisir qu’il lui avait offert. Alors il maintenait fermement le corps de Lily contre le sien dans cette étreinte qui leur était si parfaite, et cette main gauche glissa le long de son dos, avant de rejoindre la chute de ses reins. Au creu de sa nuque, Gabriel murmura quelques mots alors que ses lèvres remontèrent vers la mâchoire de Lily.


“Pas de morsure cette fois, je te le promet. Juste toi et moi. Maintenant.”

Puis dans un mouvement d’une douceur extrême, il souleva sous des reins le bas du corps de Lily pour s’accorder avec le sien, et dans un soupire ils ne firent à nouveau qu’un. Si cette fois leur danse fut plus douce, plus calme, ce ne fut que le commencement d’un brasier qui n’attendait qu'à s’enflammer un peu plus. Rapidement le souffle de Gabriel contre la peau de Lily s'accéléra pour ne devenir qu'à nouveau un ensemble de saccadements dont certains laissèrent échapper des râles incontrôlés. Il la rendait fou. Il la voulait toujours et à jamais. Il voulait pouvoir profiter de ces instants de bonheur simple et pourtant si complets. Il voulait pouvoir sentir leurs souffles se mélanger, leurs peaux se caresser, leur danse se parfaire, leurs envies s’accorder. Il lui semblait que les événements de la veille étaient désormais loin. Non. Il ne s’était sûrement passé pas plus de deux heures depuis que les canines de Lily avaient traversé la peau de sa nuque.

En attendant, il semblait à Gabriel que leur danse prenait plus d'ampleur sur eux, sur leurs corps, sur leurs esprits. Sa main droite quitta la nuque de Lily pour s'accrocher à l’accoudoir du canapé, relevant un peu plus le corps de Lily qui reposait sur ce bras. Son bras gauche ressera son étreinte autour de son corps, et désormais leur danse pris plus de profondeur arrachant râles et gémissements au sang-pur qui ne pouvait qu'apprécier de ressentir les muscles et respirations de Lily dans ses bras se bloquer et relâcher au rythme de leur danse. Et lorsqu’enfin leurs lèvres se rencontrèrent enfin dans un baiser qui ne se brisait que pour récupérer leurs souffles, ce fut comme si désormais l’instant était complet. Si complet que cela ne put que tracer le chemin parfait vers ce point de non retour que les deux êtres ne tarderont pas à rejoindre. C’est a bout de souffle, conquis une nouvelle fois par cette relation qui était la leur, que son corps se relâcha, redéposant Lily dans le canapé et s’allongeant sur elle. A bout de souffle, Gabriel laissa retomber son visage contre la peau de la poitrine de Lily, ce qui ne fut sûrement pas la meilleure idée pour reprendre son son souffle, mais il aimait sentir son odeur, sentir ses bras l’entourer, sentir sa peau contre la sienne.


“Dors chez moi ce soir.” Gabriel ne quitta pas sa position, et avant d’attendre la réponse de Lily il repris, comme s’il aurait voulu prononcer ces mots l’autre matin. “Reste avec moi cet après-midi. Et demain tu pourrais rester avec Alaïs…”

Le vampire redressa finalement le visage, posant son menton contre la peau de Lily pour observer sa réaction. Ses mains étaient désormais placées contre les bras de Lily qu’il caressait doucement, espérant une réponse positive de sa part.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMer 23 Oct - 23:59

« Au fait, ça va ? Vivre une journée en cinq minutes ce n’est pas trop usant ? J’avoue que ce n’étais pas exactement ça que j’avais prévu pour la fin ! »

Je le vois froncer des sourcils et je ne peux empêcher un petit sourire amusé traverser mes lèvres. Il n’a peut-être pas vraiment réfléchi à la notion de temps jusqu’à présent. Je soupçonne la fatigue lui tomber dessus suite à la remarque. Je vois cette réflexion dans ses yeux et je me retiens de rire quand j’ai l’impression que sa part un peu en vrille dans son cerveau. L’avantage avec Gabriel c’est que lorsqu’il écoute – et je précise bien lorsque qu’il écoute c’est-à-dire parfois … - il prend note et ne met pas longtemps à coller les morceaux ensemble.


« Ne t’inquiète pas pour moi. »


Je vois son sourire se glisser sur ses lèvres et inconsciemment je réponds à son sourire et j’ai surtout envie de rire aussi. C'est mon rôle de m'inquiète pour lui et de faire en sorte qu'il ne soit pas toucher. Parfois je me demande s’il n’a pas oublié mon rôle. Comme si sortie de la prison je suis devenue quelqu’un de fragile. Je reconnais qu’il y a eu un moment où j’ai clairement merdé quand j’ai récupéré une partie de mes souvenirs. Mais de base je ne suis pas celle qui a des gardes du corps, celle qui est mise en retrait ou qu’on protège. Je suis celle qu’on envoie devant, chercher les informations, celle qui tue en toute discrétion et qui se débarrasse de ce qui dérange sans que personne ne le voit. J’ai l’impression qu’il à oublié ça, oublié mon rôle de bras droit dans la prison. Et si notre relation continue comme ça est-ce qu’il va oublier encore un peu plus ? Au moins j’ai pu me débarrasser de huit personnes me tournant autours à trois qui sont compétentes et surtout ils ne me colleront pas dans l’académie. Gabriel parle toujours de la crédibilité de James et la sienne dans l’armée quand je n’agis pas comme il veut, mais la mienne il y a pensé ? Non il a fait à sa tête comme toujours. Je n’ai pas le temps de délibéré un peu plus sur mes pensées que je sens nos corps se rapprocher ses bras me serrer un peu plus contre lui et ses lèvres qui rencontrent les miennes à nouveau. J’oublie tout à cet instant, la morsure, la colère de Gabriel, les vertiges, la fatigue et tout se remplace par un frisson puis une succession de décharges à l’ensemble de ses baisers qui me coupe le souffle et qui fait monter ce désire en moi. Il est vraiment le seul à me faire perdre la tête et toutes notions. Lorsque les baisers s’arrêtent il me sert toujours contre lui et m’embrasse le front, ce qui me laisse échapper un soupire de bien-être.


« La normalité n’existe pas dans notre monde Lily. Tu te souviendras à jamais de ces touchers »
A ses paroles il joint les actes et je sens sa main dans mon don qui caresse ma peau doucement qui fait que je colle un peu plus mon visage contre sa joue un sourire aux lèvres. Alaïs peut nous faire revivre nos pires et meilleures émotions... il n’y a aucune normalité. » Je sais bien, pourtant j’ai l’impression que finalement Alaïs c’est normal qu’elle soit ainsi alors que pas du tout. Son don est terrifiant en soit, si elle prenait le contrôle de quelqu’un avec des émotions terribles même un ange pourrait commettre les pires crimes. Les engendrés... » Il hésite un instant comme si ça lui arrache la dent le dire pourtant ce n’est en rien une insulte, c’est ce que nous sommes. Rien de blessant dans ces propos. « Les engendrés qui possèdent un don existent, cela signifie qu’ils possédaient leur don avant leur transformation et que celui-ci était puissant. »

Oui j’en avais entendu parler de ces engendrés, j’ai tenté d’obtenir des renseignements en me rendant sur place il y a longtemps d'où mes voyages. Pour dire vrai il n’y avait rien, que des légendes. Des propos hors du temps, des souvenirs troubles voir même perdu. Trop loin pour une mémoire d’homme et même pour celle d'un vampire. Bref rien d’utile ou d’exploitable, pouvant prouver la véracité de l’ensemble des piètres informations trouvés. Mais oui le début commence toujours l’engendré à l'origine est soit une sorcière avec assez de pouvoir soit un humain possédant un sixième sens fortement développé. Mais attraper une sorcière de grande lignée c’est plutôt rare, et souvent la vengeance est terrible.  Je ne tiens pas spécialement à me frotter aux familles sorciers en général ça sent le roussi.


« Cependant il est souvent nécessaire de le garder secret. Parfois même des personnes auxquelles tu as le plus confiance. Je ne peux que supposer que Josh et James ne sont pas au courant, et c’est mieux ainsi. Pour eux. Qu’en est-il d’Alexandre et Gracia ? »


Les paroles de Gabriel me tirent de mes pensées, je suis partie loin comme toujours ! Autant parfois Gabriel n’écoute pas, autant moi je vais trop loin dans mes pensées. Finalement on est peut-être perché tous les deux. Non il est pire que moi. Je ne peux m’empêcher de rire à sa dernière phrase. Si Josh sait une telle information qu’en fera-t-il ? Au début il paniquera, tournera en rond dans la pièce cherchant savoir où trouver des informations. Informations de quoi ? lui-même ne saura pas ! Peut-être pour trouver une solution pour que je puisse mieux contrôler les morsures, ce nounouille serait même capable d’accepter de servir de cobaye. Et s’il sert de cobaye je ne suis pas certaine de réussir une nouvelle fois de maîtriser le souvenir et il verra une partie du pire. Il voudra alors m’enfermer pour être sûre que jamais rien ne m’arrive. James se sera une toute autre histoire, au début il me posera sûrement des questions débiles mais pour pouvoir mieux chercher en profondeur un moyen de s’en servir pour gagner notre guerre. Cependant soyons honnête, non je ne suis pas d’humeur à me taper les questions sans intérêts et sûrement puéril de James, sachant que parfois il peut aller loin …. Trop loin ! Pour Alexandre et Gracia je n’ai pas soufflé un mot, à dire vrai j’en ai parlé à personne. La seule qui en a fait les frais malheureusement est Alyssa, ma capacité c’est développé lors des nombreux soins. En fait non je pense qu’elle s’est étendue dans cet enfer, cependant, j’étais trop faible pour que cette extension puisse s’exprimer correctement.


« Je suis là pour toi Lily. »


Je voudrais l’observer, il me parle en gaélique. Je sens la fatigue dans sa voix et je ne peux m’empêcher de sourire. Je caresse son torse de ma main gauche avec des mouvements circulaire et descend ma main droite de ses cheveux à sa nuque pour effleurer les traces de morsures sur sa nuque gauche. Elles sont petites et ne se feront pas trop voyante.


« Non James n’est pas au courant il serait sans aucun doute trop soulant et barbant à me poser des questions sans aucun intérêt et le problème c’est que malheureusement ça ne me sortira jamais de la tête. Qu’en à Josh, il paniquerait totalement ! Genre grosse folie et je n’ai pas vraiment le temps de gérer un moment de folie en ce moment ….»


J’entends le souffle de Gabriel se faire plus lourd, plus régulier. Ses bras me desserrent doucement et sa tête se fait plus lourde sur la mienne. Je ne peux m’empêcher de sourire à nouveau.  Je tire doucement sur le plaide qui est sur mes épaules et le temps que j’essaie de m’extraire de la couverture pour pouvoir la mettre sur nous deux Gabriel roula sur le côté se mettant sur le dos son bras quittant mon dos et allant rejoindre le parquet, le reste de son corps m’emportant avec lui à la vue du mélimélo de nos jambes. Je me retrouve le torse sur le flanc, les hanches à moitié tournées entre la position flanc et tourné vers les jambes de Gabriel. Bref un sacré bordel. Je prends cependant trente secondes pour pouvoir observer son visage. Il n’a pas cette ride du lion car il est contrarié, c’est juste un visage paisible posé. Je ne peux retenir de faire passer ma main de sa nuque à sa joue caressant la barbe de trois jours. J’ai ce petit sourire heureux innocent qui vient sur mon visage. Je remonte ma tête contre la sienne et vient embrasser son front, une fois fait je fini de tirer sur la couverture pour me placer la tête sur son torse et nous recouvrir du plaide. Je glisse mon bras gauche sous son dos et l’autre sur son torse. Je passe un certain temps à écouter sa respiration et juste profiter de ce contact de sa peau contre ma peau pour que finalement Morphée vienne me prendre aussi dans ses bras.



**


Une sonnerie se fait présente un peu plus loin vibrant contre le bois du bureau. L’avantage de faire une sieste dans le bureau de Gabriel c’est qu’il n’y a pas spécialement de bruit, c’est calme et en dehors de sa respiration pas grand-chose à mémoriser. Et mon cerveau m’a permis de ne pas plonger dans un souvenir où un rêve étrange, ce qui fait que j’ai eu un sommeil lourd. Je sens la respiration de Gabriel un peu moins lourde plus éveillée. J’ouvre un œil et voit la lumière dans le bureau il ne doit pas être loin de seize heure, j’entends un grognement sourd provenir de la poitrine de Gabriel et ses bras qui viennent me serrer un peu plus. Ma main contre son torse se ferme et mon bras sous son dos le sert un peu plus aussi comme pour lui donner une réponse. Alors sans avoir le temps de réagir l’étreinte de Gabriel se fait plus intense et le haut et le bas s’inversent, je me retrouve sous lui en moins d’une seconde, le souffle coupé. Bien je ne suis pas la seule à avoir un réveil rapide. Son bras dans ma nuque me rapproche de lui et mon visage se retrouve contre son épaule. Je respire son odeur et sens un frisson me parcourir. Sentir ma peau un peu plus contre sa peau et son souffle contre ma nuque me donne la chair de poule et un courant électrique me traverse la colonne vertébrale. Merde ce mec me rend totalement dingue. Ma main contre son torse vient se glisser dans ses cheveux c’est nécessaire, comme si cela me permettait de mieux contrôler ce qui va venir alors que pas du tout. Mon autre bras sert un peu plus le sang pur pour que je puisse le sentir toujours plus contre moi et lorsque ses lèvres entrent enfin en contact avec ma nuque un gémissement s’échappe de mes lèvres collées contre son épaule.

Cet homme me rend totalement folle, je veux son bonheur, son sourire et ses rires. J’ai de plus en plus cette envie de vouloir dormir avec lui, profiter de son odeur et mémoriser ses respirations. Il est capable d’extraire de moi le pire et le meilleur. Il est capable de m’imposer des gardes du corps, bordel de merde personne n’avait réussi cet exploit jusqu’à présent. Et il a fallu que je bataille pour limiter ma sentence. Lorsque ses baisers s’intensifient, se font plus mordant, je ne peux m’empêcher de mordiller la peau de son épaule entre mes dents. Mon souffle se fait déjà plus court, plus saccadé.

« Gabriel »

J’ai envie d’avoir ses crocs dans ma nuque, d’être sienne par le sang et dans notre danse qui est si particulière si complète. Il rapproche encore nos corps glissant de mon dos à mes reins. Mon souffle se coupe et mes ongles se plantent un peu dans sa peau.


“Pas de morsure cette fois, je te le promet. Juste toi et moi. Maintenant.”


Je retiens un grognement de mécontentement voire  de frustration totale. Mais l’idée de n’être qu’un avec lui dans notre danse profitant pleinement de l’instant présent. Jusqu'à ce que Gabriel continue de faire descendre sa main sous mes reins et permet à nos corps de se rencontrer pour de bon , un soupire de satisfaction s’évade mes lèvres lorsque nous ne faisons plus qu'une seule et même personne.  Je m’accroche un peu plus à lui, mon corps s’accordant à chacun de nos pas, doucement tel un slow prêt à s’enflammer à n’importe qu’elle intense. Cette douceur qui m’inonde totalement me submerge et ma respiration s’accorde à celle de Gabriel.

Puis le rythme s’accélère et le jeune brun change sa position sur moi rendant notre danse plus rapide plus intense. Je sens mes muscles qui se recouvrent de spasmes, chaque moment plus profond m’arrache presque des cris, nos respirations s’accordent de plus en plus, mes mains s’accrochent encore un peu plus à lui comme si ce n’était pas assez. Comme si je le voulais encore plus pour moi, en moi et lorsque nos lèvres se rencontrent c’est comme une explosion de feu d’artifice. Elles se quittent seulement pour que nos souffles se mélangent s’harmonisent et elles reviennent l’une contre l’autre comme des aimants ne supportant pas d’être séparés. Jusqu’à arriver à ce point de non-retour ensemble, dans la communion la plus total. Mes muscles se contractent encore plus sous l’effet de ce troisième saut dans le vide, comme si maintenant tout est trop intense pour mon corps. A bout de souffle, le jeune sang pur me repose contre le cuir du divan et vient coller sa tête sur ma poitrine. Je place mes bras autours de son dos, la tête penchée en arrière essayant de récupérer une respiration. C’est alors que Gabriel arrive à retrouver la parole. Mais comment il fait ? Il est vraiment bavard quand il s’y met finalement !


“Dors chez moi ce soir. Reste avec moi cet après-midi. Et demain tu pourrais rester avec Alaïs…”

Je sens ses mains caresser mes bras tandis que mes mains caressent son dos tranquillement. Chacun de ses touchers apportent avec eux leurs lots de frissons et de micro-spasme en moi. Mon corps est à bout et pourtant il savoure chaque effleurement de Gabriel. Je ferme les yeux comme pour essayer de reprendre les pieds sur terre. Un sourire naît sur mes lèvres et je ne peux m’interdire l’idée de le taquiner comme il se doit. Bien entendu que je veux passer ma nuit avec lui dans ses bras. Quant à passer du temps avec Alaïs pourquoi pas. Je verrais si je n’ai pas trop d’appel de la part des professeurs au cours de la journée. Après Josh n’a pas d’heure d’enseignement demain, il pourra répondre aux neufs dixièmes des appels. Ce qui pourrait peut-être s’approcher d’une journée de repos.

« Hum… »

Je veux comme lui faire croire que je me donne un temps de réflexion. Comme si je n’avais pas la réponse à sa demande, un programme chargé et pas libre comme il se doit. Je me retiens de sourire pour garder un air sérieux bien que je garde les yeux fermé, je fronce même les sourcils pour faire croire que je n’ai pas la réponse, ou peut-être qu’elle ne va pas lui plaire. C’est à ce moment là que Gabriel décide lui de prendre les choses en mains … enfin en une main qui descend lentement de mes bras vers mon ventre prenant la direction plus au sud. Bordel il n’est pas croyable il veut m’épuiser. Je lâche rapidement ma main de son dos pour venir récupérer sa main et la remonter tout en lâchant ma réponse.

«OK, OK OK OK !! Je dors avec toi ce soir ! Je reste cette après-midi, mais par pitié laisse moi le temps de reprendre mon souffle cette fois sinon je vais jamais arriver jusqu’à chez toi !»

Un rire s’échappe de mes lèvres malgrés moi. Je le regarde un instant et laisse retomber la tête en arrière dans un soupire. Ne lâchant pas sa main et mêlant même nos doigts juste pour le plaisir de ce contact. Tenir sa main. C'était tellement improbable dans mon esprit et pourtant j'adore ce moment

"Pour Alaïs tout dépendra des appels de la Day Classe et de leurs priorités idem pour ce soir mais je reste avec toi. " Ma main sert un peu plus la sienne et lin entre continue de caresser son dos. J'ouvre les yeux un sourire aux lèvres je sais que l'option astreinte ne va pas forcément plaire à Gabriel mais elle fait partie de mon travail je n'ai plus qu'à espérer qu'il ne planque pas mon portable en arrivant chez lui. "Par contre se serait gentil de ne pas m'achever maintenant je sais que je suis endurante mais quand même je suis pas wonderwoman le sale gosse !"


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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 28 Oct - 19:15

“Dors chez moi ce soir. Reste avec moi cet après-midi. Et demain tu pourrais rester avec Alaïs…“

A la suite de sa proposition, une pensée traversa l’esprit du sang pur. Après avoir passé la journée avec Alais, peut-être qu’elle pourrait encore rester avec lui ? Un sourire se dessina sur les lèvres du vampire à l’idée de rentrer chez lui après sa journée de réunions et y trouver Lily. Il savait que ce vendredi s’annoncait chargé, alors cette éventualité de rentrer pour le weekend chez lui en trouvant la jeune femme apportait un quelque chose supplémentaire. Pour beaucoup cela pouvait être une envie totalement simple, voir même normale. Et pour autant, pour Gabriel cela semblait être plus. Comme s’il faisait enfin des compromis avec lui-même et son obsession pour la solitude. Il aimait le calme, ces instants où il pouvait profiter d’un livre ou juste d'être loin de toute l’agitation de l'Académie et du Conseil. Il était prêt à sacrifier ces moments en sachant qu’il les échangerait pour d’autres meilleurs. Pourtant un doute se créa chez Gabriel, puisque plusieurs secondes s’écoulent avant qu’enfin il perçoive une réaction chez Lily, comme si sa question était la dernière chose qu’elle avait pu prévoir de cette journée. Est-ce que cela avait été une mauvaise idée ? Est-ce que Lily ne partageait pas cette envie de passer plus de temps avec lui ?

“Hum…”

À ce simple onomatopée, la surprise frappa le sang-pur dont la mâchoire se desserra, le sourire retomba et les sourcils se dressèrent. Elle se foutait de lui ?! Gabriel était sur le point de se relever en lançant un “peu importe” lorsqu’il perçu au coin des lèvres de la jeune femme une tentative de garder un sourire caché. Oh… Elle avait donc décider de le prendre ainsi, comme un nouveau jeu. OK, Gabriel pouvait également jouer. Si elle le prenait ainsi… Alors qu’elle gardait les yeux fermés, visiblement concentrée sur sa blague, elle ne perçut pas le changement de direction que prit le visage du vampire, puisqu’un sourire joueur, presque sadique se dessina sur ses lèvres. Son corps se redressa légèrement pour reprendre une position plus adaptée à la suite du programme qu’il prévoyait. Si sa main gauche quitta rapidement le bras de la jeune femme pour prendre place aux côtés de la cuisse droite de Lily, sa main droite elle fit un trajet similaire plus lentement, dans une caresse douce. Ce n’est cependant que lorsque le regard du vampire vira au noir - pris par son propre jeu - et que sa main approcha dangereusement de l’intimité de la jeune femme que cette dernière réagit pour attraper sa main et la remonter vers elle.

“OK, OK OK OK !! Je dors avec toi ce soir ! Je reste cette après-midi, mais par pitié laisse moi le temps de reprendre mon souffle cette fois sinon je vais jamais arriver jusqu’à chez toi !”


Le rire de Lily est accompagné de celui de Gabriel alors que leurs doigts s'emmêlent, comme si les deux êtres ne pouvaient pas rester plus d’une minute sans que leurs corps s'emmêlent.


“Pour Alaïs tout dépendra des appels de la Day Classe et de leurs priorités idem pour ce soir mais je reste avec toi.”

Le visage de Gabriel se fronça, comme s’il n'était pas pleinement satisfait de la réponse de Lily. Sérieusement, a quoi servait l’ange s’il ne pouvait pas gérer la Day Class? Putain… Vraiment inutile. Peut-être qu’il était temps de revoir les priorités et tâches de l’ange, ou peut-être même revoir son affectation ? Un sourire satisfait se dessina sur les lèvres du vampire qui se voyait déjà reléguer l’ange a quelque chose de plus adapté. L’entretien des jardins, la cantine, ou peut-être juste l’ouverture et fermeture du portail principal… Ouais… Au moins il aurait la paix.

“Par contre se serait gentil de ne pas m'achever maintenant je sais que je suis endurante mais quand même je suis pas wonderwoman le sale gosse !”


Son sourire sadique provoqué par ses pensées précédentes se transforma en un rire en réaction aux paroles de Lily. Oui, Gabriel avait rarement la notion de demi mesure. Très rarement meme. Il ne faisait rien à moitié, et de toute évidence avoir Lily pour lui faisait partie de cette catégorie. Elle le rendait fou, et à perdre toute logique. Il n’avait jamais connu cela avant, mais désormais elle était celle qui influencait ses plus grandes folies. Alors que son corps remonta pour se glisser à nouveau pleinement dans les bras de Lily, Gabriel lâcha un “désolé” plus amusé que sincère avant que ses lèvres ne capturent celles de Lily dans un nouveau baiser court mais d’une douceur certaine, puis laissa son regard planner dans celui de la jeune femme durant quelques secondes. Il lui semblait que jamais il ne pourrait se lasser de ces yeux gris, comme s’il savait qu’ils pouvaient offrir encore plus qu’il ne pourrait espérer. Comme s’il savait qu’a n’importe quel instant ils pouvaient virer à un bleu dans lequel il pourrait se perdre pendant des heures.

Finalement, Gabriel reposa son visage contre la nuque de Lily alors que son corps s’allongea sur elle. Ils étaient à la fois capable d’occuper un espace complet et pourtant de prendre physiquement si peu de place. C'était autant illogique que nécessaire pour les deux vampires. Contre elle, Gabriel pouvait se laisser aller à quelques minutes supplémentaires ou il garderait les yeux fermés, loin de toute réalité. Il était étonné d’entendre - ou plutôt ne pas entendre son téléphone sonner plus longtemps. Aujourd’hui était un des rares jours de creu ou en temps normal il aurait rattrapé le retard sur la paperasse qui s’accumulait. Si l’Académie était ce qui important le plus pour Gabriel, sa sécurité l’était encore plus. Alors il s’était surpris ces derniers temps à passer plus de temps sur les rapports de James que sur les dossiers de l’Académie. Mais il ne regrettait en rien d’avoir accumuler encore plus de retard aujourd’hui, préférant clairement cette perspective de l'après-midi que celle d’avoir le nez dans ses papiers. Après plusieurs longues minutes de silence ou les deux êtres étaient perdus au milieu de ce néant, Gabriel brisa enfin le silence d’une voix douce.


“Pourquoi m’avoir menti ce jour la ? Avant même que l’on se connaisse tu connaissais parfaitement mon intention de faire effondrer les prisons. Pourquoi ne pas m’avoir dit que tu faisais cela pour les autres ? Tu avais ta liberté. Tu l’as toujours eu dans cette prison, avant que…” Gabriel hésita un instant, comme s’il ne réalisait que maintenant les conséquences des événements de la prison. “Avant que tu me sauve de ce groupe de démons.”

Ayant désormais pleinement conscience du don de Lily, Gabriel prenait pleinement conscience qu’elle n’avait pas juste risqué sa vie en récupérant le sang-pur a moitié mort dans les couloirs de la prison, mais que cet événement avait marqué un tournant dans la vie de la jeune femme dans la prison. Elle n’était plus une ombre, que ce soit pour les autres prisonniers ou les gardiennes. Elle était redevenu un autre détenu parmi les autres, avec les conséquences que cela impliquait : les gardiennes prenant leur revanche sur elle, les autres détenus essayant d’avoir le dessus...


“Tu n’aurais pas dû te montrer ce jour la.” Le visage toujours calé contre la nuque de Lily, le souffle du sang-pur était calme. Il se doutait qu’elle aimerait pas ses paroles. “Mais... je suis content que tu l’ai fait. Et reconnaissant”

Le corps de Gabriel était aussi détendu que l’était son esprit, pourtant il savait au fond de lui que ses paroles pourraient provoquer une colère certaine de la part de Lily. Mais le fait était la : que ce soit dans cette prison où maintenant, il ne supportait pas que d’autres doivent risquer sa vie pour lui, et se rappeler de la perte d’un des rares engendrés Rakel n’aida en rien. Ils étaient rares, choisis, et devenait une part entière du sang-pur qui les engendrait. En réalité, Gabriel se demandait si ce sang-pur était le seul que son père avait transformé, ne se souvenant pas en avoir vu ou perçu d’autres au manoir.
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyVen 1 Nov - 17:34

Son rire résonne dans la pièce après ma dernière tirade. Au moins je peux lancer des vannes pourries ça lui change les idées et lui permet de rire. Trois jours d'absence et c’est explosif. Se sera toujours comme ça ou cela va t'il s’intensifier ? Gabriel est rarement dans la demi-mesure et moi …. Je ne suis pas mieux je crois, disons que tout dépend de quoi il s’agit. Je n’ai aucune limite pour la vengeance par exemple. En parlant de vengeance … non pas tout de suite, je peux attendre après tout aujourd’hui c’est plus moi avec mes négociations qui est mit Gabriel bout je ne vais pas le mettre en porte a faux et surtout j’ai cette envie qu’il oublie et de le faire sombrer sous le coup de la surprise. Le sang pur se relève et vient se replacer correctement dans mes bras, je ne lâche toujours pas sa main et plonge mes yeux dans son regard bleu. “désolé”Avec sa moue je ne peux m’empêcher de répliquer un « ouais on y croit ! » avec ce sourire de malice qui me traverse le visage. Il y  a dans sa voix plus une note d’amusement que d’excuser sincère de quoi faire amande honorable quand même. Et pourtant cela ne l’empêche pas de venir capturer mes lèvres dans une douceur extrême clôturant le débat. Bordel ce n’est qu’un sale gosse et je suis surprise d’avoir réussi a lui résister tout à l’heure pour obtenir ce que je veux. Je ne sais pas si je pourrai renouveler l’étape plusieurs fois il faut faire en sorte que non et je vais peut-être pour la première fois prier le karma pour qu’il soit tolérant avec moi.

Le jeune brun s’allonge à nouveau sur moi. Je sens son souffle contre ma nuque et ne peux me retenir de poser ma tête contre la sienne. Je ferme les yeux et laisse le temps s’écouler ma main droite poser sur son dos descendant de bas en haut et mon autre tenant toujours sa main mon pouce caressant le dos de sa main dessinant des cercles. Je n’ai pas spécialement la notion du temps qui s’écoule ma tête poser contre la sienne les yeux fermer, sa peau contre la mienne, sa respiration et surtout le calme absolu. Après trois journées passées à supporter Gracia et Alex H24 cela fait du bien. Pas de rires, de blague ou parole inutile. J’ai vécut dans un monde avec William ou le silence est d'or. Avec mes deux canailles c’est l’inverse ! Totalement l’opposé de ce que j’ai apprit durant un siècle aux côtés du vieux sang pur. Alors ces minutes de tranquillité je les savoures à les passer en compagnie de Gabriel. C’est comme un goût de victoire par rapport à tout ce que j’ai traversé comme si j’avais enfin obtenu la récompense de mon voyage. Finalement le silence s’évapore lorsque Gabriel reprend la parole d’une voix douce et calme.

“Pourquoi m’avoir menti ce jour la ? »
J’arque un sourcil, je me demande bien de quoi il parle. Bon ok il m’arrive de mentir et je n’ai aucune honte à le faire si cela me permet de me sortir d’une situation compromettante pas de remords par exemple avec Josh…. Jusqu’à ce que Alaïs parle ! « Avant même que l’on se connaisse tu connaissais parfaitement mon intention de faire effondrer les prisons. Pourquoi ne pas m’avoir dit que tu faisais cela pour les autres ? Tu avais ta liberté. » Ah cette nuit là. Notre rencontre. Je vois que finalement dans le cerveau du sang pur sa cogite pas mal. Merde il abuse. Enfin non j’aurais fait la même sans aucun doute. C’est juste que Gabriel me connait et même si cette fois il a vue la scène à travers mes yeux il est capable de comprendre beaucoup de chose. Serait-il apte à comprendre que …. Non pas qu’il n’en est pas capable juste qu’il n’est pas prêt à accepter ce qui met arrivé avant. Ça c’est tellement improbable qu’on se dit que ça arrive aux autres pas à soit ou être auquel on tient. Je ne suis pas certaine que Gabriel sera un jour prêt à digérer cette pilule…. « Tu l’as toujours eu dans cette prison, avant que…Avant que tu me sauve de ce groupe de démons. ”

Cette fameuse nuit où les démons on décider que un bon sang pur ferait un plat bien plus fameux et goutu que la bouillie qui nous était servit dans le self. Franchement j’ai l’impression que Gabriel me place dans une situation pas facile et je me dis que j’aurais fait pire sans aucun doute. J'ouvre les yeux fixant le plafond, je n’ai eu a aucun moment l’impression de perdre ma liberté, me battre un peu plus ou un peu moins ne supprime en rien a cette sensation de se mouvoir comme on peut. Au final que je sois prisonnière en tant que morte ou en tant qu’être vivant ne changeait pas grand-chose si ce n’est me rajoute une portion de cette bouilli infâme dans cette salle où les gens chassaient leurs proies. J’ai l’impression que là ou Gabriel voit un problème je ne vois rien pouvant apporter un soucis, et lorsque je surveillais ce qui lui servait de chambre c’était buffet à volonté …. Aux vues de mes morsures et de mes attaques tu m’étonnes que mes proies criaient. Un sourire sadique se glisse sur mes lèvres à cette pensée jusqu’à ce que.

“Tu n’aurais pas dû te montrer ce jour la.”
Je retiens tant bien que mal un grognement s’échapper de ma gorge bordel ce qu’il peut-être agaçant parfois. “Mais... je suis content que tu l’ai fait. Et reconnaissant”

Je ne réponds pas tout de suite réfléchissant à comment répondre à toutes ses interrogations tout en protégeant ce passer de l’enfer mais aussi ce passer commun atypiques pour une autre personne. Il y aurait trop de questions et pas assez de réponses. Une autre technique monte petit à petit dans mon esprit. Il n’aimerait pas cette manière de procéder et pourtant elle me soustrait de tous les inconvénients précédents. Je ne peux m’empêcher de sourire en fixant le plafond continuant de caresser son dos tel un courant d’air. Finalement un soupire s’échapper de mes lèvres le sourire ne les quittant pas.

