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 A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel

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Gabriel Rakel

Gabriel Rakel
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MessageSujet: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyDim 7 Avr - 20:46

Quatre mois… Cela faisait quatre mois que le bal de Noel avait eu lieu à la Kentigern’s Academy.  Quatre mois que Gabriel n’avait pas eu de nouvelles de Lily, si ce n’était de voir sa signature sur certains documents liés à l’organisation de l’établissement. Durant ces quatre mois, qui paraissaient être une dizaine d’années, la vie avait poursuivit son cours tant pour les élèves que l’administration de Kentigern’s qui - à la grande surprise de ses occupants - accueillait de plus en plus de personnel. Et quel personnel : principalement des vampires, démons et sorciers tous plus puissants les uns que les autres. Aucun ne semblait amical, et cela commençait à éveiller quelques rumeurs au sein de groupuscules qui étaient assez aux aguets pour savoir que quelque chose se tramait, sans pour autant poser des questions. Les vampires - tant étudiants que professeurs - étaient ceux qui avaient le plus de soupçons et ce pour une raison : la capture de Gabriel il y a presque cinq mois. Lors de l’attaque les sbires de Nathanael n’avaient pas ménager le directeur, et l’odeur de son sang - comme tout odeur de sang pur qui coulerait - pouvait être perçue par tous vampires aux alentours.

Alors à la suite de la capture de Gabriel par Nathanael, il fut évident qu’un effort était nécessaire en terme de sécurité. Et ce choix se confirmait jour après jour lors des retours de rapports de ses espions. Cela n’était non pas dans un geste égoïste d’auto-protection (bien que Gabriel était une cible toute tracée pour Nathanael au vu de ses choix), mais bien pour protéger l’ensemble des élèves et professeurs qui avaient élus domiciles ici. Gabriel avait conscience que tous avaient choisis de lui faire confiance, mais aussi que nombreux n’avaient que l’Académie comme domicile. Qu’il s’agisse de sorciers rejetés par leur famille humaine, vampire ayant vécus seuls depuis trop longtemps, démons n’ayant pas le gout de se fondre dans la masse humaine, ou encore anges qui… Whatever… Pour être sincère Gabriel n’avait pas grand chose à faire des anges qui vivaient dans ce monde, puisqu’ils étaient de toute façon facilement acceptés par les humains car toujours porteur de cette image de ‘Gardien’. Dans tous les cas, il était hors de question que Gabriel rompe cette confiance placée en lui, et ferait tout ce qui serait en son pouvoir pour protéger l’équilibre précaire qui régnait ici. C’est pourquoi il n’avait pas hésiter à piocher dans ses réserves familiales pour engager du personnel supplémentaires, augmenter le nombre d’espions, et investir dans des équipements de surveillance plus poussés. Cela n’aurait certainement aucun impact sur sa fortune familiale, mais tout de même, il aurait préféré - par soucis d’équité - que Le Conseil le soutienne autrement que moralement.

En effet, le Conseil l’avait - pour une fois - supporter dans ses actions, sentant la menace Nathanael grandir. Il faut dire que la présence de trois sangs purs (enfin trois sangs purs déclarés) dans un même lieu était des plus inhabituels, et le Conseil devait prendre conscience qu’il lui serait difficile de combattre ce qui pouvait s’apparenter à un caillot. Pourquoi une image si négative ? Les vampires de sang pur n’avaient jamais pour habitude de trainer ensemble sur le long terme. Des alliances existaient, évidemment, mais il était difficile pour eux de ce supporter plus de 24 heures. Pourquoi ? Et bien… Le nombre de vampires de sang pur devenant restraint depuis des siècles, les grandes familles avaient réussis à se partager le globe pour régner sans marcher sur le territoire voisin. Comment gagner en pouvoir ? Comme tout ce qui s’apparente à une hiérarchie, il suffit d’éliminer celui qui était au sommet pour prendre sa place, mais cela était devenu rare. En effet, les sangs purs avaient finis par trouver leur équilibre dans un monde de plus en plus moderne, où ils savaient que leur secret pouvait être exposé au grand jour à la moindre erreur. C’est d’ailleurs là où le conseil entrait en action : composé de sangs purs et puissants engendrés (enfin si on écoutait Gabriel, tout engendré ne devient puissant que par l’argent), le Conseil fait régner l’ordre au sein des vampires, et maintient des relations diplomatiques avec les gouvernements humains pour maintenir leur existence secrète.

Depuis que Gabriel avait eu la malchance d’être enfermés dans cette prison à bestiaux aux Etats-Unis, il détestait plus que tout à avoir affaire au Conseil. En effet, parce qu’il était devenu un leader naturel dans la prison dans laquelle il se trouvait - et que cette prison avait été considérée comme prison principale par les humains - Gabriel s’était retrouvé à la tête de cette rébellion, et - sans vouloir booster l’égo déjà bien gonflé de notre vampire préféré - était devenu l’un des vampires les plus puissants : lui qui n’avait rien d’un pacifiste (tuer ou torturer n’était pas sans lui déplaire), il avait cependant pour règle de n’utiliser la violence que lorsque cela était nécessaire (enfin. Tout ce qui s’était passé en prison restait en prison… N’est-ce pas ?). Il restait tout de même craint de nombreux, et cela n’était pour lui déplaire. C’était en effet en jouant sur cette crainte mais également confiance que Gabriel avait bâti cette relation avec les gouvernements humains. Après tout, si vous en venez à faire confiance à celui que vous craignez le plus, c’est que vous avez atteint une balance parfaite. Cette balance était cependant sur le point de basculer du fait des agissements d’un groupuscule, mais quel groupuscule…


“Directeur Rakel? Madame Rakel est arrivée.”

Une jeune femme, humaine, venait de toquer à la porte du directeur et sans attendre une réponse de celui-ci, avait décidé d’entrer pour annoncer l’arrivée de la mère de Gabriel. Cette jeune femme ? L’une des dernières embauche du directeur sur les conseils de son bras droit James : le directeur se devait d’avoir une secrétaire, et selon les critères strict de James, celle-ci devait être blonde, élancée, intelligente tout en sachant quand ne pas poser de questions, et avoir un bon caractère pour envoyer sur les roses les visiteurs non attendus. Ah, et aussi influençable afin que Gabriel puisse la forcer à ignorer certaines conversations et détails de cette vie nocturne en usant de sa capacité. Dans tous les cas, cela n’était pas difficile pour les humains. La jeune femme avait donc rejoint l’Académie un mois auparavant, et il était vrai que Gabriel avait été moins dérangé dans son travail, et se trouvait même forcé à devoir parler à une personne autre que lui-même au moins une fois par jour. Donc cette arrivée était loin d’être un désagrément.

Gabriel n’était pas surpris de cette annonce puisqu’il avait convoqué sa mère pour un entretien qui s’annonçait des plus tendus. Hm… Non. Disons plutôt qu’elle avait été invitée, sinon Gabriel serait déjà en cendres si Ellen avait entendu ces paroles. On ne convoquait pas l’une des plus ancienne sangs purs, on l’invitait cordialement pour un entretien. D’autant plus lorsqu’il s’agit de votre propre mère. Le directeur répondit à la jeune femme d’un hochement de tête bref afin qu’il laisse entrer ‘l’invitée’, et se leva de son fauteuil lorsqu’il entendit les bruits de talons sur la pierre du couloir. Le directeur réarrangea sa chemise blanche, et vérifia que ses manches étaient parfaitement repliées au niveau de ses coudes et son col réajusté. Puis il jeta un coup d’oeil sur l’ensemble de son bureau qui - pour une fois - était parfaitement rangé. Cela était assez inhabituel pour lui, qui avait son propre système d’organisation (qui consistait simplement à planquer dans des tiroirs les documents importants ou secrets et laisser le reste là où il se trouvait), mais n’ayant repris possession de son bureau entièrement saccagés seulement 3 mois auparavant, il n’avait donc pas encore eu l’occasion de faire de ce bureau un bordel sans nom - a tel point que même la bibliothèque semblait avoir une certaine organisation. Il s’était également assuré quelques heures auparavant avec l’humaine que la pièce était rangée, qu’il y avait assez de breuvage pour les trois vampires (vous comprenez maintenant pourquoi l’hypnose était nécessaire sur l’humaine ?), bref, il était nécessaire d’accueillir les deux invités comme leur rang le devait. Après tout, lorsque vous invitez deux sangs purs dans votre bureau, qui plus est deux sangs purs bien plus puissants que vous, vous accordez un minimum d’importance à l’état de la pièce dans laquelle vous les accueillez, surtout pour montrer que vous avez un certain contrôle sur la situation actuelle.


“Bienvenue Máthair, avez-vous fait bon voyage ?”

A peine Ellen avait passé le seuil de la porte, Gabriel accueilli sa mère comme il en avait l’habitude, d’une bise sur la joue droite et d’un sourire attendrit. Il profitait surtout que le second invité n’était pas encore arrivé pour l’accueillir affectueusement. En effet, il ne se permettrait pas de telle familiarité devant William, et ce encore moins compte tenu de leur première rencontre, alors que Gabriel venait - littéralement - de se faire lyncher par Nathanael et ses sbires. Sachant pertinemment que les prochaines minutes tourneraient rapidement à un jeu de rapport de force où chacun irait de sa preuve qu’il est le plus puissant, il était hors de question qu’il montre ne serait-ce qu’une quelconque faiblesse devant William, dont l’odeur commençait à se faire de plus en plus présente, indiquant qu’il n’était pas si loin…


Dernière édition par Gabriel Rakel le Mar 9 Avr - 2:06, édité 1 fois
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Ellen W. Rakel

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyLun 8 Avr - 0:45

Voici un appel que je ne pensais pas recevoir. Il y a quelques jours, je me fis une joie de lire le nom de celui que j’avais mis au monde s’afficher sur mon téléphone, et avais pris cet appel avec un certain entrain. Ce ne fut que lorsqu’il prononça ce prénom maudit que je regretta immédiatement. Enfin, je devrais dire “ces” plutôt. Je n’appréciais pas de savoir que William vivait désormais à l’Académie, et encore moins de ne pas savoir ce qu’il manigançait. Gabriel eu beau me répéter qu’il avait inviter William afin d’augmenter la sécurité de l’Académie, j’en savais assez sur le français pour savoir qu’il ne laisserait pas un vampire de la moitié de son âge diriger ses actions. Si William était dans les alentours, c’est qu’il avait une idée derrière la tête, et voir la fille Whelan dans les parages ne faisait que confirmer mes premières pensées. D’ailleurs, une discussion sérieuse avec mon fils fut nécessaire afin de comprendre l’étendu de la situation concernant la fille Whelan : pourquoi l’appelle-t-on ‘Lily’ ? Pourquoi semblait-elle ignorer tout de celui qui était un des plus proches amis des Whelan ? Et surtout pourquoi ne semblait-elle pas détester cet homme pour ne pas avoir sauver ceux qu’il disait avoir considéré comme ses amis ? En effet, si William eu réellement porté autant d’amour pour cette famille qu’il le prétendait, il ne serait pas sorti vivant de ce massacre, mais ce serait sacrifié pour eux. Je sais que tout cela ne me regarde pas, mais nous - vampires de sang pur - ne sommes plus assez sur cette terre pour se permettre de telles traitrises.

Ce n’était donc pas avec la meilleure de mes volontés que j’étais retourné en Irlande pour me rendre à cet entretien organisé par Gabriel. Je pense d’ailleurs qu’il l’a organisé suite à notre conversation téléphonique : ayant pris place au nom des Rakel au sein du Conseil, j’avais pu apprendre que de nombreux membres avaient pu recevoir des menaces ou être directement attaqués par Nathanael Cohen - un autre vampire de sang pur - ou ses serviteurs. Il avait réussi à monter ce qui ressemblait en tout point à une secte, avec la seule différence qu’ils ne cherchaient pas à se reclure sur eux même, mais cherchaient bien à s’étendre et convaincre un maximum de personnes que leurs idées prévalaient. D’ailleurs, certains membres du Conseil avaient arrêté de venir aux réunions car persuadés du bien fondés de ces idées absurdes. Quelle était la vision de ce groupuscule ? Que les humains nous sont inférieurs, et devraient être asservis pour notre plaisir personnel. Cela incluant donc meurtre, torture, et autre violence gratuites faites à cette race, pour aucune raison valable. Si j’avais des difficultés de croire en l’utopie inverse que nous pouvions vivre en parfaite harmonie avec les humains, je n’étais pas prête à rejoindre cet extrême. J’avais vécu des siècles dans un statu quo où nous devions vivre sans que note véritable nature soit découverte, et cela me convenait. J’avais appris à vivre avec, et devait certainement être l’exemple type de ces personnes que Gabriel avait du réussir à convaincre. Mais jamais je ne lui avouerais, car il le prendrait comme une trahison. J’avais assez confiance en Gabriel pour mettre ma vie entre ses mains, et si cela signifiait soutenir ses idées au sein du Conseil, je le faisais volontiers. Enfin… Heureusement qu’il ne sait pas lire dans les pensées…

Mon voyage jusqu’en Irlande fut plaisant et - pour une fois - rapide. En effet, Gabriel avait fait affréter un jet privé, m’évitant de me mêler à la masse. Si cela convenait à mes gouts dignes d’une femme de mon rang, cela semblait aussi être pour lui un moyen d’avoir un meilleur contrôle sur ma sécurité, limitant les risques de potentielles attaques. Cela ne pris donc que quelques heures pour rejoindre l’Académie. Mon chauffeur s’arrêta devant la grande porte, qui en restait toujours aussi imposante, et m’ouvrit la portière pour me laisser sortir. Il n’y avait pas à dire, pour l’instant c’était un sans faute, mais je n’étais pas dupe. Je savais que tout ceci était minutieusement orchestré par mon fils pour éviter toute étincelle précoce dans cette discussion qui s’annonçait déjà compliquée. J’avançais dans les couloirs en pierre de l’Académie, connaissant parfaitement mon chemin. Mes talons raisonnaient, j’étais clairement seule, et avait ainsi la possibilité de ‘réviser’ mon rôle lors de cette discussion. Je suis Ellen Rakel, représentante d’une famille puissante, membre du Conseil, et vampire de sang pur. Je suis Ellen Rakel, et celui qui viendrait à me marcher dessus pourrait bruler en enfer immédiatement. J’ai toujours eu confiance en moi, mais dois avouer qu’à l’approche de cet entretien, je m’étais sentie obligée de revoir mes positions, car il ne me serait pas possible d’être Ellen Rakel, mère de Gabriel Rakel. J’étais moi. Je suis moi, et mes propres idées. Enfin…

Arrivée devant le bureau de Gabriel, je fus surprise d’être accueilli par une jeune femme, une humaine qui plus est. C’est donc d’un air hautain que je me présente, je me serais attendue à ce que la jeune femme me reconnaisse, mais soit. Elle se lève rapidement et prévient Gabriel de mon arrivée, avant de me laisser entrer. Lorsque je m’avance dans ce bureau - pour une fois rangé - je suis accueilli rapidement par Gabriel qui comme à son habitude m’embrasse et m’interroge sur son voyage. Je ne me souviens pas d’une seule visite où nos échanges avaient commencé autrement, mais soit, cette tradition n’était pas pour me déplaire. Je lui répond alors quelques banalités sur mon voyage, le remercie pour le jet - autant faire remarquer ce détail plaisant afin de s’assurer que cela devienne une habitude - et fais quelques pas dans le bureau en observant les alentours.


“Voilà bien une première, Gabriel. Je ne m’attendais pas à trouver cet endroit rangé. Aurais-tu enfin suivi les conseils de ta mère ?”

J’allais lui lancer un sourire amusé, surtout en voyant son air gêné et ne souhaitant visiblement pas discuter de cela, lorsque je remarquais que s’approchait notre dernière invité. William allait passer cette porte d’un instant à l’autre, et cela me fit perdre instantanément toute envie de sourire. Je jetais un coup d’oeil à ma montre, et pu observer que si j’étais arrivé pile à l’heure, William arriverait en retard. De quelques minutes, certes, mais tout de même cela me donnait l’occasion rêvée pour critiquer cet homme.

“A croire que toutes ces années ne lui ont pas appris la ponctualité ! Je me serais attendu à Le voir ici en avance compte tenu l’importance de la situation…”

J’étais une peste, oui. Cela ne faisait aucun doute. Mais j’aimais cela, et ne m’en priverais pas… Gabriel pouvait être mon fils, aujourd’hui il aurait clairement du fil à retorde. Mais soit, s'il avait décidé qu'il souhaitait me donner la parole dans cette discussion, je ne manquerais pas de m'exprimer.
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William De Chabon

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyLun 8 Avr - 17:00

Je fixe mon téléphone portable, sur l’écran une carte des environs avec un point clignotant un « C. » courant à travers la forêt de Kentigern à environ soixante kilomètres d’ici. C'est mon réflexe depuis un peu plus de cinq mois, vérifier régulièrement où se trouve ma chère et tendre blonde! J’avoue que la méthode employée n’est pas la plus orthodoxe mais avec Nathanaël dans les environs c’est l’unique moyen j’ai trouvé pour pouvoir la suivre à  nouveau. Il y  a de la environ cinq mois quand je l’ai capturé de son retour de Paris je n’ai pas seulement enfermée la jeune fille, je savais que je ne pourrai pas la retenir éternellement du sang pur, elle dispose de ressource de quoi vous faire devenir bon pour l’asile. Il fallait donc faire quelque chose d'autre

C'est pour cela que avant de rejoindre Gabriel j’ai mis mon plan B en place rapidement. Elle était inconsciente dans ce laboratoire abandonné, allongée sur le ventre contre le métal froid d’une vieille table d’opération. Je n’ai pas pu me retenir de remettre une de ses mèches blondes derrière son oreille. Son souffle était calme et pourtant elle fronçait déjà des sourcils. Le réveil n’est pas loin je regarde mon équipe qui par pudeur avait détourner les yeux de ce moment intime et leur fait signe de sortir de la pièce afin qu’elle reste seule. Maintenant que je connais sa particularité je sais être prudent et essaie de ne laisser aucune trace dans son inconscient. Une fois la porte refermée je regarde ces personnes qui m’entourent et déclare d’une voix grave.

Au travail, il faut lui ajouter l’implant maintenant nous ne la maintiendrons pas dans cette état indéfiniment ! Quand elle reprendra ses esprits nous passerons à l’étape suivante!

Les hommes acquiescent même si je les voient grimacer pour la suite des événements. Moi non plus je ne me réjouie par particulièrement de cette prochaine opération mais elle est nécessaire afin qu’elle ne se pose pas de question sur sa douleur dans sa nuque. Je sais que c'est malsain, mais l’idée de lui laisser une marque me laisse pourtant dans un état jouissif surtout si ce Josh ou Gabriel posent le regard dessus signifiant qu’elle est à moi et personne d’autre. Je me place devant la vitre et observe mon équipe faire son travail aux côtés de Ciara. Un travail de professionnel, je vois ces hommes qui ouvrent la peau de la vampire et placer sous ses vertèbres de la nuque un petit objet blanc avec une led rouge qui clignote. Une fois le traceur incrusté dans ses os ils referment le tout. Mon vampire spécialisé en technologie commence à trafiquer mon téléphone pour mettre en place une application afin de pouvoir géolocaliser Ciara à quatre centimètres à la Ronde sur l'ensemble du globe terrestre! Je l’ai déjà dit: je déteste ce monde ou l’informatique  prend toute son ampleur mais à cet instant je ne vais pas cracher dessus.

