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 You Found Me [Gabriel ]

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Lily Gray

Lily Gray
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MessageSujet: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyJeu 20 Mai - 0:45

Le soleil est sur le point de se coucher en face de moi mon horloge métal modern m’indique qu’il est neuf heure du soir. En face de moi se déroule un magnifique tableau de peinture que j’ai toujours admiré et dont je ne me suis pas lassé au bout de deux siècles & demis. Ouille le coup de vieux, je me rends compte que cette pensée ne me rend pas franchement très jeune ! Une musique est présente tout le long de mon apparemment, elle débute par le piano qui est dans ses ton médium s’amusant parfois à monter dans l’aigue une note sur trois. Enfin aigue façons de parler par rapport à celle qui les accompagnes. Le chanteur début d’une voix douce et grave, une tonalité que j’apprécie, puis tout s’emballe la guitare, la basse ainsi que la batterie. Le refrain approche.

“Lost and insecure, you found Me, You Found Me
lying on the floor, surrounded, surrounded
why’d you have to wait?
Where were you? Where were you?
Just a little late.
You Found Me, You Found Me. »

Je chantonne en restant les lèvres fermé, comme dirait l’âne dans Sherk je « hummmhumm » … ouais passons. Le chaud vient me frapper mes mains que je retire rapidement, je me retrouve face à la réalité, les mains dans le levier l’eau coulant sur environ une tonne de vaisselle sale. J’ai horreur de faire la vaisselle, mais j’adore cuisiné, c’est d’une contradiction, alors bien entendu tout ce qui est couteau, cuillères où bols que j’ai utilisé durant ma cuisine je le mets au lave vaisselle, mais mes trois saladiers, mon presse purée et mon fouet électrique je les laves à la main à mon bon désarroi. Après avoir baissé l’eau je continue de laver, quelle corvée, quand je lève la tête, un panier de fruit est devant moi, dedans une tonne de fraise, j’adore les fraises et je viens même de faire mon dessert préféré. Des tiramisus aux fraises, bon je le reconnais c’est d’une originalité pour une vampire, non sincèrement je crois que je pourrai me goinfré autant de sang que de ce petit dessert … quoi qu’en se moment le sang on va oublier. A cette pensée, je soupire, j’arrive à environs cinq semaines sans une goutte de sang, après mon incident avec Ulysse et Mary j’ai fini à l’infirmerie, résultat des courses l’infirmière ma mit une perf de sang, qui à raté même mon corps refusait de le boire, original pour une vampire. Du coup manquant de sang j’avais encore deux petites cicatrices sur le bras droit représentant les crocs de Ulysse et un bon trouve sur le dessus de la main gauche pour ma perf, que j’ai arraché deux fois … quand l’infirmière à vu la deuxième fois que je l’ai arraché elle à abandonné. Je pense que lorsque mon corps voudra reboire du sang il me le signalera à nouveau, pour le moment je suis sous une forme de choc. Pourtant une chose cloche de mon corps, un vampire comme moi devrait être anémié, moi je ne le suis toujours pas, c’est inquiétant, mais pour le moment je ne vais pas m’en plaindre. Je fini de ranger ma vaisselle puis quand je tourne la tête, un énorme piano trois quart de queue se tient dans mon salon séparé de ma cuisine par ma table à travailler en marbre noir. Un bois en chêne foncé, ce piano j’y tiens beaucoup, il est arrivé hier. Je ne peux m’empêcher de m’assoir sur le tabouret et de la toucher du bout des doigts.

    La vitesse, j’ai toujours aimé la vitesse, alors autant dire que quand je sors avec ma mini Cooper décapotable, je la fais ronronner avec bonheur. Oui je ne fais pas dans le minimum quand je m’achète une voiture, en faite c’est en général que je ne fais pas le minimum quand je me prends quelque chose. En même temps il est rare que je dépense de l’argent, ce qui explique mes dix grands comptes en banque. J’ai vécut si longtemps sans maison, sans rien à payer, me faisant payer. Car oui quand … W_ est partie j’ai décidé de sortir de l’ordinaire côtoyer les humains qui connaissaient notre existence, mon métier ? Les protéger des dangers qui tournaient autour d’eux, et autant vous dire, que ça rapporte. C’est d’ailleurs une de ces familles que je vais voir. Elle est celle que j’ai servit durant environs 4 à 5 générations, nous nous faisons confiance mutuellement malgré ma nature. Et alors j’ai commencé à y laisser des objets auquel e tenais. Je ralentie seulement que je perçois un immense manoir au loin, je faisais attention par ici, car si je me souviens pas la dernière héritière jeune de onze ans, adores faire du cheval et essaye d’aller partout où elle peut et même sur les routes des visiteurs, je n’ai pas envie de l’écrasé se serait dommage quand même … où pas ! Je me gare dans la grande cour du manoir, lunette de soleil sur le nez, j’attrape à peine mon sac à main qu’un serviteur est à ma portière. Je lève les yeux et souris

    -Nous vous attendions avec impatience Miss Gray.
    -Je suis contente de vous revoir ça faisait longtemps Alphonse. M’expliquais-je tranquillement, à ce que je vois, vous vous portez bien.
    -Et vous, vous n’avez pas changé, mon maître est heureux de savoir que vos vous êtes parfaitement remis de votre séjour en prisons, sachez qu’il à essayer de faire tout son possible pour vous sortir de là.
    -Je n’en doute pas un instant les Sullivan ont toujours été une famille de confiance, ce n’est pas maintenant qu’il me trahirait. Et bien et si j’allais voir ce très cher Monsieur Edward.

    Un sourire étincelant, le majeur d’homme s’exécute tranquillement, je le suis dans le couloir du manoir où on y trouve toute richesse de culture de toutes les époques et tous les pays, j’aime cette endroit car les Sullivan aiment l’histoire tout comme moi. Nous arrivons enfin à la salle que je désire, l’homme m’ouvre la porte, et en face de moi se trouve une salle immense éclairé avec au milieu le roi de ce lieu, un piano chêne vieux d’environs d’un siècle. Je m’approche doucement et perçois Edward.

    « -Cher Lady, vous n’avez pas du tout changé, il se précipite vers moi, un verre de vin rouge dans une main, l’autre soulevant ma peau de cristal et me baisant la main avec galanterie. J'espère que vous avez fait bonne route. Comme vous pouvez le voir, votre cher ami est près pour le voyage.
    -Merci d’avoir pris soins de lui durant toutes ces années. Souriais-je tranquillement amusé, m’approchant du piano. Comme vous le savez j’ai décidé d’avoir un lieu où dormir et l’endroit est suffisamment grand pour l’accueillir, pour vous dire, j’ai peur qu’il soit dévalorisé là où ira.
    -Le plus important c’est de continuer à jouer comme vous aimez le faire non ? Mettez le près d’une fenêtre, où en face, vous verrez il arrivera à briller. Edward est sincère quand il dit ça, j’aime sa façon de parler directe et propre
    -Et bien nous n’avons plus qu’a le mettre dans un camion et l’emmener à mon apparemment alors.
    -Avec plaisir Mademoiselle Gray »


Je tiens énormément à ce piano, il a été fait main et de lui ressors toujours un son fabuleux, je passe doucement mon doigts sur la touche de nacre, un do chantant ressors tranquillement. Dessus cet instrument il n’y a rien j’aime le laissé ouvert, les partitions ne les chercher pas, je trouve tout à l’oreille, même si cela prend pas mal de temps pour les symphonies de Mozart par exemple. Une fois assise tranquillement sur mon tabouret je tourne la tête et regarde autour de moi, mon canapé n’est pas loin accompagné de ma table de verre sur lequel trône une centaine de papier d’administration de l’académie. Car oui depuis deux semaines je gérais cette académie, et parfois c’est à en perdre la tête. Voir même se pendre … sauf que ça ne fonctionne pas franchement avec des êtres comme moi. A un moment je me suis demandé comment IL faisait pour gérer à la fois Kentigern, les autres académies et ses histoires de sang pur. Je me rends compte qu’il est beaucoup plus agréable d’être engendré ça fait beaucoup moins de soucis. En regardant à côté de la fenêtre, il y avait un tableau magnétique sur lequel je collais soit des photos où écrivait, en haut à droite dans un petit cadre il y avait écrit « tâche à accomplir » & juste en dernier dans un français bien appliqué j’ai écris « Tuer William_S quand je le retrouve ». William, et Gabriel, deux hommes qui me font perdre la tête, un car il est menteur et ma tout fait oublié l’autre … parce qu’il est lui sûrement. Je sens même un mal de tête rien que d’y pensé. Je me lève ouvre la fenêtre, puis décide de prendre ma douche, mais je butte contre un livre au sol, je relève la tête et perçois mon coin bibliothèque prenant tout un penchant du mur, où ce trouve des livres de toutes les époques et originaux, il y a un unique endroit un carrée avec deux coussins dedans et une lampe au dessus , c’est là où je me mets pour faire mes recherches où quand je lis, alors autant l’avouer, comme je suis en recherche de vérité en se moment c’est le bordel monstre à cet endroit. Je soupire et passe l’endroit tranquillement je crois que j’ai vraiment besoins de prendre une douche et après je m’affalerai dans un canapé accompagner d’un merveilleux Tiramisu aux fraises, et une fois que j’en aurais prit un, j’irais chercher Josh pour en manger un deuxième en sa compagnie, ça me fera du bien. Encore heureux que nous sommes Samedi et que je n’ai pas cours, je vais pouvoir profiter un peu de la soirée.

Je passe rapidement dans ma chambre où je prends au hasard sous-vêtements, ainsi qu’un pantalon noir assez classe, et une chemise blanche. J’ai envie de changer de mes habitudes. Je me dirige rapidement vers ma salle de bain où je fais couler l’eau. Ce n’est que lorsque les vapeurs se font apparentent que je rentre tranquillement dans la douche. C’est un de ces moments que j’apprécie beaucoup ces derniers temps, étant recouverte par une paperasse assez immense et mes cours, je n’ai pas put aller à la piscine, j’ai eu à peine le temps pour mes affaires personnelles. Oui mes affaires où j’ai appris une chose assez déplaisante, rien que d’y repenser je ne me mord ma lèvre inférieure. Aller je dois respirer un coup, ne pas gâcher un tel moment, alors je mets ma tête sous l’eau, coupe ma respiration, en faite pour dire vrai j’expire jusqu'à ce que mes poumons n’ont plus d’air. Je sens mes muscles se détendre un à un jusqu'à un relâchement complet. Il me faudra environs une heure pour atteindre ce niveau de détente, mais ça fait du bien, de se sentir libre, durant trente seconde. Je coupe l’eau, mais les gouttes resté sur mon corps continue du couler, mes cheveux sont limite une véritable éponge. Je les serres et l’eau part en grande quantité. Une fois cette action répété deux trois fois, je sors ma main de ma douche pour y attraper deux serviettes une que j’entoure autour de mon corps, et l’autre qui entour mes cheveux. Je penche la tête en avant et frotte mes cheveux, une fois l’étape fini ma serviette est trempé. J’allais continuer à me séché, quand je m’observe dans le miroir, les cicatrices de celui qui ma mordu sont apparente. Je passe ma main sur le miroir où est le reflet de ces marques.

    Juste après ma visite chez les Sullivan, je me suis rendu dans un village de vampire, un lieu où j’allais au part avant quand j’avais besoins de renseignement. Tout le monde me connaissait, c’est là-bas que William ma toujours conseillé d’aller si un jour j’avais besoins d’aide. Et aujourd’hui j’en avais fortement, je venais voir la bohémienne, grande vampire crainte et respecté de tout le monde au village. Mais au part avant j’avais besoins de voir mon petit rat pour des recherches intimes, dut à mes souvenirs. Je me dirige dans le bar fétiche de la ville et tout le monde m’y accueille avec joie, comme à chaque fois. J’ai le droit à des « Hé Lily, tu me feras l’honneur de venir à ma table afin qu’on parle » autant dire qu’il n’y a pas que seulement la parole dans les intentions. Mais je n’y fais pas attention et me dirige vers la table près de la plus grande fenêtre avec un verre de sang AB négatif que je pose devant un vampire dans l’ombre et une bière pour moi. Je m’assoie en face de lui, et peut enfin décrire son visage. Il a perdu son œil droit durant une bataille, il n’a jamais été en prison mais c’est un très bon combattant, et un parfais fouineur au courant de tout. Il est tout ce qu’il y a de banal, et peu même paraitre humain, étonnant hein ?

    « -Miss Gray, cela faisait un bail, sa voix rauque me fait sourire tandis qu’il prend le verre que j’ai posé en face de lui, ça n’a pas l’air d’être la forme, limite William serait déçut de te voir ainsi, manquant de sang… mais bon je vois que tu es venu pour les affaires, il boit une gorgé de mon verre, que puis-je faire pour ma bonne vieille cliente.
    -Je veux que tu enquêtes sur William le Sanglant, je fais une pause je ressens que mon interlocuteur se tend il panique même, je lève mon sourcil droit et sourit, oui je suis vraiment venu parler à la bonne personne
    -Tu sais tout comme moi qu’il est mort, il n’y a rien à chercher. Objecta-t-il rapidement, trop rapidement comme si il avait répété cette question cent fois par jour devant un miroir pour s’entrainer à mentir, sauf qu’on ne me ment pas, c’est moi qui trompe !
    -Vraiment ? Pourtant je suis sure que tu sais des choses que j’ignore totalement, et j’ai bien l’attention de te faire craché. Je bois de nouveau dans ma bière, le regard noir remplie de menace, je repose doucement le verre et le regarde. Alors ?
    -Je ne sais rien.
    -Tu es trop sure, je veux savoir la vérité, alors tu as intérêt à tout dire d’accord ? Tranquillement je sors un couteau de ma poche et commence à le balancer de droite à gauche en voyant l’arme il frissonne, et je souris, à moins que tu comptes perdre ton autre œil … monsieur le rat. Oui je le reconnais c’est moi qui avait arraché son œil, car un humain lui avait demandé qu’on me tue.
    -D’accord, d’accord je te dis tout, il est à bout je le sais, il ne me mentira pas, William … est toujours en vie »


Un crac assourdissant se fait entendre, puis des petit clapotis aigues se font entendre et le gout de fer me monte à la narine, mes yeux bleu retrouvent leurs intensités, une douleur profonde me prend à la main sur le miroir, un liquide coulant le long. En face de moi, mon reflet est fissuré, et merde, j’ai brisé mon miroir et des bouts de verre son rentré dans ma main. Je prends ma pince à épilé de l’autre et commence à retirer les bouts de verre dans la main blessé. J’entends alors qu’on frappe à la porte, surprise, je ressers ma serviette de bain autour de mon corps, coiffe rapidement mes cheveux blond qui étant mouiller son parfaitement lisse, et trouve un mouchoir en tissue avec lequel j’entour ma main sans bout de verre maintenant. Je me dirige vers la porte d’entré où l’on continue de frappé, je suppose que c’est Josh. Alors dans un soupire j’ouvre doucement la porte.

-Joshhhhhh, je vais parfaitement bien, ne t’inquiète pas, tiens d’ailleurs ça te dis de passé j’ai un truc à te faire v….

Je me stoppe dans mon monologue et me rend compte qu’en face de moi se tient un brun certes, mais pas du tout celui auquel je m’attendais. Alors sans franchement réfléchir, je ferme rapidement la porte, faisant entendre un gros CLAP, et tourne la clé à double tours, me plaque contre la porte et vient de tillé que bordel de merde, je me sui retrouvé en serviette devant Gabriel. Et merdeeeee !
« Y a personne ! » Criais-je au travers de la porte, puis je décide de retourner dans ma salle de bain, après une telle réaction, il va partir j’en suis sure ! ... non en faite je suis sure qu'il va rester !
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Gabriel Rakel

Gabriel Rakel
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyJeu 20 Mai - 2:05

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Quand Gabriel eu garé sa voiture à sa place, il attrapa dans le coffre le carton rempli de livres et un sac en bandoulière qu’il porta à son épaule. Le carton serait certainement difficile à porter pour un humain, puisqu’il s’agissait d’anciens livres épais, à la couverture lourde et vieillissante. Mais c’était sans difficultés qu’il parvenait à porter ce carton, espérant seulement que ce dernier ne cède pas. Le coffre fermé, la capote rabattue et la voiture fermée à clef, le directeur jeta un coup d’œil sur l’ensemble de l’académie qu’il pouvait voir : pas de prof suspendu à un arbre, ni d’élève jeté aux corbeaux : l’académie tenait encore sur ses pieds. Voilà qui était rassurant. Il pouvait donc remonter à son studio en toute tranquillité afin d’y déposer ses affaires. Son studio était au sommet du bâtiment dans lequel se trouvaient les appartements des professeurs. Il avait tenu à cet endroit non seulement pour la vue, mais également pour le fait qu’il n’ait personne au dessus de lui. En bas dudit bâtiment, il observa la façade, et reconnu une fenêtre ouverte, entendant un son qu’il pouvait connaitre : la voix de l’occupante. Une voix douce qui pouvait également se faire éclair. Mais il ne s’attarda pas, préférant avaler les marches deux par deux jusqu’à son étage, puis jusqu’à son studio qu’il ouvrit rapidement. Durant son absence, une femme de ménage était passée – comme tous les jours. Wilhelm. Une jeune fille assez agréable, discrète, et surtout qui ne cherchait pas dans les affaires du directeur. C’est donc sans peine qu’il put trouvé une place sur la table basse afin de poser le carton de livre, et il posa son sac sur le canapé en cuir. Oui, Gabriel est une personne qui aime des matériaux précis, notamment le bois et le cuir. Puis il se rendit jusqu’à la cuisine – qui en réalité faisait partie de la pièce principale – où il put voir sur le comptoir une pile de courriers. Deux semaines d’absence, et la forêt amazonienne – qui en avait déjà pour pas mal patie – fut une nouvelle fois définitivement sacrifiée.