« Tu te complique tellement la tâche parfois tu t’en rend compte non ? »

Je ne peux retenir un petit rire s’échapper de mes lèvres un peu moqueur je le reconnais mais il faut se dire que parfois Gabriel a tendance à prendre toute les misères du monde sur son dos alors qu’il n’a toujours pas comprit que j’ai toujours fais ce que je voulais. Du moins depuis que William m’a laisser au village sans aucune consigne.

« Tu crois que comme j’ai montrer qui j’étais et que j’étais encore en vie cela a gêné mes mouvements ? Ma liberté ? Tout comme la première fois j’ai fais croire aux gamines qu’elles avaient réussi leur emprise sur moi … c’était assez drôle d’ailleurs de leur faire croire. Elles pensaient vraiment et s’éclataient vraiment dans ces faux souvenirs ! »
J’ai un petit sourire à l’idée que par deux fois ces enfants se sont fait avoir comme des bleus. Personne avait cette expérience dans ces lieux. Chace s’en sortait pas mal. Les hommes de Nathanaël aussi. Mais au final rare étaient ceux qui arrivaient à ma cheville. Personne n’a subit l’entraînement de William en même temps. « Quant aux détenus ça m’a permit de m’entretenir ! C’était pas mal. Mais au final ce que tu ne comprends pas c’est que morte ou  vivante j’étais et reste libre. Alors ne me fait pas regretter d’être venu botter les fesses de quelques démons ce soir là ! »

Je rit tranquillement à ma remarque. Et ferme les yeux un instant. Voila le moment auquel je n’ai pas envie de répondre. Franchement il exagère à savoir réfléchir quand même. Un sourire se glisse sur mes lèvres, en même temps si il ne réfléchissait pas, si tout était trop simple ou tout n’était pas aussi complexe et beau a la fois je ne serais pas là tout simplement. Personne n’a créer en moi cette attirance, ce n’est pas uniquement physique c’était un ensemble comprenant le côté sale gosse du jeune sang pur. Son goût pour la stratégie, les échecs, le calme et parfois sa colère explosif. Ses rares rires, ses remarques qui pourraient en blesser tellement mais pas moi. Finalement un autre sourire de malice vient prendre place sur mon visage. Je tourne le visage et embrasse rapidement les cheveux de Gabriel. Et fini par demander d’une voix douce.

« Si tu avais eu cette liberté Gabriel ? Tu serais partie ? »

Je le sens sur le point de partir au quart de tour. Comme si cela l’agace, la question maintenant étant qu'est ce qui l’énerve ? Que je ne réponde pas à ses questions ? Ou que je retourne la situation. Au final il essaye de m’expliquer que ce n’est pas pareil. Je le laisse s’exprimer et lorsqu’il a terminé je rit de bon cœur. Je sers un peu sa main contre la mienne ce sourire de malice toujours au bord des lèvres.

« Non tu as raison ce n’est pas pareil pas pareil du tout même ! »
Ma réponse semble le couper. Si il s’avait …. Non il doit s’attendre à un mais de ma part il sait que je ne suis pas du genre à capituler aussi facilement. «un sang pur retenu en prison par rapport à une engendrée ce n’est pas du tout la même chose. Crois moi au vue de la puissance du sort qu’elles ont lancé sur toi a ton arrivé t’inquiète que oui elles savaient que ce n’était pas la même chose. Le seul hic si tu veux mon avis c’est que pour ce qu’elles espéraient elles n’ont pas prit le bon sang pur ! Sans vouloir te vexer. Elles auraient dû aller chercher celui qui est en Sicile ! Ah ne fait pas le surprit oui je le connais et oui je lui ai rendu deux ou trois services ! Il paye plutôt bien ….surtout quand on l’aide à faire effacer ses traces de vie. »

Le sang pur dont je parles est un des rares à avoir fait effacer toutes ses traces au moment ou les prisons ont commencer à ouvrir, offrant volontiers ses propres engendrés et ceux des autres en pâture plutôt que sa vie. Il c’était caché de tous et même de Nathanaël qui a un mal fou à le trouver. Ne venant jamais au conseil faisant croire à sa mort. Un lâche parfait. Parfait dans une prison comme les nôtres ou le but du sang pur était de contrôler les engendrés et les donner en appâts aux gardiennes si ils ne rentraient pas dans les clous.

« Donc tu as raison toi et moi au final ce n’est pas pareil et pourtant on a ce tempérament qui fait qu’on vit plus pour les autres que nous même. Si elles s’étaient renseigner un peu plus sur ta personne je ne suis pas certaines qu’elles t’auraient retenu dans cet enfer ! »
ok mes paroles sont un peu crue je le reconnais mais pourtant elles ont cette vérité qui est difficile à avaler et dont on ne veut pas. Surtout lorsque l’on s’appelle Gabriel Rakel. Dans son égo ca doit être compliquer à digérer tout ça.  Mais il sait le mettre de côté… parfois. Après reste à savoir si il a écouté tout ce que j’ai dit précédemment. Ça cela dépend de son humeur … ou sa concentration.

« Je me suis faite avoir comme une bleue. »
Un sourire et un soupire glisse au souvenir de ma capture. « dîner diplomatique avec Chace je voulais ses services il voulait les miens ! C’était lui qui était viser pas moi. En même temps personne ne savait que j’existais. Vampire, démon, ange ou humain j’étais une ombre sans nature sans nom sans rien. Je ne pense pas un instant que les gardiennes aient penser avoir capturer la chasseuse de prime que j’étais. A vrai dire je ne pensais pas me faire avoir non plus ! »

Je rit un peu face à ma stupidité de l’époque j’avais prit le temps de vérifier mes arrières mais pas ceux de Chace une erreur de débutante mais j’étais tellement dans l’espoir de trouver un remède pour Alyssa et puis a aucun moment je n’ai penser qu’ils oseraient attaquer dans l’un des restaurant les plus chic de New York.
« Ils ont réussi à endormir tout le monde dans le restaurant et j’ai été ce qu’on appel le lot de consolation je crois. Si ils avaient sut !» si les gardiennes avaient comprit qui j’étais dès le début serais-je encore en vie ? Non si elles avaient comprit que j’étais un de ces nombreux livres elles auraient continuer à compléter le Autw.45V peut-être auraient-elles entamé le troisième livre. Même si le deuxième a disparut dans les méandres de l’inconnu.

« Je me suis réveiller à temps. Juste avant qu’elles lâches leur emprise sur moi, j’ai put ainsi sauver ma peau et celle de Chace. Pas de sort ça revient à avoir le contrôle total de notre force, notre raisonnement et dans mon cas et celui de démon nos capacités. »
j'ouvre les yeux fixant le plafond comment expliquer la suite. J’ai une idée ça peut passer. « une fois dans sa cellule le démon a mit du temps a me parler alors j’ai fait ce que je sais faire du mieux. Me faire passer pour morte et attendre un peu pour disparaître. Le but étant d’obtenir un maximum de renseignement et de faire tomber le cachot de l’extérieur. J’allais partir …. Jusqu’à ce que je vois les gardiennes folles de joie revenir avec une malle. Une malle pleine de vieux bouquins datant de la seconde guerre. »

Je ne pense pas avoir besoins d’en dire plus sur ces livres. Je sais que Gabriel les a. J’étais présente lorsque les humains les lui a remit en main propre. Il sait ce qu’il y  a dedans il en a subit malheureusement les vis sans que je puisse stopper quoi que se soit. La folie et le sadisme des gardiennes étant sans mesures, sans limite. Je ne penses pas que Gabriel contrairement à elles ai eu cette  curiosité morbide de lire les livres au final moi-même je n’ai jamais jeter un coup d’œil dedans. Non j’en serais et en suis incapable.

« L’avantage de vivre dans l’ombre pendant cette période c’est qu’on c’est ce qui se passe dans les coins les plus sombres. Contrairement aux autres William et moi savions que ces livres existaient. Alors quand j’a reconnu le blason la famille de Chace sur la malle je suis devenue folle furieuse. Je n’ai jamais lu ces livres mais je savais ce qu’ils comprenaient et ce n’était pas très bon pour la suite des évènements dans la prison. Je suis arrivée folle furieuse dans sa cellule du démon lui demandant pourquoi il avait ramener ça avec lui. C’est comme ça qu’il m’a apprit le but de la mission pour laquelle il voulait m’engager au restaurant. »
je reprend mon souffle. Je me souviens j’avais retourner le peu de chose qu’il y avait dans la pièce. Incapable de contrôler la colère la folie qu’elle amenait avec elle. Je croyais ne plus jamais les revoir. « C’était très bien payer et pour une fois pas trop morbide. Il avait apprit que de ces livres il y a deux survivants. Un ange et un vampire. Ma mission était de les retrouver et leur donner la malle. Manque de pot cela est retomber dans les mains des gardiennes et ça me fait penser que c’est pour cela que le démon était poursuivit. Pour ses pouvoirs certes mais surtout parce qu’il avait ces foutus livres. »

Je ne mens pas franchement à Gabriel. Et cela me permet de répondre à sa question. Bon j'omet une partie de la vérité mais je trouve que ça passe plutôt crème. Ce n’est pas mentir au final. C’est juste que le passé avant la prison n’est pas la question maintenant et de préférence jamais.

« C’est là que j’ai décider d’agir de l’intérieur. Et que finalement tu es arrivés. Je ne t’ai pas franchement mentit lors de notre rencontre. Disons que nous n’avons pas trop pousser sur l’ensemble de la vérité. Même si je savais tes attentions à ce moment là je ne savais pas si tu allais t’y tenir. Ce n’est  pas comme aujourd’hui. La confiance ne faisait pas encore partie de notre relation. Et je voulais empêcher que les gens souffrent encore plus qu’avant. »

Je me mords la lèvre je ne sais pas comment il va réagir a tout ça. Je ne suis pas certaine qu’il accepte l’ensemble et je redoute les questions que cela peut engendrer. Peut-être aurais-je le droit a un joker ou deux.

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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyJeu 7 Nov - 16:50

“Tu n’aurais pas dû te montrer ce jour la.” Contre le torse de Lily, Gabriel ressentait un grondement grandir et résonner, signe que clairement elle ne supportait pas les paroles du sang-pur. Elle pouvait ne pas aimer ses paroles, mais il les pensait tout de même et ne serait pas prêt à changer. Surtout vu la suite qui arrivait.  “Mais... je suis content que tu l’ai fait. Et reconnaissant”

Un silence plana à la suite des questions et remarques du jeune sang-pur, mais aucun des deux vampire ne bougea. Ils restèrent ainsi, chacun perdu dans ses propres pensées, comme s’ils n’avaient pas besoin de plus. Juste de leurs corps peaux à peaux et le silence absolu. Si son esprit était parti loin - comme à son habitude, Gabriel suivait attentivement le rythme des respirations de Lily, repoussant leurs poitrines l’unes contre l’autre. Il y avait une certaine douceur, un certain bien-être dans ce moment malgré le sujet de discussion, malgré ses paroles, malgré tout ce qu’il peut se passer autour. Gabriel et Lily étaient capables de créer ces bulles qui étaient leurs, mettre en pause leur vie le temps de quelques minutes, quelques heures, et n’être que tous les deux. C’était récent, certes, mais appréciable pour le sang-pur qui semblait se retrouver enfin. En tout cas, Gabriel savait que Lily détestait ses questions. Il savait qu’elle détestait qu’il remette en cause son statut de bras droit ces derniers temps. Il ne voulait pas la remettre en cause, elle avait été parfaite et il ne serait absolument pas arrivé là où il en était aujourd’hui sans elle. Et pourtant le prix de s’attacher à elle l’avait amené là : il devenait impossible pour Gabriel de distinguer la guerre de sa relation avec elle. Comment pourrait-il vivre si Lily venait à mourir ? Tous deux semblaient bloqués dans cette situation sans fin, où chacun refusait de perdre l’autre, et donc où ils faisaient tout pour protéger l’autre. Peut-être même qu’ils seraient capable de s’entretuer sans le vouloir ?

"Tu te complique tellement la tâche parfois tu t’en rend compte non ?”

La surprise fut l’unique réaction à la remarque de Lily. Gabriel redressa légèrement le visage lorsqu’il entendit le rire de la jeune femme, ne s’y attendant clairement pas, mais n’y répondit que d’un sourire amusé en replaçant son visage contre son épaule et de refermer les yeux, profitant un peu plus longtemps de son odeur. Est-ce que vouloir comprendre était se compliquer la tâche ? Il avait toujours vécu comme ainsi, avait été éduqué ainsi, et ne se voyait clairement pas faire autrement. Comme si son quotidien était un stratagème exacerbé, il lui était nécessaire - voir presque vital lorsqu’il s’agissait de Lily - de comprendre, s’informer, questionner. Il était ainsi et loin de changer. C’était clairement dans sa nature… OK. Peut-être qu’il pouvait se compliquer la tâche. Beaucoup préféraient simplement vivre l’instant sans se poser les questions les plus existentielles, mais ce n’était pas Gabriel. Et lui-même savait que ce n’était pas Lily non plus, ce qui expliquait qu’il n’allait pas débattre sa remarque, car la fausse hypocrisie était évidente.

"Tu crois que comme j’ai montrer qui j’étais et que j’étais encore en vie cela a gêné mes mouvements ? Ma liberté ?”

Gabriel continuait à penser que oui. Cela ne faisait aucun doute, que sa liberté en avait été impacté. Que le jour où elle s’était dévoilée son quotidien était devenu plus compliqué. Que ce soit la vengeance des gardiennes sur son ‘retour’, ou juste les autres détenus qui tentaient de l’amadouer pour partager plus qu’un dernier repas.

"Si tu avais eu cette liberté Gabriel ? Tu serais partie ?"

Évidemment que non, et surtout que la situation était différente. Gabriel était un sang-pur et il avait le devoir de protection des autres vampires. Les autres sangs-purs pensaient peut-être différemment, mais ce n'était pas l'image que lui avait de son rôle. De sa place dans leur monde. Et puis après avoir entendu l'engendré de son père expliquer les changements qu'il avait observé entre son arrivée et celle de Gabriel, il était encore plus convaincu que sa présence était nécessaire pour les vampires enfermés, bien que ses capacités de sang-pur étaient limitées. Et puis, étonnamment, pour tous les prisonniers tout simplement. De ce qu'il avait pu comprendre en sortant de leur enfermement, seule leur prison n'avait pas sombré dans une folie sans fond, comme si les 'pensionnaires' avaient été guidés par cet espoir de s'en sortir. Alors non, ce n’était pas pareil. Sans hésiter, Gabriel se redressa prenant appui sur son avant-bras contre l’accoudoir du canapé, et releva son visage à haute de celui de Lily, affichant clairement un air sérieux tant sur le visage et dans le regard, clairement prêt à sermonner Lily.

“Pour autant qu’ils essayaient de me tuer les vampires ressentaient que la présence d’un sang-pur les aidait. Ce n’est pas pareil Lily, et tu le sais très bien-"
"Non tu as raison ce n’est pas pareil pas pareil du tout même !”

La réponse de Lily surprit Gabriel qui ne s’attendait pas à une telle phrase de sa part. Au contraire, il s’attendait à ce qu’elle lui déclare que le raisonnement était le même. Alors il sembla bloqué, comme si son esprit avait été préparé à sortir toute une argumentation pour affronter Lily dans leur discussion, et que toute cette réflexion était désormais inutile, et retombait comme un soufflé.

“Un sang pur retenu en prison par rapport à une engendrée ce n’est pas du tout la même chose. Crois moi au vue de la puissance du sort qu’elles ont lancé sur toi a ton arrivé t’inquiète que oui elles savaient que ce n’était pas la même chose.”

Gabriel hésita un instant. Comment pouvait-elle savoir cela ? Ce jour là il n’y avait que lui et les deux gardiennes. Il n’avait pas souvenir de voir Lily. Ah, oui, exact. Avec sa capacité elle aurait pu s’infiltrer dans la pièce, mais non. Quelque part il en était persuadé, elle ne savait pas ce qu’il s’était passé ce jour là. A moins que… Un semblant de haut le coeur pris au vampire qui ne semblait pas encore s’accorder au double rythme que son cerveau avait pris ces dernières heures. Les souvenirs de Lily s’infiltraient dans le sien, lui rappelant un détail important : sa cellule était placée à côté de la ‘pièce d’accueil des nouveaux pensionnaires’. Le vampire venait de le découvrir en revivant les heures de la jeune femme précédant leur rencontre. Alors - sans le vouloir - il se replongea dans ce souvenir. Il ne le voulait pas. Il ne le supportait pas. D’ailleurs, comme pour aider à ces quelques secondes qui allaient suivre, Gabriel se replaça contre Lily, plaçant son visage au plus prêt de sa nuque, comme si son odeur serait nécessaire pour affronter ce qui allait suivre. Il avait toujours vécu une belle vie. Elle n’était pas facile, certes, mais il n’avait jamais souffert ni manqué de rien. Ou tout du moins il s’accommodait facilement de ce qu’il avait : sa tour d’ivoire, ses contacts inexistants avec le monde extérieur, sa relation compliquée avec sa mère, les sauts d’humeur du Conseil… Tout cela n’était rien à côté de ce qu’il avait vécu en quelques heures à son arrivée. La douleur. La mort. L’impression que son être et sa chair se séparent. Cette impression de vide et d’étouffement. Il ne souvenait pas de tout, principalement parce qu’il avait perdu régulièrement conscience, son corps n’étant pas fait pour une telle torture. Gabriel n’avait pas été entrainé pour cela, seulement éduqué pour remplir son rôle de diplomate et de leader. Le fait qu’il soit un vampire ne signifiait pas que la douleur devait obligatoirement faire partie de son quotidien. Alors les hurlements que les gardiennes lui avaient arrachés devaient surement inspirer la mort. Ou tout du moins un désir fort de mort. Elles connaissaient parfaitement comment provoquer la descente aux enfers de son âme, que ce soit avec leurs sorts, leurs poisons ou leurs armes. En quelques heures, elles avaient réussi à faire du sang-pur un être sans grands instincts de vie, mais il restait tout de même une chose de lui qu’elles n’avaient jamais réussi à briser : le lien avec son aura. Elle avait toujours été là, planant au dessus de lui, lui permettant de supporter le prochain hurlement, avant qu’elle s’endorme doucement pour ne prendre qu’une part limitée du peu d’énergie qu’il lui restait.

"Elles auraient dû aller chercher celui qui est en Sicile !” Gabriel rouvrit les yeux, surpris d’entendre la voix de Lily. Exact, il était à l’Académie. Rapidement son cerveau relia les points avec sa dernière déclaration. "Ah ne fait pas le surprit oui je le connais et oui je lui ai rendu deux ou trois services ! Il paye plutôt bien ….surtout quand on l’aide à faire effacer ses traces de vie.”

… Putain. Tout s’expliquait. Gabriel n’avait jamais cru en la soit-disante mort du sang-pur. Le travail avait pourtant été bien fait, mais quelque chose ne collait pas. Il avait suivi ce sang-pur pendant des mois, une mission ordonnée par le Conseil de l’apporter pour jugement de ses actes. Cet homme représentait tout ce que Gabriel détestait. Alors durant de longs mois James et lui l’avait suivi afin d’accumuler assez de preuves sur son traitement des engendrés pour le présenter devant le Conseil. Le démon avait détesté cette mission, trop ennuyante et n’ayant pas assez d’action à son gout. En réalité, il s’agissait de leur première mission ensemble, et dès ces instants le sang-pur avait regretté son choix, découvrant à quel point le démon pouvait être une pipelette sans fin, détestant le moindre silence. Mais pourtant ce fut l’occasion rêvée pour Gabriel pour qu’il lui enseigne tout ce qu’il devait connaitre du monde de la nuit. James était jeune, beaucoup trop jeune pour connaitre l’ensemble des subtilités de leur monde, que ce soit dans leurs relations avec les humains ou entre espèces, alors Gabriel s’était donné pour objectif de les lui enseigner, et avait aussi tenté de lui enseigner un peu de stratégie. S’il avait semblé apprécier les explications sur leur monde, il était certain que le démon détestait à chaque fois que le sang-pur sortait le plateau d’échecs. Que ce soit dans une de ses résidences ou en voyage, James avait déjà fait remarquer plus d’une fois que Gabriel avait un problème d’addiction avec ce jeu, et pour autant il fut celui qui lui avait offert une édition de voyage en bois massif. L’écrin s’ouvrait, pour rager les pièces, les protégeant dans un velours bleu roi, et se plaçait retourné pour jouer sur le plateau aimanté. Cet écrin existait toujours, et trônait désormais dans son bureau à l’Académie, sur la table base. En tout cas, pour autant que le blond fut facilement distrait, il était fort heureusement un élève attentif, et rapidement sa force physique et aisance au combat furent associés à une connaissance parfaite de leur monde, faisant du démon un allier redoutable. Alors même s’ils ne partageaient pas le même gout pour l’aventure ou l’humour, Gabriel le supportait volontiers. Certains jours plus facilement que d’autres cependant…

Cette mission ayant été la première fois que les deux hommes se supportaient sur une longue période, les deux avaient été obligé d’apprendre leurs caractères et à cohabiter. Et pourtant lorsque s’il s’agissait de mener la mission à bien, les deux étaient toujours sur le même longueur d’onde. Gabriel donnait les directives au démon qui exécutait. La machine avait rapidement été rodée, et les deux hommes avaient réussi à collecter assez d’informations sur le sang-pur pour le présenter devant le Conseil avec assez d’éléments pour prouver sa culpabilité. Il ne méprisait pas que les humains, mais tous ceux qui étaient ‘inférieurs’ à lui, et même ses propres engendrés. Le Conseil le soupçonnait de transformer des vampires et les abandonner dans les forets du nord de l’ile pour une partie de chasse hors de la normalité. En réalité, Gabriel avait été invité dans le passé à le joindre à l’une de ses ‘chasses à la cour’ sans que jamais l’hôte ne mentionne la nature du gibier. Le jeune sang-pur avait toujours décliné ses invitations, ne trouvant aucun intérêt dans l’établissement d’une relation avec lui. Alors lorsque le Conseil l’avait appointé pour cette mission, le sang-pur Sicilien avait commencé à se faire méfiant de tous, et les invitations avaient disparues. Gabriel et James s’étaient infiltré sur l’île plutôt facilement et avaient mené leur enquête sans problème. Ce n’est que lorsqu’ils étaient prêt a le capturer que l’homme avait disparu de la surface dans une soit disant explosion d’un de ses yachts. Désormais il savait que le fait que Lily était impliquée – savait-elle qu’elle jouait contre lui ? – expliquait qu’il n’était jamais parvenu a retrouver le sang-pur.


"Je me suis faite avoir comme une bleue.”

Hum, wait… Gabriel sembla hésiter à la phrase de Lily, déjà parce qu’en prenant en compte l’ensemble de ses capacités il semblait impossible que Lily puisse se faire avoir de quoi que ce soit. Et puis surtout parce qu’il était clair et net que le vampire avait loupé une partie des paroles de la jeune femme. Gabriel tenta de revenir quelques secondes pour se rappeler de ce qu’elle venait de dire. Mais non. Il avait clairement manqué une partie de la conversation et ne pouvait qu’espérer qu’il n’avait rien manqué d’important. Il écouta juste en silence Lily, espérant pouvoir rapidement relier les points.

"Je ne pense pas un instant que les gardiennes aient penser avoir capturer la chasseuse de prime que j’étais. A vrai dire je ne pensais pas me faire avoir non plus !”

Mh… En effet. Il était surement impossible pour les humains de connaitre la nature des missions de Lily. Et plus généralement, personne ne pensait se faire avoir dans cet enfer. Que ce soit lui en tant que sang-pur, Lily en tant que chasseuse de prime. Ou Chace en tant que démon de glace. Voir même n'importe quel prisonnier. Ils s'étaient tous fait avoir par la folie dans laquelle les humains pouvaient parfois sombrer.

"Je me suis réveiller à temps. Juste avant qu’elles lâches leur emprise sur moi, j’ai put ainsi sauver ma peau et celle de Chace. Pas de sort ça revient à avoir le contrôle total de notre force, notre raisonnement et dans mon cas et celui de démon nos capacités.”

… Oui, Lily avait toujours eu une longueur d’avance sur les autres. Même sur lui. C’était même à se demander comment Lily n’avait pas mené la rébellion à sa place. Durant toutes ces années Gabriel savait qu’il avait été faible physiquement et mentalement. Et pourtant il était parvenu à les amener là où ils étaient. Non. Ils étaient parvenus à amener le monde là où il était. Leur force avait été là, de pouvoir lutter sur plusieurs fronts.

"J’allais partir …. Jusqu’à ce que je vois les gardiennes folles de joie revenir avec une malle. Une malle pleine de vieux bouquins datant de la seconde guerre.”

Ces livres… Evidemment que Gabriel savait de quels livres Lily parlait. Lorsqu'il en avait appris la connaissance, il avait parvenu à négocier qu’ils lui soient remis non pas dans un but morbide de détenir le pouvoir sur l’ensemble des créatures de la nuit, mais bien parce que le sang-pur n’avait confiance qu’en lui-même pour placer ces livres en sécurité, de sorte que personne ne les trouve ou ne soit tenter de les trouver. Le Conseil avait tenté de les demander. De nombreuses fois. D’autres sangs-purs également. Mais jamais il ne céderait. Ils représentaient beaucoup trop de pouvoir pour celui qui les possédait. Et - plus égoïstement - il avait échangé sa propre liberté contre ces livres. Les humains estimaient qu’il s’agissait de leur preuve de bonne foi. Celle de Gabriel fut plus personnelle. Et étonnamment plus compliquée. En échange de ces livres il avait laissé la vie sauve aux deux gardiennes de leur prison. Mais cela était venu avec un prix que seul lui connaissait : les deux gardiennes en vie signifiait que l’emprise sur les prisonniers ne s’éteignait pas. Il avait alors échangé sa propre liberté contre celle de tous ceux qui avaient espéré faire de lui un festin. Alors oui, ces livres il connaissait leur impact. Mais il serait désormais impossible à quiconque de les utiliser. Gabriel avait forcé les gardiennes à oublier la moindre atrocité qu’elles avaient pu retenir de ces ouvrages, et avait enfermé la malle dans les sous-sols de l’Académie. Oui, vu le nombre de personnes habitant à l’Académie cela pouvait sembler dangereux de les garder ici. Et pourtant il s’agissait pour Gabriel de l’endroit le plus sûr a ses yeux. Ils étaient emmurés, protégés par une série de sorts infranchissables. Tous étaient liés au sang-pur afin qu’il soit directement alerté si quelqu’un approchait ne serait-ce que de quelques mètres de l’endroit. Aucun garde, ni même James n’avait connaissance de cette pièce. Seule la fille de Wilhelm - qui avait mis en place les nombreux sorts - avait connaissance de l’endroit sans savoir ce qu’il renfermait.

“Je voulais empêcher que les gens souffrent encore plus qu’avant."

Oui, il pouvait largement le comprendre, puisqu’il avait mené le même combat et menait encore aujourd’hui le même combat. Quelque part, il ne supportait pas de savoir que Lily était resté là-bas. Et pourtant, il savait qu’il n’aurait pas pu en arriver là où ils en étaient désormais. Il n’avait jamais remis en question ses capacités extraordinaires, mais ne pouvait désormais plus ignorer l’autre pendant de sa vie. Lily était une sang-pur, et cela impliquait beaucoup plus. Elle était l’héritière d’une des familles les plus puissantes, et son don nécessitait clairement une protection. Certains aux tendances machistes se fendraient également de rajouter que les femmes sang-purs se font de plus en plus rares et que les lignées s’éteindront dans le futur, et qu’ainsi elle permettrait une lignée de se perpétuer. Finalement, l’image de Lily et des deux têtes blondes courant dans les Highland revint à son esprit. Comme s’il avait toujours espéré que cela puisse être un jour possible, mais quelque part cela ne restait qu’un rêve à ses yeux. William contrôlait le fait qu’elle soit sang-pur ou engendrée, et il détestait cela. De base il détestait le fait que certains puissent contrôler d’autres personnes. Mais là...

Était-ce le retour dans le passé ou un effet de son esprit, mais Gabriel eu l’impression de revenir des années en arrière. Que ce soit dans les premières années de l’Académie où il ne pouvait pas se voir envisager un quelconque avenir que ce soit seul ou à deux. Mais également, le jour de son arrivée dans la prison. Était-ce le fait que ces années étaient encore récentes ou du fait de ce qu’il avait vécu, mais depuis son être semblait bloqué. Enfin non, il ne lui semblait pas, il était sûr. Il était bloqué dans ces réveils douloureux. Bloqué dans le rire de deux gamines. Bloqué d’avoir dû revivre cela inlassablement. Bloqué de devoir le revivre encore. Comme si une douleur lui revenant du plus profond de son âme se réveillait, Gabriel se releva dans un sursaut pour retourner vers son bureau où il récupéra son boxer et jean pour se rhabiller. Il n’aurait jamais dû lancer ce sujet de conversation, il ne le supportait pas. Alors qu’il s’éloigna de Lily, il l’entendit, au loin dans son esprit. Tu ne seras jamais seul. Tu ne seras jamais tranquille. Tu ne trouveras jamais la paix. Tu paieras pour les autres. Leurs rires résonnaient. Se répercutaient de son esprit à ses entrailles, et rapidement un grondement pourrait parvenir à réveiller un grognement que le vampire tenta de maitriser. Il pouvait sentir son propre corps se tendre à la sensation que leurs âmes étaient proches. Elles adoraient cela. Devaient même jubiler, c’était certain. Au moins il faisait toujours dos à Lily, et rapidement son regard se porta sur la bibliothèque ce qui lui permit de comprendre rapidement comment elles étaient parvenues jusque-là : alors qu’il terminait de refermer son jean, Gabriel s’approcha du meuble et attrapa le briquet pour raviver la braise qui s’était éteinte dans la sauge. Si cette plante isolait le bruit, elle était également capable d’isoler tout court, mais il l’utilisait rarement, car il savait que la vengeance derrière serait présente. Il avait passé un accord, et ne pouvait pas s’y soustraire. Alors que la sauge pris possession de la pièce, le sang-pur ne put contenir un soupir de soulagement alors qu’enfin les rires s’éteignaient et qu’il était à nouveau seul. Putain… Comme pour aider à le ramener entièrement à la réalité, le bruit du mouvement de Lily contre le canapé lui rappela qu’il n’était pas seul. L’avantage de la discussion actuelle, c’est que Lily pouvait mettre sur le compte des mauvais souvenirs de la prison sa réaction des trente dernières secondes. D’ailleurs, c’est sans la moindre hésitation qu’il se retourna vers le bureau et attrapa le verre qui l’attendait depuis quelques heures et bu d’une traite le liquide ambré, ne se laissant aucune chance de savourer le parfum. Il lui semblait plus être un reflex pour dégager ses pensées que réellement apprécier le liquide. Puis, plus calmement, il se dirigea vers la bibliothèque où il apporta le verre vide, pour le remplir une nouvelle fois et - peut-être - cette fois pouvoir apprécier le parfum de son whisky préféré. Ce fut également le moment où il parvint à s’exprimer à nouveau.


"Sincèrement Lily…” Gabriel eu besoin de s'éclaircir la voix, n’ayant pas compté que le whisky n’avait pas été suffisant pour remplir le boulot. "Je n’ai jamais compris pourquoi ils m’ont enfermé et je ne veux pas le comprendre. Aucun de nous n’aurait dû vivre cela.” Alors qu’il se retourna pour s’adosser contre la bibliothèque, repoussant au passage quelques livres en place, il but la première gorgée de ce nouveau verre avant de reprendre. “Je n’étais pas au mauvais endroit au moment. Ils ont attaqué ma voiture délibérément. Un assaut au milieu de l’autoroute, cela ne fait aucun doute. Ils savaient qui j’étais. Que je représentais le Conseil. Ça n’avait juste aucun sens. Rien là-bas n’avait le moindre sens.” Non, rien là-bas n’avait eu aucun sens. “A peine arrivé on m’a prévenu que mon statut de sang-pur ne servirait qu’à attirer les plus désespérés. Que ma place au Conseil n’était rien. Que le Conseil lui-même ne représentait rien pour les humains. Que ce n’était qu’une blague à leurs yeux, une illusion que l’on pouvait vivre dans leur monde. Ma capture ne devait être qu'un message qu'ils ont voulu faire passer au Conseil.” Gabriel marqua une pause avant de reprendre. “Alors oui, elles savaient parfaitement qui j’étais.”