La première étape terminée je rentre dans la pièce et la regarde je sens son réveil proche elle résiste à la drogue qu’on lui à donner et quand elle ouvre les yeux et me fixe avec colère je ne lui laisse pas le temps de répliquer quoi que ce soit et plonge mon regard dans le siens, je me concentre sur sa mémoire. Je lui  vole ses vingt dernières minutes. En vieillissant mon don c’est affiné avant je prenais l’ensemble de la mémoire puis, j’ai appris à retirer que les derniers instant et maintenant un instant bien précis. C’est-à-dire que je peux supprimer une journée lambda de votre mémoire. Mais voilà la difficulté du moment c’est qu’avec Ciara un souvenir n’est pas simple c’est une boite de Pandore et cela même si Morphée est à ses côtés.

Je le vois qui plonge ses yeux dans les miens, il y a une nouvelle personne aucun doute c’est lui ! Il fait noir et pourtant je ressens des mains qui me bouchent le trou dans ma nuque, quelque chose de froid s’incruste sous mes os et maintenant la douleur du mouvement de mes muscles qui se font bousculer pour laisser place. Mon sang coule le long de mes épaules, l’ouverture de ma nuque me fait mal. J’entends deux démarches différentes, ces odeurs étaient déjà là tout à l’heure je reconnais les deux démons. Je n’entends plus rien, je ne sens plus rien sauf le froid sous moi, les créatures et William sont sorties de ma prison. Mes cheveux sont replacés derrière mon oreille, ce touché je le connais un visage s’impose à moi. Une odeur pénètre là où je suis, je sais à qui elle appartient mais je ne préfère pas imaginer tout de suite, il faut que j’ouvre mes yeux, réveille-toi ! J’entends quatre respirations différentes et trois battements de cœurs, à l’odeur je sais qu’il y a trois démons et un vampire. Il y a ce froid je suis allongée de tout mon long sur une place glacé. Il fait noir, où suis-je ?

Je me retire de ses souvenirs, je ne vais pas plus loin sinon elle se douterai du stratagème que j’ai utilisé, elle doit se souvenir qu’on là enlevée, elle doit se souvenir de la suite mais pas de la mise en place de l’implant. Je sens l’odeur du métal chauffé à blanc et observe mes hommes regarder avec dégoût le fer forgé qui prendra parfaitement l’emplacement de l’ensemble de son dos jusqu’au haut de sa nuque, ils sont retissant à l’idée de faire ça à Ciara surtout le vampire, je n’oublie pas qu’il s’agit d’un transformé de Tomàs, je sens que l’envie de vomir le prend lorsqu’il observe l’emblème des De Chabon se rapprocher de son dos blanc et musclé  , je ne supporte pas de rester là et je ne tiens pas à ce qu’elle me voit car ça va la réveiller sans aucun doute, au moment où je sors de la pièce je sens l’odeur de la chair brûlée sur son dos, mais aucun crie ne sort. Je l’ai vraiment bien éduquée et cela ne restera que sept ou huit mois sur sa peau.

Mon téléphone vibre dans mes mains je regarde intrigué l’écran et dessus s’affiche « Rendez-vous avec Gabriel Rakel , lieu : Bureau de du con !, heure : à l’instant » . C’est vrai j’avais oublié cette réunion de notre cher directeur, j’observe mes élèves ranger leurs affaires tranquillement, ils sont plutôt attentifs et progressent rapidement, mais Kentigern ne prend que des élites. L’enseignement est même agréable que se soit avec la Day Classe ou la Night Classe, une fois la classe vidée je sors de ma salle de classe et me dirige vers le bureau ; sur mon chemin je sens l’odeur d’Ellen, ne vous inquiétez pas je suis toujours humain, mon cœur bat toujours mais mes cinq sens eux restent aussi développés qu’un sang pur de six cents ans.

A l’approche du bureau de Gabriel je passe devant le bureau de la nouvelle pimbèche de Gabriel, pauvre enfant incapable de s’occuper de l’académie il se sent obligé de demander de l’aide, il n’aurait jamais dut diriger cette rébellion dans cette prison il n’en a clairement pas les épaules. Mais je reste un peu amer quant à cette situation je n’oublie pas que je suis sûrement responsable de la création de cet endroit mais ce n’est ni le lieu ni l’endroit d’en parler. Je renseigne mon prénom et nom à la secrétaire qui coche quelque chose sur une feuille volante et toque à la porte de Gabriel. Je n’attend pas de réponse et entre sans aucun ménagement devant le regard perdue de la jeune femme et lors de l’ouverture de la porte j’entends la dernière phrase d’Ellen. La lionne sort ses griffes mais cela ne me surprend pas, depuis la mort de Wallace elle à tendance à sombrer dans la folie à croire que l’âge ne l’aide vraiment pas. Je souris sans répliqué et referme la porte derrière moi après avoir fait un sourire aimable à l’employer du mois ! Je m’avance dans la pièce mais pas trop et les regarde avec un sourire et d’un coup je regrette de ne pas avoir prit une clope avant non franchement ça m’aurait permit de me détendre un peu.


Bien le bonjour, Messieur le directeur, madame Rakel, c’est un plaisir de vous revoir ! Désolé pour ce retard, mais notre chère directrice adjointe m’a placé un cours de dernière minute juste avant notre réunion et je ne tenais pas à lui refuser cette faveur de peur d’attirer ses soupçons.

Le fichue professeur de mathématique à fait la semaine dernière tout un caca nerveux à Lily pour échanger son cours avec moi suite à un changement quelconque dont je me fiche royalement. Elle nous avait convoqué dans un amphi car elle n’avait pas de bureau et nous étions arrivé à l’arrangement d’échanger nos deux cours. D’où mon retard mais je reconnais je n’aime pas arriver à l’heure.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyMar 9 Avr - 2:27

Aujourd’hui ne s’annoncerait pas comme une partie de plaisir, mais Gabriel le savait. Il s’était préparé psychologiquement - ou tout du moins aussi bien qu’il pouvait s’y préparer - a devoir faire face à deux fortes personnalités, et la sienne au milieu n’aidera pas forcément. C’est pourquoi il gardait espoir que sa mère et William ferait des concessions et accepteraient de ne pas être trop une plaie. Au moins son plan de faire voyager Ellen confortablement semblait avoir porté ses fruits, puisqu’elle était d’humeur taquine. Lorsque celle-ci commenta son bureau rangé, il ne pu s’empêcher de lever les yeux au ciel comme un enfant bordélique devant supporter une énième remarque sur ce défaut. De la part de tous les bordéliques, sachez que nous nous retrouvons dans notre organisation spécifique, et c’est bien cela qui caractérise l’esprit d’un bordélique : il sait toujours comment retrouver ce qu’il cherche, bien que les moyens soient peu conventionnel. Au moins, si rien n’est rangé, il est plus difficile de paniquer lorsqu’il est impossible de retrouver l’objet en question. Mais… On s’égard… Dans notre situation actuelle Gabriel ne mentionnerait pas que l’endroit avait été rénové peu de temps auparavant, évitant de rappeler à sa mère cet épisode peu glorieux pour le jeune vampire. Il avait en effet caché une partie de la vérité à sa mère - craignant un épisode dramatique (ou plutôt théâtralement dramatique). Cependant rapidement une des rares personnes au courant du véritable état de Gabriel après sa capture serait rapidement présent. Ils n’avaient pas eu l’occasion de parler depuis ce jour et cela pour le plus grand bonheur du directeur. William donnait ses cours, ne faisait pas de vague, et la surveillance que Gabriel avait établie sur ‘l’humain’ ne remontait aucune information douteuse. William semblait se comporter correctement, et ne semblait pas faire vague. Enfin, c’était ce que ses espions lui rapportaient… Enfin en parlant du loup…

“A croire que toutes ces années ne lui ont pas appris la ponctualité ! Je me serais attendu à la voir ici en avance compte tenu l’importance de la situation.”

A la remarque de sa mère, Gabriel ne put s’empêcher de lui lancer un "Máthair...." de découragement, accompagné d’un regard qui pouvait être parfaitement adapté à un adolescent, levant à nouveau les yeux au ciel. D’autant plus que sur ces phrases il reconnu son assistante toquer à la porte et William s’engouffra dans la porte. Il ne ferait surement aucun doute qu’Ellen avait parfaitement minuter ses paroles, comme un pic totalement gratuit pour mettre tout le monde dans l’ambiance. Parfait. C’était par-fait. William rendit évident qu’il avait entendu cette remarque et ne manqua pas de se justifier.

“Bien le bonjour, monsieur le directeur, madame Rakel, c’est un plaisir de vous revoir ! Désolé pour ce retard, mais notre chère directrice adjointe m’a placé un cours de dernière minute juste avant notre réunion et je ne tenais pas à lui refuser cette faveur de peur d’attirer ses soupçons.”

Mh.... Gabriel était ravi de ne pas entendre l’habituel “Petit Gabriel” que William pouvait s’amuser à lui sortir facilement. Etait-il sincèrement inquiet de la situation actuelle et avait décidé d’être sérieux ? Ou se prêtait-il au jeu de l’hypocrisie tout en pensant mille fois pire? Comme tous vampires il était difficile de lire dans son jeu - à croire que le poker avait par des vampires pour trouver un moyen facile d’escroquer les humains et s’enrichir plus rapidement. Enfin… Gabriel ne chercherait pas à piquer le diable, et se contenta de sourire à William tout en s’approchant de lui afin de le saluer et lui serrer la main.

“J’avais été informé de votre changement d’emploi du temps, merci d’être venu aussi rapidement après avoir tenu vos obligations auprès de la Day Class.”

Oui… On ne dirait pas comme ça mais… Gabriel pouvait être le roi des faux jetons. Comment croyez-vous qu'il ait réussi à amadouer les politiciens humains ? On aurait presque pu croire sa sincérité faussée, alors qu’en réalité il se contre-fichait des changements d’emploi du temps de ses professeurs et n’avais nullement été informé de ce détail. Mais ces premières minutes étaient primordiales pour le paraitre, règle essentielle chez les vampires. ‘Nous ressemblons à des humains, bougeons comme des humains, parlons comme des humains, mais sommes morts. Notre coeur ne bat plus, et pour certain d’entre-nous il n’a jamais battu…’

Après avoir salué le présumé humain, Gabriel l’invita à entrer pleinement dans la pièce et s’assoir. Où? A son bureau pour que le directeur puisse se sentir soutenu par son fauteuil préféré qui criait “C’est moi le patron” des kilomètres à la ronde ? Non. Il désigna l’espace où se trouvait un sofa au design simple - la tendance du scandinave ayant réussi à convaincre Gabriel pour un modèle sobre et élégant - et deux fauteuils imposants mais tout de même en harmonie avec l’ensemble de la pièce. Ellen s’installa sur le sofa, tandis que Gabriel invita William à s’installer sur l’un des fauteuils pendant que lui-même s’asseyait sur le jumeau. Au moins, dans cette configuration tout le monde serait sur un pied d’égalité, et si nécessaire une table basse séparait tout de même Ellen et William.


“Merci d’avoir répondu présent, les temps s’assombrissent et la menace Nathanael devient de plus en plus présente.”

Gabriel s’éclaircit la gorge, dégageant un furtif souvenir des 48 heures de captivité, passées en compagnie de Nathanael et ses sbires, et beaucoup trop de souvenirs déformés.

“De nombreux membres du Conseil ont été menacés ou attaqués par les hommes de Nathanael, et mes hommes ont déjà essuyés aux alentours de l'Académie quelques assauts, sans grands impacts heureusement, mais qui ont certainement pour but de tester notre sécurité.”

Gabriel laissa planer un silence une seconde avant de reprendre.

“Il est clair que Nathanael a décidé que Kentigern’s serait son prochain point d’attaque. Quatre sangs purs contre ses idéologies, la tentation est trop grande…”

Sur cette dernière phrase, Gabriel avait fait en sorte que son regard rencontre celui de William, comme pour lui rappeler qu'il n'était pas idiot et connaissait la nature de Lily.

“Le Conseil est débordé et ne comprend pas l’importance de protéger nos Académies. Mes élèves sont notre futur, et je ne peux pas les laisser sacrifier pour une guerre qui n'est pas la leur. C’est pour cela que je vous ai réuni aujourd’hui : nous représentons deux des clans les plus importants de notre monde, nos connexions s’étendent d’orient en occident. Si nous parvenons à allier nos ressources nous pouvons tenir Nathanael à l’écart et réduire son influence.”

Cela était rare d’entendre le vampire parler autant. Il n’avait aucun doute sur ses capacités d’éloquence (ce qui l’avait envoyé en première classe à la tête de la rébellion), mais préférait rester silencieux et observait. Il avait cependant appris au cours des dernières années à libérer sa parole, à sélectionner ses mots. Cela pouvait énormément l’épuiser car il n’avait pas le droit à l’erreur, à dire une pensée sans la réfléchir. Beaucoup pouvait alors le trouver froid et distant, mais essayez vous aussi de parler et réfléchir en même temps, vous vous rendrez compte que ce n’est pas si facile. C’est aussi épuisant que de s’exprimer dans une langue que vous ne maitrisez pas entièrement : il faut constamment faire attention à ce que l’on dit, et comment cela est dit. Dans ses dernières paroles, deux éléments pouvaient le trahir : tout d’abord, sa possessivité envers son Académie. Gabriel n’avait pas beaucoup de possessions auxquelles il tenait plus que tout, mais ce projet était clairement le travail de toute une vie auquel il croyait. Ce qui complétait le deuxième élément : jamais il ne mentionnera une volonté de tuer Nathanael. Pourquoi ? Gabriel n’est pourtant pas un hippie pacifiste. Non, il est juste persuadé qu’il peut y avoir une autre solution. Après tout, une idéologie ne s’éteint pas avec la mort de son porte-parole (ou même créateur dans le cas présent). Au contraire, elle peut parfois se transformer en véritable culte. La connaissance est maitre mot contre la désillusion : voir le projet de Gabriel aboutir serait la preuve que l’idéologie de Nathanael était infondée…

En y réfléchissant, Gabriel réalisa que ses dernières paroles pouvaient aussi révéler sa culpabilité pour qui voulait la déceler. Après tout, ne s’était-il pas attirés les foudres de leur ennemi en transformant quelques semaines plus tôt son espion infiltré ? Enfin… Espionne ? Oui, les attaques de Nathanael étaient devenues plus insistantes après que Gabriel eu décidé d’en faire l’un de ses pions, et transformer l’humaine en vampire. Sa vampire. Dents pour dents… N’est-ce pas ?  Pour l’instant cela ne s’était transformé qu’en attaques pour se venger ou tenter de récupérer la demoiselle, mais le vampire savait qu’il n’était qu’une question de temps avait que Nathanael ne déclare officiellement une guerre et tente de dévoiler l’existence des créatures de la nuit au monde entier…
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William De Chabon

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyMer 10 Avr - 21:08

Je rentre encore un peu plus du bureau du petit sang pur tout en lui serrant la main, sans jouer à monsieur muscle avec Gabriel, après tout je lui est promis mes services ici pour la sécurité de Ciara. Pour toute franchise cette mascarade je le fais uniquement pour elle, lorsque ses souvenirs auront reprit leurs places nous partirons et elle n’auras aucun regrets. J’en suis persuadé nous ne sommes rien l’un s’en l’autre et elle oubliera sans mon aide ce lieu, cet ange et ce mioche qui se prends pour un chef. Vous me direz qu’est-ce-que vingt petites années face à plus de deux cent de vies, pour elle tout, se sont ses origines ces souvenirs contiennent les sourires de sa mère, les premiers pas de danse avec Tomàs et ces moments tendres et protecteurs avec Ailis. Mais nos univers se tournent autour depuis le jour où elle m’a ouvert la porte du manoir à ses un an.

Je prends place dans le fauteuil proposé par Gabriel, il fait vraiment son possible pour une ambiance pacifique et constructive, c’est une blague la tigresse qui s’installe sur le sofa est sur le point de me tuer à tout moment et ce n’est pas une table basse de pacotille qui va l’empêcher de faire quoi que se soit. Ellen n’est clairement pas un esprit de sainteté, elle accepte cette mascarade pour son fils, je la connais suffisamment pour savoir qu’elle ne croit pas en l’espoir de son fils elle acquiesce uniquement par respect et pour ne pas le perdre. Car  elle à déjà tout perdu le jour où Wallace à été assassiné par Nathanaël, elle ne prendra jamais le risque de voir s’éloigner son tendre enfant.

Morveux  qui est clairement atteint du complexe d’Œdipe !Elevé dans sa tour d’ivoire, il n’avait d’yeux que pour sa tendre et folle furieuse de mère et haïssait Wallace qui ne savait plus quoi faire de lui. Ellen pourra lui faire toutes les crasses du monde il finira par lui pardonner, il est incapable de la maintenir à distance et elle le sait. Je me demande même si elle ne pourrai pas à aller jusqu’au bout du complexe pour être certaine qu’il reste par culpabilité. Quant à la relation père fils, vous connaissez le résultat, il à laissé son père se faire tuer par ce qui est maintenant son pire ennemi ! Je vais vraiment finir par croire au Karma. Et il ose juger la relation que Ciara et moi entretenons ! C’est une blague tous les deux devraient se regarder dans un miroir avant d’oser me juger.

Et parlons un peu de la relation Ellen/Lily, se sera un véritable massacre, cette louve est tellement possessive envers le mioche qu’elle est capable de tuer l’ensemble des prétendantes. Je suis certain qu’elle à vue en la femme d’aujourd’hui la petite fille qu’elle à vue du haut de sa fenêtre. Elle là détesté dès ce jour et est incapable de faire autrement face à la tendresse de Ciara. Je pense que entre Ellen et Nathanaël ma fiancée n’est vivante que par son intelligence et son instinct de survie hors normes.


“Merci d’avoir répondu présent, les temps s’assombrissent et la menace Nathanael devient de plus en plus présente. De nombreux membres du Conseil ont été menacés ou attaqués par les hommes de Nathanael, et mes hommes ont déjà essuyés aux alentours de l'Académie quelques assauts, sans grands impacts heureusement, mais qui ont certainement pour but de tester notre sécurité.Il est clair que Nathanael a décidé que Kentigern’s serait son prochain point d’attaque. Quatre sangs purs contre ses idéologies, la tentation est trop grande…Le Conseil est débordé et ne comprend pas l’importance de protéger nos Académies. Mes élèves sont notre futur, et je ne peux pas les laisser sacrifier pour une guerre qui n'est pas la leur. C’est pour cela que je vous ai réuni aujourd’hui : nous représentons deux des clans les plus importants de notre monde, nos connexions s’étendent d’orient en occident. Si nous parvenons à allier nos ressources nous pouvons tenir Nathanael à l’écart et réduire son influence.”

Je souris face à l’explication de Gabriel, soyons honnête le conseil et moi ça fait trois mille. Ellen pourra rire face à tout cela moi-même je l’accompagnerai de cette folie. Enfant je préférai découvrir le monde avec Tomàs puis j’y suis allé le temps de tenir le nom de De Chabon jusqu’à la mort de mes parents, soit dix ans au total une grain de poussière dans l’immortalité, mon retour ne s’est fait là-bas que pour protéger Ciara car elle voulait être la première femme à intégrer le conseil, pleine d’audace et humble il ne lui fallait pas moins un autre protecteur. Je me contre fiche de ces petits péteux de sang pur et quelques engendrés machos et prétentieux qui croient diriger le monde grâce à leur statut de naissance ou de richesse. Incapable de se défendre, incapable d’explorer le monde, incapable de réfléchir correctement, incapable de voir plus loin que cette pièce qu’ils croient remplit de pouvoir, mais mettez un sang pur fou tel que Nathanaël et vous ne verrez personne oser l’affronter … accepter une jeune femme. Bordel j’aurai vraiment dût fumer cette clope !