Dans un geste quasi inconscient, le vampire se rendit jusqu’à la fenêtre afin de l’ouvrir, en même temps qu’il regardait les différents courriers reçus. C’était un réflexe qu’il avait en rentrant d’une longue absence, bien que la femme de ménage soit totalement compétente et ait pensé à aérer régulièrement le studio. Mais quand une odeur parvint jusqu’à l’odorat de Gabriel, ce geste si anodin prenait une toute nouvelle signification. Cette odeur ? Une odeur de sang qu’il reconnaissait facilement. Un gout sucré capable d’une acidité sans égale. Sans réfléchir, Gabriel jeta sur la table basse le courrier et se rendit d’un pas rapide jusqu’à la porte qu’il claqua derrière lui, puis il dévala les escaliers aussi vite – ou plus vite même – que sa montée. L’odeur n’avait pas été forte, mais elle avait été là. Elle n’avait certainement pas été attaquée, ni mordue, mais elle était là. C’est aisément que le directeur s’orienta dans les étages et les couloirs, afin de trouver l’appartement voulu. A la porte de celui-ci, il frappa une première fois. Pas de réponse. Ni même un bruit à l’intérieur d’ailleurs. Il refrappa une seconde fois, de façon plus forte et plus insistante, à la suite de quoi il entendu la voix de l’occupante à l’intérieur. La même voix qu’il avait put entendre plus tôt, alors qu’il remontait l’allée devant le bâtiment d’habitations. Elle cria quelque chose par rapport au fait de ne pas s’en faire, et s’adressa même à Josh. Oui, bien sur. Gabriel et Josh = la même personne. Vous avez décidé de vexer notre petit vampire ? Surtout que quand la porte s’ouvrit, il ne put s’empêcher un sourire signifiant « et noooon, pas la bonne personne ! ». Il allait poser sa main sur la porte quand celle-ci se referma violemment, accompagnée d’un « Y a personne ! »


« Aïe… »

Bon, d’accord. Cette réaction était plus un réflex plutôt qu’une réelle réponse à une douleur. Cependant, il fallait avouer que Gabriel ne s’attendait pas à cela. Pas du tout même. Bon. En toute logique, qu’une personne – humaine ou vampire – sorte de la douche, ça n’avait rien d’extraordinaire. Mais la situation était tout de même embarrassante. Très même. D’ailleurs, le vampire resta bouche bée devant la porte claquée et fermée à double tours. Visiblement, il était hors de question que les deux se voient. D’un côté, tant mieux, Gabriel n’était pas en état de voir la jeune femme maintenant. Jamais serait aussi bien, mais il savait que ce serait impossible. Alors autant arracher le sparadrap de suite et d’un coup sec : la chose serait réglée. Pourtant, la porte ne fut pas défoncée – ça n’aurait été que simple vengeance après tout (a) – ni la serrure forcée. On n’était pas dans les experts non plus. Non. Le vampire murmura d’une voix calme un « tu ferais mieux de t’habiller », avant de s’éloigner de la porte, et de quitter le couloir. Pourquoi un simple murmure ? Le directeur n’allait pas se mettre à crier bêtement « Hey ! Lily ! Met tes fringues et ouverte cette foutue porte, faut qu’on parle ! ». Non… Non, mais… Vraiment pas non. Mais d’un côté, qui pourrait attendre un murmure à travers une porte en bois ? Un vampire, très certainement. Voilà pourquoi il savait très bien que Lily l’aurait entendu, mais l’aurais également entendu s’éloigner. Donc voilà : il suffisait de faire simple et discret. Alors voilà le vampire rendu, dans les escaliers menant à la sortie du bâtiment, avalant les marches d’un pas rapide – mais discret. Nous ne parlons pas d’un éléphant après tout. C’est donc en quelques secondes que le vampire fut rendu dans les jardins qui habillaient les allées de l’académie. Il s’arrêta au milieu d’une allée afin d’observer la façade : la fenêtre était toujours ouverte. Oui. Gabriel Rakel allait entrer par une fenêtre. Vraiment, il était au bout. Mais là, il n’y avait pas le choix. Alors un regard lancé autour de lui afin d’être sur que personne n’était là, les manches de sa chemise relevées jusqu’aux coudes, et le vampire se mit à courir vers la façade avant de prendre une impulsion. C’est en un clin d’œil qu’il escalada la façade, dans une agilité et une souplesse très… Vampirique. La fenêtre menant à l’appartement de Lily passée dans un geste élégant, il se trouva enfin là où il voulait, et elle ne le fuirait pas. Enfin... Pour le cas où elle tente de le lancer par la fenêtre, il referma cette dernière après s’être brièvement taper les mains afin d’éliminer les traces de poussières récupérées sur la façade. Des doigts glissés dans sa chevelure pour vérifier qu’il était impeccable – enfin... aussi impeccables que puissent être les coiffures de Gabriel –, il remit en place sa cravate qui s’était desserrée, réajusta le pull sans manche qu’il avait part dessus sa chemise, et le voilà à nouveau présentable. Donc oui, Gabriel Rakel était passé par une fenêtre, mais tout en restant dans la classe et l’élégance dont il savait faire preuve. Il pouvait désormais s’intéresser à la pièce, et à celle qui l’occupait – quel double sens si magnifiquement caché dans cette phrase…

Au premier coup d’œil, il remarqua le… Bordel. Bon, ok. « Bordel » est un terme vite choisi, et certainement exagéré. Mais Gabriel aimait le soin, le rangement, l’organisation. Maniaque ? N’abusons pas, il est juste quelqu’un de très méthodique. Alors c’est de façon tout aussi méthodique qu’il analysa la pièce. Il ne saurait certainement pas expliquer pourquoi, mais il n’était pas difficile de se dire que « tiens, c’est bien Lily Gray qui habite ici. Ou plutôt Ciara Whelan. » . Non. Ce n’était pas le moment de se rappeler de ça, ce sujet arriverait tôt ou tard. Il préféra alors tendre l’oreille afin de savoir où était la demoiselle, puis il entendit un bruit : forcément, si vous entendez une voix qui crie « Y a personne ! », ce n’est pas le répondeur qui vous averti de la non présence de la personne que vous cherchez. Donc restons logique : cela signifiait que Lily était toujours là. Enfin… Ca ne l’étonnait pas : il la voyait mal se promener avec une serviette pour simple « vêtement » dans l’académie.


« Tu as l’intention de m’éviter encore longtemps ou tu vas rester en serviette jusqu’à la fin de tes jours afin que moi je te fuis ? »


Quelque part, Gabriel avait l’impression de s’adresser à un enfant. D’ailleurs, c’est un tel ton qu’il utilisa pour s’adresser à celle qui était restée dans la pièce à part. Lui effectua quelques pas dans la pièce principale, continuant d’observer. Tout en effectuant ses pas, il ne put s’empêcher de demander d’un ton curieux et innocent, étudiant au loin les papiers qui pouvaient trainer – que c’est beau la vision d’un vampire :

« Et qu’est-ce que tu devais montrer à Josh ? Quelque chose par rapport à la Day Class ? Les dates pour les soldes ? La nouvelle collection de Barbie ? »


Oui, il y avait un ton très ironique dans la fin de la phrase du vampire. Il ne comprenait pas pourquoi Lily aurait plutôt quelque chose à montrer à l’ange plutôt qu’à lui. Jalousie ? Peut-être. Mais reste que maintenant, c’était Gabriel qui était là et non Josh.

« Au fait, il va falloir qu’on parle de ce qui s’est passé l’autre jour. Le vampire vint s’assoir sur le canapé, attendant un quelconque mouvement de la demoiselle qui n’attendrait certainement pas longtemps avant de l’égorger vif. Tu sais ? Le fait que tu ne te nourrisses plus de sang, que tu ais tenté de m’envoyer balader de façon aussi peu délicate, le baiser qui a tourné court de façon très… Inattendue ! Il vint placer une courte pause, faisant mine de réfléchir. Bon, ok. Je veux bien que l’on abandonne le sujet du baiser du fait de la première vision que j’ai eu de toi pour aujourd’hui. »

Ses paroles entrainèrent chez Gabriel un mélange entre amusement et consternation. Non, il ne voulait pas abandonner cette histoire de baiser, mais il savait qu’il fallait ne traiter qu’une chose à la fois, et qu’en lançant cette voix là, il parviendrait certainement plus facilement à entrainer le sujet de « hey ! Tu sais quoi ? Tu n’as jamais été engendré. Les morsures dans ton cou ? C’est du fake. Si tu me crois pas, viens on fait l’amour pour tenter d’avoir des gosses ! »… Non… Non… Non mais vraiment pas, non. C’était totalement déplacé, inutile, stupide… Et stupide. Rouler autant d’heures n’avait réellement pas aidé le jeune homme qui se retourna pour voir la porte de la salle de bain. D’une voix sombre, il lâcha pour conclure :

« Au fait… Tu sens bon… »


Non, ce n’était pas une déclaration bas de gamme, juste un moyen de faire comprendre à Lily pourquoi Gabriel était ici. Bon, elle devait s’en douter : ce ne pouvait pas être un hasard s’il débarquait quelques secondes après que son sang ait coulé.
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyJeu 20 Mai - 14:19

Si un jour on me dira « Lily c’est un vrai miracle tu as vu juste ! Gabriel à réalisé ton désire !! » Je frapperai cette personne dans la tronche, lui donnant un merveilleux coquard … voir deux car il dit de sacrées conneries. Quoi Gabriel réalisé mes désires ? Autant lui demander de coucher avec moi pendant que vous y êtes. Tandis que je me retourne vers ma salle de bain après avoir claqué la porte au maître de ses lieux j’entend un « aïe » … aussi intelligent que mon « Y a personne » … Gabriel & Lily font dans la débilité aujourd’hui, c’est d’un miracle. Félicitons les vampires vous méritez une médaille d’or chacun, à on en a qu’une … vous devez donc faire une bataille à mort pour pouvoir avoir celle en or. Mais ne vous inquiétez pas comme j’ai une très grande bonté de cœur, je donne avec une très grande gentillesse cette médaille. Pas la peine de m’en encombré. Tandis que je suis dans ma salle de bain, essayant de mettre mon pantalon noir fraichement repassé à neuf heure se matin – tiens tiens ça explique pourquoi j’ai voulu le mettre celui ! – j’entend un « tu ferais mieux de t’habiller », non mais genre tu crois quoi ? Que c’est mon kiff de me montrer en petite serviette devant toi ? LOL !! J’enfile mon soutient gorge noir … et merde, il va se voir sous mon chemisier blanc … j’ouvre rapidement le placard spécial « dans des emmerdes plus où moins gênante » Yatta … je trouve mon bonheur, encore heureux. Je change rapidement enfile ma chemise blanche, me coiffe les cheveux blond qui sont lisse car ils sont encore trop humide. Ouvrant rapidement un placard à bordel de femme, je trouve une barre à cheveux aux symboles japonais je me fais donc très rapidement un chignon avec mes cheveux et cette magnifique barre les tiens parfaitement … jusqu'à ce qu’ils rebouclent soit dans une heure. J’enfile rapidement un bandage blanc sur ma main droite, la blessure ne décidant pas de cicatriser tout de suite, je manque vraiment de sang.

J’entend un bruit par la fenêtre que j’ai ouverte il y a environs une heure, je soupire puis finalement sourit tranquillement, je prend rapidement Nina ce Nina Ricci que je pulvérise sur mon chemisier. Je sors un micro sac poubelle bien ranger et y met tout les morceaux de mon miroir brisé. Il va falloir que je m’en achète un nouveau, zut, j’ai plus le temps. Je sors en suite de la salle de bain, bien entendu Gabriel à eu le temps de faire des petites phrases, c’est la première fois que je l’entend parler autant ? Serait-il skizo ? Ah non c’est à moi qu’il parle, zut alors !


« Tu as l’intention de m’éviter encore longtemps ou tu vas rester en serviette jusqu’à la fin de tes jours afin que moi je te fuis ? Et qu’est-ce que tu devais montrer à Josh ? Quelque chose par rapport à la Day Class ? Les dates pour les soldes ? La nouvelle collection de Barbie ? Au fait, il va falloir qu’on parle de ce qui s’est passé l’autre jour. Tu sais ? Le fait que tu ne te nourrisses plus de sang, que tu ais tenté de m’envoyer balader de façon aussi peu délicate, le baiser qui a tourné court de façon très… Inattendue ! Bon, ok. Je veux bien que l’on abandonne le sujet du baiser du fait de la première vision que j’ai eu de toi pour aujourd’hui. Au fait… Tu sens bon… »

C’est officiel aujourd’hui, je butte Gabriel, et tant pis si je l’aime … aie pas besoins de le répété c’est bon STOP Lily ! Mais au moins l’académie aura enfin une bonne directrice de se nom! Bon ok, même si ça me dégoute de le reconnaitre, Gabriel gère largement mieux que moi l’académie … Je rentre dans mon salon et voit Gabriel assis sur mon canapé en cuivre noir, je soupire soulagé qu’il n’est pas touché à mes recherches au niveau de la bibliothèque, je ne répond rien pour le moment, rangeant chacun de mes papiers et livres à leurs places. Tout ce que j’ai écris main, je le mets dans mon petit coin de lecture bien entendu tout ce que j’ai écris à la main est remplie de ratures une tonne de brouillon que je jetterai bientôt. Une fois l’étape fini je vais au niveau de ma cuisine et jette les bout de verre précédemment ramassé dans ma salle de bain. Quand je me retourne je vais en direction de Gabriel, et m’appuie contre mon piano, caressant le doux bois.

« J’aurais dût resté en serviette, ça m’aurait fait des vacances je crois ! » répliquais-je piqué au vif, me rendant compte que ma chaîne-ifi tournait toujours & que j’allais bientôt tomber sur Led Zeppelin, je me retire de mon piano tranquillement rentre dans l’espace où est Gabriel et arrête tranquillement ma chaîne-ifi. Oui j’aime le monde de la musique et des livres, c’est sûrement pour ça que se sont des objets toujours en parfaite état. Je me retourne vers Gabriel un sourire malicieux aux lèvres.

Je m’amuse bien avec Josh, répliquais-je tranquillement, j’avais l’attention de lui apprendre à jouer au streap poker, j’adore le voir rougir il est tellement mignon quand il fait ça. ,Je me dirige vers ma cuisine un petit sourire aux lèvres amusé et puis en même temps, c’est pas tout les jours que je peux voir un tel corps, 15o ans, c’est jeune et sexy. Je roucoule mine de rien c’est tellement amusant, ça change des vieux de 275 ans … et puis j’aime bien jouer la Barbie, je suis une collection à moi seule je suis blonde et sexy après tout !

Je laisse ma phrase en suspension. Bon ok, j’ai 253 ans, ok j’exagère mais c’est tellement drôle que je me retiens d’exploser de rire. Quand je soulève ma main pour attrapé deux verres assez grand en cristal, je me rend compte que même à travers mon chemisier on perçois les marques laissé par Ulysse, croisons les doigts afin que Gabriel ne les voient pas, ce qui serait trop demander. Au pire je m’arrangerai pour une toute autre histoire … (a). je pause les verre sur un comptoir et le regarde tranquillement.

Si je ne bois pas de sang c’est mon problème, quand au baisé, j’ai connu largement mieux … et tu me dois un minimum de cinq euros pour m’avoir vue en petite serviette, seul Josh peut me voir ainsi ! Quoi, moi diabolique ? Même pas vrai, chuttt taisez vous !! Et mon parfum heureusement qu’il sent bon, sinon je me pauserais des questions sur tes gouts mon pauvre. Bon sinon tu veux boire quoi ? Je présume que tu n’as pas envie de partir tout de suite ! Ah & mon sang n’est pas très appétissant ces derniers temps !