Les paroles de Gabriel étaient froides, il était rare qu’il s’exprime ainsi par rapport aux humains. Bien qu’il ne soit pas la personne la plus positive au monde, il s’était toujours arrangé pour ne jamais parler en mal d’eux. Beaucoup lui avait demandé comment il ne s’était pas retourné contre les humains en sortant de la prison. Après tout ce qu’il avait vu avant, pendant et après la prison, il avait accumulé assez de preuves pour les détester profondément, les mépriser pour ce qu’ils étaient. Et pourtant… Pourtant tous les humains vivent avec la constante peur de la mort, d’être capable de pouvoir marquer l’histoire de ce monde. Les vampires, eux, ni cette peur ni ce besoin. Il leur est plus nécessaire de préserver ce monde. Alors son choix était logique. Et puis même… Pour autant que les humains les qualifiaient ainsi, ils n’étaient pas des monstres. Oui, certains vampires ou démons peuvent totalement dérailler et devenir sanglants voir même monstrueux. Tout comme les humains pouvaient le devenir. Ils n’étaient tous que des créatures se partageant un seul et même monde, alors il était nécessaire de cohabiter. Le travail de leurs ancêtres était un bon début, mais même son propre père n’avait jamais pris le taureau par les cornes. Non, Wallace s’était contenté de contrôler les vampires, de contrôler le Conseil. Comme s’il n’avait pas compris que leur monde allait plus loin que cela. Alors oui, Gabriel était à l’encontre de tous. Alors que les débris de la prison qu’ils avaient mis en pièce étaient encore chauds, il s’était rendu à l’ONU où il était initialement censé se rendre, et plutôt que se renseigner sur les prisons et demander à stopper le projet comme le Conseil lui avait ordonné quelques années plus tôt, le sang-pur était désormais déterminé et prêt à tout pour tout détruire pour reconstruire. Il s’était opposé à tout le monde : les humains, les vampires, les démons, même les anges. Et pourtant ils en étaient là aujourd’hui.

“Elles n’étaient que des gamines. À peine plus âgées qu’Alaïs aujourd’hui…”

Gabriel laissa planer un silence à sa dernière phrase, il y avait clairement de la culpabilité en lui, mais l’avantage était que, sans l’ensemble des cartes en main, Lily interprèterait cela comme une culpabilité d’avoir tuer les gardiennes comme il l’avait annoncé. Après tout il lui avait déclaré l’autre jour : il ne tue pas les enfants. A quel niveau Gabriel considérait que la personne n’était plus un enfant ? Il n’y avait pas de ligne fixe, et la notion pouvait être difficile pour un être immortel, dont l'enfance s'étend sur quasiment un siècle. Mais les gardiennes étaient clairement trop jeunes pour avoir la moindre expérience de la vie. Alors elles n’étaient que des gosses à ses yeux. Des gosses qui ne connaissaient rien à la vie. Si : la blonde était fiancée, et avait malheureusement perdu l’homme de sa vie dans une attaque de vampires. L’autre était à peine plus jeune et pas moins influençable.

"Elles n’étaient que de gamines persuadées de connaître et comprendre le monde dans lequel on vit. Endoctrinées depuis leur enfance." Le regard de Gabriel était perdu dans le vide alors qu’il laissa échapper un soupire qui provoqua chez lui le besoin de boire une nouvelle gorgée de whisky. "Personne ne leur a laissé la chance de voir ce que nous pourrions tous être ensemble."

À son dernier mot Gabriel posa le regard sur Lily. Il détestait parler de la prison. Il détestait parler des gardiennes. Il détestait ces moments où il se rendait compte de ce secret qu’il gardait précieusement. "Savoir garder un secret est vital Gabriel. Il te faudra sûrement un jour donner ta vie pour en protéger un.” Oui, les paroles que Gabriel se souvenait de Wallace sont rares. Et pourtant il se souvenait de cette phrase sans pouvoir la remettre en contexte. Il devait sûrement s’agir d’une de ces fois où il l’avait encore déçu. Pourtant il ne pouvait s’empêcher de se demander si son père serait fier de voir ses conseils dûment appliqués. Est-ce qu’il se doutait que le monde partirait dans une telle vrille ? Il n’aurait aucun moyen de le savoir, et en réalité s’en moquait. Wallace avait eu sa chance, désormais Gabriel avait la sienne. OK, cela pouvait paraitre très égoïste dit comme ça, mais clairement le seul intérêt personnel que Gabriel avait était de ne pas se retrouver à nouveau enfermé. Et pourtant la dernière phrase du sang-pur apportait une pointe d’espoir la ou personne ne pouvait la trouver.

Finalement, Gabriel prit une inspiration pour tenter de se dégager les esprits. Il ne quittait pas du regard Lily, comme s’il voyait en elle une inspiration pour l’avenir. Un espoir pour tout ce en quoi il croyait. Après avoir pris une nouvelle gorgée de whisky, il reposa le verre sur le bureau alors qu’il se décolla enfin de la bibliothèque, et se rapprocha de Lily pour se pencher au dessus d’elle, et glissa ses doigts sous le menton de la jeune femme pour relever son visage vers le sien et lui déposer un baiser d’une tendresse qui lui était nécessaire. Après ces dernières pensées il ne savait pas d’où il sortait cette tendresse, comme si seule Lily était capable de réveiller cela chez lui. Lorsqu’il remis de la distance entre leurs lèvres, il déposa son front contre le sien, les doigts de sa main droite ne quittant jamais le menton de la jeune femme, offrant de son pouce quelques caresses légères, effleurant même la base de ses lèvres. Il brisa enfin le silence en déclarant doucement.


“J’ai besoin de prendre une douche pour m’éclaircir les esprits. Rejoins moi, s’il te plait.”

Un sourire se dessina enfin sur ses lèvres alors qu’il déposa un baiser au coin des lèvres de Lily avant de se redresser, et lui donner un dernier regard avant de se retourner vers la porte qui se trouvait sur le pan de mur qui faisait face à son bureau, reculé dans l’espace ‘détente’. Il ouvrit la porte laissant apercevoir une salle d’eau petite mais comprenant l’utile : douche lavabo et WC. Non, ce n’était pas une blague lorsqu’Amber annonçait à d’autres que Gabriel pouvait se terrer pendant des jours dans son bureau, il avait tout le nécessaire : sang, boisson, couchage, salle de bain, et même quelques vêtements.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyJeu 14 Nov - 17:30

Il se passe que quelque minute depuis mes dernières paroles. Je n’arrive pas à savoir si je l’ai vexé où s’il n’a écouté qu’un tier de mes paroles. J’opte quand même plus facilement pour la seconde option et un peu de la première. Gabriel à cette grande habitude de penser à tout et n’importe quoi quand on lui parle, j’ai appris à reconnaître les signes à force, mais comme sa tête est caché contre ma nuque et mes cheveux c’est beaucoup plus compliqué de voir ce qu’il a tenue en compte où non. Une chose est certaine s’il avait vraiment tout écouté il aurait réagi plus vite à certaines de mes réflexions. Voilà pourquoi je suis certaine qu’il est encore plongé loin dans son univers. Qu’est ce que je lui ai dit déjà ? Qu’il se compliquait la tâche. En même temps en percevant un tier d’une conversation c’est déjà bien se pénaliser. Mais pour le coup ça m’arrange pas mal. Le sang pur se relève dans un sursaut, comme s’il était surpris. Ses muscles sont tendus et il se lève rapidement du canapé. Je n’ai pas le temps de dire ou faire quoi que ce soit qu’il a déjà revêtu son boxer et son jean. Me faisant dos fixant la bibliothèque je vois les muscles du sang pur se tendent et se contracte comme s’il avait ….mal ? Quoi ? Je sens un grognement monter le long de sa colonne mais pour le moment ne réagit pas. Je plisse juste des yeux observants. Essayant de comprendre. Ce n’est pas contre moi. Alors contre qui ou quoi ? Les démons du passé ? Gabriel avait toujours énormément de mal à discuter de notre emprisonnement. En même temps les gardiennes n’ont jamais été tendre avec lui.

Il m’avait fallut un temps fou pour comprendre ce qu’elles lui faisaient. Le sang pur était doué pour m’envoyer à l’autre bout de la prison en mission pendant qu’elles s’occupaient de lui. Mais à force j’ai fini par comprendre j’étais folle de rage -c’était la première fois que je ressentais ça pour quelqu'un- mais Chace est intervenu et ma retenue contre mon gré m’empêchant de sortir Gabriel de là où de me venger sur les.deux femmes. C’était la première fois de ma vie que j’ai agit par sentiment. La première fois que je réclamais vengeance pour une autre personne que moi-même. Plus d’une fois je suis tombée au part avant sous le coup des attaques d’ennemis presque mort qui tenaient juste pour m’accorder une dernière vengeance pour avoir tué leurs amis. Je ne comprenais pas. Je ne pouvais pas comprendre. Moi qui avais vécu toujours dans la solitude avec William, il était pour moi impossible qu’une force mentale puisse venir jouer dans notre détermination. Seul comptais la mission, et la détermination à l’exécuter. Mais lorsque que Gabriel s'est fait attaquer dans cette prison par la troupe de démon c’était la première fois que je me battais pour autre chose que de l’argent, ou un ordre de William. Et pour une fois j’avais une véritable raison de me battre, c’était une nouvelle détermination, une nouvelle force .Ce n'était que le début de cette force et pourtant c'était beaucoup plus puissant. J’ai réussi à avoir une nouvelle raison. C’est la première fois que je comprenais mes cibles s’effondraient avec cette dernière volonté.

Une odeur de sauge se refait présente dans la pièce, je cligne des yeux et voit Gabriel face à la bibliothèque activant à nouveau le sort. Je me relève et m’assoie sur le canapé regardant la situation sous son ensemble me recouvrant de la couverture sur les épaules, repliant les jambes contre mon torse et fixant l’homme brun qui se boit d’une traite le verre de whisky qui est resté sur le bureau depuis notre discussion tendu. Je me demande s’il le savoure même si ceci me paraît impossible au vue de la vitesse à laquelle il boit le liquide et je me dis qu’il est quand même pas mal accro à cette boisson. Comme une grande dépendance à la boisson alcoolisé. J’ai observé au cours de ma vie une tonne d’être vivant qui dépende de beaucoup de chose: drogue, alcool, nourriture, tabac, sexe, meurtre. Je ne pensais pas un jour m’attacher à quelqu’un et je ne pensais pas m’attacher à quelqu’un qui dépendrait de quelque chose. Et moi c’est quoi ma dépendance ? Avant j'aurais répondu rien. William m'a élevé dans ce besoins de n'avoir aucune dépendance. Pas de grosse envie de sucré ou de salé, pas de besoins d'alcool ou de sexe alors qu'il était le premier à aller dans les maisons closes pour faire les deux. Pourtant en voyant Gabriel se resservir un verre dans la bibliothèque je comprends que ce n’est pas de quoi mais de qui. Lui, notre relation, ce nous qui m'attire sans que je puisse contrôler quoi que ce soit. Depuis le début. Depuis le choix de cette pomme. Même si je ne saisis toujours pas ce geste.


"Sincèrement Lily…”"Je n’ai jamais compris pourquoi ils m’ont enfermé et je ne veux pas le comprendre. Aucun de nous n’aurait dû vivre cela.”
J'arque un sourcil observant un long moment Gabriel. Je sens mes yeux s'assombrirent vers le gris. Comme à chaque que l'on me donne un puzzle à résoudre. Il y avait-il forcément quelque chose à comprendre à notre enfermement en dehors de la peur des êtres humains ? Je veux dire ils ont fait ça car ils ont eu peur. Ils ont vue des êtres immortel plus fort et plus puissant qu'eux.. Ils n'ont pas spécialement réfléchi et nous ont tous caser dans la case monstre et enfermer. Il se retourne et je peux à nouveau croiser son regard. Je ressers mes jambes contre moi et pose ma tête sur mes genoux croisant mes bras sur mes mollets pendant qu'il boit une nouvelle gorgée du liquide ambré. Un côté en moi est content de ne pas se trouver proche de l'odeur amère de la boisson. Même si je la sens du canapé."Je n’étais pas au mauvais endroit au moment. Ils ont attaqué ma voiture délibérément. Un assaut au milieu de l’autoroute, cela ne fait aucun doute. Ils savaient qui j’étais. Que je représentais le Conseil. Ça n’avait juste aucun sens. Rien là-bas n’avait le moindre sens.”

Je fronce les sourcils. Attendez quoi ? Une embuscade ? Je n'ai jamais su comment les gardiennes avaient mit la main sur Gabriel. Les sang purs sont en général très très bien protégé. J'observe un long moment le jeune brun perdu dans sa réflexion. Qui aurait pu le trahir ? Le conseil ? Non bien entendu que non. Ils n'ont aucune c*uilles si ce n'est pour s'imposer auprès des sang pur. Ils aimaient pouvoir gouverner à leur manière mais ils ne se mouillaient pas plus que ça. Mais ils n'auraient jamais trahit un sang pur. Non encore un moins un jeune sur qui ils pensent avoir plus de contrôle que sur ceux de l'âge de William. Et le conseil faisait attention aux sang purs. Ils avaient besoins d'eux  pour avoir plus d'engendrer j'ai même entendu qu'ils pouvaient mettre la pression pour ça où sur les choix de compagne des hommes pour être sur que la lignée prospère avec suffisamment de puissance mais pas trop non plus. Plus de pouvoir, plus de contrôle pour plus de plaisir pour leurs égos. Ils étaient des poules mouillées bien heureux de pouvoir gouverner sur leur richesses. Je les vois mal trahir un sang pur mais je les vois parfaitement le laisser pourrir en prison au vue de leur courage. Alors qui ? Pourquoi ? Peut-être que je devrai réfléchir à ça ? Si cette personne a pu trahir Gabriel une fois elle le pouvait encore maintenant. Et au vue de la situation ce n'est clairement pas l'idéal.


“A peine arrivé on m’a prévenu que mon statut de sang-pur ne servirait qu’à attirer les plus désespérés. Que ma place au Conseil n’était rien. Que le Conseil lui-même ne représentait rien pour les humains. Que ce n’était qu’une blague à leurs yeux, une illusion que l’on pouvait vivre dans leur monde. Ma capture ne devait être qu'un message qu'ils ont voulu faire passer au Conseil.“Alors oui, elles savaient parfaitement qui j’étais.”


Oh oui elles savaient. Elles savaient énormément de choses. Peut-être même trop à mon goût. Elles étaient douées je n'ose imaginer les horreurs qu'elles m'auraient fait revivre si elles avaient pu avoir vraiment accès a mon âme. Rien de bon pour moi et pour les autres pensionnaires. Elles auraient eu les livres plus mes ressentis. De très bon complément qui auraient très bien pu tous nous exterminer facilement. Un frisson me traversa à l'idée que je ne me sois pas réveiller à temps la première fois. Une fois encore ma capacité m'a permit de m'en sortir ainsi que l'entraînement de William sinon je ne donnais pas cher de ma peau.


“Elles n’étaient que des gamines. À peine plus âgées qu’Alaïs aujourd’hui…”


…. Il y a quelque chose dans cette phrase qui me perturbe. Mais quoi ? Je relève un peu la tête un moment pour la reposer sur les genoux. Je n'arrive pas à trouver ce qui me tracasse. Pas grave je mettrais le doigts la dessus plus tard. Peut-être qu'il me manque quelque chose pour comprendre l'ensemble de ces phrases. Oui mais quoi ? Je sens ma capacité tourner en fond avec cette phrase comparant avec l'ensemble de mes souvenirs depuis mon premier jour en prison comme si elle pouvait trouver quelque chose pour m'indiquer la voie. Et même si elle ne trouvait pas maintenant dans la futur elle saura me dire si j'apprends de nouvelles choses. Si Gabriel a tendance à omettre pas mal de paroles moi je n'oublie rien.


"Elles n’étaient que de gamines persuadées de connaître et comprendre le monde dans lequel on vit. Endoctrinées depuis leur enfance.Personne ne leur a laissé la chance de voir ce que nous pourrions tous être ensemble."


Je ne peux m'empêcher de faire une grimace. Elles étaient que des gamines peut-être en âge mais à mes yeux quand on est capable de faire subir ça à des êtres vivants et qu'on y prends du plaisir il n'y plus franchement l'innocence type de l'enfance/adolescence. Si elles avaient juste suivi les consignes comme un enfant qui tire sur un soldat sans comprendre pourquoi mais il faut juste le faire pour survivre j'aurais peut-être pu les qualifier du mot gamine. Mais là non. Il y avait trop de haine, de sadisme dans les yeux de ces filles pour pouvoir croire encore au soupçon d'innocence en elles. Alors oui elles ont été endoctrinées. Oui elles ont été influencées je ne dirais pas le contraire. Mais se sont-elles vraiment donner la possibilité de sortir de là ? De réfléchir autrement  ? Si elles étaient encore en vie aujourd'hui et l'académie fonctionnant parfaitement je sais qu'elles lutteraient toujours et encore contre le projet. Elles n'accepteraient tout simplement pas. J'ai vue tellement de cruauté dans les Hommes que je sais que parfois certain cas sont désespérés. Le fait qu'ils soient mortelles les rendent aigris, remplit de peur. Peur de l'inconnu, peur de l'oublie. Alors soient ils deviennent des gens qui ont décidé de se battre pour quelque chose lLa planète, le droit des hommes, l'égalité entre tous et toutes- soit ils deviennent de véritable monstres-dictateurs, terroristes, pédophiles, violeurs-.Je ne dis pas que l'éducation n'a rien à voir la dedans. Si elles a tout a avoir et pourtant certains humains subissent tellement de chose et deviennent par la suite des anges pour avoir malgré tout tenu bon et sacrifier leur vie au bien malgré tout le mal qu'on leur a fait et d'autres eux sombres tout simplement au premier coup et deviennent parfois des démons. Je ne penses pas que nos anciennes gardiennes deviennent de futur anges. Ou alors le karma se moque bien de nous tous ! Je ne dis pas que seul les humains peuvent sombrer et devenir des monstres. Non loin de là. Regardons Nathanaël ou même notre très cher sicilien ! De véritable monstre et l'un d'eux à encore moins de morale que l'autre. Mais avoir sept milliard d'humains face au peu de vampire, ange et démon c'est certain que l'on trouve plus d'être sans âme du côté des humains. Mais si on remet tout dans la même proportionnalité on arrive au même pourcentage pour les démons, les vampires et les humains. Les anges étant des êtres clairement à part. 

J'entends le verre se poser contre le bureau ce qui me fait revenir au présent et téaliser que Gabriel me fixait sans que je m'en rende compte. J'étais entièrement perdu dans mes pensées. Il s'approche alors de moi d'un pas léger me fixant. Bordel quand il me regarde de ces yeux bleu comme si j'étais l'unique chose qui existe pour lui il n'a pas idée que je pourrai tout faire pour lui. Je remercie aussi le fait que en tant que vampire mon coeur ne bat pas. Je n'ose imaginer le nombre de rater que provoque en moi le jeune brun. Sa main se glisse entre mon menton et mes genoux pour relever mon visage vers le sien avec une douceur infinie. Nos lèvres se rencontrent alors dans cette tendresse qu'il est le seul à pouvoir m'amener. Je sens un frisson me parcourir l'échine, son odeur emplissant mon environnement proche j'oublie mes pensées noires. Pendant quelques secondes il n'y a que lui. Je ferme les yeux et son front vient se coller contre le mien. Un petit sourire se glisse sur mes lèvres, j’aime cette manière d’être que deux dans ce monde de fou. Sa main tient toujours mon menton, caressant le bas de mes lèvres, je colle un peu peu plus mon front contre le siens. Les yeux toujours fermés. Respirant son odeur, profitant de l’instant présent.


“J’ai besoin de prendre une douche pour m’éclaircir les esprits. Rejoins moi, s’il te plait.”


Attendez …
Wait…
Quoi ? Il y a dans ma tête un immense blanc. J'ouvre mes yeux bleu sur le coup de la surprise m'attendant à tout de sa part sauf ça. Parce que non je suis très loin mais alors hyper loin de l'idée de prendre une douche alors que je suis dans son bureau. Gabriel vient m'embrasser le coin des lèvres avant que je puisse réagir et s'éloigne de moi. Non mais il se moque de moi là non ? Je sais que je me moque souvent de ouais mais quand même je ne suis pas crédule à ce point. Et non je ne compte pas passer nue devant les gardes du corps de Gabriel pour récupérer une douche quelque part dans l'académie. Pas que je sois pudique mais disons qu'en règle générale la crédibilité d'une personne s'accorde mieux avec ses vêtements plutôt que sa tenue d'Adam et Eve ! C'est alors que je vois le sang pur se diriger vers une porte. Porte que j'avais vue au part avant mais auquel je n'avais accorder aucune attention. En faite je la remarque pour la première fois, pourtant tous mes souvenirs me montrent que je l'avais vue au part avant c'est juste que mon cerveau était occupé par autre  chose que la dit porte. Arquant un sourcil sur le coup de la surprise je me lève laissant tomber la couverture sur le canapé. Je passe devant le bureau pour récupérer mes affaires et me place derrière le vampire qui ouvre la porte sur une pièce d'eau d'appoint. Je me bloque un moment observant la pièce derrière le vampire. Bordel c'est petit …. Très, trop petit. Je sens mon souffle se couper contre mon gré la seule chose que je suis capable de me dire c'est que au vue de la situation cela peut passer pour de la surprise et non la peur qui vient en réalité me prendre l'estomac. Allez reprend toi Lily ! Un sourire de malice se glisse sur mes lèvres.


"Au moins je comprends pourquoi je n'ai pas de bureau… si monsieur le directeur se réserve une salle de bain en plus."


Je ris comme lorsque je taquine le sang pur, tandis que je passe ma main libre sur son dos. Je n'ai jamais voulu de bureau dans l'académie. Je ne supporte pas l'idée d'être enfermée dans une pièce une bonne partie de la journée. Je préfère largement faire mes rendez-vous dans une salle de cours ou la salle des professeur,  elles sont en général bien plus grande qu'un simple bureau vue qu'elles doivent accueillir un plus grand nombre de personne. Mais taquiner Gabriel me permet d'avoir plus de temps pour me ressaisir et chercher un moyen pour que cette pièce ne prenne pas sa taille réelle, je dois pouvoir m'arranger pour que Gabriel ne ferme pas la porte sans qu'il s'en rende compte. Cela me permettra de ne pas faire de crise de panique et de ne pas avoir la petite pièce close. Je continue dans ma lancer, glissant ma main de son dos à son ventre me mettant sur la pointe des pieds collant mon torse contre son dos je viens embrasser sa nuque et remonte jusqu'à son oreille que je viens mordiller un sourire aux lèvres je lui murmure.


"Remettre ton pantalon et ton boxer pour dix petites minutes"
je colle un peu plus mon torse contre son dos lâchant mes vêtements sur le bas de la porte pour pouvoir venir l'enlacer, mes mains effleurant la peau de son ventre descendant toujours plus bas jusqu'au bouton de son jean. Je sens son souffle qui se coupe et mon sourire s'agrandit contre sa nuque que je viens mordre là où il y avait à présent mes marques dans sa peau. Sentant nos deux odeurs qui se mélangent à nouveau procurant une sensation de plaisir en moi. "tu aurais dû te douter que tu ne les garderai pas longtemps non?"

Mon rire vient contre sa nuque tandis que je sent mon propre souffle contre sa peau, mes mains viennent déboutonner le jean du vampire, mon sourire contre sa peau embrassant son épaule. Je prend mon temps pour faire descendre les deux vêtements avec mes mains tandis que me lèvres viennent embrasser la peau de son dos descendant petit à petit en suivant le mouvement de mes mains. Une fois arrivé au bas de son dos j'en profite pour saisir le peu de chair que j'ai pour mordre cette fois un peu plus fort laissant une marque avec mes dents. Une fois les tissus tombés au sol je laisse mes mains et mes lèvres remonter doucement jusqu’à son épaule contre son dos et devant mes doigts atteignent l’interdit.  Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres contre son épaule laissant le moment en suspens et c’est à cet instant que Gabriel se retire de mon étreinte, se retourne et vient me prendre dans ses bras capturant mes lèvres à nouveau. Je sais que le sang pur redoute ma vengeance, c’est pour cette raison que j’ai prit mon temps, lui laisser quelques seconde afin qu'il souhaite reprendre un certain contrôle pour lui permettre de croire qu’il évite une fois encore mes représailles, tout en lui faisant oublier la porte. Je répond à son baiser avec un mélange de passion et de désire et je le pousse de mes deux mains sur son torse dans la pièce jusqu’à le coller au mur contre l'évier et la douche. Son souffle se perd à travers mes lèvres ce qui réveille un grognements d'avidité au niveau de ma poitrine Je place mon bras autour de son cou, ma main droite remontant à l’arrière de sa nuque, ma main gauche elle reste contre son torse. Ma respiration s'accélère, se saccade sous ses caresses. 

Je sais que quelques instant au part avant je lui ai dit que j'avais besoins de repos. Mais ce besoins de l'avoir contre moi, pour moi est vital. J'ai besoins de cet homme, plus que de respirer, boire, manger ou dormir. C'est comme si il était mes battements de cœur. Je pourrai tout faire pour lui sans même m'en rendre compte. C'est comme si il est un nouveau critère vital pour que je puisse survivre dans ce monde de fou. Pire qu'une drogue notre relation est une nécessité dont je ne peux plus me passer, à chaque saut dans le gouffre franchit à chaque mur entre nous abattu cela devient plus puissant. Mes lèvres ne quittent les siennes que pour reprendre mon souffle mais viennent tout aussi vite capturer à nouveau les baisers de Gabriel. La tension entre nous deux devient de plus en plus électrique je décide de quitter ses lèvres malgré sa protestation en mordant sa lèvre du bas et tirant dessus. Le souffle court je m'éloigne un peu de lui et le pousse dans la douche avec ce regard rempli de désir qui se transforme rapidement en malice voir même sale gosse.C'est au moment où il se trouve sous le jet d'eau que j'ouvre le robinet, le pauvre sang pur se prend une douche froide sur le dos tandis que je ris.


Je trouvais que ça devenait chaud ! Tu avais besoins de refroidir non ?


Gabriel me tire par les bras m'attirant à lui me faisant profiter de la fin du jet d'eau froide tandis que je continue de rire dans ses bras. Il n'y a pas que lui qui peut faire des sales tours. Bon Ok j'en fais beaucoup…. Et je tiens à rester au dessus de la moyenne c'est comme une fierté. Il rapproche nos visages l'un de l'autre et vient me plaquer entre lui et le mur. Mon souffle se coupe tandis qu'il descend le long de ma nuque effleurant ma peau, je sens ce grognement de désirer qui monte en moi et je sens que ma peau réagit beaucoup plus vite à chacun de ses touchés, de ses baisers. Des gémissements s'échappent beaucoup plus rapidement de moi et mes yeux se noircissent sans que je puisse  rien contrôler. Son prénom s'échappe de mes lèvres et c'est alors qu'il vient me soulever et que mes jambes entour sa taille. Et dans un premier baiser tout s'emballe dans cette nouvelle danse à deux ou le premier pas m'arrache presque un cri entre ses lèvres. Mon corps se contracte à chacun de nos pas de danse et j'ai le droit a de plus en plus de spasmes comme des mini saut dans notre vide.. Ma main droite s'emmêle dans ses cheveux au niveau de sa nuque, la main gauche plante ses ongles dans sa peau tandis que mes jambes se serrent un peu plus contre le bassin du sang pur rendant chaque pas plus intense. Tout devient plus fort plus enflammer recréant cette bulle, ce moment unique et particulier rien qu'à nous, mon corps me faisant subir une multitude de petit saut dans le gouffre à chaque moment d'harmonie jusqu'à ce point de non retour ou Gabriel sépare non lèvres et vient soulever ma tête avec l'une de ses mains pour avoir un meilleur accès à ma nuque et vient planter ses canines dans ma peau nous comblant tous les deux.
***

Le reste de la douche se passe dans ces moments de complicité que je ne pensais jamais vivre. Il m'a fallut quand même quelques minutes ou Gabriel à dû me soutenir le temps que mon corps décide de récupérer de ces différents plongeons quand je disais qu'il allait m'achever je n'étais pas loin de la réalité. Mais il y a cette tendresse entre lui et moi que je n'échangerai pour rien au monde. Des étreintes, nos rires, des baisers, nos odeurs qui se mélangent parfaitement dans chacun de nos corps pour former un nous. Un moment unique qui nous fait tout oublier: la négociation forcée, le souvenir, le moment de question et les démons du passé. Une fois lavée je passe la serviette autour de mon corps et pour la première fois j'observe dans le miroir au dessus de l'évier l'état de mes cheveux c'est un véritable carnage  ! Puis vient le détail du bleu qui va de mon cou et descend jusqu'à mon épaule. Ça ne fait pas mal loin de là mais je repense à ma robe rouge. Je ne pourrais jamais réussir à cacher ça. Si un peu avec ma veste et mes cheveux- si j'arrive à les coiffer- mais cela montrera les morsures de William.

"Alors autant celui aux ventre et à la.jambe d'il y  a trois jours ça se cachait facilement…. Autant là tu t'es lâché ! Si en rentrant Alaïs pose des questions c'est toi qui répond."


Je ris et me retourne vers lui avec un sourire et me rapproche jusqu'à me glisser à nouveau contre lui pour l'embrasser avec tendresse. Gabriel et ces pulsions toute une histoire, enfin ce n'est pas que ça me dérange loin de là c'est juste que je préfère garder ça pour nous et éviter de partager. Je coupe le baiser avant que cela se transforme en une nouvelle envie pour lui ou pour moi. Et le temps qu'il termine de s'essuyer et remet son pantalon et son boxer je me rhabille rapidement. Je retiens cette envie de l'empêcher de remettre ses vêtements juste pour le plaisir de l'entendre rire, de le voir sourire,le taquiner et aussi pour le plaisir de l'avoir ainsi pour moi. Mais je me dis que je me rattraperai avec la chemise. Je passe alors ma main dans mes cheveux mes doigts croisent beaucoup trop de noeud pour pouvoir essayer de leur redonner une apparence plus présentable à la main. C'est après deux ou trois minutes de galère que je croise le regard moqueur de Gabriel dans le miroir. Qu'est-ce que …? Et le jeune brun sort une brosse à cheveux du tiroir qu'il passe dans sa tignasse tout en se moquant de moi et finit par me tendre l'objet avec son sourire et ses yeux qui se rit  de moi.


"Sale gosse !'


Je l'entend rire ce qui me fait sourire et me saisit de la brosse avec un sourire entendu. Après tout vue le nombre de fois où je me moque de lui, il a le droit de se venger aussi. C'est ça le but du jeux. Enfin l'une des règle du jeux non dite fixee pour le moment.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyLun 9 Déc - 0:19

Gabriel était sur le point de passer le seuil de porte de la salle de bain lorsqu’il se stoppa, comme si son aura subit un coup de massue inattendu. Comme si l’atmosphère autour d’eux s’était glacée pour ne laisser place qu’au vide. Et pourtant cette ambiance glacée disparu tout aussi vite lorsque la voix de Lily anima le silence.
 
“Au moins je comprends pourquoi je n’ai pas de bureau.. si monsieur le directeur se réserve une salle de bain en plus.”

Le rire cristallin de la jeune femme résonne contre le bois de la porte pour revenir vers les deux êtres alors que la présence de Lily se fait plus proche derrière lui, lui arracha un frisson lui le long de la colonne vertebrale. Ce frisson se transforma bien assez vite en une décharge lorsqu’il ressent contre son dos le corps nu de la jeune femme se rapprocher et un baiser se déposer contre sa nuque et ses morsures remonter. Putain… Les deux ne s’arrêteraient jamais. Et lui-même ne voudrait jamais arrêter.
 
“Remettre ton pantalon et boxer pour dix petites minutes… Tu aurais dû te douter que tu ne les garderai pas longtemps non ?”
 
Un rire mélangé d’un soupir de satisfaction échappa au vampire alors que le corps de Lily se plaqua un peu plus contre le sien et que ses mains se dirigèrent vers l’ouverture de son jean. Elle avait donc décidé de répliquer les méthodes de Gabriel ? Bien... Un sourire se dessina sur ses lèvres alors qu'une pointe de frustration montait en lui : il pouvait ressentir contre son dos la peau nue de Lily, et n'avait qu'une envie, se retourner pour l'admirer, l'embrasser, la mordre. Comme si son subconscient savait que jamais il ne tiendrait les prochains instants, sa main gauche vint se saisir de l'encadrement de la porte pour s'offrir un point d'appui, alors que sa main droite se plaça sur cette de Lily contre son ventre, profitant de la douceur de sa peau. En réalité, il aurait pu rester ainsi des heures : sentir Lily contre lui, profiter de ce moment d'intimité qui leur était offert. Mais clairement la jeune femme eu une autre idée en tête, puisque lentement ses mains entamèrent une langoureuse descente, provoquant de nouveaux spasmes dans les muscles du ventre du sang-pur. Il était foutu, incroyablement et délicieusement foutu. Et pourtant une sonnette d’alarme ne pouvait s’empêcher de résonner dans son esprit, comme s’il devait se méfier. Comme s’il atterrissait en terrain dangereux. Sa respiration se faisait plus irrégulière, voire même totalement chaotique. Comment lui était-il possible de passer de l’enfer à l’envie en quelques minutes ainsi ? Lily était capable de lui faire tout oublier. De le faire passer dans cette bulle où il leur était possible d’oublier le monde qui les entourait. Et pourtant ils étaient là, tous deux entre deux pièces, à se désirer plus que tout au monde. Puis bien assez rapidement, la main droite de Gabriel avait laissé celle de Lily pour venir retomber le long de son corps, alors que celles de la jeune femme s’attelaient à le libérer de ses vêtements et avaient quitté l'étreinte précédente. Lily était sa tentatrice, et était terrible. Ils étaient clairement foutus. Elle lui avait demandé de la ménager ? Pourtant il semblait à cet instant qu'ils seraient incapables de s'arrêter, comme deux aimants qui s'attirent inlassablement. Puis, soudain, quand les crocs de Lily rencontrèrent la peau de son dos, un craquement violent se fit entendre dans le bureau lorsque ses deux mains s’agrippèrent à l’embrasure de la porte et que le jeune sang-pur laissa échapper un grognement des moins discrets. Putain. Il était foutu. Il était tellement foutu. Et pourtant… Pourtant un sourire se dessinait sur ses lèvres. Il la voulait. Il voulait qu’elle le désire. Il voulait qu’ils jouent encore et encore. Heureusement que leur endurance de vampire permettait de suivre leurs envies...
 