Ce n’était qu’une question de temps avant que Nathanaël décide d’attaquer chacun d’entre nous dans tout les cas, académie ou pas. Il a juste été retardé dans ses plans par cette créature qui détruisait ses différents villages et libérait les sangs purs qu’il capturait. Mais maintenant qu’elle n’agit plut et qu’effectivement l’académie représente son pire cauchemar il est certain que ce lieu est en ligne de mire.

Je soupire et place mes bras sur mes jambes réfléchissant aux démarches de Nathanaël. Si Gabriel savait que la créature n’était d’autre que son bras droit, qui pendant cinquante années avant son enfermement dans la prisons tuait à elle seule une centaine d’êtres vivants dans le but de libérer  les gens comme nous ! Je pense qu’il est loin de se douter de l’arme meurtrière qui est à son service. Mais là n’est pas la question, Gabriel sait que si ses espions ont stoppé énormément d’attaques mais je ne pense pas qu’il sache exactement ce que Lily elle a stoppé tout en laissant une bonne moitié est attaque afin que Nathanaël de ne se doute pas de la sécurité mise en place. Je la vois travailler d’arrache pieds, dormir une heure ou deux. Ce qui au vue de son état est totalement inconscient. Sa brûlure va mettre plus de huit mois à cicatriser si elle continue ainsi et je ne serais pas étonné qu’elle soit infectée.

Je te l’ai dit Gabriel, je t’ai proposé mes services tant que nos intérêts sont les mêmes, pas besoins de belles paroles, je pense que dans ce domaine j’ai fait mes preuves. Si il faut tuer, enfermer ou simplement rien faire tu n’as qu’à demander. Si il faut que je m’éloigne protéger une famille de conseil sous ta directive je le ferais. Quand je propose mes services je n’ai qu’une parole. Alors maintenant qu’attend-tu vraiment ? Je pense que ce n’est qu’une question que de quelques heures avant que Nathanaël t’envoie sa déclaration de guerre. Voyons juste à quel point il sera imaginatif ! Mais soyons honnête Nathanaël est persuadé qu’il à tué Ciara, alors à ses yeux il n’y a que trois sangs pur ici. Si il savait pour la vampire TON académie serait réduite en miette depuis longtemps. Il déteste les survivants, surtout si c’est une femme qui s’oppose à lui du haut de ses seize ans.

Je sens qu’Ellen va tiquer fasse à cette réplique face à mes services. Je sais pertinemment qu’elle me reproche la mort de Wallace. Mais il a cessé de ses versements à la naissance de son fils, ma tâche était donc terminé et je n’avais plus rien à faire en Ecosse. Si ce n’est que rejoindre mon meilleur ami et sa femme. Les griffes vont être infecté de ses paroles se sera magique. Mais je ne cherche en rien à la provoquer j’évoque juste des faits.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyJeu 11 Avr - 21:34

« Je te l’ai dit Gabriel, je t’ai proposé mes services tant que nos intérêts sont les mêmes, pas besoins de belles paroles, je pense que dans ce domaine j’ai fait mes preuves. Si il faut tuer, enfermer ou simplement rien faire tu n’as qu’à demander. Si il faut que je m’éloigne protéger une famille de conseil sous ta directive je le ferais. Quand je propose mes services je n’ai qu’une parole. Alors maintenant qu’attend-tu vraiment ? Je pense que ce n’est qu’une question que de quelques heures avant que Nathanael t’envoie sa déclaration de guerre. »

Gabriel arqua un sourcil à cette dernière phrase. Il ne remettait pas en cause l’arrivée imminente de la déclaration de guerre de Nathanael, mais s’était toujours dit qu’elle serait adressée au Conseil, n’envisageant même pas qu’elle puisse lui être adressée, alors que cela était entièrement logique. Le combat de Gabriel était l’opposé des revendications de son ennemi, et tous deux s’étaient déclarés ennemis officiels quelques mois auparavant. Mais tout de même, Gabriel n’était pas à la tête du Conseil (et refuserait de l’être ne supportant pas ces vampires pédants et incapables de faire quoi que ce soit par eux-mêmes. En réfléchissant la situation dans l’autre sens, Le Conseil ne sera certainement pas ravi d’apprendre cette nouvelle, mais encore moins que celle-ci fut délivrée à Gabriel. Après tout Le Conseil trouvait facilement de fausses excuses pour rappeler au jeune vampire qu’il n’était pas au-dessus d’eux.

« Voyons juste à quel point il sera imaginatif ! Mais soyons honnête Nathanaël est persuadé qu’il à tué Ciara, alors à ses yeux il n’y a que trois sangs pur ici. »

Parfait. Gabriel n’avait jamais eu de preuve si l’information était parvenue ou non jusqu’à son ennemi, et il avait simplement assumé le pire sans preuve du contraire : que Nathanael savait pour Lily. Pourquoi était-il persuadé que Nathanael savait que Ciara était à Kentingern’s ? Parce qu’Alaïs l’avait découvert. En effet, lorsqu’il était retourné dans son bureau encore en rénovation, l’odeur de l’humaine était présente partout dans la pièce, ne faisant aucun doute qu’elle avait fouillé le bureau du directeur sans ménagement. C’était dans la forêt bordant l’Académie - cette même forêt où deux mois plus tôt Gabriel avait du ramper pour s’échapper de son tortionnaire - qu’il avait retrouvé la demoiselle, hystérique de sa découverte. Elle n’arrêtait pas de répéter que Nathanael était ravi de cette nouvelle. La rage l’ayant emporté sur le moment, le vampire s’était jeté sur sa proie et s’en était fait un festin. La demoiselle - dans un état de panique et tétanisée face à la mort - ne parvenait plus à contrôler son pouvoir qui faisait d’elle une personne unique, et renvoya vers Gabriel ses angoisses : qu’allait penser Nathanael lorsqu’il allait découvrir qu’elle l’avait déshonorer ? Celui qu’elle considérait comme un mentor, un père ? Qu’elle le considérait comme un père semblait improbable aux yeux du vampire. Mais il s’arrêta, et compris la valeur de Alaïs vivante. Enfin… ‘Vivante’… Alors qu’elle était au sol, tremblante face à un Gabriel animal et toujours dans une rage tant bien que mal maitrisée, elle ne put que subir la suite : le vampire lacérant son propre poignet, la jeune femme forcée de boire le sang du sang pur contre son grès, et puis… Plus rien. En une fraction de seconde, sans prévenir, Gabriel avait fracturé la nuque d’Alaïs d’un coup sec, et elle ne fut qu’un cadavre qu’il dû porter jusqu’à l’Académie. Il lui serait cependant nécessaire de rester discret afin d’éviter de rencontrer tout élève - imaginez l’angoisse de croiser votre directeur se promener avec le cadavre de votre camarade de classe sur l’épaule ! Vous en viendriez à vous dire que les heures de colle sont chargées à la Kentigern’s Academy ! Il s’était alors ravisé et l’avait amené au village, au QG de ‘son armée’ (pour le peu qu’il aimait ce nom) afin de finaliser la transformation, et la maintenir au loin de l’académie pendant quelques temps. Et puis… Il lui s’était aussi plus facile de trouver un humain qui ne manquerait à personne pour qu’elle puisse se nourrir dessus afin de finaliser la transformation. Il avait également organisé avec les sorciers expérimentés de son armée d’arranger la mémoire de la jeune femme afin qu’elle n’ait aucun souvenir de Nathanael, mais que tous soient transformés pour se souvenir d’un père violent. Ainsi Gabriel pourrait implanter dans son cerveau ce qu’il voudrait sur son combat, sur cet ennemi, sur qui elle était. Comment Nathanael avait-il appris la situation de sa douce désormais non-humaine ? Gabriel avait décidé de faire courir le bruit de cette transformation afin d’être sûr que cela parvienne à lui. Ce n’était pas fin - certes - mais il appréciait tout de même le plaisir de cette vengeance et savoir qu’il avait réussi à atteindre son ennemi. Si Nathanael ne savait pas la véritable identité de Lily, il devait alors penser que Gabriel avait agi ainsi en simple vengeance de sa capture, et ça lui allait aussi.

« Si il savait pour la vampire TON académie serait réduite en miette depuis longtemps. Il déteste les survivants, surtout si c’est une femme qui s’oppose à lui du haut de ses seize ans. »

A ces dernières phrases, le jeune vampire serra le poing afin de retenir un élan de colère. Evidemment que William ne reconnaitrait jamais la puissance de Gabriel, ni que Nathanael pourrait craindre de lancer une attaque frontale sur l’Académie. Oui, Nathanael était parvenu à capturer le vampire, mais il s’agissait d’un autre temps, depuis ce jour Gabriel avait repris le contrôle de ses actions, de son corps et de ses esprits, et la sécurité dans l’Académie avait été décuplée.

Pour Gabriel les attaques récentes ne faisaient aucun doute sur leur intention : récupérer Alaïs, évidemment, mais également tester la sécurité de l’endroit afin de planifier son attaque. Comprendre les protections mises en places. Les forces et faiblesses de chaque garde. Les spécialités des sorciers engagés. C’était logique, et cela aurait été la première étape de Gabriel s’il s’était trouvé dans la situation inverse, et si Nathanael ne commençait pas par cela il était encore plus fou que ce que le jeune vampire pouvait croire. En fait, en y réfléchissant, Gabriel s’était retrouvé dans cette situation quelques années plus tôt, dans cette prison où tout avait commencé. Des mois d’analyse, de rassemblement d’information, d’observation, afin de comprendre comment l’endroit fonctionnait, qui pourrait être un bon allié, et qui serait un redoutable ennemi. Cela signifiait-il qu’il était semblable à Nathanael ? Soyons honnête : tous les vampires étaient semblables à Nathanael, mais certains étaient plus stratégiques que d’autres. Nathanael et Wallace étaient de la même génération et avaient reçu la même éducation largement influencée par la guerre. Wallace n’avait pas manqué d’inculquer les mêmes valeurs et raisonnements à son fils (par l’intermédiaire de professeurs particuliers évidemment). Cela devait expliquer pourquoi Gabriel sortait du lot : peu étaient les vampires de sa génération à avoir reçu une telle éducation puisque le monde vampirique avait évolué, connaitre l’art de la guerre, de la politique et de la manipulation devenaient moins nécessaires puisque l’argent avait pris le dessus. On pouvait donc dire qu’il avait été élevé ‘à l’ancienne’, mais il était une preuve qu’encore aujourd’hui cette éducation avait ses bénéfices.

A la fin de la phrase de William, Gabriel laissa planer un silence. Hésitait-il sur sa réponse ? Non. Recherchait-il le meilleur moyen de la formuler ? Non plus. Il savait pertinemment ce qu’il allait répondre depuis le moment où le plus âgé des deux avait prononcé les mots “tu n’as qu’à demander”. Il n’avait qu’à demander… Demander quoi ? “William allez tuer ceci” “William, allez espionner cela” “William, et si vous me faisiez du café ?” Gabriel avait déjà assez de personnes sous ses ordres pour remplir toutes ces taches parfaitement et cela ressemblait trop aux ordres du Conseil. Oui William pourrait peut-être être mieux accepté lorsque les missions toucheraient des membres du Conseil, mais croyez-le : lorsque cela concerne le Conseil les ordres viennent plutôt d’en haut à moins que Gabriel décide d’agir dans leur dos - ce qui ne serait pas une première - et dans ce cas là il ne ferait nullement confiance en William pour remplir une telle mission. Alors pourquoi Gabriel avait-il accepté d’avoir William présent à Kentigern’s ? ‘Garde tes amis proches mais tes ennemis encore plus’… Gabriel savait que William n’était pas son ami. Ni son allié. Ce n’était qu’un sang pur opportuniste qui ne vivait que pour son propre intérêt. Alors il était plus judicieux de lui accepter sa volonté d’être à Kentigern’s, sous surveillance bien évidemment. Et puis il peut effectivement être un assassin redoutable et une force nécessaire pour protéger l’Académie, donc soit : Gabriel avait accepté de le garder aux alentours. Mais cela ne voulait pas dire qu’il avait simplement accepté que cet ‘esprit libre’ (pour rester poli) pourrait faire de Gabriel tout ce qu’il voulait. Il pouvait être créatif ? “Imaginatif” comme il avait utilisé pour qualifier Nathanael ? Gabriel pouvait l’être également, il ne fallait pas s’en inquiéter. Cependant la créativité utilisée avec parcimonie avait le plus d’effet, car créant un effet de surprise complet.


« Je n’ai qu’à demander, huh ? »

Gabriel laissa planer un nouveau silence de mort, sans quitter le regard de son ainé. Il savait ce qu’il allait demander, il n’y avait là aucun doute. Il savait aussi que William monterait directement sur ses grands chevaux et claquerait la porte du bureau de Gabriel. Au moins peut-être un qui se servirait de cette porte correctement. Le coude posé sur l’accoudoir du fauteuil, ses doigts effleura ses lèvres afin de réfréner un sourire qui se voulait à la fois de satisfaction mais également diabolique. Oui, il savait se contenir. Après tout l’expression « Poker Face » était celle qui le représentait le mieux puisqu’il était parfaitement capable de contrôler ces micro expressions qui pourraient trahir tout individu.

« La meilleure défense pour l'Académie se trouve déjà ici. Ce n’est ni vous, ni moi et nous le savons tous les deux. D’ailleurs je suis ravi d’apprendre que Nathanael n’est pas au courant de sa présence ici, merci pour votre confirmation. Je n’avais pas eu le temps de questionner son espionne avant d’éliminer cette menace. »

En mentionnant Lily, William saurait certainement où Gabriel allait en venir et c’était parfait.

« Malheureusement notre meilleur élément n’est pas au meilleur de sa forme, tant physique que mentale, puisque votre capacité est des plus limitée sur une telle force de caractère. Cela l’affaiblit énormément, et je ne peux pas me le permettre. »

Oui, William pourrait détester Gabriel pour les mots qu’il allait prononcer mais ce dernier s’en moquerait totalement. Il aurait pu se redresser sur son siège pour se parer comme un paon, mais non : il était restait le même, avec un petit air « je m’en foutiste » qui en énervait plus d’un :

« William, je vous sommes de rendre à Ciara Whelan l’ensemble de sa mémoire et lever votre sort de pacotille avant qu’elle ne se détruise elle-même. Vous n’avez aucun droit sur elle ni sa famille. »

Rapidement Gabriel se leva et se dirigea vers son bureau qu’il effleura des doigts, comme pour se rappeler à lui-même là où il en était désormais. Alors qu’il tournait encore le dos à ses deux invités, il reprit, ne laissant aucune chance à William de répondre :

« J’oubliais… » un rictus lui échappe, puis il se retourne en s’appuyant sur le bois de son bureau. « William De Chabon : grand orateur, exécutant hors pair, sang pur au-dessus de toutes nos lois… Qui suis-je pour vous imposer cela ? Qui suis-je pour imposer au monde une guerre dont tous se seraient passés ? » Gabriel leva un doigt au ciel, comme s’il venait de se rappeler de quelque chose, puis se retourna vers William et souffla un « Evidemment… » son visage ne présageant rien de bon et son ton se fit plus dur sur sa phrase suivante. « J’oubliais que pendant que votre marionnette blonde pourrissait dans une prison vous prétendiez être mort. Désolé si la nouvelle génération cherche à vivre et non pas survivre, mais on en peut plus des vieux chnocs qui vivent dans la désillusion du passé… »

« Gabriel ! »

Le ton autoritaire de sa mère interrompu son discours qui se répandait comme du venin. Hum… Oui. Il s’agissait bien de Gabriel qui - l’espace d’un instant avait décidé de totalement zapper la partie ‘restons polis et aimables’ pour atterrir direction sur la case prison / ne passez pas par la case départ. Mais William venait de représenter tout ce que Gabriel détestait dans Le Conseil et les vampires plus âgés que lui, qu’ils furent de sang pur ou non : cet état de stagnation où rien ne se passait. Il avait été le seul à rassembler les créatures de la nuit pour une cause commune. Il avait été le seul à se battre face aux humains pour faire prévaloir leurs droits. Il était celui qui sauterait le premier si cette expérience était un échec, et ce ne serait pas seulement les humains qui se se débarrasseraient de lui. Non non, il avait parfaitement conscience que depuis le jour où il avait mené cette rébellion dans cette prison une cible rouge fluo était tracée de manière indélébile dans son dos. Alors il ne supporterait pas de voir l’importance de son combat une nouvelle fois réduite. Devant le regard incendiaire de sa mère, Gabriel se dégagea la voix puis repris d’un ton moins haineux, enfin… C’est ce qu’il espérait…

« Ce que je souhaite, William, c’est que vous compreniez enfin l’importance de ce combat. Non pas celui de réellement prendre les armes et se défendre de Nathanael, mais celui où nous regardons tous les jours nos élèves dans les yeux et pouvons croire qu’ils pourront s’intégrer dans une société où l’évolution technologique ne leur permet plus de se cacher aussi facilement que votre temps. »
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyJeu 11 Avr - 21:34

Cette réunion est un véritable combat de coq malgré les nombreux efforts de Gabriel pour faire de cet entretien une discussion aussi paisible que possible. Malheureusement ses efforts sont rapidement écrasés par un William déterminé à montrer sa puissance, ce qui ne plait clairement pas à notre hôte. Je le vois se tendre, et devenir ce qui me semble être le portrait craché de Wallace : les mêmes réactions, les mêmes intonations… Avec une différence : la posture de Gabriel. Il avait toujours eu cet air mutin, limite arrogant que je détestais. Alors lorsqu’il franchi la limite et nous insulte William et moi de ce mot qui résonne faux dans la bouche de mon fils, il ne m’était pas possible de contenir un “Gabriel !”

Ma voix se veut sévère pour ce fils insolant. J’avais pu voir comment l’agacement de Gabriel était monté au fur et à mesure des paroles de William, sans pouvoir contenir ce ressentiment qui le consumait. Je ne le supportait pas, car tout cela était dû à une seule et unique raison : la fille Whelan. Je ne comprenais pas cette obsession que Gabriel avait pour cette fille. De ce que j’avais pu observer, elle était devenu maladroite, inutile, et totalement écervelée. Maintenant que j’y pense, il ne m’avait jamais demandé qui lui avait été promise : en effet, tous sangs purs se connaissent, et les mariages arrangés étaient monnaie courante. Wallace m’avait mentionné une fois une demoiselle vivant dans les pays Scandinaves, dont j’avais oublié rapidement le nom car décédée peu de temps avant la mort de Wallace. Enfin… Je n’eu pas le temps de me rappeler plus longtemps ce souvenirs puisque Gabriel repris la parole sur un ton moins acéré, probablement grâce à mon rappel à l’ordre. Et pourtant il ne peut s’empêcher de remettre en cause notre génération. Enfin ‘notre’… J’étais plus jeune que William ou Nathanael, mais avait tout de même reçu la même éducation.

“Personne ne remet en cause ton combat Gabriel. Tu ne peux pas remettre en cause ainsi tes alliés, sinon tu risque de te retrouver seul.”

J’essaye de garder un ton sévère, mais je sais au fond de moi que cette ‘discussion’ (si ce n’est dispute) n’est pas la mienne. Je me contenterais d’un rôle d’arbitre, bien que je sais pertinemment que je ne pourrais pas me ranger du côté de William.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyVen 12 Avr - 14:27

A chacune de mes paroles je vois le dicteur se tendre un peu plus à croire que je l’agace, ce n’est franchement pas le but je dis les choses tel que je le penses et le sens. Je sais que qu’importe ce que je dis l’enfant s’énerve, car il ne comprends pas ce qu’il y a entre Ciara à moi. Je commence à jouer avec nos alliances qui sont sur ma chaîne autour du coup, je le vois qui commence à devenir arrogant et prétentieux., à croire qu’il ne vaut pas mieux que les gens du conseil. J’attends la réponse et Ellen qui n’a pas l’intention de bouger son petit pouce, l’effet tapisserie est tendance c’est dernier temps, il faut dire que sa place n’est pas enviable elle ne croit pas en l’idée de l’académie mais elle veut que son fils croit en elle. Dur de dire oui et non en même temps !