Je crois que mes tiramusi à la fraise m'attendant sagement dans le frigo sont loins pour le moment ... bien loins, alors que j'en ai une sacrée envie, quoi envie de fraise ? Vous me croyez enceinte ? LOL, impossible je ne suis pas une sang pur, c'est juste que je raffole de fraises, c'est tellement bon et rouge aussi !
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyLun 31 Mai - 23:44

Des vacances ? Hum… Oui, peut être. Enfin non. Des vacances, il en avait déjà eu deux semaines. Enfin si on peut appeler ça des vacances ! Les réels moments de détente avaient été brefs, mais nécessaires. Depuis trop longtemps il était inquiet de trop de choses. Et là, c’était pire que tout. Ne pouvait-il pas avoir des problèmes existentiels dignes d’une ado de 15 ans ? Ce serait tellement plus facile à gérer que des problèmes de sang pur, de survie des différentes espèces sur terre et de mère avouons-le un peu folle sur les bords ! Gabriel enviait-il les vies simples, sans le moindre intérêt ? Certainement pas. Ce n’était pas dans son caractère, il avait besoin d’avoir l’esprit occupé par quelque chose. Sauf qu’il aurait préféré que ce ne soit pas quelque chose qui affecte Lily. Mais bon. Il était assez difficile de réinventer sa vie du jour au lendemain. Et encore, il faudrait perdre la mémoire comme Lily.

Aux différentes attaques et piques de Lily, Gabriel ne put s’empêcher un léger rire. Oui, il l’avait bien cherché. Alors il ne fuirait pas devant de telles remarques. De toute façon, Gabriel ne fuyait jamais. Alors pourquoi rester silencieux et encaisser ? Tout simplement parce qu’il savait que ce n’était qu’un jeu. Que finalement, il savait qu’elle ne les pensait pas. Ou tout du moins, il espérait qu’elle ne les pensait pas. Bon. Il aurait put la tuer à de nombreuses reprises, mais se retenait. Enfin… Au « 150 ans, c’est jeune et sexy. Ça change des vieux de 275 ans … », le vampire dû tout de même se forcer à serrer les dents pour ne pas réagir. Bien évidemment, c’est ce qu’elle cherchait : faire s’énerver le vampire. Après tout, toute leur relation était basée sur un tel jeu, n’est-ce pas ? Un jeu du chat et de la souris version je t’aime – moi non plus ! C’était amusant, oui, mais certaines situations étaient trop sérieuses pour se permettre un tel jeu. Et en l’occurrence, la situation actuelle l’était. Reprenant un souffle inexistant et inutile, le vampire se releva du canapé, et se dirigea vers la cuisine où se trouvait Lily. Il s’approcha de la jeune femme, appuyant une main sur le comptoir. Son regard, sérieux, exprimait également autre chose. Certainement le besoin de protéger celle qui était en face d’elle. Oui, c’était très probablement cela. Il savait cependant que ce ne serait pas aussi simple, surtout lorsqu’il lui balancerait qu’elle n’était pas vraiment celle qu’elle pensait être. Silencieux, il se contentait de l’observer, de laisser ses yeux décrire ses traits, ses couleurs en harmonie, cette expression qui faisait de Lily celle qu’elle était. Garderait-elle cette même personnalité une fois son passé retrouvé ? Le vampire espérait que non, ce serait un trop grand gâchis. Mais tout de même, il y avait à se demander comment elle pouvait faire pour ne pas céder. Ok, elle ne savait pas ce qui l’attendait. Mais quand elle connaitrait enfin la vérité, comment réagirait-elle ? C’était certainement la crainte principale que pouvait avoir le vampire.

Dans un mouvement léger et silencieux, sa main droite vint se détacher du comptoir, pour permettre à ses doigts de sentir la froideur du visage de la jeune femme, sa douceur... Dans la continuité de son geste, ses doigts glissèrent jusqu’à son épaule, ne manquant pas d’effleurer les morsures laissées par celui qui l’aurait soit disant transformé. Il devait s’assurer qu’elles soient réelles, bien que sachant pertinemment qu’elles ne l’étaient pas. A moins que William le Sanglant ait mordu la jeune Ciara… Cette idée provoqua une pointe noire dans le regard de Gabriel, qui fronça légèrement ses sourcils. Son regard posé sur sa nuque, il le laissa finalement descendre vers sa main blessée. L’odeur de son sang pouvait encore se faire sentir. Ses doigts quittèrent alors sa peau pour attraper doucement sa main et défaire le bandage : la blessure était superficielle. Pourtant, une autre odeur se faisait sentir, l’odeur d’un autre vampire. Non, il n’était pas présent dans la pièce mais « sur elle ». L’explication ne faisait aucun doute : elle avait été mordue. Mais Gabriel ne cherchera pas d’informations sur les événements passés durant son absence. Pas maintenant, il n’était pas là en temps que directeur, mais en temps que Gabriel, vampire ayant quelque chose à régler avec Lily. Alors qu’il refaisait le bandage autour de la main de la jeune femme, il lâcha quelques mots, dans une voix basse.


« Ca devrait guérir assez rapidement. »

Son regard, toujours aussi sérieux, se reporta sur celui de Lily. Il ne devait pas montrer des traces de son inquiétude, bien qu’il soit réellement en souci par rapport au sang. Dans une voix presque solennelle, il confia à la vampire :

« Tu sais que je serais capable de beaucoup pour aider ceux auxquels je tiens. Ma mère, Millie, toi… Ses yeux vinrent à la recherche de n’importe quoi à regarder tant qu’ils ne voyaient pas la réponse de Lily, tandis qu’un rictus silencieux déchira les lèvres du vampire. La dernière fois… Enfin. Disons plutôt la première fois que je t’ai prise dans mes bras pour t’aider s’est soldé en échec complet. Encore maintenant je me demande encore si tu as besoin de mon aide, alors que je sais très bien que si on fait un concours de celui qui est le plus têtu, il serait difficile de nous départager. »

Le vampire laissa en suspens un silence aussi cours qu’utile. L’espace d’une fraction de seconde, il se demanda s’il prenait vraiment le bon chemin.

« Tu ne peux pas rester dans un tel état. Je sais pertinemment que tu vas hurler, disant que cela ne me regarde pas, que tu préfère rester seule blah blah blah… Mais tu ne peux pas rester comme ça. Tu vas te détruire avant de savoir… Tu sais que je serais capable de t’offrir mon sang pour que tu surmonte tout ça. »

Finalement, ses yeux – aussi sérieux que capables d’une douceur sortie de nulle part – partirent à la rencontre de ceux de la jeune femme. Maintenant, il savait qu’elle l’enverrait sur les roses comme elle savait si facilement le faire. Et pourtant, Gabriel ne lui en laissera pas l’occasion. Disons plutôt qu’il lui laissera faire son propre choix. Ses doigts rencontrèrent une nouvelle fois la peau de sa joue afin de permettre à ses lèvres de déposer un baiser furtif sur l’autre joue, un nouveau regard posé sur la jeune femme, un sourire dessiné en guise de « ma porte t’est toujours ouverte », et il tourna les talons et se dirigea lentement vers la porte. Oui, tout ça pour ça. Un peu théâtral ? Hum… Peut-être, oui. Mais il savait bien qu’il n’arriverait pas à persuader Lily par la force. Enfin… Si, mais non.

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMar 1 Juin - 1:42

Le monde dans lequel je vis est décidément remplit de surprise, parfois effrayante, parfois, tellement douce que cela pourrait être comparé à de l’héroïne. Une héroïne qui fait que le cœur se sert quand on voit cette douceur, on est heureux, au début et malheureux à la fin car on se rend compte de ce que l’on ressent, mais même si on le sait au fond de nous même, même si au final on à cesser de se mentir à sois même, on ne peut pas avouer pour autant devant tout le monde ce qu’est notre véritable drogue. Non surtout pas quand ce qui vous procèdes est face à vous, l’avantage dans ce silence tortueux ? C’est que cette personne ne sait pas qu’au final vous lui appartenez. Alors quand vous le voyez votre cœur est léger, mais votre raison vous ramènes à la réalité, la joie de l’apercevoir passe, et la douleur de ne pas pouvoir le toucher car vous en avez fait suffisamment se fait oppressent, c’est une lute contre la raison et le cœur. Une lutte que je ne pense pas avoir eu au part avant, du moins pas aussi forte, aussi présente que ça. La question ne se posait pas avant, seul la raison comptait. Maintenant, le cœur fait des siennes et ma raison lutte pour le remettre dans une belle cage d’argent essayant de le consoler. Jusqu’à maintenant pour dire vrai, ça avait fonctionné, surtout durant ces deux semaines d’absence, même si j’étais inquiète j’arrivai à tout contenir. La raison arrivait même encore à maintenir mon cœur docilement il y a trente seconde, mais quand il se lève et s’approche de moi, alors oui la le cœur lutte, la raison essaye de le maitriser, mais à ma grande surprise la bataille est vaine, la cage d’argent se brise, la raison se range du côté du cœur, arrivant ainsi à me contrôler, un peu face à Gabriel Rakel, cette drogue dont je ne penses pas pouvoir me sevré, et dont je savais parfaitement depuis notre rencontre que j’allais devenir accro. Ah bien entendu demander à Gabriel de s’arrêter là, c’est trop demander, quoi qu’en faite non ce n’est pas trop demander la suite des événements est surprenant, déstabilisant, à me faire faire une crise cardiaque si j’étais encore humaine. Je pense même que je me serais forcé à dire « Inspire expire, inspire, expire, expire bord*l !!! E-x-p-i-r-e ! » Car oui Gabriel lève sa main pour toucher mon visage de glace, enfin une peau où la chaleur ne pas franchement apparaitre, et pourtant je peux jurer avoir chaud, un effet secondaire de la douche n’est ce pas ? Et mon c*l il s’appelle Jinette pendant que tu y ais !

Je suis surprise, paralysé même par cet instant. Je ne comprends pas tout, c’est seulement quand il passe ses mains sur les marques des crocs de celui qui m’a mordu que je lève enfin les yeux vers lui, en temps normal jamais je n’aurais accepté ça, pourquoi ? Je ne sais pas, moi-même j’évite de toucher à ses marques car elles m’impressionnent, elles sont les seules cicatrices en dehors d’un autre sang pur que j’ai sur ma peau, mais comme je ne compte pas me faire mordre par un sang pur elles resteront donc unique. Il parcourt lentement mon bras, enlève le bandage et regarde la cicatrice que mon miroir à laissé. Le remet en place, bien entendu que j’entends tout ce qu’il dit, mais quelque chose, me perturbe dans son attitude, depuis quand ne veux-t-il plus jouer au jeu du chat & de la souris ? Surtout avec les gros appâts que j’ai laissés. Et cette lueur dans ses yeux qu’est ce que c’est ? Il refait le pansement d’une main experte malgré le faite que se soit un sang pur, et tel un voleur il dépose ses lèvres sur mes joues, se retournant et s’en allant. Oui quel beau voleur j’ai là. Mais je m’inquiète de son comportement, alors oublions un moment mes tiramisus, je quitte rapidement là où il m’a laissé planté au niveau de ma cuisine et attrape rapidement sa main gauche avec celle qui était blessé, une douleur aigue se fait présente, je comprends que tu les bouts de verres ne sont pas parfaitement enlever, mais pour le moment je n’en ai pas grand-chose à faire pour dire vrai. Je le retiens de ma maigre force, je suis sure maintenant que c’est lui qui gagne un marathon, mon dieu que je suis devenu ridicule, mais ce n’est qu’une question de temps avant de récupéré, j’en suis certaine. Alors malgré la douleur je ressers sa main sans la moindre grimace, non la douleur physique n’est rien par rapport à celle du cœur. Je fixe son dos un long moment et pousse un soupire, car apparemment maintenant nous a
urons beaucoup plus de situations sérieuse qu’au part avant. Depuis que je ne suis plus dans cette prison tout se complique je trouve …

« Depuis quand Gabriel Rakel se souci-il de la santé de son bras droit ? N’oublie pas une chose, c’est moi qui doit me préoccupé de toi, et pas le contraire, c’est moi qui protège tes arrières, je suis celle qui veille dans ton dos afin que l’on puisse avancer. N’oublie pas finalement que je suis seulement la tour qui protège son roi, alors le roi ne doit surtout pas se soucier de sa tour, pour la bonne et simple raison que si elle perd, c’est juste qu’elle n’aura pas été suffisament forte, elle aura été trop rigide dans ses mouvements. » Je me stop un long moment dans mon discours, je suis sûrement cruelle de dire une chose pareil, mais Gabriel est un sang pur et jamais je ne dois lui bloqué la route, jamais il ne doit proposer à une engendrer de boire son sang, c’est un sacrilège ! « Alors au moment où je faiblis, ne propose pas ton sang, car on ne doit pas affaiblir le point fort de la partie, tu vas t’affaiblir toi aussi, et l’ennemie en profitera. » Je relève les yeux je ne sais pas si il écoute , peut être qu’il va m’envoyez balader, je vais sûrement manger un mur de mon appartement, peut être, mais c’est pas grave car mon cœur mange déjà en se moment, il propose à Gabriel de m’abandonner, mais en moment temps je suis devenu un maillon faible, et jamais je ne dois devenir un poids pour lui ou Josh « je ne suis pas un sang pur Gabriel, je ne suis pas si importante que ça, je suis simplement engendrer, c’est une réalité qui coute mais c’est la vie ou l’immortalité au choix! Et c’est mieux ainsi car toutes ces responsabilités que tu as toi, moi je serais incapable de gérer tout ça. Je vois dans ton regard que tu t’inquiètes, mais ça va aller Gabriel, j’ai de quoi me soigner, et je suis désolé de te faire pitié au point que tu me proposes de boire ton sang, c’est limite déshonorant pour moi. Mais je promets de faire tout mon possible pour m’en remettre, alors ne te fais plus de soucis, et avance, je te rattraperais bien assez vite. »

Peut être suis-je cruelle à travers ces mots, mais c’est la réalité, et on n’y peut rien changer. A quoi bon changer de toute façon, la seule chose que je peux espéré maintenant que j’ai retrouver le sommeil depuis une semaine, c’est d’arriver à boire à nouveau du sang afin de pouvoir protéger Gabriel et l’académie, car sinon je serais un fardeau et je n’accepterai jamais cette idée, je ne suis pas devenu principal adjointe pour être faible et un soucis pour Gabriel. Non il faut absolument que je me reprennes, pour l’académie, pour Gabriel.
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMar 1 Juin - 2:45

Quelle étrange situation. Très étrange situation… Tellement, qu’elle stoppa Gabriel dans toute pensée rationnelle. Pourtant, si un moment était choisi pour tout lui expliquer, c’était bien maintenant. Contredire ses paroles, lui monter que la preuve de son importance n’était pas nécessaire. Mais il resta là, débout, dos à celle qui laissait échapper de nombreux mots tous plus réfléchis les uns que les autres. Silencieux, il restait silencieux. S’il en aurait été capable, il aurait peut-être même put verser une larme. Ironique ? Non. Voilà tout le caractère étrange de la situation. Non. Surement une peur lointaine de ne plus voir les choses comme avant. Pourtant quelque part c’était une bonne chose, non ? Mais cela était déjà tellement plaisant avant. Ce n’était qu’un jeu, et là les risques de la voir partir étaient trop importants. Depuis quand Gabriel Rakel s’attachait-il aux personnes ? Millie, Lily… Cette prison avait réellement provoqué des séquelles irréversibles dans l’esprit du vampire. C’était elle qui devenait faible ? En réalité, les deux avaient baissés d’un niveau, tout simplement. Mais cette situation, cette scène… C’était trop. Elle venait réveiller la nausée éliminée quelques heures plus tôt sur le bord d’une route.

Finalement, en conclusion de la tirade de Lily, après de longues secondes de silence. Gabriel ne put s’empêcher de laisser échapper un rictus cynique. Non pas pour elle, mais bien pour lui, pour la situation, pour tout ce que cela impliquait. Qui aurait crut que l’année de ses 275 ans le vampire rencontrerait une telle situation ? L’éternité, c’est long… Très long. Trop même. Quoi qu’en fait, il n’ait jamais réfléchi à cela, mais dans l’idée, c’était ça. Gabriel ferma les yeux, cherchant à nouveau à faire fuir cette nausée qui le prenait. Faible et stupide : voilà le crédo des deux vampires aujourd’hui. Voilà ce qui le faisait rire. C’était tellement ironique comme situation. Sa main libre se posa sur son visage, permettant à ses doigts d’atteindre ses tempes.


« Lily… »

Finalement, ce nom prononcé ne fut suivit que d’un soupire. Il ne savait pas ce qui devait suivre. Lui annoncer ce qu’elle est ? Lui annoncer ce qu’il éprouvait ? Ni l’un ni l’autre ne semblait être approprié. Pourtant, les paroles qui allaient suivre n’étaient peut-être pas forcément les meilleures. Le jeune homme se redressa, et se tourna pour faire complètement face à la vampire. Il était toujours aussi sérieux, toujours le même air sur le visage, avec cette pointe d’inquiétude qui ne partirait certainement jamais.