Lorsque la jeune femme remonta enfin, reprenant place dans l'étreinte précédente, la main droite de Gabriel se plaça à nouveau sur celle de Lily, la suivant dans ses moindres caresses, dans ses moindres gestes. Et lorsqu'elle atteignit l'interdit dans un nouveau soupire bruyant du sang-pur, il sembla que le temps vint se suspendre. Les possibilités étaient infinies. Les plaisirs aussi. Tant aurait pu attendre, tant était désiré, mais à cet instant la décision du vampire fut la seule qui lui semblait répondre à l'ensemble de ses désirs. Il voulait Lily. Là. Maintenant. Encore. Mais il la voulait dans ses bras. Et puis, sans prévenir, les images de la forêt refirent surface. Ils étaient en vie. Ils étaient ensemble. Alors sans plus réfléchir, Gabriel se dégagea de l'emprise de Lily pour se retourner vers elle. Sa main gauche se plaça à la base de la nuque de la jeune femme, ses doigts s'emmêlant dans sa chevelure blonde et attirant son visage vers le sien pour un nouveau baiser, alors que sa main droite entoura son corps et que ses doigts vinrent s'agripper à sa fesse droite. Il laisserait certainement une nouvelle marque de son passage, mais il ne pouvait s'en empêcher. Elle le rendait fou, ignorant toute logique. Ses deux emprises attirèrent le corps de Lily contre le sien pour de nouveaux baisers mordants, où leurs lèvres ne se séparèrent que pour reprendre un tant soit peu de souffle. Lorsque les deux vampires quittèrent enfin la porte, les pas sont hasardeux jusqu’à ce que le dos de Gabriel rencontre le froid du carrelage, provoquant un nouveau grognement contre les lèvres de Lily, et un nouveau frisson de lui traverser le dos. Comment était-il possible qu’ils aient encore autant d’énergie ? Clairement ils étaient loin de calmer la passion qui les animait. Au contraire. Elle s’alimentait au rythme de leurs touchés, de leurs caresses, de leurs baisers qui les amenaient enfin jusqu’à la cabine de douche. Non, clairement, Gabriel ne s’était pas imaginé que leur douche se termine ainsi. Ou même qu’elle débute ainsi. Voilà que leurs corps séparés pour à peine quelques secondes provoquait un grognement de contestation chez le sang-pur. Mais la malice qui se dessinait sur le visage de Lily ne put qu’éveiller un sourire amusé sur les lèvres de Gabriel. Sa main gauche se replaça dans la nuque de la jeune femme pour l’attirer dans un nouveau baiser, avant d’être stoppé dans son élan par le jet d’eau froide dans son dos, provoquant un râle de surprise qui se mêla au rire cristallin de Lily.
 

« Je trouvais que ça devenait chaud ! Tu avais besoin de refroidir non ? »

« Put….! »
 
-Ain !! Elle se foutait de sa gueule ou quoi ? Un grognement résonna fort dans la cage thoracique du sang-pur qui se surpris de ressentir une pointe de haine dans tout ce désir qu’il éprouvait pour Lily. Après un bug d’une micro seconde, un éclat de rire échappa au sang-pur qui n’hésita pas plus avant d’attraper Lily par les bras et la plaquer contre lui pour l’embrasser en étouffant leurs rires, la laissant profiter de la fin du jet froid. Il n’avait jamais connu similaire relation avec n’importe qui, c’était impressionnant. C’était plaisant (bien que riche en émotions), comme si cela faisait monter le désire encore plus rapidement. A moins que ce soient leurs bascules précédentes ? Son sourire créé par son rire précédant ne le quittait pas malgré les baisers embrasés, laissant ses canines se mêler à leurs baisers. Il la voulait, et pourtant il lui semblait qu’il devait se calmer ? Mais non, ils étaient là entre les murs de cette salle de bain où seuls leurs souffles coupés venaient à briser le silence. Alors que sa main gauche remonta pour venir se perdre à nouveau dans les cheveux de Lily, sa main droite guida le corps de la jeune femme contre le carrelage de la douche qui n’avait pas eu le temps de se réchauffer. Il aimait leurs deux corps plaqués l’un contre l’autre ainsi, comme s’il pourrait protéger Lily de tout ce que la vie pourrait leur lancer. Comme s’il pourrait couvrir Lily de tous ces plaisirs qu’elle désire. Mais à cet instant, alors que ses lèvres quittaient celles de Lily pour embrasser la ligne de sa mâchoire, un autre désir se réveillait à nouveau chez Gabriel : il pouvait la sentir, leur odeur si harmonieuse qui courrait dans les veines de la jeune femme, ce qui éveilla une nouvelle faim en lui. Ses yeux se noircirent de sang et ses canines s’aiguisèrent alors qu’il embrassait sa nuque à éveiller un peu plus le sang sous sa peau. Sa main gauche s’emmêla un peu plus dans la chevelure blonde de Lily, la forçant à pencher la tête sur le côté pour offrir un accès encore plus dégagé à sa nuque. Et lorsque contre lui la jeune femme résonne dans un gémissement, un grognement bruyant lui échappa alors qu’il embrassait la peau de la jeune femme. Des baisers mordants qui n’attendaient qu’à transpercer la peau précédemment marquée. Il lui semblait que c’était à la fois trop et pas assez. Et pourtant son corps continuait machinalement, ne sachant pas d’où il pouvait encore sortir sa force. Il était à bout, et pourtant en voulait toujours plus. Alors ses bras vinrent se saisir du corps de la jeune femme pour la remonter autour de lui, il la plaqua encore plus entre son torse et le carrelage. Sa main gauche maintenait son accroche contre la nuque de la jeune femme, alors que son bras droit entoura à nouveau le corps de la jeune femme pour la retenir en hauteur, sa main droite s'agrippant à nouveau à sa fesse droite. Ouais, elle garderait une marque. Mais il lui n’avait pas le choix pour maintenir leur position, et éviter lui-même de s'effondrer au sol. Et lorsqu’enfin cette danse débuta, les deux vampires étouffèrent leurs cris contre leurs baisers. Tout était plus intense. Tout était trop intense. Que ce soit leur danse, leurs respirations chaotiques, ressentir le corps de Lily entièrement couvert de spasmes contre lui, son propre corps répondant aux mêmes attaques, ou le silence désormais inexistant : ils occupaient la pièce, l’animaient de leurs cris étouffés. Leurs corps semblaient tellement coordonnés, tellement plaqués l’un contre l’autre qu’ils auraient enfin pu ne faire qu’un, comme s’ils ne cherchaient qu’à fusionner l’un avec l’autre. Et puis un nouveau grognement voulu résonner au plus profond de lui. C’est lorsqu’ils basculèrent tous deux dans le vide que les lèvres de Gabriel quittèrent celles de Lily, laissant leurs cris de plaisir pleinement résonner contre les carrelages de la pièce, pour venir rechercher sa nuque. Il voulait cette odeur. Il voulait cette saveur. Alors dans un nouveau grognement, ses crocs se plantèrent enfin dans la nuque de Lily, et rapidement ce flot tant désiré lui parvint, soulageant cette envie qui s’était transformé en un besoin irrépressible. C’était… Parfait. Comme une nouvelle drogue qui lui montait à la tête dont il ne pourrait plus se passer. Retirer ses canines de sa peau sembla être le geste le plus difficile qu'il eut à faire, alors que son corps jonglait entre l'envie d'en avoir plus, et la satisfaction de ce gout.
 
***
 
Les deux vampires restèrent dans les bras l’un de l’autre de nombreuses minutes, la jeune femme étant toujours dans ses bras et calée contre le carrelage de la douche, et le visage de Gabriel calé contre son épaule, respirant son odeur. Respirant leur odeur. Il fallut plusieurs minutes avant que Gabriel puisse sentir les spasmes finalement s’éteindre dans le corps de la jeune femme, ce qui calma également les siens. Ils s’étaient achevés. Littéralement. Cela avait presqu’arrangé le vampire de sentir le corps de Lily rester noué autour du sien. Il n’était pas prêt à bouger, son propre corps nécessitant de se remettre. Alors il était resté ainsi, les bras entourant le corps de Lily, ses mains ayant relâché leurs emprises sur sa peau, et son corps appuyé contre celui de la jeune femme. Une fois encore il ne prenait aucune place, comme s'ils cherchaient à nouveau à ne fusionner qu'en un seul être. Après de longues secondes de silence - tous deux recherchant désespérément leurs souffles - les rires et voix adoucies des deux vampires se firent à nouveau entendre dans la pièce. Il y avait une certaine innocence dans l'instant, et intimité dans leurs comportements. Lorsqu'enfin Lily pu se tenir debout, ils passèrent de nombreuses autres minutes dans les bras l'un de l'autre s'embrassant, riant, partageant ce moment simple. Lily était la seule personne capable de lui faire vivre ces moments où il était capable de sourire sans se poser la moindre question, et sans le moindre sous-entendu dans ces sourires. Il était juste heureux. Simplement. Cet instant semblait être assez pour oublier tout ce qu'il pouvait se passer en dehors, ils n'étaient qu'eux deux et personne d'autre. Gabriel savait que ce ne serait qu'une question de minutes, et pourtant il ne souhaitait ne manquer aucun détail. Que ce soit ces dernières étreintes, leur douche ensemble, ou la vue délicieuse que lui offrait le corps marqué de la jeune femme avant qu’elle s’enroule dans une des serviettes.

 
« Alors autant celui aux ventre et à la jambe d'il y a trois jours ça se cachait facilement…. Autant là tu t'es lâché ! Si en rentrant Alaïs pose des questions c'est toi qui répond. »
 
Gabriel laissa planer un silence, alors que – discrètement – son regard se baissa à la chute de ses reins. La serviette cachait ce qu’il recherchait, mais il l’avait remarqué quelques secondes auparavant : sur sa fesse droite Lily y découvrirait un bleu. Il n’avait ‘pas eu le choix’, ou tout du moins les choses étaient devenus presque trop intenses pour lui. Mais lorsque Lily se retourna vers lui alors qu’il quittait la douche pour enroulé son bassin d’une serviette, son regard se releva vers le sien – laissant une innocence parfaite recouvrir son visage, qui se transforme en sourire lorsque la jeune femme s’approche pour l’embrasser. Ses mains auraient pu reprendre leurs places sur ses fesses pour la rapprocher un peu plus, mais… Non. Ce n’était pas une bonne idée. Elle ne s’était visiblement pas encore rendu compte de ce bleu, le sang-pur laisserait en suspens cette information. Elle le découvrirait bien assez tôt et sans son aide. Gabriel, lui, eu la confirmation assez rapidement : alors qu’il remettait les quelques vêtements à sa disposition, il ne put empêcher un regard vers la jeune femme alors qu’elle replia la serviette pour la déposer sur le rebord du lavabo : oui, le bleu sur sa fesse droite était vraiment bien marqué… Il était dans la merde. Il était totalement dans la merde, et pourtant devait se forcer à dissimuler le sourire amusé qui se dessinait sur son visage. Il était totalement dans la merde et proposerait rapidement du sang à Lily pour soigner ses marques. Mais en attendant, le vampire profitait clairement du spectacle qui s’offrait à lui. Appuyé contre la paroi vitrée de la douche, il observa – toujours aussi amusé – Lily qui tentait de remettre de l’ordre dans sa chevelure, offrant à Gabriel des rappels de leurs ébats précédents. Ses doigts qui s’y perdaient, mélangeaient, tiraient pour rapprocher ses lèvres aux siennes. Après quelques minutes d’amusement face à ce spectacle, finalement le vampire s’approcha à nouveau de la vasque et de Lily pour ouvrir l’un des tiroirs pour en sortir une brosse. Celle-ci lui servirait à démêler le bordel que Lily avait fait dedans, et il se débrouillerait pour les replacer comme il le pouvait, comme à son habitude. Alors dans un geste tout à faire naturel, ne manquant pas de regarder Lily de son air de ‘sale gosse’ qu’il ne réservait qu’à elle, il dépeigna tout ça avant de finalement lui tendre la brosse, ne recevant qu’un « Sale gosse ! » en réponse, ce qui amusa le vampire qui quitta enfin la salle d’eau pour récupérer sa chemise qui l’attendait au pied de son bureau. Ouais, il avait poussé le bouchon, et quand Lily se rendrait compte de l’ensemble que le ‘sale gosse’ avait provoqué aujourd’hui, il savait que la vengeance de la jeune femme serait terrible. Mais ce n’était pas grave, il savait jouer et saurait se rattraper.
 
Alors que Gabriel récupéra sa chemise du sol, il la secoua brièvement pour tenter de la défroisser. Hum. Tant pis. Il était la fin de journée donc cela n’avait pas d’importance. D’ailleurs, un coup d’œil à son téléphone lui fit remarquer l’heure : 16h50. Hum… Peut-être qu’il s’octroierait une courte journée aujourd’hui. Celle du lendemain s’annonçait chargée et des moins plaisantes, alors oui : il ferait le choix de partir tôt. Voir même de partir une fois que les deux vampires auront fini de se préparer. Dans un geste fluide, Gabriel enfila sa chemise et vint s’adossa à son bureau le téléphone entre ses mains, lisant le SMS de James. « J’espère que tu ne t’es pas laissé avoir !! Demain petit-déjeuner léger pour être en forme pour l’entrainement. Et évite l’alcool. » Kss… Comme s’il allait se laisser dicter par le démon. D’ailleurs… Rapidement, le sang-pur envoya un SMS au démon. Il n’aimerait pas la nouvelle que Gabriel allait lui offrir, et préférait donc la garder pour demain. « Entrainement de demain annulé. RDV dans mon bureau à 8h. » La réponse du démon fut immédiate, trois points d’interrogation que le vampire prit soin d’ignorer volontairement en reposant le téléphone sur le bureau et s’attardant sur sa chemise pour la refermer. Il fut rapidement rejoint par Lily dont les chaussures étaient à ses pieds, mais la jeune femme ne fut étrangement pas attirée par celles-ci. Non. Avant qu’il ne dise quoi que ce soit, la jeune femme s’approcha de lui, laissant l’attraction de leurs lèvres remplir leur rôle, mais se déroba à la dernière seconde alors que les doigts de sa main gauche venaient de faire sauter les trois boutons qu’il venait d’attacher de sa chemise, ne laissant échapper qu’un rire cristallin en cherchant à se reculer.

 
« Oups… »
 
« Vraiment, tu le prends comme ça ? »
 
Terminant sa phrase dans un sourire amusé, Gabriel rattrapa la jeune femme et approcha son visage du sien pour un nouveau baiser tendre qu’elle lui avait ignoré quelques secondes plus tôt, alors qu'il pouvait sentir entre leurs deux corps les mains de la jeune femme s'agripper à sa chemise, et terminer de défaire les derniers boutons, comme si tous deux n'en n'auraient jamais assez. Elle le prenait ainsi… Parfait. Gabriel pouvait jouer, et elle le savait parfaitement. Il était clair et net qu’ils ne seraient pas prêt à quitter ce bureau, et finalement cela pouvait convenir au sang-pur. Dans un mouvement entre le brusque et la finesse, Gabriel inversa leurs position, Lily retrouvant le contact contre le bureau. Ses mains se glissèrent sous la robe de Lily et se saisirent rapidement de son boxer qu’il commença à retirer alors que Lily murmura son prénom, ce à quoi Gabriel répondit dans un même murmure contre ses lèvres :

“Remettre mon boxer pour dix petites minutes… Tu aurais dû te douter que tu ne le garderai pas longtemps, non ?”

Un rire échappa au vampire contre les lèvres de Lily, avant de les quitter pour que le visage de Gabriel se place devant celui de Lily, ne quittant jamais son regard, et ses mains ne lâchant jamais le tissu.
 
« Tu veux jouer ? »
 
Alors qu’il amena Lily à s’appuyer contre le bureau, les lèvres de Gabriel dont le sourire s’était agrandit rencontrèrent sa nuque où il embrassa les marques qu’il avait laissé, avant de descendre pour la recouvrir de caresses et de baisers contre la robe, que ce soit sa poitrine, son ventre, ses hanches. Il se retrouva rapidement un genou a terre face à celle qu’il voulait couvrir de tous les plaisirs, alors qu’il entraina sa jambe droite à venir reposer sur son épaule, lui permettant de retirer le boxer qu’il venait de glisser le long de ses jambes. Ses mains caressaient doucement la peau dénudée de ses jambes, déclenchant frissons et nouveaux soupires chez la jeune femme, dont les protestations furent vaines. Et puis finalement, lorsque les lèvres de Gabriel vinrent se déposer sur l’intérieur de sa cuisse droite, à la bordure de son genou, un gémissement résonna dans la pièce agrandissant le sourire du sang-pur, l’encourageant dans un nouveau baiser, puis un suivant, puis de nombreux, tous remontant plus haut que la limite de la robe qu’il repoussa de ses mains, offrant de nouvelles caresses à chaque centimètre que ses doigts couvraient. Et lorsqu’enfin Gabriel eu atteint le dernier baiser avant d’atteindre l’interdit, il put sentir de nouveaux spasmes se réveiller dans le corps de Lily. Il ne pouvait s’empêcher d’éprouver le plaisir de la satisfaire. Alors c’était sans la moindre hésitation que ses lèvres se dirigèrent vers l’interdit, prêt à la couvrir de nouveaux plaisirs, mais ce fut sans compter sur une visite inopinée : un frappement contre la porte, qui provoqua chez Gabriel un mouvement de recul alors qu’un grognement fort résonna dans la pièce.
 
« What the f… »
 
Un silence de quelques secondes s’installa avant d’entendre a nouveau frapper contre la porte du bureau, et la voix du professeur de sport de la Day Class s’acharner auprès d’Amber, qu’il était impératif que Gabriel les reçoive maintenant. Les ? Putain, et en plus ils étaient plusieurs ? Dans un rire faussement amusé, le sang-pur releva le regard vers celui de Lily, concluant par un « Putain ils font tous chier… » avant de se relever, libérant la jambe de Lily. Il ne se priva cependant pas d’une seconde supplémentaire, le visage a quelques millimètres du sien, sachant que s’il capturait ses lèvres à cet instant ils seraient foutus. Alors finalement, Gabriel recula son visage un peu plus pour observer la jeune femme, et déclara dans le même amusement alors que sa main droite glissa le long de sa nuque :
 
« Tu devrais remettre ta veste, j’ai peut-être un peu trop abusé en effet… »
 
Alors qu’il amorça de se reculer, Lily – elle – tenta de récupérer au sol le boxer précédemment arboré comme trophée pour faire plier Gabriel. Ce fut cependant sans compter  sur le fait qu’il le récupéra avant elle et l’embarqua dans la poche gauche de son jean en se dirigeant vers la porte tout en reboutonnant sa chemise.
 
« Tu choisi : la veste ou le boxer… »
 
Alors qu’il finissait de fermer le dernier bouton de sa chemise, Gabriel glissa sa main gauche dans sa poche où se trouvait le tissu, et déposa la main droite sur la poignée dans un rire de sale gosse – ne laissant plus le choix a Lily. C’était maintenant ou jamais, et le sourire sadique que le sang-pur affichait ne faisait aucun doute sur sa situation de vengeance qu’il avait désormais établie. Alors dans un dernier sourire pour Lily, Gabriel enclencha enfin la poignée de la porte de son bureau, et entendit un bruit métallique dans celle-ci. Elle avait clairement morflé et allait bientôt lâcher. D’ailleurs, son heure était sur le point d’arriver, puisqu’en découvrant qui accompagnait le professeur d’éducation sportive de la Day Class, Gabriel n’eut qu’une seule envie : faire un massacre. Alors sa main droite resserra un peu plus la poignée jusqu’à en tordre le métal, tandis que son regard ne quittait pas le regard de celui qu’il détestait : William. Putain… Il était clairement CLAIREMENT la dernière personne qu’il avait envie de voir. Puis après un bug de plusieurs secondes, un sourire sadique vint désormais s’afficher sur son visage alors que dans la poche de son jean ses doigts se resserraient contre le tissu que Lily portait précédemment. Le sang-pur voulait entrer ? Bien. Il ne serait pas déçu de la surprise…
 
« Messieurs ? Il ne me semble pas que nous avons un entretien de programmé. Une urgence ? »
 
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMer 18 Déc - 8:56

Deux semaines. Cela fait maintenant deux semaines de tranquillité dans l’académie. Les cours continuent sans aucune agitation particulière, les élèves sont plutôt captivés par mes instructions, en même temps je n’ai jamais eu trop de mal à captiver mon auditoire des différents niveaux. Mais il faut reconnaître que ce qui me satisfait le plus c’est que notre cher directeur à totalement laissé à l’abandon le siège principal de l’académie. C’est fou ce que peut faire comme dégâts deux alliances et une vérité. Une vérité qui a changé l’ensemble de la réalité de Gabriel. En même temps il aurait dû se douter ce petit prétentieux que le passé de Ciara un jour le rattraperai. Elle est à moi, elle est mienne à jamais, nous ne sommes qu’un, nous ne sommes rien l’un sans l’autre. Elle a besoins de moi, sans moi elle ne serait pas en vie aujourd’hui et lui -ce minus- ne serait jamais sorti de cette prison. Il serait mort là-bas et ça m’aurait fait des vacances ! Alors il était temps de tout remettre à sa place. Il était temps d’apprendre à l’enfant capricieux que non le monde n’est pas à ses pieds et que tout ne lui est pas dû. Deux semaines où il s’effondre et elle tente comme elle peut de se relever.  Mon démon de feu m’a appelé me disant que ses plaies se sont approfondit sans aucune raison particulière. Comme si elle avait fait quelque chose qui change la donne. J’ai beau réfléchir, analyser les parcours qu’elle a fait au cours de ces deux dernières semaines rien ne change. Il est temps qu’elle dorme, se repose. Je suis à deux doigts de lui dire de partir d’ici, de la forcer à se soigner. Mais elle doit comprendre toute seule qu’il ne la mérite pas, que je suis le seul à m’inquiéter pour elle. Qu’Alyssa et Mike ont fait une énorme erreur en me forçant à la quitter. Elle ne peut rien sans moi.

Assis dans un grand fauteuil cuir de mon appartement j’ai une vue imparable sur les entrées et sorties de notre bâtiment de logement. J’observe alors le démon blond qui raccompagne la vampire dans l'immeuble. Buvant un verre de Calvados, savourant la liqueur pomme traversant ma gorge je ferme les yeux et repose ma tête contre le dossier du fauteuil dans un soupir de soulagement. Elle va me faire devenir chèvre. J’aimerai tant arrêter les frais là, mais je le reconnais entre sa capacité et la mienne, je ne sais toujours pas comment je vais faire sans nous faire mal à l’un ou l’autre. Et elle ne les veut toujours pas ce qui me complique aussi la tâche. Plus aucun souvenir ne s’est échappé depuis que je l’ai marqué, comme si elle avait tout bloquée. Je n’arrive pas à savoir si c’est une bonne ou mauvaise chose, mais ça m’évite les maux de crânes infernaux. Passant une main sur mon front je réfléchis à la suite. Où irions-nous par après? Loin d’ici. Loin de son peuple. Loin du mien. Juste nous deux savourant l’éternité, se cachant de tous et de toutes. Vivant notre vie dans ce bonheur continue qui doit être nôtre depuis plus de deux siècles. Son apprentissage à été long et douloureux mais nécessaire pour qu’elle puisse se défendre sans moi.

Intrigué j’entends quelqu’un faire les milles pas sur le pallier de mon étage. J’ouvre alors les yeux et écoute attentivement. Après quelque seconde j’identifie alors la démarche typique des anges, elle est légère et discrète. Comme si leurs pieds voulaient s’envoler à chaque fois qu’ils foulent le sol. Inspirant l’air je sens alors une légère odeur sucrée, me permettant de finir de deviner qui se trouve derrière ma porte d’entrée. Notre ange professeur d’histoire de la night classe. Un paranoïaque de la vie, qui ne se sent jamais en sécurité alors que l’académie est entre de bonnes  mains, Lily veille en grain. Je distingue l’homme marmonner des paroles de panique, la guerre commence à se faire connaître par les créatures surnaturelles. Il y a eu des déserteurs, de la peur et la confirmation des fidèles de Nathanaël. Je regarde ma montre et voit alors l’heure, 16h30. Un sourire aux lèvres je me lève de mon fauteuil une idée en tête … et si, oui et si je décidais de rajouter une tâche bien exécrable à notre cher directeur ? Cela lui apprendra à ce sale mioche qu’il n’est qu'un bon à rien. Après tout il délaisse son académie comme un être méprisable. Je me dirige alors vers ma porte d’entré et l'ouvre, je perçois alors l’homme au nom de Richard, châtain de taille moyenne et d’apparence quelconque, malléable mentalement comme il se doit ! Il fait les cent pas, nous sommes voisins de palier et à en voir le regard dans ses yeux je pense qu’il ne sait pas s’il doit aller en cours où non, il a peur pour sa vie. En ouvrant la porte il sursaute ne s’attendant pas à me voir alors que nous sommes voisins.


« Oh William … désolé je t’ai déranger je …. »


Je stop l’homme d’un mouvement de main et me colle contre la porte en l’ouvrant un peu plus comme pour l’inviter à rentrer dans mon appartement. D’une voix calme et apaisante, je le regard de manière rassurante est poser. Le but étant de lui donner confiance et de lui faire croire qu’il peut me parler se confier à moi. Le but étant de trouver un moyen que sa confiance retombe dans la panique des bras du jeune gourdiflot de sang pur.


« Pas de soucis Richard tu ne me déranges pas. Tu veux entrer prendre un café à la maison qu’on en discute ? »


Après quelques secondes de réflexion et d’hésitation dans le couloir je vois l’homme finalement pénétré dans ma demeure. Je me dirige vers la cuisine et y sort deux tasses que je remplis d’un café fumant que j’ai fait couler avant de m’installer dans mon siège. Pendant que je verse les deux tasses j’assiste à la scène de l’homme qui à eu le temps de faire trois fois le tour de ma table à manger. Je sers alors les deux tasses d’où une chaleur ardente s’échappe, Richard tire une chaise et s’assoit, jouant avec la tasse de ses deux mains sans boire le liquide pour autant. Il a tous les signes de stresse, je le sens qu’il croise régulièrement les jambes, il cligne des paupières à chaque tentative de début de phrase, se mord la lèvre, son cœur bat vite et lorsqu’il lâche la tasse, il a tendance à croiser les bras sur le torse. Nous avons là un angoissé de la vie puissance dix mille. Parfait !


« Bien Richard, veux-tu me parler ? »


Je sens l’hésitation, bien entendu, il a peur, pour lui je suis un humain qui n’est au courant de rien. Mais je ne lui ai pas mentionné que je connais le monde des ténèbres et des lumières et surtout que je fais partie de l’un d’eux. Mais avec un cœur qui bat-il est difficile de se douter que je suis un sang-pur.


« Je… »
la voix de l’ange tremble il bégaie « Je n’ai pas le droit d’en parler. Mais je l’avoue je suis terrifié William. »

« Il s’agit de la guerre ? »
Je ne passe pas par quatre chemins, mais au sursaut et à la surprise que j’entrevois dans le regard de l’homme châtain je vois qu’il s’attend à tout sauf à ça. Pourtant un frisson de peur lui travers la colonne ce qui ne trompe pas.   « Oui je fais partie de ces rares humains qui sont au courant, c’est pour cela que je veux enseigner ici. J’ai quelques amis dans les deux mondes. »

Après quelques minutes de silence, Richard finit par prendre une gorgée de mon café. Je vois l’hésitation et le soulagement dans son regard et finalement, il finit par tout déballer. Sa peur de la guerre, peur de Nathanaël, la disparition soudaine du directeur et la directrice adjointe courant partout entre la night classe et la Day classe. Ses collègues vampires et démons qui sont devenue trop suspicieux à son goût et si eux aussi décidaient de rejoindre les rangs de Nathanaël ? Peut-il vraiment avoir confiance ? Cette guerre est inquiétante et les idées du sang puri sont inquiétantes pour les humains, pour sa propre vie. Et le fait qu'aucune information ne circule ne l’aide pas franchement à y voir claire dans la situation. Après cinq minutes de monologue, il a le souffle court et a à peine toucher à sa boisson.


« Ecoute Richard, tu devrais peut-être en parler avec quelqu’un qui connaît bien la situation non ? »


« Je pense que mademoiselle Gray à des informations …. Je pourrais peut-être lui en parler. »


Je me passe la main sur le menton, comme si je réfléchis à la situation, bien qu’en vrai non pas du tout. Je ne tiens pas à ce que Lily se surcharge en travail, elle a besoins de repos. L’idée qu’elle dorme chez cet ange stupide m’horripile au plus haut point. Pourtant quand j’observe Josh j’ai parfois l’impression de percevoir la malice de Shelan, c’est faible mais je la vois parfois. Je préfère que Ciara dorme chez moi, je saurais lui prodiguer les bons soins mais pas totalement afin d’avoir cette petite emprise sur elle, et toujours rappeler à Gabriel qu’elle est mienne.


« Mademoiselle Gray … est une engendrée non ? »
Je prends le temps de poser mes mots comme si je réfléchissais à la situation alors que pour moi tout est bien en tête depuis de nombreux siècles. L’ange devant moi approuve avec de vigoureux mouvements de tête.  « Bien qu’elle soit haut placée, je ne pense pas qu’elle sache grand-chose » S’il savait comme le mensonge est facile, surtout quand on parle à un ange crédule. « Je pense sincèrement que vous devriez parler de votre inquiétude à Mr Rakel. La situation actuelle n’est plus possible, le sang pur semble s’être enfermé loin de tout dans un moment critique de la guerre et ce n’est que le début. Vous avez le droit d’avoir des informations et il a le devoir de vous aider »

Il y a une minute de silence mais oui petit à petit je vois dans son regard le fait qu’il à besoins de déranger le petit minable pourri gâté. Parfait.


« Mais comment le trouver ? »


Je cache un sourire sadique derrière ma tasse et me contente de boire une gorgée.


« Amber doit pouvoir le contacter, faite tout votre possible jusqu’à ce que vous ayez vue le directeur. Allez y maintenant vous devez savoir ce qui se passe ! »


L’ange se lève alors rapidement de la chaise renversant un peu de café sur la table. Bien décidé de parler à Gabriel. Il me remercie alors et sort de l’appartement. Il est 16h50 et je sens que la fin d’après-midi du minus va être agitée.


**


Nous sommes tard dans la soirée, tellement tard que je ne m’y attends pas. Assis sur mon canapé à corriger mes copies de français sur ma table basse, sans même comprendre je sens alors un terrible mal de tête qui vient frapper sans crier garde. Et je la vois, Ciara bien plus jeune, alors que je suis haut comme trois pommes, du haut de mon balcon rentrer dans mon manoir à ses côtés ma mère. Cette curiosité de descendre les marches pour la voir, juste la percevoir. Juste un coup d’œil. Et alors qu’elle parle comme les grands j’entends cet homme derrière moi.


C’est donc toi le fameux enfant Rakel ?”
L’homme explose de rire et il y a cette peur qui commence à monter “Je ne vais pas te manger, ni te dénoncer à ton père. [/color]” Je ne me sens pas en sécurité, il faut que je remonte dans ma chambre coupé de tous c’est alors que du coin de l’œil je la vois réapparaitre oubliant l’adulte à mes côtés. “Elle est impressionnante, n’est-ce pas ? Dommage que tu doives tout oublier à son propos…”

L’oublie me frappe alors.  Il n’y a plus rien, plus personne et je remonte doucement dans ma chambre.