« Je n’ai qu’à demander, huh ?  La meilleure défense pour l'Académie se trouve déjà ici. Ce n’est ni vous, ni moi et nous le savons tous les deux. D’ailleurs je suis ravi d’apprendre que Nathanael n’est pas au courant de sa présence ici, merci pour votre confirmation. Je n’avais pas eu le temps de questionner son espionne avant d’éliminer cette menace. »


Ah le voilà enfin qu’il part et tout ça pour montrer toujours plus d’arrogance, plus d’intolérance face à notre passé. La jeunesse  qui ne fait profiter de l’expérience de son manque de maturité. Mais au moins il à sut reconnaitre les compétence de Ciara, mais je ne suis pas certain qu’il à conscience de l’étendu de ses pouvoirs. Je ne penses pas qu’il se doute aussi qu’elle est bridée, sa force, ses sens son don ! C’est ce que je redoute le plus de libérer. Je ne sais pas les étendus ce tout ça, la possibilité d’évolution.


« William, je vous sommes de rendre à Ciara Whelan l’ensemble de sa mémoire et lever votre sort de pacotille avant qu’elle ne se détruise elle-même. Vous n’avez aucun droit sur elle ni sa famille. »


J’ai envie de rire, je lève un sourcil et me retient d’exploser de rire. Pour moi ce n’est que du blablabla, et j’avoue ne pas écouter la suite, même lorsqu’Ellen le reprend à croire qu’il a été trop loin dans ses propos. Non sincèrement il se prend pour qui ? Il parle sans savoir, sans prendre en compte qu’il peut y avoir d’autre élément dans l’histoire des Whelan. Notre histoire ! Lorsqu’il se tait enfin il croit avoir gagné, mais ma victoire est tout autre. Tomàs et Shelan m’ont confié leur fille, Ciara elle en acceptant la demande de fiançailles m’a confié sa vie et notre amour. Elle m’étais promise et pas par arrangement, par sentiment. Que j’ai accepté de supprimer pour la protéger de Nathanaël mais surtout de elle-même et de sa folie meurtrière. Elle ne savait pas se battre, elle n savait pas se contrôler, elle est encore remplit d’inexpérience et n’est pas prête à recouvrir l’ensemble de ses souvenirs et ça j’en suis le seul décadaire. Arquant un sourcil je regard Gabriel pour finalement sourire.

Mais voilà le problème Monsieur Rakel, sous votre respect j’ai le doit de toute autorité sur Mlle Whalen, car il s’agit de la future madame De Chabon. Ciara et moi sommes fiancés et nous nous sommes donnés l’un à l’autre.

La bombe est lancé, personne n’avait cet info et je sers dans ma min un peu plus fort les bagues dans ma main. Je sens alors une odeur arriver, celle de Ciara …. Et de pastèque ? Bref passons, elle est proche à croire qu’elle à le don de venir dans les pires moments pour les autres et les meilleurs pour moi. Elle toque à la porte


Monsieur Rakel  désolé de vous dérangez mais quelqu’un m’a demandé de faire le coursier pour vous.


Je regarde un court instant Gabriel avec un tout autre sourire. Bien évidement Nathanaël tape là où ça fait mal. Il ne sait pas qui est Lily exactement, mais attaquer le bras droit c’est une belle manière d’annoncer une guerre. Après tout Noah et lui son cul est chemise et je sais qu’il serait fou si on ose touche à son ange.

Et voilà à quel point Nathanaël est imaginatif … en plein cœur !
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyVen 12 Avr - 14:28

Le soleil se lève pour embraser la forêt, la faune commence à se réveiller doucement, recouverte de la tête aux pieds par ma cape j'observe l'horizon. Depuis maintenant quatre longs mois mes journées se résument à remplir les documents de l’académie importants pour aider Gabriel, donner mes cours, avoir des rendez-vous avec les professeurs ou élèves qui éprouvent des difficultés et savoir orienter chacun pour une meilleure harmonie au seins de l’établissement. Une fois mon travail au sein de l’école effectué je m’échappe dans la forêt.

Lors de ma dance catastrophique avec Gabriel j’ai eu le temps d’examiner ses blessures et de sentir des odeurs, même si sur le coup je n’ai pas réfléchit à tout ça, à peine sortie de la salle l’air frais m'a permis de reprendre mes esprits et de reconnaitre les caractéristique discrètes mais typique de Nathanaël et son équipe,  j’ai fait un tour du lieu et découvert par où notre cher Nathanaël était rentré. J’ai mis très clairement mon orgueil de côté et revu mes options. Je sais parfaitement que Gabriel a ses raisons sur le placement de William et je l’accepte même si je ne l’ai pas dit, mais je ne compte pas sur ce dernier pour protéger notre directeur je pense même qu’il serait capable de planter lui-même une lame dans son torse.

Je parcours environ cinquante kilomètre de diamètre tous les jours avec l’aide de Gracie où l’on fait du repérage et bloque une bonne moitié des attaques de reconnaissance de notre tyran, la seconde étant pour les espions de Gabriel. Je ne tiens pas à ce que Nathanaël sache exactement de quoi nous sommes capable. Mon sommeil se résume à une heure voir deux heures chez Josh, à des horaires totalement irréguliers et imprévisibles. Ah oui pourquoi chez Josh et non mon domicile? Parce qu’il y a quatre mois mon appartement c’est clairement fait démolir …. Par moi-même ! Quand j’ai réalisé que William restait définitivement dans notre groupe pédagogique et au vue de ce que ce dernier a été capable de me faire il y a cinq mois environs j’ai décidé de protéger la seule et unique chose auquel je tiens vraiment. Un objet qui faisait que pour la première fois en plus de deux cents ans d’existence j’ai eu la sensation d’avoir une maison, un chez moi : mon piano. Je savais que je pouvais accepter la mutilation, la torture, la soumission et tant d’autre chose. William à fait de sorte que je subisse ça de manière intensive durant cinq longues année avant de m’abandonner,  mais cet instrument est la première fois de mon existence où j’ai eu l’impression d’avoir un cœur, je ne peux accepter l’idée que William est un moyen de pression sur moi grâce à un instrument, il en a déjà suffisamment avec Josh et Gabriel.

Une fois l’instrument déplacé j’ai entièrement ravagé mon logement. Pour la première fois depuis ma rencontre avec Josh et Gabriel, je me suis sentie brisée, humiliée et prise au piège. Je manquais d’air et je n’avais plus rien à faire de mes souvenirs, plus rien à faire de moi-même, je n’étais qu’un objet  alors j’ai fait la seule chose dont je me suis sentit capable. Les meubles, les livres, mes fringues, ma cuisine, les murs tout devait y passer, j’étais vide et j’avais besoins de vider cet endroit qui finalement n’était peut-être pas ma demeure, sûrement n’avais-je pas le droit de me sentir en sécurité,  je serais certainement la chose de William et je n’aurais pas d’autres choix que d’accepter tout ce qu’il me fait subir. Tout doucement je commençais à resombrer dans l’état du parfait du petit soldat prêt à tuer tout le monde, à ne plus rien ressentir, ni la douleur, ni la joie, le plaisir, l’angoisse, l’envie de serrer Gabriel dans mes bras et de m’excuser, le besoins de rire aux bêtises de Josh, la tendresse de voir chacun de mes élèves progresser tous les jours, j’étais une sans cœur, une sans famille et une femme non un objet destiné à obéir à un seul homme qu’elle n’avait même pas le droit de haïr si il lui en donnait l’ordre.

C’est à ce moment que Josh est rentré me stoppant à temps avant de faire plus de dégâts, m’arrêtant net dans ma descente aux enfers me tenant les poignets et pour la première fois en dehors des bras de Gabriel j’ai pleuré, mais pas des petites larmes, non vraiment elles ne s’arrêtaient pas de couler, j’avais mal à la poitrine comme jamais. Je détestais l’idée d’avoir gâché ma danse avec Gabriel, je me détestais de ne pas être capable de supporter plus pour eux et je tenais sa chemise à m’enfoncer les griffes à sang dans la paume de mes mains, sentant le sang couler le long de mes poignets s’effondrant au sol, je veux croire que la douleur me réveillerai, que je taperai à son bureau tout sourire et qu’on se chamaille comme avant. Et surtout que William est loin de ce petit espoir que nous avions créé tous les trois.

Mais ce n’est pas le cas, alors je tombe au sol à genoux avec l’ange qui m’accompagne dans ma chute, mais cela ne suffisait pas et j’ai crié un son, ma peur, mon désarroi à m’en briser la voix, le besoins de prouver que même si mon cœur ne battait pas j'étais en vie et j'avais le droit de ressentir. Je sens les larmes de Josh couler sur mon visage me serrant toujours un peu plus fort contre lui et me murmurant « je suis là, ne t’en fais pas » mais je suis incapable de me calmer. J’ai envie de rire face à la situation car il pleure par ma faute mais il ne comprends rien, mais il n’a aucune honte à pleurer avec moi et pour moi.  Heureusement que l’ensemble du bâtiment était vide et que tout le monde étaient dans le jardin ou à la salle du bal ce soir-là.

J’étais incapable d’affronter tout ça, avec l’arrivé de William je crois franchement en ma perte, ils ne savent pas l’influence qu’il a sûr moi, ne peuvent comprendre à quel point je dépends de mon maître quand il est dans les parages. Ses sentiments sont miens et le miens ne sont rien, ses ordres sont mes souhaits et je ne peux m’y opposer et si il me demande de tuer les deux seuls personnes que j’aime je sais parfaitement que je ne peux résister à son ordre plus de quelques heures. Je sais que pour les protéger je dois partir d’ici, mais je n’en ai pas la force ni la volonté. Josh ne m’a pas lâché, il m’a  pris dans ses bras -à croire que cela deviens une habitude- et m’a ramené chez lui me couchant dans son lit et me serrant contre lui. Par la suite je n’ai pas prit le temps de ranger ce lieux, je n’ai pas prit la peine d’aller voir Gabriel de peur que William le blesse si je me rapproche trop de lui et comment pourrais-je le voir alors que l’ensemble de mon dos est un véritable désastre, une marque, un possessions. Alors j’ai choisi une des rare option qui se présentait à moi , je loge rapidement chez Josh squattant sa salle de bain et son canapé en faisant mon possible pour ne pas le croiser car lui-même ne sais rien de mes blessures.


-Cause baby now we got bad blood


La musique de Taylor Swift commence à se lancer derrière moi, mon esprit est de retour dans la forêt et je commence à réfléchir, la musique… ce n’est franchement pas le chant des oiseaux. J'ouvre grand les yeux d’étonnement et sent un vent identique à des battements d’ailes d’ange. Je glisse rapidement de ma branche et évite à temps le coup de feu d’un pistolet, b*rdel de m*rde perdu dans mes pensées je n’ai pas sentit une présence menaçante. Levant les yeux aux ciel durant ma chute j’aperçois cet amas de plume blanche de la taille d’un homme, mais par n’importe lesquelles celle de Noah le bras droit de mon sang pur préféré. Il fonce sur moi mais j’ai le temps de me réceptionner au sol  plongeant ma main dans ma cape et lançant une dague sur la trajectoire de ce dernier et deux autres sur sa nouvelle direction car il allait dévier et je savais où. Ma première se plante dans un arbre tandis que les dernières se plantent dans chacune de ses épaules le clouant à l’arbre, il crie, je sourie


- Et les gens continuent de croire que les anges sont d’adorables petits être identiques à cupidon, je monte sur la branche où il est accroché et le regarde en souriant sous ma cape, franchement tu n’as rien de l’image du petit bonhomme qui se trimballe cul nul avec son carquois remplis de flèche en forme de cœur et un arc !

Je l’entend rire et s’élancer en avant se décrochant de l’arbre dans un cri de douleur fonçant sur moi. Nous enchainons les coups, nous nous jugeons mais je ne donne pas le maximum, il est ici pour savoir comment se bat le bras droit de Gabriel et je compte vraiment pas lui donner ses informations sur un plateau d'argent.  Au bout de cinq minutes cependant il semble fatiguer et sort à nouveau son arme à feu deux possibilités s’offrent à moi : celle d’éviter le coup de feu ce qui est largement possible ou accepter de recevoir la balle qui vise clairement mon estomac mais en limitant les dégât en faisant semblant de trébucher histoire qu’il croit que je suis maladroite . Devinez mon choix lorsque au son de l’arme je place ma main droite sur mon flan brûler par le passage d’une balle et que je me laisse tomber de l’arbre. La chute est loin d’être douce, mes poumons se vident sous le choc de la descente et je vois Noah se poser à côté de moi avec un sourire me tendant une lettre.


-Je te laisse transférer cette lettre à Gabriel, dit lui que cela vient d’un de nos amis en commun ! Merci de me laisser cette victoire petite vampire, mais un jour je serais de quoi tu es vraiment capable !

J’ai clairement envie de lui répondre, « ta voix est aussi tendre que Cupidon !  Et maintenant montre-moi tes petites fesses pour savoir si j’ai envie de les croquer ou non », mais je préfère me taire. Je le laisse s’éloigner et me met en position tailleur, l’idée de la chute est mauvaise, je ressens l’ensemble de mon dos en feu et sang. Je prends ma tête dans mes mains et me penche en avant, non mais qu’elle idiote ! Tomber d’un arbre avec un dos entièrement recouvert d’un insigne que je ne connais pas mais ça  révèle mon génie du moment dit donc. Je décide de me diriger vers la rivière qui est à deux minutes pour plonger dedans et stopper les petites perles de sang qui se collent à mes vêtements. Par chance je suis loin de l’académie rien ne se fera sentir surtout en si petite quantité et l’eau dont je me recouvre camouflera mon odeur. Rincé en quelques minutes je me dirige vers l’appartement de Josh, histoire de me sécher changer et faire la factrice mais sur mon chemin je croise James.

James le beaux gosse, petit démon qui  est à court de souffle et me regarde en levant un sourcil. Il a son portable à la main sans aucun doute entrain de rédiger un message à Gabriel, il est le chef de son armée secrète. Je passe à côté de lui et rigole, ce qui le déstabilise totalement, j’en profite pour donner un coup vers le bas avec ma main droite faisant voler son portable dans ma main gauche et lit les sms envoyé à Gabriel il y a moins de cinq minutes . « Entendu deux coups de feu à environs cinquante  KM! Nous nous dirigeons vers l’endroit » je souris et répond rapidement avec le portable du caporale adjudant-chef de mon vieux chnoc préféré « Rien d’inquiétant à l’horizon, juste un oiseau qui à eu deux coup de détente trop grand ! Il a prit un sacré envole ! J’arrive dans cinq minutes  Tendre morsures L. ps : Promis je n’ai pas touché un seul cheveux de James et je lui redonne son portable de commando. <3 », je clique sur envoyer et tend le portable à James.  


-Tout vas bien James, la menace est écartée et je n’ai rien, c’était juste un avertissement mais tu peux retourner là-bas voir bien entendu, si c'est le cas et que tu retrouve trois dagues c'est à moi et le sang dessus n’est pas le miens. Je vais me changer et donner l’ensemble des informations à Monsieur Rakel. Au faite désolé pour ton portable … mais c’était franchement tentant !


Je ne lui laisse pas le temps de répondre que me voilà en moins de deux minutes à l’appartement de Josh. J’ouvre le frigo et bois une tasse entière de sang sans même réfléchir. L’un des avantage après avoir tout massacré c’est que je n’avais plus de souvenir qui revenait et le dégout face au liquide avait disparu.me permettant de me stabiliser et reprendre l’ensemble de mes forces. En dehors de mes marques bien entendu !  Je me débarrasse de ma cape et mes vêtements et me tourne vers le miroir. Mon dos est recouvert de croûtes, certaines virant au noirs ou blanc, remplit d’une infection. Ce n’est pas très agréable mais je soignerai ça plus tard, j’enfile rapidement un body recouvrant entière mon dos et mes bras. Je ne tiens pas à ce qu’une erreur de pull qui se soulève trop me grille directement la première fois au près de Gabriel. Lorsque je vais le retirer ça va me faire un mal de chien mais qu’importe se sera supportable. Je trouve mon jean noir et un pull bordeaux qui couvre l’ensemble de mon cou couvrant mes marque de crocs et la fin de la marque signé William. Je ramasse rapidement mes converse que je lasse en sautillant en tenant la lettre dans ma bouche et finit par fermer l’appartement.

Avant de passer au bureau de Gabriel je me glisse rapidement vers le self de l’académie pour voir le chef, lui demandant un grand gobelet de sorbet de pastèque, ce truc est une tuerie sans mentir ! Mais ce n’est pas pour moi, arrivé au bureau de la secrétaire, je lui dépose à coté de ses papiers avec un grand sourire suivit d’un clin d’oeil, je l’apprécie énormément nous avons pas mal sympathisé. Je me prépare à entrer lorsqu’elle m’attrape la main doucement, surprise de me voir vouloir entrer dans la pièce alors qu’elle sait que je fais tout pour éviter le directeur et me murmure d’une voix douce.


Monsieur Rakel est en réunion avec Madame Rakel et Monsieur De Chabon ….

Oh non c’est ma journée poisse, dire que j’allais entré comme à mon habitude. Je me mords la lèvre inférieure, serrant la lettre de Nathanaël, je n’ai pas envie de rentrer dans leur m*rdier, je suis sûre que c’est une guerre mondial avec trois bombes H dedans ! Et William et Gabriel dans la même pièce grand dieu qu’elle idée ! Madame Rakel ? La meuf qui veut me tuer je ne sais pas pourquoi ? Je ne sais pas si je dois rire, pleurer ou jouer au loto ! J’observe à nouveau le papier entre mes mains, je maudis ma chance du jour et toque à la porte sous l’étonnement d’Amber avec un sourire désolé mais je prendrai en conséquence. Mais je n’entre pas pour autant imaginé qu’il y ai une orgie là dedans finalement bonjour la visions d’horreur. Alors je  toque et commence à parle normalement à travers la porte.


Monsieur Rakel  désolé de vous dérangez mais quelqu’un m’a demandé de faire le coursier pour vous.


Je vais mourir c’est certain. Et rien qu’en touchant la porte je sens une ambiance de folie là dedans !
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptySam 13 Avr - 11:50

Un bourdonnement, et puis plus rien. Le silence. Le néant. Tout était blanc. Gabriel s’était-il évanouit ? Non. Il mais son esprit était parti loin de son bureau, fuyant la réalité, et se souvenait de cette prison. De cette nuit de neige, de ses pas craquelant dans le silence de mort de la prison. Il était en recherche d’information et avait été invité à rencontrer celle dont personne ne savait le nom. Après toutes ces années Gabriel savait que sa rencontre avec Lily n’était pas un hasard et qu’elle avait tout orchestré. Elle n’était qu’une ombre dans cette prison, suivant discrètement ses cibles et entendant tous les bruits. Elle était une personne redoutable, et pourtant peu redoutée, car personne ne savait qui elle était. Dans cette salle d’entrainement, ce n’était qu’elle et lui. Il n’y avait personne d’autre, et n’avaient besoin de personne d’autre. Ce jour ci l’histoire s’était écrit, et pas seulement leur histoire : ils savaient qu’à eux deux ils pourrait gouverner le monde. Gabriel serait le visage de ce nouveau monde, Lily sa machinerie. Le vampire ne l’avait pas forcément compris le jour de leur première rencontre, mais il savait désormais le reconnaitre : Ils se complétaient. Ils étaient parfaits.