« Le jour où tu seras réellement un maillon faible, Lily, sois-en persuadée que tu le sauras. Si c’était déjà le cas, tu ne serais pas ici, et tu le sais. Je ne peux pas imaginer ce que tu vis en ce moment, mais au moins essayer de le comprendre. Sinon je ne serais qu’un de ces imbéciles totalement égoïstes. Est-ce donc cela que tu prends pour de la pitié ? Tu sais bien que je ne suis pas capable d’un tel sentiment. La pitié n’est qu’un moyen de dire à autrui qu’il nous est inférieur. Gabriel marqua un silence, réfléchissant à ce qu’il allait dire. Mais jamais il ne lâcha le regard de Lily, la forçant à le soutenir. Et sache que l’on n’est pas différent l’un de l’autre. En quoi le fait que je sois né vampire changerait quoi que ce soit ? Tu me connais assez pour savoir que le discours que tu tiens ne me correspond pas. Ce sang dans veines pourrait très bien être le tien. Alors en quoi cela changerait-il quelque chose ? Ne peut-on pas aider quelqu’un auquel on tient juste pour une histoire de sang ? »

Oui, Gabriel en lâcha. 275 ans à chercher à être normal, à en avoir marre de cette qualité de vampire né, à croire qu’il lui serait possible un instant de pouvoir avoir des relations normales avec d’autres vampires. Oui, bon. Ok : on parle de Gabriel Rakel, le vampire qui ne se lie à personne en temps normal. Alors pourquoi les choses voudraient-elles changer ? En lui, deux volontés se battaient : celle de redevenir comme avant, et celle de pouvoir enfin vivre comme il l’entendait, tout en restant celui qu’il était. Mais non. L’engrenage était lancé, et il lui était désormais impossible de faire marche arrière. Il devait franchir ce cap pour que tout redevienne au plus normal que possible. Il fallait continuer. Pour cela, le vampire s’approcha à nouveau de Lily, et poursuivit :

« Tu m’as étudié pendant des semaines… Des mois même. Alors réfléchit un instant. Tu pense réellement que tout ceci n’est qu’un jeu parmi tous ceux auxquels on a put jouer ? Tu pense réellement que tout ceci est sorti à la légère juste pour le plaisir ? Si tu n’étais pas un puissant allié, un élément redoutable, une tour nécessaire, ou une drogue insatiable, tu ne serais pas là. Alors réfléchi. Juste quelques secondes. »

Gabriel obligea la vampire a relevé le menton à l’aide ses doigts fins. Le regard plongé dans le sien, il était à la recherche d’une réaction, de quelque chose auquel se raccrocher, pour finalement espérer un déclic lorsque ses lèvres approchèrent les siennes pour conclure en un baiser. « Une douceur. Une brève et délicate douceur… ». N’était-ce pas en ses termes qu’il avait qualifié ses lèvres lors de leur premier baiser ? Lorsque le vampire détacha ses lèvres de celles de la jeune femme, son regard – qui semblait vouloir garder son noir persistant d'un tel instant – observa celui de celle qu’il espérait ne pas voir prendre la fuite. D’ailleurs, espérant que cela la garderait ici, ses doigts restèrent au contact de son menton. En temps normal, un léger sourire aurait put se dessiner sur ses lèvres ; mais là, seul restait le besoin de connaitre la réaction de la jeune femme. Entrouvertes, elles pouvaient laisser apparaitre les canines du vampire, laissant finalement échapper qu’un « s’il te plait… » inattendu. Pourquoi une telle demande ? Certainement l'envie de ne pas la voir partir comme la première fois, bien que durant cette première fois, les rôles étaient inversés. Mais là, finalement. Elle avait bien besoin de quelqu'un, non ?

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMar 1 Juin - 23:58

On aura beau se demander, le comment du pourquoi, à quoi bon chercher la réponse. Nous sommes ici dans une situation totalement incontrôlable pour une raison encore méconnut, nos cœur ? Le temps ? Qu’est ce que cela change au fond ? Car au final la scène est toujours la même, je lui tiens la main pour qu’il ne parte pas, alors que durant longtemps je l’ai évité, je lui verse des mots logiques lui demandant de m’abandonner, alors que cela fait souffrir, mais je reste rationnelle, ça toujours été ainsi en moi. Où alors est ce parce que j’ai peur qu’il perde ma faute que je suis ainsi rationnelle ? Que j’arrive malgré tout à effacer cette part égoïste en moi. Je n’en sais rien, je ne sais pas, au final rien n’a changer, le temps s’arrête, une respiration artificielle venant de ma part perturbe le silence. Je ne penses qu’une seule chose « dit quelque chose, insulte moi, cela vaut bien mieux que le silence pesant qui règne » étonnant pour une personne comme moi, appréciant le silence. Il semble hésitant, enfin je pense car après tout je ne vois que son dos, mais sa main libre se lève jusqu'à son visage, massant une de ses tempes, je me mords la lèvre inférieure discrètement, ai-je signé mon arrêt de mort ? Car après tout je ne sais pas du tout comment c’est passé son voyage de deux semaines, a-t-il apprit de mauvaise chose capable de pouvoir le contrarier plus facilement ? Je suis dupe sur ce coup là, je n’ai pas pensé au facteur passé capable d’influencer nos humeurs. Je me demande ce qui a bien put se passer là-bas, pourquoi as-t-il retarder son retour ? Je ne pause pas les questions, et ne les pauseraient certainement pas, pour la bonne et simple raison que si il s’agit d’une de ces affaires de sang pur je ne préfère pas m’en mêler, la seule dont je m’occupe est celle de William le sanglant, en y repensant je pense que mon « détective privé » ne va tarder à m’appeler, j’espère juste qu’il ne le fera pas quand Gabriel sera là. Bon ok j’oublie un autre sang pur dans mon histoire, Gabriel, mais est-ce réellement judicieux ou bien essentiel de le préciser ? Non bien entendu que non ! Le pire dans tout ça c’est qu’il c’est passé très peu de temps avant qu’il prononce mon prénom et que je parte dans une sorte de délire de pensé, ou débit de pensé assez impressionnant.

Quand il prononce mon prénom, suivit d’un magnifique soupire qui fait que je devrais sûrement paniqué pour Jinette, le néant prend place de mon esprit, le débit de pensé s’arrête dans son élan, les images de ma vengeance sur William disparaissent, et je reste à moitié muette, pour pas dire totalement. Si je pensais pouvoir réussir résonner Gabriel avec ma tirade d’il y a un cinq minutes, je me suis fourré le doigts dans l’œil, cela me surprend t-il ? Non pas franchement mais ça à l’aspect désiré au fond de moi, il reste là après de moi. C’est un soulage là dans mon être, comme c’est une aiguille qui transperce car je sais qu’un moment ou un autre, il repartira, mais c’est obliger. Je me souviens une fois d’un discours de William, à propos de ce ravin entre les sang pur et les engendré, j’ai trouvé ça tellement injuste, blessant, que depuis j’ai toujours fait en sorte que se ravin soit bien présent pour ne pas ressentir la douleur que je ressens , celle de cette distance entre un née vampire et un née humain. Pourquoi il y a une différence ? Voyons ne soyons pas dupe comme le disait bien mon éducateur « Un Sang pur engendre un autre vampire, qui lui doit obéissant et loyauté, si il le libère cette liberté n’est que factice, car au final si il décide de le rappeler, l’engendrer doit revenir vers lui sans se plaindre. Si le géniteur disparait, alors l’engendrer devra obéir à l’hérité et ainsi de suite. Et bien entendu, toute relation entre engendré et sang pur est interdit pour la bonne et simple raison qu’il ne faut pas souiller le sang de cette ligné » Un discours si cruel, si réaliste que jamais il ne me quitta, car c’est de lui que naquit la seule règle d’or que je pense continuer de respecter « Ne t’approche jamais et ne te mêles pas des affaires des sang pur »

Alors à cette phrase « n quoi le fait que je sois né vampire changerait quoi que ce soit ? » je n’ai envie de répondre qu’une seule & unique chose, ça change tout, en quelque sorte je lui dois obéissance, et je ne suis pas sur le même pied d’égalité que lui, même si il le désirait. Il suffirait que mon géniteur revienne pour que je me mets à genoux devant lui sans que je le désires, car au final nous sommes enchaîner, bien plus que nous le pensions. « Ce sang dans veines pourrait très bien être le tien » et l’illusion a vraiment prit possession du corps de Gabriel. C’est même étonnant. Le pire dans tout ça, c’est qu’il me déballe ce monologue en me regardant fixement , avec cet air cent pourcent « Gabriellien » soit sérieux et plein d’intensité. C’est dans ses yeux que quelque chose me gène, il y a une chose inhabituelle, quoi ? Je n’en sais rien, cela me concerne-t-il ? Je ne l’espère pas. Pourquoi ? Car cela pourra donner de faux espoir sûrement, et je me rapprocherais de plus en plus du ravin pouvant tomber et me prendre ses roches dans le cœur. Vous pensiez que nous étions arriver au comble de la situation ? Moi personnellement oui, je ne m’attendais pas à une tel suite, surtout venant de Gabriel, c’est surprenant, déroutant. «u ne drogue insatiable » à ces mots surtout prononcer par lui, je ne peux contrôler l’écarquillement de mes yeux, la surprise, la perte total de la raison au fond de moi. Je ne sais plus franchement où me mettre, comment prendre cette phrase, surtout venant de Gabriel. Jamais je n’avais pensé entendre ce mot dans une telle scène par Gabriel, cela donne de faux espoir que je pense douloureux, moi qui pensait à l’héroïne tout à l’heure voila qu’il me parle de drogue, nos esprit sont combinés ou quoi ? ça ne peut être qu’un hasard, ce n’est qu’une coïncidence, j’en suis certaine … n’est ce pas ? Alors pourquoi quand il glisse sa main sur mon menton pour que je le regard, je ne cesse pas de resté immobile, ça ne me ressemble pas, de me laisser aller, depuis quand le cœur est plus fort que la raison. Ses lèvres rencontrer à nouveau les miennes, sa douceur vient à moi, puis je ressens autre chose, une inquiétude profonde venant de lui. Lorsqu’il retire ses lèvres des miennes, il ne met pas une distance comme moi j’ai tenté de le faire la première fois, et qu’il ne compte pas sur moi pour le faire, je ne peux pas le faire, je ne veux pas le faire. Je reste uniquement pétrifier, ne sachant pas comment réagir, « inspire expire » Ma Jinette oui ! Mais le calme revient à moi quand un « s’il te plait » travers ses lèvres, suis-je vraiment la seule à faire un appelle au secours dans tout ça ? Je ne sais pas trop quoi répondre, puis finalement inspire un peu doucement, fermant les yeux et sourit tranquillement.


« Tu le sais bien non ? Je suis irréfléchi, c’est sûrement ce qui fait mon charme. » Je le regard un long moment, reprenant mon sérieux, c’est décider je vais briser ma règle d’or car au final je n’ai pas le choix, je sens que cela pèse sur Gabriel, « Dis Gabriel, que c’est-il passé durant ces deux semaines pour que tu reviennes si inquiets ?Je ne penses pas que se soit par rapport au faite qu’en se moment je sois malade de sang, pour la bonne et simple raison que nous savons parfaitement que j’arriverai à me soigner de ça, ce n’est pas non plus par rapport à mes souvenirs car j’ai réussi à stopper le mécanisme, ça m’a l’air d’être beaucoup plus profond comme problème non ? » Je fais une pause un petit moment et le regarde fixement, un sourire rassurant de dessiné sur mes lèvres, une douceur que je me souviens avoir adresser uniquement à Lucas « Bien entendu si tu n’as pas envie de raconter ce n’est pas grave, mais je penses que tu as besoins de te détendre un peu alors, hors de question que tu sortes d’ici tant que tu n’auras pas retrouver le sourire. »

Je ne dois pas me laisser abattre, je ne dois pas gâcher un tel moment non plus, peut être en avions nous besoins ? Que le jeux dois cesser un moment pour revenir ou totalement disparaitre que sais-je ? Ce que je sais par contre, c’est que je dois faire en sorte que Gabriel aille mieux, ces deux semaines ont eu l’air assez épuisante pour lui et je me demande comment j’ai fais pour ne pas le remarquer avant.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMer 2 Juin - 18:11

« Dis Gabriel, que c’est-il passé durant ces deux semaines pour que tu reviennes si inquiet ? »

En temps normal, le vampire aurait répondu un simple « rien », et aurait prétexté voir une feuille pour parler de l’automne qui n’arriverait pas avant longtemps. Bref, il aurait cherché à changer de sujet. Et pourtant, il n’avait pas le choix. Il devait se lancer, sans savoir réellement comment. Le pourquoi était une évidence : elle devait connaitre la vérité sur son passé. Bien que sachant pertinemment qu’après ça il passerait pas une porte, un mur ou une fenêtre. Mais au moins, il pourrait peut-être redevenir « normal ». Comme avant, quoi. Oui, ça lui manquait en fait. D’ailleurs, dans l’immédiat, il pourrait sans soucis éliminer les dirigeants qui avaient construit cette prison. Sans elle, tout ceci n’aurait pas eu lieu. Il serait toujours en Ecosse, accompagné de sa mère. Mais pourquoi cette question que lui avait posé la jeune femme semblait faire écho ? « Dis Gabriel, que c’est-il passé durant ces deux semaines pour que tu reviennes si inquiet ? »… « Dis, Gabriel… » « Dis… »



« Dis, Gabriel, que s’est-il passé pour que tu reviennes ici ? »

1892, l’Ecosse. Dans la demeure familiale des Rakel, une voix portait non loin derrière le jeune homme. Ellen ne comprenait pas pourquoi elle trouvait son fils au côté de la tombe de son père. Enfin… « Tombe ». Il ne s’agissait que d’une pierre célébrant la mémoire de Wallace Rakel. Après tout, à sa mort, il n’était devenu que poussière. Alors il n’y avait rien à enterrer. Gabriel avait trouvé l’envie de sa mère de pouvoir faire son deuil sur une pierre. Alors forcément, trouver l’héritier face à ce monument était impensable. Un signe que quelque chose n’allait pas. Finalement, il n’était pas si difficile à décrypter. Alors pourquoi était-il ici ? Lui-même ne le savait pas. Il se contentait de contempler les gravures dans le marbre, comme si la solution à ses problèmes était ici. Solution à ses peines ? On pourrait employer ce mot, oui. Gabriel venait d’anéantir toute chance de vivre une vie normale.

« Je l’ai obligé à m’oublier, Máthair. Le jeune homme tourna le regard vers sa mère, voyant un air satisfait sur son visage. Par moment, il pouvait haïr ses réactions, mais pas sa mère. Pourquoi mon père nous a-t-il obligés à rester ici, à l’abri des regards ? Ce danger dont il nous parlait n’était-il qu’un prétexte ? »

Le regard d’Ellen ne put empêcher la noirceur d’être de la partie. Oui, Gabriel tenait de sa mère le fait de ne pouvoir contrôler cette réaction chimique dans ses yeux. Pourtant, cette ombre semblait douce. Etait-ce à cause du sourire que la mère tentait d’arborer ? Elle ne parvenait pas à s’énerver de cette question face à celui qu’elle chérissait. Elle se contenta de s’approcher de lui et de déposer sur sa joue un furtif baiser, avant de s’assoir sur un banc en pierre, à deux pas de là. Contre l’herbe, sa longue robe écrue fit un bruit égal à celui d’un tissu caressant un nuage. Pourtant, il s’agissait de l’une de ces si lourdes robes, nécessitant corset, talons et agilité de chat pour pouvoir la porter. Assise sur ce banc, on aurait put croire à une œuvre de Monet. Le vent portait ses longues mèches foncées, bouclées à l’aide d’un fer chaud durant des heures et des heures. Dans ses mains, un livre qu’elle ne pouvait qu’apprécier. « Poems of Edgar Allan Poe ». La couverture, épaisse, pouvait paraitre ancienne. Mais après tout, l’ouvrage avait moins de cent ans. Elle l’ouvrit à la page marquée, et commença à lire quelques vers à voix haute.

« A blood - red thing that writhes from out
The scenic solitude!
It writhes! - it writhes! - with mortal pangs
The mimes become its food,
And seraphs sob at vermin fangs
In human gore imbued. »


Le regard d’Ellen se leva des lignes imprimées afin d’observer son fils qui s’était tourné vers elle.

« Tu sais, Gaby. Ton père a toujours tout fait pour te protéger. Tu n’as juste jamais put comprendre ses méthodes. Pourtant, un jour cela viendra. Tout vient à point à qui sait attendre. Non ? »

Pourquoi ce sourire se dessina-t-il sur le visage de sa mère ? A cet instant, Gabriel ne comprenait pas. Et pourtant…


Gabriel tourna son regard vers la jeune femme, et un sourire se dessina sur les lèvres du vampire, en réponse à celui que lui avait offert quelques secondes plus tôt Lily. Il s’était absenté, quelques secondes. Cela faisait trop longtemps qu’il repensait au passé, comprenant enfin les nombreux indices laissés durant son enfance, se demandant comment il avait put passer à côté de tout cela. Dans sa main se trouvait une pomme qu’il ne se souvenait plus avoir attrapé. Durant son absence, il s’était rendu jusqu’au comptoir de la cuisine, et avait attrapé une pomme. Il n’avait pas encore mordu dedans, il s’était simplement contenté de tourner la queue du fruit jusqu’à ce qu’elle se détache. Il fallait qu’il se rappelle si la jeune fille s’était adressée à lui, si quelque chose suivait sa question. En y réfléchissant, oui. Quelque chose suivait.