Le souffle court, je me penche en avant. Comment ? Pourquoi ? Ai-je suffisamment perturbé l’esprit de Gabriel, ou alors il est tellement ivre qu’il arrive à forcer le souvenir à lui revenir ? Non, c’est improbable. Bordel ! Il va falloir que je réfléchisse à éliminer ce petit merdeux avant que cela aille trop loin !
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**


Je me gare avec ma voiture devant le bar. En sortant du véhicule je ne peux m'empêcher de prendre une cigarette qui se trouve dans mon paquet. Adossé contre la carrosserie j’observe ce même manège matinal qui est présent dans chaque village des engendrés Whelan. Des parents qui s’en vont au boulot tandis que les engendrés avec un air de famille accompagnent les enfants à l’école, et s’il n’y a pas de vampire se sont des démons. Beaucoup des serviteurs Whelan sont mort au cours de ces dernières années, beaucoup durant des missions, parfois parce qu’ils n'acceptent pas de m’obéir alors que je suis leur maître. A leur yeux Ciara même si elle est une engendrée pour le moment est leur unique maîtresse. S’ils savaient, bientôt ils devront obéir aux deux, lorsque notre union sera enfin célébrée, ce n’est qu’une question de temps et enfin je serais leur alpha comme le doit la tradition. Observant la scène je ne peux m'empêcher de me remémorer ma fin de soirée. Mon application m'a signalé du mouvement de la part de Ciara. J'aurais tant aimé qu'elle se repose mais c'était trop demander apparemment. Je l'ai vue se déplacer dans l'académie cherchant sûrement quelque chose jusqu'à ce que son point disparaisse soudainement de la carte. Signe typique d’une téléportation, c’était un de nos doutes durant l’installation de la puce GPS dans sa nuque, survivra-t-elle à une téléportation ? Ma réponse se fait rapide lorsque Ciara réapparaît proche du village où je suis maintenant. Mais le traceur contrairement à son habitude est bien plus floue, il est devenu un grand point bleu sur l’ensemble de la cité il m’est alors impossible d’avoir la précision habituelle. Le démon avait prévu ce détail, en présence de sorcier ou sorcière puissante, cela peut brouiller le signale. Même si j’ai vécu il est claire qu’Alyssa est d’une puissance hors du commun, suffisamment pour que je doive m’éloigner de Ciara.

Finissant ma dernière aspiration de mon poison quotidien, j’écrase le mégot de ma cigarette avec ma chaussure droite et finit par entrer dans le bar. Je la vois alors la rouquine derrière le bar, commençant à servir une tasse de café qu’elle dépose sur le siège en face d’elle. Gracia ne relève pas la tête, se contentant d’un sourire du coin de lèvre et s’adosse contre le mur ou repose les bouteilles. J’observe une cicatrice sur le bras qui est assez vilaine, montrant que la blessure a été importante mais les talents d’Alyssa ont su être efficaces.


« Bienvenu au bar vieux chnoc ! Un café je présume il est trop tôt pour un Irish Coffee »


Je continue d’avancer et m’assoie finalement sur le tabouret. Observant la boisson, bien elle n’a pas d’odeur douteuse et pas de consistance suspecte, j’ai eu un doute pendant un moment j’ai supposé qu’elle cracherai dedans. Cette femme, je la déteste ! Et Ciara … c’était compliqué. Quand elles étaient ensemble, Gracia humaine et Ciara sang-pur elles étaient inséparables. Pourtant quand elle était dans mes bras, je sentais sa colère, ses propos étaient loin d’être tendre avec la rouquine, elle en était triste et pleine de haine. Alors j’ai fait ce qu’il devait être fait. Pour son bonheur, sa liberté, son sourire et ses rires j’ai cherché un moyen de les éloigner, de faire en sorte que Gracia disparaisse à jamais de sa vie. Je suis tombée sur un jeune démon de feu, plein d'intelligence et qui aimait déjà pour l’époque la nouvelle technologie, il était et est toujours malléable il n’a pas été difficile de faire en sorte qu’il rejoigne mes idées, il n’a pas été compliqué de le convaincre de tuer Gracia et son mari Henri. L’excuse qui sera donné, c’est qu’une favorite de sang pur ne peut être une humaine. C’était très mal vue à l’époque et la jalousie montait vis à vis de la famille Walsh, enfin pas en Irlande mais ailleurs ça ne passait pas et cette famille devait disparaître L’idée était bonne, l’excuse excellente, si ce n’est que dans la maison il n’y avait que le mari, les deux jeunes femmes elles avaient décidé de s’éloigner pour fêter quelque chose, accompagné du loup elles étaient loin du domicile des Walsh. Cela n’a pas empêché mon démon et ses troupes de détruire la demeure et de tout foutre en feu et en cendre, si Henri disparaissait, la rousse serait tellement dévastée de la mort de son mari qu’elle passera l’arme à gauche elle aussi. Enfin c’est ce que je croyais, j’avais espéré que la haine de Ciara s’éteindrait et pourtant à partir de ce jour, elles ne se sont plus jamais lâchées et j’ai compris que le ventre de la rouquine permettait une suite à l’histoire de sa famille. Finalement Gracia avait trouvé une raison de vivre que je n’avais pas sût prévoir. Relevant la tête je la vois qui m’observe un sourire moqueur, elle était terrible, j’avais essayé de lui effacer la mémoire une centaine de fois, de la contrôler comme je peux m’imposer après de tous les engendrés Whelan, rien ! Rien ne fonctionne ! Elle a comme une sécurité comme si son esprit était impénétrable. Portant les mains à la tasse je regarde la femme ingrate devant moi, si elle savait qu’une partie de la fin de sa vie est grâce à moi. Buvant une gorgée du liquide je me permet une unique question.


« Où est-elle ?»


 Elle rit et se sert un café sans même prendre le temps de me répondre, elle me tourne le dos comme si elle ne risquait rien de moi. Bien cela voulait dire que la sorcière avait mis tout en place pour que la rousse soit en toute sécurité, mais j’ai toujours espoir d’avoir une information où de voir Ciara débarquer. Elle se place face à moi les coude sur le comptoir, sa boisson dans la main un sourire provocateur sur les lèvres. Elle cherche à ouvrir les hostilités et tente de me mettre à bout et le pire c’est que ça va fonctionner.


“ Et si tu te mettais ta tasse dans l’arrière-train William et que tu te cassais d’ici ? ça nous ferait des vacances ! “


Je sers la tasse et boit une nouvelle gorgée. Je sens mon agacement monter petit à petit le long de mes veines, mon cœur bat plus vite face à la colère tandis qu’elle s’amuse comme une petite folle. Bordel je voudrais la tuer, lui effacer chacun de ces moindres petit souvenir, où juste lui supprimer chaque sourire, chaque regard tendre, chaque mot doux de son défunt mari, et lui retirer un a un, les premiers mots, les premiers pas, les premiers câlins de son fils, ses petites enfants et la suite de son héritage. Lui faire garder juste en mémoire leurs noms mais plus aucune image, plus aucun son. Mais je ne peux pas, sinon il y a bien longtemps que je lui aurais fait subir ça !


« Où est-elle ? »


Ma voix commence à se remplir de colère petit à petit. La patience est une vertu que je n’ai pas. Je n’aurais jamais eu la patience d’élever un enfant seul, je le reconnais. Mais pour Ciara je pouvais soulever le monde, retourner l’univers, posséder le moindre être vivant jusqu’à ce qu’elle soit heureuse et ai enfin ce qu’elle mérite. Mais pour cela, il avait fallu lui faire mal, lui apprendre la vie de la manière des plus brutal, loin de son cocon en flamme d’Irlande. Il fallait qu’elle prenne en force, en hardiesse car ce monde ne réserve rien de glorieux aux femmes sang-pur.


« Comme tu peux le voir pas ici, je préfère le préciser où cas ou que tes vieux yeux soient incapables de voir quelque chose de flagrant ! »


Je sens mon mécontentement grandir encore plus à chaque seconde, être en présence de cette femme m’insupporte de plus en plus. Le jour où je peux je compte bien la détruire, lui faire avaler chacune de ses dents, détruire chacun de ses os. Alors comme à chaque fois que mes sentiments sont trop fort je passe ma main sous ma veste et commence à jouer avec nos alliances. Ça m’apaise, me permet de me recentrer sur mes objectifs, mon objectif, Ciara. Tout ce que je fais je le fais pour elle.


« Où est-elle ? »[/color}

Troisième fois que je pose la question en temps normal je ne l’aurais fait qu’une seule fois mais je suis dans une circonstance ou malheureusement elle a le dessus je suis sous ma forme humaine et elle a les protections d’une sorcière vieille de presque cinq cents ans. Je ne peux pas tout perdre maintenant, pas si proche du but.


« Tu continues de croire à ça ? A cet amour ? Voyons William toi qui est un grand garçon depuis le temps, tu as dû te rendre compte que depuis son réveil elle avait changé, elle n’est plus celle que tu as aimé, elle…. »


« Ferme là mécréante ! »


Je tape du poing sur le comptoir renversant une partie de mon café et merde ! Elle sait me pousser à bout, je n’ai pas envie de parler avec elle de ces petits changements en Ciara, elle est la première à qui j’efface la mémoire qui à une différence de comportement, pour pas dire un virement complet de ses traits de personnalité. Mais malgré ça, je l’aimais toujours, cela la même rendu encore plus attirante, encore plus forte. Je sais que lorsqu’elle aura de nouveau ses souvenirs nous seront de nouveau réunis. J’étais sur le point de me lever et prendre la rousse par le col de son t-shirt lorsqu’elle recule dans un fou rire.


« Mécréante ….. »
elle repart dans un fou rire non contrôler je tente de m’approcher pour lui fracasser la tête contre le marbre du bar mais je sens comme un courant électrique  qui me traverse le long du bras, bordel Alyssa à entourer l’ensemble de l’arrière du plan de travail d’un sort électrique, maintenant que j’ai un cœur qui bat ça fait un mal de chien ! La rousse se tordre en deux, se tenant le ventre de rire, ce qui m’énerve encore plus à chaque seconde où j’entends son rire.

« Bordel, Mécréante, vraiment William ? Tu es resté dans ton époque ! Tu sais qu’on est dans les années deux milles le bon à rien ? …. Mécréante ! Bordel ça n’existait même plus à ma naissance ! »

Elle continue de rire, comme si de rien n’était, comme si elle ne sentait pas ma colère qui remplissait peu à peu la pièce. Je déteste qu’on se moque de moi, encore plus venant d’une petite impertinente telle que Gracia. J’ai tellement envie de la tuer, je voudrais vraiment pouvoir lui faire manger la pierre devant moi, mais ça ne servirait à rien.  Pourtant l’envie de la tuer est si intense en moi ! Pourquoi Ciara l’a transformée c’est quelque chose que je ne comprendrais jamais. Elle aurait tellement mieux faire de laisser mourir cette moins que rien et son fils plutôt que de lui donner l’immortalité !


« Non mais un jour William, tu seras comme le mot mécréant …. Tu te feras oublier jusqu’à totalement disparaître ! Tu sais comme tu as totalement disparu de son esprit ! »


Je me lève oubliant totalement le champ de protection qui entoure le bar prêt à me faire mal lorsque mon téléphone vibra ce qui fit retomber ma colère instantanément. C’était une vibration bien spécifique à l’application me signalant un mouvement de ma bien aimée. Enfin elle bougeait, enfin elle avait quitté le village et était suffisamment loin de la puissance de la sorcière pour que la puce reprenne de son utilité. Je continue de me lever et termine le fond de ma tasse de café, je dépose une pièce sur le bar à côté du liquide qui a été renversé au part avant et fait demi-tour prêt à partir pour suivre mon objectif. J’en arrive à la fin de ma matinée et pour le moment comme à chaque fois que je croise cette peste, cette femme infecte, cette arriéré cet instant a été totalement inutile et une perte de temps total !


« Merci de ne pas revenir, comme toujours tu n’es pas le bienvenu ici ! Mais ça tu le sais déjà ! »
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« Ferme là »


Je claque la porte sans même me retourner et marche alors en direction de la voiture. Jusqu’à ce que je rentre dedans et accroche mon téléphone contre le tableau de bord. Je vois le mouvement fluide du mouvement de Ciara. Pourquoi est-elle venue passer la nuit ici ? Pourquoi n’est-elle pas rentrée ? Alyssa a-t-elle vue les marques qu’elle avait sur le dos ? Sont-elles soignées ? En y réfléchissant où était le gigolo de Gracia ? Cela ne m’étonne de ne pas l’avoir vue. Était-il avec Ciara ? Non il ne tentera pas une approche avec elle quand même cet imbécile ? Je sers un peu plus mon volant à l’idée qu’il ose toucher sa peau, qu’importe, personne n’a le droit de la toucher sans mon autorisation, elle était mienne et j’étais sien. Conduisant à toute vitesse, je prends une route parallèle à ma blonde fétiche, elle a l’intention de revenir à l’académie aux vues du chemin. Mais elle ne sait pas qu’au cours de la nuit Nathanaël a placé certains de ces hommes sur celle qu’elle emprunte. Merde ! J’arrête alors mon véhicule dans un coin de la forêt et commence à courir entre les arbres. J’ai beau me dire qu’elle est forte et sait se défendre quand Nathanaël est en jeux ça ne suffit pas ! Ce n’est pas pour rien que je reviens ici. C’est pour la protéger des griffes du sang pur totalement remplit de folie. Courant à travers les arbres je commence à sentir l’odeur du sang et j’entends alors le bruit d’une balle qui résonne à travers la forêt. J’accélère le rythme et c’est alors que l’odeur s’amplifie, mon cœur me fait mal sous l’effort et j’arrive enfin de cette petite clairière !


«… Tu n’as rien ? »


Sa voix résonne jusqu’à moi qui suit cachée derrière un vieux chêne. Elle me fait dos et tend la main à ….

…..

NON c’est une blague ! Ne me dites pas que non ! Je le vois le jeune brun au sol recouvert du sang de ces ennemis qui auraient pu devenir mes amis s’ils avaient décidé de faire du bon boulot, c’est-à-dire tuer ce bon à rien. Non ce n’est pas possible c’est une véritable ironie ! J’étais déterminé à pourrir sa soirée la veille et résultat c’est que ce qu’elle cherchait c’était lui ? Non là les forces supérieures se moquaient de moi royalement ! Ce n’est pas possible ! Je sens une colère hors du commun monter dans mes veines, mes battements de cœurs qui s’accélèrent mais ils n’ont l’air de rien entendre. Et ma main fissure l’écorce du chêne quand je vois alors l’homme se lever et s’agripper à la nuque de celle que je désire plus que tout au monde et l’embrasser sans le consentement de Ciara.



C’est une plaisanterie, une putain de plaisanterie. Il n’a donc pas compris qu’elle était à moi. Une alliance ne signifie donc rien pour lui ? Je sens la haine en moi gonfler les veines et me brûler l’arrière de la tête, je vois presque flou alors que lui continue ses avances.  Je me fixe sur ses gestes à lui ! Lui qui ose la toucher, lui qui ose vouloir rentrer toujours plus en contact avec la peau de celle que je retiens de toucher depuis plus d’un siècle ! Celle que j’ai vue nue mille et une fois sans jamais pouvoir effleurer un peu de ses bras, que j’ai soigné sans jamais oser corrompre son corps. Et lui en une seule seconde il a réussi à l’embrasser et commencer à retirer ses fringues. Je n’arrive même plus à analyser la situation, je vois noir et je tremble, je suis sûr le point d’intervenir. D’ordonner à Ciara de tout arrêter, de ne pas se laisser faire par cet homme qui force celle que j’aime et qui est à la limite du viole.


 « Ne me laisse jamais. Jamais. »


Il y a un blanc dans mon esprit. Je ne sais pas pourquoi, mais je suis incapable de voir plus. Incapable d’avoir sa réponse. Incapable d’entendre ses paroles pour lui. Incapable d’admettre une réalité. Malgré le fait que j’ai su au moment où il la vue dans cet escalier il a chercherait toujours, quand il lui à donné cette pomme jamais il ne l’abandonnerait je me suis toujours dit que en supprimant ses souvenirs jamais, grand jamais Gabriel ne chercherait Lily. Et cela avait été le cas, jusqu’à l’enfermement. J'arrive enfin à ma voiture et c'est là que je le sens. Un horrible mal de ventre qui me prend l'ensemble des intestins. Qui me tord en en deux, mon ventre fait un horrible bruit et je sens que tout se bouscule la dedans. Gracia n'a pas cracher dans mon café non elle a fait bien pire elle m'a versé un laxatif.


« LA SAL…. »


 

***


Il était tôt, mais elle n’avait pas bougé de la nuit, elle avait passé un temps fou chez Josh. Je n’aime pas cette idée qu’elle passe toute une nuit avec l’ange. Qui sait, peut-être est-il aussi vicieux que Gabriel ? Les anges ne sont pas si sages que ça parfois croyez-moi !  Je tourne en rond comme un lion dans sa cage dans mon appartement, faisant les cent pas entre mon canapé et ma table à manger. Je la veux avec moi, où chez elle, mais pas avec un autre. Le démon m’a confirmé que les marques dans son dos étaient encore présentent, ce même démon qui avait tué Henri et qui avait réussi à faire en sorte qu’au contact avec Gabriel les marques de ma blonde préférée s’agrandissent. Bien il ne peut pas la toucher sans qu’elle ai mal par sa faute. J’aurais dû ajouter Josh aux personnes qui lui font du mal. Elle ne le sait pas encore mais ils sont tous les deux mauvais pour elle et ils la briseront tous les deux. Ils lui feront du mal, feront qu’elle se sentira comme une moins que rien, inutile. Ils arriveront à la virer du projet de l’académie comme une moins que rien et alors que pour la première fois depuis son existence elle pensait avoir un but ce moins que rien de brun prétentieux la virera de ces lieux comme une mal propre la laissant aux mains de Nathanaël. Non cela ne doit pas se passer ainsi ! Elle ne doit jamais tomber les mains de l’autre sang pur, surtout depuis que je connais son don. Nathanaël à cette intuition pour savoir utiliser les capacités des gens pour le meilleur mais surtout pour le pire. Je ne me suis pas caché avec elle pendant tant d’années pour qu’elle tombe dans ses bras à cause de deux mâles aux hormones trop développé ! Mon regard tombe sur le tas de copies qui est toujours sur ma table basse. Il faut que je l’appel, j’ai ce besoin d’être rassuré. De la savoir loin des deux hommes. Il est tôt mais elle se plie en quatre pour l’ensemble des enseignants je sais qu’elle répondra, c’est plus fort qu’elle comme toujours elle se donne corps et âme dans ce qu’elle fait. Que ce soit en tant que Ciara où bien Lily, elle a toujours eu besoins d’objectif et de faire chaque chose à fond, c’est plus fort qu’elle. Me dirigeant vers mon plan de travail de la cuisine, je saisi mon portable et commence à taper son numéro que je connais par cœur sur le clavier numérique.

Première sonnerie, c’est normal qu’elle ne réponde pas tout de suite, elle ne dort pas à son portable à portée de main en règle générale, le temps qu’elle se lève et qu’elle regarde qui appel il faut attendre la deuxième sonnerie pour que ma blonde préférée répond. Inspirant un grand coup je me dirige à nouveau vers ma table basse pour prendre mes fiches, nous sommes en fin d’année, les conseils vont bientôt débuter et les idées pour faire évoluer les programmes de l’année suivante aussi. Alors j’ai de quoi aborder pas mal de sujet avec elle. L’idée d’entendre sa voix rien que pour moi me fait frissonner.

Deuxième sonnerie, un petit sourire née sur mes lèvres à l’idée de pouvoir entendre le son de ses futures paroles, elle sera un peu agacée vue l’heure, mais qu’importe. Plus tard nous rirons de ce moment, je lui pardonnerai d’avoir laissé Gabriel la toucher, je peux le faire pour elle. Je me passe la main sur mes lèvres aux souvenirs de nos baisers échangé dans le jardin du manoir et de ses mots doux qu’elle me murmurait dans le cou.

Troisième sonnerie …. Non improbable, impossible, cet ange occuperait du temps de Ciara si tôt le matin ? …. Bordel, j’ai envie de me lever et de prendre la direction du deuxième étage pour frapper à la porte et la forcer à ouvrir. L’emmener loin d’ici, la prendre dans les bras et disparaître à nouveau. Non je ne peux pas, elle me rejettera encore plus violemment ! Il faut qu’elle comprenne par elle-même qu’ils vont la détruire ! Je ne dois pas agir même si cela me bouffe de l’intérieur! Allez répond Ciara, laisse-moi entendre ta voix.

Quatrième sonnerie, je sens un craquement contre ma table basse, ma main à serrer tellement fort le bois sous le coup de la colère que je vois la fissure se créer sous mes yeux quand tout à coup.


« Gray à l’appareil »


Je ne peux m’empêcher d’avoir un soupir de soulagement. Elle a décroché, elle a juste dû mettre du temps à se réveiller. Je prends une grande inspiration, elle est à moi, elle est mienne, elle ne peut rien sans moi, elle n’est rien sans moi. Mon monde ne tourne plus rond sans elle. Il est bancal.


« Mademoiselle Gray, Monsieur De Chabon à l’appareil, désolé de vous appeler aussi tôt mais j’ai besoins de vos lumières. »


Pas de réponse rien, je l’entends qui respire pourtant, mais son souffle se coupe. Comme si de son côté elle découvrait quelque chose d’important à ses yeux, plus important que moi … non impossible. C’est le matin, un petit rappel à l’ordre envers son époux lui fera le plus grand bien.


« Mademoiselle Gray vous m’entendez ? »


« Excusez-moi, je me réveil et je vous avoue n’avoir par comprit votre demande. Vous pouvez reprendre s’il vous plait ? »


Oui parfois les réveils sont plus compliqués que d'autres après en règle générale Lily est rapidement réveiller, mais je peux comprendre que la sonnerie du portable ne soit pas spécialement ce qu'il y  a de plus doux pour émerger du monde des rêves. Bien au moins la discussion peut reprendre. Je me saisis alors de mes fiches et commence à parler des différents conseils de classes à venir. De ces élèves de la Day classe qui à mon goût devrait s’orienter plus vers un domaine littéraire que scientifique. Mais tout au long de la discussion je sens l’esprit de la jeune femme s’éloigner de moi, ses réponses se saccader, se perdre. Le temps de latence entre chacune de ses phrases s’agrandit comme si elle n’écoutait qu’à moitié mes propos et qu’elle s’en fichait royalement. Mais qu’est-ce qu’elle fait non de dieu ? Je relance sur un nouveau sujet, un des livres de Victor Hugo regroupant ses plus grands poèmes en essayant de l'intégrer au programme et que la jeune demoiselle se reconcentre sur notre conversation. Et j'ai un espoir qui naît lorsque je l'entends prendre une grande inspiration comme si enfin elle allait me répondre. Peut-être osera-t-elle de le parler d'autre chose me demander ce qui va ou ce que je fais ce week-end ? Peut-être oui peut-être il va enfin y avoir ce rapprochement entre nous deux. Mais il n'y  a rien. Que le silence. Comme une absence de présence. La colère monte en moi à nouveau et je ne peux m'empêcher d'exploser sous elle.


« Mademoiselle Gray, je suis devant la salle des professeurs qui est fermé, je vous attend pour venir l’ouvrir et nous pourrons enfin discuter avec toute votre attention nécessaire des questions que je vous pose »


J'ai mentit sur la ou je suis mais je serais là-bas bien avant elle. Je veux qu'elle sente mon ordre. Qu'elle comprenne qu'elle est à moi et qu'elle n'est libre qu'avec moi. Il y  a un blanc mon rappel à l'ordre doit sûrement efficace car j'entends à nouveau sa respiration. Elle est saccadée sûrement par la peur de ma haine. Obéit moi, rejoins-moi ! Loin de tout, loin d'eux !


« Ecoutez Mr De Chabon, je suis votre directrice adjointe et certainement pas votre servante qui est là pour servir. Si vous tenez tant que ça à rentrer dans cette salle vous devrez attendre quinze minutes le personnel d’entretien. Vous les remercierez au passage de vous permettre de travail dans un endroit plus que descend ! En attendant sachez que je suis en charge de la Night Classe et non de la Day, donc si vous avez quelque chose d’important à régler qui ne peut pas être vue avec Mr Danes merci de m’appeler à une heure descente par rapport à mes horaires. En vous souhaitant une bonne journée »


La tonalité se fait entendre. Il y a comme un vide en moi et puis plus rien. Si ce n'est qu'une colère qui monte encore un peu plus.


**
[justify]

Voilà plusieurs jour que c'était le silence radio depuis  notre dernier appel. Il y avait de colère en moi mais je ne sais pas vers qui ou comment la faire sortir. J'étais en colère qu'elle ose me répondre ainsi, en colère qu'elle me délaisse et la tout de suite dans colère folle furieuse car cela faisait maintenant facile deux heures qu'elle était dans le bureau de Gabriel. Au début j'ai pensé que pour une fois ils réglaient des papiers …. Ils avaient l'air de s'être bien réconcilier dans la forêt. Peut-être que Gabriel a une capacité celle de manipuler les gens, de les forcer à faire quelque chose qu'ils ne veulent pas faire. Sûrement qu'il doit la forcer à rester à ses côtés pour ses plaisirs totalement dérangé. Comme si Ellen ne lui suffirait plus il fallait qu'il exerce une pression obscène sur ma fiancée, c'est tellement probable ! Ce minable, ce moins que rien, ce petit sang pur qui se croit tout puissant et qui abuse des autres ! Mais je ne peux pas entrer dans le bureau sans prétexte. Si j'interviens directement elle pourrait se douter. Se poser des questions sur comment je la trouve à chaque fois et trouvera vite la puce qui loge dans sa nuque. Non il me faut quelque chose de plus subtil, plus recherché.

 Assis dans la salle des professeurs j'observe la scène. Deux professeurs de sciences qui échangent tranquillement sur leurs programmes respectif et les évolutions qu'ils vont proposer. Non cette fin d'année les rends tout excités comme il y avait une excitation de la part des élèves mais aussi du personnel avec cette hâte de profiter des grandes vacances d'été mais aussi de perfectionner toujours et encore le programme scolaire afin de former les meilleurs éléments d'Irlande qu'importe la classe sociale de l'élève. Une utopie à mes yeux qui s'effondrera bien assez vite. Il y aura toujours cette différence entre les riches, les modestes et les pauvres. C'est plus fort que tout, qu'on soit humain, ange, démon ou vampires il y aura toujours cette différence. Voyez-vous un vampire modeste assis sur les sièges du conseil ? Non je ne crois pas. Tout comme au niveau des matières. Vous ne verrez jamais un groupe mélangeant les scientifiques des littéraires. Nous discutons entre nous mais c'est plus fort des uns des autres. Les sujets font que les gens se regroupent entre en fonction de leur domaines. Et dans tout ça,  il y a l'un des professeurs de sports qui vient s'asseoir à côté de moi buvant une tasse de café tranquillement.


«Comment c'est passé ton cours Ryan aujourd'hui ?»


C'est une de mes options quotidienne maintenant. Passer du temps à discuter et parler. Faire semblant de lier un lien d'amitié avec mes collègues temporaires. Ne pas dire ce que je pense mais ce que eux veulent entendre et quand il le faut savoir les utiliser sans qu'ils s'en rendent compte pour qu'ils réalisent quelque chose pour moi. Un moyen d'arriver à mes fins, une manipulation comme une autres qui est souvent utile évitant ainsi que les tords me retombe dessus et laissant mes mains blanches sans aucune traces de sang.


«Oui comme toujours, il faut reconnaître que nous avons de la chance d'enseigner ici. Les élèves sont motivés c'est agréable.»


Il a un petit rire de bien-être et je confirme avec un sourire ses derniers propos. Il est vrai que enseigner ici est agréable, les élèves sont motivés bien entendu parfois un peu indiscipliné comme à l'approche des vacances mais il faut le reconnaître que cela reste agréable. Et j'ai eu l'opportunité de pouvoir enseigner à la Night Classe et ces démons et vampires veulent vraiment saisir leur chance de réaliser cette utopie éphémère. La compagnie de ce professeur n'est pas désagréable il est même l'un  des plus facile à supporter. Contrairement à d'autres il n'appelle pas toujours Lily pour un oui ou un non, motivé, autonome ne cherchant pas à combler les silences car oui ils sont agréables abordant différent sujet oui Ryan est plutôt agréable. Enfin pas trop dur à supporter par rapport aux autres.


«Ils sont pas mal agité, les vacances se font sentir. Une idée pour la suite du programme ?»


«J'ai quelques idées oui même si les gens parlent beaucoup de la littérature anglophone celle française n'a rien à envier. Et toi ?»


«Je ne sais pas trop. Il y  a bien un ou deux sports que j'aimerais proposer pour l'année prochaine ça pourrait être assez intéressant mais à voir pour l'investissement financier mais aussi savoir si il y a du monde qui s'y connait. Pour ma première proposition j'ai bien une idée mais la seconde je n'ai aucune piste.»


J'arque un sourcil intrigué par les idées de mon collègue. Peut-être que cela pourrait être utile, peut-être que je pourrais retourner ça à mon avantage. Je bois une gorgée de mon café regardant Ryan qui semble continuer de réfléchir à ses projets. Je ne sais pas encore comment je peux tourner ça mais avec un peu de chance je pourrai sûrement faire en sorte que ça agisse contre Gabriel et arrêter ce moment qu'il passe avec Lily. Peut-être ne sont-ils pas seul ? Je n'en ai aucune idée. J'ai demandé à mon génie de l'informatique de pirater le téléphone de Gabriel, cela a fonctionné jusqu'au moment où il la briser contre le mur de son bureau, je pouvais connaître ses gestes et mouvement mais depuis aucune nouvelles de l'activation de sa puce téléphonique. Pourtant je l'ai vue avec son nouveau téléphone de loin, avec cette pomme dessinée au dos. Impossible de se connecter au réseau. Comme si quelque chose/ quelqu'un bloquait le système. Hors j'ai avec moi un bon nombre de génies qui savent pirater bien des choses j'ai même si on peut le dire la crème de la crème.


«Quel est la seconde proposition ?»


«Tu vas me trouver stupide »


Probablement il y  a rarement des propositions intelligentes mais ce n'est pas pour autant qu'elle ne peut pas me servir et Ryan est dans le dessus de la moyenne en règle générale avec un peu d'espoir tout n'est pas perdu. C'est d'un ton confiant et apaisant que je me lance.


«Voyons comme je dis à mes élèves il n'y a ni questions ni réponses stupide ! Parle-moi peut-être que nous pourrons peaufiner le tout ensemble. »


«Ne te moque pas d'accord ?»
Après avoir vue mon hochement de tête il décide de se lancer.« J'ai vu un reportage sur l'escrime l'autre jour. Et sans te mentir j'ai trouvé super beau que ce soit le sport ou les règles et je me demande si il y  a quelqu'un ici qui s'y connaissait et si pourquoi pas faire une démonstration aux élèves à la rentrée voir si ça les s'intéressait. »

Il y  a un moment de silence. Dans ma jeunesse avec mon père nous avions pour habitude de nous entraîner à l'escrime. Cela a toujours été un sport bien côté avec des règles et des tactiques bien spécifique, pour dire vrai tout bon sang pur s'entraîne et sait faire de l'escrime. …. Tout bon sang pur … ou tout sang pur riche et pourri gâté ! La voilà mon idée ! Finalement ce n'est pas stupide du tout et ça me permettrait de remettre l'autre morveux en place ! Vraiment le recadrer lui apprendre que si il a les commandes de cette école au final il n'est rien ! Rien sans son bras droit, rien sans son soit disant chef des armées. Un moyen de le rabaisser devant tout le monde ! Magnifique !


«Personnellement je trouve l'idée rafraîchissante et enrichissante ! Sache que je fais de l'escrime et sans me vanter je me débrouille plutôt bien. Cela ne me dérangerait de faire une démonstration. J'ai entendu dire que notre directeur se défendait aussi pourquoi ne pas lui proposer ?»


Il y  a un silence suite à ma question. Bien entendu quand on place les mots "monsieur le directeur" les poils se dressent. L'ensemble du personnel est beaucoup plus méfiant quand il s'agit du directeur, ses sautes d'humeurs sont connues de tous et de toutes. De quoi faire réfléchir n'importe qui plusieurs fois. Mais avec un peu de patience je pense pouvoir le convaincre. Je sors alors un papier et un crayon et lui propose de faire en sorte que la proposition fasse plus aboutie en organisant l'activité ainsi que son financement et la planification du jour de la démonstration. Après une bonne demi-heure à plancher sur le projet je trouve le professeur plus guilleret et enthousiaste. La voilà ma porte de sortie ! Je regarde mon portable et elle est toujours avec lui. Il faut vraiment que j'agisse qu'est-ce qu'ils peuvent bien foutre bordel ? Une image s'impose à moi alors, celle de Gabriel recouvert de sang capturant les lèvres de ma fiancée. Non il en est hors de question ! 

Une fois tout en place il a fallu que j'insiste pendant quinze bonnes minutes pour lui faire ressentir ce besoin de présenter son projet au directeur et faire en sorte que cela se réalise. J'ai besoins d'affronter Gabriel pour lui rappeler où est sa place -même si cela m'étonnerai très fortement qu'il accepte la proposition- mais aussi de stopper cette réunion entre les deux êtres dans le bureau. Ryan tente dans un premier temps de faire ce que tout le monde fait : appeler Ciara … enfin Lily. Apparemment elle a le don d'amadouer le directeur et cela permettra de savoir déjà si l'idée est possible ou non. Mais c'est un échec, il tente par quatre fois sa chance rien ni fait elle ne répond pas. Preuve à mes yeux que le sang pur la monopolise beaucoup trop ! Il a une mauvaise influence sur elle et je peux encore le constater aujourd'hui ! En aucun cas en dehors de ses cours elle aurait loupé un appel du personnel de l'académie. Je vois l'hésitation de Ryan grandir dans son regard et sa détermination. Pourtant je ne baisse pas les bras, c'est après cinq minutes de plaidoirie que j'arrive à le convaincre définitivement d'aller voir le petit merdeux … enfin je veux dire "monsieur le directeur." Nous voilà donc devant la porte du bureau avec Ryan qui frappe avec toute sa bonne volonté et bonne détermination pour présenter son projet. Amber a l'air désemparée face à la situation quant aux gardes du corps ils semblent n'en avoir rien à faire ! Finalement la face de rat finit par ouvrir la porte à Ryan et j'entends le métal de la poignée se broyer lorsque nos regards se croisent. Surprise ! Pourtant il prend ce sourire d'enfant pourri gâté.