« Mais voilà le problème Monsieur Rakel, sous votre respect j’ai le doit de toute autorité sur Mlle Whalen, car il s’agit de la future madame De Chabon. Ciara et moi sommes fiancés et nous nous sommes donnés l’un à l’autre. »

Gabriel ne répondit rien à William, littéralement sous le choc de cette bombe. William était-il ravi de son ‘petit’ effet ? Le directeur ne s’en préoccupait pas. A vrai dire, il ne parvenait plus à penser de manière rationnelle. Ou peut-être qu’il n’arrivait plus à penser du tout. Son regard ne se détachaient pas des doigts de William jouant avec une paire de bagues. Leur signification n’avait aucun doute, ce n’était pas deux simples blagues. C’était la preuve que le bonheur n’existerait jamais pour lui, et William s’en amuser pour torturer le plus jeune des deux. Ou tout du moins c’est ainsi que Gabriel le perçu. Les doigts de William ne s’arrêtèrent pas. Gabriel s’imaginait briser ces doigts un à un. Lentement.  Phalange après phalange. Puis continuer avec l’autre main. Puis les bras. Les jambes. Ne manquant aucun os. Ne manquant aucune articulation. Pour enfin briser chacune de ses côtes avant de planter sa main à travers la cage thoracique de celui qui le dégoutait, et serrer ce coeur afin de stopper toute circulation du sang. Et lorsque William le supplierait enfin de de l’achever, il arracherait enfin ce coeur. Gabriel espérait que le sort faisant de William un humain le rendait plus faible,  oui, mais pas au point de mourir facilement. Être aussi violent, ou tout du moins avoir des pensées aussi violente était clairement une première pour Gabriel, mais il ne pouvait pas s’en empêcher : il était détruit par une seule et unique phrase, et sa source était ce mégalomane pédant qui lui faisait face.

“Nous nous sommes donnés l’un à l’autre”. Cette phrase ne cesse de résonner dans l’esprit du jeune vampire. Plusieurs souvenirs résonnent avec : ce premier baiser. Cette première fois où il l’avait pris dans ses bras. Et puis surtout ce moment de partage aussi étrange que restant un des souvenirs dont il ne pouvait pas se passer de leur baiser dans la piscine. Le côté hors nature de cette scène. Complètement hors du temps. Il n’y avait qu’elle et lui. Pas d’inquiétude concernant l’Académie. Ou Nathanael. Ou qui que ce soit d’autre. Durant ce temps où ils étaient immergés ensemble, il n’y avait personne, il n’y avait aucun son, il n’y avait qu’eux. Et pourtant, il y avait aussi ces colères, il n’y avait pas eu une seule fois où Gabriel et Lily étaient dans la même prière sans que cela ne dérape et finisse en tornade. Comme deux être bipolaires avec un équilibre inexistant. Ils s’étaient aimés. Ils s’étaient détestés... Était-ce à cause de sa relation avec William que Lily repoussait ainsi Gabriel ? Il savait pertinemment qu’elle n’avait aucun souvenir de son passé de sang pur, mais peut-être cela était un reflex de survie, où son subconscient l’empêchait de tomber amoureuse d’un autre être que William afin de se préserver pour lui ?


« Monsieur Rakel  désolé de vous dérangez mais quelqu’un m’a demandé de faire le coursier pour vous. »

Il n’avait pas entendu la vampire toquer à la porte, ni même l’avait-il senti venir. Et encore moins avait-il entendu la remarque inutile de William. Ce n’est qu’en entendant sa voix qu’il revint à la surface. Il hésita une seconde : devait-il ouvrir cette porte ? Devait-il l’ignorer ?son esprit était indécis entre l’envie de la voir une dernière fois où la fuir à tout jamais. Après tout ce serait un excellent moyen d’éviter le problème. L’Académie n’avait jamais mieux tourné que ces derniers mois alors que Gabriel et Lily ne se voyaient jamais. Non. Il voulait la revoir. Maintenant. Tous les jours. Ne jamais la quitter. Et pourtant...

Gabriel dû se mettre une claque intérieure pour se réveiller entièrement  et enfin se lever et se diriger vers la porte qu’il ouvrait doucement, mais n’invitait pas la demoiselle à entrer. Non pas qu’elle ne soit pas la bienvenue, juste qu’il ne pouvait rien dire. En voyant le visage de la jeune femme, le coeur de Gabriel aurait voulu s’emballer mais il ne fit que se serrer. Le visage du vampire devait certainement être bien loin de son ‘poker face’ habituel. C’était plutôt l’inverse, on aurait dit qu’un mort l’avait visité. Non, juste des petits chimistes amateurs de bombes et en avaient largué une énorme sur sa tête.

Finalement, son regard se décrocha du sien, et vint observer la jeune femme dans son ensemble, remarquant quelques marques de coups. Comment avait-elle pu oublier tout souvenir de sa relation avec William ? Même s’il cherchait à utiliser son pouvoir de suggestion sur lui-même, Gabriel était certain qu’il ne pourrait pas oublier le souvenir des sentiments qu’il éprouvait pour la jeune femme. Non. Certains sentiments sont trop forts pour être si facilement oublié par un tour de passe-passe. La capacité de William pouvait être aussi puissante qu’elle l’était, il était impossible d’oublier de tels sentiments. Lily vivait toutes ses émotions avec une telle puissance que cela semblait impossible à Gabriel. Alors est-ce que Lily aurait menti à Gabriel depuis le début ? Tout cela juste dans le but d’accéder à la puissance de sa famille et profiter des retombées positives de son projet ? Ou est-ce qu’il était juste tellement faible que le seul moyen de lui offrir une protection valable était de le duper par cette supercherie ?

La main de Gabriel se porta doucement vers le visage de Lily, remarquant une coupure sur sa joue droite. Elle était en train de se refermer, mais il ne faisait aucun doute qu’elle était récente vu la fine mèche de cheveux qui y était accrochée. Il était sur le point de remettre cette mèche derrière l’oreille de la jeune femme, et pourtant son geste se stoppa à quelques millimètres de sa peau. De là il pouvait sentir la fraîcheur de son corps - les vampires n’émanant aucune chaleur - ainsi que les muscles de son visage bouger. Il ne bloqua ainsi qu’une seconde - enfin sûrement - mais cela semblait être une éternité pour le jeune sang pur pour qui il était difficile de se résigner à son sort. Il ne pouvait cependant pas quitter son regard, bleu glace, et aurait voulu dire ‘merde’ aux deux casseurs d’ambiance derrière lui et simplement partir avec elle. Ou alors il aurait voulu pouvoir avoir une simple et franche rupture dans cette relation, où chacun repartait de son côté mais après un véritable au revoir. Mais non. Il n’était pas de son rôle de l’informer de son passé. Lily lui avait formellement interdit. Il devrait alors trouver un moyen pour s’éloigner d’elle, mais aussi qu’elle le déteste pour ne plus s’approcher de lui. Oui, ce serait certainement le meilleur moyen : si Gabriel se montrait plus arrogant et insupportable que jamais, Lily finirait par le détester et partirait. Au moins elle n’aurait pas à se sentir coupable de quoi que ce soit, et William (dont il souhaitait toujours autant la mort) n’aurait plus à rester dans le coin. Oui, Gabriel garderait cette idée dans un coin de son esprit, et mettrait ce plan en application. Pour le moment Gabriel n’était capable de rien.

Cette enveloppe dans les mains de la jeune femme le ramena à la réalité : la sécurité de Kentigern’s et l’équilibre du monde tel qu’ils le connaissaient étaient les éléments dont il fallait s’inquiéter. L’urgence était présente. Il baissa le regard vers les mains de la jeune femme, et baissa aussi sa main gauche vers cette enveloppe pour la saisir sans un merci, cette même main quittant donc désormais ce non-contact rapproché auprès de sa joue. Ne bougeant pas - restant donc au plus proche de Lily qu’il pouvait - il ouvrit délicatement l’enveloppe et ne mit que quelques courtes secondes pour en lire son contenu :


Citation :
« Moi, Nathanael Cohen, Sang Pur, dirigeant de l’Empire Cohen et du territoire de France, invite mes frères de sang à prendre les armes. Rebellez-vous contre nos semblables qui vous enferment des ces prisons déguisées, rebellez-vous contre ces humains qui ne veulent que votre mort. Ce monde appartient aux vampires, et je vous porterais à la victoire, à votre liberté.

Nos ennemis sont nombreux, mais les pires sont parmi nous. C’est pourquoi j’annonce la destruction imminente du Conseil, et la mort de l’Empire Rakel. Celui qui me ramènera le cœur de son leader sera gratifié d’une éternité d’or et de pouvoirs infinis. »


Le temps d’une inspiration profonde, n’étant là que pour l’empêcher d’insulter toutes les personnes dans cette pièce, Gabriel se pinça les lèvres et replia la feuille en deux. Il ne leva pas les yeux vers Lily : soit elle avait lu le message avant de le lui remettre - mais le sellé de cire avait été détruit pas Gabriel donc cela semblait peu probable - soit elle l’avait lu en même temps que lui. Il faut dire qu’il n’avait pas été malin de sa part de la lire aussi proche d’elle. Si elle ne l’avait pas lu, c’était tant mieux. Il n’était pas nécessaire qu’elle ne connaisse le contenu exact. Enfin... ce n’était plus nécessaire, puisqu’elle ne pourrait jamais lui être promise. Il murmura alors :


« Je suis navré de devoir vous également demander de faire une livraison à votre tour Mademoiselle Gray. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas le messager final… »

Laissant un court moment en suspens, profitant de ces dernières micro secondes de proximité avec Lily, Gabriel resta silencieux. Puis il se dirigea vers son bureau, laissant Lily dans l’encadrement de cette porte ouverte.  Gabriel ne savait pas trop pourquoi il l’avait vouvoyé à cet instant. Peut-être espérait-il que cela soit suffisant pour créer une première rupture franche puis Lily ne l’apprécierait pas. Une nouvelle fois, Gabriel n’avait pas voulu la laisser à la porte (littéralement), mais son cerveau avait décidé de fonctionner au minimum vital, et il ne pouvait désormais que compter sur le jugement de la jeune femme sur où elle devait se tenir. Oui, Gabriel avait engagé le mode ‘pilote automatique’ de son cerveau pour éviter tout crash imminent. Il ouvrit le premier tiroir du haut, d’où il tira une enveloppe similaire à celle que Lily lui avait amené. La différence était le signe du sellé, marqué par l’emblème des Rakel : un chardon écossais entouré d’une couronne de laurier. Cela était prétentieux, n’est-ce pas ? Le chardon écossais, évidemment, représentait les origines des Rakel, tous originaires de ce pays qui fut un temps Calédonie, et avant même eu appartenu aux pictes. Il ne fut jamais une génération où les Rakel ne furent pas présent dans ces contrées. La couronne de laurier représentait la puissance de l’Empire Rakel et comment au travers de combats, conquêtes, manipulations et négociations cette famille s’était hissé au sommet de la hiérarchie. Les Rakel étaient respectés et craints de (presque) tous, et cela fut le fruit d’un dur labeur que Gabriel n’était pas prêt de laisser être détruit. S’adressant à Lily à nouveau, il reprit :

« Je je suis pas surprise de l’annonce de Nathanael, je l’attendais depuis quelques temps maintenant. Et puis il n’avait pas caché ses intentions lors notre dernier tête à tête. »

Il attrapa également son smartphone, et bloqua un instant sur les dernières notifications : deux SMS de James, l’un d’entre eux étant… Différent. “Tendres morsures L.”… Recevoir ce SMS quelques minutes après cette annonce… Qu’avait bien pu faire Gabriel pour que le karma puisse être autant un connard avec lui ? Oui, effectivement : il avait tué, trompé, et torturé quelques personnes, s’était nourri sur d’autres (ou parfois les mêmes), mais fondamentalement il n’était pas si mauvais. Si ? Ne brisant pas son élan par peur d’être figé à nouveau, Gabriel entreprit de de déverrouiller son smartphone et sélectionna la seconde personne dans ses contacts : James.

« James, j’ai besoin que tu apporte un message en ville. Rejoins Lily Gray à l’entrée de l’Académie elle te le remettra. » Gabriel se tut quelques secondes le temps que son interlocuteur réponde. Sa réponse ne lui plaisait pas plus que ça. « Mh... cela ira bien. Non, il faut que ce soit toi. » Gabriel patiente une nouvelle fois le temps de la réponse du démon, avant de conclure d’un sec « Fais au mieux. » avant de raccrocher.

En effet, James lui avait répondu qu’il ne pourrait pas être là avant plusieurs minutes. En effet alerté par des coups de feu au loin dans la forêt - non loin de l’endroit où Gabriel avait été retenu otage d’ailleurs - James et ses hommes s’étaient rendu sur place pour évaluer la situation. Il ne seraient donc pas de retour à l’Académie avant quelques temps. Après avoir raccroché, Gabriel ne décrocha pas son regard de l’écran où la notification des deux SMS s’affichait, comme appelé par le résumé qu’il avait pu voir sur l’écran verrouillé. Il cliqua sur l’icône, et lu le plus ancien message en premier, professionnel et concis comme étaient tous les messages du démon. Le suivant, par contre…


Citation :
« Rien d’inquiétant à l’horizon, juste un oiseau qui à eu deux coup de détente trop grand ! Il a prit un sacré envole ! J’arrive dans cinq minutes. Tendre morsures L. ps : Promis je n’ai pas touché un seul cheveux de James et je lui redonne son portable de commando. <3 »


La mâchoire du vampire se serra sur elle-même. Il était brisé. Anéanti. “Tendres morsures L.”… Il avait déjà vu auparavant cette signature, sans qu’elle ne lui soit adressée un jour. Et puis… Et puis… Dans ses mains son téléphone se brisa sous la pression des doigts du vampire qui eu un sursaut de surprise et de panique. Non ! Allait-il perdre ce message ? Ce seul et unique message qui lui était destiné de la part de celle qu’il convoitait ? Pourrait-il le retrouver depuis le téléphone de James ? Il était hors de question que le démon ne perde son téléphone en cours de route ou Gabriel le massacrerait. Sur son visage une fraction de panique s’était installée, persuadé qu’il avait perdu ce qui devrait être la dernière  et rare marque d’affection envers son égard.


« Gabriel, ne te met pas dans des états pareils. Elle n’est pas digne de toi. Et pour Nathanael, tu n’as pas à t’inquiéter. »

Ellen s’était levé du sofa pour s’approcher de Gabriel, ses talons claquant sur le sol. Il ne les avait pas entendu. Il n’entendait plus rien, et ne souhaitait qu’une chose, c’est que toute les personnes dans cette pièce la quitte maintenant. Lorsqu’elle plaça une main sur l’épaule de son fils, Gabriel tourna son regard vers elle d’une vitesse dont il ne pensait pas être capable à cet instant, faisant comprendre à sa mère qu’il fallait mieux qu’elle ne le touche pas, pas maintenant. Il était hors de question qu’elle soit possessive maintenant : il ne lui appartenait pas. Puis Ellen attrapa la lettre des mains de Gabriel, et la lut. Elle n’était clairement pas ravie de son contenu, et une pointe d’inquiétude perça dans son regard, puis elle amena la lettre à William afin qu’il en prenne connaissance également.

« Ton père aurait mieux fait de nous cacher ailleurs que dans la demeure où tout le monde nous trouverait. C’était idiot et s’il n’était pas mort nous en serions pas là. Tu aurais dû rester loin des vampires, loin de toutes ces manigances, loin de cette petite gar-
-Máthair ! »

Le vampire ne s’en était pas rendu compte mais il venait de crier ce nom à travers la pièce, refermant le tiroir d’un coup sec en même temps. Sa voix avait résonné une fraction de seconde sur les murs, et un léger craquement s’était entendu au niveau de la poignée du tiroir, le métal n’ayant très certainement pas apprécié ce mouvement plus que brusque. Il avait toujours le regard dans le vide, le visage était toujours tiré, la mâchoire toujours serrée, refrénant toute évacuation de sentiment quelconque, que ce soit haine intense ou tristesse profonde. Il eu enfin fini de reprendre ses esprits qu’il eu besoin de s’éclaircir la voix afin d’éviter un nouveau cri de détresse. Il s’adressa enfin à nouveau à Lily, ne la regardant toujours pas directement, mais son regard était perdu dans le vague dans sa direction. Il ne pouvait pas la regarder. Il ne pourrait plus la regarder sans laisser ses sentiments resurgir… Sa voix était presque silencieuse, voir quasi inaudible. Mais cela était sans compter sur les capacités de vampire des personnes présentes dans cette pièce.

« Tu ne peux pas rester ici Lily. Nous devons trouver un moyen de te protéger… » Gabriel se laissa tomber dans son fauteuil avant de reprendre. « James est digne de confiance et l’un de mes meilleurs éléments… Il pourra t’accompagner et saura te protéger… J’ai de bonnes relations avec la famille de vampire qui gouverne la Nouvelle Zélande, son dirigeant est sur le point d’ouvrir une Académie sur mes conseils, il appréciera ton aide, et il est impossible que Nathanael te trouve là-bas, c’est perdu au milieu des Fjords. » Le flot de paroles de Gabriel ne se tarissait pas. Lui qui - d’ordinaire - était muet comme une carpe autant qu’il le pouvait, là c’était l’opposé. Ses paroles semblaient logiques et raisonnées, mais ses pensées n’avaient aucun sens. « Nous pourrons te faire sortir du pays discrètement, Nathanael ne saura jamais que tu es partie. Les sorciers sous mes ordres sont assez puissants pour couvrir tes traces. Et nous créerons une diversion. Ils ne pourront pas t’atteindre là-bas. Tous. Personne… »

Son regard se porte à nouveau sur le cadavre de son téléphone. De la façon dont il était posé, Gabriel pouvait voir le symbole de la marque du fabricant : une pomme croquée. Il n’avait pas choisi ce modèle pour la marque, n’ayant que faire de ce genre de chose, mais juste pour la pomme, pour le souvenir qu’elle lui rappelait. C’était idiot n’est-ce pas ? Sans prévenir, Gabriel se releva d’un coup empoignant le téléphone écrasé pour le lancer à travers la pièce. L’objet - déjà en mauvais état - était venu s’incruster dans le mur, avant de retomber lourdement sur le sol, emportant une partie de peinture et de plâtre. Le vampire faisait les cent pas dans le bureau sous le regard de sa mère, ses deux mains dans ses cheveux - il aurait pu littéralement se les arracher.

« Gabriel ! » Sa mère tenta à nouveau un ton autoritaire pour raisonner son fils. Elle ne comprenait pas pourquoi ni comment il avait pu s’enticher d’une fille comme ça - et la considérait clairement comme une catin pour avoir jouer avec son fils ainsi alors qu’elle était promise à un autre. « Tu ne peux pas laisser James partir. Et pour le peu que cela me plaise, visiblement celle-là non plus ! » Ellen désigna rapidement Lily d’un geste empli de dédain pour illustrer son propos. « Nathanael n’aurait pas pu être plus clair sur ses intentions : il nous veut tous mort, et toi en particulier. Tu es devenu un prix et beaucoup vont tenter de le remporter. Tu as besoin des meilleurs éléments ici pour te protéger ! »

Un rire glauque échappa au directeur. Nathanael voulait-il vraiment la mort de Gabriel ? Non…  Enfin si, un jour surement, mais il était après quelque chose d’autre. Quelqu’un d’autre. Et tant qu’elle était cachée, il resterait en vie. Enfin peut-être, mais il savait que s’il mourrait un jour, ce serait sans révéler son secret.