« Dis Gabriel, que c’est-il passé durant ces deux semaines pour que tu reviennes si inquiets ?Je ne penses pas que se soit par rapport au faite qu’en se moment je sois malade de sang, pour la bonne et simple raison que nous savons parfaitement que j’arriverai à me soigner de ça, ce n’est pas non plus par rapport à mes souvenirs car j’ai réussi à stopper le mécanisme, ça m’a l’air d’être beaucoup plus profond comme problème non ? Bien entendu si tu n’as pas envie de raconter ce n’est pas grave, mais je pense que tu as besoin de te détendre un peu alors, hors de question que tu sortes d’ici tant que tu n’auras pas retrouver le sourire. »

What the… Les sourcils du vampire vinrent à se froncer. Attendez… On a inversé la situation, là ? Etait-il dans un état si désespéré pour que Lily se mette à s’inquiéter pour lui ? Non, sérieusement. Il y avait eu un souci, là. Gabriel devait se ressaisir, et vite. Il n’était plus en déplacement, mais il était bien revenu à l’académie. Alors il était hors de question de poursuivre cet état dans lequel il s’était mis durant deux semaines, à rester enfermé dans une chambre d’hôtel n’acceptant uniquement la visite de… De… Quel était son nom, déjà ? Ah, oui. Sarah. Il avait décidé de ne pas l’oublier pourtant. Mais il semblait qu’il oubliait beaucoup de choses en ce moment. Trop de choses, même. Enfin bref… Gabriel ne voyait toujours pas comment aborder les choses. En temps normal, il aurait tout balancé et aurait patiemment attendu que la personne en face de lui aille se chercher une corde et se pende devant lui. Mais là, comprenons le bien, rien n’était normal, et il était bien là le problème. Quand quelque chose était hors de son contrôle, il ne pouvait réagir de façon raisonnée. Et pourtant, il fallait se lancer. Appuyé sur le comptoir, les yeux portés sur le fruit rouge, Gabriel pris une inspiration inutile qui le faisait une nouvelle fois réagir comme un humain, et commença.

« Mon voyage ne s’est pas déroulé comme prévu. Enfin… Tu t’en doute, sinon tu n’aurais jamais reçu de message pour t’avertir que je ne rentrais pas de suite. Enfin bref. Le vampire se dégagea la gorge, avant de regarder à nouveau Lily. Il était sérieux, mais une once de panique, d’incertitude et de crainte bouillonnait au fond de lui. Si tu le souhaite, j’ai des réponses. Sur ton passé, qui tu étais, et qui tu es. »

Là, c’était le moment où le vampire s’attendait à avoir la gorge tranchée. Évidement, il aurait put préciser qu’au départ, ce n’était pas volontaire. Mais de toute façon, elle saurait peut-être très vite les conditions du comment et du pourquoi. Pourtant, il ne détourna pas le regard... Il en était hors de question.

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Lily Gray

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMer 2 Juin - 19:34

Gabriel eu un moment d’absence, enfin son esprit, son corps quant à lui bouge, je m’écarte même jusqu'à ce qu’il arrive à mon comptoir et prend une pomme. Ce fruit me fait toujours sourire, pourquoi ? Parce que c’est un peu le fruit d’Adam et Eve, et le fruit de notre rencontrer provoqué par moi-même. Bien entendu aucun rapport entre Adam & Eve et Gabriel & moi, oh oh vous faites pas d’idées, c’est juste que j’aime bien cet histoire. Son esprit est ailleurs, je le laisse tranquillement et m’appuie contre le mur blanc du couloir regardant par la fenêtre, apparemment il va faire comme si rien ne s’était passé … ou alors c’est moi qui ai fait comme si rien ne s’était passé. Je ne brise pas le silence, quand l’esprit s’envole je respect ça, sûrement parce que William lui partait souvent dans le passé, et que j’avais apprit à respecter ce moment là. William ce nom qu’au part avant que chérissait que je respectais n’est devenu qu’une pensé noir remplie de vengeance. Je veux ce vampire devant moi, et étrangement je veux le faire souffrir tout autant que j’ai souffert de son absence, de son abandon. Car même si je ne l’ai jamais avoué, même si j’ai toujours vécut durant ces cinquante dernière années, j’ai eu mal au fond de moi. Je comprends mieux pourquoi il ne faut pas s’attacher à un sang pur, c’est qu’il peut vous abandonnez du jour au lendemain vous blessant. Le sang pur en face de moi reprend ses esprits doucement, regarde où il est et enlève puis s’amuse avec la pomme. Je me demande bien d’ailleurs pourquoi j’ai une pomme, humm sûrement un achat durant ma route. Gabriel avait été loin dans ses pensées apparemment car ce sérieux en lui remet du temps à remonter à la surface mais accompagner de ce sérieux, un frisson me parcours, un danger se murmure à mon oreille, une chose plus où moins cruelle se prépare pour moi.

« Si tu le souhaite, j’ai des réponses. Sur ton passé, qui tu étais, et qui tu es. » Après Little Boy sur Hiroshima et Fat Man sur Nagasaki j’ai le droit à une troisième bombe nucléaire apparemment. Sauf que celle-ci me pétrifie sur mon mur, je crois même que je blanchis plus qu’un vampire en temps normal. Je ne tremble pas, je respire calmement, et régulièrement une respiration forcé pour pouvoir contrôler cette poussé de colère au fond de moi. Je ferme les yeux doucement, et me mord la lèvre inférieur, est-ce que j’en veux à Gabriel ? Voyons ne soyons pas dupe, je suis surprise, et blessée finalement, qu’il ne m’ai pas écouté, je lui avais fait comprendre pourtant que c’était mon affaire non ? Je tente de me calmer, tant bien que mal, de concentrer tout ce sentiment en un seul endroit qu’il puisse exploser le moment venu. Ce n’est que le début de l’accumulation de la colère en moi je le sais très bien. ON ma toujours qualifier de bombe à retardement. Pourquoi ? Simple je suis capable d’accumuler durant dix, vingt ans, et au moment où j’explose ce n’est jamais jolie jolie pour cette personne. Certain vampires ont apprit à me respecter pour ça, ou alors ils me craignaient pour ça … c’est sûrement la deuxième option, il faut dire que dans ses moments là, la pitié où bien la bonté de mon cœur il ne faut pas y compter. Cette colère en moi me rappelle aussi une excitation dût à un appel que j’ai reçut il y a peu.

    Je suis dans mon salon regardant par la fenêtre, attendant que le temps passe, pour dire vrai je m’accorde une petite pause dans mon travail de principal adjointe toutes ces paperasses, ces demandes, ces nouveaux élèves c’est à vous pendre par moment … ah désolé cette méthode ne fonctionne pas avec moi. Tandis que je repose mon esprit, une mélodie résonne à côté de moi, je tourne la tête vers le côté droit et perçois mon portable sur lequel il est écrit +33… okkk, un numéro que je connais pas, youpi c’est mon jour de chance, ou pas. Dans un soupire lasse je décroche mon portable et tel un robot je début par « Lily Gray à l’appareil. » La voix qui me suit est surprenante, et me rappelle de bon souvenir, finalement elle me fait sourire.

    « Rho Lily, toujours aussi froide à ce que je vois, moi qui t’appelais pour prendre de tes nouvelles j’ai le droit à un robot. Au faite c’est Gracia, on sait jamais si tu m’as oublié dans cette prison, comment vas-tu ? Moi j’vais bien, j’ai eu de la chance de pas mettre fais attrapé, mais t’inquiète j’avais commencé à monter un plan pour te sortir de là, d’ailleurs je faisais partie de la rébellion extérieur. Tu y crois toi ? Bien entendu cela me ressemble totalement ! Je suis contente de t’avoir retrouvé par contre qu’est ce que j’ai galéré pour retrouver ton numéro de téléphone, encore heureux que tu n’as pas utilisé un pseudonyme sinon je ne t’aurais jamais retrouvé. Quelle idée aussi d’être injoignable tout le temps ! Mais bon apparemment tu as un domicile fixe maintenant, faut que je trouve l’adresse pour que je puisse t’envoyez des lettres et te raconter plein de potin. Au faite, il faut que tu me réserves un date, le groupe à décider de se rejoindre afin de faire un bon concert comme il y a bientôt soixante ans »

    Gracia une amie vampire de longue date que j’avais rencontré durant ma période avec William, elle nous à suivit longtemps et nous nous sommes très vite rapprocher, ce qui est bien avec elle c’est que je n’ai pas besoins de combler la discutions elle le fait toute seule. Toutes les deux nous avons vécut beaucoup de chose … et disons que je lui ai demandé un service pour accomplir ma vengeance sur la mort de William alors depuis on ce n’est pas reparler. Je suis contente de la savoir en forme

    « Au faite Lily … ta vengeance est-elle toujours à jour ? Car j’ai trouvé ta cible, Nathanael Cohen , bien entendu je ne m’en approche pas trop, mais disons que je suis bien ça trace, alors ma très chère vampire qu’en dis-tu ? Une petite chasse pour venger William te tente ? »

    Je reste immobile sur mon canapé, je ne dis rien durant un long moment et regarde de nouveau par la fenêtre, Gracia reste silencieuse elle aussi au bout du fils attendant comme une sorte d’autorisation de ma part. Je dois avouer que le temps peu paraitre long pour elle maintenant, mais il faut dire que pour moi aussi il l’est car ma colère n’était plus sur Nathanael maintenant, mais William, et Nathanael est une sorte de pion pour moi j’en ai besoins. Mais je ne peux pas permettre à Gracia de prendre plus de risque

    « Où es-tu ? » C’est ma seule question pour le moment elle sait que je suis en pleine réflexion où alors que j’ai trouvé quelque chose bouleversant mes plans planifier depuis cinquante ans.

    « A Tokyo. »

    « Ok, rentre en Irlande, je te parlerai de la suite à voix haute, note bien où il est, mémorise par cœur son odeur afin que tu puisses me la transmettre, je suppose que tu arriveras dans deux semaines à notre village, donc on se retrouve dans deux semaines là-bas, et tu prendras un peu de bon temps pour pouvoir revoir ta famille … ça te fera du bien depuis tout ce temps »

    « Pas de problème Lily, à dans deux semaines alors ! Je t’envoie un sms pour te dire l’heure, ah au faite n’oublie pas que tu me dois environs 18 litres de sang AB négatif »

    Elle raccroche avec son rire cristallin, et moi je regarde le portable qui est maintenant entrain d’affiché « Appel +33... Durée 1o minutes 35 s » Génial un appel me venant du Japon ça va me taxé grave, mais en faite je m’en fiche, je repose tranquillement le portable à côté de moi, je souris tranquillement j’ai vraiment hâte de voir Gracia et sa bonne humeur. Même si cela ne dure qu’une pauvre journée cela me fera du bien.


Je me rends compte que j’ai reprit parfaitement le calme en moi, tout est neutre, et d’un côté la colère noir se fait présente en moi, je tremble même un peu, plissant un peu plus des yeux j’arrive à enfouir ce sentiment très rapidement malgré sa profondeur, c’est une habitude pour moi. Je relève la tête et ouvre les yeux, fixant Gabriel. Mon ton neutre se fait apparaitre, il est fort pas dans sa tonalité, mai sa détermination.


« Tu n’as rien à m’apprendre Gabriel, pas mal à me révélé, si il y a une personne qui doit tout avouer sur moi, c’est bien William le sanglant. Et ne t’inquiète pas que je lui ferais craché les mots qu’il le veuille où pas ! Il devra briser son enchantement tout seul lui impliquant la pire des souffrances. Quand à qui je suis Gabriel, nous le savons tout les deux, je suis Lily Gray, une vampire au fort caractère, têtue, et cela ne changera pas malgré le faite que je me souvienne de qui j’étais au part avant, non j’ai vécut 253 ans dans la peau de Lily Gray, la personne avant moi, ne me dira juste d’où provient ma réelle origine. Alors ne crois pas qu’en apprenant qui je suis, qui est réellement Ciara je vais changer pour autant. Et ne prend surtout pas cette responsabilité de tout me dire, ce n’est pas de ta faute si j’ai perdu la mémoire, mais belle et bien celle de William, e t je compte belle et bien résoudre cette faute. »

La vengeance en moi est une chose de puissante, je ne l’ai jamais connu au part avant enfin du moins dans ma vie actuelle sauf avant la mort de William le Sanglant à partir de ce moment, je suis devenu le pire des vampires durant cinquante ans, j’ai été capable de détruire un village de vampire en une nuit afin de trouver le tueur de William, je crois même que si je n’avais pas été dans cette prison, si je n’avais pas rencontré Gabriel et Josh, j’aurais fini par être tué par cette vengeance.
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyMer 2 Juin - 23:10

A cet instant, malgré ses réactions assez humaines par moment, Gabriel sentait qu’il n’était pas vivant. Comment ? A de nombreuses reprises, il aurait put croire que son cœur manquerait un battement. S’attendant alors à l’écouter redémarrer, c’était le silence qui persistait. Donc non, son cœur ne manquait pas un battement : il n’avait juste jamais battu. Il n’était qu’une chose animée, dont il était encore difficile de déterminer comment il pouvait avoir de telles réactions humaines, des sentiments et des sensations. Alors comment expliquer comment Gabriel pouvait ressentir l’instant ? Comment expliquer une douleur lorsque seuls des attributs humains peuvent l’expliquer ? Lorsque Lily lui répondait, à de nombreuses reprises il eut voulu l’interrompre, mais non. Il restait silencieux. Il la regardait, ne sachant pas quoi lui répondre. Comment expliquer un tel sentiment, lorsque tout est hors de contrôle, que tout nous échappe, que les mots ne sont plus suffisants puisqu’impossibles à trouver ? S’il lui était possible, le vampire serait surement en train de se décomposer sur place, au sens littéral comme au sens figuré du terme. En lui, il pouvait sentir ses entrailles se serrer, souhaitant plus renvoyer des nausées qu’autre chose. Qu’il est dur de contrôler une nausée grandissante, un mal être croissant lorsque les mots de la jeune femme s’allongent. Il fallait rester impassible, stoïque, et surtout se contrôler. Bien évidemment, cela était plus facile à dire qu’à faire. Comment avait-il put se laisser embarquer dans toute cette histoire ? Visiblement, il n’était pas préparer à une telle chose. D’ailleurs, comment aurait-il put l’être ? Pour cela, il aurait fallu qu’il puisse sortir de sa tour d’ivoire, qu’il ait une relation différente avec son père… Que son passé soit différent, quoi. Mais non, on est comme on est, et rien ne pourra modifier son passé. Les choses sont comme elles sont, et seul l’avenir peut-être maitrisé au mieux qu’il soit possible. Avant, Gabriel pouvait se conforter dans le fait qu’il appréciait son caractère détesté par les autres. Mais là, il ne devenait qu’un débris ne parvenant même pas à maitriser une si simple situation. Si simple ? Non. Parce que oui, Lily pouvait bien dire ce qu’elle voulait, le vampire ne voyait pas comment il ne pourrait pas se sentir responsable de tout cela. Après tout, il avait bien eu l’occasion de l’éliminer cet ennemi, non ? Et cela bien avant qu’il attaque les Whelan d’ailleurs. Quel lourd et douloureux supplice qu’était celui que lui imposait la demoiselle à l’instant. Afin de se maitriser, Gabriel n’eut pour autre réflex que de serrer ses canines supérieures contre les inférieures, espérant ainsi pouvoir reprendre le contrôle de ce corps si traitre. D’ailleurs, par ce geste, il put se rendre compte que la noirceur qui s’était implantée dans ses yeux quelques minutes plus tôt était toujours belle et bien présente. Mais pas pour les mêmes raisons. Le désir s’était transformé en une colère. Une colère inexplicable. Contre qui ? Cet ennemi, son père, elle, lui-même ? Oui, c’était ça. Contre lui-même. Contre ce qu’il était, contre ce qu’il avait fait. Ou plutôt ce qu’il n’avait pas fait. Alors il lui faudrait racheter ses fautes dès aujourd’hui. Oui, Gabriel Rakel était loin d’être parfait. Mais si cela se savait qu’il était capable d’erreurs aussi grosses que celle-ci, tout son empire bâti si difficilement s’effondrerait certainement en un claquement de doigts. Cependant Lily aurait certainement du mal à accepter cet aide. D’ailleurs, elle le lui avait déjà fait savoir. Plus d’une fois d’ailleurs, et la dernière datait de quelques secondes à peine. Pourtant, toute cette situation n’empêcha pas le vampire de laisser éclater un rire aussi cynique que désespéré. Oui, il se rattrapait encore et toujours à cette branche du cynisme, branche qui en réalité faisait tout son caractère. Alors on pourrait plutôt parler d’un tronc en l’occurrence. Mais quelque part, cela le soulageait. Si son indifférence, son calme et son côté réfléchi s’était fait la malle en emportant tout espoir de s’en sortir, lui au moins restait là. Son plus fidèle des amis : le cynisme. Bien évidemment, ce n’était pas le plus approprié, et encore moins dans une telle situation. Et pourtant, c’était bien à lui qu’il pouvait encore se raccrocher. Pourquoi ne pas faire plus simple et se rattraper à cette pomme qu’il serrait dans sa main ? Sérieusement : une pomme vous a-t-elle déjà sauvé la vie – hormis d’une crise d’hypoglycémie ? Bon, c’est vrai que ce trait de caractère n’allait peut-être pas lui sauvé la vie, mais au moins il arriverait peut être à surmonter cette épreuve. Espérons-le, tout du moins.