« Messieurs ? Il ne me semble pas que nous avons un entretien de programmé. Une urgence ? »


J'entends du mouvement dans le bureau, des bruits de talons qui se dirige vers je suppose le canapé. Pour finalement laisser parler Ryan alors que de mon côté j'essaie de percevoir la jeune blonde mais pour le moment elle n'est clairement pas dans notre champs de vision.


«Désolé Monsieur Rakel … nous avons un projet Monsieur De Chabon et moi-même et qui si vous l'acceptez pourrait vous concernez. J'aimerais pouvoir vous en parlez si cela ne vous dérange pas avant que votre planning ne se remplisse trop, s'il vous plaît. »


Le morveux semble de suffisamment de bonne humeur pour nous laisser pénétrer alors dans son bureau. C'est alors qu'en passant à côté de lui je me rends compte d'une chose, mais je n'arrive pas a mettre la main dessus. Comme si l'odeur de Gabriel est devenu soudainement à mes yeux attirante et infâme. C'est quoi ce foutoir ? C'est là que je la vois. Dans cette robe rouge, sublime se tenant sur ses talons, sa veste recouvrant ses bras et son cou. Mais alors qu'elle remet la veste en place correctement je le percoiis … ce bleu qui se cache derrière sa chevelure dorée…. Je sens la colère monter en moi un peu plus à chaque seconde. Il lui  a fait mal. Ce malade mental là violer dans une forêt et maintenant la marque, plus rien ne l'arrête ! Bordel j'ai une envie de meurtre incontrôlable et pourtant quelque chose cloche dans cette scène. Ses yeux bleu qui croisent le regard de l'homme infâme derrière moi qui deviennent gris à ma vue. Comme si il pouvait la rendre heureuse et moi malheureuse. Non impossible. Pourtant l'enfoiré nous invite à nous asseoir sur les fauteuils devant le bureau, passant devant Lily et je le vois ce petit geste ou il effleure sa main avec la sienne. Je sens comme un minuteur au fond de moi, un retardateur et un endroit où se stock toujours plus de colère folle furieuse sur le point d'imploser. Cela accélère le rythme de mes battements de cœur. Il me rend fou et un jour j'aurais sa peau !


« Bien, je vais vous laissez discuter  »


« Attendez, mademoiselle Gray, j’aimerai votre avis aussi. Pour dire vrai j’ai essayé de vous joindre avant mais vous ne répondiez pas »


Le jeune blonde regarde l’humain devant elle, observant la scène et rapidement la pièce. Bien entendu, c’était un coup d’œil discret mais je sens en elle cette peur de claustrophobie monter petit à petit. La pièce est grande, mais à ses yeux elle sait que quatre personnes et sa peur cela peut parfois être compliqué à gérer. Pourtant son regard se porte un moment sur moi, et elle croise les bras sur son torse comme si elle évaluait la situation. A-t-elle peur de me laisser seule avec le sang-pur ? Comme si il risquait de me faire mal voyons ! Finalement elle approuve d’une phrase et vient prendre place debout derrière le bureau et le siège de Gabriel en se mettant à sa droite. Pendant de temps le jeune impétueux avait pris le temps d’éteindre un bouquet de sauge. J’arque un sourcil, qu’avaient-ils donc à se dire au point d’utiliser un sort de protection ? Instinctivement je prends le siège le plus à gauche pour me retrouver face à Lily, tandis que Ryan et Gabriel s’assoient sur leurs sièges respectifs.  Au moment de s'asseoir, le morveux ouvre un tiroire et y glisse dedans quelque chose qui semblait être dans la poche arrière de son jean. Je sens le regard contrarié de Lily cependant elle se concentre sur le jeune professeur de sport ou plus rien ne semble pouvoir l’arrêter. Il se lance comme un passionné dans son projet, expliquant le sport, ce qu’il pourrait apporter à l’académie, et aussi le budget. Je ne l’écoute pas d’un décibel. Je fixe plutôt le directeur qui me fixe … non qui fixe là où je suis assis. Pourquoi ?

C’est à ce moment que je me rends compte, la pièce baigne dans une seule et unique odeur, pas celle de Gabriel ou celle de Lily, non de eux deux … de ce fauteuils il n’y a qu’une seule et même odeur persistante. LEUR odeur. Elle l’aurait mordu ? Non impossible elle se réfrène toujours à mordre, malgré mes ordres elle a toujours détesté ça. Et mordre un sang-pur à ses yeux est à la limite d’un crime.  Pourtant plus j’observe la jeune blonde derrière l’autre péteux plus je ne sens qu’une seule et odeur qui est proche de la sienne et pourtant pas totalement. Je sens alors ma colère monter je veux la punir, la punir je m’avoir jamais mordu mais que lui si. Je ne doute pas un instant de ce qui s’est passé sur ce fauteuil. Alors pour oppresser un peu plus la jeune blonde, je propage mon aura, ma colère dans la pièce, comme pour faire en sorte qu’elle se sente plus oppressé qu’elle s’enferme dans sa peur, qu’elle soit punie ! Mais étrangement pour la première fois elle ne se cache pas dans sa peur et son aura vient contrer la mienne, je vois un soupçon de colère au fond de ses yeux, discret que je suis le seul à connaître et il se passe une autre chose, l’aura de Gabriel se joint à la sienne. C’est quoi ce foutoir ! Même si il semble dans son monde sans écouter la moindre parole de l’autre enseignant son aura semble agir en symbiose avec celle de Lily. Je n’ai vue ça qu’une seule fois dans ma vie, Tomàs et Shelan … non impossible. Je n’entends même pas la voix de Ryan s’arrêter et la jeune blonde se rapproche doucement du directeur mais se tenant à une distance … correcte


« Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. Enfin si le cours d’escrime en lui-même est une bonne idée mais la démonstration à la rentrée avec Mr Rakel et Mr De Chabon … je veux dire à la rentrer Mr Rakel est particulièrement occupé »

C’est alors que le moins que rien semble réagir aux propos de ma fiancée, comme si sa voix la ramenait à la réalité. Et en plus elle le couvre en faisant un rapide résumé de la situation lui permettant de répondre. Grand dieu sans ça il n’aurait pas fait très crédible ! Elle lui sauve la mise.


OK.


…Il y a un moment de silence dans la pièce, je relâche mon aura sans même comprendre l’ensemble de la situation. Lily tousse sur la surprise, Ryan reste ébahi face à la réponse du directeur qu’il prend comme une victoire, et moi ? Moi bien que surpris car à mes yeux je pensais qu’il fuirai l’échec, finalement je savoure ma future victoire. Devant le silence finalement le professeur prend plus en confiance et se lance dans un nouveau discours.


« Merci, merci beaucoup Monsieur de Rakel de donner de votre temps ! Je vous enverrai l’ensemble de l’organisation au plus vite. »
Lily semble vouloir intervenir comme si la situation ne lui convenait pas mais Ryan ne s’arrête pas. « Je dois avouer que j’ai un projet à vous proposer à vous aussi Mademoiselle »pardon ? Non ça ce n’était pas prévue au programme par contre ! « J’aimerai savoir si vous pouviez accorder des cours d'autodéfense pour l’année prochaine.  Je vous ai vue en donner à une de nos collègues car elles se sont senti menacé et vous savez y faire, je pense que les élèves devraient bénéficier de cette option. Même si le monde d’aujourd’hui tend vers l’égalité des sexes, ce n’est pas pourtant autant qu’on respect toujours les femmes comme il se doit. »

Non, NON NON ! Hors de question, et bien entendu il touche un point sensible qui lui fera dire oui. Qu’elle soit Ciara ou Lily elle a toujours prit à cœur la liberté de toutes les femmes et surtout l’égalité entre les sexes, c’est pour ça qu’elle a intégré le conseil si jeune, pour ça que lorsqu’une femme criait à l’aide elle avait toujours tendance à vouloir aider. Mais si elle accepte cette proposition cela veut dire moins de temps libre, moins de possibilité de rapprochement entre elle et moi. Déjà que son emploi du temps est overbooké entre ses cours, son poste de directrice adjointe et de la Night Classe et la protection de l’académie si on rajoute un cours de sport ils vont me la tuer. Je ne me suis pas battu plus de deux siècles pour qu’elle meurt d’épuisement à cause de débiles ! Je la vois se mordre la lèvre. Et merde elle va dire oui.


« Très bien je verrai ce que je peux faire et me débloquerait un peu de temps »
bordel non ! »Cependant puis-je vous posez une question … pour l’escrime et cette proposition qu’est-ce qui vous a motivé à venir inclure le directeur et le présenter tout de suite. Votre motivation est louable mais j’aimerais en savoir plus. »

… Hé merde ! Je ne voulais pas qu’on sache que j’étais derrière tout ça, mais Lily me connait trop bien pour savoir que oui je suis capable de manipuler les gens selon mes envies.


« C’est monsieur De Chabon qui c’est proposé pour la démonstration d’escrime et qui m’a parler du talent de Mr Rakel, il a même réussi à me convaincre de vous en parlez maintenant histoire que le projet ne passe pas sous silence »


Ce mec va devenir mon dîner c’est officiel !


« Très bien … j’en prends note »
c’est alors qu’elle lâche quelque chose en gaélique  bordel je lui ai interdit mille et une fois de jamais parler dans cette langue je ne la comprend pas ! ça m’énerve. Je fixe alors le sang-pur devant moi, que compte tu faire avec cette nouvelle information le mioche ?[/justifjy]
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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMar 21 Jan - 0:27

« Messieurs ? Il ne me semble pas que nous avons un entretien de programmé. Une urgence ? »

La voix de Gabriel était sèche mais polie, ce qui fut un exploit sachant que William était face à lui. Avec tout ce qu’il avait découvert sur le sang-pur, il n’avait clairement qu’une seule envie : se débarrasser de lui. Mais non, une promesse étant une promesse. Putain. La tension de Gabriel pouvait être palpable pour autant qu'il tentait de la masquer, assez pour que le véritable humain entre les deux hommes face à lui ne remarque rien. Que ce soit la tension de voir William face à lui à cet instant, comme la tension née dans ses muscles et l’ensemble de son système nerveux quelques secondes avant qu’ils soient interrompus. Dans sa poche ses doigts se resserreraient contre le tissu qui avait été contre la peau de Lily quelques minutes auparavant comme pour se raccrocher encore un peu à se souvenir plutôt que de devoir accepter l’éventualité de passer une demi-heure de merde en mauvaise compagnie. Il n’y avait aucun doute que William, ici à cet instant présent n’était qu’un autre de ses coups-fourrés. D’ailleurs le vampire venait même à se demander s’il gardait constamment un œil sur le traceur GPS, ou s’il avait quelques alertes spécifiques.

« Désolé Monsieur Rakel … nous avons un projet Monsieur De Chabon et moi-même et qui si vous l'acceptez pourrait vous concernez. »

… Et ils étaient interrompus pour un projet ?! C’était une putain de blague ? Gabriel était sur le point d’envoyer paitre les deux hommes en prétextant un emploi du temps chargé, un rendez-vous important, ou juste qu’il n’avait qu’à prendre rendez-vous auprès d’Amber qui gérait son calendrier. D’ailleurs… Son regard se porta vers la jeune femme qui haussa les épaules en le regardant. Non mais… Elle était sérieuse ? Son putain de boulot était de justement filtrer ce genre de dérangement, et elle laisse passer ce connard de William et ce débile de professeur de sport ? Non, OK, il ne l’avait jamais été – en réalité il faisait surement partie des membres du corps enseignant qu’il valorisait le plus. Si tous avaient été strictement sélectionnés, évidemment certains représentaient un peu plus une élite. Mais William, lui, méritait bien son titre.

« J'aimerais pouvoir vous en parlez si cela ne vous dérange pas avant que votre planning ne se remplisse trop, s'il vous plaît. »

Le regard de Gabriel se porta vers ses gardes, dont l’un s’était éclairci la voix pour attirer l’attention du sang pur. Tous deux attendaient, inconfortables de la situation, dans le couloir. Evidemment qu’ils ne voulaient pas de William ici. Ils étaient même tous les deux prêts à intervenir pour évacuer le français, mais ce fut sans compter sur le sourire de Gabriel qui vint se dessiner sur son visage – un peu trop proche du sadisme peut-être – alors qu’il s’écarta de la porte pour laisser entrer les deux hommes. C’est d’ailleurs en refermant derrière eux que Gabriel pu voir ce qu’il se passa dans le regard de Lily : le bleu qu’il lui semblait être le seul à avoir disparu instantanément pour laisser place au gris habituel. Non, il n’allait pas la laisser dans cet environnement. Après avoir invité les deux hommes à s’assoir – il fallait bien être poli – Gabriel se dirigea vers Lily pour lui proposer de partir, qu’elle n’avait pas à être là. Il pouvait sentir émaner d’elle une lourdeur qu’elle avait émané lorsqu’elle l’avait rejoint dans la salle de bain. Il ne parvenait pas à trouver le point commun entre les deux situations, mais une chose était certaine il refusait qu’elle maintienne ce niveau de ce que certain pourraient facilement nommer anxiété. Discrètement, Gabriel effleura sa main contre celle de Lily pour tenter de ramener la jeune femme à lui et évacuer ce qui la pesait, mais ce ne fut qu’attiser la colère de William, dont son aura regorgeait. Il faisait vraiment chier putain.

« Bien, je vais vous laissez discuter  »

Gabriel fut sur le point d’acquiescer, préférant savoir Lily loin d’ici à ce moment précis, loin de William, lorsque le professeur de sport cru bon d’intervenir.

« Attendez, mademoiselle Gray, j’aimerai votre avis aussi. Pour dire vrai j’ai essayé de vous joindre avant mais vous ne répondiez pas »

Un grognement sourd voulu résonner au fin-fond de son être, mais Gabriel le contrôla. Lorsque Lily acquiesça et vint se placer à côté de son fauteuil, le sang-pur ne put s’empêcher de se revoir 10 ans auparavant, lors des longues et nombreuses réunions avec les humains. Lily était à ses côtés quasiment tout le temps, sauf lorsque les humains décrétaient que les sujets étaient trop risqués et devaient être discutés à huis clos, ne laissant qu’un maximum de trois ou quatre personnes. Pour autant cela n’empêchait pas de débriefer la jeune femme sur l’ensemble de la conversation. Ou presque. Il restait des éléments qu’elle ne savait pas, et qu’elle n’aurait jamais à savoir. Lily était persuadée que les humains avaient remis les livres de leurs expérimentations en guise de bonne foi. Ce n’était qu’une autre monnaie d’échange. Pendant des mois il s’était senti comme un vendeur de tapis à marchander la moindre chose, mais l’enthousiasme de Lily à la fin de la journée lorsqu’ils avaient gagné quelques privilèges souhaités valait tout l’or du monde. En attendant, il serait bien loin du marchandage et des concessions, il lui fallait surmonter de devoir faire face à William. Il contourna alors les fauteuils des deux professeurs et se plaça devant la bibliothèque, tournant à l’audience qui restait silencieuse, comme si chacun attendait patiemment le ‘go’ du directeur pour se lancer. Gabriel étouffa les braises du bouquet de sauge dans la coupelle en métal, faisant immédiatement retomber le sort d’occultation qui entourait la pièce. Il put également entendre de l’autre côté de la porte un soupir échapper à l’un des gardes, qui semblait désormais rassuré de pouvoir entendre à nouveau ce qu’il se passait dans le bureau. Il entendit également l’homme inviter Amber à rentrer chez elle, prétextant que plus rien ne se passerait aujourd’hui. Après un moment de protestation, elle avait rangé ses affaires et avait quitté les lieux. Il avait eu raison : ce n’était pas que plus rien ne se passerait aujourd’hui, mais plutôt que tout pouvait justement se passer maintenant, et il serait préférable qu’elle n’en soit pas témoin. L’esprit d’Amber avait été modelé par le sang-pur pour qu’elle oublie tout du monde de la nuit au moment où elle franchissait les grilles de l’Académie. Elle devenait désormais persuadée qu’elle effectuait un travail de secrétaire tout à fait normal, ne retenant de sa journée que les tâches administratives qui pouvaient être associé à n’importe quelle assistante.

Lorsque Gabriel s’assit enfin dans son fauteuil, il quitta enfin la main de sa poche gauche pour ouvrir le tiroir du bas afin de discrètement y glisser le tissu qui l’accompagnait jusqu’à présent. Il pouvait clairement sentir la désapprobation de Lily, mais cela l’amusait plus qu’autre chose. Surtout qu’en face de lui, William venait enfin de s’assoir, et pas dans n’importe quel fauteuil. Celui-ci même ou plusieurs heures plus tôt où les deux vampires avaient enfin mis un terme à leur négociation. Il pouvait remarquer que quelque chose dérangeait le français. Malgré avoir abandonné sa forme de vampire peut-être que son odorat ne l’avait pas quitté ? La pièce baignait dans cette odeur commune que le vampire trouvait si parfaite. Comprendre le cheminement des pensées de William à travers les expressions de son visage était tellement… Plaisant. Amusant. Distrayant. Ne jamais chercher des noises aux Rakel. Ou aux Whelan apparemment. Bon. Clairement le chemin d’actions que Gabriel et Lily avaient choisi quelques heures plus tôt n’avait aucunement pour intérêt d’emmerder William, mais cela ne faisait qu’ajouter une certaine saveur. Il préfèrerait largement vivre sans, mais il faisait avec ce qu’il pouvait. Cet homme ne méritait pas de vivre, de trouver du bonheur dans quoi que ce soit. Il ne méritait que souffrance et damnation… D’ailleurs, Gabriel se demandait ce qu’il se passerait si un jour Lily lèverait la promesse qu’elle lui a forcé. Oui… Ce serait surement voir la vie sous un autre jour…

Un craquement d’os résonna dans la pièce, mais pas l’ombre d’un gémissement. L’enfoiré résistait. Pourtant il pouvait le voir, sous sa chaussure, les muscles du bras du sang-pur qui se crispaient sous la douleur. Mais pas un son s’échappait de la bouche du français, malgré sa chaussure qui appuyait un peu plus fort pour finir de fracturer les os de sa main. Putain... Non. Ce n’était pas grave, le simple plaisir de voir les muscles se contracter contre ses attaques parvenait à le contenter. Enfin... non. Pas du tout. Il voulait le voir souffrir. Alors le sang-pur se pencha vers l’homme qui ne pouvait pas bouger, cloué au sol. Littéralement. Différentes articulations du français avaient été transpercées de clous en argent qui s’étaient fixés dans les dalles anciennes, empêchant tout mouvement. La chair en contact avec le métal dégageait cette odeur si spécifique de brûlé et pourriture que pouvait provoquer l’argent sur les vampires.

Aux côtés du jeune brun se trouvait l’habituel démon. Le jeune blond maitrisait parfaitement le feu. Tellement parfaitement qu’il était capable de faire chauffer n’importe quel métal à leur température de fonte. Ou juste en dessous. Juste assez pour que le vampire puisse avoir accès à l’extrémité de la barre restée froide, et se rapprocher de l’homme à terre, et finalement s’agenouiller sur lui. Il avait osé la marquer au fer ? Gabriel était capable de reproduire les mêmes douleurs. Et de les aggraver. Il pouvait lui faire subir dix fois plus. Voir même cent fois plus. Alors qu’un sourire sadique se dessina sur son visage, Gabriel plaça sa main gauche contre le torse de l’homme, et de sa main droite plaça la pointe chauffée contre le torse de l’homme dont enfin un gémissement se fit enfin entendre, pour le plus grand plaisir de Gabriel. Mais ce ne fut pas assez. Il en faudrait plus. Il en faudrait toujours plus. Alors dans un premier mouvement sec, la pointe perfora les chairs dans un gémissement à peine plus audible. Putain… Il était vraiment chiant. Alors il amorça un nouveau mouvement, perforant les poumons, ne provoquant qu’une toux roque mélangée au sang qui désormais remplaçait l’air normalement présent, jusqu’à ce que le métal finisse par lentement rencontrer la pierre de l’autre côté du corps de sa victime. Et pourtant, sur le visage de l’homme, toujours cette condescendance. Ce sourire narquois malgré le sang qui se faisait de plus en plus présent, développant encore plus la rage du sang-pur. Putain. Il faisait vraiment chier.

Et puis, Gabriel comprit. Il comprit ce qu’il avait fait vivre à Lily. À Ciara. Et comprit que non, la douleur physique n’aurait sûrement aucun impact sur William qui se positionnerait comme martyre. Non, ce n’est pas sa faute. Ce n’est jamais sa faute. Ce ne sera jamais sa faute. Il ne tentait que de protéger Ciara... Foutaises. Alors il comprit, et un rire vint éclater le silence de la pièce. Toujours agenouillé sur l’homme, Gabriel lâcha la barre toujours empalée qui avait commencé à refroidir, et croisa les bras alors que ses genoux prenaient un peu plus appui contre le torse qui se remplissait un peu plus de son propre sang, et laissa échapper un rire. Oui, tout le monde avait un point faible. William y comprit. Celui du français ? Ciara elle-même. Il détestait l’idée d’utiliser Lily comme objet. Et pourtant, à cet instant, l’opportunité semblait parfaite. Gabriel décroisa alors les bras, et s’accouda désormais sur ses genoux, approchant son pouce de ses canines qui le transpercèrent sans aucune retenue, laissant son propre sang couler le long de son bras. Le regard de l’homme vira au noir en une fraction de seconde. Oui, il ne faisait aucun doute que c’était ce qu’il recherchait : le sang de Ciara. Ce même sang qui coulait désormais dans ses propres veines. Ce même sang que – de toute évidence – William n’avait jamais pu gouter. Oui, devant lui Gabriel avait un homme jaloux. Et il ne pouvait que se délecter de cette scène. Il n’avait pas besoin d’être cloué au sol. Il n’avait pas besoin de lui briser os après os. Il avait juste besoin de continuer à vivre ce qu’il souhaitait avec Lily, et laisser cet homme baigner dans les restants des odeurs des deux amants mélangés. Si les rôles avaient été inversés, Gabriel aurait surement préféré se planter un pieu en plein cœur plutôt que de supporter voir Lily avec un autre homme.

Sans prévenir, Gabriel revint à la réalité. Il n’était plus dans cette pièce secrète dans les catacombes de l’Académie. Il n’observait plus le corps à l’agonie de William. Il était dans son bureau, face à un professeur dont le débit de paroles ne se tarissait pas, mais surtout face au sang-pur qui s’entourait de noir. Les auras sont une chose étrange, abstraite. Il est impossible de les voir, simplement de les sentir pour certains. Alors les maitriser, cela est encore plus rare. William pensait réellement pouvoir le battre sur son propre terrain ? Ce serait impossible. Les auras de sang-pur ont beau être puissantes, cela faisait quasiment 300 ans que Gabriel manipulait la sienne et celle des autres. L’avantage de son don, c’est qu’il pouvait passer pour inexistant. Pour une simple force de persuasion exacerbée. Pour une aisance à la lecture d’autrui. Mais non, Gabriel était capable de séparer l’âme d’un corps en un claquement de doigt. Il était capable de recréer les pires angoisses sans même avoir à les connaitre. Alors William pouvait tenter, pouvait grandir son aura et envahir le bureau, mais son attaque serait sans succès. Si celle-ci envahissait l’espace, elle n’attaquait qu’une seule personne : Lily. C’était donc ça le soi-disant amour et la soi-disant dévotion qu’il avait pour elle ? Tss… Tout cela était ridicule. Si Gabriel perdit son sourire, se concentrant désormais sur ce qu’il se passait dans ce monde de l’invisible, il était ravi de sentir que Lily ne restait pas sans agir. Parfait : elle ne se laissait plus faire. Le travail de Gabriel serait alors limité aujourd’hui : il n’aurait qu’à soutenir l’action de la jeune femme. Soutenir son aura dans ce combat qu’elle menait contre William. Ce serait suffisant, ce serait parfait. Son aura rencontra celle de Lily, la faisant grandir et prendre en importance. Si William pouvait le percevoir, il détesterait cela. Il détesterait ressentir qu’elle le contre. Est-ce que William et Lily comprendraient que Gabriel ne faisait que porter celle de Lily pour l’aider à l’affronter ? Le sang-pur lui avait promis qu’elle ne serait pas seule à devoir subir William. Il la soutiendrait, aujourd’hui, demain, à n’importe quel moment il déciderait de vernir passablement l’emmerder. En attendant, il était clair que William était l’emmerdé. Lorsqu’il sentit Lily se rapprocher sur sa droite, un sourire satisfait de dessina sur son visage. Oui : elle était à ses côtés, pas aux cotés de William. A la différence du plus âgé des sangs-purs, Lily l’avait choisi. William, lui, elle le subissait.


« Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. »

La voix de Lily ramena à la réalité Gabriel, qui avait clairement oublié que le professeur de sport était encore là. Il n’avait aucune idée de ce que le professeur lui demandait. Qu’avait-il annoncé en rentrant ? Qu’il avait un projet à présenter. Putain… Il fallait qu’il apprenne à ne plus se perdre dans son monde. Si cela s’était arrangé depuis qu’il était à la tête de l’académie, clairement les circonstances du jour n’aidaient pas pour calmer cette « rechute ». Ce n’est pas grave, il parviendrait à s’en sortir en déclarant qu’il étudierait la proposition écrite afin d’évaluer l’ensemble des circonstances pour se prononcer. Ce tour de passe-passe l’avait arrangé plus d’une fois, et ce ne serait pas la dernière fois aujourd’hui.

« Enfin si le cours d’escrime en lui-même est une bonne idée mais la démonstration à la rentrée avec Mr Rakel et Mr De Chabon … je veux dire à la rentrer Mr Rakel est particulièrement occupé »

… Son esprit ne put que lâcher un ‘merci’ que Lily n’entendrait pas alors que son regard se porta sur le professeur qui s’était stoppé dans sa tirade. Elle le connaissait assez pour savoir qu’il pouvait partir facilement dans ses pensées, et peut-être même reconnaitre quand cela arrivait. Elle l’avait découvert lors de certaines réunions avec les humains à la création du projet des Académies. Si Gabriel était concentré la majeure partie du temps, la fatigue (et parfois l’ennui) l’emportaient sur le vampire qui finissait par décrocher après des heures interminables de réunion. Il n’avait jamais manqué d’informations importantes, fort heureusement, mais avait été capable de décrocher rapidement lorsque ses interlocuteurs partaient dans des digressions sur des sujets inintéressants (selon lui). En tout cas, pour le cas du jour, le sourire sur les lèvres de Gabriel vint s’agrandir à l’idée de mettre une raclée au vieux crouton devant lui. Il était clair qu’il ne s’était pas entrainé depuis plusieurs années, mais à défaut d’avoir parcouru le monde pendant son enfance, Gabriel maitrisait un certain nombre d’activités physiques ou intellectuelles, et l’escrime en faisait partie. Il était même excellent à ce sport. Alors il brisa le silence d’un « OK » qui (de toute évidence) en surpris plus d’un. Il savait que Lily détesterait l’utilisation de ce mot qu’ils avaient décidé de condamner pour avoir été à l’origine de plusieurs disputes lors de ce fameux weekend. Mais il se concentra surtout sur le fait que, enfin, il sentit l’aura de William retomber, lui faisant ignorer les réactions de Lily et du professeur. Evidemment qu’ils seraient surpris : Gabriel se montrait rarement dans l’Académie préférant gérer l’ensemble sans que personne ne sache ce qu’il se passe, et s’il était aperçu dans les couloirs cela était généralement mauvais signe.

« Merci, merci beaucoup Monsieur Rakel de donner de votre temps ! Je vous enverrai l’ensemble de l’organisation au plus vite. »

Gabriel se prépara à se relever pour mettre fin à la réunion qui s’était déjà trop éternisée à son gout quand le professeur reprit.

« Je dois avouer que j’ai un projet à vous proposer à vous aussi Mademoiselle. J’aimerai savoir si vous pouviez accorder des cours d'autodéfense pour l’année prochaine.  Je vous ai vue en donner à une de nos collègues car elles se sont senti menacé et vous savez y faire, je pense que les élèves devraient bénéficier de cette option. Même si le monde d’aujourd’hui tend vers l’égalité des sexes, ce n’est pas pourtant autant qu’on respect toujours les femmes comme il se doit. »

« Très bien je verrai ce que je peux faire et me débloquerait un peu de temps »

… Nope. Clairement ces professeurs ne se rendaient vraiment pas compte de l’agenda de Lily, et c’est finalement ce que Gabriel appréciait chez elle : tout se passant dans les coulisses, elle l’avait toujours aidé pour que rien ne puisse transparaitre au personnel de l’Académie ou aux élèves de la difficulté de gérer leur projet. Et la guerre désormais ouverte avec Nathanaël ne facilitait pas les choses. Pour autant Gabriel n’interviendrait pas maintenant, mais en discuterait avec elle plus tard. Il y aurait certainement certaines tâches qu’elle pourrait confier à James, même s’il était sûr et certain qu’elle refuserait. Mais la discussion ne concernait en aucun cas les deux hommes face à eux.

« Cependant puis-je vous posez une question … pour l’escrime et cette proposition qu’est-ce qui vous a motivé à venir inclure le directeur et le présenter tout de suite. Votre motivation est louable mais j’aimerais en savoir plus. »

Gabriel arqua un sourcil à la question de Lily, qui clairement avait la même idée en tête que lui. Ce n’était pas un hasard que William était devant eux à ce moment précis. Il savait que cela faisait plusieurs heures que Lily était dans son bureau, et si cela pouvait être pour des intentions d’ordre uniquement professionnel – il n’était pas rare pour Gabriel et Lily de travailler de nombreuses heures ensemble, notamment pour revoir les programmes, les dossiers des élèves, différentes organisations et le personnel – William avait visiblement décidé que non, aujourd’hui il interromprait leur ‘réunion’. Bon… Clairement… Le français avait visé juste. Mais tout de même.

« C’est monsieur De Chabon qui c’est proposé pour la démonstration d’escrime et qui m’a parler du talent de Mr Rakel, il a même réussi à me convaincre de vous en parlez maintenant histoire que le projet ne passe pas sous silence »
« Très bien … j’en prends note »

Le directeur ne lâcha pas du regard William devant lui, mais avait toute l’attention portée à Lily qui déclara en gaélique.

« Putain j’en étais sûr... »

Un rictus échappa à Gabriel alors que devant lui il pouvait sentir l’aura de William se noircir, alors le regard de Gabriel se porta sur Lily dont il aperçut dans le coin de son champ de vision un mouvement de recul, ce qui fit tomber le sourire du sang-pur. Il pouvait sentir William qui tentait d’envahir cette pièce et diriger sa haine contre Lily. Non. Il ne l’accepterait pas. ‘Future madame De Chabon’. Tss… Quelle belle manière de prouver son amour pour celle qu’il considère être sa fiancée… William pensait pouvoir prendre le contrôle de la situation ? Il pensait pouvoir pousser Lily dans ses retranchements ? Clairement il lui faudrait refaire un tour dans la forêt pendant que les deux vampires y sont, peut-être qu’il comprendra mieux la seconde fois qu’il les surprendra. En attendant, il pouvait sentir la colère de William grandir et tenter de puiser les forces qu’il pouvait sur Lily. Gabriel se releva alors subitement, les deux mains appuyées sur le bureau, afin de mettre fin à cet entretien.