« Máthair… Si Nathanael me voulait réellement mort cela aurait été le cas il y a cinq mois lorsqu’il m’a torturé pendant deux jours complets. Je n’en étais pas si loin, et pourtant pourquoi croyez-vous qu’il n’a pas franchi le pas ? »

Gabriel s’adossa contre le mur, bras croisés, et soutint le regard noir de sa mère. Elle détestait lorsqu’il la défiait, mais au fond savait qu’il avait raison. Elle détestait l’admettre, mais il était vrai que la seule raison pour laquelle Gabriel était encore en vie - autre que ses capacités extraordinaires (selon ses pensées) - c’était parce que Nathanael n’était pas parvenu à avoir des informations sur Ciara… Une ambiance de mort régnait dans la pièce, et il était plus que certain que William n’avait pas manqué une miette et s'était régalé du spectacle qui venait de s’offrir devant ses yeux.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyDim 14 Avr - 14:41

J’attends un peu devant la porte sous le regard intrigué d’Amber, je me retiens de ne pas forcer la porte et lorsque je regarde cette belle poignée neuve le sourire me monte aux lèvres. L’idée de le revoir même dans une ambiance de merd* me fait frémir et me donne la chair de poule, pas de dispute aujourd’hui je ne suis plus perturbée par ces souvenirs qui avaient cessés d’apparaître remettant en place le peu de santé mentale que j’ai. Lorsque la porte s’ouvre je lui fais mon plus grand sourire taquin sachant qu’Ellen et William ne vont pas l’apercevoir mais il s’efface rapidement lorsque j’observe son visage, j’en ai le souffle coupé avec l’unique envie de le prendre dans mes mains de l’approcher du mien pour capturer ses lèvres avec les miennes se fait violente. J’ai besoins de m’excuser de mon comportement au bal, de lui dire à quel point il m’a manqué et comme je m’en veux de ne pas être là plus souvent, quatre petits mois en ne faisant que l’apercevoir au loin dans la forêt mon parut être une éternité. L’avoir si proche de moi me donne l’envie d’être que nous deux, comme dans cette prison, avec ma pomme et cette rencontre forcée par mes soins. Mon cœur se serre tout comme ma respiration jusqu’à ce que j’observe ce regard perdu totalement remplit d’une tristesse sans nom.

Il lève une main vers mon visage et s’arrête, je n’ai qu’une envie celle de plonger mon visage dedans de respirer son odeur et de fermer les yeux, mais son regard m’inquiète et je sais QUI lui a fait mal. Je ne ressens alors que de la colère et de la haine, passe encore qu’il me mutile qu’il me marque, qu’il m’enferme ou qu’il me tue cela s’efface avec le temps je survie. Mais qu’on fasse mal à Gabriel cela me rend folle au point que je pourrais le tuer à l’instant T et peut m’importe si Ellen m’arrache le cœur après un tel affront.

Je me souviens de là fois où en prison des démons de Nathanaël avaient brisés et presque tué Gabriel, j’avais passé le temps de sa guérison au pied de son lit, à dormir assise au sol, une jambe rempliée sur moi-même pour poser ma tête dessus à ne pas bouger si ce n’est pour lui faire les soins avec le peu de moyen que j’avais. Tel une louve prête à tout pour sa meute. Lorsque j’ai estimé qu’il pouvait se défendre à nouveau j’ai traqué l’ensemble des personnes de Nathanaël dans la prison réalisant un véritable ravage. Et j’ai fait cela jusqu’à ce que l’on sorte tous les trois. Je ne veux pas qu’on blesse Gabriel, je ne dis pas que je ne lai pas fait mais la différence c’est que je m’en veux et que je veux sa survie, les deux autres personnes dans cette pièce sont à mon goût seulement intéresser pour soit le garder que pour soit ou alors simplement le plaisir de lui faire mal.

Le grognement de colère tente de monter dans ma gorge et je sens une montée d’adrénaline mais je me retiens. Il me prend la lettre de main et bien que je ne lise pas je sais parfaitement ce qu’il y a écrit dedans, Nathanaël à déjà envoyé ce genre de lettre à plusieurs familles de sang pur que j’ai sauvé au court de ces cinquante dernières années, dont la famille de Nouvelle Zélande ou encore Ellen elle-même, mais j’agissais toujours tel une ombre, un rêve où la réalité révélait un véritable massacre au nom de l’ange noire. C’est pour cela que durant cinquante ans j’ai détruit et pillé les villages, les soldats et homme de main du sang pur. Nathanaël à juste concentré un peu plus de violence dans celle de Gabriel réclamant son cœur. J’ai traqué cet homme top longtemps pour connaitre l’ensemble de ses méthodes. Et c’est parce qu’il avait prévu de tuer Gabriel dans cette prison que je me suis laissé capturée sans ma cape. Nous ne nous sommes jamais rencontrés il avait déjà toute ma confiance et je sais qu’elle remontait avant ma naissance an tant que Lily.


« Je suis navré de devoir vous également demander de faire une livraison à votre tour Mademoiselle Gray. Mais ne vous inquiétez pas, vous ne serez pas le messager final… »

Il s’éloigne et mon monde devient vide, je reste comme une idiote sur le pas de la porte, je sais que je devrais m’incliner devant Ellen, comme se doit les mœurs face à une sang pure digne de ce nom. Mais l’esprit de Gabriel est tellement perdu que j’en suis incapable, cela vaudra ma mort, mais elle ne comprend pas que je me bas pour la même chose qu’elle : la survie de son fils ! La différence c’est que je veux qu’il soit libre, libre de cette prison de marbre, libre d’éprouver ses propres sentiments. Je pense que c’est pour ça que parfois je le mets à bout, il a toujours tellement gardé le contrôle que j’ai besoins qu’il se défoule pour qu’il se libère, besoins de le voir lui-même et pas sous ce rôle de directeur, il n’est pas dur ni insociable lorsqu’on le connait, protecteur, aimant, taquin et perdu. Nous n’avons pas eu la même éducation mais finalement nous avons été tout les deux dans une prison à subir la torture de ces gens qui disent nous aimer.

Il prend son téléphone, je le vois un moment bloquer sur le sms, j’ai envie de sourire, je veux le voir sourire face à ma bêtise mais aucune réaction il passe un coup de fil à James, je reconnais sa voix entre mille pour l’avoir entendu ces quatre derniers mois dans la forêt la discussion ne se passe pas comme prévu au goût de Gabriel. James est un très bon soldat et un très bon ami je n’en doute pas un instant, fidèle il à décider de prendre Gabriel et moi-même en protection et pour ça Gracie l’aide. J’ai vue nos deux amis se rapprocher de manière assez implicite cela me fait sourire, de savoir qu’on peut encore éprouver des sentiments au vue de la guerre qui se met en place. Mais James à ses limites qui arrivent bien plus vite que les miennes. Je préfère le savoir ici et qu’on m’envoie personnellement après de Noah, car je suis certaine qu’il m’attend ! Il ne veut pas jouer avec moi je l’intrigue et cela peut être une faille à exploiter.  

Une fois l’appel passé, il occulte l’ensemble des personnes autour de nous et lit mon message, pas un sourire l’effet est inverse, je vois le téléphone se briser dans ses mains mes yeux restant neutre mais la colère montant encore plus en moi, j’observe William derrière qui sourit, il se retient de rire je me retiens de l’écorché vif, mais je suis tellement inquiète que là où je me serais précipitée sur lui je reste là à cette porte encore et toujours. J’ai limite envie de pleurer, de tuer et de virer l’ensemble des gens ici pour comprendre le pourquoi du comment. Qu’à tu donc dit sale vipère pour pouvoir bouleverser mon roc ?


« Gabriel, ne te met pas dans des états pareils. Elle n’est pas digne de toi. Et pour Nathanael, tu n’as pas à t’inquiéter. »

Pardon … elle parle de moi ? Bordel mais elle s’est vue un instant ? J’inspire un grand coup, ces sangs purs qui vivent depuis plus de quatre cents ans et qu’ils se croient supérieur à tout. Je crois que finalement je m’en fiche qu’elle me juge, on m’a toujours jugé, toujours mit plus bas que terre, sauf Gabriel ou Josh. Mais ne pas prendre la menace de Nathanaël au sérieux c’est du déni ! Du délire, il a tué son mari et elle ose dire qu’il ne faut pas s’inquiétée, croit-elle un instant que si j’avais la force nécessaire je laisserai ce fou en liberté ou encore vivant ? C’est pour ça que j’ai toujours attaqué ses hommes et pas lui-même, car je ne suis pas suicidaire mais je voulais l’affaiblir quand même !

« Ton père aurait mieux fait de nous cacher ailleurs que dans la demeure où tout le monde nous trouverait. C’était idiot et s’il n’était pas mort nous en serions pas là. Tu aurais dû rester loin des vampires, loin de toutes ces manigances, loin de cette petite gar-
-Máthair ! »[/color)

Je crois que c’est bien la première fois que je vois cette violence chez Gabriel alors que nous sommes entourés et je sais qu’il déteste l’idée de faire cela devant William qui lui reste impassible …. Vraiment ? Non il m’observe, me juge, un frisson passe et alors je me rends compte que la brûlure de mon dos se réveille, il a placé un sort le sal*ud ! L’avertissement est clair, approche-toi de lui et tu brûleras à nouveau. Très bien le message est passé, lui peut m’approche mais moi non. Le but est de faire en sorte qu’il créer une faille entre nous deux. Il lui à dit quelque chose sur mon passé je pense pour faire croire que à Gabriel que je lui suis inaccessible. S’il sait à quel point je n’en ai rien à faire de mon passée, je sais que je n’étais pas heureuse avant, pour dire vrai la première fois que j’ai senti mon cœur s’illuminer du bonheur fut le jour où j’ai joué avec croquer dans cette pomme vêtue de ma robe rouge.


« Tu ne peux pas rester ici Lily. Nous devons trouver un moyen de te protéger… » Gabriel se laissa tomber dans son fauteuil avant de reprendre. « James est digne de confiance et l’un de mes meilleurs éléments… Il pourra t’accompagner et saura te protéger… J’ai de bonnes relations avec la famille de vampire qui gouverne la Nouvelle Zélande, son dirigeant est sur le point d’ouvrir une Académie sur mes conseils, il appréciera ton aide, et il est impossible que Nathanael te trouve là-bas, c’est perdu au milieu des Fjords. Nous pourrons te faire sortir du pays discrètement, Nathanael ne saura jamais que tu es partie. Les sorciers sous mes ordres sont assez puissants pour couvrir tes traces. Et nous créerons une diversion. Ils ne pourront pas t’atteindre là-bas. Tous. Personne… »

Pardon ? Moi partir ? La blague ! Fuir alors qu’il est menacé ? Je n’ai pas fait tout ça pour partir, je ne veux pas partir ! Je crois que Gabriel n’a donc rien comprit là où il va je vais, là où il vit je vis ! Le où il meurt je pense être largement capable de mourir. Je déglutis et je ne réagis pas aux paroles d’Ellen remplit de poison. J’en ai assez ! Assez que ces deux personnes disent à Gabriel ce qu’il faut faire ! Je ferme les yeux un instant. Il est certain que cette atmosphère est trop empoisonnée pour que Gabriel réfléchisse calmement. J’observe la scène devant moi, Gabriel est debout contre le mur face à lui Ellen, William est assis dans le fauteuil regardant la scène avec un malin plaisir. Je penche la tête en arrière et voit qu’Amber à eu la politesse de partir et de bloquer l’accès au bureau bien cela me donnera facile dix minutes en plus dans mon intervention. Je me concentre sur ma respiration, ferme un instant les yeux et me concentre.

J’ai mis énormément de temps à comprendre que j’ai cette capacité et qu’elle s’est développée au fil du temps que je vieilli ! Je ne comprenais pas qu’il n’était pas normal de pouvoir se rembobiner chaque seconde de sa vie à son bon plaisir, que depuis le premier jour où j’ai ouvert les yeux je peux vous dire exactement l’odeur, le nombre d’oiseau nous entourant dans cette cabane. Le nombre de battement de ces deux hommes ont eu avant que je les tue. Même endormie, où inconsciente je me souviens de tout, de l’odeur, du goût, du toucher, du bruit. Je me souviens parfaitement de la dispute de Gabriel et Josh dans son appartement, je ne rêve pas j’enregistre l’ensemble des mouvements qui se passe aux tours de moi. Et rien ne s’efface, tout reste graver en moi. Mais pendant trente ans cela est rester seulement en moi, puis une fois j’ai dû mordre un vampire sous les ordres de William et je me suis rendu compte que je partageais une partie de mes souvenirs à cette personne sans pouvoir contrôler quoi que soit ! Voilà pourquoi j’ai toujours refusé de mordre Gabriel, je ne veux pas m’imposer à lui et depuis ce temps je me contente de sang des êtres morts.

Mais par la suite j’ai su que je pouvais créer mes souvenirs et plonger les personnes dedans sans qu’elles se rendent compte ! Vous ne savez pas combien de fois j’ai fait ça sur William, au départ ça été une minute, puis deux et pour finir j’arrivais à tenir quatre heures sur son esprit. Sans même le toucher, juste en me concentrant j’arrivai à stopper dans son esprit l’espace-temps et m’évader totalement, respirer de cette prison. Et lorsqu’il revenait à lui il ne s’apercevait de rien et il c’était effectivement couler quatre heures mais cela ne le perturbait pas plus que ça.  J’ai poussé cette capacité à fond lorsque j’attaquais les troupes de Nathanaël, je les plongeais dans mon univers et massacrait l’ensemble en toute sécurité. Le temps de récupération quant à lui est assez long. Chaque capacité à un prix !  Je ne pensais pas l’utiliser avant un bon moment, à la vue de ma brûlure dans le dos, de la fore de Ellen, William et Gabriel je peux tenir en tout trente minutes, si je touche Gabriel cela me donnera dix minutes de plus. A voir si je tiens vraiment mais je connais ma limite et je ne veux pas qu’Ellen ou William gardent une trace de mon passage.
J’inspire un grand coup et me concentre touchant en même temps l’esprit vieux gâteux, ils sont toujours là physiquement mais mentalement leur esprit est dans les miens. Et je fais ralentir le temps dans leurs subconscients faisant de sorte que les minutes passés ici ressembleront à une seule et simple seconde dans leur esprit. J’aurais pu créer une toute autre chose, mais ça je le réserve à Gabriel.


Je vais te demander de fermer les yeux maintenant, respire tranquillement et fait moi confiance ! Je reste derrière toi dans l’ombre comme toujours ça ne change pas et ne changera jamais ! Ne pose aucune question pour le moment, concentre-toi sur ma voix s’il te plait.

Je me suis exprimé en gaélique je ne le fais jamais, mais j’ai besoins d’avoir sa confiance. Mais demandé quelque chose à Gabriel c’est comme me demander de respirer la lune, improbable, impossible. Alors avant qu’il explose je cours jusqu’à lui dans son bureau le tire par sa main loin de ce mur et de sa mère et l’enlace dans le dos et le monde se transforme sous nos yeux, l’odeur de l’herbe des Highlands vient nous chatouiller le nez, nous dévoilant le décor dont Gabriel m’avait parler dans cette prison. Je les aient visité il y a peu, j’ai été là-bas pour acheter un cadeau de noël à mon vampire … un Wishky en provenance de son pays, je comptais lui offrir après le bal mais je n’en ai jamais eu le courage par la suite. On ressent le vent qui vient caresser le visage, en entend la faune qui se réveille et le soleil qui vient réchauffer notre peau. Tout y est et cela parait réel mais tout se passe dans notre esprit. Je le serre encore un peu plus fort, plaçant ma tête contre son dos.

Par pitié ne panique pas, ne t’énerve pas sinon cela sera plus dur pour moi de maintenir tout ça, tu me poseras toutes les questions en temps voulu, si tu veux toujours me parler et si tu ne me considère pas comme un monstre mais pas tout de suite ! Je veux juste que tu te calmes car là tu n’es pas dans ton état normal Gabriel. Inspire, expire, si tu veux que je parte … je partirai mais laisse-moi juste deux minutes sans m’interrompre.  Et je te promets sur ce que j’ai de plus cher au monde qu’Ellen et William n’ont rien et n’auront rien.  

Je le sers encore un peu plus contre moi, je ne supporte pas de le voir aussi perdu, de voir qu’on le manipule. Je sais que c’est mal et que je ne devrais pas me permettre une telle chose, pas après quatre mois sans le voir, sans lui parler ou lui toucher. Je tremble à l’idée qu’il me repousse, qu’il me broie comme son téléphone. Mais si il va mieux alors pas de problème je l’accepte.

Je suis désolée Gabriel, désolé de t’avoir laissé ces quatre mois, ne crois pas un instant que c’était facile c’est juste que je ne savais pas comment faire ! Nous ne savions plus comment communiquer par ma faute, mais ne croit pas un seul instant que je te laisse. Tu rêves Albert ! Je m’excuse aussi d’avoir raté notre danse, franchement mon tempérament de cochon nous fait échapper énormément de bon moment. Mais si je t’ai emmené ici ce n’est pas franchement pour te dire tout ça.

J’inspire un grand cou contre son torse, je ressens l’esprit d’Ellen et William parfaitement calme et mon dos qui brûle encore plus, mais je ne réagis pas, je me concentre sur l’instant présent sur Gabriel.

Je ne sais pas ce que t’a dit William, mais je vais te dire ce que moi je sais. Il va tout faire pour nous séparer, il me considère comme sienne, mais pas comme être vivant, comme un pur objet qu’on peut manipuler comme bon lui semble. La première fois que je me suis réveillé je voulais fuir … je savais que je le connaissais, mais je savais surtout que je le haïssais qu’il était un poisson pour moi…. Mais quand on est engendrée on n’a pas le choix, on dépend uniquement de son maître. Mais la première fois où je me suis sentie en vie Gabriel, c’est dans cette prison sous ton regard. Et j’ai sût à cet instant que je n’étais pas seulement là pour tuer. J’avais le droit de vivre, de rire et de t’emmerder jusqu’au bout du monde ! Ne croit pas tout ce que dit ce sang pur à force de vivre dans la mémoire des autres, il fini par croire que ses désires sont la réalité, je l’ai vue imaginer des choses tellement fausses et tellement folle.
Je me coupe je n’ai jamais confié tout cela à personne mais il fallait que ça sorte, il fallait qu’il sache de quoi était réellement capable William. Je ne partirai pas Gabriel, ce projet c’est le nôtre, et nos élèves comptent sur nous ! Ils sont notre espoir et notre futur. Tout comme tu as été le mien dans cette prison. Je comprends que tu sois fâché contre moi, je comprends que je ne sois pas facile mais ne laisse pas les gens te manipuler tu vaux tellement plus.

Je recule doucement tremblante l’effort est assez intense pour moi, mais je ne veux pas cacher le charme de l’Ecosse. J’observe le charme de la plaine et le lac en bas-fond.  


Je peux maintenir cet espace environ vingt minutes, je peux l’arrêter quand tu veux où te laisser là le temps que tu reprennes tes esprits. Tu reviendras dans ton bureau dans la même position …. Tout ça c’est dans ma tête en quelque sorte. Je peux partir ou rester, je peux tuer William si tu le veux cela ne me dérange pas. Mais par pitié même si cela te prend du temps pour me pardonner Gabriel … ne m’abandonne pas et laisse moi me battre à tes côtés car à nous deux nous ont est capable de tout.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyLun 15 Avr - 22:50

“Je vais te demander de fermer les yeux maintenant, respire tranquillement et fait moi confiance ! Je reste derrière toi dans l’ombre comme toujours ça ne change pas et ne changera jamais ! Ne pose aucune question pour le moment, concentre-toi sur ma voix s’il te plait.”