Alors oui, Gabriel ne trouvait pas ses mots. Il n’allait pas recracher la vérité du passé au visage de la jeune femme qui ne voulait pas l’entendre de sa voix. Pourtant, connaissant Lily, il fallait prévoir qu’elle avait au minimum trois coups d’avance. Aux échecs, elle serait certainement une redoutable adversaire. Mais son entêtement de ne vouloir entendre la vérité par lui risquerait de lui couter cher. Si elle ne voulait pas savoir qui elle était, le vampire devait tout de même la prévenir de ce qu’elle affronterait. Malheureusement, ce serait plus compliqué que ce qu’elle penserait certainement. Eliminer un sang pur n’était pas une chose simple, et cela pouvait avoir des répercussions négatives. Même pour Lui. Alors ce n’était pas le moment de foncer tête baissées, et encore moins foncer seul. Mais Gabriel était sur d’une chose : c’est que Lily ne suivrait pas ce qu’il dirait. Encore moins quand elle connaitra vérité. Si elle ne voulait pas savoir que Gabriel lui dise qui elle était, ce dernier se devait quand même de lui expliquer certains détails que William le Sanglant ne pourrait pas lui dire. Certains détails dont il était seul responsable. Pour cela, le vampire voulu prendre une invisible inspiration, avant de finalement commencer.


« Lily… »

Sa voix, grave, dure, ne tremblait pas. Prenante, elle voulait être entendue et le serait. Sans cri, sans menace, juste des paroles, des explications.

« Je ne te dirais pas ce que tu ne veux entendre de ma bouche. Je me dois seulement de t’avertir, de t’expliquer certains détails que moi seul pourrait te dire, des éléments dont William le Sanglant ignore l’existence. »

Dans ses doigts serrés, la pomme commençait à craquer, laissant quelques goutes acides glisser le long de sa peau, tel le sang d’une pauvre victime torturée. Afin d’éviter de faire tomber au sol les goutes de cette torture, Gabriel croisa les bras contre son abdomen, faisant ainsi glisser l’acidité du fruit contre ses hanches, et donc contre ses vêtements. D’ailleurs, une telle position l’aidait à se soutenir lui-même. Appuyé sur le comptoir, il pouvait continuer à regarder la jeune femme qui ne s’attendrait certainement pas à la suite. Une suite qui avait provoqué son enfermement dans sa chambre d’hôtel pendant deux semaines. Mais il garda une voix stoïque, sérieuse, et surtout il ne détourna pas le regard.

« Comme tu dois surement le savoir, mon père est mort il y a de nombreuses années maintenant. Personnellement ce n’était pas une grande perte, au contraire. Grace à cette mort, j’ai acquis la liberté, la connaissance du monde, la vie quoi. Non, Gabriel n’avait pas honte de ressentir une telle satisfaction de la mort de son père. Cependant, pour le monde des vampires, c’était une autre histoire. Wallace Rakel était un sang-pur dominant, qui contrôlait une bien grande partie de la hiérarchie vampirique. Il n’était pas au sommet de la hiérarchie, mais s’il n’avait pas disparu, il aurait été capable de bientôt l’atteindre. Ses idées n’étaient pas forcément appréciées de tous. Forcément, lui qui avait caché aux yeux de tous l’existence de son fils avait des rêves de pacifisme et de cohabitation entre les différentes races vivant dans ce monde. Dans cette phrase, une pointe de cynisme vint faire son grand retour. Il y avait un sang pur qui était contre toutes ces idées pacifiques. Nathanael Cohen, un aristocrate français. Lui, voyait les choses plutôt dans le sens de la réduction en esclavage des humains pour le compte des vampires. Pour ses idées, les sangs-purs l’ont condamné à l’exil. Forcément, il n’a pas apprécié et a juré de se venger. Logique, dirons-nous. Mon père faisait partie de ceux qui s’opposaient vivement à cet homme. Il était donc le premier sur une longue liste, dont certains noms n’auraient jamais dû y figurer. »

A ces mots, le vampire aurait presque eu envie de se lancer à genoux devant la jeune femme et s’excuser, mais non. Déjà parce que ce n’était pas dans son caractère, et deuxièmement parce que ce serait inutile et stupide. Surtout que toute cette histoire digne d’un mauvais film hollywoodien pourrait certainement commencer à exaspérer la jeune femme qui pourrait l’envoyer paitre. Mais non, il se devait de continuer.

« Un soir, Nathanael Cohen a réussi à s’introduire dans notre demeure familiale, à Glasgow. Il faut dire que la sécurité n’y était pas des plus développés, mais il avait sut déjouer nos sens de vampire. Avant que quiconque puisse faire quoi que ce soit, mon père était déjà agonisant sur le sol de son bureau, suppliant son fils de lui venir en aide. »

Dans ses yeux, un quelque chose semblable à un air de défi s’installa. Alors qu’il racontait tout cela, Gabriel avait l’impression de revivre la scène comme si c’était hier. Oui, il se souvenait du gémissement qu’avait poussé son père avant de devenir poussière, de la lueur de mépris qu’il avait put lire dans son regard, et du fait que les derniers mots qu’il avait prononcé étaient « aide-moi », et non pas un « sauve-toi » ou « protège ta mère ». Non. Le dernier souvenir que Gabriel avait de son père allait dans la continuité de tous ceux qu’il avait à propos de lui. Un homme froid, qu’il méprisait, dont il ne se souvenait d’aucun geste attentionné. Et pourtant, maintenant il comprenait.

« La dernière vision qu’a put avoir Wallace Rakel, digne sang pur respecté par les siens, a été celle de son fils laissant partir son assassin avec une certaine satisfaction… »

Gabriel s’arrêta là. A ses derniers mots, il n’y avait ni cynisme, ni satisfaction, rien. Juste la vérité mise à nu. Il avait sut rester impassible alors que s’affrontait deux sentiments : la fierté d’avoir acquis sa liberté et le dégout d'être le responsable de l'état de celle à qui il avait offert un baiser quelques minutes plus tôt


Dernière édition par Gabriel Rakel le Lun 14 Juin - 2:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyJeu 3 Juin - 0:27

Le bruit de la pomme qui se fend se fait entendre, le silence pesant s’installe avec une tranquillité et facilité déconcertante. Mes yeux bleu clair se place directement sur Gabriel, je relève la tête plus rapidement qu’à l’ordinaire, et je le vois dans une situation que jamais je n’aurais imaginé, un Gabriel qui s’en veut et qui s’excuse d’une chose dont je dois lui en vouloir par rapport à mon passé apparemment. Comment cela est-il possible ? J’écarquille les yeux, je ne m’attendais pas à tout ça, je ne sais même plus où franchement me placer. Quand Gabriel prononce ces mots «Comme tu dois surement le savoir, mon père est mort il y a de nombreuses années maintenant » à cette phrase la surprise me frappe, limite je me retrouver encore plus en appuie sur mon flan gauche contre le mur et pense à une phrase que j’ai dis il y a plus de deux semaines mon ton dur, ma voix sans faille, la solitude qui est chef de cette tonalité répliquant haut et fort « Immortel hein ? J’ai connu un immortel, quand je l’ai recherché il avait été tué par un autre sang pur ! Oui William le sanglant un des plus grands sangs pur c’est fait buté par un autre. Mais je ne crois pas que se soit le premier immortel à s’être fait tué … n’est ce pas ? ». Quand je repense que j’ai dis par hasard j’ai envie de me donner un bon coup de poings dans le bide, merde, merde, MERDE ! Je comprends pourquoi Gabriel c’est tant emporté la dernière fois, j’ai touché sans le savoir, sans comprendre un de ses points faibles. J’ai franchis une limite qui en temps normal connaissant les conséquences je n’aurais jamais franchis. Je n’ai jamais été du genre à remuer le couteau dans la plaie, du moins pas avec ceux que j’aime et jamais je n’aurais voulut faire ça à Gabriel. Pourquoi il faut toujours que je fasse d’aussi belle gourde ? Pourquoi faut-il que j’arrive à me fourrer dans des ennuies possible ? Moi une simple engendré ! En même temps il y a qu’une blonde comme moi pour tomber amoureuse d’un sang pur malgré les interdits. Heureusement que j’ai les yeux bleu sa rassure sur mon niveau de débilitée profonde. Je perçois le liquide acide de la pomme qui se collent contre les vêtements de Gabriel, pour qu’il se défoule ainsi je me doute que tout ce qu’il dit et va dire va lui en couté. Peut être que même il ne s’y était pas préparer, et moi je suis là à ouvrir la plaie encore plus profondément, je n’ai jamais désiré ça. J’écoute sans bronché l’histoire de Gabriel, lui enfermer au part avant ? Un être comme lui obliger de ne connaitre qu’une tour d’ivoire alors qu’il est un sang pur ayant tant à accomplir. Il était enchainé comme je le suis aujourd’hui, enchaîné à son père dans le passé quand il était vivant, mais encore à l’heure d’aujourd’hui car il là laissé mourir. Mais qui ne tuerais pas par soif de liberté à quoi bon venger un homme que l’on hait ? Qui ne tuerai pas pour tout simplement connaitre le gout de la vie, pouvoir respiré pour la première fois l’air pur, gouter les premiers rayons de soleil sur notre peau de cristal, qui ne voudrait pas se débarrasser de ces chaînes ? Comment peut-on enfermer, condamné son fil au pire des enfers, l’ignorance. C’est insupportable, et inimaginable, même si je ne peux pas avoir d’enfant, jamais je ne ferais une telle chose. Vous appelez ça de l’amour vous ? Quel amour que d’enfermer, son sang, sa propre chair dans une tour, non je n’appelle pas ça de l’amour, mais de l’égoïsme pur. Peut être même que le père de Gabriel n’a jamais voulut de lui ? Mais je n’ai pas à dire les sentiments de quelqu’un il diffère au fond non ? Je regard un long moment Gabriel, reprenant mes esprits doucement, fixant la pomme brisé dans sa main, si il ne se contrôlait pas un minimum elle aurait put devenir compote cette pomme. Et sans morceaux ! J’essaye de me souvenir de tout ce qu’a dit Gabriel est c’est sans un mal, heureusement que j’ai une mémoire qui enregistre tout même lorsque je suis distraite, heureusement qu’elle est à toutes épreuves, sauf quand William passe, la mémoire s’efface.

A la suite de mes pensé vient un prénom qui frappe fortement mon esprit, Nathanel Cohen, parlons-nous du mal ? Le même sang pur ayant voulut tuer William ? Bien entendu que oui, il n’y en a qu’un seul, de plus Gabriel me précise qu’il est français. Oui on parle du même, de celui que j’ai voulut tuer, et avec qui maintenant je vais vouloir faire un pacte pour retrouver William et le tuer. Mais voila la situation prend un autre tournant, il est celui qui à tué le père de Gabriel, donnant ainsi la liberté, la vie à Gabriel, mais l’enchaînant encore plus à son père. Tout ce contredit, et une culpabilité envahit Gabriel. Nathanel, un vampire sang pur qui à l’air d’être au cœur de beaucoup de chose, et sûrement de ma vie aussi. Un mal de tête oppressant ce fait en moi, je grimace sur le coup, un souvenir essaye de remonter à la surface mais il n’y arrive pas, merci mon pacte avec la bohémienne, même si cela me vaut de sacré coup de tête, mais cela me permet de dormir, et aussi de tout garder afin de forcer William à tout me raconter, mais pour autant je n’arrive pas à tout bloqué, les images ne sont pas là mes les voix sont bien présente. Une voix grave et ténébreuse se fait présente en moi « Moi Nathanel Cohen propose à ce que l’on soumette tous les humains, ils sont une race inférieur, et ne sont que nourriture, ils n’ont aucune raison d’exister si ce n’est que de nous obéir, mes frères, mes sœurs de sang pur, il faut mettre un terme au faite que les humains se croient supérieur, car sinon c’est eux qui vont réussir à nous avoir, ils vont essayer de faire de nous leurs esclaves et voyant que rien de tout ceci fonctionnera, ils tenterons de nous éliminer » « Comment osez vous dire ça Sir Cohen, ma voix se fait claire et dur, les humains ne sont pas de simple repas où esclaves, certaine d’entre eux sont devenu de fidèle amis, et même compagnons pour les vampires engendrer, à quoi bon faire souffrir nos confrère. Pourquoi leurs faire de la peine ? Moi digne héritière de la famille Whelan je m’oppose à une telle absurdité ! ». Les protestations sont nombreuse mais les voix s’éloignent et s’éteignent, je reprends ma respiration à moitié haletante, ainsi j’ai affronté Nathanael Cohen au part avant, certes pas un combat physique, mais de parole et d’opinons. Certaine choses s’éclaire dans mon esprit, surtout les paroles de Gabriel. « Les sangs-purs l’ont condamné à l’exil » « Ce sang dans veines pourrait très bien être le tien » « Forcément, il n’a pas apprécié et a juré de se venger ». Merde dites-moi que je me trompe, « digne héritière de la famille Whelan », pourquoi ai-je bloqué les images ? Parce que je veux voir la souffrance de William dans ses yeux « Forcément, il n’a pas apprécié et a juré de se venger » Cette phrase devient logique et juste tout d’un coup, Nathanel est celui qui à tué ma famille et Gabriel s’en veut car il pense que si il l’avait tué ce soir là, il aurait put sauver la mienne. Je respire un grand coup, tout s’éclairci, mais je sais que sur certaine chose, je me mens à moi-même. Après avoir reprit ma respiration je me lève du mur et me dirige vers Gabriel me plaçant en face de lui, d’une main délicate, je prends celle qui sert la pomme et y écarte doucement les doigts du vampire afin qu’il ne la massacre pas plus, afin d’enlever un peu plus de sa culpabilité.