« Messieurs... J’attends les détails par écrit de ces deux projets avec impatience. Je vous remercie pour votre enthousiasme à améliorer et diversifier nos programmes, nos élèves ont de la chance de vous avoir. Ne croyez pas que votre projet serait passé sous silence, les propositions de notre corps enseignant sont toujours les bienvenues. Mais je préfèrerais que vous me fassiez parvenir une note la prochaine fois afin que l’on puisse convenir d’un entretien. En attendant je crains de devoir écourter cette entrevue, une réunion m’attend dans quelques minutes. »

Un petit mensonge pour en cacher un plus grand, celui que son aura était en train de créer pour lui, et placer discrètement dans l’esprit de William. Enfin… Aux yeux de Gabriel ce que son aura construisait était loin d’être un mensonge mais était plutôt la vérité pure et dure : William était inutile. Inutile dans la vie des personnes autour de lui. Inutile pour la société. Que ce soit en tant que sang-pur, professeur, fiancé, homme… Il n’était rien et ne serait jamais rien. En réalité sa vie n’avait jamais eu la moindre valeur. Evidemment, parfois il semblait apporter un semblant d’intérêt dans les situations qui se présentent, mais cela était rare. Insignifiant. Voilà ce que l’aura plaçait à cet instant dans l’esprit du français. Il était rare que Gabriel agisse ainsi sur un être plus âgé que lui, mais l’apparence d’humain que William arborait lui facilitait la tâche, bien qu’il sût pertinemment qu’au moment où les deux hommes passeraient la porte, Gabriel ressentira le besoin d’avaler un verre de sang pour se renforcer. En attendant, il observa les deux hommes se relever également, le professeur de sport remercier un nombre incalculable de fois Gabriel et Lily, avant de se diriger vers la porte du bureau.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyJeu 23 Jan - 18:36

Gabriel quitte la salle de bain tandis que de mon côté je termine de brosser mes cheveux, je le vois alors dans le reflet du miroir qui se dirige vers son bureau et qui ramasse sa chemise pour tenter de la défroisser et la remettre sur lui. Je ne peux empêcher un petit sourire se glisse sur mes lèvres tandis que je l’observe répondre sur son téléphone. J’adore pouvoir le regarder, me dire que ce moment là est à nous deux et que j’ai cette chance de l’avoir à mes côtés et la seule chose que je suis capable de me dire c'est que je veux encore plus de moment pareil entre nous deux. Loin du rythme effréné de l'académie, loin de la guerre, loin de la folie des gens. Nettoyant la brosse et la rangeant je le regarde froncer des sourcils en signe de désapprobation durant la lecture de son message et lorsqu'il commence à y répondre je vois un peu de contrariété dans son regard. Là appuyé contre son bureau la chemise ouverte je beug pendant trente secondes devant cette image un sourire aux lèvres. Gabriel dépose son téléphone contre le bois du bureau concluant que ses affaires personnelles sont réglés je décide de le rejoindre en prenant soins de fermer la porte de la salle de bain derrière moi. Marchant dans sa direction je ne le lâche pas des yeux, dévorant le jeune brun qui se tient devant moi et qui commence à refermer les premiers boutons de sa chemise, hum non ce n’est pas franchement ce que j’ai prévu, bon OK je n’ai rien prévu, si ce n’est que d’avoir encore son sourire ou son rire. De pouvoir le toucher et finalement jouer encore un peu comme si je ne m’en lasserai jamais. Je comble l’espace vide qu’il reste entre nous deux et mes mains s’accrochent à sa chemise, nos lèvres se rapprochent et je laisse notre attirance magnétique faire son travail. Je pourrais l’embrasser, avec cette tendresse qui nous coupe le souffle à tout les deux, aspirer sa respiration et passer ma main dans sa nuque et remonter le long de ses cheveux. Mais finalement un sourire se glisse dans ce baiser fantôme et je me dérobe à la dernière minute reculant et déboutonnant les trois premiers boutons de sa chemise avec un rire qui travers la pièce.

« Oups… »

« Vraiment, tu le prends comme ça ? »

Je continue de rire à sa réplique alors qu’il m’attire contre lui et que finalement il m’accorde ce baiser remplit de tendresse dont je ne me laisserai jamais. C’est quelque chose que je voudrais encore et toujours pour les jours suivants, cette tendresse, ce bonheur, cette joie à ses côtés. Je veux pouvoir provoquer de nouveaux rire à ses côtés, de sentir ses canines et sourire contre mes lèvres, je veux pouvoir capturer chaque image de ses yeux qui s’illuminent à nos rires, nos moments de tendresse et de partage. Nos positions s’inverse et je me retrouve contre le bureau son corps se collant contre le mien et je réponds à son baiser avec cette même affection tout en continuant de le débarrasser des derniers boutons et passant ma main sur son ventre sentant ses muscles se contracter ce qui me fait encore plus sourire. Alors que mon corps se colle contre le bois du bureau je sens une douleur vive sur ma fesse droite. Je fronce rapidement les sourcils ne comprenant pas d’où vient cette sensation, mais je n’ai pas franchement le temps de réfléchir à d’où peut provenir cette nouvelle douleur que je sens les mains du brun remonter sous ma robe attrapant le sous-vêtement.

« Gabriel »

« Remettre mon boxer pour dix petites minutes… Tu aurais dû te douter que tu ne le garderai pas longtemps, non ? »

Son rire se colle contre mes lèvres ce qui agrandit mon sourire aussi, j’adore l’entendre rire et savoir qu’il rit en partie grâce à moi. Je n’ai qu’une envie, capturer à nouveau ses lèvres et de venir mordiller sa lèvres inférieur entre mes dents.Le sentir réagir à ce baiser et voir son souffle devenir chaotique entre mes lèvres, ou sur la peau de mon épaule. Merde, je suis totalement accro. 

« Tu veux jouer ? »

Je n’ai pas le temps de répondre que mon corps s’appuie encore plus contre le bureau réveillant à nouveau la douleur que j’oublie alors que ses lèvres entrent en contacte contre ma nuque ce qui provoque un frisson et la chair de poule tout le long de ma peau. A la question serons-nous capable de nous arrêter?  Je sais que maintenant qu'il est fort probable que non, même si nos corps sont totalement à bout il en faudra toujours plus. Et chaque baisers de sa part qui descend un peu plus le long de mon corps, intensifient chaque frissons et ma respiration devient moins régulière, plus désordonné.

« Gabriel, je ne pense pas que… »

Et lorsque je le vois à genoux là devant moi, retirant le boxer et soulevant ma jambe pour la placer sur son épaule j’ai pour la première fois cette sensation que cet homme est à moi. C’est une pensée totalement égoïste, pourtant elle est entièrement satisfaisante.Je ne sais pas pourquoi mais j’ai au fond de moi cette sensation qu’il ne sera jamais à moi et ne peut pas être à moi. Comme si je n’y avait pas le droit et surtout parce qu’il est libre et c’est ce que j’aime chez lui. Pourtant je le veux pour moi, et le voir là, à genoux devant moi prêt à me donner un énième plaisir auquel je ne sais pas comment mon corps va faire pour survivre j’ai ce sentiment qui me donne l’impression d’être sa moitié qui à cette sensation de pouvoir sur lui mais que lui là aussi totalement sur moi. Lorsque ses lèvres rencontrent la peau de mon genoux un gémissement s’échappe de moi faisant taire toutes protestations et perdre la raison tandis que mes yeux se noircissent face à ce désire qui monte. Chaque baiser contre ma peau, chaque caresse de ses mains remontant le tissus toujours plus haut jusqu’à cette zone interdite provoque des frissons qui deviennent des décharges et des décharges qui deviennent un courant qui montent en intensité un peu plus à chaque seconde jusqu’à ce que mon corps se remplisse à nouveau de spasme. Je ne peux plus rien faire, je suis entièrement à sa merci alors mes mains s'agrippent au bois du bureau et ma tête se penche en arrière laisser échapper des gémissements proche d’un cri avec une respiration quasi inexistante. Je suis foutue, je le sais et pourtant il y a cette satisfaction en moi de me donner entièrement à lui, enfin ….jusqu’à ce que finalement une voix se faire entendre contre la porte.

« What the f… »

Mon souffle se coupe et j’ai énormément de mal à revenir à la réalité, de me dire que je suis dans le bureau de Gabriel et non dans notre bulle où personne ne peut intervenir. Mais cela n’empêche pas l’homme de continuer de frapper contre la porte avec un acharnement et une détermination certaine. Non ils n’ont pas l’air de vouloir partir ou de vouloir nous laisser tranquille.  Bordel ils arrivent vraiment au pire moment. J’ai envie de les maudire mais en même temps se retrouver dans son bureau pour partir dans notre bulle n’est pas franchement le meilleur endroit pour ne pas être dérangé.
 
 
« Putain ils font tous chier… »

Je retiens un rire et Gabriel retire ma jambe de son épaule et se relève jusqu’à ce que de nouveau ses lèvres soient proches des miennes je suis sur le point de me pencher en avant et d’envoyer voir ailleurs l’ensemble des personnes se trouvant derrière la porte pour emmêler mes doigts dans ses cheveux et ressentir ce frisson entre nous. Mais finalement il s’éloigne avant que tout dérape, sa main vient caresser ma nuque ce qui me permet de remettre les pieds sur terre et mes yeux deviennent de nouveau bleu pendant que ma main vient caresser la sienne le temps qu’elle est en contacte avec ma peau. 

« Tu devrais remettre ta veste, j’ai peut-être un peu trop abusé en effet… »

Un rire s’échappe de mes lèvres à l’idée qu’il dise ça. Je me relève du bureau et me penche pour récupérer le vêtement au sol mais le sang pur est plus rapide que moi et ramasse le vêtement qu’il range dans la poche arrière de son jean. Heu, attendez quoi ? J’écarquille les yeux put…. Le sale gosse il ose vraiment ? C’est avec un de ses sourires sadique qu’il s’éloigne de moi tout en reboutonnant sa chemise comme si de rien n’était en se plaçant à côté de la porte alors que je suis toujours la robe relevé, pieds nue, le rouge aux joues par le désir de vouloir Gabriel.Hum pas très classe tout ça.  

« Tu choisi : la veste ou le boxer… »

Je retiens un rictus comme si j’avais vraiment le choix! Il veut se venger, de ce que je lui ai fait en début de journée et impose très clairement sa volonté quant à mon port de sous-vêtement où non. Je termine de me lever et baisse ma robe au plus vite pour cacher l’option commando que Gabriel m'impose, j’enfile rapidement mes talons qui étaient à nos pieds et me dirige vers le canapé pour prendre ma veste et la passe sur les épaules tandis qu’il ouvre la porte. Je la vois alors cette colère dans le regard de Gabriel; le retour dans la réalité se fait brutale j’hésite un long moment observant cet homme qui devient le centre de mon univers. Je le regarde qui massacre la poignée sous mes yeux tandis que je replace ma veste rapidement prête à intervenir me demandant bien qui peut gâcher cet instant et surtout provoquer de la colère puis ce sourire provocateur et sadique sur ses lèvres qui n’annonce rien de bon.

« Messieurs ? Il ne me semble pas que nous avons un entretien de programmé. Une urgence ? »

«Désolé Monsieur Rakel … nous avons un projet Monsieur De Chabon et moi-même et qui si vous l'acceptez pourrait vous concernez. J'aimerais pouvoir vous en parlez si cela ne vous dérange pas avant que votre planning ne se remplisse trop, s'il vous plaît. »

Je relève la tête à la voix de Ryan. Il est l’un de ces rares enseignant que j’estime vraiment et qui fait en sorte que notre emploi du temps à Josh et moi ne déborde pas trop. Rempli de bonne volonté il est toujours volontaire pour me venir en aide. Il n’est pas sans reste avec ses classes, passionné il est du genre à respecter ces valeurs de notre académie. Il est vraiment un élément moteur dans notre corps enseignant. Mais Ryan avec William? Et surtout maintenant ? Non mais c’est pas possible! Et pourtant c’est à ce moment que les deux personnes entrent dans la pièce et lorsque mon maître pénètre dans bureau je sens la peur qui commence à se placer dans mes veines et regarde rapidement la pièce. Quatre personnes dans cet espace enfermé c’est supportable mais clairement pas ce que je préfère. Je ne vois pas vraiment les hommes qui termine de rentrer dans la pièce et ne tilt pas tout à fait de la situation jusqu’à ce que je sente la main de Gabriel contre la mienne. Je cligne des yeux rapidement et me plonge dans son odeur comme pour m’aider à réfléchir et retirer cette peur de la pièce qui rétrécie, j’aurais peut-être dû demander de laisser la porte ouverte. La main du sang pur se retire au moment ou la colère de William se met en place entre nous deux. Bien entendu le français n’est pas à un caca nerveux prêt. Je réfléchis un instant et en croisant le regard de Gabriel je vois bien que lui comme moi estimons que ma présence n’est pas nécessaire pour le moment alors:

« Bien, je vais vous laissez discuter  »
 

Je vois dans son regard que nous nous sommes bien comprit, je ne compte pas partir loin, peut-être rester aux côtés des gardes du corps prête à agir si besoins, mais ici, avec cette angoisse qui monte dans les veines je ne suis pas certaine que ce soit la meilleure solution. 

 « Attendez, mademoiselle Gray, j’aimerai votre avis aussi. Pour dire vrai j’ai essayé de vous joindre avant mais vous ne répondiez pas » 

Ryan, je t’adore mais là franchement là à cet instant T tu m’emm…. Pourtant je fixe un long moment William, je sais que le laisser seul dans la pièce avec Gabriel n’est pas franchement la meilleure des idées. Je regarde à nouveau la pièce, j’inspire un coup et les murs cessent de se rapprocher. Bien je pense que ce sera gérable et préférable, la situation ne peut pas être plus catastrophique que ça. Alors j'acquiesce d’un mouvement de tête et me dirige vers le bureau de Gabriel où je me place à sa droite derrière lui m’appuyant contre la bibliothèque. Je fronce à nouveau les sourcils en sentant cette douleur qui se relance dans ma fesse droite, c’est quoi ce bordel ? Qu’importe, j’observe William qui s’assoit sur le fauteille en face de moi pendant que Gabriel éteint le bouquet de sauge. Quand il s’assoit enfin et que je perçois son dos cela ne peut m’empêcher d’avoir un petit sourire. C’est une habitude qui est resté depuis la prison, lui devant moi et moi toujours derrière sa droite. Bon lors des conseils de classe je ne reste pas debout derrière lui, le corps enseignant m’aurait franchement regarder de travers, mais j’ai toujours gardé cette habitude de m’assoir à sa droite en relevant la jambe contre moi prenant les notes du conseil. Je n’ai jamais sut m’assoir correctement. 

Lorsque le sang pur s’assoit je le vois ouvrir le tiroir de son bureau pour y déposer mon boxer dedans et il le renferme …. Le sale gosse ! Je me mords la lèvre face à l’agacement et l’amusement de la situation mais Ryan lui en voyant Gabriel installer se lance dans la présentation de son projet: l'escrime. Il énonce les principes du sport, les valeurs que cela pourrait apporter entre les élèves et au seins même de l’académie. Le moyen de permettre ça aussi bien pour les hommes que les jeunes femmes. Tout comme le faite de le rendre accessible pour l'ensemble des étudiants en achetant l’équipement que l'académie prêterait à chacun d'eux. Son discours dure vingts bonnes minutes mais rien qu'à la première seconde je le vois qu’aucun sang-pur écoute vraiment le professeur d’éducation sportive. Je le reconnais dans les mouvements des muscles sur les épaules de Gabriel, je sais qu’il est partie loin dans son monde, loin du bureau, loin du projet. William lui … est dans l'analyse de la pièce. J'observe dans son regard qu’il comprend petit à petit que oui Gabriel et moi avont fait plus que parler ici. Alors je ressent sa colère qui monte petit à petit et je perçois son aura qui remplit la pièce et qui essaie de faire en sorte que je me sente plus oppressée dans la pièce. Je pourrai quitter le bureau, je pourrai me terrer dans mon angoisse, mais je ne peux pas, je ne veux  pas laisser Gabriel avec la colère du vieux sang pur. Alors pour une fois je réplique et envoie mon aura dans la pièce. Et je sens celle de Gabriel qui vient en soutien la mienne.
 

«Y a comme de l'électrique dans l'air là non ?»

Je retiens un rire et croise le regarde de Ryan, il semble hésiter un moment à continuer son explication en sentant la tension dans l'air il regarde alors le directeur et William qui ne semblent pas réagir. Après qu'un  ange soit passé entre nous quatre il est sur le point de vouloir arrêter toute initiative et vient chercher du secours dans mon regard. Alors je lui fais un sourire approbateur, un clin d'oeil et approuve d'un mouvement de tête pour qu'il puisse continuer et terminer son idée. 

«Mais je pense que proposer l'escrime comme une option sur un bout de papier aux étudiants ne rendra pas honneur à ce sport. C'est pourquoi je propose en plus de mettre en place une démonstration à la rentrée »

Je ne sais pas pourquoi mais je sens que la suite ne va pas spécialement me plaire, pourtant le concepte est sympa. Inconsciemment je viens me mordre la lèvre inférieure me préparant à toute éventualité. Je pense que l'idée de rajouter l'escrime au programme de l'académie vient réellement de Ryan mais William c'est juste arranger pour y ajouter un petit cadeau empoisonné dans le programme. Telle une cerise sur le gâteau elle apparaît au grand final. Et William à une préférence pour les finaux grandioses sans que cela lui retombe dessus. Et même si pour le moment je n'arrive toujours pas à prévoir où veut en arriver William je crains le pire. 

«Et pour la démonstration nous aurions besoins de Mr. De Chabon ainsi que vous Mr Rakel j'ai entendu dire que vous aviez de très bon talents en tant qu'escrimeur. Il n'y a rien de plus accrocheur pour les élèves. Alors qu'en pensez-vous ? »


Attendez … Quoi ? Pardon ? Alors c'est ça le plan de William ? Que deux sales gosses à l'égo surdimensionné quand ils sont ensemble s'affrontent? C'est une blague! J'observe un moment le dos de Gabriel et j'ai ma confirmation qu'il n'a pas écouté un chouilla du monologue de Ryan. Je décide alors de prendre les choses en main et de me rapprocher de lui afin d'attirer son attention et de le ramener parmis nous. Mais aussi pour éviter une catastrophe éventuelle. 

« Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée. »
Je vois alors la mine de Ryan se décomposer, merde il va croire que je refuse l'idée tout en bloque alors que c'est seulement la démonstration impliquant William et Gabriel qui est la pire idée du siècle. Je me précipite pour terminer ma réponse « Enfin si le cours d’escrime en lui-même est une bonne idée mais la démonstration à la rentrée avec Mr Rakel et Mr De Chabon … je veux dire à la rentrée Mr Rakel est particulièrement occupé »
 

Un silence retombe dans la pièce. Au moins j'ai réussi à replacer Gabriel parmi nous mais aussi dans le contexte de la proposition. Je ne suis pas contre l'idée de l'inclure un peu plus au niveau de l'académie. Mais son emploi du temps entre les sang pur, le conseil, et les autres problème de notre projet est plus que chargé. Ajoutons maintenant l'option de la guerre grâce à notre cher fou allié de Nathanaël je ne suis pas certaine qu'inclure une démonstration d'un être vicieux comme mon maître soit vraiment la meilleure des occupations dans le calendrier de Gabriel. Au fond de moi au vue du silence suite à ma déclaration j'ose espérer que Gabriel à le même cheminement que moi et déclara soit non, soit qu'il va y réfléchir pour faire de faux espoirs à William et répondre de manière négative par la suite grâce à e-mail. Et la fierté me direz-vous? Voyons il n'y a aucune fierté mal placée dans cette situation juste une manière propre de dire au français que non ses plans foireux ne fonctionne pas à tous les coups. Pourtant …. Il  y a se doute au fond de moi. Il n'oserait pas dire oui quand même ? 

« OK »

…. 
Wait ? PARDON ? C'est une blague. Ne me dite pas que Gabriel accepte cette proposition ? Je crois que même William n'en revient pas de sa réponse car il relâche entièrement son aura et je rétracte la mienne sur le coup de la surprise et tousse en regardant le brun à mes côtés. La à cet instant précis je ne sais pas si je dois rire, pleurer ou crier au nom de la stupidité des hommes et leurs batailles de testostérone à la c*n! C'est ça je me retrouve dans une bataille de deux hommes le pénis à l'air essayant de s'imposer et disant qu'il est celui qui a le plus grand et gros attribut masculin de la pièce ! 

« Merci, merci beaucoup Monsieur Rakel de donner de votre temps ! Je vous enverrai l’ensemble de l’organisation au plus vite. »
 
Non ce n'est pas possible c'est une erreur, un cauchemar où alors peut être que Gabriel à essayer de faire une blague et qu'il n'a pas réussi ?
« Je dois avouer que j’ai un projet à vous proposer à vous aussi Mademoiselle. J’aimerai savoir si vous pouviez accorder des cours d'autodéfense pour l’année prochaine.  Je vous ai vue en donner à une de nos collègues car elles se sont senti menacé et vous savez y faire, je pense que les élèves devraient bénéficier de cette option. Même si le monde d’aujourd’hui tend vers l’égalité des sexes, ce n’est pas pourtant autant qu’on respect toujours les femmes comme il se doit. » 

Je cligne des yeux un instant comme pour revenir à la réalité et surtout éviter de me laisser emporter par la colère, une crime dirigé par un apport de sang arrivant au mauvais endroit déjà commis pour aujourd'hui je ne suis pas certaine que la journée va survivre à une deuxième réponse sans un minimum de réflexion . Bon il est vrai que cela je ne l'ai pas vue venir non plus et au vue de la tête de William et du mécontentement de ce dernier lui non plus. Je réfléchis rapidement en me disant que faire sauter 1h ou 2h de sommeil dans la semaine le temps d'un trimestre ne sera pas bien difficile et cela me donnera le temps de pouvoir former quelqu'un au poste pour pouvoir me remplacer pour le reste de l'année. Je comprends que Ryan est pensé à moi et c'est gentil, je me doute qu'il a sûrement retourner la question mille et une fois dans sa tête mais ne trouve pas de meilleur élément. Et il y  a deux mois je n'aurais pas hésité mais il faut le reconnaître qu'avec l'annonce de la guerre cela n'arrange pas franchement mon agenda que la day classe a tendance combler chaque instant de ma petite vie. C'est dans un soupir que je finis donc pas répondre.

« Très bien je verrai ce que je peux faire et me débloquerait un peu de temps »
Avec que quelqu'un dans la pièce me stoppe je continue dans mon élan pour avoir une réponse. Un réponse simple mais qui me prouvera que oui William a belle et bien commencer à manipuler le corps enseignant pour arriver à ses fins et jusqu'à où il a planté son poison parmi eux. « Cependant puis-je vous posez une question … pour l’escrime et cette proposition qu’est-ce qui vous a motivé à venir inclure le directeur et le présenter tout de suite. Votre motivation est louable mais j’aimerais en savoir plus. »
 
Ryan semble surpris par ma question il ne s'attendait sûrement pas à une sorte de justification de ma part. En général il a mon entière confiance et je crois en lui. Mais il ne voit pas qu'il fait partie des rouages d'une manipulation d'un sang pur qui utilise les gens depuis six cents longues années. William quant à lui sursaute a ma question. Bien entendu au part avant quand qu'il faisait ce genre d'actions j'étais à ses côtés de forces certe mais au moins je fermais ma grande bouche de blonde et ne révélait pas à son ennemis son intention même si Gabriel sait parfaitement qu'ils ne sont pas ici par un simple hasard. Mais l'entendre permet toujours de clarifier la vérité.

« C’est monsieur De Chabon qui c’est proposé pour la démonstration d’escrime et qui m’a parler du talent de Mr Rakel, il a même réussi à me convaincre de vous en parlez maintenant histoire que le projet ne passe pas sous silence »
 
Bordel il me casse les ovaires le vieux. Je lui enverrai bien une pastèque dans sa face de rat pour lui servir de leçon ! 

« Très bien … j’en prends note »

Je commence à réfléchir très sérieusement au faite de mettre du poison dans la bouteille de Calvados du sang pur. Entre la colère car Gabriel saute à pieds joints dans le plan tordu de  William pour se faire battre et ce dernier qui a décidé de venir nous emmerder au pire des moments je ne peux me retenir de jurer en gaélique.

« Putain j’en étais sûr... »

Je termine à peine ma phrase que je saisis mon erreur et ressent un mal de tête venir me fracasser l'arrière du crâne et se propager par les deux côtés. Cela me vaut de faire deux pas en arrière dans un mouvement de recule et je me retiens de justesse de passer ma main sur mon visage comme pour soulager l'effet de surprise. Non pas de plainte face à la douleur je dois me taire, pas de bruit pas de geste surtout devant lui ça le rendrait encore plus fou de rage. Je les entends encore ces paroles dans ce moment terrifiant qui à bouleversé ma vie
«Interdiction de crier, de hurler ou de gémir sous n’importe quelles douleurs, gêne. Tu vas apprendre à te tenir tranquille ! » Tout comme je n'ai pas le droit de m'exprimer en gaélique c'est une règle d'or que j'ai oublier avec sa mort. Grossière erreur il est belle et bien vivant devant moi avec un coeur qui bat en plus, ett il est dans une colère noire ne supportant plus mon insubordination alors il veut faire mal et voir oui voir si je respecte ses derniers ordres. C'est alors que Gabriel se relève subitement de son  fauteuil en plaçant ses deux mains sur son bureau ce qui a pour effet de nous surprendre tous les trois.

« Messieurs... J’attends les détails par écrit de ces deux projets avec impatience. Je vous remercie pour votre enthousiasme à améliorer et diversifier nos programmes, nos élèves ont de la chance de vous avoir. Ne croyez pas que votre projet serait passé sous silence, les propositions de notre corps enseignant sont toujours les bienvenues. Mais je préfèrerais que vous me fassiez parvenir une note la prochaine fois afin que l’on puisse convenir d’un entretien. En attendant je crains de devoir écourter cette entrevue, une réunion m’attend dans quelques minutes. » 

Tout le monde finit par se lever des sièges tandis que je recule de Gabriel pour lui laisser la place de circuler et s'extraire correctement de son fauteuil. Quand soudainement le mal qui fracasse l’arrière de ma tête et la colère de William se retire de moi, surprise face au faite que le sang pur lâche son emprise sur moi je profite de l’observer derrière l'épaule de Gabriel qui est maintenant à quelques centimètres de moi, méfiante je place discrètement ma main derrière le dos du jeune brun prête à le reculer de force et réagir si besoins à un coups fourré de William. Je vois alors le vieux sang-pur devant moi qui commence à devenir blanc comme un linge, ce qui me fait arquer un sourcil tout en observant mon maître sous mes yeux qui se décompose alors qu’à côté de lui Ryan se lève tout joyeux à l’idée que ses deux projets se réalisent. C’est lorsqu’il se retourne que l'humain regarde devant lui et observe quelque chose qui semble le surprendre. Il fixe alors la porte de la salle de bain que j’ai fermé et la fissure dans le bois de l’encadrement. Il ouvre grand la bouche et retient un sifflement ce qui me fait lâcher William du regard et en observant la scène un sourire se glisse sur mes lèvres. Bon ok, si lui marque moi je m’arrange pour qu’il défonce le mobilier.

« J’avais entendu que le bois travaillait mais pas à ce point !»

La remarque s’échappe de l’humain sans même réfléchir ce qui provoque un rire non contrôlé de ma part, faisant quitter ma main du bas du dos du jeune brun et détendant malgré moi l'atmosphère. Travailler n’est pas vraiment le mot exact, mais broyer par la force de Gabriel oui sans aucun doute et encore il aurait put faire bien pire. Les deux enseignants commencent à se diriger vers la sortie et j’observe les pas hésitant du français sous mes yeux comme si quelque chose pèse lourd sur ses épaule. Reculant de Gabriel et commençant à contourner le bureau, je penche la tête sur le côté comme pour comprendre ce qui se passe tout en croisant mes bras sur ma poitrine. Jusqu’à présent je n’ai jamais observé un tel comportement chez lui, qu’il soit empoisonné, blessé, ou bien encore ivre. Je ne peux m’empêcher de faire quelque pas de plus pour me placer à mi-chemin pour pouvoir protéger à la fois Gabriel où Ryan d’un geste peut être imprévisible de William. Derrière moi j'entends les pas de Gabriel nous suivre mais juste avant le bruit du tiroire s'ouvrir et se refermer…. Le sale gosse bordel il ne lâchera pas le morceau ! Devant moi le professeur d’éducation sportive se bloque devant la porte et me regarde de manière sceptique jusqu’à ce que je voie la porte fermée sans poignée cette dernière étant restée dans la main du Ryan… Well, je retiens un rire et un commentaire sur le fait que c’est quelque chose d’habituelle, sauf qu’en temps normal c’est moi qui brise les poignées et Gabriel qui fracasse les portes, en se moment on inverse les rôles va falloir qu’on remette les choses en place.

« Hurm effectivement c'est problématique. Attends-je t’ouvre Ryan »

Je fouille dans la pochede ma veste et trouve rapidement couteau suisse que Mike et Alyssa m’ont offert et qui ne me quitte plus depuis bien longtemps.. Je sens alors le regard noir de William qui se porte sur mon épaule tandis que je les dépasse et rentre ma lame dans le trou de l’ancienne poignée. L’ambiance étant plus détendu j’ai tutoyé Ryan prouvant qu’en dehors du boulot nous nous entendions bien et comme toujours chaque rapprochement avec tout être autre que lui ne lui plaît. Qu’importe, je pense qu’au vue de notre odeur mélanger dans l’ensemble de la pièce je ne suis plus à ça prêt. En même pas deux secondes j’arrive à ouvrir la porte et tombe nez à nez avec les gardes du corps qui semblent chercher une solution pour ouvrir la porte, j’observe la sœur de la poignée au sol qui est tombée de l’autre côté lorsque Ryan à tenter d’ouvrir. Je me retourne et recule en repliant ma lame que je range dans mon blouson. Poignarder William maintenant est très tentant mais ce n'est pas le bon moment, alors je laisse la place pour Ryan et William de sortir de la pièce avec un petit sourire ce qui fait rire le professeur de sport face à mon aptitude à ouvrir les portes tel une voleuse. S’il savait ! Lorsqu’ils passent devant moi je vois alors ce regard indigné du sang pur tandis que l’humain s’éloigne un peu pour attendre son collègue après un énième remercîment.

J'observe alors les deux hommes derrières moi qui sont sur le point d’intervenir mais un regard rapide permet de me faire comprendre pour empêcher l'intervention. Ils sentent la menace de William qui monte et qui semble lutter contre quelque chose et qu’il veut répliquer mais ne sait pas encore comment faire. Pour le moment la situation est largement gérable sans que cela devient suspect aux yeux de l’être humain à nos côtés. Il faut continuer à ce que la paix règne dans notre établissement, pour notre corps enseignant, le reste du personnel ainsi que pour nos élèves. Pendant que William semble lutter je sens la présence de Gabriel se placer à mes côtés ce qui semble encore plus contrarier l'homme sous mes yeux, alors après à peine trente secondes d’hésitation le français se retourne vers moi avec ce sourire hypocrite et cette aura de menace qui tente de m’entourer et de me faire comprendre le message sans aucune subtilité. Je penche de nouveau la tête, croise à nouveau mes bras sur ma poitrine avec un sourire provocateur et j’attends patiemment son avertissement. Je le sais que jamais il ne repartira sans menace, il a senti notre odeur, aux vues de comment il fixe le côté gauche de ma nuque il a vu les bleus et les marques que m’a laissé le sang pur. Alors la sentence tombe et c’est d’un ton doux et amusé qu’il commence à s’exprimer en français.

« Plus jamais je ne veux sentir cette odeur sur toi ou sur lui, c’est un ordre »

Mes muscles dans mon dos et mes épaules se contractent face au coup bas. Je sens la colère d'un des deux hommes derrière lui monter il a comprit le message. C'est un engendré de William qu'il n'a même pas prit le temps de reconnaître ou qu'il ne se souvient même pas d'avoir engendré. Alors j’attends, les muscles tendu par le doute j'attends que la vibration de sa voix se répercute dans chacun de mes membres. Comme à chaque ordre qu’il me donne pour m’imposer sa volonté. Il ne veut plus que je morde Gabriel et ne veut plus que je le laisse me mordre. Il n’est pas content, jaloux que je me sois toujours refusé de planter mes crocs dans sa chair et qu’il n’ai jamais eu mon consentement pour pouvoir me mordre, alors que je l’ai vue plus d’une fois résister à l’envie de me donner l’ordre de laisser ses crocs rentrer dans ma chair. Mais rien ne se passe, rien ne se produit, pas de vibration parcourant chaque centimètre carré de mon corps, pas de voix me faisant courber l'échine ce qui me fait pencher encore plus la tête sur le côté et un petit rire noir s’échappe de moi. Il est sous sa forme d’humain, il ne peut pas me donner d’ordre avec cette puissance dont il a l’habitude, il ne se passe rien, pour lui comme pour moi. Alors c’est de ma voix mélodieuse et en français que je prends le temps de lui répondre.

« Va bien te faire foutre William ! »

Il y à dix secondes de silence comme si ma réponse met un temps fou à monter au cerveau de l'homme devant moi, ses yeux s'agrandissant peu à peu sous la surprise alors que derrière lui j'entends un rictus derrière le sang pur de la part du garde.

« Mais tu parles le  français aussi ? Vue comment tu as fais planter William tu vas devoir prendre sa place ! »
je relève la tête et voit Ryan qui sourit et finit par placer sa main sur l'épaule du français pour le tirer en arrière ce qu'il fait sans même résister.« Allez viens nous les avons suffisamment dérangé! » à qui le dis-tu ! « Encore merci et désolé pour le dérangement. Bonne soirée.»

L'humain se retire de l'espace en tirant william par l'épaule comme si de rien n'était, en même temps Ryan a une sacrée poigne pour un homme je ne pense pas qu'il se rende compte qu'il traîne un vieux sang pur de six cent. Même si je ne comprends pas le malaise de William -et que je me contrefiche de savoir de quoi il s'agit- je remerci le karma de m'accorder cette chance ainsi qu'à l'enseignant qui se serait sûrement fait broyer entier pour avoir osé l'emmener loin de moi. C'est la première fois que je vois mon maître perdre ses moyens ce qui me fait réfléchir encore quelques secondes sur le pas de la porte, c'est la démarche des hommes devant moi qui me ramène à la réalité. Ils semblent vouloir faire comme un debrief avec Gabriel de ce qui vient de se passer, arquant un sourcil je place la main devant moi finalement recule de deux pas.
 