I’m… Sorry what now? Gabriel eu l’impression d’être pris pour un ahuri. Ce genre de charabia, il le connaissait pour l’utiliser régulièrement lorsqu’il se servait de sa capacité de persuasion. Ce n’était peut-être pas les mots exacts qu’il emploierait, mais une chose était sure : à cet instant précis il aurait préféré ne pas entre la voix de la jeune vampire. Non. Pourquoi ne pouvait-elle pas, pour une fois, simplement acquiescer et exécuter ses ordres ? Etait-ce trop demandé ? Est-ce que pour une fois quelqu’un pourrait écouter Gabriel et suivre ses instructions ? Bon, d’accord. En soit ses pensées n’étaient pas claires, mais dans la logique il savait qu’il avait raison. Si Ciara était introuvable, Gabriel resterait en vie. Il serait peut-être torturé, mutilé, drogué, tué et ramené à la vie, il n’en resterait pas moins vivant. Ses recherches sur la famille Whelan un an plus tôt n’étaient pas passé inaperçu, et au vu de leur dernier entretien Nathanael n’avait aucun doute que Gabriel savait où était la survivante Whelan. Et s’il n’avait pas confirmation qu’elle était dans l’Académie, il ne faisait également aucun doute qu’il s’agirait du premier endroit que Nathanael retournerait à sac pour trouvé ne serait-ce qu’un indice. Dans tous les cas, il était hors de question désormais que Lily ne sorte de l’enceinte de l’Académie, le risque qu’elle se retrouve face à Nathanael étant trop grand.

Mais le moment n’était pas à penser à cela. Gabriel était sur le point de se retourner vers Lily, enragé comme il n’avait jamais pu l’être (pourtant il ne l’était pas contre elle), qu’il sentit la jeune femme se précipiter vers lui et l’enlacer. Il pouvait la sentir contre son dos. Il ne voulait que jamais elle ne parte. Il… Il ne comprenait pas comment ils en étaient arrivé là. Ce n’était pas à elle de venir en aide à Gabriel. C’était l’inverse. Non. C’était à William. Gabriel n’avait aucun droit, si ce n’est de la saluer au loin et de ne jamais la revoir. Non. Il ne fallait jamais la revoir où la tentation serait trop grande. Nous étions peut-être au 21e siècle, les coutumes restaient tout de même inscrites dans les veines du sang-pur qui ne se permettrait jamais d’être le troisième angle du triangle amoureux, et encore moins l’angle illégitime. Non. Gabriel n’eu le temps de rien. En une fraction de seconde, sans comprendre pourquoi, les deux vampires étaient dans les Highlands d’Ecosse, lieu tellement familier pour Gabriel. Il savait exactement où ils étaient : sur le bord du Fionn Loch, entouré de montagnes. Le loch s’étendait à perte de vue, alors que l’herbe était jauni par le soleil. Alors que dans son dos l’étreinte se fait plus forte, Gabriel resta - une nouvelle fois - bloqué, ne sachant plus quoi faire.

Quelle partie de la journée était un rêve ? Et quelle partie était la réalité ? Si le vampire devait choisir, il ne ferait aucun doute qu’il souhaiterait que ce moment soit la réalité, et le cauchemar vécu juste avant n’en soit juste un. L’espace d’un instant, Gabriel cru se rappeler un rêve. Ou un souvenir. A cet instant il ne savait plus trop. Si. Il s’agissait de ses propres mots… « Parce que tu crois réellement que notre relation peut se passer autrement que par des disputes ? Tu nous imagine toi et moi gambadant main dans la main au milieu des fleurs, vivant dans un bonheur parfait et s’attendrissant sur la petite tête blonde qu’on élèvera en parfaite harmonie ? On vit dans un autre monde. » Il avait lancé cela à Lily, un de ces jours où leur relation ne passait que par des assiettes cassées et des poignées arrachées. D’ailleurs cela représentait 90% de leur relation. Le reste n’était qu’éphémère. Le calme avant la tempête. Pourtant, à ce moment précis, il aurait pu y croire. L’étreinte de Lily, les Highland écossais, il ne manquait que la petite tête blonde dont il aurait presque pu apercevoir la silhouette, courant à travers les herbes, le pas aussi lourd que l’est celui de n’importe qu’elle enfant de 4 ou 5 ans, se rapprochant du Loch dans un rire cristallin. Ce n’était que le fruit de son imagination, que le fruit de ce que cet environnement l’inspirait, mais ce fut assez pour l’achever. Il savait que jamais il ne gouterait à ce bonheur. Ce n’était pas le sien. Ce ne serait jamais le sien. Sur le point de s’effondrer, il sentit dans son dos le visage de Lily se poser contre lui et ces mots :


« Par pitié ne panique pas, ne t’énerve pas sinon cela sera plus dur pour moi de maintenir tout ça, tu me poseras toutes les questions en temps voulu, si tu veux toujours me parler et si tu ne me considère pas comme un monstre mais pas tout de suite ! Je veux juste que tu te calmes car là tu n’es pas dans ton état normal Gabriel. Inspire, expire, si tu veux que je parte … je partirai mais laisse-moi juste deux minutes sans m’interrompre.  Et je te promets sur ce que j’ai de plus cher au monde qu’Ellen et William n’ont rien et n’auront rien. »

Le corps de Gabriel se figea à nouveau, appréciant cette nouvelle étreinte. Il avait été sur le point de s’effondrer. Pleurer à chaudes larmes. Hurler sa détresse au milieu de ses terres natales désertiques. Et pourtant rien. Tout cela était nouveau pour Gabriel. Enfin il le croyait, il ne se souvenait juste plus de la détresse qu’il avait vécu après avoir perdu Mary, son premier amour. Il avait fait en sorte de l’oublier. Oui, il avait réussi à utiliser sa capacité sur lui-même pour refréner ces moments de désespoir où n’importe quel homme aurait envie de se laisser tomber par terre et y passer des heures. Ou des jours. Ou même des mois sans bouger, rire, pleurer, ni même parler. Contre son torse, la voix de Lily résonne à nouveau. Il l’entend, son cerveau enregistre dans un coin ce qu’elle dit, mais son esprit n’est pas là. Il est encore à vouloir détruire William. Détruire Nathanael. Détruire sa mère. Le Conseil. L’Académie. Tout. Mettre à feu et à sang ce monde pourri, où chacun ne fait que vivre sa petite vie sans se soucier des autres. Ne fait que râler pour un rien sans penser à tout ce que d’autres ont accompli auparavant. Ce sentiment de rage revenait à nouveau. Il grandissait. Se nourrissait des paroles de William. Des visions de Gabriel. De cet amour qui ne serait jamais. Oui. C’était le pire. C’était ce qui le consumait.


« Par pitié même si cela te prend du temps pour me pardonner Gabriel … ne m’abandonne pas et laisse moi me battre à tes côtés car à nous deux nous ont est capable de tout. »


« Elle n’est pas digne de toi. Elle n’est pas digne de toi. Elle n’est pas digne de toi. » les paroles de sa mère ne s’arrêtaient. Elles résonnaient. Hurlaient. Occupaient tout son esprit. Elle n’était pas digne de lui. Elle ne le serait jamais. Elle n’était digne de rien…

Dans un hurlement qui vint résonner contre les montagnes dans un écho sans fin, Gabriel se retourna et se précipita vers la jeune femme qui s’était reculé. Sa colère était profonde. Sa rage le consumait. Son regard était noir. C’était de sa faute. Il mourrait un jour… IL mourrait un jour. Elle…

Elle, ne put voir les choses arrivées. En une fraction de seconde, Gabriel s’était retrouvé à quelques centimètres, puis millimètres de celle qu’il désirait plus que tout. Ses mains avaient trouvé le contact avec ces joues qu’il voulait effleurer quelques minutes plus tôt. Et ses lèvres venaient d’étouffer son cri de désespoir en capturant celles de la jeune femme. Ce baiser n’avait le gout d’aucun bonheur, juste celui du désespoir et la perte à laquelle il courait. Il était foutu. Gabriel savait que ce baiser était le dernier qu’il pourrait lui voler. Visiblement la capacité dévoilée de Lily se serait révélée remarquable pour pour vivre une double vie dont William ne se serait jamais douté, mais non. L’honneur de Gabriel était trop grand, et en même temps pas assez pour ne pas résister à cette chance de lui dire adieu.

Le vampire n’eu aucune notion du temps, ne sachant pas s’il avait capturé la jeune femme pour des heures ou quelques secondes, mais le fait était que cela fut bien trop court. Il savait ce qui l’attendrait, et cela n’avait rien d’envieux. Il lui serait en effet nécessaire d’appliquer ce qu’il s’était dit plus tôt, à savoir tout mettre en oeuvre pour que Lily le fuit. Pour toujours.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyMar 16 Avr - 18:33

Le paysage de l’Écosse est sublime je suis allée il y a cinq mois avant de me faire enlever j’avais admirer le lac et les alentours avec attention, je voulais voir ce que Gabriel m’avait décrit dans notre prison c’était comme un moyen de s’échapper de cette pression constante. Il me parlait de l’écosse et je lui avait décrit le grand canyon le Machu Picchu, mon aventure pour y atteindre le sommet avait été épique, je lui avait parlé de l’apparition des aurores boréales que j’avais observer en Islande, Norvège ou Suède. Me levée à trois heures du matin pour monter en haut du Mont Batur à Bali pour observer le soleil se lever sur l’ensemble de l’Île. Je n’ai jamais trouver de lieu comme les bords du Fionn Loch qui pouvait m’apaiser c'est sûrement pour cela que j’avais eu ce besoins -en plus d’acheter une bonne bouteille de Whisky pour Gabriel- d’admirer cette endroit par moi-même. Pour mieux le comprendre et c’est à ce moment que je me suis rendue compte d’une chose que je pensais impossible, pour une fois j’ai fait du repérage pas pour pouvoir mieux tuer un être vivant mais parce que je voulais me sentir plus proche, parce que malgré nos disputes j’aime Gabriel. Et c’est la première fois que ce sentiment d’amour n’était pas crée par la conscience de mon maître.
 
Jai besoins de savoir qu’il va bien, je veux l’épauler dans les moments les plus dur et pouvoir le faire lorsque je pars dans un monde tellement improbable. J’adore le voir râler sur notre fameux professeur de mathématiques et face aux manque d’expériences de nos étudiants mais s’inquiéter en même temps pour eux. Se prendre la tête dans les mains devant les papiers totalement absurdes que lui envoie le conseil des vampires. Je veux être là pour les bons et les pires moments. Mais il est clair qu’en ce moment Gabriel est dans l’un de ses cauchemars les plus redoutable, je pensais pouvoir l’aider, l’apaiser dans ce lieux qui lui est si familier. Lui donner quelques minutes de répit car j’ai conscience que les sangs purs savent mettre les gens sous pressions mais Ellen et William eux ont tendances a faire en sorte que les gens sautent par la fenêtre.

Je ne m’attends pas à son cri de désespoir face aux montagnes, je n’ai pas le temps de me retourner que déjà il saisit mon visage entre ses mains et étouffe son cri à travers mes lèvres. Chaque centimètre de sa peau au contact de le mienne provoque des tremblements et une chair de poules incontrôlables. Quand il s’agit de Gabriel je ne maîtrise plus rien, mes pensées, mon corps. Mais ce baiser ne ressemble en rien à celui qu’il ma donné dans mon appartement, ou encore ceux de la piscine. Non je reconnais ce goût de détresse qui traverse ses lèvres c’est la même que lors de notre premier baiser. Celui que j’ai provoqué ici même, mais le siens se rapproche encore plus de la folie que le mien. Je ressens le besoins de pleurer pour lui et je comprends comment Josh à put pleurer pour moi, je suis capable de compassion pour cet être qui est tout ma vie.

Alors je fais l’unique chose dont je suis capable dans ce moment, essayer de lui transmettre au mieux mon calme, mon besoins de me ressentir prêt de lui, mais le faite de me rapprocher encore plus proche de lui provoque des brûlure dans tout mon dos dans la réalité, je sens même les brûlures s’allonger le long de mes épaules et mes avant bras. Mais je n’en fait rien, dans ce souvenir il n’y a pas de marques juste son désespoir. Alors je prends mes mains que je place contre sur ses joues pour l’attirer encore plus contre moi, je capture ses lèvres en retour et je crois bien que pour la première fois de ma vie j’embrasse Gabriel avec l’ensemble de mes sentiments que je ressens pour lui. Ne croyez pas que je me doute pas de la suite, je sais parfaitement ce qu’il va faire après. Ce sera un véritable carnage ! Le même que je lui ai fait ici même.

Le souffle court je pose mon front contre le siens, caressant son visage je redoute les dix prochaines minutes. Mais si il a quelque chose à me dire, vaut mieux que se soit ici, loin de tout, loin du regard des deux autres sang pur. Dans dix minutes nous reprendrons tous notre place et Ellen et William continueront leur folie meurtrière sur Gabriel et je ne peux rien faire car il n’acceptera rien.

Gabriel je …. ,

Je suis incapable de sortir ces trois petits mots d’affiler, c’est trop dur et surtout ce n’est pas le moment je le sens. J’inspire son odeur, j’enregistre le touché de sa peau contre mes mains, son souffle et l’envie de passer ma main dans ses cheveux pour le reprendre contre moi. Mais je sens la mèche de la TNT sur le point d’exploser et je me prépare mentalement. Gabriel va faire mal il ne faudra pas que j’en prenne compte car il va vouloir me protéger comme je l’ai fait avant et la seule méthode que nous connaissons l’un l’autre c’est de blesser au plus profond de notre être et quand il s’agit de Gabriel je prends tout avec plus d’intensité. Alors je me prépare mentalement je recule doucement de Gabriel, le regard d’un air de défi, j’observe ses pupilles noir, grand dieux même si il est terrifiant je pourrai tout faire pour le garder ici prêt de moi et faire en sorte de l’avoir pour moi seule et le sentir contre moi.

Il nous reste dix minutes à tout cassé ici Gabriel, si tu as quelque chose à me dire, alors peux-tu me le dire ici loin des yeux d’Ellen et William ? S’il te plait ? Après j’irais rejoindre James.  

Mon ton est calme et remplit de douceur pourtant je me part à recevoir les coups et je sais que même si les paroles ne sont pas censé elles vont faire mal bien plus que je suis capable de recevoir.  Et peut-être que cela fera bien plus mal qu’une simple brûlure au fer chauffé à blanc.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyJeu 18 Avr - 0:01

Sentant ses doigts caressant son visage, Gabriel en vint à se dire que le karma était vraiment le plus gros des enfoiré. En l’espace de quelques minutes tous les éléments étaient réunis pour  que Gabriel et Lily puisse vivre un moment sincèrement heureux, un moment de passion intense : Ce SMS reçu avec ce cœur qui lui était destiné. La réponse à son baiser qui était aussi passionné qu’un brasier. Les doigts de la jeune femme qui caressaient tendrement son visage. Leur baiser rompu, son visage placé à quelques centimètres de celui de Lily, et seuls leurs fronts étaient en contact. Gabriel ferma les yeux pour tenter d’ignorer tout ce qui l’entourait : l’illusion de son Ecosse natale, les deux décrépis qui - il savait - n’étaient pas loin, les menaces de Nathanael... Il vivait juste l’instant présent, en mémorisait chaque composant afin de, plus tard, pouvoir se laisser le choix de se souvenir de tout cela ou en effacer toute trace. Ce qu’ils vivaient était réel, il était hors de question qu’elle puisse se marier à un être aussi pédant que William. Ils étaient tellement différents, tellement contradictoires. Leur seul point commun étant leur goût exacerbé pour la torture.

« Gabriel je… »

Non. Ne le dis pas. Je te l’interdis... le visage du vampire se serra un peu plus. Il voulu serrer la jeune femme dans ses bras, et pourtant il n’en fit rien, ses mains restant placées à la base de se sa mâchoire, contre son cou, sentant en permanence les marques de crocs que William lui avait laissé. Est-ce que cela était une autre tromperie ? Ou est-ce que ce vieux fou se serait permis de marquer comme du bétail celle qui était en vérité un sang-pur ? La colère de Gabriel contre William s’intensifie un peu plus, mais il n’en fit rien. Il refusait de penser à William à ce moment précis. Ou sa mère... Était-elle ravie de ce spectacle ? Oui, sûrement. C’est horrible pour une mère de voir son fils souffrir, non ? Pourtant certaines, comme Ellen, ont le complexe de l’ange gardien, se sentant enfin d’importance et vivre grâce aux moment où ils parviennent à sauver leur victime. Gabriel savait que sa mère ne le lâcherait pas d’une semelle, surtout avec la menace enfin déclarée de Nathanael, et qu’il n’aurait pas d’autre choix que de le supporter.

Lorsque Lily s’éloigna de lui, Gabriel eu un sursaut : il s’était absenté un instant alors qu’il voulait vivre chaque micro seconde de ce moment. Alors ça y est. C’était fini. Il eu l’impression de s’être voler lui-même les dernières secondes de son bonheur au milieu de tout ce malheur et je le supportait pas. Il se détestait. Il le détestait. Il devait la détester...


« Il nous reste dix minutes à tout cassé ici Gabriel, si tu as quelque chose à me dire, alors peux-tu me le dire ici loin des yeux d’Ellen et William ? S’il te plait ? Après j’irais rejoindre James. »

Gabriel se demanda ce que Lily attendait de lui. Devait-il répondre à la presque déclaration de la jeune femme ? Ou savait-elle ce qui l’attendait ? Le ton de la jeune femme, calme et doux, n’arrangeait pas les choses. Il n’avait jamais été difficile pour Gabriel d’être puant, imbu de lui-même et l’être le plus insupportable au monde. Il a été cette personne la plus grande partie de sa vie. Enfin, c’est ce qu’il avait toujours pensé, ou plutôt voudrait croire. Et pourtant. Aujourd’hui, cela se prouverait difficile, parce que c’était Lily. Parce qu’elle était la seule personne à le connaître réellement. Parce qu’elle était la seule personne avec qui il ne souhaitait que des rires, taquineries et rares tempêtes. Ce qui se préparait n’était ni une tempête, ni un orage. C’était un tsunami. Un incendie. Une météorite prête à s’écraser sur l’Académie. C’était la fin de ce monde tel que tous le connaissaient. Il ne devait rester aucun espoir, tant pour Gabriel que pour Lily… Alors Gabriel passa une main sur son visage, comme pour retirer tout souvenir de ces dernières minutes, et son visage se changea. Son regard était toujours aussi noir - il ne parviendrait surement pas à contrôler ses pulsions de vampire pendant quelques temps - mais son air précédemment paniqué s’était transformer en un air sombre, cynique, et totalement horrible. Cela ne lui correspondait pas, mais son jeu d’acteur était parfait. Il saurait être celui à détester, ce n’était pas un problème. Enfin…

« Evidemment que William aurait eu raison de te considérer comme sa chose. Tu n'es que son engendrée ! » Un rictus puant s’échappa de ses lèvres qui se tordaient dans un sourire immonde. Il devenait exécrable et se détestait lui-même. Vous vous souvenez lorsque Gabriel avait tout enregistré dans un coin de son cerveau plus tôt ? Cela se montrait désormais utile. Il avait retenu toutes les paroles de Lily, et ne manquerait pas de les utiliser pour la blesser. Comme l'enfoiré qu'il devait être. Ou voulait être ? A cet instant, il ne savait plus trop. Il aurait pu trouver tellement de moyen pour que la jeune femme vienne à le détester, mais il n'eut qu'une envie, c'était de la blesser, comme pour se venger de se faux espoir qu'elle lui avait promis. Gabriel savait que cela n'était pas de la faute de Lily, mais entre elle et William, à cet instant, elle était la cible facile, et cela l'aiderait à faire en sorte qu'ils s'évitent à tout jamais. « Enfin… Faudrait-il qu’il soit encore en vie ! » Un air faussement étonné se dessina sur le visage de Gabriel, pointant le vide, là où il supposait que William devait être. « Quoi ?! L’humain ?! Je te l’ai déjà dis Lily, il ne s’agit que d’un professeur. Enfin non, je t’ai légèrement menti : il est notre agent de liaison avec les humains. Rien à voir avec William le Sanglant. Non, il était assez débile pour mourir et laisser ses transformer errer sans but après. » Sa dernière phrase était accompagnée d’une gestuelle de la main désignant clairement Lily, son visage étiré dans une grimace exprimant quelque chose semblable au dégout. Oui, du dégout pour Lily. « Donc non, Lily. Ton maitre n’est pas là. Désolé, les pirouettes devront attendre. Personnellement j’en ai rien à foutre des pirouettes de petits engendrés. »

Gabriel inspira et expira fortement, comme pour montrer son ennui et son envie de retourner au monde normal. Il se tapa les manches comme pour enlever de la poussière qui se serait accumulée, puis remis sa coiffure en place. Cela fini, il vint placer ses mains dans les poches, et regarda les paysages Ecossais une dernière fois, profitant de ces dernières secondes.