« A ta place, j’aurais fait pareil, j’aurais même remercié Nathanel à voix haute de m’avoir libéré de ma tour d’ivoire » Murmurais-je doucement, « Vivre, la liberté, quand on l’a jamais connut, quand on à toujours été enfermer, c’est limite le paradis, comment laisser une tel occasion s’échapper ? Comment ne pas remercier celui qui nous à libéré en quelque sorte ? Comment ne pas laisser mourir celui qui nous a enfermés ? » Je m’arrête dans mon discours je ne peux pas passer par quatre déviations il faut que j’attaque le sujet principal ! « J’ai comprit une autre chose aussi dans tout ça, c’est que finalement nous sommes lié pour un sang pur, qu’elle ironie moi qui à pour règle d’or de ne jamais m’occuper de vos histoires, ni même de m’approcher de vous, à croire que tu es une grande exception dans tout ça, mais bon on le sait tous ça déjà. Je comprends aussi que cette menace qui est sur mon dos c’est Nathanel, et que finalement il est sûrement celui qui à détruit, ma mère … mon père, et mes amis, il est celui qui à enflammé le manoir, et fait pleurer malgré ma grandeur d’esprit. Mais je suis contente finalement que tu ne l’ai pas affronté Gabriel, car même si tu penses que tu pouvais l’affronter à cette époque, si ça se trouve il t’aurait vaincu, il est beaucoup plus vieux que nous, plus fort aussi et à acquis une expérience que toi tu n’as pas put avoir dans ta tour. Je suis soulager que tu ne l’ai pas affronter, car si ça se trouve je n’aurais jamais put provoquer notre rencontrer dans la prison, et je n’aurais pas pu trouver la force pour tenir encore debout à l’heure d’aujourd’hui. » Je relève la tête et regarde fixement Gabriel, je ne sais pas ce que je fais réellement, le supplie, le remercie c’est tellement confus. « Ne crois pas que je t’en veux Gabriel, car ma famille c’est opposé à lui, et surtout moi lors d’une sorte de conseil, nous savions parfaitement ce qui risquait de nous arriver. Je viens d’apprendre que ton père à été tué mais si ça se trouve avant que William efface tout je le savais, alors nous savions parfaitement que nous étions en danger, non j’en suis certaine sinon William, papa et moi n’aurions pas put échapper à une tel violence ! Et je suis contente que tu ne l’ai pas affronté, car si ça avait été le cas, alors mes parents, auraient ta mort sur la conscience ainsi que moi, même si je ne te connaissais pas, je savais que ton père avait un fil, alors je suis contente, contente que tu n’ai rien fait. S’il te plait Gabriel, ne te blâme pas pour ma famille, je suis sure qu’aucun d’eux ne t’en veux. »

Je suis si proche de lui, moi qui m’était tant de distance avec lui depuis le bureau, je me permets de nouveau de l’approcher, mon visage est même près de lui, mais pas trop car j’ai peur de le faire fuir, je veux qu’il reste qu’il comprenne que tout ceci n’est pas de sa faute. Non qu’il ne s’en veuille pas pour la mort de mes parents, ce n’est pas de ça faute. Je prends son autre main libre, j’essaye vraiment de lui faire comprendre qu’au final, moi j’ai ma part de responsabilité aussi dans tout ça. Et que ce qui est arrivé, même si je ne l’ai pas voulut c’est moi qui l’ai provoqué, car soyons clair c’est moi qui me suis opposé en première à Nathanel Cohen, j’en suis certaine.
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyVen 18 Juin - 20:48

Quand le vampire sentit les doigts de Lily sur sa main, il se rendit compte d’une chose : il ne la regardait plus. Ses doigts ne voulaient pas lâcher l’emprise sur le fruit, mais un sursaut imperceptible obligea son corps à faire tomber la pomme sur le sol, se brisant définitivement. Décidément, ces pauvres fruits n’avaient aucune chance quand les deux vampires étaient réunis. Etait-ce finalement une métaphore de ce qu’il avait vécu : connaitre la liberté pour finalement s’écraser sous le poids de plus fort que soi ? Non, Gabriel Rakel ne se laissait pas dominer. Enfin, disons que l’instant actuel était l’exception qui confirme la règle. Quoi que l’on était en droit de se demander si Lily contrôlait ou non la situation, où s’il fallait faire appel à une « force supérieure ». Mais qu’est-ce qui avait bien put surprendre le jeune homme ? Au moment où ses yeux s’étaient relevés sur la jeune femme, où leurs regards se croisèrent, une image lui apparut. Non pas un souvenir, mais plutôt l’avenir, ou un fantasme. Cette image, quelle était-elle ? Un sourire, une vie normale, une relation normale. Était-ce à cela qu’il aspirait ? Non mais sérieusement. Qu’on lui apporte une chaise ! Mais ce sujet n’était pas à l’ordre du jour. D’ailleurs, il s’en rappela bien assez rapidement lorsque Lily commença à parler. Dans le regard de Gabriel régnait une certaine incompréhension : depuis quand la vampire avait-elle compris qui elle était ? Rapidement, cette question fut écourtée, plus surpris par ce qu’elle disait que par le fait qu’elle avait recouvré la mémoire.

Comment Lily faisait-elle pour prononcer les mots qu’il espérait entendre ? Avait-elle un don ou quoi que ce soit du genre ? Elle qui se donnait pour mot d’ordre de vivre en solitaire semblait savoir dire les mots qu’il fallait. Lui-même aurait voulu pouvoir lui répondre quoi que ce soit, tel qu’un « merci » par exemple. C’est ce qui est le plus approprié dans une telle situation non ? Un merci serait logique. Pourquoi ? Bonne question. Peut-être parce qu’elle le comprenait et qu’elle était certainement la seule, ou parce qu’elle ne l’avait renvoyé de son appartement en hurlant, ou surement parce qu’elle ne l’avait pas jugé sur ce qu’il avait fait – ou pas fait en l’occurrence – dans son passé. Quoi qu’en y réfléchissant, ce dernier détail paraissait finalement normal : Lily jugeait rarement les actes de autres, et encore moins leur passé. Alors oui, Gabriel aurait voulu la remercier, tout aussi futile que cela serait, mais aucun mot ne parvint à s’échapper de sa gorge engourdie. Cette dernière se serait un peu plus serrée, bloquant une respiration artificielle. Pourquoi de tels sentiments se présentaient, maintenant ? Qu’il était bien dans cette prison, contrôlant son petit monde sans se poser de question inutile sur des sentiments ou des affiliations. Et encore moins sur le passé. Oui, une fois encore le contrôle de ce qui l’entourait lui manquait. Lui était une main de fer, il ne connaissait que ça et ne devait connaitre que ça. Cela paraissait tellement simple dans son esprit ! Après tout, pourquoi se préoccuper d’une personne qui est capable de disparaitre du jour au lendemain ? Aller Gabriel : Lâche la vérité et barre-toi d’ici vite fait avant de perdre définitivement tout contrôle. Ah… C’est déjà le cas ? Non Gaby… Reviens. REVIENS ! Hum… Non. Nous n’assistons pas à un dédoublement de la personnalité du vampire, juste à un grand conflit interne.

« Vivre, la liberté, quand on l’a jamais connut, quand on à toujours été enfermer, c’est limite le paradis, comment laisser une tel occasion s’échapper ? Comment ne pas remercier celui qui nous à libéré en quelque sorte ? Comment ne pas laisser mourir celui qui nous a enfermés ? »

Comment pouvait-elle comprendre ce que lui-même n’arrivait pas à interpréter ? Gabriel n’avait jamais été doué pour analyser et comprendre ses sentiments. Et puis… Peut-être ne s’était-il jamais posé à réfléchir sur son passé, préférant se concentrer sur l’avenir…. Oui. C’était cela. Il n’avait plus qu’à embaucher un psy et commencer à lui raconter ses rapports avec sa mère quand il était petit… Ou comment se rendre compte qu’un élément qui parait tellement anodin quand on en parle entre nous et qui peut nous faire rire fait en fait partie de tout ce qui pose problème. Si Gabriel voulait un psy, il avait intérêt à le transformer en vampire vu le travail qui se présentait à lui (ou comment continuer dans ce qui est à l’origine du problème). Oui, ce qu’était Gabriel, son passé, sa vie, était un véritable casse-tête, et cela explique certainement pourquoi il ne s’était jamais posé pour réfléchir à tout cela : trop compliqué, trop long, trop. Tout simplement : trop. Il fallait faire un tri et… Ah, non. Apparemment le tri n’était pas à l’ordre du jour, mais plutôt l’improvisation et l’inattendu ! Sérieusement, vous vous y attendiez vous, que quelques minutes plus tôt Gabriel embrasse Lily ? Et que là, alors que leurs visages étaient si proches l’un de l’autre Gabriel ne réitère pas son geste, pour préférer poser son front sur l’épaule de la jeune femme ? Non, il ne pleurait pas. D’ailleurs, il n’avait jamais pleuré depuis sa naissance – ou il n’en n’a pas le souvenir. Il avait seulement besoin de ça, de savoir qu’elle était là et qu’elle ne le fuirait pas. D’ailleurs, comme pour en être sur, ses bras se décroisèrent enfin, pour entourer la taille de la jeune femme et la garder proche de lui. Oui, il était égoïste par ce geste, mais par moment cela pouvait faire le plus grand bien. Son visage enfoui dans la nuque de Lily, il tentait de se ressaisir en humant le parfum qu’elle portait. Il était agréable pour une fois de s’accrocher à autre chose que l’odeur du sang, de ne pas s’en tenir à ce qui faisait de lui un être non humain, un « mort-vivant ». Ce parfum était réel, existant dans le monde de tous, et simple. Enfin simple… Pas tant que ça. En réalité, il faisait travailler l’esprit du vampire qui tentait d’en déceler toutes les notes. Une odeur de pomme semblable à celle que l’on peut trouver dans les fêtes foraines, pourtant ce n’était pas la teinte dominante bien que faisant le cœur du parfum. Non, l’odeur était vivifiée par des senteurs acidulées d’agrumes, adoucies par un léger hale de cèdre pour lier envouter l’ensemble. Gabriel ne décelait pas de fleurs dans ce parfum, et pourtant il pouvait être comparé à celles-ci. Oui, le créateur de cette fragrance avait bien fait les choses : envoutante et entêtante sans provoquer le dégout ou l’overdose. Elle était une drogue. Ou plutôt elles… Cette situation était tellement ironique… Lui qui pouvait soulager les âmes torturées ne pouvait même pas utiliser ses propres mots pour s’aider. Alors il en était arrivé à un tel état de « non-contrôle ». Peut-être que Lily était une part de ce qui manquait chez lui ? … La chaise… Vite.

Dans un dernier soupir, comme s’il était sur le point de disparaitre complètement, Gabriel lâcha un simple « brón… », son « r » trébuchant comme à l’accoutumé, en même temps que son équilibre et son étreinte. Le fait qu’il s’excuse en gaélique traduisait tant bien que mal de son déséquilibre temporaire. Alors qu’il se dessaisissait d’elle, qu’il éloignait son visage de ce parfum envoutant, il comprenait. Enfin non. Il ne comprenait pas vraiment, puisqu’il se posait encore plus de questions.


« Fanacht leat… Dans un mouvement rapide, Gabriel secoua la tête comme pour chasser les restes du passé, de sa langue maternelle qui n’avait aucun lieu d’être maintenant et de cette stupide culpabilité refoulée. Excuse-moi. Cette question, aussi évidente et simple qu’elle soit semblait tout aussi difficile à prononcer. William le Sanglant est toujours en vie ? »

Les mains de vampire lâchèrent définitivement toute emprise sur la jeune femme. Décidément, les sangs-purs conservaient beaucoup de surprises. TROP même. Et pourtant, il en faisait partie. Brièvement, sur ses lèvres se dessinait un sourire qu’il ravisa tout aussi vite. Ils étaient rares les vampires que respectaient réellement Gabriel, et celui-ci faisait partie de ceux-ci. Mais pour autant, le jour où les deux hommes se trouveraient face à face, leurs rapports ne seraient pas aussi « souriants ».

« Quand est-ce que tu as découvert que William le Sanglant était en vie ? Est-ce que… Est-ce que quelqu’un d’autre est au courant ? Quelqu’un sait que tu es au courant ?»

Non, Gabriel ne paniquait pas. Il ne paniquait jamais de toute façon. Il essayait simplement d’analyser cette information comme il le devait. Vu comme cela était parti, la Kentigern Academy risquait d’être rapidement le théâtre d’un bien drôle de spectacle, aussi sérieux et effrayant qu’il soit. Cette information était un danger, surtout avec Nathanael dehors. William ne pouvait être lié à l’académie où non seulement le projet risquerait de s’écrouler, mais une dangereuse menace se présenterait alors à ses élèves. Il lui fallait des idées, maintenant. D’ailleurs, il en cherchait. Il avait définitivement agrandi la distance qui séparait les deux vampires, et effectuait quelques pas dans l’appartement. Ses doigts se glissèrent dans ses cheveux, mais n’en sortirent pas aussi vite qu’à l’habitude. Ils y restaient, donnant un sens à ses cheveux puis un autre. Oui, Gabriel était capable de passer du coq à l’âne en une fraction de seconde. Surtout maintenant. Il n’était plus question de lui, mais bien de Lily et de l’académie.

« Depuis quand le sais-tu ? Comment as-tu découvert qu’il était en vie ? Un rictus siffla entre les dents du vampire, afin qu’il se reprenne immédiatement. J’oubliais, tu ne révèle jamais tes sources. »

Par cette auto réponse, il abandonnait tout espoir de réponse. Pourtant il fallait qu’il sache, ou au moins qu’il sache si aucun « élément risqué » ne se trouvait dans cette liste. Durant deux semaines, Gabriel avait écumé les Archives, et rien n’avait laissé transparaitre de la possible existence de William le Sanglant. Il était doué. Très. Cela lui faisait donc comprendre que les informateurs de Lily n’étaient pas de piètres fouineurs capables de mourir dans le premier coupe-gorge.
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Lily Gray

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptySam 19 Juin - 2:59

La pomme tombe, j’aurais put la rattraper sans aucune difficulté, mais à la place je l’observe se fissurer, elle est comme moi en se moment, bloquant mes souvenirs malgré ma curiosité, je suis brisé pour la bonne et simple raison que je me suis rendu de quelque chose qui change tout par rapport au don de William. Je ne change pas de regard pour autant, pas la peine de faire de soucis à Gabriel pour le moment, il n’aura pas le temps de s’en faire. Le son du fruit se brisant résonne à travers le silence, pesant, étouffant et oppressant. Mon ouïe suit son écho, je ferme un peu les yeux bleu tranquillement, oui l’écho du cœur qui ne bat plus mais qui tente malgré tout. Sûrement les chaînes du passé qui se glissent de nouveau autour de mes bras pour me ramener là où je dois aller afin de respecter ma ligner … Whelan ? Qu’est ce donc ? Qui sont c’est gens ? J’ai besoins de jours de congé, pour fouiller, comprend. Non je ne peux pas, si tout mes souvenirs reviennent je vais … Stop arrête tout de suite Lily. A cette pensée, la machine s’arrête tranquillement j’arrive parfaitement à la maîtriser, ma curiosité qui me brûle les poumons se calme, c’est un véritable succès au fond de moi accomplie pour la première fois, alors oui j’en suis fière car c’est une première en moi. Il faut dire je n’ai jamais fouillé le passé par peur de découvrir ce que je peux être, où avoir été. Mais avant je me disais aussi simplement que j’étais une humaine de la campagne abandonner, aujourd’hui la question est tout autre. Ai-je été un jour humaine ? A cette pensée une douleur apparait au niveau de ma marque dans le coup je ne réagis pas, et enfouie de nouveau la question au fin fond de mon cœur. Car si je trouve la réponse à cette question alors la machine pourra être mise en route et il sera déjà trop tard. Ah non la machine est déjà mise en route je tente tant bien que mal de l’arrêter. Et je peux vous dire c’est très loin d’être du gâteau. Gâteau, gâteau … tient j’ai de nouveau envie de mes tiramisus à la fraise. Oui je le reconnais cette cochonnerie humaine je peux en avoir envie malgré le faite que je vois un humain mourir sous mes yeux, et si je suis triste je crois que je peux en bouffer deux fois plus que la normal, en faite c’est une sorte de Nutella pour les célibataires lors de saint valentin … je ne comprends franchement pas se système de se goinfrer car on est célibataire … bon ok je le reconnais, pour ma part il est très facile de me caser, mais bon voila quoi ! Pourquoi je divague autant ? Simple c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour que silence dans la pièce soit moins lourd, et que je m’attarde pas sur Gabriel, car je sais parfaitement que je vais m’emballer, alors le plus simple c’est de raconter énormément de connerie intérieurement. Et éviter le passé. Voila une règle d’or que je dois absolument respecter.