« Certainement pas ! »

Et sous leur regard surpris je leur ferme la porte sans même prendre le temps de prendre une nouvelle poignée. Je me retourne alors vers Gabriel qui est debout devant moi. Je sens alors en moi cette colère remonter face à sa réaction pour l'escrime bordel ! C'est de la gaminerie,  non pire un concour de testostérones mal placé de celui qui aura la plus grande ! Comme si cela avait une véritable valeur ! 

« Vraiment ? »
je laisse un silence plané et il n'y a pas de réaction de la part de Gabriel «  De l'escrime … contre William ?» un nouveau blanc mais je vois son sourire qui se dessine sur ses lèvres tandis que sans contrôler mes yeux deviennent à nouveau bleu à son sourire,  non ce n'est pas vraiment de l'amusement que je cherche à provoquer chez lui, mais une prise de conscience. « Devant les étudiants et le corps enseignant en plus! Mais tout va bien apparement vous allez même peut-être devenir copain après ça !  »
« Ou pas.»

« Tu m’étonnes !»
Ma voix fait son possible pour ne pas s’emporter mais la tâche de relève être compliquée. Je sais que Gabriel ne se moque pas de moi, mais le faite qu’il trouve de l’amusement dans cette situation m'agace encore plus. Je m’avance dans la pièce me décollant de la porte et commence à marcher en rond signe de ma contrariété grandissante « Non mais franchement, la prochaine fois, autant vous défroquer et mettre vos attributs géniaux sur ton bureau»   Ok, remarque pas très classe de ma part mais clairement cette situation me fait penser à ça ! Je vois Gabriel sur le point de répliquer mais je ne lui laisse pas le temps « Mais si tu veux je peux même convoquer deux de nos professeurs en science et vie histoire d’avoir des juges impartiaux ! Pour donner un résultat face à votre anatomie ! Ah et non je ne serais pas celle qui donne le résultat !» J’entends un rire de l’autre côté de la pièce. Bien entendu je m’emporte il est compliqué pour des êtres surnaturelle de ne pas entendre mes répliques.
« OK »

… il y a un silence, un blanc qui s’installe dans la pièce, je ne m’attendais vraiment pas à ce que Gabriel participe au délire.  Il fait de l’humour? Vraiment ? Maintenant ? Non mais .. la blague ! Je me passe la main gauche dans les cheveux comme pour faire évacuer le surplus d’énergie qui monte en moi. C’est vachement le moment de faire preuve de dérision! Alors monsieur n’est ni bavard, ni blagueur sauf dans les pires moments ! Bon ok, pas toujours les pires moments mais là ce n’est vraiment pas à l’instant T qu’il faut faire ça. Je le vois qu’il se rapproche de moi. Non mauvaise idée, je sais qu’au moindre contact de ses doigts sur ma peau mon corps va s’enflammer et je commence à connaître suffisamment son appétit pour savoir qu’il est prêt à réclamer son reste. Je recule de quelque pas et me dirige alors vers la salle de bain sous le regard surpris du vampire ne comprenant pas mes déplacements. Non je n’ai pas oublié où est la sortie mais le connaissant il doit avoir des affaires propres. Avant d’ouvrir la porte je le regarde un instant

« As-tu conscience un instant qu’il va tricher ? William triche toujours. À ses yeux ce n’est pas comment tu arrives à la victoire mais tout simplement de gagner ! Et si cela lui permet de te ridiculiser et en plus devant tout le monde il se fera un malin plaisir. »


Rentrant dans la pièce et hors de sa vue j’hume vite fait la pièce pour trouver l’odeur du tissus que je cherche, j’ouvre un tiroir et trouve des boxers propres du directeur. Bien il peut garder celui dans sa poche de toute façon au vue de ce que nous avons fait il finissait dans le panier de linge sale. J'enfile rapidement le vêtement propre et au moment de relever ma robe pour le mettre en place correctement je le vois du coin de l’oeil ce qui à provoquer une douleur contre le bureau. Hébahit j’observe ma Ginette droite bleui portant la marque de la main de Gabriel. 

« Sérieusement? » 

Je soupire à la fois agacée et amusée. Gabriel et ses pulsions un jour je vais revenir chez moi bleu comme la strumphette ! Je ne pourrai plus m'asseoir, m'allonger … en y réfléchissant si ça se trouve je ne pourrai plus marcher tout court donc pousser rentrer chez moi. Qu'importe ce n'est pas franchement le plus important pour le moment. Finissant de mettre en place le sous-vêtement et baissant ma robe je rentre de nouveau dans le bureau et Gabriel m'y attend patientant sûrement pour recevoir son mini sermon face a la marque. Mais ce n'est pas ça qui me préoccupe en toute sincérité je m'en moque royalement.

« Ne le prends pas mal mais affronter William n'est pas l'idée du siècle! Pour le moment il ne réplique pas trop mais tu ne le connaît pas aussi bien que moi. Si ça se trouve il a déjà fait en sorte que quelqu'un te pourrisse la journée sans même que tu le soupçonne.»

Je marche à nouveau dans le bureau réfléchissant à si j'ai put observer un comportement sortant à peine de l'ordinaire de la part de notre personnel. William a le don de savoir se faire apprécier en étant le plus gros des menteurs. Sa technique préférée étant d'obtenir son résultat en ayant simplement fait bouger les bons pions sans qu'on ne puisse remonter à lui. C'est une méthode que je déteste et je me force a ne jamais utiliser. Je suis la première à dire que tous les moyens sont bon pour arriver à un résultat voulût mais j'ai quand même certaines limite. Celle de ne pas impliquer des innocents en fait partie.
 
« C'est ça sa technique favorite faire couler quelqu'un d'autre a sa place alors qu'il fait croire qu'il a les mains blanches. » 

Je ne vois pas Gabriel qui se rapproche de moi et qui me prends par la taille me stoppant dans ma marche m'attirant toujours un peu plus contre lui, provoquant un frisson le long de la colonne vertébrale. Bordel je me suis faite avoir comme une bleu et cet homme aura ma peau, clairement il n'a pas franchement envie d'être raisonner par rapport à William. Bon très bien ce n'est pas vraiment mon sujet favoris mais il n'est pas à négliger non plus. Pourtant lorsqu'il plonge sa tête contre ma nuque se cachant dans mes cheveux rejoignant là où ses canines avaient mordu il y a moins d'une heure je lutte pour retenir un gémissement qui veut s'échapper de mes lèvres.

« OK je m'arrangerais pour que ...» 

Je n'ai même pas le temps de terminer ma phrase que les mains de Gabriel sont remonter de mes hanches à mes flancs puis mes épaules pour venir dégager un peu plus mon cou et finalement repousser le tissus de ma veste jusqu'à ce que cette dernière glisse le long de mes bras et tombe au sol dans un bruit sourds. Il me sert alors contre lui et je la sens alors notre odeur qui commence à parfaitement se mélanger à travers sa peau. Je le vois dans les veines de sa gorge ce sang qui circule et qui m'appel par cette odeur qui ne fait qu'un nous. Je plonge alors ma tête contre son cou enlaçant cet homme qui arrive a tout obtenir de moi sans même que je puisse dire quoi que se soit. Je devais m'arranger pour quoi déjà ? Je n'ai pas le temps d'ordonner mes idées que finalement il recule son visage pour venir chercher le mien qu'il relève de sa main et m'embrasse avec cette tendresse et cette pointe de désir qui revient à la surface de ma peau comme si nous n'avions jamais été couper et je ne peux m'empêcher de répondre à ce baiser avec cette même tendresse et ce même besoins d'avoir plus, m'aggripant à sa chemise comme si c'était mon point d'accroche dans ce monde de fou. Et lorsque le baiser se termine je ne peux empêcher son prénom s'échapper dans un murmure à travers mes lèvres. Et je le regarde avec cette intensité qui fait que oui il est le seul dans ce monde, le seul dans mon monde, celui dont j'avais de plus en plus de mal à me passer au fur et à mesure que chaques mur entre nous deux s'effondre. Celui que je voulais voir tous les jours sinon ma journée serait bien fade, une drogue douce dont pourtant je ne pourrais plus jamais me passer et qui me fait tout oublier, nos ennuis, nos douleurs et qui nous même vers ce bonheur à deux. 

«Je ne peux pas te perdre»
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily   Red Is A Benevolent Dictatorship - James|Gabriel|Lily EmptyMar 28 Jan - 22:10

Devant les yeux de Gabriel, William se décomposait à vue d’oeil, clairement sous l’emprise de son influence. Evidemment que le français ne servait à rien, il n’était même pas capable de contrer l’influence d’un vampire plus jeune que lui. Il n’était clairement qu’un bon à rien. Un sourire proche du sadisme se dessinait sur les lèvres de Gabriel alors que la haine de William s’était éteinte d’un coup. Il pouvait ressentir que le pauvre malheureux tentait tout ce qu’il pouvait pour contrer les idées qui lui étaient implantées, mais rien n’y ferait : la graine était déjà plantée et n’attendait que de germer. Le directeur était d’ailleurs proche d’arroser cette graine d’une nouvelle idée : maintenant que le français avait intégré qu’il était inutile, le moment était parfait pour compléter cette idée par une nouvelle. William était inutile, oui. William était surtout inutile à Ciara, et qu’elle ne l’avait d’ailleurs jamais aimé. Gabriel était proche de lancer cette idée, pris dans la spirale de ses pensées et toutes ces envies de tortures qu’il voulait infliger à William, lorsqu’il senti la main de Lily se faisait ressentir dans son dos. Cela ne faisait que grandir son aplomb et croyance que William n’aurait jamais Ciara. Il n’entendait même pas la remarque du professeur, seulement le rire de Lily qui enfin vint adoucir la spirale dans laquelle il s’était embarqué. Il voulait continuer à l’entendre rire ainsi, sans se sentir oppressée. Oui, il y était arrivé : William avait libéré son emprise sur elle, Gabriel pouvait désormais s’arrêter, elle était à nouveau libre. Il aurait pu aller plus loin sans le moindre doute. D’ailleurs, contre le bureau, ses mains posées contre le bois s’étaient transformées en deux poings qui se resserraient pour contrôler un tremblement imperceptible, dû à la colère et à l’effort physique que sa capacité lui avait demandé. Finalement, son aura revint à son niveau normal lorsque Lily s’éloigna pour contourner le bureau, laissant une chance à Gabriel de ranger quelques documents dans le même tiroir dans lequel son nouveau trophée était rangé, le recouvrant pour être désormais certain que personne ne le verrait. Personne d’autre que lui. Il contourna après le bureau, ne lâchant jamais William du regard, ne se rendant pas compte du remue-ménage ayant lieu à la porte de son bureau, que ce soit la poignée désormais au sol, les gardes sur le point de débarquer dans le bureau, ou Lily qui aide à rouvrir l’accès. La seule chose qu’il remarque, c’est le vent de colère qui habite à nouveau William alors qu’il franchit la porte, et déclare des paroles en français à Lily. Non, ce n’était pas de simple paroles. Il ne les comprenait pas, mais leur objectif ne faisait aucun doute, il s’agissait clairement d’une menace, provoquant une nouvelle rage chez Gabriel qui est prêt à s’élancer vers le français alors que celui-ci est emporté au loin par le professeur de sport.

Lorsqu’enfin les deux hommes disparurent des alentours du bureau, la tension dans le corps de Gabriel retomba enfin. Il n’avait qu’une seule envie : envoyer un message à James et envoyer ces hommes finir de terrasser William. Il ne s’en sortirait pas aussi facilement. Gabriel l’avait clairement affaibli et l’opportunité était parfaite. Ouais. James, lui, n’avait pas fait de promesse à Lily. OK, il était celui qui avait convaincu Gabriel de garder William sur place, mais il était certain qu’il regrettait désormais cette position. Ouais… Ce serait parfait. La tension redescendant, il se dirigea vers son fauteuil contre lequel son manteau l’attendait afin de se préparer à partir, et attrapa son téléphone sur le bureau. Alors qu’il fut sur le point de se saisir du vêtement, la voix de Lily le tira de ses pensées alors qu’elle déclara en claquant la porte :


« Certainement pas ! »

La tension qui s’était accumulée jusque là retomba comme un soufflet, alors que Gabriel reposa son téléphone sur le bureau et observait Lily en arquant un sourcil devant la scène, presqu’amusé de voir comment ses gardes s’étaient fait rembarrés à la porte de son bureau. D’ailleurs, il pouvait les entendre râler de l’autre côté de la porte. Mais surtout, face à lui, il pouvait voir Lily qui tentait de se créer une colère et une autorité.

“Vraiment ? De l'escrime … contre William ?”

Un sourire de défi se dessina sur le visage du vampire, qui ne pu pas manquer le changement se faire dans le regard de la jeune femme alors qu’elle lui tenait tête, le visage légèrement froncé, tentant de paraitre sérieuse et autoritaire. S’il savait que le savon que Lily allait tenter de faire passer ne faisait que commencer, et pourtant il avait un amusement qui ne pouvait se stopper. Etait-ce le contraste de son regard et de ses paroles, ou simplement que la situation était assez grotesque, Gabriel n’avait qu’une seule pensée face au craquage de Lily en préparation : ça passe. Large. Il ne ressentait pas de colère, simplement de l’agacement. Il parviendrait à la ramener à nouveau à son bord. Mais tout de même, un sentiment de soulagement se fit ressentir chez le vampire qui ne pouvait qu’apprécier de voir que l’emprise de William sur Lily l’avait quitté en même temps que le français s’était éloigné.

“Devant les étudiants et le corps enseignant en plus! Mais tout va bien apparemment vous allez même peut-être devenir copain après ça !”
“Ou pas.”

Gabriel savait pertinemment que Lily ne le laisserait pas s’en sortir aussi facilement, mais il s’en moquait. Car finalement entre William et lui, William était celui qui avait le plus à perdre de cette démonstration. Gabriel ? Cela lui donnait l’occasion de se montrer aux yeux de ses élèves et du corps enseignant. S’il perdait, ce ne serait pas une grande perte. Oui sa fierté en prendrait surement un coup, mais après tout il n’avait pas besoin de cela pour assoir son autorité. Il avait d’ailleurs mis sa fierté de côté depuis le jour où il était entré dans cette prison. Depuis le jour où il avait accepté de sourire faussement au Conseil qui se félicité de soutenir les académies. Depuis le jour où il avait accepté que Lily comprenne qu’il puisse dérailler. William, lui, se faisait passer pour un professeur ordinaire que personne ne connaissait, la place du plus jeune des deux sang-purs n’était pas encore à refaire. L’ensemble de la Night Class connaissait ses actions, et la Day Class n’avait pas besoin de les connaitre, l’aplomb du vampire suffisait. Donc non, il n’avait pas besoin de cela pour conserver le respect de ses élèves ou employés. Si Gabriel perdait, personne dans le corps enseignant n’oserait le lui rappeler. William, lui, semblait plus ‘ami’ avec les autres professeurs. Ils se feraient un plaisir de le lui rappeler régulièrement. Et comme il était certain de gagner, cela ne faisait que confirmer ses pensées. William allait détester de perdre face à Gabriel. C’était parfait. Encore plus parfait que d’envoyer James se venger sur lui.

“Tu m’étonnes ! Non mais franchement, la prochaine fois, autant vous défroquer et mettre vos attributs géniaux sur ton bureau”

Gabriel arqua un sourcil, amusé par la remarque de Lily, et se décida à enfin quitter son bureau pour se diriger vers elle. Son visage était clairement marqué par l’amusement, ce qui déclenche clairement de l’agacement chez Lily qui, à son approche, s’éloigne au milieu du bureau. Dans un léger rire il se laisse alors retomber contre la porte. De là, il avait une vue sur quasiment l’ensemble de la pièce, et de son bureau. Non, il ne laisserait pas William déposer ses bijoux de famille sur son bureau. D’ailleurs, idéalement, il ne laisserait les bijoux de famille de William nulle part autour de Lily. D’ailleurs, cette pensée déclencha de l’agacement chez Gabriel qui ne put que se rappeler William. “Nous nous sommes donner l’un à l’autre.” Ouais, c’était bien la peine de penser à de telles choses à ce moment là. Non, vu les réactions de William dans son bureau, il s’agissait clairement de jalousie, ce qui ne pouvait que convaincre que le jeune homme que jamais rien ne s’étaient passé entre William et Lily. Il en était certain.

“Mais si tu veux je peux même convoquer deux de nos professeurs en science et vie histoire d’avoir des juges impartiaux ! Pour donner un résultat face à votre anatomie ! Ah et non je ne serais pas celle qui donne le résultat !”

Toujours appuyé sur la porte, un rire à la fois doux et amusé s’échappe du vampire, face à une Lily qui faisait de moins en moins sens. Enfin non, étonnamment sa pensée allait étonnamment loin dans la logique, alors que la scène ne l’était pas. Alors il répondit un simple
“OK”, sachant que cela serait suffisant pour faire retomber le soufflé face à lui. D’ailleurs, Lily sembla abandonner puisqu’elle quitta la pièce principal pour se diriger vers la salle de bain tout en continuant de déclarer.

“As-tu conscience un instant qu’il va tricher ? William triche toujours. À ses yeux ce n’est pas comment tu arrives à la victoire mais tout simplement de gagner ! Et si cela lui permet de te ridiculiser et en plus devant tout le monde il se fera un malin plaisir.”

Evidemment qu’il savait que William ferait tout pour gagner, même tricher si le coeur lui en dit. Il n’était pas une personne loyale. Que ce soit envers Ciara ou n’importe qui d’autre. Il était ce qu’il y avait de plus classique chez un sang-pur : un égoïste à part en entière. Finalement, il entendant dans la chambre un “Sérieusement ?” Provoquant de la surprise chez Gabriel qui se détacha enfin de la porte pour s’avancer et observer Lily au loin dans la salle de bain. Et merde : ouais. Il en avait presque oublié le bleu fortement marqué sur la fesse de Lily. Désolé Ginette…

« Ne le prends pas mal mais affronter William n'est pas l'idée du siècle! Pour le moment il ne réplique pas trop mais tu ne le connaît pas aussi bien que moi. Si ça se trouve il a déjà fait en sorte que quelqu'un te pourrisse la journée sans même que tu le soupçonne.»

Gabriel observa Lily faire les cent pas devant lui, tournant en rond comme un lion en cage. Il était évident que Lily était désormais dans ses flots de reflexion à chercher à décortiquer chaque mouvements du personnel de l’académie, de William, et peut-être même de lui-même. On lui pourrissait quasiment toutes ses journées, un peu plus ou un peu moins ne ferait surement pas grande différence. Et si William n’avait trouvé que cela pour emmerdé le sang-pur, et bien il pouvait commencer à repenser ses choix stratégiques. En attendant, clairement Lily se posait beaucoup trop de questions et il était temps de mettre fin à tout cela. Alors Gabriel se détacha enfin de la porte contre laquelle il était appuyé, pour venir rejoindre Lily au milieu de la pièce.

« C'est ça sa technique favorite faire couler quelqu'un d'autre a sa place alors qu'il fait croire qu'il a les mains blanches. »

Gabriel n’avait aucune surprise à ses paroles : ils le faisaient tous. Lui le premier avait employé cette technique en prison plus d’une fois. Alors il était temps que Lily stoppe le fil de ses pensées, sinon elle allait finir par mettre les deux hommes dans le même panier. Il saisit alors Lily par la taille pour le rapprocher de lui, avant de l’entourer de ses bras. Il vint placer son visage dans sa nuque, sa respiration se déposant désormais sur les marques des morsures. Lorsque ce qui sembla être un gémissement retenu se fit à peine entendre par l’oreille gauche du jeune homme, un sourire franc se dessina sur ses lèvres qui embrassèrent les marques de ses morsures. La tension créée avant que les deux vampires furent interrompue était encore là, comme si de simple touchés pouvaient facilement les réanimer. Alors que Lily tentait de continuer de raisonner, les mains de Gabriel se glissèrent de ses hanches jusqu’à ses épaules dans des carrières légères, appréciant autant les courbes de la jeune femme que la dentelle de la robe, jusqu’à faire retomber au sol la veste en cuir, avant de replacer ses mains dans le dos de Lily pour la rapprocher un peu plus de lui jusqu’à ce que ses bras l’entourent également. Même dans une pièce, ils étaient capables de physiquement ne prendre aucune place, et pourtant occuper toute l’atmosphère. Alors que son visage se détacha enfin de la nuque de Lily pour pouvoir plonger son regard dans le sien, Gabriel glissa les doigts de sa main gauche sous le menton de la jeune femme dans un sourire doux. La tension était là, clairement. Mais il y avait également autre chose, difficile à décrire. Une attraction qui se faisait au plus loin de ce qu’il pouvait normalement se passer. Quelque chose de plus grand, qui semblait presque les dépasser. Alors sans vraiment comprendre pourquoi, Gabriel revit Ciara dans le salon du manoir familial des Rakel, tenant tête aux hommes autour d’elle. Wallace. William. Et d’autres sangs-purs qui entouraient son père.

“Gabriel…”

Le murmure de Lily était fin, presqu’inaudible, mais assez fort pour décrocher un nouveau sourire à l’intéressé alors que son visage se redressait pour croiser son regard. Elle était sublime. Que ce soit ces traits fins dignes des poupées de porcelaine les plus précieuses, ses lèvres rosies qu’il n’avait qu’envie de capturer, ou ses yeux revenu à ce bleu qu’il apprenait désormais à chérir comme étant sien. Il ne voudrait jamais la quitter. Il ne pourrait jamais la p-

“Je ne peux pas te perdre.”

Un bug d’une micro seconde pris place sur le visage de Gabriel, dont les doigts n’avaient jamais quitté le mention de la jeune femme. Son regard était resté plongé dans le sien, avant de se porter sur les ses lèvres qu’il caressait désormais avec son pouce. Non. Il ne voulait pas la perdre non plus. Il tenait trop à elle. Si depuis plusieurs semaines sa vie était entièrement chamboulée grace à elle, il savait aussi qu’elle serait aussi celle qui apporterait l’équilibre qu’il avait toujours recherché. Elle le complétait. Elle était celle qui avait apporté l’envie de vivre dans son quotidien. L’envie de perdre la vie aussi, mais parce qu’il ne supportait pas et ne supporterait jamais l’idée qu’elle ne pourrait pas être sienne. Alors dans un sourire et cette douceur et qu’il n’accordait qu’à Lily, Gabriel murmura un simple “Ça n’arrivera pas” avant de déposer un nouveau baiser qui fut rapidement capturé et animé par Lily. Dans sa nuque, il pouvait sentir les doigts de Lily s’agripper et remonter dans ses cheveux pour les capturer et attirer le visage du sang-pur plus proche du sien, réveillant un grognement chez lui alors que ses mains s’étaient replacées contre les flancs de la jeune femme. Ne rompant pas les baisers, Gabriel se recula, entraînant Lily dans ses pas. Il savait où il voulait aller bien que cela était puéril. Ouais… C’était puéril, vraiment puéril, mais il ressentait ce besoin de conclure sa victoire du jour. Il avait perdu face à Lily. Il avait gagné face à William. Lily avait gagné face à William. Et finalement c’était là tout ce qui comptait : si Lily gagnait, cela signifiait qu’elle se rapprochait un peu plus du bonheur, et cela était assez pour que Gabriel ait satisfaction. Finalement ce n’était pas lui qui importait. C’était elle. Son bonheur et sa liberté étaient ce qu’il y avait de plus précieux. Il ne pourrait être complet que si elle souriait. Qu’elle rit. Qu’elle soit heureuse. Qu’elle soit comblée… Dans ses pas, les jambes de Gabriel vinrent butter contre l’un des fauteuils qui faisaient face à son bureau. Son rire traversa leurs lèvres, alors que désormais il savait que Lily avait pleinement compris le cheminement du vampire. Celui-ci glissa d’ailleurs ses mains des flancs de la jeune femme jusqu’à la chute de ses reins, alors que ses lèvres quittèrent celles de Lily pour embrasser sa nuque.

"Gabriel-"
"-Rejoue encore…"

Un nouveau rire éclata dans la pièce alors que Gabriel se laissa tombé sur le fauteuil, dont l’odeur de William disparu instantanément pour laisser à nouveau place à leur odeur commune, entrainant presque Lily dans son mouvement. Cette dernière plaça ses mains sur les épaules du sang-pur pour se retenir, alors qu’il couvrait désormais de nombreux baisers le ventre de la jeune femme et que ses mains s’étaient glissées à nouveau contre l’arrière de ses cuisses, sous le tissus de la robe. Rapidement, ses doigts rencontrèrent enfin la base du sous-vêtement, provoquant alors une nouvelle décharge chez Gabriel qui se décida enfin à remonter la robe sur les hanches de Lily. Ses lèvres se déposèrent alors sur le bas ventre de Lily, à l’extrême bordure du sous-vêtement, décrochant de nouveaux spasmes contre ses lèvres. Il pouvait sentir contre ses épaules les doigts de Lily s’ancrer. Contre ses lèvres son ventre accuser le contre-coup des spasmes et de sa respiration chaotique. Contre sa main gauche les frissons parcourir sa colonne vertébrale jusqu’à la chute de ses reins. Contre ses doigts de la main droite sa peau qui réagissait aux caresses offertes alors qu’ils se débarrassaient enfin du nouveau boxer qu’elle venait de lui voler. Laissant glisser le tissu au sol, sa main droite s’encra dans sa hanche afin - d’enfin - déposer ce premier baiser qu’on lui avait volé, là où tout était interdit, avant de laisser Lily retomber pour s’assoir sur lui alors que ses bras entouraient désormais sa nuque. Il aimait être là, dans ses bras. Il aimait également l’entourer des siens, comme s’il n’y avait qu’eux et personne d’autre. Alors lorsque leurs lèvres se rencontrèrent à nouveau, les baisers ne cessaient de pleuvoir, brisant tout rythme logique à leurs respirations. Tout devenait presque trop intense, comme si simplement l’avoir dans ses bras serait suffisant. Rapidement, les mains de Lily se dirigèrent vers sa chemise, qu’elle détacha et repoussa une énième fois. Voulant surement profiter de cet élan, il sembla au vampire qu’il tenta de reprendre le contrôle sur la situation, puisqu’après avoir offert de lentes caresses contre le ventre Gabriel, décrochant un grognement animé par l’envie, Lily dirigea ses mains vers la fermeture de son jean pour le défaire. Il ne la laissa cependant pas aller plus loin alors qu’elle se préparait à glisser entre les vêtements et sa peau. Un nouveau grognement de contrariété et d’amusement échappa au vampire alors que ses mains virent se saisir des poignets de la jeune femme pour l’arrêter dans son idée. Il recula son visage de celui de la jeune femme pour l’observer et finalement déclarer dans un air et sourire de défi.

“Pas cette fois… “

Gabriel déposa les mains désormais libres de Lily dans sa nuque afin qu’elle s’y accroche, mais surtout qu’elle le laisse libre de ses mouvements. Puis il glissa ses mains sous ses fesses afin que leurs corps se rencontrent enfin pour cette danse que tous deux semblaient attendre avec impatience et craindre en même temps, dans un nouveau grognement qui vida les poumons du vampire. OK. C’était peut-être trop. Beaucoup trop. Mais il en avait trop envie, et trop besoin. Il avait clairement besoin de cette drogue qui l’amenait au plus proche de l’overdose. Alors que leur danse fut encore plus tendue que les fois précédentes, Gabriel avait besoin d’avoir Lily dans ses bras. Il aimait ses cheveux qui retombaient pour venir créer leur bulle d’intimité. De pouvoir sentir sa peau contre la sienne. Et pourtant la robe devenait presqu’une nouvelle barrière entre eux. Ne tarissant pas leur danse qui semblait transporter les deux amants au plus loin de leur folie, les mains de Gabriel quittèrent l’espace de quelques secondes les reins de Lily pour ouvrir la fermeture de la robe afin de permettre un nouvel accès à sa peau si douce. Non seulement cela permis à sa main gauche de se glisser dans son dos afin de lui offrir de nouvelles caresses peau à peau, mais également le col de la robe retomba pour permettre à Gabriel d’embrasser sa nuque et les marques de morsures, ainsi que la naissance de son épaule gauche. Il aurait pu la mordre, clairement. Il voulait la mordre. Ses yeux s’étaient transformés au noir, gorgés de sang, et ses canines se faisant plus pressantes contre la peau de la jeune femme. Puis, le silence retomba dans la pièce. Dans un dernier cri les deux vampires avaient basculé une énième fois dans le partage de leurs plaisirs. Ils ne parviendraient jamais à en avoir assez de cette drogue. Et comme si cela n’aidait pas, cette nouvelle odeur semblait encore plus animer cette envie.


**


De longues minutes passèrent alors que les deux amants restèrent dans cette position presque vitale : Lily assise sur Gabriel, le visage calé contre la nuque du jeune homme dont les mains entouraient le corps de la vampire dans une étreinte, ses lèvres contre son épaule. Ils restèrent là, à récupérer leurs souffles et calmer les pulsions et spasmes que leurs deux corps continuaient à éprouver. La pièce était redevenu silencieuse, ne laissant que les souffles éreintés des deux vampires le briser. Si aucun ne parlait, seuls de légers rires parvenaient de temps à autre à émaner des deux amants. Ils auraient pu rester là des heures, et pourtant le risque d’être à nouveau interrompu était encore trop grand. Et clairement, là, l’un comme l’autre seraient incapables de faire bonne figure.

Finalement, un rictus échappa à Gabriel contre l’épaule de la jeune femme.


“Et James avait des doutes sur mon endurance…”

Un rire cristallin éclata contre la nuque du vampire alors que Lily releva le visage pour faire face au sien, ne parvenant qu’à laisser un “… Pardon ?” s’échapper dans ce rire qui devenait presque contagieux, puisque Gabriel suivit avec plaisir en répondant à Lily.

“Après notre matinée… James a cru bon de pointer mes lacunes en terme de gestion du souffle et de baser ses entrainements là dessus.”

Un nouvel ange passe dans la pièce, alors que les deux vampires ne se quittaient pas du regard, avant d’être à nouveau pris d’un rire, et que Lily laisse retomber son visage contre l’épaule de Gabriel qui parvenait difficilement à contenir son rire. Il appréciait ce moment simple, sincèrement rempli d’innocence et de bonheur, ne laissant que leurs rires animer l’ambiance.

Après de longues minutes supplémentaires que les deux vampires s’accordèrent pour un dernier moment de calme charnel, leurs rires s’étant enfin éteint, ils finirent par enfin se séparer et remettre leurs vêtements qui - ils ne pouvaient qu’espérer - resteraient cette fois un peu plus longtemps que ces dernières heures. Gabriel se dirigea alors vers la bibliothèque, se saisissant de deux verres hauts qu’il vint remplir de sang, en buvant un et donnant l’autre à Lily qui ne se fit pour une fois pas prier. Puis il déposa les deux verres sur une coupelle en métal où il laissait tous les soirs les verres utilisés pour être lavés, et se retourna vers le bureau où il attrapa son téléphone  glissa dans la poche de son jean et la veste qui l’attendait sur le dossier de son fauteuil, en déclarant :


“Rentrons, ce sera quand même plus confortable que mon bureau !” Gabriel jeta un coup d’oeil à sa montre pour observer l’heure, 18h30. Après un instant de réflexion déclara “Mh, et Alaïs va commencer à râler qu’elle a faim.”

Oui, elle était réglée comme une horloge, et lorsque 19 heures approchaient, la demoiselle commençait à tourner comme un lion en cage. Était-ce positif ou non, au moins elle avait plus ou moins appris gérer ses pulsion. Il se doutait qu’elles étaient toujours là, mais ne pouvait que saluer les efforts de la demoiselle pour ne pas y céder. Le vampire enfila enfin sa veste puis se saisit du verre de whisky qui n’avait pas été terminé plus tôt. Il but la dernière gorgée qui l’attendait, et déposa le verre avec les autres avant de se diriger vers la porte, ne déclarant qu’un “Crap” en se rappelant que la poignée n’était plus là… Dans un soupire sa main était sur le point de traverser le bois quand Lily le rejoignit avec son couteau pour venir ouvrir la porte délicatement, et enfin les deux jeunes vampires étaient à marcher en direction des logements du personnel. Sur le chemin, Gabriel appela l’artisan local pour organiser le changement de poignée à la première heure, ne pouvant que attiser les moqueries douces de l’artisans irlandais, et Gabriel et Lily en profitèrent pour échanger sur quelques sujets liés à l’Académie. Lorsqu’enfin ils atteignirent son appartement, Gabriel se stoppa comme pris d’une réflexion inattendue, pour se pencher vers Lily et l’embrasser une dernière fois avant d’ouvrir la porte pour rejoindre Alaïs. Ce baiser aurait pu encore réveiller tellement, et pourtant il s’arrêta à la douceur de la rencontre de leurs lèvres, laissant un sourire dessiné sur celles-ci. Alors Gabriel se détacha enfin de la jeune femme pour finalement ouvrir la porte de son appartement.

“What the f…”
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