« Bon. Et sinon, comment on fait pour sortir d’ici ? L’endroit est bien charmant mais j’ai des personnes plus importantes qui m’attendent… »

Imbuvable. Il se détestait, mais n’en laissait rien transparaitre. Ce n’était qu’un petit con, mais il fallait frapper fort. Détruire toute trace d’espoir. N’y laisser rien. Cracher dessus.

« Ah. Autre chose Mademoiselle Gray. à partir de maintenant merci de passer toutes vos communications via Amber. Cela a bien fonctionné durant ces cinq derniers mois, et est visiblement la preuve qu’il s’agit du meilleur moyen pour un sang pur et une simple engendrée de communiquer... »

Un connard. Un bon gros connard... Il avait conclu sa phrase dans un sourire hautain, le même sourire dont il était le premier à éliminer de tout vampire qu’il pouvait croiser. L’allumette était craquée et la bombe prête à exploser. Il s’y préparait, et était même prêt à se faire massacrer sur place, ou voir la porte de son bureau se faire démolir. Et pourtant de lui émanait cette puissance innée à tout sang-pur dont tout engendré ne pouvait résister. C’était un don que tous avaient, et si le sort que William a placé sur Lily, elle le ressentirait et n’essayerait pas de balancer son poing dans le visage de Gabriel. Oui, William ne se serait pas permis d’ôter cette partie à son sort. Il aimait tellement ce sentiment de supériorité pour retirer cela, et s’en réjouissait surement bien assez.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyJeu 18 Avr - 18:23

Je n’ai jamais vue un spectacle à la fois aussi plaisant et déplaisant ! La perte de contrôle de ce petit sang pur qui se prend pour plus grand qu’il n’est et sa chute aux enfers pendant que je joue avec nos alliances. Franchement le voir paralysé incapable d’ouvrir à ma jeune blonde au début me procure un instant de bonheur intense. Lorsqu’il décide enfin de bouger pour lui ouvrir la porte je sens qu’il s’agit d’une véritable torture. Comme je le comprends, cela fait plus de deux cent cinquante ans que j’attends de pouvoir caresser ses joues, de passer ma main dans ses cheveux blond, de pouvoir la serrer dans mes bras à nouveau et la faire tournoyer comme jamais. La faire rire dans mes bras et l’embrasser comme avant, pouvoir lui mettre à nouveau nos alliances et lui donner la chandelière de son père. De pouvoir danser à nouveau avec elle, sur la place de Notre-Dame de Paris avec les arbres en fleur sous les lumières de cette ville qui ne dort jamais.  

Le peuple d’Irlande attend le retour de sa reine, les transformés de la famille de Tomàs et Shelan attendent avec impatience son retour. Bien entendu au vue du sort que je lui ai lancé ils sont pour le moment sous mon contrôle, mais une fois unis cela ne changera rien il devront m’obéir à nouveau, excepté Gracia. C’est la seule petite peste qui ne m’obéit pas,  comme si j’avais oublié quelque chose lors de la formulation, comme si elle était protégé contre moi constamment. C’est pour ça qu’elle est allée vers Lily, alors que je lui avait interdit mais elle m’a clairement fait comprendre que je pouvais me mettre un doigts là où je pense … Gracia la non classe incarnée. Mais comme il s’agit de l’unique transformée directe de Ciara, je me demande pas si je devrais la mordre elle aussi afin qu’elle m’obéisse pour de bon. Surtout que Gracia est une guerrière redoutable juste après Ciara.

Le mioche ouvre la porte, de notre angle de vue Ellen et moi-même ne voyons pas la scène, mais je sais déjà que Ciara peut lire le désarroi du sang pur, j’avais donc raison, il l’aime et je venais de ruiner tous ses espoirs, en même temps ce n’est pas de l’amour si vous êtes capable de vous éviter pendant cinq long mois. Autant ma fiancée a une raison, la marque dans son dos, je sais parfaitement qu’elle ne peux montrer ça à Gabriel et surtout elle le protège de moi ce qui me rend dingue, comment peut-elle ressentir quelque chose pour un autre homme, et pire se mentir et ne pas s’en rendre compte ! Mais le directeur lui en dehors de sa fierté n’a aucune raison de ne pas être venu le chercher, c’est pour ça que j’ai lancé le sors de la brûle de Lily dans ce sang. Que Gabriel s’approche d’elle ne fera rien, car il ne viendra pas à elle, mais qu’elle s’approche de lui et la marque va progresser, sur ses épaules, des ses bras et ses avant-bras puis si elle insiste, cela descend sur ses fesses, cuisses et mollet. Cela m’étonnerai qu’elle prenne le risque de marquer entière son corps pour un être comme Gabriel. Mais je me méfie du tempérament têtue de ma belle et tendre.

Il y a une discussion que je n’écoute pas, Gabriel qui panique, Ellen qui crie, hurle s’indigne et traite Ciara de garce et de non méritante. Je ne réagit pas aux propose de cette femme pleine de démence, tellement obnubiler par son fil qu’elle lui fait mal et je suis certain que cela lui fait plaisir. La scène se termine avec un Gabriel bloqué contre le mur de son bureau défiant du regard Ellen et Ciara sur le pas de la porte. Il se passe alors quelque chose d’inattendu, elle tombe à genoux, ma tendre bien aimée, je la vois tomber et mettre un genoux au sol comme le fait tout engendrés devant des sangs purs. NON, une colère immense vient en moi, comment ose-t-il ?Jamais elle n’avait fait ça devant moi car même si dans mon amour tordu je lui ai fait mal je ne lui ai jamais mit le genoux au sol. Ses bras tremblent, elle baisse la tête comme si elle est prête à recevoir une sentence, elle ne nous regarde pas. Je sers du poings dans mon fauteuil et n’est d’yeux que pour elle et ses cheveux blond qui retombe le long de son visage. Je veux aller à ses côtés et la relever mais je n’en fait rien.

Lorsque la lettre vous conviendra déposer à Amber Seigneur Rakel,,
Seigneur ? Pardon ! J’irais par la suite la déposer au village avec James. Bonne journée à vous trois.

Elle se relève sans un regard pour aucun de nous trois et ferme doucement la porte, j’entends ses pas s’éloigner avec détermination. Comment sommes nous arriver à cette situation, je suis en colère de la voir dans cet état et je veux la rejoindre, mais je ne ferais rien. Par contre sortir de cette pièce oui sans aucun doute. Je regarde Ellen et Gabriel avec amusement, je me lève à mon tour de mon fauteuil.


La déclaration de guerre étant faite, je vous laisse vous organisez comme bon il vous semble, je vais pour ma part sortir de ce bureau et donner mon prochain cours afin que l’académie continue son cours.

J’époussettes ma chemise et lisse mon pantalon, je ne tiens pas à rester dans cette scène d’inceste et de mal aisance, je n’attends pas l’autorisation du morveux je n’y tiens pas, voir Ciara dans cet état ne me plait pas et je tiens à voir comment elle va et surtout la suivre avec James dans ce fichue village, je ne tiens pas à ce que Nathanaël la tue après toutes ces années d’effort. J’ouvre la porte et m’en vais de cette pièce, franchement ce fut du temps de perdu pour rien.
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MessageSujet: Re: A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel    A very unusual meeting - Ellen . William . Lily . Gabriel  EmptyVen 19 Avr - 18:25

« Ah. Autre chose Mademoiselle Gray. à partir de maintenant merci de passer toutes vos communications via Amber. Cela a bien fonctionné durant ces cinq derniers mois, et est visiblement la preuve qu’il s’agit du meilleur moyen pour un sang pur et une simple engendrée de communiquer... »

Seules quelques secondes suffirent après la dernière phrase du sang pur pour que Lily brise le sort qu’elle contrôlait. Devant les yeux du vampires, les paysages de son Ecosse natale s’effaçait pour un retour à la réalité. Oui, en réalité ils étaient dans son bureau. Sa mère était toujours présente sur sa gauche, venant d’interdire Gabriel de laisser partir James et Lily pour sa propre sécurité. William, lui, était silencieux depuis qu’il avait laissé sa bombe exploser en plein face du directeur. Assis sur sa chaise, il continuait d’admirer le spectacle sous ses yeux. Lily, elle, était de retour sur le bas de la porte. Elle n’avait rien répondu à Gabriel, elle s’était contenté de briser le sort comme l’avait demandé le sang-pur. Il reconnaissait là toute son intelligence, ce qui n’aida pas Gabriel à se sentir un peu plus brisé par la situation : elle est Une parmi des millions, et William avait été assez chanceux pour l’avoir rencontrer en premier. Est-ce que la situation aurait été différente si William avait intégré son fils dans la société vampirique ? Après tout les Whelan et les Rakel étaient deux familles de grande importance, les héritiers des deux familles étaient donc de même rang social, et ces mêmes héritiers étaient de la même génération : seules quelques 20 années ou presque les séparaient. Oui, cela aurait put être une union qui aurait pu se créer d’elle-même si l’histoire avait été différente. Enfin… Gabriel pouvait penser cela, William aurait tout de même été le premier. Après tout, n’était-ce pas ce même William qui avait accompagné Ciara au manoir des Rakel lorsqu’ils n’étaient encore que des enfants ? Ce souvenir est trouble, surtout que le vampire n’est pas sûr de sa véracité : la dernière fois qu’il se l’était remémoré était lors de la torture de Nathanael…

Dans cette pièce, il ne reste aucune trace des dernières quinze minutes. Que ce soit dans le lieu dans lequel tous se trouvent, comme le comportement de Lily. La seule trace, à moins qu’elle fut déjà là avant que Lily ne les plonge dans ce souvenir, était le regard toujours sombre du directeur. Il lui devenait difficile de contrôler ses pulsions animales : retourner l’ensemble du bureau et mettre en lambeaux toutes personnes présentes dans cette pièce. Et pourtant il restait de marbre, seul ce regard le trahissant. Lorsque Gabriel tourna le regard vers la porte, où se trouvait toujours Lily, il ne manqua aucun de ses gestes. La manière dont elle tomba le genou à terre. La manière dont son dos se courbait pour saluer le sang-pur. C’était un spectacle de plus en plus rare pour les sangs purs, mais qui était toujours autant à gerber pour Gabriel. Mais elle n’avait pas pu montrer de manière plus claire qu’elle avait compris le message.


« Lorsque la lettre vous conviendra déposez là à Amber, Seigneur Rakel, j’irais par la suite la déposer au village avec James. Bonne journée à vous trois. »

La mâchoire de Gabriel se serra de colère. Elle ne méritait pas cela, et à cet instant il était aussi mauvais que William. Il détestait vivre avec ce mensonge autour de Lily et espérait qu’il éclate bientôt. Et aussi que Ciara comprendrait le comportement du directeur envers elle. En voyant l’intégralité du tableau, peut-être qu’elle le pardonnerait. Enfin… En pensant cela, Gabriel - qui avait connaissance du tout - n’était pas près à se pardonner lui-même, et était plus à se détester qu’autre chose. Oui, il se détestait. Il ne valait pas mieux que tous ces sangs-purs hautains, que les deux vieux chnocs qui se tenaient devant lui. Lui qui espérait amener une révolution dans leur société ne valait pas mieux que les vieux croulant qui se croient au-dessus de tout. Après tout cela était vrai : Gabriel aimait le pouvoir et ne s’en était jamais caché. Il aimait et désirait le contrôle. Contrôle de tout : des situations, des gens, tout. Alors cela n’avait aucun logique qu’il puisse autant aimer être aux côtés de Lily, alors qu’elle n’était qu’un animal sans limite et hors des filets de Gabriel.

« La déclaration de guerre étant faite, je vous laisse vous organisez comme bon il vous semble, je vais pour ma part sortir de ce bureau et donner mon prochain cours afin que l’académie continue son cours. »

Tss… Whatever… William trouva la porte de la sortie par lui-même, et c’était tant mieux. Il ne voulait plus de lui dans son bureau. Ni dans son Académie. Ni dans ce monde. Il le voulait mort, brûlé, après des jours et des jours de torture. Non, ce n’était pas suffisant. Il devait souffrir autant que Gabriel et Lily souffrait. Voir même plus…

« Tss… Ils sont tous plus décevants les uns que les autres. »

La voix d’Ellen tira Gabriel de ses pensées noires. Son imagination était partie loin : il se voyait enfermer William dans les catacombes de l’Académie et s’en donner à coeur joie pour le torturer. Le rendre fou. Le détruire physiquement et mentalement. D’ailleurs, au coin de ses lèvres un sourire sadique s’était clairement dessiné.

« Je suppose que le Conseil a dû recevoir cette même lettre et doit être en panique désormais. Je vais passer quelques appels et essayer de les calmer. Est-ce qu’il y a quoi que ce soit que tu veuilles que je transmettre aux membres du Conseil ? »

Gabriel était surpris de tout le sérieux que sa mère mettait dans la situation actuelle. Il était bien évidemment agréablement surpris, mais tout de même : il n’en avait pas l’habitude. Maintenant plus que jamais elle ne mériterait pas ce que Gabriel avait en tête, bien qu’il savait qu’en réalité il perdrait à son jeu. En réfléchissant à ce qu’il souhaitait communiquer au Conseil, le jeune vampire marcha jusqu’à la porte de son bureau, attrapant la lettre au passage. Evidemment que la lettre était prête et que Gabriel et que son contenu lui convenait : cette lettre était prête et peaufinée depuis des semaines. Il ouvrit la porte et ne trouva pas Amber assise à son bureau, ce qui eu pour effet d’augmenter un peu plus sa colère, qui vint se calmer une micro seconde plus tard lorsqu’il entendit la jeune femme marcher vers sa direction.

« Amber, veuillez remettre ceci à James Kane en personne. Il est important qu’il la reçoive maintenant, et surtout qu’il aille la remettre à son destinataire seul. Si vous croisez Mademoiselle Gray… » Gabriel marqua une pause afin de prendre une inspiration, qui provoqua chez le vampire de bomber le torse, comme pour se donner un peu plus d’autorité « … Vous pouvez simplement lui dire que ce message ne la concerne pas, et que l’ordre de son seigneur est de ne pas s’approcher du camp ennemi, sous peine de sévères sanctions. »

Oui, Gabriel n’épargnait aucun détails à Amber, mais elle avait été envouté et oubliait tout à chaque fois qu’elle rentrait à la maison. L’humaine s’exécuta immédiatement, et Gabriel retourna dans son bureau. Sa mère n’avait pas bougé, attendant les directives de son fils. Lorsqu’il se retourna vers la porte, il fut ravi de la trouver en un seul morceau. Il ferma la serrure à clef afin de prévenir tout risque d’une personne entrant par inadvertance dans son bureau. Il marcha doucement vers sa mère, ne la lâchant pas du regard.

« Máthair, mon message au Conseil est très simple : les Rakel ne prosterneront jamais. Je défendrais ce monde contre toute personne qui s’oppose à moi : qu’il s’agisse d’un sang pur de plus de 600 ans ou d’un membre du Conseil. Ils tomberont tous. Nous survivrons, et cette Académie aussi. »

Gabriel avait énoncé ses paroles avec une détermination qu’il était impossible de contester, tout en se rapprochant de sa mère. Dans ses paroles, il n’avait pas que menacé Nathanael : il avait menacé tout le monde : Lily, sa mère, le Conseil, tout le monde. Rien ne se mettrait en travers de son chemin.

« Et maintenant, Máthair, vous me ferez le plaisir de ne pas faire de bruit… »

En une seconde, Gabriel s’était retrouvé à quelques centimètres de sa mère, qu’il plaqua contre le mur derrière elle - ce même mur marqué quelques minutes plus tôt par son téléphone détruit. Elle n’eut en rien le temps de contesté - aurait-elle seulement voulu contester quoi que ce soit - que les crocs du vampire vinrent se planter dans sa carotide sans ménagement. Si la première fois qu’il l’avait mordu il avait fait cela proprement, il avait aujourd’hui besoin de se défouler. Et puis cela n’était pas grave, elle allait guérir avec quelques poches de sang. Et puis à cet instant, Gabriel n’en avait rien à faire. Il la maintenait plaquée contre le mur, lui empêchant tout mouvement. Ses crocs s’étaient planté une première fois afin de prendre des premières gorgées. Puis une deuxième fois. Et enfin une troisième. Il la massacrait. Elle tenta de se débattre, et repousser le vampire, mais rien n’y faisait : elle avait déjà perdu une large quantité de sang, et Gabriel n’avait aucune envie de la laisser partir. La folie s’emparait de lui, sa rage aussi. Ce n’est que lorsqu’il sentit qu’elle n’était devenu qu’une poupée de chiffon dans son emprise qu’il s’arrêta, admirant le résultat : s’il ne la retenait pas, Ellen serait déjà tombée inconsciente au sol. Son cou était en charpie, sa robe - qu’elle avait surement choisi avec soin - était imbibée de son propre sang. Cette vue, qui aurait du lui attirer des remords, ne créa en réalité qu’un sentiment de satisfaction. Oui, il avait toujours le contrôle, et il aimait ça. Il nettoierait plus tard, en attendant il allongea sa mère sur le canapé et la força à boire les poches de sang qu’il conservait dans sa bibliothèque, puis il s’installa à son bureau. Il pouvait déjà sentir le poison de sa mère dans ses veines, dans son cerveau, dans ses pensées. De toutes les capacités connues des sangs purs, Gabriel avait toujours jugé celle de sa mère comme étant l’une des plus terribles. Il perdrait rapidement le contrôle. Il perdit rapidement le contrôle. Dans un hurlement similaire à celui qui lui avait déchiré la gorge dans les Highland, Gabriel se saisit de l’un de ses fauteuils et le lança contre sa bibliothèque fraîchement rénovée. Il s’écrasa dans un bruit assourdissant, ce qui ne manqua pas d’alerter des personnes dans le couloir puisqu’il entendu des bruits de passer s’affairer vers la porte du directeur. Il reconnu les bruits de certains de ses ‘soldats’ qui - visiblement alarmé par la lettre de Nathanael - avait commencé à prendre position pour protéger le sang pur. Avant qu’ils ne cherchent à ouvrir la porte du bureau, Gabriel se contenta d’hurler un « Cassez-vous si vous ne voulez pas que je vous tue ! », ce qui eu l’effet escompté : personne ne tenta d’ouvrir la porte, mais pour autant les bruits de pas ne bougeaient pas. Oui : le monde de Gabriel était désormais figé, il allait devoir apprendre à vivre avec une cavalerie sur le dos. En attendant, il se laissa tomber au sol de son bureau. Assis sur le vieux parquet, il se laissa tombé en arrière et resta allongé là, des heures, espérant que cela soit suffisant pour estomper la folie d’Ellen.
- The End... or...? -
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