Mais tout se bouscule au moment ou je m’y attends le moins. Le silence se brise par le froissement des tissues. Car oui Gabriel penche sa tête sur mon épaule, j’ouvre un peu grand les yeux, je ne pense pas être rendu au bout de mes surprises en ce début de soirée. Il se repose là un instant, m’enlaçant comme si il ne voulait pas que je parte, mais je ne partirais pas, je le sais parfaitement, je ne peux pas même si je le désirerai fortement mais en même temps je ne le désire pas. Peut être que je profite secrètement de la situation mais quel mal il y a-t-il à ça ? Une fois la surprise passé, je ferme les yeux doucement, mémorise chaque chose, quoi qu’en faite, je le sais parfaitement tout ce qui se passe est déjà enregistré … ce moment magique combien de temps à-t-il duré ? Trente secondes, cinq minutes ? Je n’en sais rien, tout ce que je sais c’est que dans ma folie passagère cela fait un bien fou, et sûrement pas uniquement à moi apparemment. Moi qui pensait que mes paroles étaient totalement futiles tout à l’heure, elles semblent plus importante pour Gabriel, lui ai-je enlevé un poids sur les épaules ? Si c’est vraiment le cas, alors j’en suis heureuse, car il en a suffisamment, il n’a pas à prendre en plus le poids de la mort de mes parents … je suis sure que nous étions fort, mais pas assez face à Nathanel … et je compte l’affronter aujourd’hui ? Bien entendu, c’est légitime de vouloir l’affronter, mais pas tout de suite, avant il faut observer, se renseigner comprendre et pouvoir crée une tactique. C’est pour cela que Gracia est le pion important de ma partie. Mon roi ? Je n’en ai jamais eu durant cette partie, et tant mieux, car aujourd’hui, je ne sais plus franchement quoi faire … alors je ne fais rien. Gabriel relâche son étreinte autour de moi. Je ne sais pas si il y arrive facilement ou pas. En même temps il est dur de savoir quoi que se soit avec Gabriel, c’est pour cela sûrement que je me jette pas à l’eau et aussi car je sais parfaitement que me mêlé des affaires de sang pur, c’est pas franchement pour moi. Et puis je ne veux pas bloquer Gabriel, non en quelque sorte notre avenir dépend de lui non ? Mais une chose vient me perturber par la suite, « brón… », ou encore « Fanacht leat » ces mots, j’en suis sure au part avant j’aurais put les comprendre directement, j’en suis certaine, à cette tonalité, une image s’impose à moi, mon ‘’père’’ me tendant les bras souriant de bonheur me parlant dans cette même langue. Qu’est-elle ? Non il ne faut pas y réfléchir aussi vite. Pas autant car autrement la machine s’emballera et rien ne pourras l’arrêter.
Mais il faut dire que la machine se refroidit très vite pas au tout début, Gabriel s’éloigne de moi, je ne fais comme si de rien n’était, non rien n’était logique avec Gabriel et encore moins quand lui-même ne sait pas ce qu’il veut. Comment je le sais ? Je le ressens, pourtant quand je l’observe s’éloigner je sens le vent tourner, ses pas son plus léger, un sujet plus gênant va être abordé. Mais lequel ? C’est une autre question, je n’ai pourtant pas besoins d’attendre longtemps pour le comprendre. Au simple prénom William prononcer à voix haute, un grognement sort de ma gorge, mortelle, mes os de ma main grinces, craquent et les je sers des poings rapidement. Puis le gout du sang se fait sentir encore le miens. Tiens tiens cela faisait longtemps que je ne m’étais pas transpercé la main par mes propres griffes, même en prison je n’avais jamais fais ça, seulement durant mes cinquante années perdu à vouloir venger une mort inventé. Je relève la main gauche et lâche un magnifique « merde » en français. Pas classe et très noir, car d’habitude cela suffit à me calmer, là c’est très loin d’être le cas. Je me dirige vers le lavabo de la cuisine afin de passer ma main maintenant recouverte de mon sang sous l’eau. Je n’accorde aucun regard de Gabriel et autant prévenir il ne faut surtout pas m’approcher dans ses moments, et je l’avoue je me contrôle énormément pour ne pas provoquer une bonne bagarre, j’aimerais éviter se sujet blessant, vous savez celui de « Et tu sais quoi ? William est vivant, il t’a manipulé, et tu as perdu cinquante années à vouloir le venger ! C’est con heinnnnnn » Je prends une grande inspiration, aller prend sur toi Lily ! Prend sur toi mince, pas maintenant, non la soupape de la colère ne doit pas éclater maintenant. En même temps cela fait cinquante fichue année que je garde tout en moi, même en prison je n’ai pas éclaté, un vrai miracle. Non il faut que je me retienne au moment voulut. Ma vengeance ? Elle sera magnifique. Malgré le faite que j’essaye tant bien que de mal de récupérer mon sang froid en fermant les yeux, mon ton lui est remplie d’une colère empiler au cours des années, pas pour Gabriel, un seul et unique vampire, William le sanglant.

Oui il est belle et bien vivant. Je ne te dirais pas comment j’ai eu ce renseignement car finalement j’ai trouvé une voix pour que tu ne puisses pas savoir ce que je recherche et cela m’arrange parfaitement ! Pas la peine de rentré dans un plan montré depuis cinquante fichue années ! Quand à qui sait qui il est vivant, seulement les seuls personnes que je connais qui m’ont donné ce renseignement, autrement dit très peu, et si moi il me crache le mot c’est parce qu’ils ont pour ordre de m’obéir, toi se sera une toute autre histoire ! Ah & si un jour tu entends parler de lui Gabriel, se sera parce que je l’ai tué, se sera aussi simple que ça ! Alors me demande pas où je peux le trouver je ne te répondrais pas tant que je ne l’aurais pas tué !
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Gabriel Rakel

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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptySam 26 Juin - 22:03

[plus court que d'habitude, mais tout de même 906 mots xD ! Non en vrai je voulais pas en mettre plus que nécessaire, pour éviter de tomber dans le "gnagnan-cucul-la-praline", et ça aurait gâché cette magnifique scène, même si je pense que désormais, Gabriel est mort U_U°... Dis moi par msn si tu veux que je change xD]

Sa voix grave porta au travers de la pièce, stoppant le moindre atome dans sa course. Evidemment, il pouvait comprendre pourquoi elle pensait tout cela, mais il y avait des limites à ne pas franchir, des limites dont la jeune femme ne connaissait pas l’existence. Son ton était dur, noir. Il n’était pas contre son idée de vengeance, mais… En fait, si. Ce qui l’inquiétait surtout, c’était qu’elle ne prenait pas en compte l’ensemble de la situation, qu’elle ne voyait pas plus loin que le simple fait de le voir mort. Pourtant, les conséquences étaient nombreuses. Trop. Et pas que pour elle, non. Ce serait trop simple. A cet instant, bien que l’on puisse croire qu’il soit totalement en train de perdre le contrôle de lui-même, Gabriel était calme. Pourtant sa voix laissait transparaitre une inquiétude profonde, tant pour elle que pour tout son projet ; mais elle n’était pas suppliante, loin de là.

« As-tu pensé aux conséquences de tout cela ? Cette affaire n’implique pas que toi, alors réfléchit avant de te lancer en quête d’une vengeance sur un sang pur. Le fait que Nathanael soit toujours en vie ne t’étonne pas ? Il y a des règles, que tu sois engendré ou sang pur. Elimine William le Sanglant et il y a de forte chance que le prochain ordre que je reçois soit celui de t’éliminer. Un rire tout aussi cynique que déplacé fit son apparition. Non, c’est encore pire que ça et tu ne t’en rends pas compte. Tu sais sur quoi repose cette académie ? Des fondations aussi bancales que le Titanic. Alors réfléchi merde ! Tu crois qu’il va se passer quoi quand le bras droit de celui qui a fondé ce projet éliminera l’un des sangs purs les plus importants ? Tu as raison, fait toi plaisir. Mais je te laisserais le plaisir d’annoncer à tous les élèves présents ici, tous les professeurs qui ne sont pas humains qu’ils doivent dépérir dans des prisons aussi morbides que des camps de concentration. Et quand ils n’auront plus de place. Ils vous faire quoi. Hein ? Tu croyais en ce projet, tu croyais en moi ! Tu crois que j’y serais arrivé, seul ? Tu étais là ! Tu as vu à quel point il a été dur d’avoir la confiance des gouvernements. Encore plus d’avoir celle des hauts membres de chaque race ! »

Le regard de Gabriel se transforma en un noir profond, et une paire de canines aiguisées fit son apparition. Ce n’était pas voulu, mais sa colère était belle et bien présente. Ce qui était moins voulu, c’est qu’en une fraction de seconde, Lily fut plaquée contre l’un des murs de son appartement, et que de part et d’autre de sa tête les poings de Gabriel s’enfoncèrent dans le plâtre des murs. Ce n’était pas voulu, mais que peut-on au sentiment de colère d’un vampire ? Après tout, il reste un de ces animaux nocturnes, n’ayant finalement rien d’humain lorsque l’on parle de sentiment et de réaction. Au fond de sa gorge, un grognement pouvait se faire sentir. Une fois de plus, il ne fut pas contrôlé.

« Est-ce que tu te souviens de ce qu’on avait conclu, Lily ? Mets en péril l’académie et je n’hésiterais pas à « t’écarter ». Qui que tu sois Lily. Alors tu veux t’amuser à mener à bien un petit plan à base de vengeance ? Aussi longuement qu’il soit conçu, fais-toi plaisir, mais soit gentille de rester loin de cette académie. »

Oui, cela était loin d’un « tu peux prendre la porte » mais plus un « si tu ne souhaite pas partir, ne t’attends pas à pouvoir prononcer un mot supplémentaire ». Comment en étaient-ils arrivés là ? Lily et Gabriel ne pourraient avoir ne serait-ce qu’une fois une discussion normale, qui ne passe pas par la violence et la colère ? Ca pourrait être cool, non ? Pourtant non : les faits étaient là. Gabriel menaçait certainement la seule qu’il n’aurait jamais voulu menacer. Oui, l’académie passait avant elle. Son travail passait avant elle. Ce en quoi il croyait et la place qu’il avait durement méritée passaient avant elle. Et ça Lily devait certainement s’en douter, ou alors elle ne connaissait pas Gabriel aussi bien qu’elle le prétendait.

Dans un grognement plus volontaire cette fois ci, le vampire s’arracha à la place qu’il tenait pour se rendre vers la cuisine où il ramassa le fruit, et le jeta dans la corbeille. Ceci fait, il se rendit vers la porte d’un pas sur et décidé. Il ne reviendrait pas sur ses paroles, certainement pas. Il les pensait réellement et s’en excuserait pas. Pendant plus de deux cents ans il n’avait pensé qu’à son propre sort, et ça ne serait pas aujourd’hui qu’il commencerait à s’inquiéter pour d’autres. En même temps qu’il marchait, son pouce vint rencontrer sa lèvre supérieure, comme s’il forçait ses instincts à revenir à la normale, et à force de contrôle et de persévérance il y parvint. Enfin… Presque. Si la porte d’entrée n’avait pas résisté à l’ouverture. Un nouveau grognement échappa au vampire qui, posant un point sur la porte, semblait exaspéré. Cette porte fermée à clef porta une hésitation à celui qui était toujours sur de lui. Pourtant, une inspiration prise, et il déloqua le verrou pour enfin s’engouffrer à l’extérieur de cet appartement. Inconsciemment, il laissa derrière lui la porte ouverte.
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MessageSujet: Re: You Found Me [Gabriel ]   You Found Me [Gabriel ] EmptyDim 27 Juin - 1:13

Les paroles de Gabriel ? Elles sont claire net & précise ! Ma futur réaction ? Très nette aussi. Je ne bougeait pas pour le moment, mais je comprends une chose, tant que je ne serais pas reposé, tant que je n’aurais pas entièrement consumé ma vengeance, alors je n’apporterai plus rien ici. Tout cas parce qu’un abrutie de Sang pur avait prononcer mon tout premier prénom. Je n’avais jamais désirer tout ça, en sortant de prison j’étais libre, mais pas uniquement des humains, mais de ma vengeance envers Nathanael. Si seulement je ne m’étais pas souvenu de tout ça ! Si seulement Gabriel ne se mêlait pas de tout ça. Je respirais tranquillement un sourire aux lèvres, il ramassa la pomme et s’en va, j’étais sur le point de répliquer « alors les sang pur auront ma mort sur le dos, car je compte belle et bien pouvoir me libérer » être libre, une chose que Ciara ou Lily cherchaient depuis si longtemps . Une pensée me vient alors « Je suis une sang pur » Merde, c’était tellement facile, tellement simple à comprendre. A cette pensée une douleur me vient au coup, je me mord la lèvre, je comprend que le sors de brise. William tu m’as eu jusqu’au bout, et moi comment je t’aurais ? Dis moi comment je peux te faire souffrir ? Comment je peux te rendre l’appareil ? Qui es-tu vraiment pour Ciara ? Sommes nous si proche, avais-tu si peur de me perdre que tu m’as tout fais oublier ? Ma vengeance pour Nathanel était-elle plus grande qu’aujourd’hui pour pouvoir me faire oublier la mémoire, ou alors tu étais trop égoïste à l’idée que je veille tuer Nathanael pour pouvoir relevé la fierté de ma mère & mon père. Tu préfère que je pourchasse Nathanael car je crois qu’il ta tué plutôt pour le faite qu’il a tué mes parents ? Ailis … que tu cruels ! Mais tu l’as toujours été ! Et Ciara tout comme moi savons une chose, tu me voulais mais tu ne pouvais pas m’avoir entièrement. Mais voila tu étais loin de pouvoir m’arrêter. C’est cela tu ne pouvais pas m’avoir alors tu t’es arranger pour que je t’obsède car tu étais l’unique … mais voila Gabriel ma mit au pied du mur, & même si pour le moment je suis déterminé, d’ici deux jours j’hésiterai .. si ça avait été toi, je n’aurais jamais hésité. Tu dois détesté ça … William le sanglant, la seule chose que tu ne peux pas avoir qui t’obsède.
Je me dirige vers mon piano sur le point de le fermer. Quand une sonnerie m’interpelle, une piano débute, des rires et une voix, ma voix qui chante. Mon touché au piano accompagnant le guitariste, la basse, la batterie, et ma voix avec celle d’un vieille ami vampire. Autant le dire je connais le morceau par cœur et le moment choisit et l’un de ces moments que jamais je n’oublierai pas tout simplement parce que c’était magique

“ With or without you
With or without you
I can’t Live
With or without you”

Autant le dire il ne faut pas me prier, je sais parfaitement de qui il s’agit, Gracia. Elle est la seule qui à nos enregistrement datant de super longtemps. Je me précipite sur mon canapé, cette chanson à toujours été un appelle au secours entre nous deux, mon regard d’habitude si joyeux à l’idée que je vais avoir Gracia à l’appareil prend tout une profondeur d’inquiétude, c’est comme si j’étais de nouveau enfermer ! Je trouve rapidement mon portable, encore le fameux numéro d’il y a quelque temps, je ne me fais prier cette fois, ouvre rapidement et entend la respiration de Gracia, rapide, trop rapide. Que ce passe-t-il ?

-Gracia ? C’est Lily, où es-tu ? Que se passe-t-il ?
-Lily… je suis désolé Nathanael … il me suit je crois qu’il à comprit que je le suivait en filature, je penses qu’il veut que j’aille jusqu'à William … ou toi ! Je crois que je vais mourir Lily, car jamais je ne l’amènerai à toi ! Je t’appelle juste pour te prévenir que je ne pourrais pas venir dans notre fameux bar en Irlande, pourtant c’est dommage, car après tout j’aurais aimer entendre ta voix pleine de joie, cela fait 254 ans que je veux te voir sourire comme avant…. Si un jour tu rencontre Ciara, dit lui merci pour tout !
-Gracia, Gracia, je t’interdit de dire que tu vas mourir pauvre idiote, utilise ton don moi-même je ne peux pas te repéré après ton utilisation, tu échapperas à Nathanael après ! Gracia n’abandonne pas maintenant, il est trop tôt ! Respire reprend ton souffle, concentre toi ! J’en suis certaine que tu peux le faire !
-Je l’ai trop utilisé pour échapper à Nathanael, il est incroyable ! Je crois qu’il devine où je veux aller, et si il me suit c’est pour qu’il te retrouve.
-Pour qu’il retrouve Ciara oui ! Hurlais-je à travers mon appartement, non je ne pouvais pas me permettre de perdre Gracia, Alors mène le à moi, donnons rendez vous devant le manoir des Whelan Gracia ! Je ne sais pas si je suis apte, mais je suis encore moi apte à perdre quelqu’un d’autre ! Je supplie cela ne me ressemble pas, mais Gracia, gracia est celle qui ma toujours comprit elle est celle que j’ai … , c’est un ordre de ton maître … Gracia !
-Ciara ? C’est vraiment toi ? Que je suis bête tu as toujours été toi, je suis tellement heureuse que tes souvenirs soient là ! Mais ils ne sont pas tous là, en même temps encore heureux, car si tu les récupèrent sans l’autorisation de William, tu vas mourir, tu le sais n’est-ce pas ? Alors tu ne te souviens pas, que tu m’as enlevé tout pouvoir sur moi ? Je suis une vampire engendré sans maître Ciara, c’est ce que tu as toujours désiré, que je sois libre, comme tu aurais voulut l’être. Je suis heureuse … car je vais mourir sous la tour Effel, et tu te seras souvenu de nous. Ne l’oublie pas Ciara, c’est moi qui à tout fait pour que tu m’engendres ! Je suis tellement heureuse d’avoir été à tes côtés si longtemps …

Paris près de la tour Effel, Gracia ne mourrai pas tout de suite, j’inspire profondément. Je ne peux pas tuer Nathanael, je n’ai pas totalement récupéré de mes crises récente, mais je peux sauver Gracia. Je respire un bon coup, l’académie allait devoir se débrouiller sans moi, je comprends que je ne peux pas rester là, je suis un danger, et ceux depuis 254 ans. Tu le savais Gabriel, et tu vis avec ce risque pour l’académie ? Pauvre fou, je ne peux pas laisser mes élèves périrent si Nathanael me retrouve, et si il me retrouve il te retrouve toi. Et que fera-t-il à ce moment là ? Il te tuera sûrement car tu as les même idées que moi, tu veux croire en cette existence entre humain et vampire. Je respire un bon coup et sourit au téléphone, un sourire qui étrangement ne reflète pas la peur, juste le besoins de sauver la personne que l’on aime. Un sourire de bonheur, car je sais que Gracia va hurler au téléphone.

-Ne t’inquiète pas Gracia … je te protégerai ! attend moi tout simplement ! En étant ton maître je te dois la protection, sinon mon père serait bien déçut de moi tu ne crois pas ? Soit juste imaginative, pour le retenir d’ici ce temps là.

Je raccroche rapidement, non désolé Gracia je ne peux pas t’abandonner, même si je suis encore Lily Gray, Ciara Whelan ne peut se permettre d’abandonner l’unique vampire qu’elle à engendré, que j’ai engendré. Alors il faut que je quittes l’académie. Je passe rapidement ma main sur me coup, là où étaient les marques, il n’y avait plus rien, sauf une épiderme lisse et parfaite.
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